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CHAPITRE 1 : LES

FONDEMENTS DE
L’ECONOMIE
Les principales théories
Septembre 2023
OBJECTIF :
Expliquer les évènements économiques à travers les courants de pensées portés par les
théoriciens en sciences économiques.

Cours_économie_BUT_1ère année_ Professeure : Maroua MARNISSI


Table des Matières

I. L’histoire de la pensée économique

II. Le courant libéral

II.1 L’école classique


II.1.1 Le modèle de « l’Homo oeconomicus »
II.1.2 La Loi des débouchés de Jean-Baptiste SAY
II.1.3 La division du travail d’Adam Smith
II.1.4 La loi des rendements décroissants de David Ricardo
II.1.5 La loi des avantages comparatifs de David Ricardo
II.1.6 La théorie de la valeur
II.1.7 La théorie quantitative de la monnaie (TQM)

II.2 L’école néoclassique

II.2.1 Le calcul à la marge

II.2.2 Le modèle du marché, l’équilibre partiel et l’équilibre général

II.2.3 Le modèle de concurrence pure et parfaite (CPP)

II.3 L’école autrichienne et l’école de Chicago

III. Le courant Marxiste

IV. Le courant Keynésien

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I. L’HISTOIRE DE LA PENSEE
ECONOMIQUE
Les mercantilistes :

3 signes de puissances :
- La population,
- Les métaux précieux
- L’intervention de l’état

Plusieurs variantes internationales :

- En Espagne et au Portugal : mercantilisme bullioniste (accumulation des métaux précieux)


- En France : le mercantilisme colbertiste (mise sur l’industrialisation)
- En Angleterre et au pays bas : mercantilisme commercial (commerce extérieur) (monopoles
commerciaux)

5 points pour caractériser les mercantilistes :


- Sécularisation de la pensée économique
- Volonté d’augmenter la puissance politique de l’état
- Réhabilitation du marchand
- Richesse provenant de l’étranger
- L’émergence de la théorie quantitative de la monnaie

Les physiocrates :
- La productivité exclusive de l’agriculture
- Le tableau économique
- L’analyse du marché des grains utilisé pour défondre l’idée du libéralisme économique

Artisanat = production de richesse

Agriculture = génération de richess

II. LE COURANT LIBERAL


Le courant libéral se compose de deux branches, l’une classique qui apparaît à la fin du 18ème siècle,
l’autre néoclassique à la fin du 19ème siècle. L’économie politique est née avec la société industrielle :
1ère révolution industrielle : la machine à vapeur.

C’est en Angleterre, 1ère grande puissance économique à l’époque que naît la pensée libérale.

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II.1 L’école classique :

Adam Smith T. Malthus D. Ricardo J. B. Say


(1723 – 1790) (1766 – 1834) (1772 – 1823) (1767–1832)

Le libéralisme économique est l’état idéal et naturellement favorable à l’augmentation des richesses. Il
est résumé par la phrase célèbre du physiocrate Vincent de GOURNAY « Laissez faire les hommes,
laissez passer les marchandises » qui indique que l’Etat ne doit pas intervenir et qu’il ne doit y avoir
aucun obstacle à la circulation des marchandises.

II.1.1 Le modèle de « l’Homo-economicus »


◦ L’individualisme des agents économiques : L’individu est un être rationnel – son intérêt particulier
par la maximisation des satisfactions et la minimisation de l’effort.

◦ L’affirmation de la liberté économique : libéralisme économique : La propriété privée des moyens de


production est une garantie de la liberté.

◦Importance du marché : La recherche de l’intérêt individuel permet de réaliser l’intérêt général car il
existe une main invisible (le marché) qui guide les passions individuelles vers le bien de tous.

◦ Le rôle de l’Etat selon F. Von MISES (1881 -1973), est de « garantir le fonctionnement sans heurts de
l’économie de marché contre la fraude et la violence, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays » : État
gendarme (fonctions régaliennes). Selon HAYEK (1899-1992; prix Nobel d’économie en 1974), les
libertés économiques sont le « rempart des autres libertés », et la meilleure garantie des libertés est la
propriété privée des moyens de production.

