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ANATE ABBEY

Introduction à la gestion des connaissances dans les organisations

1. Qu’est-ce que la société du savoir ?


C’est une société dont les citoyens sont instruits et qui, par conséquent, dépendent des connaissances de
ces derniers pour stimuler l’innovation, promouvoir l’entreprenariat et favoriser le dynamisme de leurs
Économies. Elle désigne un type de société où, sous l’effet des technologies de l’information, une forte
diffusion des informations agrège les savoirs de sorte que cette agrégation constitue peu à peu le facteur
central de l’économie.
Qu’ils soient enseignants, médecins, journalistes, financiers, recherchistes, informaticiens, fonctionnaires,
architectes, ingénieurs, techniciens ou rédacteurs, ces travailleurs et travailleuses du savoir ont pour source
première l’information et ne produisent, la plupart du temps, rien d’autre que de nouvelles informations.
Ils consomment des informations provenant de moins en moins des réseaux institutionnels de formation et
de plus en plus d’Internet et de la télévision, lesquels convergent de plus en plus vers un unique hypermédia
interactif et communiquant. On demande ainsi à chaque travailleur du savoir de choisir et d’intégrer des
informations de sources diverses en un ensemble cohérent et utile pour le travail ou la vie en société. En
fait, on demande à chacun de développer, avec un minimum d’aide, des habiletés et des connaissances de
plus haut niveau que par le passé, lesquelles lui permettront de choisir les bonnes informations, puis de les
transformer, de les utiliser et de les communiquer.
Non seulement la quantité des informations et des connaissances disponibles croissent-elles très
rapidement, mais elles exigent, pour séparer les connaissances fiables et utiles des autres, l’usage de
connaissances et d’habiletés supérieures auxquelles les méthodes de formation traditionnelles nous ont peu
préparé par le passé.

2. Définissez le capital de connaissances et de compétences ? (5 pts)


C’est la notion de « capital de connaissances », « capital immatériel » ou « d’actif intangible »
Le capital intellectuel est la valeur des connaissances, des compétences, de la formation commerciale
ou de toute information exclusive d'un employé d'une entreprise ou d'une organisation qui peut fournir
à l'entreprise un avantage concurrentiel.
Le capital intellectuel est la valeur des connaissances, des compétences, de la formation commerciale
ou de toute information exclusive d'un employé d'une entreprise ou d'une organisation qui peut fournir
à l'entreprise un avantage concurrentiel.
La gestion des connaissances reconnaît que l’entreprise fonde ses opérations sur l’information et les
connaissances. Les produits et les services sont de plus en plus complexes, intégrant des connaissances de
plus haut niveau. La capacité compétitive des organisations dépend de leurs connaissances. Or,
l’information et les connaissances croissent exponentiellement et doivent être assimilées à un rythme
croissant. Les connaissances et les compétences prennent du temps à acquérir, constituant le principal actif
d’une organisation, son capital de connaissances et de compétences.
Les entreprises réalisent à quel point elles doivent connaître ce qu’elles savent. Or, les connaissances sont
distribuées dans et à l’extérieur de l’entreprise, dans des documents, dans des bases de données. Elles sont
aussi distribuées dans la tête du personnel, sous forme de connaissances explicites ou tacites, de
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compétences également.
Un des objectifs centraux de la gestion des connaissances est d’identifier et de répertorier le capital de connaissances et
de compétences d’une organisation, de déterminer comment l’organiser, de l’utiliser dans le processus de travail de
l’organisation.

3. Précisez les 4 grands objectifs de la gestion des connaissances ? (5 pts)


 Optimiser les processus
On vise à optimiser les processus d’affaire et de travail par la capitalisation et la réutilisation des savoirs et
des savoir-faire existants, par la diffusion des meilleures pratiques, par la réduction des erreurs répétitives.
 Aide à la décision en environnement complexe
L’aide à la décision est soutenue par l’échange de sources multiples d’informations et de points de vue, par
l’écoute du client, par l’anticipation des besoins.
 Valoriser le capital de compétences
On valorise le capital de compétences de l’organisation par la cartographie des experts et des compétences
appliquées à l’action.
 Innover
L’innovation est stimulée par la création d’un environnement qui favorise l’émergence d’idées nouvelles,
leur capture, leur validation, et leur transformation en projet industriel.

4. Quelles sont les technologies sémantiques pour l’intégration des données ?


Les nouveaux outils de gestion des connaissances doivent pouvoir apporter une simplification de la
tâche des employés dans l’utilisation des SIG, par l’introduction de connaissances de plus haut niveau
liant les diverses composantes.
Les systèmes d’information des entreprises tant publiques que privées se sont construits de façon
incrémentale, selon les applications et les processus qui apparaissaient critiques à un moment donné.
Chaque nouvelle application a entraîné la création d’un « silo » de données. Chaque base de données
utilise une structure et des applications logicielles différentes des autres, ce qui rend de plus en plus
difficile la recherche et la sélection d’information pertinentes à une tâche donnée. S’ajoutent à ces bases
de données hétérogènes des masses d’informations non structurées qui peuvent constituer jusqu’à 90 %
de l’ensemble des informations d’une organisation, lesquelles sont enfouies dans des textes, des
courriels, des échanges sur le web social, et surtout les connaissances tacites des personnes.
Bien que des millions aient été investis depuis des années dans ces systèmes par les gouvernements et
certaines entreprises, celles-ci font face à un énorme défi : l’intégration des sources de données en un
ensemble cohérent, intégré et évolutif, et ce, en exploitant les sources d’information existantes en
place, sans créer de nouvel entrepôt de donnée.

Plusieurs solutions ont été proposées ou appliquées ces dernières années avec des succès divers
pour répondre en partie à ce besoin, tels que les portails « d’intelligence d’affaires », le MDM (master
data management), le big data et les architectures orientées services. Ces dernières en particulier ont
permis de comprendre que l’intégration des sources d’information devrait se faire au niveau des
données elles-mêmes et non de l’échange de services entre les applications. Pour vraiment
décloisonner les données, il faut une nouvelle façon de les traiter par les technologies sémantiques
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(TS), notamment par la construction d’ontologies et de réseaux de données liées qui sont à la base du
web sémantique.

Une de ces technologies sémantiques consiste à construire une ontologie qui regroupe les principales
connaissances d’une organisation et à les mettre en relation avec une ou plusieurs des banques
d’information de l’entreprise sans modifier ces dernières. On peut alors interroger les sources
d’information par l’ontologie, à l’aide du SGIO (système de gestion de l’information par ontologie),
comme s’il s’agissait d’une seule source d’information intégré. La requête, la recherche fédérée,
l’ontologie qui est subdivise en cinq (Méthode, Processus,Données,Documents ,Experts).
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Ces sept sources d’information forment maintenant une seule base de


connaissances sous la forme d’un graphe RDF qui peut être interrogé de
façon intégrée à partir d’un portail Web.

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