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Sommmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmaire
a) La proto industrie rurale......................................................................................19
b) Industrie dispersée..............................................................................................20
c. Manufactures et fabriques...................................................................................20
II. L’usine, relai progressif d’une croissance plus intensive.............................................22
A. Les voies de la fabrication continue........................................................................22
a) La voie mécanique..............................................................................................22
b) Le rôle d’éclaireur de l’industrie cotonnière........................................................23
c) La voie chimique.................................................................................................24
B. Des effets d’entraînement sur la sphère productive...............................................24
C. Des effets de complémentarité avec la fabrication divisée....................................25
III. La mobilisation de nouveaux acteurs pour l’industrie................................................26
A. Plusieurs mondes ouvriers......................................................................................26
a) La main d’œuvre proto-industrielle.....................................................................26
b) Les ouvriers de métiers.......................................................................................26
c) De nouveaux ouvriers pour les établissements concentrés...............................27
B. Un patronat surtout issu du commerce...................................................................27
a) L’origine des nouveaux entrepreneurs de l’industrie..........................................27
b) Transmettre l’entreprise industrielle....................................................................27
Partie 5 : Dynamique du fer, de la vapeur et des communication.......................................27
I. La mécanisation de l’industrie......................................................................................28
A. L’usage croissant du fer..........................................................................................28
B. L’extension des ressources énergétiques...............................................................28
II. L’irruption des transports mécaniques.........................................................................28
A. Les navigations à vapeur........................................................................................28
B. Chemins de fer et locomobiles................................................................................28
III. Des bouleversements économiques multiformes.......................................................28
A. Des technologies sollicitées....................................................................................28
B. Des marchés de plus grandes dimensions.............................................................28
C. Des effets contrastés sur la production..................................................................28
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Histoire économique et sociale
Introduction générale
I. Justification du sujet
A. L’actualité des questions posées par l’industralisation
A.L’industrialisation
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L’industrialisation :
- acception traditionnelle du sujet correspondant à la révolution industrielle (Phénomène
de croissance continue, transformation de la production (tertiaire))
→ En France, Def d’Adolphe Blanqui : Transformation brutale, révolution
« mécanicienne »
- organisatrice d’un système monde dans le processus ni linéaire, ni cummulatif (les pays
qui se sont trouvé dans une bonne situation à un moment donné n’ont pas forcement
conservé leurs avantages au fils des siècle et inversement), processus national
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On étudiera dans un cadre chronologique d’un siècle et demi (1770-1930)
- Débuts de l’industrialisation / UK
On respecte 2 règles :
- L’histoire ne traite que des faits réellement advenus
- L’histoire cherche dans la chronologie, un cadre explicatif des phénomène qu’il envisage
On mettra en comparaison des faits plus dominants que d’autres, leurs évolutions. On
s’interressera à la « révolution des objets »
- examiner les principaux faits technologiques dans leur dynamique nationale et les
rapporter à la dynamique globale de l’industrialisation
→ exemple : expliquer pourquoi la France excele dans le domaine automobile
DONC expliquer :
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C. Étape de 1770 à 1930
- démarrage / révolution des objets : système d’innovation sous une forme libéralisée,
mais aussi sous une tradition interventionniste française
→ cadre proto-industriel : Activité dominante en France, l’usine prend une part domiante
qu’après 1830
BLANQUI : projette sur cette expression, les traits de l’industrie qu’il a sous les yeux –
forme de l’industrialisation de 1830 – en reprenant les progrès de la mécanisation que ces
contemporains ne situait pas avant les guerres de révolutions)
Ces idées ont marquées durablement les conceptions des historiens économistes avant
d’être démenti dans les années 1970-80, par l’approche micro-historique (recherche au
plus proche du terrain, de ce qu’a été le « mouvement » des hommes), gradualiste
(envisage la croissance de l’activité), qui ont démontrés que les débuts du processus n’ont
quasi pas utilisé la mécanisation (l’usine et rare) mais aussi que loin d’être rapide,
l’industrialisation s’est développé a un rythme lent, sur plusieurs décennies (HUDSON,
BERG)
Ces approches plaide le rejet de l’expression « révolution industrielle », au profit d’un
terme plus neutre : « industrialisation » mais évidemment, la force de l’usage et surtout
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son adéquation imparfaite avec le processus britannique détermine son maintient dans la
littérature anglo-saxonne. L’industrialisation convient mieux au cas français ou les
transformation visibles n’ont eu aucun caractère révolutionnaire/brutale et le machinisme
ne participe pas autant que dans le cas britannique
A la fin du 18e siècle se développe une économie de variété nouvelles, inscrite en dehors
du champs de productions traditionnelles, on produit de nouveaux objets/produits, et cela
marque l’éclosion de l’industrialisation. Diffusion de nouveaux types de biens (ex : le
service à thé aux UK)
Les innovations de produits sont fondamentales, ils répondent aux sollicitation du marché
induite par les changement de comportement des sociétés européennes. L’impulsion de la
consommation n’a été décisive qu’à partir d’un certain seuil, quand le marché était
suffisamment grand. Cette révolution des objets s’est principalement déroulé dans les
pays où la demande était forte (UK, France, )
Daniel ROCHE « Histoire des choses banales » : En partant des inventaires de personne
décédées décrivant l’ensemble des biens délaissés à la mort d’un individu, afin d’avoir un
avis sur les stocks d’objets possédés par les gens.
