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Dans la théorie des sentiments moraux, Adam Smith nous dit que la fin principale des

hommes est « d’être aimé, d’être respecté ou, pour le moins, de ne pas être méprisé. Il
représente le grand paradoxe de toute l’œuvre d’Adam Smith et en constitue un obstacle
majeur à sa compréhension, à savoir que cette motivation éminemment sociale d’être aimé,
est à la base d’un intérêt économique propre qui est souvent considéré par les
commentateurs comme antisocial. On a déjà constaté que le contrôle des passions peut
aboutir à des valeurs socialement partagées. De l’accumulation de telles valeurs partagées
découle la fonction sociale de la richesse, qui assume une position centrale dans le dispositif
smithien. » p 26
Il comprend que la valeur de la richesse, ayant comme objectif principal la conquête de
l’intérêt propre économique, ne se trouve pas dans « le confort, le bien-être physique ou la
sécurité qu’elle peut procurer ».1 Ainsi, nous voyons que dans sa conception de la richesse,
Adam Smith arrive à une autre vue du bien-être économique et de la richesse à deux
niveaux. Nous constatons qu’il relie au premier temps richesse et liberté. Il dit ceci, « Quant
au bien-être du corps et à la paix de l’esprit, tous les rangs différents de la société sont
presque au même niveau, et le mendiant qui se chauffe au soleil sur le bord de la route
possède la sécurité pour laquelle les rois se battent. »2
Au deuxième temps, il est d’avis que la richesse a une valeur précieuse qui provient de
l’affirmation de soi et l’approbation que le propriétaire de cette richesse a dans sa société.
En cela, il soutient le fait que celui qui est riche économiquement est aussi considéré point
de vue social. C’est ainsi que nous travaillons pour y arriver car la richesse matérielle est
celle que nous percevons facilement et que l’on peut partager. Elle devient donc un critère
de considération de qualité sociale dans la conception de Smith. Pour lui,
« Rien n’est plus mortifiant qu’être obligé d’exposer notre détresse à la vue du public
et de sentir que, quoique notre situation s’offre à la vue de tous les hommes, aucun
mortel ne conçoit pour nous la moitié de ce que nous souffrons. C’est principalement
par souci de ces sentiments du genre humain que nous cherchons la richesse et que
nous fuyons la pauvreté… Quelle est la fin de l’avarice et de l’ambition, de la
recherche de la richesse, du pouvoir et de la prééminence ? Est-ce pour répondre aux
nécessités de la nature ? Le salaire du moindre travailleur peut y répondre… D’où
naît alors cette émulation qui court à travers les différents rangs de la société ? Et
quels sont les avantages que nous nous proposons au moyen de ce grand dessein de
la vie humaine que nous appelons l’amélioration de notre condition ? Être observés,
être remarqués, être considérés avec sympathie, contentement et approbation sont
tous les avantages que nous pouvons nous proposer d’en retenir »3
De ce fait, nous comprenons que l’accumulation de richesse d’une manière individuelle est
considérée comme une désolidarisation lorsque l’on considère les valeurs qui rassemblent
toute une société. La réflexion d’Adam Smith s’inscrit dans l’ensemble de ceux qui se
soumettent aux valeurs sociales et qui ont l’esprit de la sympathie. Ce qui régit l’intérêt
propre doit être exécuté dans la loyauté, ce qui est logique. Passer outre ces mesures seraient
une dérogation aux règles de la société. Ainsi il dit :

1
Pgz 26
2
Théorie des Sentiments Moraux, IV.1.10, p. 258
3
P91
« Dans la course aux richesses, aux honneurs et aux faveurs, il [l’individu] peut courir aussi
vite qu’il lui est possible, et tendre chaque muscle et chaque nerf pour dépasser tous ses
concurrents. Mais s’il devait bousculer ou jeter à terre quelqu’un d’entre eux, l’indulgence
des spectateurs prendrait immédiatement fin. C’est une violation du franc-jeu qu’ils ne
peuvent admettre (TSM, II.II.2.1, p. 136). »
1. Biographie
Il est né le 05 juin 1723 et mort le 17 juillet 1790. Il est un philosophe et économiste
britannique des lumières. Ce qu’il faut bien noter c’est que sa connaissance philosophique
primait sur l’économie. Il est plus important de connaitre sa vie pour bien comprendre son
œuvre. Mais pour Adam Smith, ce sont « ses voyages sur le continent, les observations qu’il
a pu y faire et ses contacts avec les physiocrates »4 qui ont plus de l’importance pour éclairer
l’origine de sa pensée. Ainsi, sa philosophie est un peu reconnue mais elle est intimement
liée à la façon dont il faut comprendre son œuvre dans son ensemble.
Il est orphelin de père à l’âge de 3 ans et est resté auprès de sa mère dans son village jusqu’à
l’âge de quatorze ans.

