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CONCOURS ADMINISTRATIF
- ENAM -
DOCUMENT SPECIAL-CONCOURS DIRECT
AGENT DIPLOMATIQUE
ET CONSULAIRE
********
2021 MADAGASCAR
Présenté par : MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION
NB :
ny tsara ho fantatra momban’ny culture générale ary ny ordre général, dia ny
FANARAHANA VAOVAO, satria amin’ireny ihany no tena angalana ny sujet matetika,
na izay olana mifanaraka amin’izany ka mifanandrify amin’ny fanjakana sy ny asany,
ankehitriny,
(Ra misy ny fahafahana mandalina betsaka kokoa ilay resaka no tena tsara)
Ny vaovao tsara arahana kosa dia ny resaka économie, ny resaka sociale, culturelle, sy ny
momban’ny vahoaka ary ny VAOVAO INTERNATIONAL.
Ilaina foana ihany koa ny mahalala zavatra hafa, arakaraka izay fahalalana ananana.
Ny fisainana tokony ananana dia ny fahalalana izay resaka lazain’ny sujet, ny fahitana ny
zavatra ilaina anomezana vaha-olana, dia ny fananana vaha-olana mahomby sy mora
tanterahana, izay mitondra fampivoharana.
Misy theme maromaro ihany ireto, tsy voalaza ato anaty document fa mety oe ilaina ho
fantatra : -Ny Rovan’i Madagasikara
-L’Emergence de Madagascar
-La crise sanitaire mondiales
-La relance économique mondiale
-Les libertés publiques et le confinement
-L’inégalité et les formes de discrimination
-Les NTIC : avantages et inconvénients
-L’Afrique dans la mondialisation
-La pauvreté et la lutte contre la pauvreté
-L’aide publique et la bonne gouvernance
-les stratégies de croissance accélérées
-le réchauffement climatique à Madagascar et la situation mondiale
-la situation d’urgence, le cas de nécessite et la loi martiale
-Embouteillage à Madagascar
-la création d’entreprise pour chaque district à Madagascar
3) LE VIRUS
La pandémie est due à un coronavirus (le SARS-CoV-2), un type de virus enveloppé de symétrie sphérique et
couvert de spicules (constituées de diverses protéines) lui donnant l'apparence d'une couronne (cette couronne se
réfère à une représentation commune du virus en deux dimensions ; en termes mathématiques et en trois
dimensions, ces protubérances s'inscrivent dans ce qui s'apparente à une couronne solide). Deux souches différentes
seraient en circulation actuellement.
Elle serait dans l'air, selon son support, de 24 à 72 heures. Les matières plastiques favorisent sa durée de vie. Sous
une température inférieure à 20 °C, il persiste plus longtemps. Au-dessus de 30 °C, sa durée de vie diminue
fortement.
4) SYMPTOMES
Tels que décrits au 20 février, les symptômes de la Covid-19 sont proches de ceux de la grippe (mais s'installant
plus progressivement) :
• Fièvre : 87,9 %
• Toux sèche : 67,7 %
• Fatigue : 38,1 %
• Expectorations : 33,4 %
• Diminution de sens du goût93 : 24 %
• Perte d'odorat93 : 20 %
• Dyspnée : 18,6 %
• Douleurs musculaires ou articulaires : 14,8 %
• Maux de gorge : 13,9 %
• Céphalées : 13,6 %
• Frissons : 11,4 %
• Nausée et vomissements : 5,0 %
• Congestions nasales : 4,8 %
• Diarrhées : 3,7 %
• Hémoptysie : 0,9 %
• Congestion conjonctivale : 0,8 %
• poussées d'urticaire voire urticaire généralisé
• rougeurs, sensation de gelures au niveau des doigts
PREPARATION CONCOURS ENAM-ADC. 2021 MADAGASCAR.
PAR MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION-EDITION MARS 2021-DROIT D’AUTEUR- 17
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5) TEST DIAGNOSTIQUE
Quand la Covid-19 est suspectée chez une personne, un test par RT-PCR quantitative permet de confirmer
l'infection par le SARS-CoV-2 (ex. 2019-nCoV). La RT-PCR n'a pas une sensibilité de 100 %, notamment en
début d'infection.
La détection de l'ARN viral nécessite un certain temps, car plusieurs étapes sont nécessaires pour détecter l'ARN :
1. Extraction de l'ARN viral ;
2. Transcription inverse : ARN viral transcrit en ADN (20 minutes) ;
3. Dénaturation (3 minutes) ;
4. Cinquante cycles d'amplification de PCR (37 minutes) ;
5. Interprétation de la courbe de fluorescence.
6.
6) TRAITEMENTS
L'OMS indique qu'il n'y a pas de traitement spécifiquement contre la maladie, qu'on ne peut traiter que ses
symptômes et qu'elle communiquera les résultats des essais cliniques en cours lorsqu'ils seront disponibles. L'OMS
recommande de ne prendre aucun médicament
7) PROPAGATION DANS LE MONDE
La pandémie aurait émergé sur un marché de Wuhan mi-novembre 2019. Elle se répand en Chine puis dans les
pays voisins. Plusieurs navires de croisières sont touchés par la maladie, et sa propagation rapide à bord permet
aux épidémiologistes de mesurer peu à peu sa vitesse et sa capacité à se propager, tandis que des lieux de
rassemblement plus large en plusieurs points du globe se révèlent particulièrement propagateurs et disséminateurs,
les autorités prévenant ou réagissant plus ou moins à temps.
Le 10 mai, le pays ayant confirmé officiellement le plus de cas et de décès était les États-Unis, avec plus d'1 million
de contaminations.
9) CAS DE MADAGASCAR
2) INTRODUCTION
- Milieu naturel : espace vital de l’être humain ;
- Dégradation du milieu naturel = menace directe pour la vie ;
- Catastrophes naturelles = frein au développement (pertes matérielles et humaines) ;
- Coût de 7000 milliards de $ dans les 10 prochaines années ;
- Affectent les sociétés humaines (325 millions de personnes déjà affectées) ;
- Transforment les relations entre Etats.
3) MANIFESTATIONS
- Augmentation de température : entre 1,8 et 4°C au XXIème siècle ;
- Relèvement du niveau de la mer : 18 à 60 cm touchant les régions côtières et deltaïques (Gange, Mékong,
Godavari, Nil…), des Etats insulaires (Tuvalu, Maldives, Marshall) et de larges pans de pays (Egypte,
Bangladesh, Pays Bas) ;
- Aggravation de manque d’eau potable (- désertification, faim, malnutrition, maladies…) ;
- Compétition pour l’espace (achat ou exploitation de terrains cultivables dans un autre pays) ;
- Notion de « réfugié environnemental » ou « réfugié climatique »: 26 millions en 2007, 150 millions en
2050 (rapport Stern).
4) PISTES DE REFLEXION
- Proposer un plan de prévention à Madagascar en cas de catastrophes naturelles de grande ampleur (tsunami,
séisme, cyclone) ;
- Analyse des dernières actualités relatives aux catastrophes naturelles ;
- Proposer des recommandations sur des accords pour l’exploitation de terrains malgaches par des pays
étrangers ;
- Proposer des pistes de réflexion sur l’achat par des pays étrangers de l’eau douce à Madagascar.
4) MODES DE GOUVERNANCE
Responsabilité de gestion
L'ensemble des aires protégées relevant de la propriété privée de l'Etat constitue le Réseau National des
Aires Protégées, dont la gestion et la facilitation de toutes ses activités sont assumées par l'ANGAP.
Principes stratégiques de gestion
Les principes stratégiques de gestion des AP sont définis dans la Loi COAP ( code des aires protégées).
Droits et obligations des tiers
La Loi COAP encourage la concertation, la coopération et les partenariats entre toutes les parties
concernées, et met l'accent sur l'information du public afin de faire de celui-ci un meilleur partenaire de
conservation.
Répression des infractions
La Loi COAP prévoit que des agents assermentés des AP puissent être habilités à rechercher, constater et
poursuivre les infractions commises au sein des AP, en collaboration avec les forces de l'ordre déjà
habilitées.
Aires protégées volontaires
La Loi COAP encourage la création d'aires protégées volontaires, c'est-à-dire des territoires appartenant à
des entités privées ou publiques autres que l'Etat (Provinces, Régions, Communes,...) qui présentent un
intérêt scientifique, écologique ou culturel méritant protection.
5) BIODIVERSITE DE MADAGASCAR
Madagascar est un des pays tropicaux et insulaires de l'Hémisphère Sud où la diversité biologique est
particulièrement importante. La grande diversité des écosystèmes naturels et l'isolement ancien de l'Ile ont favorisé
l'évolution des espèces animales et végétales mises en place avant la séparation des Continents, et qui ont trouvé
les conditions favorables à leur développement. La diversité spécifique y est représentée par différentes adaptations
évolutives et écologiques des espèces aux particularités de l'environnement. Des espèces endémiques y existent
ainsi que des espèces rares qui ne se rencontrent plus nulle part ailleurs dans le monde. La diversité des
écosystèmes naturels ou diversité des communautés biologiques est représentée à Madagascar dans des conditions
environnementales aussi différentes les unes que les autres (biodiversité terrestre, aquatique, continentale ou côtière
et marine, zones humides, zones arides, forêts sèches, forêts d'altitude, ...). La variabilité génétique à l'intérieur des
espèces s'avère particulièrement diversifiée ; et ces espèces constituent de véritables ressources génétiques qui
méritent d'être connues et valorisées. Ce patrimoine biologique naturel de Madagascar est cependant exposé à des
menaces d'ordre naturel ou en raison des activités humaines.
II. HISTOIRE
La démocratie a pris racine dans les réformes engagées dans le cité d’Athènes au VIème siècle avant Jésus-Christ
concernant le droit de vote des citoyens. Mais officiellement ce sont les USA qui sont surtout considéré comme
la 1ère démocratie libérale dans la mesure où leur engagement constitutionnel (en 1788) se fondait devant la loi
et surtout par opposition aux régimes aristocratiques et à la monarchie.
B. A Madagascar
Comme de nombreux pays du continent Africain, Madagascar s’est engagé au début des années 90 dans un
processus de démocratisation. C’est-à-dire que le pays est encore bien jeune en matière de connaissance de la
démocratie, d’ailleurs une enquête afro baromètre depuis 2005 a permis de constater que plus de la moitié de la
population Malgache a encore du mal à définir clairement les principes de base de la démocratie. Tous
fois, on a pu remarquer durant ces enquêtes successives que généralement le terme a positivement pris de la valeur
auprès de la plus part des citoyens enquêtes dont 46% approuvent la démocratie du fait qu’elles permettent de
mettre en place un gouvernement et des décision favorable à l’intérêt général contre 6% qui pensent qu’un
autre régime serait approprié à Madagascar compte tenu du bas niveau d’éducative de la population, laquelle a
préalablement le besoin du connaitre la discipline avant d’y faire faire, par ailleurs peut selon aussi favorise la
La lutte contre la corruption (car la persistance de la corruption dans de nombreux domaine) ex : La question
des bois de rose
La création d’une opinion publique nationale (car la société civile est encore peut expressive dans le pays)
La presse (car il existe toujours une urtaire répression dans le domaine de la presse)
Tout cela résulte des fait que le système politique en général est bien trop complexe pour pouvoir répondre en
détail et à la lettre à tous les règles de base de la démocratie.
Cependant, comme il a été mentionnée au paravent, une démocratie parfaite relève encore du domaine de l’utopie
même dans les pays les plus avancés dans ce sens, ce qui viendrait à considère la démocratie, non en fonction du
respect à la lettre de tous ses principes mais selon à l’effort entamé par l’Etat dans ce domaine. En ce qui concerne
dans l’effort ont été entrepris en matière de démocratie même s’ils n’ont pas tous aboutis :
• L’élaboration conjointe d’une loi sur les parties politique
• La lutte contre la corruption et la réforme administrative pour mieux satisfaire les usagers de la science publique.
• Le renforcement progressif de la société civile
• La promotion de l’éducation pour tous
L’avantage de ce déflateur, c’est qu’il mesure les prix de tous les biens et services produits dans l’économie et
toutes hausses de prix de biens et services achetés par ‘Entreprises ou par les pouvoir publics. En d’autres termes,
il utilise des pondérations évolutives. Il tient compte les paniers de biens et services qui évoluent au gré de la
composition du PIB. D’où le formule qui la différencié de l’IPC, le déflateur du PIB se fait calculer annuellement.
E. Les causes de l’inflation
Il faut d’abord signaler qu’on ne peut pas expliquer les mouvements du niveau général des prix comme on explique
sur les mouvements des prix individuels. C’est une théorie spécifique qui doit être utilisée pour rendre compte
l’inflation et déflation. D’après les théoriciens économistes, les causes de l’inflation peuvent être classées en deux
formes qui est en premier lieu, les causes conjoncturelles et en second lieu, les causes structurelles.
1. Causes conjoncturelles
- D’après l’école monétariste, la monnaie étant l’une des causes conjoncturelles de l’inflation qui joue un rôle
important dans l’évolution du prix sur le marché de biens et services. La monnaie est un bien d’échange
généralement accepté au sein d’une communauté de paiement, l’utilité est de facilites d’échange.
Comme les bien et les services, l’offre de monnaie résulte des demandes de crédit des entreprises, de l’Etat des
entrées, d’or et de devises, du comportement des banques, de la politique monétaire en vigueur dans une nation.
En général, c’est la banque centrale, le trésor, les banques commerciales qui contrôle l’émission de celle-ci. La
banque centrale est une institution partiellement indépendante des pouvoirs publics. La monnaie, pour la théorie
Keynésienne la monnaie est traitée comme une variable exogène c’est-à-dire une variable expliquée. Par cette
implication, Cette pensée insiste ainsi sur le poids de la puissance publique dans la définition du volume de l’offre
de monnaie.
Selon Keyne5, « l’accroissement des quantités de la monnaie peut favoriser l’augmentation de la production on
l’accroissement de prix »
-Le déséquilibre provient de l’excès de la Demande et de l’Offre de biens et service sur le marché.
-L’inflation par les coûts, par le déséquilibre de la formation des prix au sein de l’Entreprise est dû à l’augmentation
des coûts qu’ils s’agissent des coûts salariaux, des coûts des consommations inter médiales ou des coûts financiers
associée à la volonté des entreprises de monétaire leur profit, favorise une hausse de prix.
2. Causes structurelles
Sur cette optique, la hausse des prix est provoquée par les structures du systèmed’économique. Elle est alors
inhérente du système et ne dépend pas des éléments particuliers comme la politique monétaire ou le prix des
intrants. Plusieurs mécanismes structurels ont été évoqués.
-Les structures sociales, par les conflits sociaux, ou chaque groupe cherche à augmenter ses revenues.
-Les structures des marchés, où les agents estiment que les prix vont augmenter et ils tentent d’accélérer les achats
c’est-à-dire la consommation.
-les structures économiques du pays au niveau des échanges internationaux.
V. Conclusion
A court terme, les perspectives d’inflation sont inquiétantes. Pour les tensions inflationnistes à Madagascar trois
séries d’évolution sont entretenues la tendance à la hausse des prix à la consommation. En premier lieu, la
croissance des produits de première nécessité de la demande. En second lieu, à l’augmentation d’un certain nombre
de prix, notamment ceux des carburants dus à la hausse des prix sur le marché international ainsi qu’à la restauration
de la rentabilité des entrepreneurs sur ce secteur. Enfin, la hausse prix qui sont accordés en général chez les
fonctionnaires afin de restaurer une certaine partie de pouvoir d’achat les sources en général des pressions sur les
coûts.
Si l’on ajoute à ces hausses déjà acquises, la possibilité tentative des importateurs de restaurer leurs marges au
niveau en vigueur sur les effets des variations de taux de change, autant dire que la marge de manœuvre du
gouvernement est étroite. Dans un contexte de grande incertitude d’une politique inflationniste et une politique de
change bien défini, les risques de dérapage aussi bien social qu’économique se profitent avec acuité.
Dans ces conditions, les autorités pourraient être tentées par le rétablissement d’une politique de contrôle de prix,
une politique d’adoption d’un régime de change plus souple pour l’économie intérieur d’extérieur, ce qui
constituerait un véritable retour en arrière de la politique de libéralisation des marchés mise en œuvre depuis
quelques années, et éloignerait les respectives des négociations avec les bailleurs de fonds.
La solution économiquement valable pour éviter ce cercle vicieux doit provenir d’une réponse vigoureuse de
l’offre, que ce soit sur le marché intérieur pour les prix des biens importé et consolider le processus de substitution,
qu’à l’exportation afin de desserrer l’étau pesant sur les finances publiques et en ce qui concerne les effets de taux
de change, l’adoption de régime de change fixe doit nécessaire afin de limiter les effets de dépréciations monétaires
et les diminutions des pouvoirs d’achat des consommateurs dû aussi à l’impact de la détérioration des échanges.
