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RESUME HPE

INTRODUCTION GENERALE

• Définitions Economie avec le temps


science des richesses la philosophie grecque, Comment la richesse est et
l’école classique (Adam doit être le plus
Smith, Jean Baptiste Say), rationnellement produite,
Karl Marx. échangée, répartie,
employée.
science de l’échange école néo-classique (L. l’échange sur le marché
marchand et des prix Walras, C. Menger, S. détermine la valeur (prix)
Jevons…) d’un bien ou d’un service:
loi de l’offre et de la
demande
science des choix efficaces théorie libérale au besoins illimités face aux
XXème siècle (la définition ressources s limitées
de L. Robbins).
Synthèse

1. L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont
employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle
s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que soient la production, la
distribution et la consommation des biens et, d’autre part, aux institutions et
aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. Edmond Malinvaud
besoins, ressources, hommes vivant en société, opérations et
institutions.

2. L’économie est l’étude de la façon dont l’homme et la société choisissent avec


ou sans recours à la monnaie, d’employer des ressources productives rares qui
sont susceptibles d’emplois alternatifs pour produire divers biens, et les
distribuer en vue de la consommation, présente ou future, des différents
individus et groupes qui constituent la société. Paul Samuelson
Que produire ? Comment produire ? Pour qui produire ?
Pourquoi cette multiplicité?

1. la réalité socio-économique est évolutive


moyen âge: moral et religion
16ème et 17ème siècle: enrichissement de la nation.
2. comportement des individus formant la société
nationalisme: recherche de puissance nationale.
socialisme : recherche de satisfaction des besoins essentiels de la
communauté.
Pourquoi l’HPE?
Selon Joseph Aloïs Schumpeter
1. Les avantages pédagogiques
2. faire surgir des idées nouvelles et glaner des leçons utiles pour le présent à
partir des différentes explorations tentées par les auteurs du passé.
3. l'histoire de toute science dévoile les démarches de l'esprit humain.
La pensée économique de l’Antiquité orientale et grecque 1/2

Le mot économie vient du grec:


- Oikos = la maison, en tant qu’unité sociale et économique
- Nomos = l’ordre, la loi.
L'économie: l'art de bien administrer une maison (village, région, Etat etc.)
On parle d’économie politique

Thalès (625-547 av. J-C)


spéculation économique.

Xénophon (426-355 av. J-C)

premier à employer le terme économie.


Ouvrages: « L’économique » et « Les Revenus » à travers lesquels l’économie apparait
comme l’art de satisfaire les besoins d’une société
La pensée économique de l’Antiquité orientale et grecque 2/2

Platon(427 à 347 av. J-C)

l’utopie: l’économie = gestion des biens et des personnes de la façon la plus


juste possible dans la cité idéale.
communauté des biens et partage égalitaire des terres

Aristote (384 à 322 av. J-C)

1. Différenciation entre l’économie et la chrématistique


défend l’agriculture et le métier face aux échanges et la monnaie
2. Différenciation entre valeur subjective et valeur commerciale d’un bien
il est le précurseur des notions de valeur d’usage et de valeur
d’échange.
La pensée économique judéo-chrétienne

Ancien Testament

1. Economie basée sur les lois de Moise


2. Hiérarchisation des activités économiques: l’agriculture la première et le
commerce la dernière.

Nouveau Testament

l’homme doit désormais mettre en valeur ses talents ( le travail de la terre, de


l’industrie et du commerce ).
La pensée économique de l’époque médiévale (Au Moyen âge )

-reprise commerce
-profit grandissant
Les théologiens décrient la moralité, le caractère licite ou illicite des mécanismes économiques
contraires à la morale chrétienne.
Saint Thomas d’Aquin (1225-1274):
-Les marchands doivent pratiquer un juste prix
-L’activité commerciale doit être légitimée par un apport réel de richesse au produit via sa
transformation, son transport
-Le prêt doit être sans intérêt.

