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Thème 5 : le chômage : comment l’expliquer, comment le résorber ?

  

Introduction :  
Selon les classiques, le marché ne peut pas connaitre le chômage car l’offre et la demande
s’ajustent= le marché à purée  
Chômage incompressible = on ne peut pas descendre en dessous de celui-ci  
Chômage est un enjeu économique mais aussi social tel que le divorce car c’est compliqué dans une
famille que l’un soit au chômage, dépression...  
 
1. Le chômage : comment l’expliquer ?  
 
1.1- Le chômage frictionnel : le chômage lié au temps de recherche d’emploi  
 
Solution : acteurs de placement qui vont orienter l’individu qui souhaite travailler dans un secteur
vers une entreprise qui cherche quelqu’un pour ce travail. Mais il n’y a aucune info, pas de
connaissance de productivité  
On a des entreprises qui peuvent proposer le même type de poste, et qu’u seul type de travail (=
marché de travail unifié). Le candidat va optimiser son temps de recherche d’emploi. Il additionne
les couts de visite des entreprises (cout et temps de transport, temps consacré à l’entretien...) puis il
estime gain potentiel avec cette offre de travail. Il estime le gain potentiel à la perte d’une visite
additionnelle. Puis le temps e chômage augmente, plus il révise à la baisse son gain potentiel.  
 
1.2- L’inadéquation entre offre et demande de travail : le chômage d’appariement  
 
Le chômage frictionnel n’est pas vu négativement car est considéré comme la recherche d’emploi
optimal pour le salarié (et aussi bénéfique pour l’entreprise)  
Le chômage frictionnel est un investissement afin de matcher avec la bonne entreprise et le bon
salarié.  
Demande et offre ne se trouvent pas au même endroit ou encore un endroit où il y a beaucoup de
chômeurs mais pas compétents aux différents postes proposés dans la région  Temps de
réadaptation et chômage d’inéquation

1.3- Les rigidités sur le marché du travail : une explication des néoclassiques

Donc 3 types de chômage classique :


- Chômage frictionnel
- Chômage volontaire (donc pas vraiment chômage car leurs choix de ne pas travailler soit car
salaire trop bas… personnes pauvres capricieuses)
- Chômage frictionnel ou offre et demande de travail ne s’ajustent pas
- Chômage qui correspond ou toutes les situations ne sont pas équilibrées (voir PPT)
Graphique :
Niveau du smic coupe la demande de travail en Md
Forme de rigidité : salaire minimum (SMIC)

Autre forme de rigidité : l’existence d’une assurance chômage provoque le chômage d’après Rueff
L’assurance chômage modifie l’arbitrage des individus en faveur du temps de travail (ne veulent pas
travailler car touchent quasiment la même chose en ne travaillant pas qu’en travaillant ne veulent
travailler que si le salaire augmente).

Autre forme de rigidité : Cout d’embauche et de licenciement (faire appel à un service judiciaire pour
faire les contrats faire des entretiens) embaucher quelqu’un coute 3,3% du cout total du travail.
Cout du licenciement 56% du coût annuel du travail (très élevé en France).
Autre forme de rigidité : Négociations salariales (plus elles sont rigides plus c’est dur de négocier))
Syndicat car obtient des salaires plus élevés (représentant des employés et négocient les salaires)

Autre forme de rigidité : Modèle insiders outsiders diminue la possibilité des entreprises
d’embaucher de nouveaux salariés. Salariés arrivent à négocier pour rester avec des salaires plus
élevés et quelqu’un qui veut être embaucher avec un salaire moins élevé ne sera pas pris car cout
d’embauche, cout de formation…

L’indicateur de protection de l’emploi de l’OCDE


Plusieurs critères pour définir le niveau de protection de l’emploi
0 pas du tout de protection de l’emploi (on peut virer les gens comme on veut
5  protection extrême de l’emploi
On a des règlementations sur:
- Licenciement individuel de travailleurs titulaires de contrats réguliers (procédures ; préavis
de licenciement, cout de licenciement)
- Surcouts en cas de licenciement collectif (combien, je dois payer, faut un délai de préavis
plus long en cas de licenciement collectif, coûts plus lourds…)
- Règlementation visant les contrats de travail temporaire ( CDD, Intérim et contrats courts 
cotisations sociales plus élevées sur les CDD, est ce que je peux faire plein d’emploi a
contrats courts d’affilé ? ...)

2- le « coût du travail »

Coût du travail est une notion plus large que les salaires. IL concerne l’ensemble de dépenses
assumées par l’employeur et qui sont liées à l’utilisation de la main d’œuvre.
Salaire brut = salaire net + cotisations sociales (et non charges sociales !!)
Cotisations sociales que l’on prélève sur votre salaire brut afin de donner le salaire net
Employeur paye cotisations patronales + salaires
Dans modèle néoclassique, coût du travail va faire diminuer les salaires
Salaire superbrut : salaire brut + cotisation sociales patronales

Les solutions néoclassiques pour résorber « le chômage »


- Diminution du coût du travail
- Flexibilité des règles du marché du travail (smic, cotisations sociales…)
- Voir PPT
Allègement des cotisations :
- Autres risques : efficace en cas de stratégie isolée, inefficace si stratégie globale. (Seul effet
de couter de l’argent aux contribuables si les pays voisins nous copient)
- Risque d’impact sur la demande globale via une baisse de l’activité de de l’Etat ( demande
globale dépend de la consommation des ménages, de l’investissement, des dépenses
publiques (Y= C+I+G) si G diminue, l’état a moins d’argent à dépenser et donc baisse ses
dépenses, diminue les aides sociales  C diminue )
- Problèmes sociaux de la prise en charge des risques à budget en baisse (volonté de réduire
les couts et par exemple on se retrouve en pénurie de masques si crise sanitaire (pas
vraiment une pénurie mais c’était la volonté de réduire les stocks pour réduire les couts))

Le chômage naturel
= Taux de chômage d’équilibre vers lequel tend une économie selon les caractéristiques de cette
économie (= chômage de long terme)
Fait la synthèse de plusieurs chômages : chômage frictionnel, d’inéquation, classique (volontaire) et
structurel
2.2- Une l’insuffisance de la demande globale : une explication keynésienne
Equilibre de sous-emploi (pour un niveau de production donné qui ne donne pas le plein emploi)
Salaire comme cout micro mais demande macro
Stimuler la demande globale (ce qui s’ajuste en premier= les prix et la quantité)
Consommation dépend de la propension à consommer
Investissement dépend du taux d’intérêt selon Keynes
Dépenses publiques sont exogènes (c’est l’Etat qui décide)
On stimule la demande globale pour augmenter les quantités

2 solutions pour augmenter quantités des entreprises qui vont donc augmenter leur offre :
- Politique budgétaire (augmenter les dépenses publiques et donc augmenter la demande
globale et agir sur le niveau de consommation C (quelle est la part du revenu que je
dépense ?))
- Politique monétaire (augmentation i, plus le taux est bas, plus on investit)
Quels sont les outils concrets :
- Fiscalité
Politique budgétaire inefficace si : effet d’éviction total, limitée par l’effet d’éviction dans tous les cas
Politique monétaire inefficace si trappe à liquidité ou insensibilité de l’investissement au taux
d’intérêt.

3.3.2- l’efficacité de la politique monétaire en question

nathan.rulens@gmail.com

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