V. La situation de Madagascar
Madagascar a participé activement aux différentes conférences15 régionales et mondiales traitant des questions de
population et développement. Plusieurs documents stratégiques ont été élaborés et mis en œuvre dans le pays pour
adhérer aux résolutions qui en sont issus. La politique de population est ainsi devenue la base sur laquelle se définit,
les diverses stratégies de développement économique et social. Tous les programmes, certes, se référant aux
objectifs.
Madagascar en 1984, a entamé un processus d’intégration des variables démographiques dans les plans et
programmes de développement. Cette décision était prise à la suite de la recommandation de la conférence
mondiale sur la population à Mexico en1984. A cet effet, la politique nationale de population pour le
développement économique et social (PNPDES) a été formulée. Elle est adoptée avec l’appui financier du FNUAP
(Fonds des Nations Unies pour la population) et de l’USAID, en1990. A la suite de ces travaux, le gouvernement
à élaborer la politique nationale de population (PNP) constituant la traduction opérationnelle PNPDES.
Dans le cadre de ce programme, les objectifs spécifiques suivants ont été adoptés :
Maîtrise des composantes de la croissance démographique en vue d’un développement durable et équilibré ;
Assurer l’accès aux services sociaux de base des populations urbaines et rurales ;
Assurer la protection des groupes vulnérables (enfants), jeunes, femmes, personnes handicapes et famille
déshéritées) ;
Favoriser la participation communautaire et le dialogue social ;
Chaque objectif général du PNREN Le programme national de réhabilitation de l’enregistrement des naissances
a des spécificités l’un par rapport à l’autre ; et des points communs sont également identifiés.
Systématiser la déclaration dans le délai légal de 12 jours (MFE ,2009) après la naissance de l’enfant. En se
rendant compte de l’existence du non déclaration de naissance des enfants dans le délai légal de 12 jours auprès de
la mairie.
Enregistrer rétroactivement la naissance des enfants âgés de moins de 18 ans
actuellement sans copie de naissance.
VIII. Conclusion
Cette étude nous a permis de dégager quelques enseignements sur les plans théorique et politique. Sur le plan
politique, la croissance démographique a amélioré la croissance économique. Elle favorise d’une main-d’œuvre
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PAR MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION-EDITION MARS 2021-DROIT D’AUTEUR- 44
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locale. Celle-ci, disponible, compétitive au niveau des salaires, apporte un élément clef pour l’essor des activités
industrielles, agricole et de service. L’exemple du textile, (une activité fortement intense en travail) montre que
Madagascar peut attirer de nouveaux investisseurs en provenance de tous horizons. Ce qui peut créer plus de 400
entreprises et près de 100 000 emplois directs. La croissance démographique, à Madagascar, nuit aussi la croissance
économique. La raison en est que la grande partie de la population a un niveau d’éducation assez faible pour
contribuer efficacement à la croissance économique. Notons par exemple l’absence de politique d’emploi. Ce qui
viserait à améliorer la productivité des travailleurs par des programmes de formation professionnelle adoptés aux
caractéristiques des jeunes et aux besoins des entreprises.
Sur le plan théorique, la théorie de la croissance endogène affirme que la croissance démographique influence
positivement sur la croissance économique. A ce point, il faut investir sur le capital humain.
La spécificité de la politique malgache repose dans la prise en considération du capital humain. Les résultats
obtenus ont été satisfaisants car l’IDH malgache en 2006 était de 0.527 contre 0.484 en 2002. Cependant, les crises
politiques successives ont perturbé la réalisation de cette politique. Ainsi, nos hypothèses, sur le cas de Madagascar,
sont vérifiées. D’une part, la forte croissance de la population malgache conduit à la décroissance des rendements
de production. Enfin, le lien entre la croissance démographique et la croissance économique repose donc sur le
niveau du capital humain.
o Article 10
Conséquence du droit à la sûreté, cet article pose le droit à un procès équitable. Il exclut, par exemple, les procès
politiques. (Habeas Corpus)
o Article11
Toute personne accusée d'un crime ou d'un délit doit être considérée comme innocente, tant qu'elle n'a pas été
déclarée coupable par un jugement équitable. L'article fixe également le principe de non-rétroactivité des lois: nul
ne peut être condamné pour un acte qui n'était pas réprimé ou interdit par un texte au moment où il a été commis.
La peine infligée au coupable doit être celle qui était prévue au moment du délit ou du crime et non celle qui est
prévue pour le même délit au moment du jugement.
o Article 13
Aucun État ne peut restreindre ou interdire le droit de chaque citoyen de sortir de son pays d'origine et d'y revenir
librement.
o Article 14
Cet article affirme le droit d'asile pour toute personne persécutée. Mais le droit d'asile ne peut être invoqué par une
personne qui est coupable d'un crime ou d'un délit de droit commun.
o Article 15
Cet article tend à interdire toute déchéance de nationalité. Tout citoyen d'un État a le droit de conserver sa
nationalité et le droit d'en changer à son gré.
o Article 16
Age nubile : en âge de se marier, à partir de la puberté. Cet article tend à proscrire les mariages "arrangés" pour
des raisons familiales ou financières.
o Article 20
La liberté d’opinion et d’expression proclamées à l’article 19 perdraient toute leur signification si n’existait pas la
possibilité de se réunir et de s’associer c’est-à-dire le droit de s’assembler avec autrui. A l'inverse, nul ne
doit être contraint d'adhérer à une association ou à un parti politique.
o Article 21
Cet article pose le principe du régime démocratique : chacun doit pouvoir participer à la décision politique, par son
vote ; chacun doit pouvoir être candidat à une fonction publique; le droit de vote doit être ouvert à tout
citoyen, le vote doit être secret, pour être libre ; les élections doivent être fréquentes et honnêtes.
o Article 27
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Le droit de propriété intellectuelle -ou droits d'auteur des écrivains, des artistes ou des chercheurs doit être préservé
et défendu.
o Article 28
Tout individu a droit au maintien d'un certain ordre, au niveau national et international : les droits et libertés ne
doivent pas être remis en cause par un « désordre » quel qu'il soit.
o Article 29
En contrepartie de droits qui lui sont reconnus, tout individu a des devoirs envers la communauté à laquelle il
appartient. L'étendue de ces devoirs doit être limitée en fonction de ce qu'il est nécessaire de prévoir. Le deuxième
alinéa de cet article reconnaît que la loi peut restreindre certaines libertés, uniquement pour préserver l’intérêt
général.
Concrètement, une réglementation apparemment restrictive mais respectueuse des droits de l’homme doit être mise
en place dans certaines circonstances. Elle peut porter sur la liberté d’aller et venir (ex : les règles de la circulation
automobile), le droit à l’intégrité physique (ex : la vaccination obligatoire) ou le droit à la sûreté (ex : les contrôles
d’identité, la détention provisoire.).
o Article 30
Nul ne peut se fonder sur l'une des dispositions de la Déclaration pour porter atteinte aux droits et libertés qui y
sont énoncés.
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou
le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements,
ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin
que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs
droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque
instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des
citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la
Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et
sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être
fondées que sur l'utilité commune.
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme.
Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut
exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de
chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes
droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions
nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à
faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Art. 6. La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou
par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics,
selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes
qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires,
doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable
par la résistance.
Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en
vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art. 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de
l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par
la loi.
Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble
pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout
Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas
déterminés par la Loi.
Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée
pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
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Art. 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est
indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la
contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le
recouvrement et la durée.
Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs
déterminée, n'a point de Constitution.
Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité
publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
L’ordonnancement
L’ordonnancement ou le mandatement est l’acte administratif donnant l’ordre, par l’ordonnateur au comptable
public, de payer une dépense conformément aux résultats. Comme pour liquider une dépense, ordonnancer une
dette commence par refaire toutes vérifications effectuées dans la phase « liquidation » et au besoin, vérifier
matériellement la réalité du « service fait » certifié par le gestionnaire de crédits (service financier) avant de signer
et de dater l’avis de crédit, le bon de caisse ou l’avis de virement, et le bordereau des pièces.
Puis le sous-ordonnateur doit enregistrer dans la comptabilité des ordonnancements le dossier ainsi mandaté et en
tirer les numéros dont celui que doit porter le bordereau d’émission. Enfin il transmet le tout à l’agent comptable
ou au trésorier payeur.
La phase comptable : le paiement
Le paiement de dépenses est l’acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Pour ce faire, les paiements ne peuvent
intervenir, sauf exceptions prévues par les lois et règlements, avant, soit l’échéance de la dette, soit l’exécution de
la prestation, soit la décision individuelle d’attribution de subventions ou d’allocations. En tant que responsable
des deniers qu’il détient ; le comptable effectue, avant de payer, des vérifications importantes sur : primo, la validité
générale du paiement (absence d’opposition, de déchéance quadriennale) secundo, la validité des pièces
justificatives du paiement et tertio, la seule régularité formelle des pièces justificatives de la dépense (factures,
procès-verbaux de réception…).
J. LE COCONTRACTANT
A part des expériences requises, le cocontractant doit disposer de la capacité juridique, technique et financière. Il
doit être une personne privée ou publique agissant à titre individuel avec la possibilité d’effectuer de groupements
tel est le cas des associations. Mais certaines conditions rendent inéligibles le cocontractant, notamment pour ceux
qui sont : exclus des marchés publics, perdus leur capacité juridique, trouvés des risques de conflits d’intérêts avec
des personnes de la commande publique, et encore débiteurs de leurs obligations fiscales.
IV. CONCLUSION
On constate que le texte de base de la réforme des finances publiques est le facteur de changement au niveau de la
gestion des affaires financières à Madagascar y compris la réforme des marchés publics. Or, la commande publique
est une clé de voûte du développement économique et social d’un pays. Ainsi, moderniser la gestion des marchés
publics correspond à réformer le mode de gouvernance de l’Etat et voilà pourquoi certains auteurs ont prôné que
cette réforme du code des marchés constitue comme « une sorte de serpent de mer évoqué depuis de nombreuses
années qui constitue un maillon décisif de la réforme de l’Etat ».
Cette réforme des finances publiques a des impacts sur les marchés publics, c’est-à-dire le passage du budget de
moyens au budget de programme apporte une amélioration au niveau des marchés publics par le biais du passage
du décret à la loi régissant la commande publique. Premièrement, notamment dans la mise en œuvre de ce budget
de programme, la commande publique a une liaison étroite avec le budget de l’Etat en fonction des besoins du
Ministère à travers des GAC et des SOA. Deuxièmement, du fait de l’existence performante de nouveaux acteurs
des marchés publics, la corruption et la bonne gouvernance auprès du cadre institutionnel de la commande publique
persistent ce qui peut favoriser le développement économique et social de la Grande Ile.
En bref, en tant que facteur d’exécution budgétaire en amont, les marchés publics jouent un rôle principal pour
l’avenir de Madagascar. Mais, l’élaboration des lois de finances est en fonction des circonstances économique,
politique, sociale et environnementale à travers de l’assemblée nationale (députés). Ainsi, ces lois de finances
peuvent avoir une influence politique du gouvernement tel est le cas de l’exécution des promesses durant la
campagne électorale. Or, la commande publique fait partie de ces lois de finances qui peuvent aussi affecter cette
vision politique. Ainsi, quelle politique doit adopter pour que cette commande publique puisse satisfaire
effectivement les besoins de la population ?
II. Le développement
Selon l’économiste français François PERROUX, le développement est « la combinaison des changements
mentaux et sociaux d’une population qui rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement son produit
réel global ». C’est donc un phénomène qualitatif qui ne saurait être résumé à des indicateurs de croissance (PIB).
En guise de conclusion, les manifestations populaires débouchent dans la plupart des cas à des situations
extraconstitutionnelles impliquant la nécessité d’un passage d’une République à une autre et de l’élaboration
d’une nouvelle constitution. En effet, actuellement, à Madagascar, la mise en œuvre d’une nouvelle constitution
exigée par les forces politiques mobilise un grand nombre d’acteurs (partis politiques, société civile, citoyens
……). En cette période transitoire, des conférences et forum nationaux sont intéressés afin de pallier à la crise
et à ces retombées. Toutefois, la question qui se pose est de savoir si ces revendications en cette veille de la
quatrième République mèneront à une stabilité politique assez longue, garant du développement de notre pays
dans les prochaines années à venir face à la course vers la mondialisation.
Gouvernance
Le concept de "gouvernance" n'est pas nouveau. Il est aussi vieux que la civilisation humaine. C'est le processus
de prise et d'application des décisions. La gouvernance peut être utilisée dans plusieurs contextes :
entrepreneurial, international, national et local.
L'analyse de la gouvernance se concentre sur les acteurs formels et informels impliqués dans la prise de décision,
l'application des décisions prises et les structures formelles et informelles mises en place pour les atteindre.
Le gouvernement est l'un des acteurs de la gouvernance. D'autres acteurs sont impliqués selon le niveau et la région
concernés. Dans les campagnes, par exemple, d'autres entités peuvent intervenir tels les propriétaires terriens
influents, les associations regroupant les fermiers et les paysans, les coopératives, les ONG, les instituts de
recherche, les chefs religieux, les institutions financières et les partis politiques, les militaires etc. La situation dans
les zones urbaines est beaucoup plus complexe. La figure 1 montre les relations entre les différents acteurs
impliqués. Au niveau national, les médias, les lobbyistes, les pourvoyeurs de fonds internationaux, les
multinationales, etc. peuvent jouer un rôle au cours de la prise de décision et en influencer la procédure.
Tous les acteurs autres que le gouvernement et l'armée sont regroupés ensemble et constituent une partie de la
société civile. Dans certains pays, outre la société civile, les associations criminelles sont également très influentes
notamment dans les zones urbaines et au niveau national.
De même, les structures formelles du gouvernement constituent un des moyens par lequel les décisions sont prises
et appliquées. Au niveau national, les structures non formelles de prise de décision, tel les "conseillers particuliers"
ou les conseils informels peuvent exister. Dans les zones urbaines, les associations criminelles de type mafia
peuvent influencer les prises décisions. Dans les régions rurales, des familles puissantes localement peuvent être
impliquées d'une façon ou d'une autre. De tels processus informels de prise de décision conduisent ou résultent de
la corruption.
Bonne gouvernance
La bonne gouvernance présente 8 caractéristiques majeures. Elle repose sur la participation, recherche le consensus
et se montre responsable, transparente, réactive, efficace, équitable, inclusive et respecte la force de la loi. Elle
veille à ce que la corruption soit minimisée, les vues des minorités prises en compte et les voies des membres les
plus vulnérables de la société entendue lors des prises de décision. De même, elle doit répondre aux besoins actuels
et futurs de la société.
Participation
La participation tant des hommes que des femmes est une pierre angulaire de la bonne gouvernance. La
participation peut être directe ou passer par l'intermédiaire d'institutions ou de représentants légitimes. Il est
important de souligner que la démocratie représentative ne signifie pas nécessairement que les préoccupations des
membres les plus vulnérables de la société seraient prises en considération lors des prises de décisions. La
participation exige la circulation des informations et une certaine organisation. Ce qui revient à respecter d'une part
la liberté d'association et d'expression et d'autre part une société civile organisée.
L'autorité de la loi
La bonne gouvernance requiert un cadre juridique légal et juste appliqué en toute impartialité. Elle requiert aussi
le respect total des droits de l'homme et notamment ceux des minorités. Une application impartiale exige un
système judiciaire indépendant et une force de police impartiale et incorruptible.
Transparence
La transparence implique que la prise de décisions et leur application obéissent aux règles et aux réglementations.
Elle signifie aussi que l'information est disponible et accessible à tous ceux qui seront affectés par de telles
décisions et leur application.
Recherche du consensus
Il y a autant d'acteurs que de points de vues dans une société donnée. La bonne gouvernance requiert une médiation
entre les différents intérêts de la société pour atteindre un large consensus sur ce qui est dans le meilleur intérêt de
toute la communauté et la manière dont il convient de l'atteindre. Elle exige aussi d'avoir une perspective à long
terme de ce qui est requis pour un développement humain durable et comment réaliser les objectifs d'un tel
développement. Ceci ne peut résulter que d'une compréhension du contexte historique, culturel et social d'une
société ou d'une communauté donnée.
Efficacité
La bonne gouvernance signifie que les procédures et les institutions produisent des résultats qui répondent aux
besoins de la société tout en faisant la meilleure utilisation des ressources à leur disposition. Le concept d'efficacité
dans le contexte de la bonne gouvernance couvre également l'utilisation durable des ressources naturelles et la
protection de l'environnement.
Responsabilité
La responsabilité est une exigence clé de la bonne gouvernance. Non seulement les institutions gouvernementales
mais aussi le secteur privé et les organisations de la société civile doivent être responsables vis-à-vis du public
mais aussi vis-à-vis de leurs parties prenantes institutionnelles. Selon que les décisions et les actions soient prises
en interne ou en externe à une organisation ou une institution l'on définira qui a des comptes à rendre à qui. En
général, une organisation ou une institution est responsable devant ceux qui sont affectés par ses décisions ou ses
actions. La responsabilité ne peut pas être mise en œuvre sans transparence et sans autorité de la loi.