La pensée économique orientale

Ibn Khaldun(1332 -1406)


1. croissance démographique division du travail croissance économique croissance
démographique
2. Les premières explications quant à la formation des prix.
La pensée économique de l’époque moderne
Changement des mentalités et de vision du monde
Réforme protestante de Luther : réaction contre le système des indulgences.
Jean Calvin défend le prêt à intérêt (taux modéré de 5%).
Max Weber: le travail et l’épargne deviennent une vertu et le temps est précieux
En Espagne, l’école de Salamanque (des jésuites): propriété privée et libres échanges.
Les précurseurs de l’économe moderne

LES MERCANTILISTES Enrichissement par tous les moyens

Mercantilisme Espagnol Une part de la noblesse espagnole

Mercantilisme Français Jean Bodin (1530-1621)


Antoine de Montchrestien (1575-1621)
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683)
Mercantilisme fiduciaire John Law (1671-1729)

Mercantilisme commercial Thomas Mun (1571-1641)


Josiah Child (1630-1699)

Le mercantilisme espagnol
Or: symbole de puissance et de prospérité
L’activité économique tourne uniquement autour de l’or en provenance des colonies de
l'Amérique du sud. L’abondance de l’or à travers le développement des doctrines défensives et
de thésaurisation ont entrainé l’inflation et la pénurie: cause de l’appauvrissement et du retard
dans le développement de l’Espagne.
Le mercantilisme français
Jean Bodin (1530-1621)
Antoine de Montchrestien (1575-1621)
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683)
L’Etat n’est riche que si les individus sont riches. Il faut donc impulser le développement de
l’industrie et du commerce en éjectant en circulation de la monnaie et encourager le
populationnisme.
Jean Bodin
"Il n'est de richesse ni force que d'homme »
Théorie quantitative de la monnaie
le pouvoir d'achat de la monnaie dépend de la quantité de monnaie en circulation.
Par conséquent, quand la quantité de monnaie augmente plus vite que l'activité
économique ne le nécessite, les prix montent, c'est-à-dire qu'il y a de l'inflation.
Cependant, il préconise l’accroissement de la quantité de monnaie en circulation malgré
l’inflation que cela engendre.
Antoine de Montchrestien
populationnisme
Jean-Baptiste Colbert (Colbertisme)
protectionnisme
droits de douane prohibitifs pour protéger les nouvelles industries de la
concurrence étrangère
Le mercantilisme fiduciaire
John LAW (1671-1729)
L’enrichissement d’un pays dépend de l’existence d’un système bancaire performant ayant à
sa tête une banque d’Etat ( banque centrale )
chargée d’émettre des billets en quantité proportionnelle aux besoins de l'activité
économique.
Suite à l’échec de la tentative de John LAW, la BC a été créée un siècle après ( en 1800) par
Napoléon sous forme de banque privée.
Le mercantilisme commercialiste
Thomas Mun (1571-1641)
Josiah Child (1630-1699)
Essentiellement anglais, il prône l'enrichissement par le commerce en général,
le commerce maritime en particulier.

Le caméralisme
forme germano-autrichienne du mercantilisme.
La science camérale ou caméralistique est celle de l'économie et des finances publique.
 subventionner les industries naissantes ou dans l'enfance
 d'assurer la protection des industries naissantes ou dans l'enfance.
Les Physiocrates François QUESNAY (1694 1774)
Ecole française
A l’origine du libéralisme
DOCTRINE
Il existe un ordre naturel gouverné par des lois à être révélées par les économistes, à être
respectées par les hommes et dont le pouvoir doit garantir l’application
droit naturel qui s’impose à tous

CONTEXTE
En réaction contre le mercantilisme
 Le déclin de l’agriculture
 Les abus de la réglementation

PRINCIPALES IDEES
Le calcul économique rationnel: la SE est une science exacte et susceptible d’être soumise au
calcul
La richesse:
d’un pays est celle de tous ses habitants
est constituée de tous les biens qui satisfont un besoin
provient de l’agriculture
Le tableau économique: trois classes
productive, des propriétaires et stérile
QUESNAY, PRECURSEUR DE KEYNES?
 Le TE est l’ancetre de la compta Nat
il est à l’origine du circuit eco
notion du multiplicateur: richesse élevée -salaires augmentés- richesse plus
élevée

PHYSIOCRATES: PRÉCURSEURS DU LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE


la meilleure façon de maximiser la richesse de tous est de laisser chacun agir à sa
guise selon ses moyens
Liberté du commerce
La pensée libérale
Les Classiques XVIIIème et XIX ème siècles

Grande-Bretagne:
Adam Smith(1723-1790)
David Ricardo(1772-1823)
Thomas Malthus(1766-1834)
John Stuart Mill(1806-1873)
France:
Etienne Bonnot de Condillac (1715-1780)
Anne Robert Jacques Turgot(1727-1781)
Jean-Baptiste Say(1767-1832)
Frédéric Bastiat (1801-1850)

IDEES
1. La concurrence est à la base du fonctionnement efficace des économies
2. Pas ou peu d’intervention de l’Etat dans l’économie
3. La propriété privée est la condition d'un fonctionnement efficace des marchés
4. Existence d’activités productives et d’activités improductives
5. La croissance des économies dépend du réinvestissement du surplus engendré par les
activités productives
6. La croissance de la population dépend du salaire des ouvriers.
Adam Smith (1723-1790)
Père fondateur de l’économie politique classique