Il montre, à partir de ces inventaires, les grandes composante de ces transformations :
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- La multiplication des possessions vestimentaire et des possessions lingères, tous ce qui
est attrait aux tissus
→ Doublement de la valeurs moyennes de ces tissus
- Apparition de nouveaux objets liés à l’alimentation (service à thé/café, ect)
Ces 2 évolutions sous tende des nouvelles pratiques sociale qui s’impose dans ces
dernière décennie du siècle :
- l’art du paraître (vêtement)
- l’art du recevoir (alimentation)
Cela s’accompagne par une diversification des objets qui a tendance à s’accélérer au fil
des années (multiplication de services a thé, selon classe sociale, etc), avec différentes
gammes de produits, plus ou moins prestigieux (porcelaine chinoise/Limoges).
Les articles textiles sont les plus bénéficiaires de la révolution des objets
→ multiplication des linges dans les gardes robes
→ chemises, habits (différentes pièce d’un costumes correspondant à un métier
particulier, ou un moment dans la journée/saison)
L’inflation des gardes robes influence donc aussi les matières des linges/vetements.
Exemple : A la soie s’ajoute le coton
Développement de « l’indienne » = tissu de coton imprimé (nouvelles couleurs/motifs)
A tous ces aspects qualitatif, s’ajoute une durabilité. La fragilité de ces tissus demande
donc un renouvellement fréquent de ces vêtements (on donne les vêtements usés aux
domestiques)
Paris n’est pas la seule touchée par cette transformation, elle apparaît aussi en province.
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Les historiens ont essayer de mesure la pénétrations des objets dans les catégories de
populations moins aisés. Ici les inventaires rendent difficilement compte de ce phénomène
car réservé plutôt aux classes aisés.
Ils utilisent ici l’inventaire des noyés de la seine, ce qu’ils ont dans leurs poches, rendent
compte de leurs possessions, de leurs vetements qui echappent généralement à
l’inventaire notarial.
Les plus pauvres portent sur eux l’essentiel de leurs biens matériels :
L’examen de ces corps rend compte de différents objets y compris chez les plus pauvres :
montre, miroir. L’habillement est même assez proche de celui des plus aisé du au marché
de la fripe, de la réutilisation. Les vêtements des plus pauvres contient des pièces pas
destiné à duré (comparé à avant où ils s’habillaient de tissus durables) mais aussi
d’accessoires superflues.
A la fin du 18e siècle, on n’envisage plus les individu qu’a partir de la naissance mais
également à partir de ce qu’ils possèdent.
Processus d’imitation : provient de la société de Cour (Louis 14), édition par Louis 14 de
prescriptions pour les personnes fréquentant la Cour, notamment des prescription
vestimentaires :
→ Le courtisans doit changer régulièrement de vêtement en fonction des circonstances
Ces prescriptions entraînent, par un phénomène d’imitation, la propagation, la diffusion
(schéma diffusionniste) dans la société.
Double incapacité à étendre la production des biens nécessaires mais aussi les biens
superflues (couteux).
La nouvelles demande crée deux nouvelles catégories de biens :
- Des choses banales destiné à un marché intermédiaire destiné à la nouvelle
consommation
- Des objets complexes
Bien intermédiaire : distingue la personne qui les portes/consomme les biens, tout en
restant accessible financièrement
→ exemple : montre banale (p.8)
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Ces choses banales correspondent à des matières et a des processus de fabrication qui
les distingues d’objets de biens nécessaires ou superflues
→ tissus de fibres mélangé (meilleur marché)
→ tissus imprimés (indiennes communes / chères)
Objet d’un caractère composite, complexité d’assemblage, recours à des matériaux variés.
Ils exigents une multiplications des façon appliqués à leurs diverses parties. Necessite
toute une gamme de savoir faire ouvrier bien plus étendu des méthode auxquelle recours
les choses banales.
Développement plus tardif que les choses banales.
→ Miroir
→ Montre à carrosse
→ Carrosse à trois corps
Ces objets complexes restent des biens à usages collectif (ex : montre de carrosse) ou à
usage des catégories sociales les plus aisés mais tout aussi important du point de vue de
l’industrialisation car porte d’entrée vers de nouveau type de biens/produit qui débouche
en particulier sur l’univers de l’industrie mécanique.
(WATT : amélioration de la machine à vapeur à partir de l’amélioration des objets de
mesure scientifique)
Au UK, petit pays plat + nombreuses rivière favorisant le déplacement des marchandises.
Aux UK, ces catégories intermédiaires sont considérablement plus nombreuses, le marché
britannique est infiniment plus porteur pour ces biens intermédiaires destinés à ces
catégorie sociale « moyenne ».
Le poids de l’État y est par contre important dans les 2 pays et infiniment plus important
que que dans les autres pays européens
→ La dépense publique, notamment les dépenses militaires, constitue une part
significative de la demande adressé aux industries nationales.
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Cette demande militaire présente des caractères aux attentes qui correspondent à ceux
des consommations intermédiaires
→ habillement des troupes : Draps de laine relativement bon marché
→ demande d’armement → objets complexes : fusil, canon, navires de guerre
Ces 2 pays bénéficies aux surplus, des profits de l’exploitation des mondes coloniaux
→ 2 % de revenus supplémentaire sollicitant une activité pour équiper ce monde coloniale
(chaudière pour le sucre de canne, armes, bateaux)
Pour défendre ce commerce colonial ont développe une marine
Une partie de ce revenu permet donc l’investissement dans la défense de ce marché.
La condition du marché colonial était donc une armée puissante pour le défendre, donc
seul les pays répondant à cette condition pouvait avoir cet empire colonial
Conclusion
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Un cadre plus favorable à l’économie de marché
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→ règles régissant l’assolement : sur un espace agricole (terroir), assolement = manière
de cultiver (assolement biennal, triennal). Dans le système traditionnel, l’assolement n’est
pas libre, il faut suivre certaines règles et on est pas libre de cultiver ce qu’on veut quand
on veut, jachère (terres non cultivés) laissé aux communs.