Conclusion
Il découle de ce qui précède que la bonne gouvernance est un idéal qu'il est difficile d'atteindre totalement. Très
peu de pays et de sociétés s'en sont approchés. Toutefois, pour garantir le développement humain, des actions
doivent être entreprises pour tendre vers cet idéal dans l'objectif d'en faire une réalité.
Madagascar compte en effet franchir un pas dans le processus d’intégration régionale. Ivohasina Razafimahefa,
ministre de l’Economie, du commerce et de l’industrie, a annoncé que la Grande île avait projet d’adhérer à la
zone de libre-échange de la SADC.
Le président malgache Marc Ravalomanana participera au sommet des chefs d’état des pays membres, les 16 et
17 août en Afrique du Sud, pour signer le protocole y afférent. 85 % des produits issus de tous les secteurs, en
provenance des 14 pays membres entreront donc à Madagascar sans payer de droit de douane. Les taxes
d’importation pour les 15 % restants seront réduites progressivement pour atteindre également le niveau zéro à
l’horizon 2012. « Les produits agricoles, les produits laitiers ainsi que les fruits de mer font partie des produits
dont les taxes seront supprimées progressivement. Certains types de savon sont également concernés », a déclaré
Ivohasina Razafimahefa devant la presse à Anosy.
Mais il existe un risque au sein d’une zone de libre-échange. Avec la présence des deux principaux leaders parmi
les15 pays membres, à savoir l’Afrique du sud et l’île Maurice, Madagascar pourrait être envahie par des produits
importés sans pouvoir exporter vers les marchés des autres pays. Mais pour l’instant, les opérateurs semblent être
encore dans l’expectative.
« C’est une décision de l’état, donc il faut se tenir prêt. Mais il faudra qu’on bataille à armes égales avec les
opérateurs des autres pays, concernant notamment les incitations fiscales ou bien l’accès au financement », déclare
Claude Ratefiarisoa, directeur éxécutif du Syndicat des industriels de Madagascar.
Herintsalama Rajaonarivelo, président de l’Union des entreprises malgaches, insiste sur la nécessité de mettre
en place une infrastructure performante. « Le transport aérien et maritime, entre autres, devront être renforcés
pour que les échanges intra-SADC soient favorisés ».
Il constitue la base, voir le pilier de l’Etat de droit, car il est un moyen pour les citoyens victimes d’une
exaction illégale ou d’autres formes d’abus, pour réparer les dommages subis. D’où, la nécessité d’une justice
accessible, de proximité et à la portée de tous. En outre l’application de l’Etat de droit pose parfois de
problèmes.
Dans la théorie, l’Etat de droit existe, mais dans la pratique, on constate certaines bavures dans
l’application de celui-ci. Ainsi, des cas de violation de droits persistent et sont non résolus surtout dans les
zones enclavées. Cette situation se traduit par le non-respect des réglementations en vigueur, et l’inégalité des
citoyens devant la loi. Ex : Ceux qui ont suivi les ordres qui croupissent actuellement dans les prisons. On peut
citer également l’existence des tortures au sein des forces de l’ordre au cours des enquêtes policières ou de
gendarmerie. Ex : On constate l’existence des « arrestations illégales et séquestrations arbitraires des
personnes », perpétrés par des agents de l’administration, créant la souffrance sociale ou physique (tortures
corporelles) et dans le but d’extorquer des aveux (aveux forcés). Il en est de même pour le non-respect de la
liberté des citoyens (expression, réunion et circulation) qui limite la liberté publique.
Cette torture (traitement inhumain, cruel, dégradant) bafoue la dignité humaine (bavure policière) et
viole le droit de l’homme tant prôné. Ces carences et lacunes s’expliquent par trois facteurs :
- -La justice n’est pas indépendante
- -La vétusté des textes des lois en vigueur et la lenteur du service judiciaire.
- -La pauvreté et l’analphabétisme
-
2-1) La justice n’est pas indépendante
L’Etat de droit se construit avec un système judiciaire indépendant et efficace. En effet, le problème
de son application, résidant dans le système judiciaire, notamment pour les pays pauvres étant victimes de
l’Etat non droit, est dû à différentes facteurs : contexte historique, connotation politique et corruption au sein
2.Historique
L'OMC est née le 1er janvier 19955, mais le système commercial qu'elle représente a presque un demi-siècle
de plus. En 1947, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT : General Agreement on
Tariffs and Trade) établissait les règles du système, dont le cinquantième anniversaire a été commémoré lors
de la deuxième réunion ministérielle de l'OMC, qui s'est tenue à Genève en mai 1998. L'Accord général a
rapidement donné naissance à une organisation internationale officieuse, existant de fait et aussi dénommée
officieusement GATT, qui a évolué au fil des ans à travers plusieurs cycles (ou rounds) de négociation.
Le sommet de Cancún de 2003 a été marqué par une alliance entre certains pays du tiersmonde contre les
projets de libéralisation des services qui étaient sur la table des négociations. Cette alliance visait à obtenir de
la part des pays riches une modification de leurs politiques agricoles et a abouti, face au refus de ceux-ci, à
l'échec des négociations.
3. Champ d’application
L'OMC s'occupe du commerce des marchandises (GATT 1947/ 1995/ dumping/ subventions/ mesures sanitaires/
etc), et des services (AGCS selon quatre modes, télécommunication/ offerts sur place/ grâce à l'investissement/
grâce au déplacement mais sans investissement), des biens agricoles (ASA) et industriels, et de la propriété
intellectuelle (les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC)). Il existe des
accords dit « plurilatéraux » dans des domaines plus spécifiques et qui ne concernent qu'un nombre limité de
pays. Il s'agit : des aéronefs civils (Boeing, Airbus, Embraer, Bombardier, etc.) et les marchés publics. Les
produits laitiers et la viande bovine sont deux domaines politiquement sensibles et qui n'ont pas pu encore être
réglés par l'OMC.
4. Fonctionnement et Organisation
L’OMC est avant tout un cadre de négociation, un lieu où les gouvernements membres se rendent pour essayer
de résoudre les problèmes commerciaux qui existent entre eux. La première étape consiste à discuter. Ces
négociations demandent des moyens importants pour pouvoir être suivies efficacement par les membres de
l'organisation (juristes, experts, etc.). L'OMC fonctionne sur un mode démocratique au sens où chaque État
représente une voix, quel que soit son poids politique ou économique
12. Les règles à suivre de membre de l’OMC pour atteindre ces objectifs
Des plafonds de droits de douanes pour les marchandises, agricoles et non agricoles qu’ils ont chacun souscrits.
Ces droits dit « consolidés » sont consignés dans des listes de concessions tarifaires ; Des plafonds de soutiens
interne et à l’exportation de produits agricoles sur lesquels ils se sont engagés. Ces plafonds sont énumérés dans
les listes d’engagements en matière de soutien interne et de subvention à l’exportation ; Des engagements pris
pays par pays en matière d’accès aux marchés et de traitement national dans le domaine du commerce des
14. le jeu des négociations multilatérales L’OMC est une organisation internationale intergouvernementale «
dirigée » par ses membres, c’est-à-dire par les États. Mais ceux-ci sont eux-mêmes au carrefour d’intérêts
divergents et contradictoires
a. Les acteurs
A première vue, la description des acteurs est aisée. L’OMC est une organisation membre drivent et les
membres sont les États (avec quelques territoires douaniers autonomes comme Hong Kong). Les négociations
sont donc menées par les représentants des gouvernements (ministres, ambassadeurs, hauts fonctionnaires).
Directeur général de l’OMC, et ses services, ne se substituent pas aux États membres. Ils n’ont qu’un rôle
d’assistance et de coordination. Cette dernière tâche peut néanmoins se révéler stratégique en cas de crise.
C’est le Directeur Général qui, à l’issue d’un Conseil général, a décidé de suspendre les négociations de Doha
en juillet 2006. Le Directeur général peut également assumer une fonction de médiateur influent. Aux
différentes étapes de la négociation, il rédige les projets de textes (drafts) qui prennent acte des points qui lui
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PAR MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION-EDITION MARS 2021-DROIT D’AUTEUR- 83
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semblent acquis et laisses-en blanc les points qui restent soumis à négociations ; ces drafts donnent d’ailleurs
souvent lieu à plusieurs versions révisées par les États membres avant d’être soumis à discussion pour être, ou
ne pas être, validés.
Toutefois, au-delà de ces acteurs visibles, d’autres intervenants défendent des points de vue susceptibles d’être
relayés par les négociateurs officiels. Plusieurs types de groupes de pression sont physiquement présents dans
les couloirs des négociations, notamment lors des « grandes messes » des Conférences ministérielles.
Les premiers sont les organisations socioprofessionnelles. Menacées par l’ouverture de leur marché aux
importations plus compétitives, elles défendent, en général, des positions défensives. C’est notamment le cas
des puissants lobbies agricoles européens ou américains (mais aussi japonais, coréens, etc.). Ces groupes
avaient obtenu, dès les années 1950, que l’agriculture échappe au mouvement général de libéralisation des
échanges. Dans les années 1970, le lobby textile avait également réussi à faire adopter des règles dérogatoires
aux principes même du GATT en permettant aux pays industriels d’instituer des quotas discriminatoires à
l’encontre des pays exportateurs (accords multifibres). Les seconds sont les représentants des grandes firmes
exportatrices, souvent multinationales, qui militent en faveur de l’ouverture des marchés aux biens et aux
services ainsi que pour une plus grande sécurité juridique en matière, notamment, de propriété intellectuelle.
Lors de l’Uruguay Round, ces groupes ont ainsi obtenu l’extension des règles du GATT aux services. Ils ont
réussi à faire adopter un accord sur la propriété intellectuelle qui les protège certes des contrefaçons mais qui
entretient parfois des situations monopolistiques contestables quoique légales (voir Tirole et al., 2003 ; Siroën,
2004).
Les troisièmes, qui ont affirmé plus récemment leur pouvoir d’influence, sont les représentants plus ou moins
auto-proclamés de la « société civile ». Certains contestent le principe même de négociations visant à libéraliser
les échanges. C’est le cas de syndicats comme l’AFL-CIO, ou d’associations « altermondialistes » comme
ATTAC qui exercent leur pouvoir de mobilisation pour entraver la négociation, comme à Seattle (1999).
D’autres ONG, comme Oxfam, préfèrent les couloirs et contestent moins la libéralisation des échanges que
son iniquité.
Elles sont ainsi intervenues pour préciser l’accord sur la propriété intellectuelle qui compromettait l’accès aux
médicaments des pays en développement. Elles ont également soulevé la question des subventions aux
producteurs de coton qui, en encourageant artificiellement la production, pèsent sur les cours mondiaux au
détriment des pays producteurs les plus pauvres de l’Afrique sub-saharienne.
Si les États sont donc formellement les seuls négociateurs, ils restent néanmoins soumis à des pressions internes
et externes contradictoires qui exigent des arbitrages au coût politique parfois élevé
b. Les enjeux
Les négociations commerciales multilatérales visent à la libéralisation des échanges mondiaux sur la base d’un
avantage mutuel. En effet, à l’intérieur de chaque pays, certaines catégories peuvent être désavantagées, mais la
théorie du commerce international (théorème de Stolper et Samuelson) affirme que les gagnants pourront
toujours indemniser les perdants ce qui laisse la porte ouverte à des politiques de redistribution [3][3] Les
subventions au revenu des agriculteurs. Dans la théorie du commerce international, la rationalité des pays repose
sur le postulat suivant : un pays a toujours intérêt à s’ouvrir à l’échange même s’il ne gagne que 1 alors que son
partenaire gagne 100 (1000, 10000, etc.). Il revient au marché de déterminer les termes de l’échange et donc le
partage des gains. Les pays se soumettent à son verdict. Ce postulat laisse peu de place à la négociation.
Le premier écart avec ce postulat tient d’abord à la doctrine sous-jacente. Contrairement aux enseignements de
la théorie libérale du commerce international, l’échange est rarement perçu, par les opinions publiques comme
par les dirigeants politiques, comme mutuellement favorable, par nature, et le thème de la « guerre économique
» est assez récurrent. Comme l’écrivait le mercantiliste Antoine de Montchrestien dans son Traité de l’Économie
politique (1615), « Nous faisons autant de perte que l’étranger fait de gain ». Les fondements doctrinaux de la
négociation commerciale multilatérale se distinguent pourtant du mercantilisme par sa foi maintenue dans la
possibilité d’un jeu gagnant-gagnant : pour tous les pays, les gains espérés du
côté des exportations doivent pouvoir l’emporter sur les pertes attendues du côté des importations. Mais, pour
obtenir ce résultat, la coopération, qui se concrétise par la négociation, doit se substituer à la main invisible du
marché. Le processus de négociation multilatéral est ainsi construit autour du schéma suivant : l’ouverture du
marché national induit des pertes qui doivent être plus que compensées par les gains attendus de l’ouverture des
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marchés étrangers. Le terme de « concession » pour désigner l’ « offre » de réduction tarifaire d’un pays illustre
bien cette connotation négative de l’ouverture des marchés. De plus, la nature positive du gain ne suffit pas à
emporter l’adhésion. Les négociations sont encadrées par des principes qui visent à garantir une certaine équité.
Ainsi, le principe de réciprocité requiert un équilibre entre les concessions des pays alors que la clause de la
nation la plus favorisée empêche la formation d’alliances qui se réaliseraient au détriment des pays tiers.
Que les gouvernements représentés se réclament de la gauche dirigiste, sociale-démocrate, populiste ou de la
droite libérale, conservatrice ou nationaliste, les buts poursuivis sont alors le plus souvent identiques : conserver
le maximum de protections chez soi tout en obtenant le maximum d’ouverture (de concessions) chez les autres.
Le processus de négociation de l’OMC serait ainsi une grande machine dotée du pouvoir alchimique de
transformer les objectifs mercantilistes des États en politiques libérales d’ouverture des marchés.
c. Les règles
Les négociations multilatérales de l’OMC se distinguent des négociations ciblées sur un thème, comme l’effet
de serre. Même limitées, en principe, aux questions commerciales, elles impliquent plusieurs thèmes qui peuvent
aller de la traditionnelle réduction des tarifs au respect de la propriété intellectuelle ou au problème des « petites
» économies. Contrairement au Protocole de Kyoto sur l’émission de gaz à effets de serre, elles sont menées au
sein d’une organisation internationale et les négociations sont encadrées par les principes qui la régissent comme
la clause de la nation la plus favorisée ou la règle de réciprocité. Enfin, le respect d’éventuels accords est
consolidé par une procédure de règlement des différends.
IMPORTANCE DE LA DECENTRALISATION :
Une perception se répand dans certains cercles selon laquelle la décentralisation est incontestablement souhaitable
et peut atténuer beaucoup de problèmes du secteur public. La décentralisation peut avoir des effets positifs, mais
également, elle peut avoir des effets négatifs. Il est clair que une décentralisation excessive ou une décentralisation
mal conçue peut miner le contrôle macro-économique central et aggraver les écarts dans les revenus entre régions.
Néanmoins, beaucoup de prétendus dangers de la décentralisation, tels que l'étendue et la taille des déficits
budgétaires des collectivités locales et l'irresponsabilité fiscales des collectivités locales en matière de
remboursement des dettes, ne sont pas des défauts inhérents de la décentralisation. Ils découlent plus tôt qu'une
mauvaise conception du système, de faiblesses de procédures et de problème de capacité.
Une décentralisation rationnelle et les programmes de réforme des collectivités locales devraient s'attaquer à ces
problèmes. Prétendre que ces problèmes exigent qu'on maintienne la centralisation revient à continuer à soutenir
des dictatures dans des pays où les gens sont mal éduqués et connaissent mal les concepts démocratiques. En réa
lités, ni les affirmations positives, ni les affirmations négatives au sujet de la décentralisation n'ont pas été prouvées
d'une manière définitive ; la plupart des preuves sont anecdotiques ou basées sur des analyses partielles. L'attitude
prudente consiste à être neutre en ci concerne la décentralisation. Elle peut marcher si elle est conçue et appliquée
d'une manière appropriée, mais elle n'est pas un remède universel pour les maux du secteur public.
Pour Madagascar, la vision formulée par le Président de la République dans "Madagascar naturellement énonce
1- le déficit de financement :
En ce début du XXI-ième siècle, les économistes en développement ou en transaction sont budgétairement plus
centralisées que les pays industriels à leurs premiers stades de développement.
Dans la plupart des pays en développement, l'Etat reçoit plus de 90% des recettes totales et engagent directement
plus de 70% des dépenses publiques totales. Alors que la responsabilité des dépenses peut être facilement
décentralisée, la capacité de relever des impôts tend à demeurer une prérogative de l'Etat.
Pour les collectivités territoriales, cela pose le problème majeur de la décentralisation : le déficit financier, c'est-
à-dire le déséquilibre entre l'accroissement des responsabilités de dépenses et l'insuffisance des capacités de
génération de recettes propres.
Cette centralisation est caractérisée par les deux éléments suivants :
- fixations des taux d'imposition par l'Etat: générale ment, le taux des impôts et le montant des redevances sont
déterminés par l'administration centrale, notamment pour l'impôt foncier et la taxe minière ne laissant aux
collectivités qu'une faible marge pour obtenir le niveau de recettes souhaité.
