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DIALLO Binta

HADDA Eydine

RAKOTOBE Diane carole

ROSAT Aurélien

« Lutter contre le chômage restera la priorité du gouvernement. » disait Bernard Cazeneuve, le


nouveau premier ministre en 2016.Le chômage est aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de la
santé économique d'un pays, il détermine la nature des politiques d'emploi mises en œuvre par la
plupart des pays et reflète les évolutions de notre société et reste l'un des fléaux de la société
Française, Les chiffres du chômage représentent un problématique central dans l’économie,
puisqu’elle signifie l’échec ou la réussite des politiques, elle justifie les politiques de l'emploi mises en
place par les gouvernements successifs depuis le milieu des années 1970. Il traduit un déséquilibre
sur le marché du travail, c'est à dire un excès d'offre de travail des ménages sur la demande de travail
des entreprises Le chômage se définit comme l’ensemble des personnes de quinze ans et plus,
privées d’emploi et qui en cherchent un. Un indicateur est un instrument statistique qui permet
d'observer, mesurer un phénomène. Depuis quelques années on observe que les chiffres sortis par
les indicateurs ne semble pas toujours cohérent à la réalité de plus les différents indicateurs mises en
place se contredise. Elles sont souvent critiquées sur leurs légitimités et c’est pour cela qu’on
pourrait se demander quelles sont les contrastes et les limites des indicateurs permettant de
mesurer le chômage ? Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps les
contrastes qu’on peut trouver dans les 2 indicateurs et dans un second temps nous verrons que ces
indicateurs ont des limites et qu’ils peuvent être compléter.