Ces règles vont donc disparaître au profit de la liberté individuelle. La physiocratie combat
tout ce qui entrave la liberté du travail et du commerce, elle s’oppose aux règlements qui
contraignent, au forme de vie communautaire (assolement) et combat les enseignements
corporatistes (la façon de travailler est contrôlée : manière de travailler, etc. Règle à
vocation sociale) .
Mercantilisme = politique de puissance qui s’occupe des nombre des Hommes et des
ressources monétaire de l’État. Principes énoncés dès 1715 par MONTCHRETIEN par
son traité de l’Économie politique, la richesse des nation est considéré en fonction de
l’abondance des métaux précieux et justifie des initiatives étatiques destiné à limiter les
sorties d’argent (réduire importation) et favoriser les entrées (favoriser exportation) en
passant par des contraintes douanière et l’encouragement de l’industrie et commerce.
Cette politique est favorisé par la politique COLBERTISTE :
→ manufactures d’État ou royales privilégiée (porcelaine, miroir, Landrin second) pour
favoriser l’exportation.
→ monopoles
Des la fin du 17e siècle, ces conceptions ont été dénoncés par les précurseurs de la
pensée libérale (VAUBAN, BOIGUILBERT).
→ BOISGUILBERT : soutient que la richesse d’un pays ne réside pas dans la masse
monétaire mais dans sa production et ses échanges. Reproche au mercantilisme
colbertiste de négliger l’agriculture au profit de la manufacture. Il considérait qu’un ordre
économique naturel devait émerger de l’action d’individus libres, guidés par le propres
intérêts.
→ VAUBAN : appréhende la réalité économique en référence à un ordre naturel, en
ajoutant l’idée que libre fonctionnement de l’activité doit tendre vers un équilibre spontané
Philosophie des lumière à conforté ces approches en affirmant l’idée des lois naturelles
qui optimiseraient le fonctionnement de l’économie et assurerait l’équilibre.
Les philosophes des lumières ont dépassé les penseurs precedent en présentant les
principes fondateurs de cet ordre naturel.
→ Ils affirment que cet ordre naturel est la résultante de la supériorité de la liberté
individuelle, envisagées sous toutes ses formes.
Cette affirmation remet en question les conceptions traditionnelles que l’on se faisait de :
- l’individu
- du travail
- de la propriété
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Éléments imbriqués avant les uns dans les autres (encastrement de l’économique dans le
social = absence totale de la liberté de l’économie)
- L’Individu se retrouvait assigné à une forme de travail en fonction de son appartenance à
un ordre du travail et où son existence était définie par cette appartenance.
- Le travail est remis en question, réglé par ces institution collectives/communautaire,
imbriqué dans ces structures sociales
- La propriété était soumises à des contraintes sociales fortes :
→ impôts sur la production visait à satisfaire un certain nombre de besoins sociaux
→ ex : la dîme = impôt pour l’église pour satisfaire des besoins sociaux (soutient
aux pauvres : charité, éducation, santé)
→ prélèvements seigneuriaux : perpétuaient la fiction medievale de la tripartition et
permettait aux seigneurs d’imposer un certains nombres de banalités (ex :pour moudre
son grain on doit passer par le moulin banal où le seigneur prend une part. )
A travers ces revendications de libertés, la philosophie des lumières militait pour que le
travail et la propriété ne répondent plus aux objectifs sociaux.
Cette philosophie portait une revendication propriétariste qui fait du propriétaire quelqu’un
de libre.
b) Le mouvement physiocratique
- François QUESNAY
→ collaborateur de l’encyclopédie
→ œuvres :
→ Le tableau économique, 1758: il donne a voir la circulation des richesses dans
un état. C’est le premier essai de représentation synthétique et graphique de l’économie
qui présente un équilibre essentiel entre production et consommation inséré dans le circuit
économique global. Il réfute les propositions mercantiliste sur une intervention de l’état et
fonde son appréhension du monde économique sur la conviction que seule la terre est
source de richesse par sa capacité à multiplier ses produit (agriculture : agriculture permet
de multiplier les grains)
→ Philosophie rurale,1763 : il exprime l’idée propriétariste que seul l’initiative
laissée aux propriétaires permet l’accroissement des richesses. Il faut débarrasser le sol
des contraintes qui pèses sur lui.
→ se réclame de l’exemple anglais pour justifier ses idées, il estime que l’Angleterre
présentait un modèle comme un royaume agricole parvenu au plus haut point de
perfection économique. Liberté qui commençait à se manifester par le mouvement des
enclosure (enclore la propriété → construction de murs/talus pour se débarrasser des
contraintes communautaires et faire ce qu’on veut de sa propriété. Enclosure dénoncé par
MARX car il pense que cela provoque la fuite des populations rurale dépossédés de leurs
exploitation → exode + création de l’armée de réserve du capitalisme)
- Vincent de GOURNAY
→ Intendant du commerce
→ A donné un programme à la physiocratie : critique l’approche ruraliste. Estime lui que
l’industrie et le commerce sont créateurs de valeurs réel. Approche + pratique que
théorique (« laisser faire, laisser passer » = 2 axes de réformes) En 1762, la monarchie va
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suivre ces revendications en autorisation les fabrication métallurgiques à la campagne.
Cette mesure entérine la pratique déjà existante et s’inscrit contre le monopole des
créations des corporations en offrant un moyen de les contourner. En 1763, un décret
favorise la circulation des grains d’une province à l’autre puis autorisation de l’exportation
vers un autre pays. Ces droits ne sont cependant pas appliqué parfois par risque de
famine. Il dénonce des institutions/règlements qu’il pense comme des entraves au
développement de l’économie et s’oppose aux bureaucraties (idée qu’une institution
travaille pour elle même), aux privilèges de certaines compagnie de commerces
(manufactures, compagnie des indes).
