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Auteur n°1 

: Adam Smith

Du courant des Classiques, il est suivi par Ricardo, Malthus et Say.

Les classiques sont les économistes libéraux du milieu du XVIIIe et début XIXe, ils ne sont pas
d’accords sur tous les sujets comme la valeur travail.

La main invisible leurs permets d’expliquer comment un marché peut se réguler seul, c’est pour cela
que pour eux le rôle de l’Etat doit être minimal, et que la valeur se définit par le travail donné pour
créer le bien, Say lui pense que la valeur d’un bien provient aussi de l’utilité de l’objet même si à son
époque il est seul. « Rien n’est beau en moi que mes livre » A. Smith, La richesse des nation 1776.

David Hume, Francis Hutcheson, Bernard Mandeville (Fable des Abeilles), François Quesnay ; sont ses
inspirations.

Adam Smith 1723, a Kirkcaldy comptant à l’époque de 1500 habitants qui se servaient encore de
clous comme d’une monnaie, à 4 ans il est enlevé par des bohémiens et son oncle le sauve en
avertissant la police à temps, « Adam Smith aurait fait un bien piètre bohémien », Il est très doué
pour les études et va même obtenir une bourse d’étude à Oxford où il va lire le traité de la nature
humaine 1739 de David Hume, en 1751 on lui offre la chair de logique à l’université de Glasgow puis
la chair de morale, à son époque Oxford n’était pas encore très réputé, lorsqu’il va arriver à la chair
de Glasgow il va s’y plaire et continuer ses études ; en 1759 à l’âge de 36 ans il publie La théorie des
sentiments moraux 1759, la façon dont on peut approuver ou non la morale (qui vient pour lui du
sentiment), après la publication de l’ouvrage il va avoir une notoriété qui va arriver aux oreilles du
chancelier de l’époque Charles Townshend, Adam Smith va alors devenir le tuteur du jeune duc, il va
alors partir pour un tour d’Europe qui durera 18 mois essentiellement en France où Smith va
rencontrer Voltaire et Quesnay qui vont le faire évoluer, Quesnay était à l’époque le médecin de
Louis XV, quand il va rencontrer Smith il venait de fonder la physiocratie, Quesnay insiste que la
richesse provient de l’agriculture et qu’elle se déplace dans le pays en passant de main en main en
alimentant le corps social comme le sang aliment de le corps humain.

Smith va dire que Quesnay se trompe en disant que les industries ne créent pas de richesse et
qu’elles utilisent l’argent de manière stérile, et à cause de ça il va passer à côté de la révolution
industrielle. La physiocratie disparaitra après 15 ans.

En 1766 le frère du jeune duc est assassiné à Paris et il va devoir rentrer à Londres, Smith va alors
retourner à Kirkcaldy où il va commencer à rédiger La richesse des nations 1776, le livre ne va pas
avoir un grand retentissement au début, l’ouvrage va obtenir le soutiens des capitalistes qui vont
trouver dans le traité d’Adam Smith une justification qui permet d’aller à l’encontre des restrictions
dans les manufactures car l’Etat doit réglementer le moins possible les industries. A la fin de sa vie
Smith va devenir recteur de la vieille université de Glasgow et la richesse va être traduis en français,
danois et d’autres langues, les seuls à refuser ses ouvrages sont l’université de Glasgow et ses
professeurs.

La richesse des nations :

Il y fait une synthèse de beaucoup de choses, un grand panorama.

A l’époque la question centrale posée est de savoir comment augmenter les richesses d’une nation,
car à l’époque une grande partie de la population Anglaise est pauvre.
C’est une œuvre de synthèse de toute ces idées portée par les auteurs de l’époque, cependant ce
n’est pas une œuvre originale, c’est une synthèse d’écrits très décousus sur le sujet.

L’œuvre d’Adam Smith n’est pas celle de Newton qui a révolutionné la physique.

Adam Smith part de l’idée que les individus sont à la recherche de leurs intérêts personnels, il est
alors très influencé par Bernard de Mandeville, car dans sa fable Mandeville raconte l’histoire d’une
ruche prospère qui crée beaucoup de richesse sauf que des membres de la ruche vont dire qu’il y a
trop de richesse dans la ruche, les membres de la ruche vont devoir réduire leurs production et
mener à la pauvreté, la morale montre alors qu’il faut conserver les intérêts de chacun. Le plus connu
chez Adam Smith est la fable du boucher : où il va parler d’égoïsme (amour de soi), pour Adam Smith
chaque individu va faire parler son intérêt personnel dans les échanges.

Comment se fait-il qu’une société d’échange puisse fonctionner de façon harmonieuse étant donné
qu’elle n’est composée que d’individus cherchant leurs intérêts.

Cela va lui permettre de comprendre la main invisible qui est pour lui la force qui va faire converger
les intérêts individuels et les intérêts collectifs, elle représente le principe de la concurrence, car les
individus sont très nombreux et se mettent eux même en concurrence.

L’Etat est intervenu dans l’économie de manière très importante suite à la crise sanitaire et
l’apparition des mastodontes, oligopoles qui imposent comment la concurrence peut s’installer dans
le marché, Adam Smith n’était pas non plus un détracteur total de l’Etat, il pensait qu’il fallait
intervenir pour l’éducation et les conditions des ouvriers. Son véritable adversaire était la
mesquinerie du monopole qui va comploter contre les prix pour les augmenter, car toutes les lois du
marché reposent sur la concurrence.

Comme son ouvrage le souligne un monde harmonieux sous les vertus de la concurrence et la
richesse obtenue par la division du travail. Pour lui la richesse est créée par la division du travail et
cette division du travail est ce qu’on appelle la spécialisation.

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