- La collectes des recettes : elle est en grande partie par des agents centraux et déconcentrés.
De ce fait, les CTD, dépourvues de pouvoir, demeurent incapables malgré leur bonne volonté de relever le défi.
Le fait qu'on veut montrer à partir de cette analyse est que la décentralisation constitue un moyen de combler peu
à peu
ce déficit financier.
En effet, une étude réalisée relève que les agents déconcentrés de Madagascar sont beaucoup moins efficaces
dans la collecte des recettes que les collectivités elles-mêmes. Ces agents déconcentrés de l'Etat central, qui
collectent la majorité des impôts et ders droits locaux obtiennent moins de 30% des recettes locaux par contre, les
rares recettes qui sont directement perçues par les communes représentent près de 70% des ressources des
collectivités locales.
L'importance de la décentralisation repose, dans le cadre, sur le fait qu'elle s'avère être un meilleur outil
d'améliorer le recouvrement fiscal, via la responsabilisation des CTD en matière financière.
3- Le principe de subsidiarité :
Selon le principe de subsidiarité, les décisions de dépenses relatives à la prestation de service public doivent être
prises à l'échelon le plus bas capable de bien voir les coûts et les bénéfices. Dans cette optique, les collectivités
locales doivent être chargées de la gestion et de la fourniture des biens publics locaux. A l'inverse, les
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collectivités publiques de niveau plus élevé devraient assurer les services qui bénéficient d'économie d'échelle,
ou qui internalisent les externalités entre les zones et effectuent les dépenses qui impliquent des objectais clairs
de stabilisation, de redistribution ou de fixation de normes.
I- Les apports du FMI et de la Banque Mondiale, une nécessité pour le développement socio-économique
Le FMI et la Banque Mondiale travaillent d’une manière complémentaire. Leurs tâches étant liées, ils lancent
certains programmes et concepts en tandem. La Banque Mondiale œuvre essentiellement pour le
développement économique et social de moyen à long terme. Pour ce faire, elle accorde des prêts à moyen
terme et des crédits à long terme. Pour le cas de Madagascar, ses financements ont permis notamment :
-construction et réhabilitation des infrastructures de base pour les activités économiques (agricoles,
industrielles et commerciales) et sociales (écoles, hôpitaux,…) ;
-dotation des matériels de production ;
-formations et assistance techniques (programmes sociaux, programme de gouvernance
institutionnelle,).
De son côté, le FMI agit sur les problèmes macroéconomiques à court terme consécutifs aux politiques fiscales,
monétaires et de change unique. Pour aider les pays à surmonter les crises macroéconomiques, il accorde des
prêts à court terme. Ainsi, dans le cadre des aides budgétaires directes, le FMI finance le déficit budgétaire de
Madagascar. En effet, on note dans les lois de Finances successives un déséquilibre chronique entre montant des
recettes et celui des dépenses.
Mais outre ces aspects positifs de la collaboration avec le FMI et la Banque Mondiale, des inconvénients
notables sont à signaler.
II- Les inconvénients de la collaboration avec le FMI et la Banque Mondiale, un danger pour Madagascar
Des priorités économiques et sociales fixées par le FMI et la BM ne correspondant pas aux réalités du pays
Les institutions financières internationales forcent les gouvernements à réduire les investissements dans les
services sociaux tels que l’éducation et la santé pour payer la dette, les rendant inaccessibles aux populations. C’est
en partie pourquoi nos hôpitaux sont devenus des mouroirs et que les soins qui étaient donnés gratuitement sont
payants. Une partie de nos budgets va au payement de ces dettes.
Une annulation ou remise de la dette souvent avec contrepartie : l’exploitation des richesses naturelles
Il est assez souvent demandé aux pays endettés et incapables de s’acquitter de leurs dettes de les payer en vendant
leurs ressources naturelles à des prix dérisoires. L’annulation d’une dette qu’on proclame comme un acte de
bienveillance rend les choses encore plus dangereuses car en échange, on demande aux pays concernés de donner
leurs ressources naturelles pour presque rien et de signer des accords commerciaux qui à terme détruisent leur tissu
économique (cas des exploitations minières).
En somme, les actions de la Banque Mondiale et du FMI n’ont jamais visé le développement économique des pays
pauvres. Menant ces pays vers une perte de la souveraineté économique, leurs financements ne seront jamais une
solution viable.
CONCLUSION
Selon John Adams (ancien président des Etats-Unis), il ya « deux manières de conquérir et d’asservir une nation,
l’une est par l’épée, l’autre par la dette ». Le FMI et la Banque Mondiale sont exactement les nouveaux outils que
l’occident utilise pour s’accaparer les ressources des pays de ce qu’ils appellent le tiers-monde et de l’Afrique en
particulier. La dette est l’arme, les intérêts, la munition et l’assassin économique le nouveau soldat. Dans livre
intitulé « Confessions d’un Assassin Economique », John Perkins (ancien employé contractuel de la Banque
Mondiale) le démontre parfaitement. Selon Susan Georges, l’Afrique subsaharienne paye 25.000 dollars par minute
d’intérêts sur la dette à ses créanciers du Nord. Ce sont, selon elle, les pays du Sud qui financent en réalité les pays
du Nord à raison d’un flux financier annuel de 200 milliards de dollars du Sud vers le Nord. Les pays du Sud
payent 13 dollars sur 1 dollar reçu des pays du Nord. Pourquoi en serait-il autrement ? Après tout, ces pays
occidentaux ont besoin de nos ressources naturelles pour leur prospérité et même la survie de leur mode de vie. Et
tous les moyens pour les contrôler sont utilisés. En dépit de tout cela, il faut souligner que le comportement de nos
dirigeants constitue aussi et surtout un problème fondamental. Tant qu’ils sont corrompus et que la bonne
gouvernance n’est pas appliquée convenablement, les institutions financières internationales continueront de
s’enrichir en nous appauvrissant. En effet, le FMI et la Banque Mondiale savent d’avance que le gouvernement
auquel le crédit va être octroyé est corrompu et c’est même cela l’une des raisons pour lesquels on le choisit. En
mettant autant de biens dans les mains d’individus à l’intégrité fragile, ces institutions donnent l’opportunité à ces
dirigeants et à leurs proches de s’enrichir. Et ce vol ne cause pas de grands remous tant que ces chefs d’Etat jouent
le jeu, malgré d’occasionnelles et timides exhortations à la bonne gouvernance. Une volonté politique ferme et une
intégrité des dirigeants, accompagnées de l’application des différents paramètres de la bonne gouvernance et l’Etat
de droit seront nécessaires. La lutte contre la corruption doit également être repensée avec une réforme du système
éducatif, de manière à l’adapter aux nécessités du développement économique.
B. L’évolution de la maladie
• 1981 : indentification du SIDA
• 1987 : indentification du premier cas à Madagascar
Aujourd’hui en compte plus de 35 millions de sidéenne dans le monde dont plus de 22 millions en Afrique
subsaharienne. Du stade de séropositif au stade de sidéenne il existe plusieurs étapes :
• Apparition du signe pas très grave mais qui rivière sans arrêt : fièvre, ou diarrhée,
• Amaigrissement très important
• Maladie opportuniste
• Infection comme la tuberculose
• Cancer
C. Mode transmission
Rapport sexuel non protégé
Transmission matéro-fatale, c’est-à-dire de la mère et à l’enfant par cordon au ombilical ou par le lait
Transmission sanguine, ou plaie
D. La personne vulnérable du SIDA
Les jeunes femmes en particulier âgé de 15 à 25 ans (60% des personnes séropositives en Afriques) sont
vulnérable maladie car elles sont rarement en mesure d’exiger de rapport sexuel protégé et repoussé les hommes.
Les enfants de moins de 15 ans : en 2001 en compte 1,6 million d’enfant atteint du SIDA, et en 2011 il n’y a
que 4 millions dont 90% en Afrique subsaharienne.
B. A Madagascar
• Création du conseil national de lutte contre du sida (IEC : Information Education Communication), prévention,
prise en charge et traitement de la maladie
• Installation de centre de dépistage
• Elaboration d’un code de la santé
V. RECOMMANDATION
A. Prévenir la nouvelle l’infection au VIH
Modification de comportement sexuel (ex : éliminer le rapport sexuel avant l’âge de 15 ans, utilisé des
préservatif, fidélité et partenaire fixe…)
Réduction du risque par les consommateurs de drogue injectable en luttant contre de trafic de drogue
Sécurisation de transmission par le sang
C. Mobilisé le ressource
Formation du personnelle soignante
Renforcement de capacité du cadre pour diriger le grand projet
Mobiliser la ressource financier par de partenaire avec les organismes nationaux et internationaux
B. Organisation régionale
UA (Union Africaine)
UE (Union Européen)
III LES TROIS INTEGRATION REGIONALE
A. La zone de libre d’échange Libre circulation des marches sans payés des droits douane
Union douanier
Marché commun
Dans le COMESA il existe 19 Etats membres dont 13 membre de la zone libre échange mais les 6 qui restent
observateur.
Voici les 7 Etats sur les 13 membres : Madagascar, Maurice, Egypte, Kenya, Zambie, Lybie, Comores. Le
COMESA compte 400 millions d’habitants
B. Union douanier
Zone de libre d’échange
Etablissement d’un TEC (Tarif Extérieur Commun)
C. Marché commun
Union monétaire
Union économique
Libre circulation des personnes avec de droit d’établissement et droit de résidence
Abandon de la souveraineté économique et commercial et politique plus tard communauté économique des
Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO)
b. Aspect négatif
• Baisse des recettes douanière
• Libre circulation des maladies (ex ; SIDA) à la puissance d’un contrôle à la frontière
• Explosion démographique due à la libre circulation des personnes
• Disparition à terme des producteurs locaux et des industries national mal protégé
• Enormes difficultés économique pour les Etats membres mal préparé à l’intégration régionale (ils deviennent de
marché de toutes les organisations partenaire)
• Abandon de la souveraineté économique et commercial et plus tard politique au profit des organes de
l’intégration régionale
• Indifférence des producteurs et des opérateurs nationaux non impliqué dans le processus de prise de décision
concernant l’adhésion dans les organisations de l’intégration
B. Défît
Assure la qualité de production (avec de chemance amélioré, la maîtrise de l’eau, l’utilisation des engrais
biologique, mécanisation….)
Produire des marchandises de qualité, c’est-à-dire conforme à la norme internationale, en matière de
technique, sanitaire, phytosanitaire
Le développement des infrastructures (goute, énergie, télécommunication…)
Diversifier les produits d’exportation et en forte valeur ajoute telle que les produits de la pêche, le fruit de
légume, sorgo….
Transmettre sur place avant exporté les différents agricoles (jus de mangue, de corossol… Avec la création
d’unité de transformation (PMI, PME….)
Résoudre avant tout les problèmes d’insécurité dans les pays et assurer les stabilités politiques
Mettre en place une base de donne technique et industrielle pour améliorer les compétitivités
Renforcer la capacité de PMI, coopérative et artisanat
C. Suggestion
Vulgarisation de l’organisation régionale ou sous régionale (SADEC, COMESA…) auprès de la population,
c’est-à-dire organiser des ateliers des différentes régions, commune, voir la Fokontany
Maîtriser des systèmes, c’est-à-dire les traites, le protocole, le fonctionnement, les différentes étapes de
l’intégration régionale
Procéder à prospection de marche et recherche des partenaires afin d’investir massivement dans les secteurs
agricoles notamment
Jouer sur l'originalité de produit malgache en matière d’exportation (ex : produit d’artisanat, des plante
médicinale, les variétés des riz …) afin de concourir les marches régionales voir internationales
Prévoir à la baisse des systèmes fiscales appliquent aux industries nationaux exportatrices (facilitation fiscal
pour la matière première, pour rendre compétitif les produits d’exportation)
NB :
-Ny tsara ampiasaina ra niveau Maitrise, dia ny mampihatra hatrany ny forme de
dissertation juridique, indrindra moa fa resaka filière droit ilay matière anaovana
examen, na dia tsy voatery ary ny mpiadina ampiatra azy, satria tsy antery izany.
-Conseils
Ny soratra atao tsara arak’izay tratra
Ny faute de français tandremana (Misy fotoana tena io fotsiny no jeren’ny
mpitsara)
Atao tsara hendrika ny copie, tsy misy rature, hajaina ny espace dia mi-saute
ligne ra ilaina, mba ahitana miavaka ireo partie rehetra (indrindra oe
Introduction, développement, partie I, partie II ary conclusion : miavaka tsara
vao jerena tombamaso)
Atao mitovy alava ihany koa ny grande partie : izany oe ny I sy II.
Gerer-na tsara ny fotoana ananana
Logique sy mitombina tsara ny zavatra resahina (tsy hors sujets)
Mila manana fotoana amakiana tsara ny zavatra vita amin’ny farany, sady
ijerena izay mety azo atsaraina (10 mn farany ohatra).
Mila mizatra manao dissertation alohan’ny concours araka izay tratra.
-Conseils
Mila mitandrina rehefa milaza valeur économiques na citation économiques
(tsy miteniteny foana, na zavatra diso, na diso auteur, na diso date, na diso
période, ka nefa tsy affirmation gratuite)
Ny soratra atao tsara arak’izay tratra
Ny faute de français tandremana (Misy fotoana tena io fotsiny no jeren’ny
mpitsara)
Atao tsara hendrika ny copie, tsy misy rature, hajaina ny espace dia mi-saute
ligne ra ilaina, mba ahitana miavaka ireo partie rehetra (indrindra oe
Introduction, développement, partie I, partie II ary conclusion : miavaka tsara
vao jerena tombamaso)
Atao somary mitovy alava ny Introduction sy ny Conclusion
Tsy voatery mitovy alava ny grande partie : izany oe ny I sy II.
Gerer-na tsara ny fotoana ananana
Logique sy mitombina tsara ny zavatra resahina (tsy hors sujets)
Mila manana fotoana amakiana tsara ny zavatra vita amin’ny farany, sady
ijerena izay mety azo atsaraina (10 mn farany ohatra).
Mila mizatra manao dissertation alohan’ny concours araka izay tratra.
Mila manao documentation mikasika valeurs (des chiffres, des références,
cas,…) économiques réelles et actualisées, araka izay tratra, alohan’ny
concours (hatao tohan-kevitra pratiquement any anaty dissertation)
Définition : branche du droit, qui fait partie du droit public interne, étudiant la
théorie et le fonctionnement des règles se rapportant aux puissances publiques et
ses rapports avec ses sujets ou gouvernés
Charles CadouX « La branche du droit qui détermine les règles relatives à la
DROIT structure de l’Etat et à l’exercice du pouvoir politique »
CONSTITUTIONNEL
DEFINITION DE CONSTITUTION : document solennel ayant la valeur de norme suprême qui traduit les règles fondamentales
La constitution : norme suprême au sein de tout
d’organisation Etat autraduisant
de pouvoir sein d’un pays la volonté générale à laquelle se soumet tout
Constitution
Traités
internationaux
PYRAMIDE DE KELSEN
Nb : manampy ito cours ito, izay ilaina fandalinana sy points important, dia ny
resaka :
- Notion politique économique et économie politique
- Théorie : chômages, croissance et développement, inflation, plein emploi et
facteurs de production
- La monnaie, les financements
- Base des relations économiques nationales et internationales
- Voir les situations économiques de Madagascar dans ces 5 ans dernières
années (PIB, PNB, Croissance, développement, pauvreté…)
1) L’économie
C’est une branche de la science sociale qui s’occupe de l’étude des aspects du comportement des hommes en
matière de production de biens et services, d’affectation des ressources souvent rares, de consommation et des
mécanismes d’interdépendance entre les secteurs d’activités qui y contribuent. L’ultime objectif de toute activité
économique (utilisation des moyens dont disposent les producteurs ou agents économiques à des fins de
production) est de créer de la richesse (donc des biens et services) pour satisfaire des besoins.
A ce stade, la science économique incorpore quelques notions fondamentales : activité économique, agents
économiques, biens et besoins.
2) Activité économique et agents économiques
• La notion d’activité peut être appréhendée au plan individuel et collectif :
- au plan individuel : chaque individu participe à l’activité de production pour créer de revenu. Mais il a un
comportement spécifique pour ce qui concerne la manière dont il utilise son revenu (par exemple, la part de revenu
attribué à la consommation ou à l’épargne). L’étude du comportement individuel des agents économiques relève
d’une branche de la science économique dite ‘la microéconomie’. Autrement dit, la Microéconomie est l’étude du
comportement individuel des agents économiques.
- au plan collectif : l’étude du comportement collectif des agents permet de mieux appréhender la réalité
économique globale (comportement de l’ensemble des agents en matière de production, d’épargne et
d’investissement ; cette réalité globale conditionne les phénomènes individuels (l’aptitude d’un individu à trouver
de l’emploi dépend du taux d’activité).