Son principal objectif est l’enrichissement de la nation par la multiplication du travail avec
la multiplication du travail. Il est à l’origine de la création d’autres privilèges : facilitation de
l’octroie de titre à des inventeurs étranger pour les attirer et les faire rester en France, i la
aussi renforcer le monopole du commerce français vers ses monopoles à travers les
« Actes de navigation ».
- TURGOT :
→ éleve de GOURNAY, contrôleur général des finance (1774
→ tente des réformes plus ambitieuses, décret qui supprime les corporations mais est
rapidement contré et ses reformes sont ajournées.
En France ces idées se sont imposées par le biais de JB SAY et Adolphe BLANQUI
- Loi de SAY (loi des débouchés) : l’échange serait un moyen privilégié de
l’enrichissement car il implique la production.
→ Met en œuvre une nouvelle approche de l’économie et de l’industrie. Mise en valeur de
l’investissement/entrepreneur.
→ Positions sociales le démarque de SMITH, selon lui, le progres economique n’a de
sens qu’au service de besoins sociaux (bien public)
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- BLANQUI reprend ces idées, si l’Angleterre est un modèle en terme de production, il n’en
va pas de même en matière social.
Il développe la notion d’économie industrielle et l’idée d’un coût social de l’industrialisation
Les économistes industrialistes (ou propriétaristes) se situent à mi-chemin entre les idées
libérales et la tradition française d’interventionnisme étatique. Ils prennent en compte les
résultats/échecs des tentatives de libéralisation nationale (traite de 1786) pour privilégier
une approche nationale et s’attache à construire une économie nation. Leur conception se
développe autour de 3 thématiques :
- Machinisme : favorable au développement de la grande entreprise qui utilise des
machines et divise le travail
- État comme facilitateur du processus d’industrialisation
→ Expérience anglaise qui a facilité/dynamisé son industrialisation
Ils appelle à utiliser la puissance de l’État au service des manufacture
→ État moderne puissant au service de l’industrialisation.
CHAPTAL : société d’encouragement à l’industrialisation nationale
- Refuse que l’État se fasse entrepreneur. En revendiquant une intervention déterminé de
l’État. Envisage le protectionnisme comme un moyen de conquête, appelé à faire
progressivement place aux normes du marché
libertés organisées
Ces idéologie propriétariste sont a l’origines du fondement d’un régime libéralisé.
A. Libérer la propriété
B. Libéraliser le travail
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- essor de l’entreprise distribuée (idée que la fabrication recoure à de multiples
intervenants qui se distribuent l’activité productive, avec parfois a leur tête un négociant =
entreprise de faits, pas forcement d’’entrepreneur à sa tête, mais l’ensemble des opération
pour créer l’objet, constitue l’entreprise distribuée)
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Il s’appuie sur le texte de DIDEROT dans l’encyclopédie sur l’industrie, mais SMITH inscrit
son raisonnement dans un cadre plus vaste et développe une argumentation originale. Il
insiste particulièrement sur les gains de temps, résultant du maintien des ouvriers sur la
même tâche qui lui confère une habilité accrue (effet d’expérience), gain de productivité
Il reprend l’idée que la division des tâche résulte en l’amélioration des tache de production
et il encourage une innovation qui fait se succéder plusieurs générations techniques (de
machines) même pour des opérations purement manuelle
Des l’époque de SMITH, les entreprises qu’il décrit (manufacture de l’aigle) sont déjà
techniquement dépassée.
En dehors de la productivité, il ignore 2 mécanismes important dans la réduction du prix
de revient :
- Effet de taille : répartie certain frais fixes sur l’ensemble de la production
- Baisse du coût globale du travail qui entraîne l’application de forme de rémunération
différenciée (lié à la spécialisation des divers ouvriers)
Ces mécanismes contribue pourtant a faire du travail divisé, une production moins
couteuse qu’il faut prendre en compte.
Proto-industrie : Franklin MENDELS, concept recent qui s’interresse aux forme de travail
proto-industrielle, précedent les formes d’usine mecanisée.
(WIKI : La proto-industrie (ou proto-industrialisation) est un terme économique, conçu par
Franklin Mendels en 19691, décrivant de très petits ateliers essentiellement situés en
milieu rural aux XVIIIe et XIXe siècles en Europe occidentale.)
Conception de MENDELS :
Il fonde sa théorie sur 3 éléments essentiels, caractéristiques permettant de la distinguer
des pratiques traditionnelle de l’artisanat rural :
- La Proto-industrie est dirigée par de grands « marchands fabricants » qui ont des
moyens financiers permettant de faire fonctionner un réseau de commercialisation +
connaissance des circuits de vente. Sont a même de contrôler la fabrication.
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- La proto-industrie se caractérise par un mode d’organisation complexe qui incluse une
division du travail poussée, souvent en associant un travail urbain (pour les opération
requérant le plus de qualification, plus forte plus value), souvent dans de petit ateliers, et
dans un cadre rural, plus généralement à domicile (réalisé par des population rurales,
souvent en marge d’autres activités, agricole, ou non-agricole, artisannale)
Les gains de la proto-industrie rurale ont été doubles et concerne l’echelle macro et micro
économique :
b) Industrie dispersée
Elles prennent la forme d’établissement très réduit en terme de surface et avec très peu
d’ouvrier
→ Ex : forge au bois, petit bâtiment construit autour d’une cheminée, avec 2 employés.
