la bouche, les mots ne sortent pas comme vous le voudriez. Ce que vous voulez dire est pourtant clair dans votre tête, mais lorsque vous voulez exprimer votre pensée tout haut, votre bouche, votre langue, votre mâchoire ne suivent pas. Les mots, les syllabes, les sons sortent tellement déformés de votre bouche que personne ne vous comprend... vous êtes comme privé d'un des principaux moyens de communication intrinsèque à l'homme. Avec ce trouble, vous manquez de confiance en vous. Vous évitez toute situation sociale ou vous devez vous exprimer. Pourtant vous avez, vous aussi le droit de vivre votre vie à 100%. Cette situation complexe est celles d’enfants atteints de dyspraxie verbale. Nous allons vous détailler ce trouble à travers un power point.
De manière générale, la dyspraxie est un trouble entrainant l’inaptitude d’une
personne à contrôler et planifier ses mouvements. Ce n’est pas une maladie, il n’est pas possible d’en guérir. Il faut apprendre à vivre avec et à surmonter les difficultés. L’enfant dyspraxique conçoit bien les gestes mais n’arrive pas à les organiser ni à les réaliser de façon harmonieuse.
Le diagnostic de la dyspraxie verbale est complexe car les signes avant-coureur
peuvent évoquer d’autres troubles du langage. Certains signes peuvent alarmer dès le plus jeune âge. Il faut savoir que plus l’enfant grandit, plus il prend conscience de son trouble et de l’utilité des exercices. Il désire s’améliorer et cette maturité participe à la progression plus rapide de l’enfant qui s’impliquera davantage. Le traitement servant à guérir la dyspraxie verbale est un travail de longue haleine et plus le trouble est sévère, plus les progrès se feront lentement. L’orthophoniste proposera, généralement, des séances d’orthophonie individuelles de 30 min à raison de 3 à 5 fois par semaine. En fonction des enfants, 3 séances par semaine peuvent s’avérer être trop. Il faut aussi prendre en compte le travail qui est effectué à la maison avec les parents.
L’orthophoniste évaluera les capacités et les difficultés de l’enfant. Sur base de
ses observations, il mettra en place un plan d’intervention fixant des objectifs tenant compte de l’âge de l’enfant, de la gravité du trouble et du niveau de développement de l’enfant. Répéter des sons, à produire des mots courts ou des mots de 3 syllabes, par exemple. Tout l’entourage de l’enfant est donc appelé à faire équipe avec l’orthophoniste et à s’impliquer dans le traitement. Importance du suivi constant. Les parents d’un enfant atteint de dyspraxie verbale ne doivent pas hésiter à corriger les erreurs de prononciation de l’enfant, lorsque celui-ci s’exprime
La dyspraxie verbale étant un trouble relativement rare et très spécifique, nous
n’avons pas trouvé les informations que nous recherchions sur internet ni dans les livres. Nous avons donc trouvé plus pertinent et judicieux d’aller interroger les professionnels qui, de par leur métier, sont en contact direct avec les enfants. Nous leur avons donc posé quelques questions et demandé des conseils sur ce que nous, en tant qu’auxiliaire de l’enfance, nous pouvions mettre en place afin d’accompagner les enfants, les faire évoluer et faciliter la communication Dans les trois interviews, reviennent des conseils similaires tels que l’articulation forcée, le mime, le geste, l’imitation, la reprise correcte des mots écorchés, la valorisation de l’enfant. La dyspraxie verbale peut très souvent générer du stress chez les enfants. Nous pouvons donc organiser des séances de relaxation, de méditation afin de les aider à se détendre.
Comment analyser les gens: Comment lire les gens à travers le langage corporel, reconnaître et comprendre les différents types de personnalité, influencer et persuader les gens