1. La main invisible
Dans une économie de marché, chaque individu suivant son intérêt personnel
participe consciemment ou pas à la réalisation de l’optimum collectif: c’est la
recherche de l’intérêt individuel qui conduit au profit du plus grand nombre.
C’est l’intérêt individuel qui pousse chaque individu à effectuer la moindre de
ses actions.
la concurrence entre les intérêts individuels
établit la cohésion de la société ou chacun recherche son intérêt
personnel

2. La division du travail
Economie de temps
Economie de spécialisation
 Economie d’innovation (progrès technique)
 Diminution des coûts de production
Face aux effets déshumanisants de la DT, Adam Smith propose une compensation
de la part de l’Etat en fournissant un minimum d’instruction obligatoire (lire,
écrire, compte…)

3. Valeur d'usage et valeur d'échange


3. Valeur d'usage et valeur d'échange

Valeur d’usage utilité


Valeur d’échange Valeur lors d’un échange

Valeur d’un bien = quantité de travail commandé (salarié) qu’il permet d’acheter
Comment la déterminer? (Théorie des composantes)
Situations Valeur du bien
Le produit du travail appartient tout entier au Valeur d’échange de deux marchandises
travailleur dépend du rapport d’échange des
quantités de travail ayant servi à les
produire
L’introduction des capitaux dans la production Rémunération du travail (salaire)+
rémunération du capital (profit)
Toutes les terres sont appropriées Salaires + profits + rentes (prix naturel)

Le prix du marché est déterminé par l’offre et la demande


4. Stocks, capital fixe et capital circulant
5. Loi d’airain des salaires, répartition, et accumulation
Les variations de la population empêchent le taux de salaire d'augmenter et le
maintiennent à un niveau de subsistance, tout comme le prix des autres
marchandises.
David RICARDO (1772-1823)
1. Théorie ricardienne de la valeur
- La valeur d’un bien est déterminée par la quantité de travail incorporé (travail
direct et indirect)
- elle est déterminée sur la terre la plus aride (ou la rente n’existe pas)
- effet Ricardo ou de répartition
La valeur d'échange des marchandises est affectée par une
modification du partage salaire-profit
2. La théorie de la répartition
accumulation des profits  augmentation des travailleurs extension vers les
terres de moins en moins fertiles  les prix montent  rente monte
augmentation des salaires  baisse des profits  arrêt de l’accumulation à un
certain seuil  économie stationnaire
3. La théorie des avantages comparatifs
Chaque pays a intérêt à se spécialiser à produire des biens qu’il produit le mieux
Jean-Baptiste SAY (1767 -1832)
1. La loi des débouchés
L’offre crée sa propre demande

2. Les problèmes soulevés par la loi des débouchés


 thésaurisation: la loi ne marche pas
épargne productive: la loi tient
compatibilité des demandes: qui peut conduire à thésauriser

John Stuart Mill (1806-1873)


CONDILLAC : l'utilité, fondement de la valeur
Une chose vaut lorsqu’elle est utile

BENTHAM: l’utilitarisme « égoïste »


Le bonheur est lié à la quantité de plaisir

MILL: l’utilitarisme altruiste


Le bonheur est lié à la qualité de plaisir du plus grand nombre
Léon WALRAS (1834-1910)
Les néo-classiques Vilfredo PARETO (1848-1923)

CONTEXTE
La théorie néo-classique est née pour éliminer les aspects subversifs de la théorie
classique. Les classes sont désormais remplacées par les facteurs de production
1. Théorie marginaliste:
- valeur par utilité
- calcul à la marge:
maximisation de profit et d’utilité sous contrainte
- Le choix optimal du consommateur
la loi de la proportionnalité des utilités marginales aux prix des
produits.
2. Utilité et fonction de demande
- l'élasticité de la demande
3. Théorie de la production et de la répartition
Chaque facteur de production est rémunéré à sa productivité marginale
4. Modèle et équilibre de marché
- interdépendance des 4 marchés
- partiel Alfred Marshall
- général Léon Walras ( c'est l’optimum selon Vilfredo Pareto )
5. Une démarche normative
Les équilibres ne sont pas ce qui est, mais ce qui doit être.
Les différentes écoles libérales
L’Ecole de Chicago et le courant monétariste

Milton Friedman (principal opposant de Keynes)