Ces industrie dispersées sont généralisées sur l’ensemble du territoire car elle concerne
majoritairement la transformation agricole (distillerie, sucre de betterave), la transformation
tel le que le plâtre, la pierre de construction, l’argile (tuilerie), transformation du boie
(scierie)
c. Manufactures et fabriques
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Face à l’essor des fabrication rurale, qui bénéficiait de l’avantage d’une manœuvre très
bon marché, car elle est employé à industriel de façon temporaire, et souvent membre de
la famille jusque là sans occupation (femmes, enfant, insérés dans l’activité proto-
industriel).
Ce n’est pas la même chose en ville, ou le travail doit permettre la survie des population
urbaine, donc rémunération plus importante car coût de la vie plus importante. Pour
autant, la ville participe à l’ébranlement de la production par 2 formes du travail urbains
(travail divisé) :
- les manufactures
- Dans le cadre d’entreprises distribuée et à l’échelle de la ville voire de la périphérie : les
fabriques
Les manufactures
On juxtapose les postes de travail, qui ne diffère pas des plus petit atelier, mais dont la
concentration permet la conservation des bonnes pratiques
L’implantation de la manufacture à une préférence pour la ville car offrait accueil des
population ouvrière nombreuses + facilité en terme de transport que l’on a pas à la
campagne
Intègre en leur sein des activités de l’industrie dispersée
Exemple de la manufacture de Villeneuvette : Offre ou ouvrier un certains nombre de
caserne ouvrière, logement ouvrier pour les tisserands
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Se distingue de la manufacture car elle constitue d’abord une marque (de fabrique). Idée
qu’un type de produit, par la seule désignation de sa provenance, est déterminé sur les
plans qualitatif de façon très rigoureuse. Elle relève de formes d’entreprises dispersées,
organisée à différentes échelles (quartier, ville, ou plus).
Certaines villes se centre parfois autour d’une seule fabrication (ex : les couteaux de Tiers)
Dans certain cas, l’organisation s’élargit à une nébuleuse industrielle, dépassant les
frontière de la ville : ouvriers concentrés en ville et en dehors, une industrie dispersées
Nébuleuse organisé autour d’une fabrique. La ville au centre de cette nébuleuse lui donne
une réputation.
Deux aspects :
- L’usine en France fait sont appartition après le toirnat du siècle (apres 1800) en restant
circonscrit aux marges du système productif. Connait un essort qui en fait un relais
progressif d’une croissance plus intensive, notamment car la cadence est plus intensive et
donc on produit + avec une main d’oeuvre – importante.
L’idée d’un retard industriel est présent des 1819 (CHAPTAL), sous deux aspect :
- Absence de forges à l’anglaise (établissement sidérurgique)
- Moindre mécanisation de son secteur textile en Franceet particulièrement de l’industrie
cotonnière
Pour autant CHAPTAL ne dresse pas un tableau totalement pessimiste, et voit dans
l’industrie française des secteurs de force :
- Fabrication de produits chimiques comme source de la puissance nationale en matière
industrielle
a) La voie mécanique
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Parallèlement a la fabrication divisée, les première machines impose une concentration
d’ateliers
Les machines se diffuse après 1770, pas que à travers le textile.
→ Emploi de cylindre se diffuse dans un grand nombre d’applications, en particulier pour
la papeterie (cylindre hollandais, armé de tranchants), ou la métallurgie.
L’usine naît surtout dans le secteur textile et notamment cotonnier pour plusieurs raisons :
- La demande est particulièrement forte et croissante et stimule la recherche de progrès
productif
- La fibre cotonnière s’adapte particulièrement bien et mieux au traitement mécanique que
les autres fibres textiles. Elle supporte mieux les mouvement des premières machines,
aux mouvement très heurtés dont les fibres fragiles ne résiste pas.
L’industrie cotonnière, à travers sont débouché essentiel qu’est l’indienne, elle a recourt à
des tissus sous une forme blanche et se distingue par la finesse du tissu ajoiuté au motif
imprimé dessus.
→ Filés de coton (fils du coton qui compose le tissu), sont des « demi-produit », pas
destiné à la consommation finale, mais à la production, produit très standardisé.
→ Ouvre la voie à la production mécanisée
Des innovations se sont succédé (notamment aux UK) pour mettre au point des machines
de plus en plus performante
→ 1769 : ARKWRIGHT met au point le « waterframe », machine qui fonctionne grâce à
l’énergie hydraulique,, permettant la production en continue.
→ 1775 : première usine à fabriquer filés de coton
L’avantage du waterframe tient du fait qu’il supprime les opérations manuelles dans la
filature, en produisant un fil d’un grande rigidité et supérieur aux fils obtenus par les
ouvriers proto-industriels.
1785 : première filature mécanique française
→ suivit par de nombreuses autres dans les années 1790 en Normandie (proche de la
GB + bcp de cours d’eau), en Alsace (déjà un grand centre d’indiennerie) et à Paris.
Evolution en France :
1799 : 37 filatures
1815 : 272 filatures
→ multiplication par 7
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→ multiplication par 3
Machine à vapeur
Utilisée en France, elle progresse de façon importante entre la fin de l’empire (1815) et
1830 (monarchie de juillet)
Nombre de machines :
1815 : 200 machines à vapeur
1830 3000 machines
multiplication par 15 mais toutefois 5 fois moins important qu’aux UK
c) La voie chimique
La voie chimique constitue une autre manière de faire progresser les fabrications en
continue caractéristiques de l’usine.
Voie proprement nationale selon CHAPTAL, ce dernier a amélioré les chambre de plomb,
servant à la fabrication de l’acide sulfurique
→ combustion souffre + salpêtre dans fourneau extérieur à la chambre, permet
combustion continue
L’usine compte moins pour l’importance quantitative qu’elle relaie que pour les effets
qu’elle a sur le reste de la sphère productives.