L’étude du comportement collectif des agents économiques relève d’une branche de la science économique dite
‘la macroéconomie’. Autrement dit, la macroéconomie est l’étude du comportement agrégé des agents
économiques. Mais dans la pratique, la limite n’est pas tracée entre la microéconomie et la macroéconomie.
Un agent économique est un acteur qui joue un rôle spécifique dans l’activité économique. Chaque agent appartient
à une catégorie spécifique déterminée par son activité. Ainsi, il existe 5 catégories d’activités dites secteurs où
peuvent être classés tous les agents économiques selon leurs fonctions :
• les entreprises ont pour fonction la production de biens et services marchands afin d’en dégager un profit.
• les ménages sont des personnes physiques dont la fonction principale est de consommer des biens et services
grâce à des revenus tirés essentiellement du travail.
PREPARATION CONCOURS ENAM-ADC. 2021 MADAGASCAR.
PAR MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION-EDITION MARS 2021-DROIT D’AUTEUR- 141
141
• les administrations publiques ont pour fonction principale la production de biens et services non marchands. Elles
correspondent à 3 organisations : l’Etat (Ministères) ; les collectivités territoriales décentralisées ; la sécurité
sociale.
• Les institutions financières assurent la fonction monétaire et financière. Sont de deux sortes : les institutions
financières bancaires ; les institutions financières non bancaires.
• L’extérieur ou le reste du monde comprend tous les agents économiques situés à l’extérieur (agents non-résidents)
à qui on achète ou vend des biens et des services.
3) Biens et besoins
La distinction entre les biens est utile dans l’analyse économique ; les biens peuvent être matériels ou immatériels.
- matériels : biens physiques, marchandises ;
- immatériels : services.
Ils peuvent être directs ou indirects
- directs : biens de consommation, capables de satisfaire immédiatement et directement un besoin de l’homme.
- indirects : biens de production, procurant une satisfaction après transformation (ex, les matières premières).
Les biens indirects ou de production sont des facteurs de développement économique. Ils peuvent aussi être des
facteurs de fluctuations économiques.
Le besoin exprimé le désir d’obtenir un bien permettant de satisfaire un besoin. Il ne se comprend qu’à travers
l’individu, mais en général, celui-ci ratifie les besoins admis par la société. L’évolution des attitudes et des
aspirations des individus conduit à penser que l’appareil de production est totalitaire.
Les besoins peuvent être classés en :
- besoins fondamentaux, dont la satisfaction est indispensable à la subsistance de l’homme ;
- besoins de civilisation, dont la satisfaction est indispensable psycho socialement en raison de l’influence du milieu
;
- besoins tutélaires, ceux qui impliquent un arbitrage politique puisque leur satisfaction crée de la nuisance ou de
l’encombrement.
Un besoin a les caractéristiques suivantes :
- multipliable, les besoins sont multiples et varient selon l’individu ;
- interdépendance, les besoins peuvent être complémentaires ou substituables ;
- stabilité, Tout besoin s’identifiant à un type de bien peut être satisfait au point d’atteindre une intensité nulle
(exception apparente, le besoin en monnaie).
Besoins et utilité économique
L’utilité économique est l’aptitude d’un bien à satisfaire un besoin. Elle est :
- subjective, ne dépend que de l’individu ;
- neutre, n’est pas systématiquement nuisible ;
- réaliste, correspond à la quantité dont on veut disposer.
Besoins et décision économique
Un individu ou un groupe d’individus ne peut pas satisfaire tous ses besoins et est enclin à faire un choix
(combinaison optimale des biens). Dans ce cas, une décision pouvant avoir deux natures différentes s’impose,
Approche non monétaire du cycle : la théorie non monétaire du surinvestissement. La théorie non monétaire du
cycle est basée sur l’analyse des fluctuations de la demande d’investissement en rapport avec l’ajustement
correspondant de l’offre de biens d’équipement.
L’accroissement de la demande de biens d’équipement accompagne souvent une phase d’expansion économique.
Il pourrait résulter, entre autres des innovations qui génèrent des besoins en équipement. L’expansion se poursuit
jusqu’à essoufflement de la demande, phénomène qui pourrait dériver,
• soit d’une insuffisance de l’épargne se traduisant par l’incapacité de soutenir la demande,
• soit parce que les investisseurs se trouvent en phase d’amortissement du capital en suspendant à moyen terme
leurs investissements,
• ou parce que les banques sont en cours de reconstruction de leurs fonds liquides en renonçant aux prêts.
Il s’en suivrait une phase de stagnation.
A ce stade, pourrait se former un stock excessif de capital par rapport aux besoins réels des investissements, d’où
le terme surinvestissement. La préoccupation des offreurs est d’éliminer le stock de capital et moins de produire
de nouveaux biens de capitaux. L’effondrement de la demande et le vieillissement du capital interagissent en
défaveur de la productivité et de la croissance. Le cycle entame une nouvelle phase de son évolution : la récession
ou la dépression économique.
Une phase de reprise pourrait apparaître après la récession lorsque les banques, après reconstitution de leur
liquidité, soutiennent à nouveau la demande d’investissement. La réaction positive des offreurs de biens capitaux
face à la demande d’investissement déboucherait sur une nouvelle phase d’expansion : un nouveau cycle
recommence.
Apparition des pays dits émergents : ce sont des pays en développement présentant une forte croissance
économique à composante significative de valeur ajoutée industrielle, des exportations élevées de produits
industriels, un fort degré d’ouverture et un marché intérieur en expansion. Les pays émergents sont actuellement
le moteur de la croissance mondiale ; ils disposent d’importantes capacités de développement (créativité, rigueur,
dévouement, détermination, leadership, travail), mais présentent en même temps beaucoup de vulnérabilités (entre
autres, le resserrement de la politique monétaire américaine conduisant à la réduction des entrées de capitaux).
L’intervention de l’extérieur existe mais reste réduit.
L’une des facteurs à l’origine de l’expansion des pays émergents est l’urbanisation. En effet, à mesure qu’une
fraction significative de la population migre vers les villes de plus grande taille, une nouvelle catégorie des
consommateurs se forme en contribuant à la croissance. Une politique publique efficace dans le domaine de
l’infrastructure et des logements sociaux s’avère toutefois indispensable pour éviter les revers de l’urbanisation,
en particulier l’expansion des bidonvilles.
6) La mondialisation
C’est le processus d’ouverture de toutes les économies sur un marché devenu mondial. Elle dérive de la
libéralisation des échanges, de la déréglementation, du libre mouvement, de biens et des personnes favorisés par
le développement des moyens de transport et de la technologie de l’information et de la communication (TIC) , de
A. LE CAPITALISME
L'économie capitaliste repose sur une série de fondements essentiels. Toutefois, ces caractéristiques
n'ont cessé d'évoluer rapidement depuis près d'un siècle, ce qui explique l'hétérogénéité des structures économiques
parmi les grands pays industriels. A. Les fondements de l’économie capitaliste Le système capitaliste repose sur
un certain nombre de principes d'organisation sociale. L'essor et le développement de ce système sont liés à des
fondements juridiques, idéologiques, scientifiques.
A côté de la propriété privée des moyens de production, il convient de lui associer un autre concept, la liberté
économique. Celle-ci suppose à la fois la liberté d'entreprise et la liberté d'échange. Par liberté d'entreprise, on
entend que toute personne possédant le capital nécessaire peut créer une entreprise destinée à produire des biens et
services marchands. Bien entendu, cette personne accepte le risque de perdre son capital en cas d'échec. Par liberté
d'échange, on considère que toute personne a le droit d'acheter, de stocker ou de vendre des produits (soit pour son
usage privé, soit afin de réaliser un profit). La liberté économique, instituée en France par Turgot (1774), a été
réaffirmée sous la Révolution Française. Ce principe sert de fondement à ce que l'on appelle l'économie de marché,
dans laquelle la loi de l'offre et la demande fixe les variations du prix. Le libre fonctionnement du marché permet
de déterminer : ce qu'il faut produire, comment il faut le produire, comment le revenu sera réparti entre les différents
agents économiques.
Le mécanisme de régulation par les prix, caractéristique de l'économie de marché, suppose l'absence d'intervention
de l'Etat (pas de réglementation) et l'absence d'atteintes à la concurrence (monopoles). Les économistes keynésiens
et marxistes ont apporté certaines critiques à l'économie de marché. Ils mettent en avant l'impuissance de la liberté
économique à assurer la compatibilité entre intérêt privé et intérêt général, et la régulation parfaite de l'économie.
Taylor milite en faveur d’un développement par la direction (et non par l’ouvrier) d’une méthode
d’organisation scientifique, d’une détermination de lois strictes, d’un perfectionnement de
l’outillage (Taylor fût l’origine de nombreux brevets, notamment pour la coupe des métaux) et
d’une amélioration des conditions de travail. L’élément le plus important de la méthode scientifique
repose sur le principe de la tâche individuelle. La spécialisation du travail, seule susceptible
d’améliorer le rendement, implique une division des tâches et une parcellisation issues d’une
décomposition en opérations élémentaires. C’est l’idée que plus le travail est spécialisé (mesuré par
le nombre de répétitions) et plus le temps requis pour la réalisation d’une tâche est moindre. Donc,
pour qu’un travail soit bien fait, il doit être parcellisé, car plus un ouvrier réalise les mêmes
mouvements, plus il augmente sa productivité. Chaque homme reçoit des instructions décrivant en
détail (ce qu’il faut faire, comment le faire, en combien de temps…) la tâche qu’il convient
d’exécuter. L’organisation scientifique consiste principalement à préparer et à exécuter des tâches
(observation, mesure, utilisation du chronomètre).
Chaque tâche correspond à un profil d'aptitudes. Taylor insiste sur la sélection « sévère » des
hommes (élimination de ceux qui refusent ou sont incapables d’adopter ces nouvelles mesures) et
sur leur formation (il convient d’en faire des ouvriers de premier ordre). On se dirige ainsi vers une
spécialisation des ouvriers et une adaptation de l’homme au travail. La formation individuelle de
chaque ouvrier exige la mise en place d’un bureau spécial pour l’ingénieur et les employés chargés
de ce service. Dans ce bureau, le travail de chaque ouvrier est complètement préparé à l’avance et
les employés suivent sur les diagrammes et les plans, l’utilisation de chacun des hommes en les
disposant comme les pièces d’un échiquier.
Taylor préconise le contrôle constant et bienveillant de l’ouvrier par les agents de la direction ainsi
que le paiement d’une prime journalière importante à tout ouvrier qui a travaillé vite et accompli la
tâche fixée. Si l’on veut que la récompense ait quelque effet sur le rendement des ouvriers, elle doit
venir peu après la réalisation du travail. Aux yeux de Taylor, la pratique qui consiste à octroyer une
participation aux bénéfices (soit en distribuant des actions négociables, soit en répartissant un
dividende proportionnellement aux salaires annuels) serait un stimulant inefficace.
Le fordisme fût remis en cause dans les années 70 pour diverses raisons : la diversification de la demande,
l’introduction de nouvelles technologies, la forte accélération de la compétitivité internationale, la montée des
luttes sociales, le cout de la plus élevé des capitaux empruntés et le renchérissement successif.
C. L’ETAT
L’histoire du rôle de l’Etat pourrait se résumer à un lent passage de l’Etat gendarme à l’Etat
Providence, du moins jusqu’aux années 1970. L’Etat gendarme désigne une intervention de l’Etat
se limitant à assurer les grandes fonctions régaliennes (armée, justice, police…). Toute action visant
à influer sur l’activité économique serait ainsi prohibée. A l’opposé, l’expression Etat providence
attribue à l’Etat le devoir de jouer un rôle actif en stimulant la croissance économique, en
fournissant une protection sociale et en corrigeant les injustice sociales. Le terme Etat Providence
renvoie à plusieurs interprétations. C’est tout d’abord un terme qui traduit une opposition entre deux
courants de pensée du 19ème siècle. D’un côté, les libéraux qui affirment le primat de l’individu et le
risque de voir l’Etat se substituer à la Providence. De l’autre, des républicains du second empire qui
critiquent la philosophie trop individualiste de certaines lois et préconisaient un « Etat social » se
préoccupant de l’intérêt général. Emile Ollivier (1825-1913), député républicain des Bouches du
Rhône, aurait ainsi employé pour la première fois le terme d’Etat providence alors qu’il était
rapporteur de la loi du 25 mai 1864, qui abolissait le délit de coalition crée par la Loi Le Chapelier
de 1791 et instaurait le droit de grève. Le terme Etat providence sera ensuite utilisé par « les
socialistes allemands de la chaire » (universitaires), sous le vocable «Wohlfahrtsstaat », pour
décrire un système qui annonce les politiques bismarckiennes en matière sociale. Le terme Etat
providence sera enfin associé au terme anglais « Welfare state » (état de bien être), forgé dans les
Les pays industrialisés expérimenteront ces deux modèles tout au long de la période dite des trente
glorieuses.
En examinant les différences internationales en matière de droits sociaux et de stratification de
l’Etat Providence, Esping Andersen distingue trois types de régimes :
- Dans l’Etat providence libéral (Angleterre, Irlande) l’assistance est fondée sur l’évaluation des
besoins, les transferts universels ou les plans d’assurance sociale sont modestes. Les indemnités
sont attribuées principalement aux bas revenus, généralement des ouvriers dépendants de l’aide
publique. L’Etat « encourage le marché, passivement, en ne garantissant que le minimum, ou
activement en subventionnant les projets privés de prévoyance » (1999, p. 41).
- Dans l’Etat providence conservateur et corporatiste (Allemagne, Autriche, France, Italie),
l’obsession libérale de rendement du marché et de la marchandisation n’est jamais prééminente.
L’octroi de droits sociaux n’est jamais un fait sérieusement contesté. Le maintien des différences de
statut prédomine. Les droits sont, par conséquent, liés à la classe et au statut. Ce corporatisme « est
subordonné à un édifice étatique parfaitement prêt à se substituer au marché en tant que
pourvoyeur de bien être » (1999, p. 42). L’assurance privée et les indemnités liées au travail jouent
vraiment un rôle marginal.
- Dans l’Etat providence démocrate, les principes d’universalisme et de démarchandisation des
droits sociaux ont été entendus aux nouvelles classes moyennes. Plutôt que de tolérer un dualisme
entre l’Etat et le marché, entre classe ouvrière et classe moyenne, l’Etat providence encourage une
égalité des plus hauts standards et non une égalité des besoins minimaux . Ce modèle « neutralise le
marché et par conséquent établit une solidarité globale en faveur de l’Etat providence » (1999, p.
42). Ce modèle est une fusion particulière de libéralisme et de socialisme. Il en résulte un Etat
providence qui octroie des subsides directement aux enfants et qui prend la responsabilité directe
des soins aux enfants, des personnes âgées et des personnes sans ressources. La spécificité la plus
frappante du régime social-démocrate est peut-être sa fusion entre bien être et travail. Il vise à
fournir une garantie de plein emploi et est entièrement dépendant de la réalisation de cet objectif.
Si Esping Andersen procède au regroupement des Etats providence, il reconnaît dans le même
temps qu’il n’existe aucun modèle pur. Les pays scandinaves peuvent être à dominance social-démocrate, mais ils
ne sont pas dépourvus d’éléments libéraux. Les régimes libéraux sont loin d’être
purs. Le système de sécurité sociale américain est un système de redistribution obligatoire. Enfin,
les régimes conservateurs européens ont incorporé les deux mouvements libéraux et sociaux-démocrates
B. LE PARADOXE DE LA VALEUR
Rejetant3 l’opposition établie par Smith (1776) entre valeur d’échange et valeur d’usage, JB Say (1803) – souvent
présenté comme un vulgarisateur de la pensée de Smith - va réinterpréter les concepts fondamentaux de la pensée
classique en se focalisant, d’une part sur l’utilité et sa relation avec la valeur (Diemer, 2000), d’autre part, sur la
recherche des fondements basiques de l’offre et la demande (Arena, 2000).
Dans les années qui suivirent la publication du Traité d’Economie Politique (notamment la
2ème édition de 1814), le débat a principalement porté sur le rapport entre la valeur et la richesse.
Dans le chapitre relatif à Ce qu’il faut entendre par Production (chap I du livre I), Say institue
l’utilité comme le premier fondement de la valeur des choses. Ainsi le motif qui fait que les choses
sont demandées, est leur utilité. Une chose a de la valeur parce que l’utilité qu’elle a la rend
désirable, et porte les hommes à faire des sacrifices pour la posséder. L’utilité d’un bien est égale à
son prix. La valeur des biens serait la mesure de la richesse.
Cette thèse, souligne Alain Béraud (1992) paraît cependant conduire à des conclusions
paradoxales quand on l’applique à l’étude des effets sur la richesse d’une amélioration des
techniques de production.