1. Nouvelle conception de la consommation: le revenu permanent
Revenu courant= revenu permanent+ transitoire
2. Nouvelle théorie quantitative de la monnaie
A long terme, toute variation de la masse monétaire se traduit par
l’inflation
3. Chômage naturel ou frictionnel
chômage de transition
4. Anticipations adaptatives
prévoir en fonction des erreurs passées
5. La relance budgétaire en question
La relance budgétaire est assimilée à un revenu transitoire
L’Ecole de l’Economie de l’Offre
Stimulation de la croissance économique par la consommation
La réhabilitation du «laisser-faire»
Les effets dés incitatifs d’une fiscalité trop lourde
- Effet de substitution
- Effet de revenu

L’Ecole de l’Economie Publique

CONTEXTE
La théorie néo-classique ignore l’Etat. Cependant l’Etat intervient de plus en plus lorsqu’il
fournit des services indispensables à la population que le marché ne pourrait pas fournir: il
faut donc une théorie de l’Etat qui pourtant ne remet pas en cause la suprématie du marché
Le courant marxiste
1. Les socialistes d'avant MARX: un socialisme utopique
Ils prônent une société idéale dans une parfaite égalité et un communisme des
biens sous une autorité commune

François Marie Charles Fourier (1772-1837)


Il a décrit un état social de l’avenir basé sur la notion de "Phalanstère".
Il s’agit d’une libre association de travail et de vie formée par un
nombre bien déterminé d'individus, hommes et femmes. Cependant,
il ne suggère pas une révolution: cet état social se formerait de lui-
même nécessairement.

SAINT -SIMON (1760 -1825)


Ses idées sont développées par ses disciples: les saints simoniens
 Exploiteurs (tous ceux qui ne produisent rien) et exploités
 L’élitisme: il prône une société inégalitaire ou chacun est rémunéré
selon ses capacités. Il s’oppose à la conception démocratique des
socialistes en proposant que la société soit dirigée de façon naturelle
par les chefs d’industries qui ont une capacité naturelle à diriger
 Le transfert de propriété: La richesse doit être retirée de ceux qui
gouvernent sans rien faire et confier aux producteurs.
Jean Léonard Sismonde de SISMONDI (1773-1842)
La concurrence entraine la paupérisation des ouvriers
L’inventeur d’un nouveau procédé cherche à le garder secret. Et s’il réussit, alors il
s’empare de qui était la richesse de tous. Les autres sont forcés de faire les mêmes
rabais que lui, et le revenu qu’ils avaient disparaitra et donc congédieront leurs
ouvriers.
 L'anti-industrialisme
Si l‘on ne produisait que des choses utiles et non pas en fonction du profit, la
contradiction du capitalisme due à l’insuffisance de la demande disparaîtrait.
 Réduire les antagonismes de classe

Pierre -Joseph PROUDHON (1802 -1864)


 Primauté de l'égalité
Tous les individus doivent être traités sur un même pied d’égalité car toutes les
fonctions sont interdépendantes donc indispensables.
 La propriété, c'est le vol
La production est le résultat de l’utilisation collective du travail. Or la propriété
capitaliste est le droit de disposer du bien des autres. Il suggère une société sans Etat
et que les relations soient gouvernées par des contrats: ce qui pourrait réduire
l’exploitation.
 L'intérêt n'est pas légitime
Il prône le mutualisme bancaire.
Karl MARX : le socialisme scientifique
1. Le système philosophique de Marx

L’aliénation
-Déshumanisation: l’ouvrier est traité comme une force de travail, un simple outil de travail
-Dépossession: il est utilisé sans intéressement au travail
-Dépersonnalisation: il est étranger au travail
-Grande misère des ouvriers
-Domination du sens de l’avoir du capitaliste

D’où il propose le communisme dont le programme est:


l’abolition de la propriété privée
le dépérissement progressif de l’Etat, après une phase préparatoire de dictature du prolétariat.

Le matérialisme historique
L’histoire a toujours révélé les luttes de classes dues à l'exploitation de l’homme par l’homme. Il
faut donc converger vers le communise pour garantir l’harmonie sociale.
2. L'analyse économique de Marx

 Marx accepte l’héritage ricardien


- le travail détermine la valeur d’échange
- travail=travail vivant + travail mort
• Deux types de bien
- intermédiaire
- produit
• Deux types de capital
La théorie de la plus-value et de l’exploitation
Production de plus-value:
L’ouvrier travaille une partie de la journée pour produire l’équivalent de ses moyens
d’existence et une autre partie gratuitement pour le capitaliste qui constitue la plus-
value.
Le problème de la transformation des valeurs en prix:
Le capitaliste ne s’intéresse pas au taux de plus-value mais au taux de profit et ne
cherche qu’à le maximiser. Ainsi, il oriente son capital des secteurs peu rentables
vers les plus rentables: ce qui à terme entrainera une égalisation des TP des
différents secteurs. On a un taux de profit moyen à partir duquel les prix sont
formés.