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B. Des effets d’entraînement sur la sphère productive
Effet d’entraînement sur la sphère productive :
- intrasectoriel :
→ Effet de stimulation au sein de la filière de production (stimulation des procédés en aval
et en amont de l’usine.
L’essor de la production mécanique a accéléré le développement du procédé industriel de
fabrication du coton.
Le développement géographique de l’industrie mécanique est juxtaposé avec celui des
premières usines textiles
Industrie chimique : première usine française par CHAPTAL né de la demande forte
d’indienne à Montpellier puis à Paris.
- intersectoriel
→ Mécanisation favorise, par processus d’imitation, le développement du machinisme
dans les secteurs voisins, notamment dans le textile
→ passage du coton à d’autres fils, notamment la laine (passage du secteur cotonnier au
secteur lainier)
→ La mécanisation du tissage arrivera plus tardivement que la filature.
→ Dans le domaine de la soie : Métier JACQUARD, propose une machine qui utilise les
différentes couleurs des fils en fonction des instructions que lui donne une carte perforée
La mécanisation passe donc d’un secteur à l’autre et va permettre à la soirerie Lyonnaise
de maintenir sa supériorité
→ Valorisation des sous-produits à travers les industrie de la chimie et des gaz
d’éclairages
→ chimie de colorants et chimies des mordants (acide qui permet à la couleur de se
fixer
→ Provoque le développement de l’industrie de sous-produit comme l’industrie de
la soude
→ La soude doit trouver d’autre forme d’utilisation (industrie verrière ou savon)
→ Gaz d’éclairage : Trouve d’autres emplois à partir des résidus de la production
(revêtement routier, caoutchouc
C. Des effets de complémentarité avec la fabrication divisée
L’usine, telle qu’elle se développe apparaît en complémentarité de la production divisée
que ce soit ou à l’intérieur d’un secteur productif ????
On parle d’une dualité des fabrications dans tous les secteurs de production
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Paris occupait une place à part dans cette répartition des production. La capitale
commandait souvent dans les provinces un certain nombre d’activités qui complétaient les
fabrication qu’elle réalisait dans ses murs
→ Entreprise RICHARD et LENOIR, s’occupe de textiles à Paris avec comme moteur des
manèges à chevaux. Parallèlement il fait travailler une main d’œuvre normande et picarde
dans tissage proto-inudstriel. Il installe des filatures hydraulique. Fait travailler plus de
3600 ouvriers.
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III. La mobilisation de nouveaux acteurs pour l’industrie
Approche confirmée par certaines entreprises locales mais aussi infirmé par travaux
récents sur le bassin parisien.
A cette approche optimiste on peut opposé une approche qui envisage le dvlpt de la proto-
industrie comme une réponse au besoin né de la croissance démographique de la ruralité
LA surpopulation rurale aurait été synonyme de paupérisation et aurait poussé les
population rurale a accepter un travail faiblement rémunéré et conduit à une exploitation
de ces populations à un niveau inédit. Mise au travail des femmes et des enfants.
La proto-industrie se serait développé là où l’agriculture était trop pauvre, où elle
n’occupait pas toute l’année.
En France, la proto industrie à trouvé un espace de développement favorable.
UK terrain plus favorable à l’industrie car salaire plus élevé
Dans l’espace rural et parfois rural dans le secteur dispersé, apparitions d’ouvriers de
métiers. Constitue un certain nombre de groupes, aux traditions de compagnonnage,
marqué par des pratiques de mobilités (passer d’entreprise en entreprise).
→ Dans industrie papetière en forte croissance (banalisation du livre) 35 000 ouvriers en
France, avant la Révolution. Ils travaillent dans des établissement de petite taille et se
caractérise par une grande mobilité, caractère voyageur qui forge une véritable identité
professionnelle, favorable à l’initiation des jeunes et au transferts des technologie.
Réputation de ces ouvriers comme étant ingouvernables, formant une dynastie
professionnelle (ouvrier de père en fils) qui forme un certain marché du travail
(recrutement réservé à la famille).
L’État a voulu créé des institution destiné à dépasser les contraintes liées aux traditions
des ouvriers de métiers en offrant de nouvelles voies d’apprentissage. Sous la Révolution,
Sommmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmaire
on voit ainsi naître un certain nombre d’école, souvent d’initiative municipale, voire
gouvernementale
→ ecole de dessin, sert au ouvriers de l’indiennerie
→ conservatoire des arts et métiers, cours ouvert au public ouvrier venu se familiariser
aux nouvelles techniques
La proto industrie joue un rôle déterminant, les premiers patron à opter pour l’usine sont
issus, pour l’essentiel, de la proto industrie, que ce soit dans la première génération
industrielle (filature), ou celle du tissage.
b) Transmettre l’entreprise industrielle
La transmission de l’entreprise industrielle montre que des le début, des le passage de la
première à la deuxième génération, la transmission familiale,de père en fils, l’héritage a
été déterminant et a formé le cadre de l’entreprise industrielle.
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Partie 5 : Dynamique du fer, de la vapeur et des
communication
1830-1880 : Ere du machinisme avec le développement de nouveaux moyens de
transports mécanique (navigation à vapeur puis chemin de fer
Apres avoir été dominé par l’essor des productions textiles et alimentaires, l’activité
industrielle, à partir des années 1820, fait une plus grande place à d’autres types de bien :
les biens de production (construction des machines, nouveaux outils de transports
mécanique : locomotive)
Leur poids relatif double par rapport au poids des biens de consommation , au cours du
demi-siècle à partir de 1830. Va jusqu’à représenter le quart de la valeur des biens de
consommation. Leur impulsion est d’autant plus décisive qu’ils sont le principal facteur
d’intensification des productions.