David Ricardo (1815, 1817) reprochera ainsi à Say une confusion entre la valeur d’usage et
la valeur d’échange. Il convient en effet de distinguer valeur et richesse, ces deux termes ne sont pas
synonymes4. Reprenant l’exemple des paires de bas évoqué par Say, Ricardo montre que si un
perfectionnement technique permet d’obtenir avec la même quantité de travail deux paires de bas au
lieu d’une, l’utilité de la paire de bas n’est pas modifiée bien que sa valeur ait diminué (Potier,
2000). Ainsi, « l’utilité n’est pas la mesure de la valeur d‘échange » (1817, p 280). L’auteur ajoute
qu’il n’est pas possible de proposer une mesure satisfaisante de la richesse.
Dupuit (1844, 1849) apportera une solution satisfaisante à cette énigme en introduisant la
notion d’utilité relative (surplus du consommateur). Il s’ensuit que l’utilité d’une marchandise n’est
PREPARATION CONCOURS ENAM-ADC. 2021 MADAGASCAR.
PAR MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION-EDITION MARS 2021-DROIT D’AUTEUR- 170
170
mesurée ni par son prix de marché, ni par son coût de production, mais par le sacrifice maximum
que l’agent serait prêt à offrir pour acquérir une quantité donnée (utilité absolue). L’utilité relative
d’un produit aurait alors pour expression la différence entre ce prix et le prix d’acquisition que
l’agent est obligé de donner en échange (Diemer, 1997). De là Dupuit refuse d’égaliser l’utilité avec
la valeur du marché, et maintient au contraire que l’utilité est seulement un élément de la valeur.
Dès lors, la difficulté qui apparaît dans l’argumentation de Say, n’a plus raison d’être. La richesse,
mesurée par Dupuit, excède la valeur des biens et si le progrès technique entraîne une réduction de la valeur totale
de la production (suite à la diminution du prix du produit), il augmente nécessairement la richesse des agents.
Ainsi la boucle serait bouclée, les longues discussions entre Ricardo et Say, n’auraient pas
été perdues, elles seraient venues alimenter la solution du problème. Dès 1844, le paradoxe de la
théorie de la valeur avait trouvé une solution dont l’utilité et la rareté en fournissaient la clé.
4) J-B Say et la théorie de la valeur
Le paradoxe de la théorie de la valeur, et avec lui une partie de la théorie de l’utilité ont très
bien été résumés par Schumpeter dans son Histoire de l’analyse économique « A. Smith et
pratiquement tous les classiques anglais, sauf Senior, ne s’aperçurent pas des possibilités de
l’utilité comme voie d’accès au phénomène économique de la valeur. Il leur suffit de se détourner
de la valeur d’usage (valeur in use) en se référant au paradoxe de la valeur, qu’il n’aurait plus
fallu traiter comme tel. Je répète qu’il est tout à fait erroné d’expliquer cette attitude, en particulier
dans le cas de Ricardo, en disant qu’ils avaient vu tout ce qu’il y a dans l’utilité, mais ne se
soucièrent pas d’élaborer un aspect aussi évident des choses. Il est clair qu’ils ne suivirent pas la
piste de l’utilité par ce qu’ils ne virent pas la même manière de s’en servir. Pour Ricardo, sa
correspondance le prouve. Mais le traitement de Senior constitue une étape déterminée du progrès.
En France et en Italie, la veille tradition qui préférait l’utilité comme voie d’accès ne disparut pas
entièrement, mais elle ne porta plus de fruit. J-B Say fît une tentative dans ce sens. Il gâta sa
chance. Sa manière de traiter le sujet était encore plus maladroite que superficielle. Elle ne mena
nulle part» (1983, p 394).
Pour bien appréhender ce point crucial de la théorie économique, il faut se rappeler que les
premières formulations de la théorie de l’utilité (et plus précisément de l’utilité marginale) n’avaient
exercé aucune influence notable sur l’enseignement de l’économie politique. Cependant de
nombreux auteurs avaient senti que l’utilité était plus qu’une simple condition de la valeur
d’échange (au sens ricardien du terme), qu’elle était en fait la « source » et/ou la « cause » de la
théorie de la valeur d’échange. Si dans certains cas, ces auteurs ne parvinrent pas à exploiter
convenablement cette idée, dans d’autres, le résultat de leurs travaux n’entraîna qu’un discrédit de
la méthode utilisée. J-B Say, à tord ou à raison, est souvent classé dans cette deuxième catégorie
d’auteurs (tout comme Condillac, quelques années auparavant). Ce vulgarisateur de Smith5, comme
aime à le rappeler Schumpeter6 (1983, p 158), a cherché à établir une relation de dépendance entre
la valeur d’échange et l’utilité en omettant d’ajouter la rareté. De ce fait, il s’est heurté au paradoxe,
si souvent énoncé avant lui, que des choses utiles comme l’eau ou l’air n’avaient aucune valeur
d’échange.
A. LE COURANT LIBERAL
Le courant libéral se compose de deux branches, l’une classique qui apparaît à la fin du 18ème
siècle, l’autre néoclassique à la fin du 19ème siècle. L’économie politique classique est née avec la
société industrielle. La publication en 1776, par Adam Smith, des Recherches sur la nature et les
causes de la richesse des nations, est contemporaine des différents perfectionnements de la machine
à vapeur de Watt, symbolisant le point de départ de la première révolution industrielle. Cette œuvre
est aussi l’aboutissement d’un long mouvement d’idées au XVIII siècle (siècle des lumières), connu
sous le nom de philosophie de l’ordre naturel, et à la base de l’idéologie du libéralisme économique.
Si 1776 est une date importante pour la science économique moderne, les années 1870-1874 ne le
sont pas moins, car le classicisme légué par Adam Smith évolue grâce à la technique du calcul à la
marge et la théorie de l’utilité. Le terme néoclassiques, parmi lesquels on trouve Carl Menger (Ecole
de Vienne), Léon Walras (Lausanne) et Stanley Jevons (Cambridge), désigne des économistes qui
travaillent dans le champs économique de l’équilibre général indépendamment de leur idéologie
respective (Walras se disait socialiste)
1) Le courant classique
Le courant classique du 18ème siècle, est caractérisé par une évolution radicale des mentalités, des
valeurs, des techniques et des processus économiques. Il s’agit de ce que l’on appelle la première
révolution industrielle. La puissance économique réside davantage dans la détention de biens de
production que dans la sphère des échanges. C’est en Angleterre, première grande puissance à
l’époque, avec Adam Smith (1723-1790), Thomas Malthus (1766 - 1834), David Ricardo (1772 -
1823) ; puis en France avec Jean Baptiste Say (1767 - 1832) que naît la pensée libérale classique.
Malgré la pluralité de leurs travaux, les auteurs classiques parviennent à forger une analyse qui repose sur quelques
grands principes.
a. Le modèle de l’Homo oeconomicus
Plusieurs postulats sont évoqués par le courant classique :
- L’individualisme des agents économiques
L’individu est un être rationnel, il est le seul capable de juger et de décider ce qui est bon pour lui.
L’interventionnisme de l’Etat, même à but louable, est donc pervers dans ses conséquences. Chaque
individu poursuit son intérêt particulier2 (utilitarisme) par la maximisation des satisfactions et la
minimisation de l’effort (hédonisme). Ce postulat « smithien » a été précisé par Jeremy Bentham
avec la plus grande netteté.
- L’affirmation de la liberté économique
Dérivé de l’ordre naturel, le modèle de l’homo oeconomicus justifie en retour le libéralisme
économique. La propriété privée des moyens de production est une garantie de la liberté. Le marché
constitue le régulateur le plus efficace de l’activité économique (on parle également de socialisation
par le marché). La recherche de l’intérêt individuel permet de réaliser l’intérêt général car il existe
une main invisible (le marché) qui guide les passions individuelles vers le bien de tous : « NCe
n’est pas le bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons
notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur
humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n’est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est
toujours de leur avantage » (Smith, 1776, [1991, p. 82]). L’harmonisation des intérêts étant
naturelle, il n’y a dès lors plus aucune raison pour qu’un pouvoir politique -l’Etat - fasse passer
l’intérêt général au-dessus de la somme des intérêts privés. Le rôle de l’Etat selon Von Mises (1983, p 39), est de
Par ailleurs, Léon Walras suppose l’existence d’un commissaire-priseur qui centralise toute
l’information sur le volume et les conditions de transactions, et propose des prix. Les prix étant
donnés, les agents, dissociés en unité de consommation (le consommateur maximise sa fonction
La quantité de monnaie est la variable indépendante la plus importante de toutes puisqu'elle est
commandée par les autorités. Keynes dénonce le fait que « de nombreux économistes ont soutenu
que le montant de l'épargne courante déterminé l'offre de capital frais, que le montant de
l'investissement courant en gouvernait la demande et que le taux d'intérêt était le facteur d'équilibre ou le prix
déterminé par le point d'intersection de la courbe d'offre d'épargne et de la courbe de
demande d'investissement ». Le rôle du taux d'intérêt est de maintenir en équilibre, non la demande
et l'offre de biens de capital nouveaux, mais la demande et l'offre de monnaie, c'est-à-dire la
demande d'argent liquide et les moyens d'y satisfaire. Keynes insiste d'ailleurs dans la préface de la
première édition anglaise sur le rôle primordial joué par la monnaie. Il définit ainsi ce qu'il appelle
une économie monétaire : « Une économie monétaire est une économie où la variation des vues
sur l'avenir peut influer sur le volume actuel de l'emploi et non sur sa seule orientation ». Selon
Keynes, ce n'est pas le taux d'intérêt, mais le niveau des revenus qui assure l'égalité entre épargne et
investissement.
- La théorie Générale considère enfin que le niveau général des prix et les prix individuels sont
déterminés d'une façon strictement identique. C'est à dire qu'ils dépendent de l'offre et la demande.
2) Le principe de la demande effective
Le principe de la demande effective ne peut être compris sans faire référence à la demande globale
et à l’offre globale. La demande globale introduit l’intervention de trois agents et de trois fonctions
(ou actes) économiques : les ménages (fonction de consommation), les entrepreneurs (fonction
d’investissement) et l’Etat (dépenses publiques). L'état de la technique, le niveau des salaires,
l'importance de la technique, de l'outillage et de la main d’œuvre inemployés ainsi que la situation
des marchés et de la concurrence déterminent les conditions de l'offre globale. En fait, la quantité de
monnaie détermine l'offre de ressources liquides, par-là, elle gouverne le taux de l'intérêt et jointe à
divers facteurs (notamment ceux qui intéressent la confiance, l'incitation à investir7), elle détermine
le niveau des revenus, de la production, et de l'emploi, et le niveau général des prix. La demande
effective correspond au point d’intersection entre l’offre globale et la demande globale8 (ellesmêmes exprimées
en fonction de la variable emploi).
Keynes stipule que le chômage est le résultat d'une insuffisance de la demande effective. l'Etat peut
agir sur les 2 composantes de la demande globale :
- sur la consommation : l'Etat peut augmenter les revenus disponibles en réduisant la fiscalité. Plus
directement, l'Etat peut accroître sa propre consommation (la consommation publique).
- sur l'investissement : en réduisant les taux d'intérêt, l'Etat va réduire le coût des emprunts pour les
ménages et le coût de financement des investissements pour les entreprises.
Dans les faits, l’action de l’Etat se traduira par une politique budgétaire expansive (dépenses >
recettes), plus précisément l'Etat va chercher à augmenter ses investissements publiques. L'impact
sur l'économie sera plus que proportionnel, c’est ce que l’on appelle l’"effet multiplicateur".
Exemple : Dans un contexte d’économie fermée (retenu par Keynes) où la propension marginale à
consommer serait de 0,75 (stable dans le temps), si l'Etat procède à un investissement
supplémentaire de 100 milliards d’€, nous aurions les enchaînements suivants. Les commandes de
l'Etat vont augmenter la production des entreprises concernées de 100 milliards. Celles-ci vont
distribuer des revenus pour le même montant sous forme de revenus : salaires, dividendes... Les 100
milliards perçus par les ménages génèreront une hausse de la consommation de 100 x 0,75 = 75
milliards. Cela va stimuler la production des entreprises des biens de consommation à hauteur des
75 milliards…..Le processus va se poursuivre jusqu'à ce que l'effet devienne négligeable.
Le multiplicateur keynésien
On remarque ici que l’épargne correspond à une fuite9. Plus la propension à consommer est élevée
et plus le multiplicateur sera important (si c passe de 0,75 à 0,8, alors k passe de 4 à 5). La
réduction des fuites repose sur une baisse de l’épargne. Ajoutons qu’une réduction d’impôt ou une
hausse des prestations sociales ont également un effet multiplicateur mais inférieur : en effet celles-ci accroissent
simplement le revenu disponible des ménages ; ainsi une baisse de 100 milliards des
impôts augmente le revenu de 100 milliards donc la consommation de 75 milliards
3) Les néo-keynésiens : héritiers de la pensée keynésienne
Au-delà des différentes interprétations que la pensée keynésienne a suscitées, il est possible de
distinguer les néo-keynésiens, des post-keynésiens et des nouveaux keynésiens. Dans ce qui suit,
nous présenterons succinctement les travaux néo-keynésiens. Ceux-ci ont développé leurs analyses
dans le courant des années 70, ils développent ce qu’il est convenu d’appeler aussi parfois, «la
théorie du déséquilibre » ou encore l’analyse « des équilibres à prix fixes ». Les modèles
macroéconomiques explorant cette voie, trouvent leur origine dans les travaux de Barro, Grossman,
Benassy, Grandmont, Younès et Malinvaud. Ils poursuivent un double but : (i) généraliser l’étude
des déséquilibres en considérant que les ajustements sont lents à s’effectuer ; (ii) déterminer les
fondements microéconomiques de la macroéconomie keynésienne.
Cette théorie explique que les marchés ne s’équilibrent pas automatiquement et qu’en conséquence,
il peut y avoir des déséquilibres se traduisant par des rationnements de certains agents économiques.
Ces rationnements prennent selon le contexte, des formes diverses. Prenons deux marchés (marché
des biens et marché du travail) et deux agents (ménages et entreprises) et considérons un excès
d’offre sur le marché des biens et sur le marché du travail.
C. La souveraineté économique
« Chaque Etat a le droit souverain et inaliénable de choisir son système économique, de même que ses systèmes
politique, social et culturel, conformément à la volonté de son peuple, sans ingérence, pression ou menace
extérieure d’aucune sorte » (Charte des droits et devoirs économiques des Etats, 1974, art.2) ; la souveraineté
permanente sur les richesses, ressources naturelles et activités économiques ; la redondance avec la souveraineté
« politique » ; la signification de cette revendication ; le mythe du droit au développement ; la logique du
libéralisme économique de l’O.M.C. (libre-échange)
C. L’unification d’Etats
L’exemple d’une fusion d’Etats (Yémen, 1990) ; le cas de l’absorption d’un Etat par un autre (Allemagne, Traité
d’union de 1990)
§ 2. Le rôle de la reconnaissance
A. La nature de la reconnaissance
Distinction entre reconnaissance d’Etat et reconnaissance de gouvernement ; caractère constitutif ou déclaratif de
la reconnaissance d’Etat
B. La pratique de la reconnaissance
Caractère discrétionnaire ; acte individuel ou collectif ; acte de jure ou de facto ; faculté de soumettre la
reconnaissance à conditions (exemple des « Lignes directrices sur la reconnaissance des nouveaux Etats en
Europe orientale et en Union soviétique » adoptées par l’Union européenne et ses Etats membres le 16 décembre
1991) ; la différence avec l’admission à l’ONU
SECTION 3. LE TERRITOIRE DE L’ETAT ET LA COMPETENCE TERRITORIALE
§ 1. L’assise territoriale de l’Etat
A. L’acquisition de territoire
Les titres territoriaux (notamment historiques) ; l’acquisition de territoire « sans maître » (découverte, occupation
effective) ; les réorganisations territoriales consécutives à une guerre (debellatio, sanctions territoriales) ; la
prohibition de l’acquisition par la force (le problème des « territoires occupés » par Israël et celui de l’annexion
de Jérusalem ; l’invasion du Koweït par l’Irak) ; les cessions (à titre onéreux – Louisiane, 1803 ; Alaska, 1867 – ;
les cessions gratuites – Ifni, 1969 ; Sahara occidental, 1975 – ; les échanges liés à des rectifications de frontière) ;
les litiges territoriaux et le recours au règlement juridictionnel (ex. : conflit Libye/Tchad – arrêt de la C.I.J. de
1994 –, différend Bénin/Niger – arrêt de la C.I.J. de 2005 –, ou encore différend territorial et maritime entre le
Nicaragua et le Honduras dans la mer des Caraïbes – arrêt de la C.I.J. de 2007)
B. Les frontières
La notion de frontière ; le principe de l’uti possidetis juris ; la fixation conventionnelle de la frontière ; la
réalisation du tracé (commission mixte de délimitation, commission mixte d’abornement (ex. de la frontière
franco-allemande entre l’AlsaceMoselle et la Rhénanie-Palatinat : traité conclu en 1925 mais abornement terminé
en 1998) ; les rectifications de frontière (par ex., convention franco-suisse du 18 janvier 2002 portant sur un
échange de 5 578 m2 entre les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie et le canton de Genève)
B. La nationalité malagasy
Ordonnance n° 60 - 064 du 22 juillet 1960 portant Code de la nationalité malgache (J.O. n° 111 du 23.07.60,
p.1305 ) , modifiée par la loi nº 61-052 du 13 décembre 1961 ( J.O. nº 201 du 23.12.61, p.2260 ) ,
la loi nº 62-005 du 6 juin 1962 (J.O. nº 228 du 16.6.62, p. 1075 ) , l’ordonnance nº 73-049 du 27 août 1973 ( J.O.
nº 934 du 27.8.73 ,p. 2713 E.S. ) et par la loi nº 95-021 du 18 septembre 1995 ( J.O. nº 2341 du 01.01.96, p.. 3 et
13 ) détermine l’attribution de la nationalité malgache à titre de nationalité d’origine,
Art. 9 - Est malgache :
1° L’enfant légitime né d’un père malgache ;
2° L’enfant légitime né d’une mère malgache et d’un père qui n’a pas de nationalité ou dont la nationalité est
inconnue.