Pour mesurer et comprendre le chômage, on a recouru à deux grandes approches. Celle en termes
de stocks (nombre de chômeurs, taux de chômage), et celle en termes de flux, autrement dit sur les
entrées et sorties des chômeurs. L’institut National de la Statistique et des Etudes Economiques,
plus couramment appeler l’INSEE et Pole emploi sont les deux grands Organismes mesurant le
chômage chaque année en France. Pour comprendre et distinguer le chômage, l’INSEE se base sur le
Bureau International du Travail, plus communément appeler le BIT. Ce dernier est un organisme
rattaché à l’ONU (l’organisation des nations Unies) et chargé des questions générales liées au travail
dans le monde, il harmonise les concepts et définitions relatives au travail et à l’emploi, en particulier
celles relatives à la population active et aux chômeurs. Il distingue trois conditions pour considérer
un individu au chômage : être sans travail ; être disponible pour travailler et rechercher activement
un travail. Pôle emploi quant à lui, tient le registre mensuel des “demandeurs d’emploi en fin de
mois” aussi appeler DEFM, qui permet de classer les individus au chômage selon deux critères qui
débouche sur cinq catégories différentes : Le fait qu’ils soient tenu de faire des actes positifs de
recherche d’emploi et avoir un emploi ou d’avoir exercé une activité dites “réduites” au cours du
mois. Les différentes catégories sont noté A, B, C, D, E. Etant plus proche de la définition du BIT nous
nous concentrerons plus sur la catégorie A (désigne les demandeurs d’emplois tenus de faire des
actes positifs de recherche d’emploi mais qui n’occupe pas d’emploi). Le DEFM constitue une
catégorie administrative. Autrement dit, il repose sur un critère institutionnel et juridique.
L’inscription auprès de pôle emploi se fait généralement de manière volontaire, et l’actualisation de
ces individus nous donne un rendus disponible chaque mois. Contrairement au BIT, qui est disponible
à l’année ou au trimestre. Le DEFM et le BIT ne prenne pas en compte des facteurs importants
comme le Halo du Chômage qui désigne des individus voulants travailler plus mais dont la
situation ne le permet pas forcément et ces derniers représentaient 1,5 Millions fin 2017. Ils ne
prennent pas non plus en compte Le sous-emploi qui représente les individus travaillant à temps
partiel et ces derniers représentait presque autant d’individus se trouvant dans la catégorie A de pôle
emploi fin 2017 qui était estimé à 3,4 Millions. Malgré tout l’enquête emploi de l’INSEE, se trouve
plus solide car créée selon les critères internationaux, elle n’est pas perturbée par les politiques de
gestion administrative/contrôle de chômeurs. Elle permet une comparaison entre pays et dans le
temps plus efficace, de plus elle prend en compte la flexibilité du marché du travail, notamment
grâce aux notions de halo du chômage et de sous-emploi.
Les critères du BIT et de pôle emploi sont différents : un chômeur selon les conditions du BIT n’est
pas forcément considéré comme étants chômeurs selon le DEFM et vice versa : Si tu n’es pas inscrit à
pôle emploi le DEFM ne te considéra pas comme chômeurs tandis que le BIT le ferra.  En 2012, 82%
des chômeurs au sens du BIT étaient inscrits à pôle emploi ce qui veut donc dire que 18 % ne se
déclaraient pas ; Si tu n’as pas fait de démarche spécifique alors selon le BIT tu n’es pas chômeurs
mais en prenant les critères du DEFM tu peux encore être un chômeur. On observe aussi que les
chômeurs de catégories B et C sont chômeurs même en ayant travaillé, mais selon l’INSEE s’ils ont
travaillé pendant la semaine de recherche d’emploi ils ne le sont pas. Les catégories D et E ne sont
également pas considéré comme chômeurs puisqu’ils ne sont pas disponibles au sens du BIT. Le
grand écart est aussi le résultat des méthodes de calcul très différente : l ’INSEE se base sur un
sondage trimestriel auprès de 110 000 personnes et en extrapole un chiffre, rapporté à celui du
nombre d’actifs pour obtenir un taux tandis que pôle emploi collecte les chiffres des demandeurs
inscrits dans ses agences en fin de mois et en général, on retient le chiffre de la seule catégorie A. En
2009 il y a eu la création du RSA a la place du RMI et tous ces bénéficiaires ont donc été obligés de
s’inscrire à pôle emploi. Il y aussi eu les chômeurs âgés qui en 2009 possédaient une dispense de
recherche d’emploi. cela concernée 350 000 personnes mais depuis sa suppression progressive elle ,
en 2015 elle concernait plus que 15 000 personne c’est pour cela que l’INSEE à arrêter de les
considérés comme des chômeurs tandis que pôle emploi les considéré aujourd’hui encore dans la
catégorie A. la création de nouvelles règles et reformes ont eu un effet sur l’écart de chômeur entre
les 2 institutions : par exemple au premier trimestre 2007 l’INSEE avait recensée un peu plus de 2.2
millions de chômeurs et pôle emploi un peu moins de 2.2 millions, ce qui n’est pas vraiment
choquant. Avec le changement de règles et les reformes l’écart s’est accentué : En 2011 pôle emploi
comptabilisée 250 000 de demandeurs de catégories A de plus que le nombre de chômeurs estimé
par l’INSEE. Et en 2015 : au 1er semestre on avait un écart de 600 000 chômeurs entre les 2
institutions : L’INSEE avait recensée 2.9 millions de chômeurs au sens du BIT tandis que pôle emploi
en avait recensée plus de 3.5 millions avec le DEFM. Tandis qu’il y a une baisse de chômage selon
l’INSEE, les chiffres de pôle emploi montre le contraire : pour le premier semestre de 2015 le BIT
avait annoncé que par rapport au semestre précédant il y avait une baisse de 38  000 chômeurs
tandis que le nombre de chômeurs dans la catégorie A du DEFM avait augmenté de 12 000 on
observait donc un écart de 50 000 chômeurs.