3. La crise du capitalisme
Pour KARL, il y a plusieurs raisons de l’inéluctabilité de la crise du capitalisme.
Non coordination des décisions des agents
Déséquilibre entre production et demande effective du fait de la recherche effrénée
de profit
Dépression
En maximisant son profit, le capitaliste baisse les salaires et donc la demande
effective. Il y a surproduction et donc baisse successivement des prix, du profit, de
la production et de l’emploi.
Recherche d’une plus-value toujours plus importante
Entrainera dépression et à terme blocage du système capitaliste.
Prolongement de la pensée marxiste
1. Les orthodoxes

Friedrich Engels
La thèse du dépérissement de l’État en régime socialiste.
Lénine
La dictature du prolétariat

2. Les révisionnistes et la réapparition d’un socialisme réformiste

Eduard Bernstein
- tenir compte du milieu et des conditions naturelles sociales pour
assouplir le matérialisme
- revoir la théorie de la plus-value en tenant compte de la théorie de
l’utilité marginale
Karl Kautsky (position centrale Eduard et Lénine)
- reproche à Lénine une interprétation gauchiste de la dictature du
prolétariat
- étatisation de l’économie conduit à un despotisme
Le marxisme dans la société d'aujourd'hui

- Objet de recherches universitaires


- Revendication de quelques mouvements politiques ultraminotaires
La pensée Keynésienne
1. Les principales idées économiques de KEYNES

• La transformation de l'épargne en investissement


Il faut que l’épargne des uns soit dépensée par les autres. Il faut alors un esprit
d’épargne et un esprit d’entreprise vaillant

• La dépense, moteur de l’activité


- Les agents économiques n’ont pas toujours envie de dépenser ou même s’ils
le veulent ils n’en ont pas la possibilité. Ce qui joue un rôle déterminant dans la
survenance des crises et les phases de stagnation.
- C’est seulement l’investissement de l’épargne dans des entreprises en
expansion qui améliore l’économie.
- La liberté économique entraine l’incertitude épargne investissement: ce qui
n’existe pas en socialisme.
• Pessimisme sur le rôle équilibrant du taux d’intérêt
Le TI est le prix de l’épargne. S’il y a trop peu de revenu à dépenser et à
épargner, l’investissement restera faible malgré un du taux d'intérêt très
bas: c’est le cas pendant les crises.
Pour relancer l’économie, il faut qu’un revenu autonome supplémentaire
extérieur s’ajoute à l’investissement trop faible issu de l’épargne privée pour
stimuler l’économie. Ce qui sera le rôle de l’Etat.

2. Le modèle de KEYNES

• Le principe de la demande effective


La demande effective est composée de la consommation et de
l’investissement. Ce dernier dépend de la rentabilité du capital et TI
• La propension marginale à consommer et le multiplicateur
Un accroissement de l’investissement de I augmente le revenu du même
montant. Le revenu ainsi distribué accroit la consommation de cI car une
partie de revenu sera dépensée et ainsi de suite.
Chaque augmentation de la demande suppose une augmentation de
production et en même temps d’emploi. Par conséquent, une
augmentation de dépense autonome accroît la production et l’emploi.
• La préférence pour la liquidité
spéculation (TI), précaution et transaction (fonction du revenu)
• Détermination de la production et de l'emploi
- politique budgétaire: grands travaux, faible imposition
- politique monétaire: baisse TI

• La notion de chômage involontaire


à cause de la rigidité des salaires nominaux
La pensée postkeynésienne
1. Les keynésiens orthodoxes

• Le modèle IS/LM
IS= combinaison TI revenu pour avoir égalité épargne investissement
LM=offre et demande de monnaie
Utiliser les politiques budgétaire et monétaire pour trouver tendre vers le TI et le
revenu de plein emploi
2. Les néo - keynésiens
• Les rigidités nominales
- fixation des salaires par période
- échelonnement des renégociations des contrats dans le temps
• Les rigidités réelles
- contrat implicite: le salaire est toujours garanti
- du salaire d’efficience: maximisation de profit entraine des heures
supplémentaires rémunérées
- l’action syndicale.
• En termes de politique économique
pour réduire le chômage sans augmenter l’inflation il faut:
-renforcer la concurrence sur le marché des biens et du travail
-éviter le maintien d’un chômage élevé

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