Place de la France :
- Dépendance vis à vis de la GB (1830)
- Situation d’affranchissement pour devenir pionnier de l’installation des chemins de fer
- En lutte face à la concurrence de nouveaux pays industrialisés
I. La mécanisation de l’industrie
On parle du développement de la machine-outil, c’est le fait technologique majeur de la fin
de la restauration. Elle profite de progrès considérables lié a son changement de forme et
en particulier à l’emploi du métal qui s’y substitue au bois. Usage croissant du fer et mise
en œuvre des machines outils suppose le recours à des moteurs plus puissants et
l’extension des sources d’énergies mobilisées par l’industrie
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A coté des machines-outils, il y a les dispositif de production et de distribution de
l’énergie :
→ Transmission de l’énergie (calorique : vapeur grâce aux tuyaux ; mécanique : poulie,
arbre de transmission, etc)
Le métal va donc permettre de dépasser les limites traditionnelle des roues hydrauliques
en bois. → gain non négligeable de chevaux fiscaux
Le fer améliore également le bâti des machines à vapeurs
Type de métaux :
- fer (fonte ,fers acier – dépend du taux de carbone)
- cuivre
- plomb
- argent
La multiplication des utilisation se traduit par une expansion du travail des métaux :
On parle d’une « première révolution sidérurgique » permise par la mise en place des
forges à l’anglaise et au procédé du puddlage (= secouer, remuer le mélange de fonte
pour la décarburer)
Permise également par l’afflux d’ouvriers immigrés anglais
D’autre métaux utilisés: Travail du bronze, laiton, cuivre, plomb (tuyau de gaz/eau), étain,
zinc (toiture)
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B. L’extension des ressources énergétiques
En France, les machines à vapeurs sont resté longtemps peu nombreuses ( fin
18eme/début 19eme).
Mais leur progression est ensuite rapide et permet un rattrapage du niveau anglais autour
des années 1860
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II. L’irruption des transports mécaniques
Dans le domaine de la navigation, le poids de la machine est supporté par l’eau, donc
moins de frottement sur l’eau, effort propulsif moins important que véhicule terrestre.
Utilisation d’abord sur les fleuves, estuaire, navigation abritée car capacité nautique
limitée, bâtiments fragile.
La voile n’est cependant pas totalement disqualifiée, notamment sur les grandes distances
où grands voiliers peuvent concurrencer la navigation à vapeur (ex : navire Clipper)
Les machines à vapeur se sont bcp plus rapidement imposés face aux autres formes de
transports terrestres
Fin 18eme : première locomotives
1820-1830 : Locomotives vraiment utilisables, dans des conditions économiques
acceptable
Progression continue tout au long du 19eme siecle + champs d’application s’étend avec
amélioration des performance (+rapide + puissante)
- Difficultés d’exploitation des lignes ferroviaire lié à l’inadéquation d’un certain nombre de
matériaux (fer des rails nécessitant renouvellement régulier coûteux et à l’origine de
rupture de rails, dégradation précoces, etc)
→ Mise en place d’un industrie de l’acier, s’est mise à produire des rails plus
durables, robuste, en plus grande quantité
Les progrès des technologies ont permis des marché de plus grandes dimensions :
- Marchés de capitaux
→ demandes croissantes en lien avec le chemins de fer
- Marché des marchandises
→ possibilité de transport plus rapides avec plus de capacité, sur de plus longues
distances
→ Passe de l’échelle local à nationale, voire internationale dans le secteur agricole
La nouvelle demande industrielle à eu un effet de sélection entre les entreprises les plus
performantes :
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- Fabrication des rails à poussé un certain nombre de firmes à développer leurs
infrastructures/investissement, au détriment de secteurs traditionnels
La question sociale :
Apparaît a l’occasion des mouvements ouvriers (violent) , au début de la monarchie de
juillet (1830-1848), révolte des canuts.
La question sociale renvoie à une revelation qu’est l’exclusion sociale dont sont victimes
les acteurs du nouveau monde indusriel.
Exclusion sociale désigné par le nom de PAUPERISME, décrit par le docteur VILLERMÉ
Cette déficience du cadre légal tien aussi à une déficience du cadre de pensée dominante,
limitée à la pensée libérale vers 1830.
Le libéralisme de l’époque n’offre pas de solution pour résoudre ces différentes question
qui sont la question sociale ou par exemple le développement du chemin de fer.
D’autre cadre de réflexions sont apparus, les socialismes, prenant en compte les
nouvelles dynamique industrielles, en faisant porter leurs questionnements sur une
nouvelle organisation sociale.
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Ces socialismes ce sont imposés d’abord timidement sous la monarchie de juillet, de
manière radicale lors de la révolution de février-juin 1848. Enfin d’une manière plus
systémique et moins radicale avec le second empire.
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Découverte du paupérisme
Le paupérisme est aussi mis en avant par un certain nombre d’écrivain : BALZAC, SUE
Mais aussi par des historiens comme MICHELET
Un ouvrier paupérisé (le prolétariat selon MARX) est un ouvrier qui ne bénéficie plus de
cette solidarité. Il vit dans des conditions de vie épouvantables. VILLERME les montre
aux limites de la misère. Ces conditions de vie les emporte souvent dans la marginalité.
Cette misère est d’abord liée au chômage, récurrent dans ce nouveau monde industriel,
mais aussi à la vie chère
Cette misère se traduit par diverses manifestations : la mal nutrition, le vagabondage
(SDF), la mendicité.