Art. 10 - Est malgache :
1° L’enfant né hors mariage lorsque la mère est malgache ;
2° L’enfant né hors mariage lorsque la mère est inconnue ou de nationalité inconnue, mais dont le père est
malgache.
Art. 11 - Est malgache l’enfant né à Madagascar de parents inconnus dont on peut présumer que l’un au moins
est malgache. Pourront notamment être pris en considération : le nom de l’enfant, ses caractères physiques, la
personnalité de ceux qui l’élèvent et les conditions dans lesquelles il est venu entre leurs mains, l’éducation qu’il
reçoit, le milieu où il vit.
Toutefois, l’enfant sera réputé n’avoir jamais été malgache si, au cours de sa minorité, sa filiation est établie à
l’égard d’un étranger.
L’enfant nouveau-né trouvé à Madagascar est présumé, jusqu’à preuve contraire, y être né.
Art. 12 - L’enfant qui est malgache en vertu des dispositions du présent titre est réputé avoir été malgache…
B. Le rôle du Gouvernement
« Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation »; la négociation et l’approbation des accords
internationaux ; les fonctions du ministre des affaires étrangères
C. La place du Parlement
L’autorisation de ratification ou d’approbation des traités de paix, des traités de commerce, des traités ou accords
relatifs à l’organisation internationale, de ceux qui engagent les finances de l’Etat, de ceux qui modifient des
dispositions de nature législative, de ceux qui sont relatifs à l’état des personnes et de ceux qui comportent
cession, échange ou adjonction de territoire ; l’information relative aux projets ou propositions d’actes des
Communautés européennes et de l’Union européenne comportant des dispositions de nature législative ou autres;
B. La fonction consulaire
La convention de Vienne de 1963 ; les fonctionnaires consulaires et les consuls honoraires (ou marchands) ;
l’exequatur et les circonscriptions consulaires ; les fonctions : protection des intérêts de l’Etat d’envoi et de ses
nationaux, promotion des relations mutuelles, information sur l’Etat de résidence, exercice d’actes officiels au
bénéfice des personnes, protection des nationaux, exercice de la juridiction sur les navires et avions battant
pavillon national ; privilèges et immunités fonctionnels
B. Définition et modèles
« une association d’Etats établie sur la base d’un accord instituant un appareil permanent d’organes en vue de la
poursuite d’objectifs d’intérêt commun par une coopération continue entre eux » (M. Virally) ; organisations
universelles/restreintes (régionales ou politiques) ; organisations générales/sectorielles ; organisations de
coopération/d’intégration ; organisations délibérantes/décisionnelles/opérationnelles ; absence d’organisations
correspondant à un modèle « pur »
B. Les organes principaux de l’Organisation L’Assemblée générale (une session ordinaire par an, essentiellement
de mi-septembre à mi-décembre ; éventuellement des sessions « extraordinaires » ou « extraordinaires d’urgence
» (respectivement 28 et 10 depuis 1946) ; le Conseil de sécurité (organe permanent de 15 membres : 5
permanents – Chine, Etats-Unis, Féd. de Russie, France, Royaume-Uni – et 10 élus pour deux ans – Afrique du
Sud, Belgique, Indonésie, Italie, Panama pour 2007-2008 et Burkina Faso, Costa Rica, Croatie, Libye et Vietnam
pour 2008-2009 –, le Conseil économique et social (54 membres élus pour trois ans ; une session de fond de cinq
semaines par an – alternativement à New York et Genève – ; participation consultative d’environ 1500 ONG) ; le
Conseil de tutelle (composé des 5 membres permanents ; depuis 1994 – indépendance de Palaos – plus aucun des
onze territoires placés sous tutelle en 1945 ne l’est encore) ; la Cour internationale de Justice (installée à La
Haye, composée de 15 juges élus pour 9 ans) ; le Secrétariat
B. Les dépenses
Le budget-programme biennal (pour 2008-2009 : budget ordinaire d’env. $ 4,2 milliards) ; le principe de la «
croissance zéro ») ; le budget particulier des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie ($ 347,5
millions) et le Rwanda ($ 267,3 millions) (à comparer avec le budget de la C.I.J. : $ 41,2 millions) ; les dépenses
relatives aux opérations de maintien de la paix (environ $ 5 milliards par an ; les opérations les plus coûteuses :
plus de $ 1 milliard pour la Mission de l’ONU au Congo – MONUC – et pour la Mission des Nations Unies au
Soudan – MINUS –, $ 700 millions pour la Mission des N.U. au Libéria – MINUL – ; l’opération la moins
dispendieuse : $ 33 millions pour la Mission d’observation des NU en Géorgie – MONUG)
C. Les ressources
Le barème général des contributions et les quotes-parts (0,001% mini et 22% maxi ; les 6 plus gros contributeurs
en 2008 : Etats-Unis : 22% ; Japon : 16,624% ; Allemagne : 8,577% ; Royaume-Uni : 6,642% ; France : 6,301%
; Italie : 5,079 ; soit au total 65,22%)(les 27 Etats membres de l’Union européenne contribuent pour 38,857% du
total du budget) ; le financement spécifique des opérations de maintien de la paix (calendrier budgétaire et
barème particuliers) ; les contributions volontaires ; les ressources propres de l’Organisation (contributions du
personnel, produit de ventes,…) ; la crise financière (au 31 octobre 2007, le montant des contributions non
§ 3. Le rôle du Secrétariat
A. Les membres du Secrétariat
Plus de 7 500 fonctionnaires (catégories G, P et D) – dont plus de la moitié à New York – sur le budget ordinaire
et autant sur fonds extrabudgétaires (l’ensemble du système des Nations Unies emploie env. 61 000 personnes) ;
originaires de quelque 170 pays ; indépendance par rapport aux Etats nationaux et aux Etats membres ;
recrutement sur la base des « plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité » (art. 101, § 3, de la
Charte) mais importance de la répartition géographique et sexogénérique ; rémunération et « principe
Noblemaire » ; immunités et privilèges par rapport aux Etats ; protection statutaire par rapport à l’Organisation ;
le Tribunal administratif des Nations Unies ; rôle « administratif » fondamental du Secrétariat qui assure le
fonctionnement quotidien en effectuant le travail préparatoire à l’adoption de décisions par les Etats membres et
en assurant la mise en oeuvre ainsi que le suivi B. Le Secrétaire général des Nations Unies Le plus haut
fonctionnaire de l’Organisation (art. 97 de la Charte) ; nomination par l’Assemblée générale sur proposition du
Conseil de sécurité pour un mandat (renouvelable) de 5 ans ; les sept Secrétaires généraux : Trygve Lie
(Norvège) de 1946 à 1953, Dag Hammarskjöld (Suède) de 1953 à 1961, U Thant (Birmanie) de 1961 à 1971,
Kurt Waldheim (Autriche) de 1972 à 1981, Javier Pérez de Cuéllar (Pérou) de 1982 à 1991, Boutros Boutros-
Ghali (Egypte) de 1992 à 1996, Kofi Annan (Ghana) de 1997 à 2006 ; Ban Ki-moon depuis le 1er janvier 2007 ;
l’article 99 de la Charte (qui lui permet d’« attirer l’attention du Conseil de sécurité sur toute question qui, à son
avis, pourrait mettre en danger la paix et la sécurité internationales ») et le développement du rôle politique du
Secrétaire général
CHAPITRE 3. LES PERSONNES PRIVÉES ET LES GROUPES
SECTION 1. LES INDIVIDUS
§ 1. La protection internationale des droits de l’homme
A. Le développement d’un corpus normatif
Les origines lointaines (la protection des combattants et des civils par les conventions de 1907 et de 1929 –
prolongée par les Conventions de Genève de 1949 – ; l’O.I.T. et la protection des travailleurs ; la convention de
1926 relative à l’esclavage) ; le traumatisme de la deuxième guerre mondiale ; de la Déclaration universelle des
droits de l’homme (1948) aux Pactes internationaux de 1966 (droits civils et politiques ; droits économiques
sociaux et culturels) ; la multiplication des conventions sectorielles (génocide, 1948 ; discrimination raciale,
1966 ; discrimination à l’égard des femmes, 1979 ; torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants, 1984 ; droits de l’enfant, 1989 ; etc.) ; le développement d’instruments régionaux (Convention
européenne des droits de l’homme, 1950 ; Convention américaine relative aux droits de l’homme, 1969 ; Charte
africaine des droits de l’homme et des peuples, 1981 ; etc.) ; l’existence de normes coutumières (droit à la vie,
interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants, interdiction de l’esclavage, nonrétroactivité
en matière pénale, etc.)
B. Régime
Avantages pour les Etats hôtes mais conflits potentiels ; difficultés d’une réglementation et recours à des
instruments incitatifs d’autorégulation (écolabels, labels sociaux, codes de conduite : par ex., « Principes
directeurs de l’O.C.D.E. à l’intention des entreprises multinationales », 1976 révisés en 2000 ou « Normes sur la
responsabilité en matière de droits de l’homme des sociétés transnationales et autres entreprises » adoptées en
2003 par la Sous-commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme de la Commission des
droits de l’homme des Nations Unies) ; inadaptation des moyens de pression étatiques ; procédures spécifiques
de règlement des différends avec les Etats (arbitrage transnational)
B. Statut international
Pas de réelle personnalité juridique internationale ; convention européenne de 1986 sur la reconnaissance de leur
personnalité juridique ; possibilité de statut consultatif auprès d’organisations internationales (système des
Nations Unies, Conseil de l’Europe, etc.) ; cas particulier du Comité international de la Croix- Rouge ; le
problème des groupes transnationaux illicites (mafias, Al-Qaida, etc.)
B-Missions
La diplomatie constitue une activité gouvernementale spécialisée : les agents diplomatiques d’un État mettent en
œuvre la politique extérieure de celui-ci, en ayant pour mission de la relayer à l’étranger. Les diplomates ont une
triple mission de représentation, d’information et de négociation. L’établissement de relations diplomatiques ne
peut se faire que sur la base d’un accord mutuel entre deux États : les diplomates représentent l’État dont ils
sont les agents auprès de l’État qui les accréditent et ont pour charge de développer les relations amicales entre
les deux pays, dans les domaines politique, économique, culturel et social. Dans la mesure où les diplomates
représentent personnellement leurs gouvernements, les questions de protocole, actuellement régies par la
convention sur les relations diplomatiques (Vienne, 1961), ont une valeur significative.
Les diplomates sont par ailleurs des observateurs privilégiés de la situation au sein de l’État accréditaire : les
informations qu’ils transmettent à leur ministère concourent à la définition de la politique étrangère. La
négociation est un rôle essentiel du diplomate : en matière de relations internationales, elle se confond avec le
concept même de diplomatie. Elle est l’instrument qui permet de rapprocher des intérêts nationaux divergents.
Lorsqu’elle échoue, la guerre devient le seul moyen de faire valoir l’intérêt national.
Les diplomates négocient ou participent à la négociation des accords bilatéraux. Ils protègent les intérêts
nationaux au sein de l’État accréditaire, la protection des intérêts privés des ressortissants nationaux à l’étranger
étant plus spécialement assurée par les fonctionnaires consulaires. Ces derniers délivrent les certificats de
naissance, de mariage ou de décès à leurs compatriotes résidant ou voyageant dans le pays étranger ; ils ont un
rôle de conseil et d’information vis-à-vis des ressortissants nationaux, notamment en matière commerciale, et
sont chargés de l’établissement de visas de tourisme pour les étrangers désirant se rendre dans le pays qu’ils
représentent.
PREPARATION CONCOURS ENAM-ADC. 2021 MADAGASCAR.
PAR MALAGASY MIH’EZAKA BOKY CREATION-EDITION MARS 2021-DROIT D’AUTEUR- 253
253
C-Évolutions
L’évolution des relations internationales a engendré une modification du rôle traditionnel des diplomates. Le
développement des relations économiques, scientifiques ou culturelles entre les nations a étendu leurs domaines
de compétence, mais elles ont aussi favorisé l’intervention dans le champ des relations extérieures de ministères
techniques (comme les ministères chargés de la Défense, des Finances, de l’Agriculture, du Commerce extérieur,
par exemple) De même, le XXe siècle a vu se nouer des relations plus directes entre les chefs d’États et les plus
hauts responsables gouvernementaux, symbolisées par l’institutionnalisation de lignes téléphoniques entre
dirigeants et de rencontres au sommet.
Enfin, outre la multiplication des alliances régionales qui fonctionnent comme autant de forums de discussions et
de négociations directes, la création d’organismes internationaux, au premier rang desquels la Société des
Nations puis l’Organisation des Nations unies, ayant vocation à gérer l’ordre international, a entraîné le
développement d’une diplomatie dite « parlementaire », en charge des négociations multilatérales. La diplomatie
collective et ouverte prévaut désormais sur la diplomatie bilatérale et secrète.
La géopolitique désigne tout ce qui concerne les rivalités de pouvoirs ou d’influence sur des territoires et les
populations qui y vivent, c'est-à-dire l'étude des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins
défini. La géopolitique repose alors sur l'analyse des objectifs visés par les acteurs et leurs moyens mis en œuvre
pour y arriver. Les acteurs sont variés : ils peuvent être des États, mais également des mouvements politiques ou
des groupes armés plus ou moins clandestins[2]. Les espaces sont tout autant variés de par leurs variations de tailles :
les plus petits peuvent être analysés à une petite échelle (ville, commune, rue…), ou à une plus grande échelle
(région, État, espaces inter- étatiques, planète).
Originellement, c'est en Allemagne que la notion de géopolitique a été construite, principalement par Friedrich
Ratzel. Cependant cette dernière servait à légitimer la puissance et l'expansionnisme allemand. L'utilisation de
cette dernière par l'idéologie nazie a proscrit un temps cette discipline dans l'après guerre, notamment en France,
car largement connotée. Pourtant la nécessité pour les décideurs politiques et les citoyens de mieux comprendre
les conflits qui les entourent et ainsi d'en comprendre les enjeux a contribué, depuis les années 80, au renouveau
de cette discipline. À ce titre c'est au cours du conflit qui opposa les Khmers rouges aux Nord-Vietnamiens, que la
géopolitique recommença à être utilisée
Après la Seconde Guerre mondiale, la notion de géopolitique, traduisant mal une répartition de plus en plus
complexe des pouvoirs institutionnels dans le monde, recule au profit de quatre disciplines de sciences humaines :
Avec le recul de l'Histoire, on perçoit plus facilement les grandes tendances, et les motivations qui ont conduit
les États à adopter une stratégie :
1.4 Tunisie
En ce qui concerne la situation en Tunisie, avec une Assemblée Nationale Constituante
(ANC) qui ne dispose pas aujourd’hui d’une feuille de route concernant les prochaines élections le 20
mars 2013, il est peu probable que le gouvernement, les partis politiques et la constituante puissent
confirmer, à terme, l’alternance, condition sine qua non d’un accès effectif à régime démocratique. Il y
a aussi les menaces, directes ou indirectes à la liberté de la presse, aux droits fondamentaux, à la
légitimité de certaines associations et syndicats (l’Ugtt en particulier), aux symboles de l’Etat
(drapeau, bâtiments publics…), ou encore à certains acquis sociaux, comme le statut de l’école de la
république (menacée par les médersas coraniques), le droit de grève et de manifester sur la voie
publique, et le statut de la femme. Toutes ces menaces, conjuguées aux interminables polémiques
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provoquées par une campagne électorale toujours présente et permanente à travers notamment les
discours et positions des membres de la «troïka», la coalition tripartite au pouvoir, imprègnent toute la
société de sentiments d’inquiétude, de peur et de désenchantement, d’autant que, l’action du
gouvernement ne semble pas attirer le soutien de l’opinion publique. En Tunisie et dans le monde
arabe, il apparaît évidente, aujourd’hui, qu’une révolution démocratique qui ne soit pas accompagnée
d’une révolution sociale reste profondément inachevée et risque de se retourner contre les aspirations
de la révolution. Il est donc urgent de se prononcer sur une nouvelle approche sociale et économique
du développement et de la solidarité nationale et régionale.