2. Le contexte où il a grandi
Le contexte qu’il a vu est celle des lumières, qui est une tendance et un mouvement culturel,
philosophique, littéraire et intellectuel. C’est un mouvement qui a émergé dans la seconde
moitié du 17ème siècle, en Europe occidentale. C’est mouvement est écossais

3. La problématique qu’il aborde


Certains principes mal compris peuvent être mal utilisés, c’est pour cela que son œuvre
« la main invisible » a été source de polémique. il est très important de parler de la
philosophie de cet écossais pour bien parler de l’économie. Des auteurs se contentent de
garder bien ses ouvrages économiques ; car c’est à comprendre que la philosophie n’amène
pas d’argent, mais l’économie en ramène.
Dans ce sens, Adam smith décrit la main invisible dans ce sens «  les richs sont égoïstes et
veulent s’enrichir, mais en faisant travailler le ouvries, ils leur assurent du travail et font
marcher l’économie entière »5. ainsi, « la philosophie basée sur le comportement et
sentiments moraux a permis de comprendre que l’intérêt et l’échange de chacun fait naître
une main invisible qui assure un bon fonctionnement du système ».6 il y a bcp
d’interprétations sur cela.
Dans richesse des nations et division du travail, Smith procèdera comme Aristote qui ne
considère pas la richesse des nations comme étant basé sur l’or. Il va considérer les
consommations et besoins dans leur ensemble.  L’or est compris dans ce sens considéré

4
G-H BOUSQUET, Adam Smith, textes choisis et préfacés, paris, Librairie Dalloz, p.6, 1950.
5

6
comme moyens d’obtenir les biens. Cela est à comprendre que dans les pays les plus
affamés, l’or ne leur a pas servi à grandes choses que l’agriculture qui a du prix à ses yeux.
4. Le point de vue de sa conclusion comme élément de sa pensée
Pour lui donc, les bases de la richesse ou son origine est le travail des hommes. Cela est
posé dans le sens à comprendre qu’il accorde au travail, une doctrine du travail qui sera
théorisée par Dvid Ricardo, son copain russe.
Un sujet important pour Smith, consiste en la division du travail qui est une repartition
toujours plus spécialisée du processus de production de telle sorte que chaque travailleur
peut devenir spécialiste de sa production et ainsi contribuant à l’accroissement de l’efficacité
de son travail, la productivité. Par exemple, dans une usine de fabrication de tête d’épingles,
les travailleurs font chacun une tache approprié de chaine . Ils sont plus rapides quand ils
sont à la chaine car chacun fait sa tache. Cela fait reference pour comprendre la croissance
de Chine qui a mis devant cette productivité. Plusieurs personnes qui se mettront ensemble
pour la production d’un smartphone feront beaucoup qu’un personne qui le fera tout seule.

Le libre-échange et les avantages absolus .


Cela est un sujet moderne mais qui est ancien. Dans notre monde, le libre-échange connai
aujourd’hui moins de barrières. Il y avait du libre échange exempté de taxe notamment
l’angleterre et ses colonies. Smith est d’avis qu’il faut acheter es choses plutôt que de les
fabriquer quand ils sont moins chers. C’est la division du travail qui est une notion qui
amene des aantages absolus. Par exemple, pourquoi la production du vin devait couter les
mêmes prix ? au portual et angleterre n’ont pas le même prix du vin ? c’est parce que ces
deux pays n’ont pas les mêmes avantages. Au Portugal il fait plus chaud qu’en Angleterre.
Le climat joue aussi le roêle  cet avantage du climat poussera le Portugal a produire plus.
Puisque les deux cherche les économies, ce qui a des avantages absolus profitera pour
produire plus que l’autre.
Et puis quel, est le rôle de l’Etat ? Smith, est économiste classique, celui qui est beaucoup
attaché à la valeur du travail. il est même le premeir à avoir compris ce système classique. Il
a été témoin de l’éclatement d’une bulle financière qui avait été décimer par des systèmes
bancaires et des impôts. Sur 30 banques, seules 3 avaient survécu. Pour lui, livré au seul
force du marché, « la finance fait courir de graves dangers à la société. Et ce qui est pareil
qu’aujourd’hui. Ainsi, l’Etat se doit de limiter les actions mais aussi les méfaits de la finance
qui permet d’accélérer l’économie mais qui est une sorte de corps inféctieux : c’est la
cupidité et la prise de risque. C’est ainsi que les intérêts des uns privent les intérêts des
autres : il y aplus de mains invisibles qui tiennent.
Adam smith définira les fonctions de l’Etat gardien de l’intérêt en général et non les
intérêts des particuliers pour dire les plus puissants et les plus riche, mais aussi des fonctions
régaliennes en vue de protéger les citoyens (police, armée et justice). L’Etat doit aider pour
la lutte des injustices venant du dedans comme du dehors.
Ccl :
-philosophe et éconmiste de formation, il a influencé le monde dans l’anlayse détaillée et
scientifique de l’économie.
- Ensuite vient le concept de la main invisible. La main invisible devient cher aux défenseurs
de l’entrepreneuriat capitaliste qui simplement ne s’appliquait qu’à l’économie artisanale à
l’époque d’Adam Smith. Ainsi voilà la main invisible détournée de sa propre mission
- pour ce qui est de la richesse des nations et la divusuin du travail, nous croyons qu’elles
sont intimement liées. Et cette desciption va influencer le siècle suivant la mort d’Adam
Smith.
- enfin nous avons la libre-échange et les avantages absolus qui seront dévéloppés par des
économistes s’inspirant d’Adam
-en définitive, nous croyons que l’Etat joue un rôle très important face à une économie
pouvant être victime de dérives et de cupidité. D’où ce qui est préjudiciable, il faut le dire.

5. Comment est-ce ces différentes contributions scientifiques peuvent-elles être opportunes


pour l’épanouissement de l’homme et le développement de la société africaine (dans sa
diversité)

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