L’INSEE et Pole emploi utilisent deux indicateurs : le BIT et le DEFM qui ne se base pas sur les mêmes
conditions et ils continuent encore d’évoluer. Ces conditions sont une des raisons pour lesquelles on
trouve un grand écart concernant les chiffres du chômage, one ne sait pas le chiffre exact du
chômage et on pourrait donc se demander si ces indicateurs n’ont pas une certaine limite et si oui,
comment elles peuvent être améliorer.
On pourrait penser que Le taux de chômage est utile mais il n’offre pas une vision complète de la
situation réelle du marché du travail et cela est en partie dû à sa définition. On y retrouve donc une
première limite ; le taux de chômage a lui seul n'est pas suffisant : certaine personne n’est pas
représentable puisqu’ils ne correspondent à aucun critère. C'est ce que L'INSEE appelle le « Halo du
chômage ». Malgré le fait que pôle emploi permet de recueillir des données administratives elle n’est
pas en mesure totale de mettre en cause un recensement fiable du chômage. Il y a que 3 critères du
chômage et cette conception demeure en manque en raison de la flexibilité du marché de travail :
pôle emploi ne prend pas en compte les marges ce qui est portant pris en compte par l’INSEE avec le
halo du chômage et le sous-emploi. En regardant le taux de chômage on pourrait se demander si il
est réellement pertinent pour rendre compte du marché du travail : il est calculer par rapport à la
population « active» c’est-à-dire ceux entre 15 et 65 ans mais on peut aussi observer que le marché
du travail est difficile d'accès pour certaine tranche d'âge au extrémité les jeunes et les plus âgées car
on serait tenté de pensé que les jeunes manque d'expérience et que les plus âgées ne peuvent plus
exercé comme avant ou serait moins rentable de par leur coût du à leur expérience Outre les individu
, il y aussi des événement qui pourrait perturbé le marché du travail en effet la crise du Covid 19 a
amené de par les restrictions l'activité partiel et chaque branche des activités professionnel a été
touché de manière différentes face à cette crise ce qui rend compliqué sont interprétation et son
étude. Cette crise a engendré une hausse du taux de chômage par la suppression d'emplois et la
complexité de retrouver ou trouver du travail en cette période. On a pu donc observer une hausse du
halo du chômage qui ces résorbe en fonction des dé- confinement et des mesures prisent par l'état.
Ce qui est aussi la cause de l’augmentation de la population active (213 000 chômeurs de plus en
2021 avec 8.7 % de chômage). On peut donc voir que ces indicateurs ne suffisent pas pour rendre
compte du chômage et Il est nécessaire d’en chercher d'autre indicateurs

Malgré les efforts faits par les différentes institutions, les définitions du chômage selon le BIT et le
DEFM sont bien trop complexe et laisse une majorité de la population en dehors de ce chômage,
alors qu’ils devraient l’être. C’est une des raisons pour les lesquelles d’autres indicateurs ont été
inventé : afin de pouvoir inclure plus de personnes et donc s’approche un peu plus du chiffre réel du
chômage. On a la mise en place de ‘un nouvel indicateur qui se charge du recensement du « taux de
non-emploi en équivalent temps plein » : il permet de mesurer le nombre de personnes âgées de 25
à 60 ans qui n’occupe pas d’emploi. Cet indicateur a été énormément débattu puisque le choix de la
prise de l’intervalle de l’âge poussait, pour certains, un problème. Un autre indicateur largement
utilisé dans le monde est le taux de chômage : il aide à véhiculer des informations sur l'état
du marché du travail du pays et est donc considéré comme le principal indicateur du marché
du travail. Elle permet de mesurer mesures les progrès vers la réalisation des développements
durable avec des objectif : promouvoir une croissance économique soutenu, inclusive et durables, le
plein emploi productif et un travail décent pour tous. Le taux de chômage reflète l'incapacité de
l'économie à créer des opportunités d'emploi pour les personnes qui veulent travailler mais ne
veulent pas travailler, même si elles ont une opportunité d'emploi et recherchent activement du
travail. C'est un indicateur d'efficience et d'efficacité économiques, il peut donc compléter d'autres
indicateurs du chômage
Les indicateurs permettent de mesurer le chômage présentent de nombreux contrastes et limites.
Ces derniers rendent donc complexe la notion de chômage, c’est pourquoi plusieurs approches sont
nécessaire pour se faire une idée du chômage actuel. L’enquête emploi de l’INSEE, le DEFM de pôle
emploi, les critères très strictes du BIT, le taux de non-emploi en équivalant en temps plein
d’Alternative économiques ou encore le taux de chômage sont tours primordiales si l’on veut
analyser et comprendre le chômage. Chacun possède des avantages et des inconvénients. A l’image
de concept comme le Halo du chômage ou le sous-emploi qui ne sont pas pris en compte par
énormément d’indicateurs et donc fausse largement le résultat du nombre de chômeur. Et cela nous
permet de nous demander si le sous-emploi est possible, et si oui, comment faire en sorte de s’en
approcher ?

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