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L’antériorité indique que le procès de la proposition principale se réalise avant le procès

de la proposition subordonnée, ils se suivent rapidement ou non. Les principales


locutions exprimant l’antériorité sont: avant que (ne) marque la succession des
actions ; en attendant que suppose une stricte contiguïté entre la principale et la
subordonnée qui en est la suite chronologique, d’ici à ce que, d’ici que, jusqu’à ce
que, jusqu’au moment où marquent l’exacte durée de cet intervalle Le verbe de la
subordonnée est conjugué au subjonctif, le plus souvent au subjonctif présent.

Une temporelle au subjonctif donne une image de non-réalisation du procès


exprimé.

Modes : subjonctif, indicatif

Tous les événements aux temps du passé sont antérieurs aux événements au
présent. Cependant, ne perdez pas de vue que chacun de ces temps du passé a sa
valeur propre et qu’on n’emploie pas indifféremment un passé composé ou un
imparfait, etc

Le futur antérieur est un temps du futur. Il ne peut être antérieur qu’à un futur
simple employé dans la phrase matrice. Il présente l’événement comme déjà
accompli par rapport à un autre moment de l’avenir.
Je partirai (futur simple) [quand] il aura cessé de pleuvoir.

Avant que (+ ne explétif)

Tu ne veux pas m’embrasser avant que je ne m’en aille ?

o Le procès de la proposition principale, exprimé au présent de l’indicatif, se réalise


avant le procès de la proposition subordonnée, exprimé au présent du subjonctif
o Avant que est suivie du subjonctif parce que le procès de la proposition subordonnée
n’est pas encore réalisé, il est donc hypothétique.
o Le ne explétif n’a pas de valeur négative. Il marque un registre soutenu et on peut le
trouver dans deux contestes différents : avec des verbes qui expriment la crainte (Je
crains qu’il ne vienne) ; avec la locution avant que.

o Place : A-B

Guillaume eut une seule angoisse : en entrant dans la chambre à coucher, il aperçut,
pendu au mur, le portrait de Jacques que le concierge avait dû découvrir dans quelque
coin. Il le décrocha vivement avant que Madeleine ne l’eût rejoint.

o Le procès de la proposition principale (décrocha), exprimé au passé simple de


l’indicatif, se réalise dans un bref intervalle de temps évoqué par le subjonctif
plus-que-parfait, donnant le procès de la proposition subordonnée (eût rejoint)
comme postérieur.
o Avant que est suivie du subjonctif parce que le procès de la proposition subordonnée
n’est pas encore réalisé. Dans la phrase, on n’est pas sûr que le Madeleine le
rejoigne
o Place : A-B

En attendant que

En attendant que la bâtisse reprenne, c’est toujours de quoi ne pas mourir de faim
(Zola)

o Le procès de la proposition principale, exprimé au présent de l’indicatif, se réalise


avant le procès de la proposition subordonnée, exprimé au présent du subjonctif
o On utilise le subjonctif parce que le procès de la proposition subordonnée n’est pas
encore réalisé. Dans la phrase, on n’est pas sûr que la bâtisse reprenne
o Place : B-A

Jusqu’à ce que

Nous agitions nos mouchoirs jusqu’à ce que nous retombions dans l’anxiété qui
frappait toujours nos oreilles

o Le procès de la proposition principale, exprimé à l’imparfait de l’indicatif, se réalise


avant le procès de la proposition subordonnée, exprimé au présent du subjonctif
o Place : A-B

Jusqu’au moment où

Nous avons agité nos mouchoirs jusqu’au moment où nous avons retombé dans
l’anxiété qui frappait toujours nos oreilles

o Même si on utilise le même temps verbal dans les deux propositions, le passé
composé, le procès de la proposition principale est antérieur au procès de la
proposition subordonnée.
o Tout comme au passé simple, un procès au passé composé ne peut seulement
être antérieur à un procès au conditionnel présent ou passé, mais aussi à un
procès au passé composé employé dans la principale
o Dans ce cas, on utilise l’indicatif parce que c’est une action que réel et certaine

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