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École classique

école de pensée économique

L’école classique est une école de pensée économique. Libérale,


elle théorise le libre-échange et ses avantages, ainsi que le
fonctionnement du marché. Elle regroupe des économistes du
xviiie siècle et du xixe siècle. Elle a donné naissance à l'école
marginaliste, au néoclassicisme et à la nouvelle économie
classique.

Présentation générale

Histoire

L'école classique est complexe à définir tant elle a rassemblé des


auteurs divers, dont certaines vues se contredisaient. Fixer un
contour précis à l'école, en termes de dates ou d'un corpus de
thèses, est impossible ; Karl Marx définit l’école classique par
l’adhésion au concept de la valeur travail, excluant de fait Jean-
Baptiste Say et Frédéric Bastiat[1]. Dans le Capital, il écrit :
« j’entends par économie politique classique toute économie qui,
à partir de William Petty, cherche à pénétrer l’ensemble réel et
intime des rapports de production dans la société bourgeoise[2] ».
Dans la Critique de l'économie politique, il soutient que l'école
classique « commence avec William Petty en Angleterre et
Boisguilbert en France, et s'achève avec Ricardo en Angleterre et
Sismondi en France »[3].

Pour John Maynard Keynes, les classiques se caractérisent par


leur adhésion à la « loi des débouchés », aussi appelée loi de Say.
Joseph Schumpeter, en la définissant comme la période 1790-
1870, en exclut Turgot et Smith mais y inclut Marx[4].

L'école classique a longtemps été appelée « économie politique »,


quoique le sens des termes a divergé avec le temps. Dans son
Système des contradictions économiques, Pierre-Joseph Proudhon
décrit l'économie politique comme étant un autre nom de
l'économie classique, et comme constituant l'orthodoxie en
économie « depuis à peu près cent ans »[5].

Principaux économistes

Ses membres les plus importants sont, en Grande-Bretagne,


Adam Smith (1723-1790), David Ricardo (1772-1823), Thomas
Malthus (1766-1834), John Stuart Mill (1806 -1873), et en France,
Étienne Bonnot de Condillac (1715-1780), Anne Robert Jacques
Turgot (1727-1781), Jean-Baptiste Say (1767-1832) et Frédéric
Bastiat (1801-1850).
Fondements théoriques

Analyse dynamique

La pensée de l'école classique se fonde sur une observation de la


société industrielle qui naît lorsque ses premiers auteurs
(Condillac, Smith, Turgot) commencent à théoriser et
conceptualiser le fonctionnement de l'économie. Ils cherchent
donc avant tout à expliquer les phénomènes de croissance, de
développement et de répartition des richesses entre les
différentes classes sociales[6].

Leur analyse est dynamique. Ils s’intéressent aux processus de


production, d’échange, de formation des prix, de formation des
revenus, et non à d'hypothétiques états d'équilibre. Ils utilisent
pour cela l’observation et le raisonnement logique. Le recours aux
mathématiques n'est pas systématique, quoiqu'il commence à
être utilisé dans le cadre de calculs et démonstrations[7].

Découverte de « lois »

Les économistes classiques considèrent tous les phénomènes


économiques comme interdépendants[8]. À la suite des
physiocrates, ils croient à l'existence de lois de l'économie,
valables à toutes les époques, et cherchent à les identifier[9]. Ils
sont en cela inspirés par les développements de la science
physique de l'époque[10]. Ricardo écrit ainsi que « déterminer les
lois qui règlent cette distribution, voilà le principal problème en
économie politique[11]. »

Conception de la valeur

La définition de la valeur, de ce qui la constitue et de son origine,


est fondamentale pour les Classiques et fait l'objet de débats et
de postulats importants. Avant eux, les Physiocrates avaient
donné un fondement objectif à la valeur des productions grâce à
la conception d'une valeur issue du travail de la terre (Cantillon,
Quesnay)[12]. Les économistes classiques vont, eux, d'abord
considérer que la valeur se situe dans le travail qui a été
nécessaire pour le produire[13]. Adam Smith, David Ricardo et plus
tard Karl Marx s'accordent sur ce sujet : la valeur des
marchandises doit être la valeur d'échange (faculté d'une
marchandise à être échangée contre une autre marchandise),
dont la mesure va être le coût du travail (plus le coût du travail
sera important, plus la valeur d'échange augmentera)[14].