Le phénomène est massif qui s’accroît de façon considérable. A Paris, cette misère
profonde concerne près de la moitié de la population parisienne lors des crises
majeures.On compte sur 700 000 habitant, 350 000 victimes de l’indigence. A Lilles, 2/3
des ouvriers n’atteignent pas l’age de 40 ans.
La marginalité frappe ces ouvriers miséreux, faisant d’eux des déviants selon la morale
bourgeoise. Les grisettes (ouvrières parisienne du textile), pour survivre, doivent
s’adonner à la prostitution.
La marginalité trouvent des indices/indicateurs pour s’exprimer :
- Naissances illégitimes (or du cadre du mariage)
→ A Paris 60 000 naissance illégitimes par an (Tiers des naissances)
- Alcoolisme, souvent envisagé comme un marqueur de cette conditions
- Brutalité, comportement violent
- Extension de la délinquance
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recherche du confort, de l’hygiène, du voyage. Inspirations à l’opposée de ce que vive les
victimes du paupérisme.
Du point de vue idéologique, le paupérisme révèle un dysfonctionnement social majeur,
qui contribue à la remise en cause du libéralisme, et qui constitue un puissant stimulant
pour le développement des nouvelles doctrines socialistes.
B. Deux socialismes
LE terme de socialisme commence à faire son apparition aux début des années 1830,
notamment dans un article de Pierre LEROUX en 1834. Il s’oppose à la notion
d’individualisme, les socialistes vont s’intéresser à la construction de la société.
Socialisme Saint-Simonien :
Après 182, on retient du Saint simonisme son coté le plus consensuel (non sectaire),
l’industrialisme saint simonien est perçu comme un moyen de rattraper son retard sur
l’Angleterre, un moyen de faire de la France un tournant de la scène commerciale
internationale, de renforcer l’unité national, le pouvoir central (technocratique) au prétexte
que faciliter les échanges entre les hommes devrait assurer la paix universelle
Ce courant de pensées à été dominé par des ingénieurs polytechniciens, qui par leurs
compétences professionnels, vont se transformer en dirigeant des grandes société
industrielles (ex : compagnie ferroviaires). Le saint simonisme s’incarne finalement dans
une forme de volontarisme économique sur fond de libéralisme commercial, favorable au
libre échange. Idéologie libérale qu’on retrouve chez CHEVALIER (ingénieur d’État, pont
et chaussées), conseillé de l’empereur (cf. politique économique du 2 décembre).
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Socialisme utopique (ou associationnisme)
Il fonde une idéologie qui voit dans l’association, un moyen de transformer la société.
Ces formes d’associationnisme, aux yeux des contemporain, n’est pas utopique, mais
apparaît comme une alternative crédible.
Il y a donc plusieurs formes de socialismes et des sous catégorie à l’intérieur même des
socialismes
→ Proudhon
→ Louis Blanc
En France, comme aux UK, la naissance de cette expression revendicative ouvrière est
liée surtout au début de l’usine mécanisée, perçut comme une menace. Ce mouvement
apparaît des la fin du 18e dans la région du Yorkshire, dominée par le travail des draps, où
les tondeurs de draps se ressent contre l’apparition de machines et se radicalisent en
sabotant les machines (Luddisme = mode d’action). En France on parle de « machine
tueuses de bras ».
Ces mouvement de bris de machines sont des mouvement défensifs visant à empêcher la
mécanisation, se répétant à plusieurs reprise avant de prendre une forme plus policé à
travers la grève.
Le mouvement va en effet etre encadrés par les ouvriers les plus qualifiés (les
typographes, qui maîtrisent l’écrit)
On distingue le mouvement ouvrier par rapport au socialismes car ils pousuit un but pas
commun avec eux. Socialismes veulent mettre en place une nouvelle organisation sociale,
alors que l’ambition ouvrière est de préserver des formes de relations anciennes, jugées
comme acceptables, fondées sur une certaine autonomie ouvrière, forme de relations
sociales qui évite qu’on les remplace par des machines ou des femmes/enfants n’ayant
pas les moyens de négocier un salaire décent.
Le mouvement ouvrier est donc surtout un mouvement défensif.
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En marge de la revendication ouvrière, le gouvernement à tenté de mettre en marche un
système de régulation : Prud’hommes, jugement avec conseil patron/ouvrier
Les prud’hommes n’empêche cependant pas l’insurrection.
Face à ces revendication, la reaction des patron/ responsable public, etait soit des les
ignorer, soit de les réprimer (lois Chapellier + decret DALARBE interdisait la coalition, la
réunion, l’organisation collective → facilite donc la répression).
Après 1848, les nouvelles formes de régulations visent à répondre aux crises du milieu du
siècle. Ces crises sont financières, sociales et concerne aussi l’organisation du travail.
A. La crise financière
Crise financière : Eclate en premier des la fin de la décennie 1840 avec l’éclatement de
la bulle spéculative, qui concernait les affaires ferroviaire (Railway mania). Les entreprises
ferroviaires qui ont pu se financer de manière très libérale, ne trouve plus de capitaux pour
poursuivre leur établissement, et la valeur des actions dans le ferroviaire s’effondre.
Crise amplifiées par les difficultés l’escompte (escompte = engagement à payer une
somme d’argent plus tard, permettant à celui qui le reçoit de payer qq chose avec, créant
donc un nouvel escompte à qq d’autre etc)
→ Crise de l’escompte, ceux qui se sont engagé a payer, ne peuvent plus payer, plus
personne ne fait confiance à l’escompte. La confiance s’évanouit et le système bancaire
n’arrive plus à remplir son rôle.
B. La question sociale
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A. La fin de la dépendance technique vis à vis des UK
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