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ANATE ABBEY

Introduction à l’analyse économique

1- La science économique
Science sociale et juridique qui traite de la production, de la distribution et de la
consommation des biens et services dans une société.
La science économique est celle qui a pour objet la production, la consommation et
l’échange de biens et services rares.
L'Économie est la science qui étudie comment l'homme lutte contre la rareté des biens pour
satisfaire ses besoins. - L'Économie consiste à observer et à résoudre les contradictions entre
les ressources et les besoins des individus. Satisfaction à partir des ressources rares dont ils
disposent. Leurs besoins.
L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employés pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société; elle s’intéresse, d’une part, aux
opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation de biens et,
d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations.

2- Quels sont les lois économiques de courant classique


Richesse et monnaie

Pour les Classiques, la richesse ne se trouve pas dans l’or. La monnaie n’est pas une finalité
en soi mais un moyen pour faciliter les échanges. Finalement, dit Say, « les produits
s’échangent contre des produits » et la monnaie n’est qu’un instrument facilitant l’échange
des marchandises.

Théorie de la valeur-travail

Un des questionnements majeurs de Classiques concerne le problème de la valeur : comment


est déterminée la valeur d’un bien ? Les Classiques anglais ont une théorie objective de la
valeur il y a des facteurs objectifs (en l’occurrence le travail) qui permettent d’évaluer la
valeur d’un bien. Smith distingue la valeur d’usage d’une marchandise de sa valeur d
‘échange. Par exemple, l’eau est très utile à la vie (valeur d’usage élevée), mais sa valeur
d’échange est très faible. C’est l’inverse pour l’or dont la valeur d’usage est faible mais dont
la valeur d’échange est grande. C’est à la valeur d’échange que s’intéresse l’économiste.

Pour Smith comme pour Ricardo, c’est le travail qui est à la base de cette valeur d’échange.
Smith voit le travail comme base de la valeur : une marchandise vaut ce qu’elle a coûté en
quantité de travail. Pourquoi ? Car ce que tous les biens échangeables ont en commun, c’est
d’être obtenus grâce au travail : il est difficile de trouver de l’or, il faut employer beaucoup de
travail, sa valeur d’échange est donc élevée, au contraire de l’eau.

Cette théorie de la valeur-travail n’est pas partagée par tous : les Classiques français (Say,
Turgot, Condillac) ont une conception subjective de la valeur. La valeur d’un bien est
déterminée par son utilité. Cette position sera développée par l’École néoclassique.
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Prix de marché et prix naturel

Le prix naturel (par opposition au prix de marché) d’un bien est le prix de production : il
reflète la valeur d’échange, le travail nécessaire pour produire le bien. Mais le prix naturel ne
coïncide pas forcément avec le prix de marché auquel il est échangé. Sur le marché, le prix est
fixé en fonction de l’offre et la demande. Smith explique que cette discordance entre prix
naturel et prix de marché n’est pas durable. La concurrence a pour effet d’ajuster le prix du
marché au prix naturel. Si le prix de marché d’un bien est trop élevé par rapport à son prix
naturel, il va automatiquement redescendre et inversement. Ainsi, le prix de marché va
graviter autour du prix naturel. La concurrence permet une auto-régulation du marché.

Libéralisme économique

Pour Smith, la cause de la richesse d’une nation se trouve dans sa capacité à produire où à
échanger des biens. Le facteur décisif pour la production est la productivité du travail, qui
peut être améliorée avec la spécialisation (ou division) du travail. Smith soutient que chacun
doit se consacrer à ce qu’il fait le mieux. En se spécialisant, chacun devient plus productif et
peut échanger son surplus, il est donc primordial que l’échange puisse se faire facilement.

La métaphore de la « main invisible » de Smith signifie, selon l’interprétation courante, qu’en


laissant les individus agir selon leur intérêt personnel, le bien-être général est assuré. La
poursuite de l’intérêt personnel mène à l’échange, celui-ci mène à la spécialisation et donc à
la prospérité générale.

Le marché étant un instrument efficace, l’intervention de l’État est donc inutile dans
l’économie. Il faut donc laisser-faire les individus, mais il faut aussi laisser-passer les
marchandises : c’est le libre échange. Selon ce principe, il ne faut pas restreindre l’entrée de
marchandises venant de l’étranger, ni taxer les produits aux douanes. En effet, grâce à la
division internationale du travail, le commerce profite à toutes les nations, le libre-échange est
donc essentiel pour la prospérité générale.

Classes et répartition des richesses

Ricardo voit la société comme formée par trois classes : travailleurs, capitalistes et
propriétaires fonciers. Ce qui ce qui les différencie, c’est leur place dans la production et la
nature de leur revenu. Ricardo montre que les intérêts des travailleurs et des capitalistes sont
contradictoires, car plus les salaires des travailleurs sont hauts, plus les profits des capitalistes
sont bas et inversement.

Croissance, épargne et accumulation

Les Classiques s’interrogent aussi sur la croissance : comment la maintenir ? Smith valorise
l’épargne que la classe capitaliste réalise avec ses profits. Il considère que c’est de l’épargne
que vient l’investissement. Celui-ci servant à maintenir le progrès technique, l’épargne
implique donc la croissance.

Ricardo considère pour sa part que la croissance mène à la baisse des profits : à rendements
décroissant de l’agriculture, la croissance mène à une diminution des taux de profit, jusqu’à
un niveau où l’économie atteint un « état stationnaire » de croissance nulle. Say suppose que
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la monnaie est neutre : l’argent gagné par la vente d’un produit sert uniquement à acheter
d’autres produits.

3- Quels sont les écoles néoclassiques ?

L'École néoclassique, née dans les années 1870, regroupe des économistes rattachés au
courant marginaliste. Ses théories sont en grande partie encore dominantes aujourd'hui et elles
se basent sur les notions d'utilité marginale et d'équilibre du marché et sur une conception de
l'individu en tant qu'Homo œconomicus.
Les différentes Écoles Néo-classique ?
Elle inspire les néo-walrasiens (Kenneth Arrow, Gérard Debreu), l'école des choix publics
(James M. Buchanan, Gordon Tullock), les nouveaux classiques (Robert Lucas Jr, Finn E.
Kydland et Edward C. Prescott), l'école de Chicago (George Stigler, Gary Becker) ou encore
les monétaristes (Milton Friedman).

4- Quels sont les motifs d’épargne ?


L’épargne, c’est la part du revenu qui n’est pas consommée. Derrière cette définition passive,
se cachent de vraies motivations car l’épargne est bien souvent le résultat d’une démarche
volontaire qui remplit différents objectifs.
Il existe trois grandes motivations d'épargne

 Mettre de l’argent de côté pour constituer une réserve en cas de coup dur : accident,
problème de santé, perte d’emploi… C’est ce qu’on appelle le motif de précaution.
 Mettre de l’argent de côté pour réaliser un projet, pour pouvoir effectuer, à terme et
sans trop s’endetter, un achat impossible à réaliser avec son revenu courant
(équipement du logement, vacances, achat de voiture, achat d’un logement…)
 Épargner pour constituer ou transmettre un capital ou une rente (épargne retraite,
transmettre un patrimoine, aider ses enfants…)

Son rôle économique


L’épargne est également utile pour l’économie : elle permet de préparer l’avenir en
contribuant au financement de l’investissement des entreprises et des administrations
publiques.

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