Même si la valeur-travail est l'élément commun à tous les


classiques, le coût en travail des marchandises les différencie[15].
Pour A. Smith, il s'agit du travail commandé (i.e, le prix payé pour
l'achat du travail nécessaire à la production). Néanmoins, D.
Ricardo et K. Marx considèrent que la valeur des marchandises
doit correspondre à la quantité de travail nécessaire à leur
production[15].

Après Condillac et Turgot, les classiques français se séparent sur


ce point des classiques anglais en adoptant une conception
subjective de la valeur, qui repose sur l’utilité espérée des biens.
Turgot parle par exemple du « degré d’estime que l’homme
attache aux différents objets de ses désirs »[16]. Ils renoncent
ainsi à la notion de « prix naturel » ou « juste prix » et annoncent la
position des économistes marginalistes de la fin du xixe siècle[17].

Les marchés s'autorégulent grâce à des mécanismes


d'ajustement endogènes[18]. Bernard Ledermann écrit en 1941
que, « pour l'école classique ou libérale, les prix qui haussent et
qui baissent selon un mouvement cyclique plus ou moins régulier
harmonisent tous les phénomènes économiques[19]. »

Neutralité de la monnaie

Les classiques affirment une conception neutraliste de la


monnaie. Elle est fondamentalement un instrument d’échange, qui
exprime une valeur, mais n'est pas la valeur elle-même. Comme
l'écrit David Hume, elle est « l'huile dans les rouages » de
l'économie : elle permet de faire circuler la valeur, mais n'est pas
désirée pour elle-même[2].
La monnaie est un « voile » (monnaie comme voile) car, selon Say,
in fine, les produits s’échangent toujours contre des produits[20].
Ainsi, la quantité de monnaie en circulation n’a pas d’importance,
car les prix s’ajustent à la quantité de monnaie disponible. Créer
de la monnaie n’augmente pas la masse des richesses réelles
disponibles.

Toutefois, les classiques admettent que les variations de la


quantité de monnaie peuvent ne pas être neutres. En effet, la
monnaie nouvellement créée se répand dans la société à partir de
points précis et de façon progressive, ce qui entraîne des effets
différenciés sur les prix et donc sur les comportements des
agents économiques. C'est ce qu'on appelle l’effet Cantillon.

Facteurs de production et classes sociales

Les classiques envisagent une tripartition de la société


correspondant aux trois grands facteurs de production que sont la
terre, le capital et le travail. Les propriétaires fonciers louent la
terre et sont rémunérés par la rente, tandis que les capitalistes
disposent du capital, qu'ils peuvent investir. Les travailleurs
vendent leur force de travail et obtiennent un salaire[2]. Les
classiques conçoivent que les classes aient des intérêts
contradictoires. Selon Ricardo, il existe une relation inverse entre
salaires et profits. Les travailleurs et les capitalistes seront donc
en conflit pour obtenir une plus importante part du revenu de la
production[2].

Concepts clefs

Division du travail

Article détaillé : Division du travail.

La division du travail est l'un des concepts majeurs et


fondamentaux de l'école classique. Elle fonde toute son analyse
du travail sur la répartition des tâches, et montre combien cette
répartition assure une meilleure productivité des travailleurs et
donc un enrichissement collectif[2].

Main invisible

Article détaillé : Main invisible.

Adam Smith propose la parabole de la main invisible pour


soutenir que l'addition des comportements égoïstes des acteurs
de l'économie mène, au niveau global, à un enrichissement
collectif[21].

Loi de Say

Article détaillé : Loi de Say.


La loi de Say, ou loi des débouchés, est l'un des concepts majeurs
de l'école classique. John Maynard Keynes a soutenu que l'école
classique se caractérise par son adhésion à la loi de Say[22]. Selon
cette loi, l'offre crée la demande, car en versant des salaires, les
producteurs stimulent la demande de leur bien. Le salaire étant
consommé ou épargné (c'est-à-dire investi), l'économie ne peut
pas connaître de crise de débouchés (crise de surproduction)[2].

Loi de la gravitation

Article détaillé : Loi de la gravitation (économie).

Les classiques mobilisent une loi appelée loi de la gravitation pour


représenter les fluctuations des prix de marché autour des prix
naturels. Sur le marché, les prix effectifs se fixent selon l'offre et la
demande ; dès lors, ils ne reflètent pas vraiment leur prix naturel,
c'est-à-dire la valeur du bien. Toutefois, selon Adam Smith, l'effet
de la concurrence va contraindre le prix effectif à rejoindre le prix
naturel du bien. En effet, dans le cas où un bien est vendu au-delà
de son prix naturel, la profitabilité va attirer des producteurs qui
vont augmenter leur offre, ce qui va réduire le prix, et donc faire
retrouver son prix naturel au bien[2].

Avantages comparatifs

Article détaillé : Avantage comparatif.


Les économistes classiques s'intéressent au commerce
international. Par la théorie des avantages absolus et des
avantages comparatifs, Adam Smith et David Ricardo soutiennent
les premiers qu'un pays a toujours intérêt à s'insérer dans le
commerce international[2].

L'état stationnaire

Article détaillé : État stationnaire (économie).

Les classiques ne pensent pas une croissance continue, mais une


croissance bloquée lors d'une phase ultime appelée état
stationnaire. John Stuart Mill a ainsi écrit, dans ses Principes
d'économie politique : « L’accroissement de la richesse n’est pas
illimité, qu’à la fin de ce que l’on appelle l’état progressif, se trouve
l’état stationnaire[23]. » La thèse principale est que sous l'effet
même de la croissance, les profits ont une tendance à la chute, ce
qui conduit au blocage de l'accumulation. Le raisonnement est le
suivant : l'accumulation exige une croissance démographique,
impliquant de nourrir les nouveaux humains et augmenter la
production de denrées ; or, cela exige à mettre en culture des
terres de moins en moins fertiles. Pour compenser cette fertilité
décroissante, le coût du travail de la production des denrées va
s'accroître, ce qui provoque une hausse du prix des denrées. Afin
de maintenir les salaires au niveau de subsistance, les salaires,
indexés sur le prix des denrées de base, vont s'élever. Or, si les
salaires s'élèvent, les profits baissent, ce qui empêche
l'investissement, et conduit à un état stationnaire[2].

Thèses principales

Épargne et investissement

L'épargne est considérée comme bénéfique. L'accumulation de


l'épargne permet l'accumulation du capital (voir Accumulation du
capital), capital qui lui-même est utilisé pour investir. L'épargne
accumulée permet ainsi l'investissement qui assure le progrès
technique, qui repousse les limites de la croissance[20].

Les Classiques considèrent donc qu'il y a une égalité entre


l'épargne et l'investissement. La rencontre de l'offre et de la
demande de capitaux détermine le niveau du taux d'intérêt[20].

Rôle central de l'offre

La problématique des classiques est principalement celle de la


formation des richesses. Leur analyse est donc centrée sur la
production et l’offre. De plus, puisque leur époque est encore
dominée par la pénurie, ils postulent implicitement que tout
produit répond à un besoin.

Jean Baptiste Say pose en principe que tout produit terminé crée
des débouchés pour d’autres produits. En d'autres termes, chaque
fois qu’un producteur augmente son activité il crée en même
temps de nouveaux débouchés pour ses fournisseurs, il crée de
nouveaux salaires pour ses employés, il crée un surcroît d’activité
pour ses distributeurs.

Cette « loi de Say » ne veut toutefois pas dire que tout produit
trouve nécessairement une demande, ou comme l’a interprété
Keynes que « l'offre crée sa propre demande. » Il peut y avoir à
chaque instant une surproduction de tel ou tel bien, mais il ne peut
pas y avoir de crises de surproduction générales et durables. Si un
produit ne trouve pas preneur, ses producteurs cesseront de le
produire et s’orienteront vers d’autres productions.

Il ne peut y avoir que des engorgements sectoriels et


momentanés, résultant d'une mauvaise prévision du marché par
les entrepreneurs. Dans cette vision de l'économie, les crises ne
peuvent être endogènes au système économique, mais sont le
fruit de chocs exogènes comme les guerres ou les sécheresses.

Cette opinion émise par Say a été soutenue par Ricardo et Mill,
mais contestée par Malthus et Sismondi.

