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I. Classez les subordonnées et dites quelle est leur fonction syntaxique, voyez
si elles peuvent subir la transformation infinitive et si pour ce faire il faudrait les
passiver. Décrivez la règle qui permet de faire l’infinitivisation. Finalement,
pronominalisez les compléments du verbe. (12pts)
4. Elles sont heureuses (que ton père les ait invitées à sa fête). Sub compl.
SN du SP compl. de l’adjectif.
Règle 1 après passivation : Elles sont heureuses qu’elles aient été
invitées à la fête par ton père.
SN1 passif de la complétive coïncide avec le SN1 de la principale.
Elles sont heureuses d’avoir été invitées à la fête par ton père.
Elles en sont heureuses.
6. Ils lui avaient recommandé que ses amis ne partent pas avant l’aube.
Infinitivisation impossible.
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II. Complétez chaque phrase avec une subordonnée ; classez-la. (10 pts)
III. Donnez les valeurs sémantiques de SI dans les phrases suivantes : (5pts)
Réponses à cet exercice dont le sujet des diverses valeurs sémantiques de
certaines conjonctions de subordination n’a pas encore été expliqué. Je profite
pour vous le présenter maintenant :
1. Si ces gens n’ont pas obtenu la nationalité européenne, c’est qu’ils n’ont
pas présenté les pièces demandées.
Réponse : La conjonction « si » combinée avec « c’est que » sert à mettre
en relief l’idée de cause de la proposition « ils n’ont pas ... ». = si... c’est que
= idée de cause
Reformulation de la phrase : Ces gens n’ont pas obtenu la nationalité
européenne parce qu’ils n’ont pas présenté les pièces demandées.
2. Il se trouvait si loin de chez lui que ses amis ne pouvaient pas lui rendre
visite.
« Si » est un adverbe intensificateur qui se place dans la proposition
principale et déclenche une proposition circonstancielle de conséquence.
Si= déclencheur de l’idée de conséquence.
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Pronominalisation : J’en suis déçu.
2. a) Elle ne s’attendait pas à ce que sa fille ait pu finir ses études.
b) Elle ne s’attendait pas à ce que tu viens de lui dire.
Pronominalisation :
Elle ne s’y attendait pas.
V. Complétez a) avec une Que P en apposition, b) avec une Relative
adjective (8pts)
2. a) Il a partagé avec nous le souhait qu’un monde plus juste aura lieu.
b) Il a partagé avec nous le souhait que tu lui as inculqué.
Source : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/3cohabitation_phenom-
universel.htm
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Texte: Le multilinguisme: un phénomène universel.
N'oublions pas que l'on n'est pas bilingue tout seul. Un individu ne devient pas
bilingue par hasard ou par caprice, mais parce qu'il désire communiquer avec
des personnes qui parlent une autre langue. Lorsqu'on désire apprendre une
langue, il ne s'agit pas de n'importe laquelle langue: il faut que ce soit une
langue utile. Or, de façon générale, la langue la plus utile est celle qui est
parlée par une communauté avec laquelle on est en contact. Les raisons pour
apprendre une langue sont donc d'ordre social et économique. Si toute une
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société ou une partie importante de celle-ci apprend une langue, le phénomène
devient social.
Si nous analysons les principaux facteurs qui caractérisent une société bilingue,
nous constaterons qu'ils concernent le nombre des locuteurs, les fonctions
sociales que les langues accomplissent et le contexte géopolitique dans lequel
se vit la cohabitation.
ANALYSE EN ARBRES
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1) Il est rare que le bilinguisme soit un fait strictement individuel, car dans la
plupart des cas on apprend une langue pour des raisons sociales ou
économiques.
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Remarques : la conjonction « car » apparaît directement dans la réécriture
lexicale de même que les conjonctions comme « que ». Les verbes des
structures de base sont à l’Indicatif.
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3) Le nombre des personnes bilingues constitue le premier facteur qui
détermine si une société est bilingue.
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Remarque : Le syntagme « dans une proportion de dix pourcent » pourrait être aussi
compris comme un SP compl. de l’adj. « bilingue » et se trouver à l’intérieur de ce SA.