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Fiche de lecture

Économie et société

Texte
Karl Polanyi, La grande transformation
Bruno Karsenti et Cyril Lemieux, Socialisme et sociologie

Ambre Cimadure
Dans l’histoire des sciences sociales le premier concept à être apparus est l’économie.
Les sciences économiques représentent un domaine des sciences sociales, qui étudie de
façon scientifiques et sociologique le fonctionnement de l’économie. Autrement dit, les
sciences économiques étudient, la production, les échanges et la consommation de biens
et services. Tout au long de notre résonnement nous allons voir que le concept de
« l’économie » est passé dans les mains de nombreuses personnes dont, les auteurs que
nous avons décidé d’étudier, qui sont : Karl Polanyi, Bruno Karsenti et Cyril Lemieux.
Dans un premier temps nous allons voir qu’elle est la différence entre l’économie
classique et l’économie moderne. Puis nous allons faire un voyage dans le passé pour
savoir qu’elles sont les pères fondateurs de l’économie classique et moderne et pour
conclure nous réunirons les arguments provenant de nos deux textes afin, de nous
permettre de pouvoir répondre à notre problématique qui est : « La différence entre les
approches de l’économie et de la sociologie traduit-elle une divergence entre des intérêts
sociaux concurrents ? »

Trois révolution (politique, démocratique et démographique) impose un changement


majeur critique et dramatique au sein de la société. Le moteur de ces trois révolutions est
la science économique. C’est donc à cette période que ce développe la pensée
économique classique. Cette transformation de l’économie se passe au même moment où
naissent la révolution industrielle et le capitalisme moderne. De nombreux sociologues
ont pu identifier les différences entre l’économie classique et l’économie moderne. Ces
trois révolutions ont donné lieu à des luttes politique extrême, ce qui va donner le pouvoir
au peuple (le droit de vote) et les privilèges sont donc fini. L’économie classique reposait
sur la collectivité et l’entraide, alors que l’économie moderne reposais sur les industries
et sur la concurrence entre les individus. L’économie classique était faite de routine sans
surprise excepter les intempéries hors du contrôle des individus, les campagnards se
rendaient en ville pour échanger, troquer leur marchandise contre des produit de la ville.
Alors qu’au contraire une économie moderne faisait place au changement à de nouveaux
produits et de nouvelle méthode de travail, ce qui permis de faire l’apparition du
capitalisme. Ces nouveautés firent place à une économie plus rapide et cumulative.

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Après les révolutions en France et au États-Unis, il y a une classe sociale qui émerge et
qui prend le pouvoir sur le peuple, c’est la bourgeoisie. La bourgeoisie base sont pouvoir
sur la terre, il faut être propriétaire d’une terre pour pouvoir voter. Le fait que la
bourgeoisie est prise le pouvoir sur le peuple, puisque ce sont les seul à détenir les terres
donc les usines, cela a créé une nouvelle classe sociale qui est le prolétariat, qui
représente le peuple, la classe ouvrière.

Mais qui sont donc ces économistes qui recherchaient à expliquer les phénomènes
existants entre ce changement drastique au niveau de l’économie ?

L’école classique, regroupe l’ensemble des principaux pères fondateur anglais et français
de l’économie classique et moderne, du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. Les membres les
plus importants sont Adam Smith, David Ricardo, Thomas Malthus, John Stuart Mill,
Étienne Bonnot de Condillac, Anne Robert Jacques Turgot, Jean Batiste Say, Frédéric
Bastiat et Karl Marx. N’étant pas tous de la même époque et ayant des points de vue
différents, il existe différentes définitions de l’école classique en économie. Karl Marx est
l’un des premiers économistes à utiliser le terme « école classique » dans son ouvrage
« Le Capital ». Cependant, cette définition n’était pas unanime au sein des économistes.
Marx s’oppose radicalement à la penser de l’économiste que l’on peut considérer comme
le véritable père fondateur de l’économie moderne Adam Smith. Smith est un philosophe
et économiste écossais de l’époque des Lumières. Son deuxième ouvrage « Recherche sur
la nature et les causes de la richesse des nations » publier en 1776 est considérer comme
l’œuvre fondatrice du libéralisme économique. Adam Smith est soutenu dans ces théories
par de nombreux économiste comme par exemple, David Ricardo qui a défendu les
théories sur le libéralisme comme celle de la valeur. Pour Smith, Ricardo et rejoint plus
tard par Marx que « La valeur des marchandises doit être la valeur de l’échange ». Selon
Smith, c’est grâce à trois difficultés qui sont : la coïncidence des besoins, la comparaison
des valeurs et à la périssabilité que l’homme a pu créer la monnaie. La monnaie devient
un équivalent général à n’importe quel objet, n’étant pas périssable il va s’accumulé à
l’infini. L’argent résolut donc les problèmes du troc. Le centre des recherches d’Adam

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Smith est le prix. Qu’est ce qui dicte le prix ? Selon Smith il y a trois composantes
principales du prix. La première le loyer, étant donné que les ouvriers ne sont pas
propriétaires de terre ils sont obligés d’aller en louer une afin d’avoir un revenu. La
deuxième est le profit, après avoir récolté les produits sur la terre du locataire, il lui faut
une compensation pour avoir mis ces capitaux à risque. Et la dernière qui est le salaire, ce
qui va permettre à l’ouvrier de survivre lui tout en prenant soin de sa famille. Pour Adam
Smith, ces trois principes et la loi de l’offre et la demande font partie de la loi
« Naturelle ». Le prix vari il ne peu pas être stable car tout dépend de la nature, l’homme
est donc impuissant face aux lois de la nature (exemple : Si c’est une bonne année il y
aura plus de blé donc le prix va diminuer puisqu’il y a de nombreux concurrents sur le
marché, mais si l’année n’est pas bonne et qu’il y a moins de blé, alors le prix
augmentera).

En effet, dans le texte « La grande transformation » de Karl Polanyi, l’auteur fait


référence à plusieurs économistes reconnues, mais possédant des points de vue assez
divergent. Il présente le point de vue de Adam Smith concernant l’économie politique.
Nous pouvons donc voir que pour Smith le plus important c’est la nature humaine de
l’homme, l’homme ne peut avoir de pouvoir sur des facteurs naturel, tout ce qu’il peut
faire c’est utiliser la nature, utiliser ce qu’elle lui donne à ces profits. Face à Smith, Karl
Polanyi décide d’opposer Townsend qui pense que la seule motivation de l’être humain
est la faim. Il présente un exemple dans lequel il fait appel aux animaux. Dans son
exemple des chèvres était sur une toute nouvelle terre, donc aucun prédateur en vue. Elles
sont commencées à se multiplier comme des petits pains. Puis des chiens sont arrivées,
alors la loi du plus fort à commencer. Ce qui motive les être vivant c’est la survie et la
faim. Pour lui il ne devrait pas y avoir d’aide social du gouvernement car le peuple
devrait se débrouiller seul. Car tout être humains ayant fait va chercher obligatoirement à
nourrir cette faim. L’auteur prend aussi comme support les actions faites par Robert
Owen. Robert Owen est un entrepreneur britannique très impliquer dans son entreprise. Il
possédait une usine de textile dans le Sud de l’Écosse. Owen se souciait du bien être de
ces ouvriers, il a donc décidé d’apporter du changement dans leur vie. Il va améliorer les

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conditions de logement de ces ouvriers. Pour lui le problème principale de la misère
ouvrière c’est le manque l’éducation. Il s’inspire des idéaux de John Locke, et déclare
que les jeunes devraient avoir une éducation leur permettant d’être former à être de bon
ouvrier, et d’être plus discipliné. Les avantages que John Owen en tire est qu’il peut
augmenter ces profits étant donné que les jeunes seront formées pour être de bon ouvrier
le travail sera mieux et fait et sera plus rapide. Cependant William Cobbett n’étant pas
d’accords avec les agissements de Owen le dénonce, car l’éducation que propose Owen
c’est de la soumission. Ce qui prouve que à l’époque de la science économique moderne
tout ce qui comptait c’était faire du profit sans compter les problèmes de proportions n’y
de pauvreté.

De plus, dans le texte « Socialisme et sociologie » de Bruno Karsenti et Cyril Lemieux,


les auteurs font une explication très détailler sur les courants idéologiques créé par cette
science économique moderne. Par ailleurs, ils expliquent ce qu’est la sociologie. Être
sociologue c’est voir plus loin, c’est prendre un objet du quotidien et chercher pourquoi il
est là. Dans leurs œuvres les auteurs nous montrent que la sociologie est définie selon
trois caractéristiques. La première est son hostilité, la sociologie ne peut-être qu’hostile
puisqu’elle a besoin de chercher plus loin que ce qu’on lui dit. La deuxième est sa
« dénaturalisation », la sociologie ne peut se baser sur des faits naturels si elle doit voir
plus que le reste de la société. La dernière est que la sociologie se considéré comme une
« science ». Nous ne pouvons pas comparer la sociologie et l’économie. La sociologie se
serre de l’histoire, il lui faut obligatoirement un support sur lequel elle puisse appuyer ces
énigmes. Ce qui est tout le contraire de la science économique. La science économique
est anhistoricité ce qui veut dire qu’elle ne prend pas en compte l’histoire pour continuer
à faire ces hypothèses. Les auteurs font aussi référence à la sociologie mais dans
différents pays en France, en Grande bretagne et en Amérique. Ce que nous pouvons
retenir de cette partie du texte est que la sociologie anglaise ne cherche pas à critiquer
l’économie politique, mais plutôt à lui présenter de nouvelles théories afin qu’elle puisse
gérer de manière satisfaisant les problèmes sociaux comme la pauvreté.

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Pour conclure, nous avons pu voir qu’il existe différente approche de la science
économique, avec Adam Smith et Townsend. Le fait que la science économique soit
anhistorique joue un enjeu énorme dans la cohabitation de la sociologie et de la science
économique. La sociologie ayant une approche très différente que la science économique
traduit une divergence entre des intérêts sociaux. L’épistémologie étant un caractère
important pour le fondement de l’économie prouve que la science économique et la
sociologie amène à une divergence pourtant sur les intérêts sociaux.

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Bibliographie

 Karl Polanyi, « L’économie politique et la découverte de la société », in La


Grande Transformation, Paris, Gallimard, 1983, p. 155-177.

 Bruno Karsenti et Cyril Lemieux, « L’œuvre intellectuelle du socialisme », in


Socialisme et sociologie, Paris, Éditions de l’EHESS, 2017, p. 59-94.

 Jean François Bissonnette, séances 1 à 5, cours SOL 1400, « Économie et


Société », Université de Montréal, Autonome 2019

 Christopher McCall, séance 6, cours SOL 1015, « Histoire de la pensée


sociale », Université de Montréal, Autonome 2019

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