Place de l'épargne

Un objectif important des économistes classiques est d'expliquer


les mécanismes du progrès. Celui-ci ne peut résulter que de
progrès dans la division du travail et l'utilisation d'outils de plus en
plus perfectionnés. Ils confèrent donc un rôle essentiel à
l’investissement (augmentation du stock de capital), qui nécessite
l’épargne. Pour Adam Smith, « l’industrie de la société ne peut
augmenter qu’autant que son capital augmente et ce capital ne
peut augmenter qu’a proportion de ce qui peut être épargné ».

En d’autres termes, l’épargne, comprise à la fois comme l’épargne


des ménages et comme l’épargne des entreprises, est un
préalable nécessaire à l’investissement et au progrès.

Rôle de l'État

Les économistes classiques, principalement libéraux, sont en


faveur d'un retrait de la puissance publique de la sphère
économique. D'après eux, les actions et interactions économiques
aboutissent à la formation d’un ordre spontané, que Smith illustre
par la métaphore de la « main invisible », et l'intervention de l'État
dans le fonctionnement de l'économie ne vient que modifier cet
ordre spontané[24].

Il est considéré que l’État doit assurer les fonctions régaliennes


(armée, justice, diplomatie) et prendre en charge la production des
services indispensables à la collectivité, et qui ne serait pas
rentable pour la sphère privée. Cet ordre spontané se caractérise
par la division du travail, ou spécialisation. Chaque individu, au
lieu de fabriquer un objet entièrement, se spécialise dans une
tâche particulière de sa fabrication, ce qui permet une
augmentation de la production.

Concurrence

Le marché des biens et des services est régi par la concurrence. Il


s'établit sur ce marché un équilibre, qui détermine le niveau de
production et le niveau des prix. L'augmentation de l'offre ou de la
demande contribue à augmenter ou réduire les prix en fonction de
la pression exercée[20].

Marché du travail

Le marché du travail fonctionne, selon les Classiques, à l'identique


des autres marchés. L'offre de travail, qui émane des travailleurs,
rencontre la demande de travail, qui émane des entreprises. Un
surcroît d'offre sur le marché, c'est-à-dire du chômage, signifie que
le niveau de salaire est trop élevé et qu'il s'agit de le réduire[20].
Les marchés en concurrence pure et parfaite, où les salaires sont
entièrement flexibles, ne connaîtraient pas de chômage
involontaire[25].
Critiques et limites

Critique marxiste

L'école classique a été notamment attaquée par Karl Marx et


l'école marxiste d'économie.

Sophisme de composition

L'école classique subit sa plus forte critique sous la plume de


John Maynard Keynes. Dans sa Théorie générale de l'emploi, de
l'intérêt et de la monnaie, il explique que l'école classique tire de
postulats microéconomiques des conclusions
macroéconomiques erronées. Ainsi, écrit-il au début de son
magnum opus, « nous démontrerons que les postulats de la
théorie classique ne s'appliquent qu'à un cas spécial et non au cas
général[26]. »

Détermination des salaires

Les classiques soutiennent que les salaires réels sont fixés sur le
marché du travail, par la rencontre entre une offre et une demande
de travail. Cette position sera concurrencée par celle de Keynes,
qui soutiendrai que le niveau des salaires provient du niveau de
l'emploi, qui résulte de la demande effective des entreprises[27].
Notes et références
1. « Je fais remarquer une fois pour toutes que j’entends par
économie politique classique toute économie qui, à partir de
William Petty cherche à pénétrer l’ensemble réel et intime des
rapports de production dans la société bourgeoise, par
opposition à l’économie vulgaire qui se contente des
apparences…et se borne à ériger pédantesquement en
système et à proclamer comme vérités éternelles les illusions
dont le bourgeois aime à peupler son monde à lui, le meilleur
des mondes possibles. » A.Samuelson, Les grands courants
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5. « Mais, j’ai hâte de le dire, je ne regarde pas comme science
l’ensemble incohérent de théories auquel on a donné depuis à
peu près cent ans le nom officiel d’économie politique, et qui,
malgré l’étymologie du nom, n’est encore autre chose que le
code ou la routine immémoriale de la propriété. » P.-J.
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