Chapitre 2 : LES CONSEQUENCES
2.1 Les conséquences économiques
Deux pays, la Tunisie et l’Égypte, ont changé de dirigeants, la première va changer de
constitution et la seconde l'a quelque peu réformée dans un sens plus démocratique. D'autres pays
comme la Jordanie et la Syrie ont vu un changement de Premier Ministre. En Tunisie et en Égypte, la
croissance économique, déjà trop faible pour fournir un emploi à tous, a baissé en 2011. En 2010, les
exportations des pays du sud méditerranéen ont chuté de 30 %, les recettes touristiques de 4 %, et avec
la crise économique, les investissements directs étrangers se sont eux aussi effondrés de 31,2 %. Les
envois d’argent par les émigrés travaillant dans le Golfe ou en Occident, ont eux aussi diminué de 6 %.
La crise risquant de se prolonger, la question économique est, avec la réussite de la transition
démocratique, le principal défi de tous les gouvernements du monde arabe, qu’ils soient ou non issus
des révolutions. Si le chômage, en partie à l’origine des révolutions, ne diminue pas, on risque
d’assister à une deuxième vague de révoltes d’ici deux ans. Selon l’OAT, le secteur du tourisme pour
l’ensemble du monde arabe a déjà perdu 4,3 milliards de dollars depuis le début de l’année. Le lien de
cause à effet entre les évènements arabes et la hausse des cours du pétrole et du gaz n'est pas accepté
par tout le monde. Ils n'auraient fait qu'amplifier une tendance structurelle préexistante.
En avril 2011, un rapport du FMI montre que les évènements pourraient, sur le long terme, « stimuler l'économie
» des pays concernés. Pour favoriser le redémarrage des économies tunisienne et égyptienne, divers pays et
institutions internationales promettent des plans d'aide :
- les États-Unis prennent différentes mesures d’aide économique, pour un total de 4 milliards de
dollars (annonce le 19 mai);
- la Banque européenne pour la reconstruction et le développement décide également d’investir
au Maroc, en plus des deux pays qui ont chassé leur tyran ;
- l'Arabie saoudite promet une aide de quatre milliards de dollars à l'Égypte.
2.2 La conséquence culturelle
Depuis des années, les occidentaux ont su l’importance des richesses des pays arabopersiques. La culture de
l’idéologie et la transmission des cultures occidentales notamment américaine
sont devenues des armes fatales dans le processus de domination des pays. En effet le monde arabo
persique riche en pétrole, en beaucoup d’autres produits miniers et énergétiques ont une culture fermée
et impénétrable. Ainsi, le XXème siècle est devenu le siècle de défi pour les américains et le monde
occidental pour supprimer cette barrière culturelle et idéologique afin de parvenir à leur fin. Dans le
cadre de la réalisation de leur objectif et de leur permettre de gagner du terrain, ils ont introduit petit
à petit leur culture pour dominer progressivement ou pour gagner le cœur de la population par le biais
de l’internet (facebook), « L’American Way of life », D’ailleurs, l’islam qui est l’essence même de la
culture et la force de la région est devenu un enjeu majeur dans le contexte de stratégie de domination.
Au fait, le monde arabe et perse n’ignore pas de manœuvres des occidentaux et c’est la cause de leur
protectionnisme.
2.3 Les conséquences migratoires
L'Europe, et notamment l'île italienne de Lampedusa, a connu, au lendemain de la
Révolution tunisienne, des flux de migrants tunisiens plus importants qu'auparavant. La frontière
tuniso-libyenne a en outre elle-même connu d'importants flux de réfugiés libyens, dont une partie a
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ensuite essayé de rejoindre l'Europe. Ces flux ont suscité de nombreuses controverses en Italie et en
France, deux pays ayant appelé à plus de solidarité européenne et ayant partiellement remis en cause
les règles de l'espace Schengen. D’une façon générale, les relations diplomatiques entre pays de la
région et entre ces pays et le reste du monde sont influencées par le printemps arabe. La politique
extérieure de l’Égypte s’émancipe de la tutelle américaine : elle agit pour le rapprochement des
Palestiniens (voir ci-dessus), et se rapproche de l’Iran. Le changement de personnel politique et
diplomatique, ou simplement le changement d’orientation des politiques étrangères, et la pression que
les revendications populaires exerce sur les dirigeants arabes, entraîne une reconfiguration des rapports
de forces au sein du Conseil des droits de l'homme de l’ONU. Les dictatures y sont moins présentes, et
le projet d’interdiction du blasphème (diffamation des religions) en fort recul.
CONCLUSION
Peut-on dire que depuis 2011 le monde arabe est entré dans une ère nouvelle ? La réponse est
affirmative. Que l’on se rappelle la rapidité avec laquelle l’étincelle de l’immolation de Bouazizi a
embrasé l’ensemble des pays arabes. Des chefs d’État, jugés indétrônables, ont été déboulonnés.
D’autres vacillent. D’autres encore tremblent sur leur piédestal et doivent, pour s’y maintenir,
multiplier les promesses de réforme, distribuer subsides, emplois publics et faveurs.
Dans ces révolutions à la fois sociales et démocratiques, les jeunes (45% de la population
arabe totale) ont été le fer de lance. Éduqués et moins éduqués, connectés ou non, dotés d’un courage
étonnant, ils ont pris possession de l’espace public dans un lien fusionnel et dans un élan citoyen. Leur
mobilisation est spontanée, civique, pacifique, suprapartisane, sans chef, sans encadrement. C’est pour
cela qu’ils ont réussi l’impensable : se débarrasser de plusieurs dictateurs, chose que Ben Laden et
consorts, avec toute leur violence aveugle, n’ont jamais réussi à réaliser. D’une certaine manière, par
leur mobilisation collective et pacifique, les jeunes Arabes avaient déjà tué Ben Laden, politiquement
et symboliquement, avant qu’il ne soit éliminé physiquement par les États-Unis. C’est sans doute un
des acquis du printemps arabe.
L’autre acquis c’est « l’instinct de la liberté » (Meddeb, 2011). Et l’instinct de la liberté est
contagieux, parce qu’il est au cœur des aspirations populaires les plus ancrées. Ces aspirations ont des
causes profondes : une fatigue générale de régimes usés, vieillis, répressifs et prédateurs, un sentiment
de honte et d’humiliation d’être gouvernés par des despotes sans envergure, et une impatience des
jeunes face à une situation bloquée. C’est pour cela que le printemps arabe est vécu comme une fierté
retrouvée, une révolution de la dignité. Le regard des Arabes sur eux-mêmes a changé. Soudain, même
celui des autres est devenu plus attentif, plus attendri, presque empathique.
Par leur courage, les sociétés arabes ont démontré la vacuité et l’ineptie des thèses
culturalistes sur la supposée « exception arabe ». Elles ont démontré la force des peuples lorsqu’ils se
lèvent et brisent le mur de la peur. Elles ont apporté la preuve que si leur combat est national, leur
identité collective est arabe. Ce qui se joue dans le monde arabe n’est donc pas seulement la
démocratie à l’échelle des États, mais c’est l’indépendance à l’échelle de toute la région.
Naturellement les pays arabes sont aujourd’hui dans la phase de l’effervescence et, pour
certains, dans la passion révolutionnaire et non dans la raison démocratique, et le passage entre les
deux phases sera tortueux et par moments risqué. Risque de confiscation, de récupération, de
détournement, de perversion. Et risque d’incertitude et de doute. Mais quels que soient les risques, les
incertitudes et les hypothèques, le monde arabe ne sera plus le même.
IIème République
Pouvoir exécutif :
- Président de la République
- Conseil Supreme de la Révolution ou CSR
- Gouvernement + Ministre
Pouvoir législatif :
- Assemblée Nationale Populaire ou ANP
Pouvoir judiciaire :
- HCC
IIIème République
Pouvoir exécutif :
- Président de la République
- Gouvernement : Premier Ministre + Ministre
Pouvoir législatif :
- Parlement, Assemblée Nationale (députés) ;
- Sénat
Pouvoir judiciaire :
- HCC
IVème République
Pouvoir exécutif :
- Président de la République
- Gouvernement
Pouvoir législatif :
- Parlement ;
- Assemblée nationale : députés ;
- Sénat : Sénateurs
Pouvoir Judiciaire :
- Haute cour constitutionnel
- Cour suprême
- Haute cour de Justice.
République
République malgache
République de Madagascar
Remarques :
*comme tous les adjectifs en anglais sont toujours placés directement en face du nom auquel ils se réfèrent
(adj possessif+nom)
> on ne met pas de (S) à l’adjectif possessif lorsque le nom est pluriel
Ex : our bikes are expensive
*le verbe utilisé doit etre pluriel si le nom est pluriel (le verbe est singulier, si le nom est singulier)
Ex : My pen is blue (singulier)
Ex : My pens are blue (pluril)
* « Its » ou « it’s »
Its= adjectif possessif de « it », pour les choses et animaux
It’s= la contraction de « it is » ou « it has »
*their, they’re ou there
Their= adjectif possessif de « they » (=leur/leurs)
They’re= contraction de « trey are » (ils sont)
There= adverbe (ici)
On utilise its (et pas it’s) pour les animaux et les choses. ‘It’s’ est la contraction de ‘it is’. Its est le pronom
possessif.
•The dog is showing its teeth. (= Le chien montre ses dents).
•The horse has something on its back (= Le cheval a quelque choses sur son dos)
Who (sujet) et whom (objet) => généralement utilisés pour les personnes. Whose => pour la possession. Which
=> pour les choses.
That => utilisé à la fois pour les choses et les personnes.
G. LE COMPARATIF EN ANGLAIS
Le comparatif en anglais, c’est quoi ?
On utilise le comparatif en anglais pour… comparer et décrire des choses ou des personnes :
Pour cela, on utilise des adjectifs comparatifs :
Ex : •We need a bigger boat (= Nous avons besoin d’un plus gros bateau.)
•I’m feeling better now (= Je me sens mieux maintenant)
Types :
1) Les adjectifs comparatifs avec une syllabe:
Ex: fast, great, quick, short, small, tall…
il faut ajouter -er
•cheap => cheaper (= moins cher)
•high => higher (= plus haut)
2) Les adjectifs comparatifs avec une syllabe qui se terminent en ‘e’:
Ex: close, huge, large, strange…
il faut ajouter -r
•nice => nicer (= plus joli/gentil)
•wise => wiser (= plus malin)
3) Les adjectifs qui se terminent en consomne/voyelle/consomne:
Ex: fat, red, sad, thin…
il faut rajouter une consomne en plus suivie de -er
•big => bigger (= plus gros)
•hot => the hotter (=plus chaud)
4) Les adjectifs en deux syllabes qui se terminent avec -y:
Ex: heavy, tiny…
il faut remplacer le -y par -ier
•happy => happier (= plus heureux)
•crazy => crazier (= plus fou)
•early => earlier (=plus tôt)
•easy => easier (= plus facile)
•pretty => prettier (= plus joli)
5) Les adjectifs en deux syllabes ou plus:
Ex: important, delicious, generous…
Il faut ajouter more (plus/davantage)
•beautiful => more beautiful (= plus beau)
•expensive => more expensive (= plus cher)
6) Les adjectifs comparatifs irréguliers:
•good => better (= meilleur)
•bad => worse (= pire)
•far => further (= plus loin)
•little => the smaller (= plus petit)
Quand on veut décrire comment quelque chose ou quelqu’un a changé on peut utiliser deux fois le même
comparatif et and:
•The lake got bigger and bigger. (= le lac est devenu de plus en plus grand)
•Everything is getting more and more expensive. (= tout devient de plus en plus cher)
•My house is looking older and older. (= ma maison semble de plus en plus vieille)
On utilise souvent THE avec des adjectifs comparatifs pour montrer qu’une chose dépend d’une autre:
•The faster you drive, the more dangerous it is. (= Plus tu conduis vite, plus c’est dangereux.)
•The higher he climbed, the colder it got. (= Plus il montait haut, plus il faisait froid.)
•The longer you wait, the harder it gets. (= Plus tu attends, plus ça devient difficile.)
On utilise not as + adjective + as pour dire que deux choses ne sont pas égales:
•Danny’s car is not as fast as mine (= la voiture de Danny n’est pas aussi rapide que la mienne)
On peut modifier les comparatifs avec by, far, easily et nearly:
•Burger King is by far better than Mac Donald (= Burger King est de loin meilleur que Mac Donald)
•She’s nearly taller than him (= elle est presque aussi grande que lui)
LE PASSIF et L’ACTIF
Dans cette leçon le passif, la forme passive et la voix passive signifient la même chose.
Formation de la voix passive en anglais:
Sujet + to be + participe passé
Ex: A letter was written.
Pourquoi utiliser la forme passive en anglais ?
La voix active est utilisée pour dire ce que le sujet fait. Au contraire, on utilise la voix (ou forme) passive pour
mettre plus d’importance sur l’action réalisée:
•Actif: He drove the car yesterday.
•Passif: The car was driven by him yesterday.
•Actif: I clean my house once a week.
•Passif: My house is cleaned once a week.
Parfois, on utilise le passif en anglais quand on ne sait pas qui a réalisé l’action:
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•My car was made in Germany.
•My phone has been stolen.
C’est parfois précisé dans la phrase avec ‘by’ (par…), mais ce n’est pas aussi important que l’action qui a été
réalisée:
•It was sent by Tom yesterday.
•I was told by John.
On utilise souvent la forme passive pour parler du sujet qui nous intéresse en début de phrase:
•The vegetables are all grown by local farmers.
•This door should be replaced when you have time.
Note: il faut dire ‘ I was born’ et non pas ‘I am born’ :
•I was born in 1983 I am born in 1983.
•She was born in the same year as me.
Note: la voix passive de ‘verbe+ing’ est ‘being + part. Passé’:
•I don’t like him staring at me. (actif)
•I don’t like being stared at. (passif)
•I hate people talking to me at the library. (actif)
•I hate being talked to at the library. (passif)
Quand des choses surviennent ou changent, en particulier en anglais courant, on peut utiliser ‘get’ au lieu
de ‘be’ au passif :
•There was an accident but nobody was hurt.
•There was an accident but nobody got hurt.
•I was offered the job but I didn’t take it.
•I got offered the job but I didn’t take it.
Le passif impersonnel:
Le passif impersonnel est peu utilisé en anglais courant mais on le retrouve parfois dans des textes. Il est
seulement possible avec des verbes de perception (think, know, believe, claim, say…).
Il faut remplacer le sujet par ‘it is + part. passé + that‘:
•Actif: People say that he left the town two weeks ago.
•Passif impersonnel: It is said that he left the town two weeks ago.
2) Un adverbe de fréquence
Il décrit la fréquence à laquelle quelque chose se passe:
•I usually eat at home.
•These lessons are often very boring.
3) Une préposition
Sert à connecter et décrire la relation entre un nom et un pronom. Quelques prépositions courantes sont: in, on,
at, around, above, between, inside, near, for, with…
•He swam across the river.
•This movie is about the second World War.
4)Un pronom
Il prend la place d’un nom:
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•The hotel is good but it’s too far from the airport.
•That’s my boss. Have you met him ?
6) Un gérondif
C’est une forme en -ing d’un verbe utilisé comme un nom:
•Smoking is not allowed at the back of the bar.
•I’m not keen on flying.
7) Un infinitif
C’est la base d’un verbe (come, go etc…). On l’utilise avec ou sans ‘to’:
•This book is hard to understand.
•I’d like to book a table for eight o’clock.
•I must finish my homeworks today.
8) Un verbe modal
C’est un verbe comme might, can ou should. On l’utilise pour exprimer des possibilités, demander une
permission, donner un conseil, etc…
•Can we meet later this afternoon ?
•We should improve our english.
•They might think the house is too old.
I. LES PREPOSITIONS
Prépositions de temps
Préposition Utilisation Exemple
on • les jours de la semaine • on Tuesday
mois / saisons
in June / in summer
le moment de la journée
in in the evening
l’année
in 2007
après une certaine période de temps (quand ?)
in an hour
pour la nuit
at night
at pour le week end
at the weekend
à un certain point du temps (quand ?)
at half past ten
since depuis un moment donné (du passé jusqu’à
since 1990
maintenant)
for durant une certaine période (passée jusqu’à
for 4 years
maintenant)
ago a un moment du passé 3 years ago
before avant une certaine date before 2011
to dire l’heure ten to five (4:50)
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past dire l’heure ten past seven (7:10)
to / till / until marquer le début et la fin d’une période de temps from Monday to/till Friday
till / until usqu’à un certain moment (durée) He is on holiday until thursday.
by au plus tard I will be back by 4 o’clock.
usqu’à un certain moment By 10 o’clock, I had read six pages.
above plus haut qu’autre chose mais pas directement dessus • a path above the lake
passer de l’autre côté (= over) walk across the bridge
across
se rendre du côté opposé swim across the lake
through quelque chose limité, entouré de toute part • drive through the tunnel
mouvements vers un lieu précis go to the cinema
to
déplacement vers une ville, pays go to London / Thailand
aller au lit go to bed
into entrer dans une pièce / bâtiment go into the kitchen / the house