◦ La permanence de l’équilibre économique par le principe de la liberté économique, les prix s’ajustent
à la hausse ou à la baisse permettant l’équilibre.

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II.1.2 La Loi des débouchés de Jean-Baptiste SAY
La Loi des débouchés de Jean-Baptiste SAY (1803) stipule que « toute offre crée ses débouchés », c’est-
à-dire que l’offre crée une demande équivalente.

Selon cette loi, la production crée un montant de revenus distribués égal en valeur à cette production ;
ces mêmes revenus donnent lieu à une consommation et à une épargne. L’épargne est intégralement
investie car sinon son détenteur se priverait d’une rémunération possible. Finalement, que ce soit sous
forme de biens de consommation ou de biens de production, les revenus contribuent entièrement à une
demande de biens auprès des producteurs.

Pour plus d’information sur Jean-Baptiste Say :

II.1.3 La division du travail d’Adam Smith

Chez les classiques, le processus de production est la combinaison de facteurs de


production (terre, travail, capital). Plus la spécialisation des tâches, ou encore la division du
travail est poussée, plus le produit obtenu (la combinaison des facteurs de production) sera
élevé (efficace).

SMITH et le célèbre exemple de la manufacture d’épingles (pour votre information personnelle).

Pour mieux comprendre la division du travail :

https://youtu.be/azNw7Vx1R8o?si=u7sUDwMHTpRLJYkf https://youtu.be/ZYlu7xxQogA?si=YNdcYLlUbfHZv4NA

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◦ 3 avantages de la division du travail :

* L’accroissement de l’habileté de l’ouvrier augmente la quantité de produits qu’il peut réaliser

* Le gain de temps qui se perd en passant d’un ouvrage à l’autre peut être réutilisé dans une autre
activité

* La division du travail serait à l’origine de l’invention de toutes les machines propres à abréger et à
faciliter travail.

II.1.4 La loi des rendements décroissants de David Ricardo


Si on augmente un des facteurs de production, "toutes choses égales par ailleurs", la production due à
l'accroissement du facteur utilisé diminue progressivement à partir d'un certain seuil.

II.1.5 La loi des avantages comparatifs de David Ricardo


Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication du produit pour lequel son "avantage
productif" est le plus grand, c'est-à-dire pour lequel il dispose comparativement aux autres pays d'un

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avantage productif plus élevé ou d'un désavantage productif plus faible. La loi des "avantages relatifs"
démontre que chaque pays, même sans être le meilleur, gagne à participer à l'échange international.
Cette loi justifie le choix du libre-échange.

Pour une vision plus claire sur D. Ricardo et ses fameuses théories : https://youtu.be/XKGjVImBWog?si=HXNUukqaslAsAfen

II.1.6 La théorie de la valeur


La théorie de la valeur s’interroge sur la richesse qu’il faut produire ;

◦ Adam SMITH et David RICARDO : théorie objective de la valeur basée sur les fondements d’une
valeur d’échange acceptable par tous. La valeur d’échange se ramène à une quantité de travail
incorporé (travail consacré aux outils et aux machines).

◦ De son côté, J-B SAY, suivant une tradition déjà bien établie en France par Turgot (1769) et Condillac
(1776) : la théorie subjective de la valeur basée sur l’utilité, en fonction de l’usage qu’on a d’un bien.

=> La théorie de la valeur serait alors liée à l’utilité et la rareté d’un bien.

II.1.7 La théorie quantitative de la monnaie (TQM)


Rappelle que la monnaie est un voile, elle sert uniquement à faciliter les transactions économiques. La
monnaie est une marchandise comme une autre, sa seule fonction est de servir d’intermédiaire des
échanges. L’équation de FISHER : M.v = p.Y illustre cette notion d’intermédiaire des échanges.

En effet, toute hausse de M doit se traduire par une augmentation de Y, car c’est parce que les transactions
économiques augmentent que l’on a besoin de plus de monnaie. Si M augmente indépendamment de Y,
alors il y aura de l’inflation.

M : Masse monétaire
V : vitesse de circulation de la monnaie
P : Prix
Y : Q produite

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