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Introduction
Les sujets économiques sont par essence (nature) insatisfaits; leur vie quotidienne, leur
environnement leur rappelle en effet à tout instant que le monde met à leur disposition des
ressources en quantité limitées. Ainsi, l’activité économique est-elle fondamentalement une lutte
contre la rareté ?
Les sujets économiques ont des besoins parce qu’ils se renouvellent et diversifient sans cesse
peuvent être considérés comme illimités. L’activité économique a pour but de satisfaire les
besoins humains. Les ressources étant limités, les choix sont nécessaires. Les besoins
présentent des natures diverses ainsi par le ton 2:
- Les besoins élémentaires ou physiologiques (se nourrir, se vêtir, se loger, dont la satisfaction
est indispensable pour assurer la survie)
● Les besoins matériels (équipements: qui traduisent une insatisfaction en terme de bien
être individuelle)
Les besoins sont illimités en nature et inter indépendant. Il baisse d’intensité au fur et à mesure
qu’ils sont satisfait. Un bien économique est un produit au sens large apte à satisfaire un besoin
humain. Fruit d’une activité qui à exiger un effort ou un travail pour le bien économique (bien de
consommation, de production, intermédiaire, biens matériels, services) et donc rare.
L’individu cherche à utiliser au mieux les ressources rares dont il dispose pour satisfaire ses
besoins. La démarche qui conduit un individu à effectuer des choix s’appuie sur trois types
d’actes:
La science économique est la science de l’administration des ressources rares. Elle analyse et
explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à
la satisfaction de besoins nombreux et illimités. Pour cela, la science économique s’appuie sur
trois démarches profondément différentes mais complémentaires:
A. Le courant libéral
Le courant classique apparait dans un 17ème siècle caractérisait par une évolution radicale des
mentalités, des valeurs, des techniques et des processus économiques: il s’agit de ce que l’on
appelle la révolution industrielle. La puissance économique réside désormais dans la détention
de biens de production. « Seul bien capable de provoquer un enrichissement important » est
moins dans la participation à la sphère des échanges.
C’est en Angleterre avec Adam Smith qui publie en 1776 « à la recherche sur la nature et les
causes de la richesses des Nations », Thomas Malthus et David Ricardo puis en France avec
Jean-Baptiste Say que naît la pensée libérale classique.
Après un siècle presque ininterrompu de croissance, il apparaît que les outils de l’analyse
classique sont insuffisants pour expliquer les comportements des grands acteurs de la vie
économique. C’est alors dans un esprit de renouvellement mais aussi de contestation culturelle
que c’est élaborée l’analyse néo-classique.
Profondément libérale, la pensée néo-classique fondée par Leon WALRAS, Alfred MARSHALL
et Vilfredo PARETO se distingue de l’école classique par deux éléments.
Le 19ème siècle voit le capitalisme industriel peu à peu dominer les structures économiques;
mais dans le même temps la condition ouvrière se détériore avec de bas salaires, des conditions
de travail précaire et une dépendance économique accrue. Les excès de ce capitalisme sauvage
ont fait naître à la fois un mouvement de contestation politique et syndicales: le socialisme et une
réflexion d’ensemble sur la réalité de l’avenir du mode de production capitaliste: le marxisme.
b. La pensée marxiste
Karl MARX dans des ouvrages importants comme « le Capital" construit une critique radicale du
système capitalisme.
Pour Marx, la seule source du En recherchant toujours plus La propriété privée des
profit du capitalisme est de « plus-value » notamment moyens de productions doit
l’exploitation des ouvriers. La par le maintien de salaire bas, être abolie et remplacée par
différence entre le salaire les capitalismes provoquent la une appropriation collective.
versé à l’ouvrier et la valeur paupérisation de la classe
que son travail permet ouvrière et bloque le système
d’ajouter au produit est économique. C’est cette
appelé « plus-value » contradiction fatale pour le
capitalisme, qui assure
l’avènement du socialisme.
L’inefficacité patente des remèdes libéraux (équilibre budgétaire, politique de baisse des prix,
incitation à la production) notamment en Grande Bretagne et aux USA a poussé Keynes à
repenser radicalement la problématique économique.
b. La pensée Keynésienne
La pensée de Keynes que certains qualifie de révolutionnaires tant elle prend le contrepied de
nombreux dogmes classiques s’ordonnent autour de 3 grands axes: