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En 2022, le marché du travail en France a connu une nouvelle forte hausse de l’emploi. Voici
quelques points saillants:
Emploi créé : Au cours des deux dernières années, 1,2 million d’emplois salariés ont été créés,
dont un tiers en contrat d’alternance.
Chômage en baisse : Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail a atteint 7,3
% en moyenne annuelle, son plus bas niveau depuis 1982.
Halo autour du chômage : Le pourcentage de personnes âgées de 15 à 64 ans sans emploi et
souhaitant travailler a également diminué, atteignant le plus bas niveau depuis 2009.
Taux d’activité en hausse : Le taux d’activité des 15 à 64 ans a nettement augmenté,
atteignant 73,6 %, son plus haut niveau depuis que l’Insee le mesure au sens du Bureau
international du travail (1975).
Salaire moyen : En 2022, malgré une forte inflation, le salaire moyen par tête a augmenté dans
le secteur privé et public, mais son pouvoir d’achat a nettement fléchi.
Ces tendances reflètent une dynamique positive sur le marché du travail français, avec une
croissance de l’emploi et une baisse du chômage. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le
rapport complet de l’Insee et de la Dares1.
Par ailleurs, au niveau mondial, le rapport annuel sur les Tendances mondiales de l’emploi met
en lumière les estimations mondiales et régionales de l’emploi, du chômage, de la productivité du
travail et de la pauvreté au travail. Il analyse également les problèmes et les tendances du marché
du travail2.
Enfin, pour l’année 2023, cinq tendances clés du marché du travail sont identifiées, dont
la diminution de l’offre de main-d’œuvre qui continue d’avoir un impact sur le rapport de force
entre les employeurs et les salariés3.
Les grandes tendances du
marché du travail
Le marché du travail vit depuis plusieurs années une réelle révolution. Le
quotidien professionnel des cadres, particulièrement, se transforme. La crise du
Coronavirus (Covid-19) qui a frappé le monde entier début 2020 aura encore renforcé
les transformations déjà à l’œuvre, jouant même parfois un rôle d’accélérateur.
Avant la période de confinement, près de 80% des cadres interrogés sur les
changements professionnels vécus au cours des 3 dernières années citaient
l’intégration de nouveaux outils de travail. 70% environ évoquaient l’élargissement de
leurs missions et la mise en place de nouvelles règlementations, et plus d’1 sur 2 la
multiplication des environnements de travail (télétravail, travail à domicile ou depuis
des espaces de co-working, …). Le futur du travail serait-il déjà là ?
Nous avons choisi pour ceci une présentation détaillée en 6 grandes sections, dont :
Retour à la normale pour le marché de l’emploi : après une année 2022 euphorique, le nombre
d’offres d’emploi cadre a subi une baisse de 21% en moyenne en 2023. Si les recrutements ont
tendance à se complexifier, ils se poursuivent tout de même avec des candidats volatiles, qui
postulent au maximum d’offres éligibles : marqués par les augmentations exceptionnelles reçues
l’année dernière, ils restent en veille permanente pour ne pas risquer de passer à côté d’une
belle opportunité.
En effet, toujours confiants quant aux opportunités d’emploi dans leur secteur (76%), 55% d’entre
eux souhaiteraient changer d’emploi dans les 12 prochains mois, avant tout pour un meilleur
salaire (94%), pour un autre management (46%), l’évolution de leur carrière (25%), et plus de
flexibilité (23%).
Mais en 2024, les candidats qui se disperseront dans une démarche opportuniste seront mal
perçus par les entreprises, qui ne seront plus prêtes à tout pour recruter. Elles poseront leurs
limites et attendront des candidats un réel projet professionnel : ambitions, compétences à
développer, etc.
Après une entrée remarquée sur le marché du travail, l’intelligence artificielle continuera
d’évoluer, et cet outil semble être accueilli avec optimisme par les cadres. 79% d’entre eux
déclarent ainsi ne pas être inquiets face à cet outil, et plus de la moitié d’entre eux y voit même
l’opportunité d’améliorer leur productivité, en automatisant les tâches à faible valeur ajoutée par
exemple.
Outre son intérêt opérationnel, l’IA pourrait devenir pour les entreprises un véritable outil de
prévision des démissions des collaborateurs. Une information précieuse quand on sait que 32 %
des cadres préfèrent démissionner que de se confronter ou exprimer leur désaccord. L'IA
permettrait aux managers, échaudés par les récents phénomènes de grande démission, de
porter un autre regard sur le positionnement de chaque collaborateur : sont-ils au meilleur poste
au regard de leurs compétences ? Quels sont les leviers qui les réengageraient ?
Près de la moitié d’entre eux s’attend ainsi à une augmentation pour l’année à venir, et de leur
côté, 53% des entreprises envisagent de revoir les rémunérations à la hausse. Seules 23%
prévoient des augmentations supérieures à l’inflation, et on observera un retour à
l’individualisation des augmentations.
Méthodologie
25 January 2011
Le rapport annuel sur les Tendances mondiales de l’emploi donne les toutes
dernières estimations mondiales et régionales de l’emploi et du chômage, de
l’emploi par secteur, de l’emploi vulnérable, de la productivité du travail et de
la pauvreté au travail, tout en analysant également les problèmes et les
tendances du marché du travail au niveau national. En tenant compte des
tendances et des prévisions macroéconomiques, les rapports Tendances
mondiales de l’emploi passent en revue les perspectives qui se profilent à
court terme pour les marchés du travail de par le monde.
1. La digitalisation du recrutement
La pandémie de Covid-19 a accéléré la transformation digitale de nombreuses entreprises, y compris dans
le domaine du recrutement. Les entretiens en visioconférence sont devenus la norme, et de plus en plus
d’entreprises utilisent des logiciels de recrutement pour trier les CV et les candidatures. En 2023, nous
pouvons nous attendre à ce que cette tendance se poursuive et à ce que les outils de recrutement basés sur
l’IA et l’analyse de données deviennent de plus en plus courants.
2. La montée en puissance de l’expérience candidat
Les candidats sont de plus en plus exigeants lorsqu’il s’agit de leur expérience de recrutement. Les
entreprises doivent offrir un processus de recrutement transparent, efficace et personnalisé pour attirer les
meilleurs talents. En 2023, nous pouvons nous attendre à ce que les entreprises mettent davantage l’accent
sur l’expérience candidat, en utilisant des chatbots et des plateformes de communication en temps réel pour
interagir avec les candidats et en leur offrant des outils pour mieux comprendre l’entreprise et le poste.
Après des mois d’euphorie, aussi bien du côté du nombre d’offres d’emploi que de celui
des rémunérations, 2024 sera-t-elle l’année qui marquera la fin de cet engouement ?
Alors que le marché de l’emploi semble retrouver un niveau similaire à celui de 2018, le
cabinet Robert Walters mène l’enquête dans sa nouvelle Etude de rémunération, revient
sur les tendances qui ont marqué le marché du recrutement en 2023, et présente les
perspectives pour 2024.
En effet, toujours confiants quant aux opportunités d’emploi dans leur secteur (76%), 55% d’entre
eux souhaiteraient changer d’emploi dans les 12 prochains mois, avant tout pour un meilleur
salaire (94%), pour un autre management (46%), l’évolution de leur carrière (25%), et plus de
flexibilité (23%).
Mais en 2024, les candidats qui se disperseront dans une démarche opportuniste seront mal
perçus par les entreprises, qui ne seront plus prêtes à tout pour recruter. Elles poseront leurs
limites et attendront des candidats un réel projet professionnel : ambitions, compétences à
développer, etc.
Après une entrée remarquée sur le marché du travail, l’intelligence artificielle continuera
d’évoluer, et cet outil semble être accueilli avec optimisme par les cadres. 79% d’entre eux
déclarent ainsi ne pas être inquiets face à cet outil, et plus de la moitié d’entre eux y voit même
l’opportunité d’améliorer leur productivité, en automatisant les tâches à faible valeur ajoutée par
exemple.
Outre son intérêt opérationnel, l’IA pourrait devenir pour les entreprises un véritable outil de
prévision des démissions des collaborateurs. Une information précieuse quand on sait que 32 %
des cadres préfèrent démissionner que de se confronter ou exprimer leur désaccord. L'IA
permettrait aux managers, échaudés par les récents phénomènes de grande démission, de
porter un autre regard sur le positionnement de chaque collaborateur : sont-ils au meilleur poste
au regard de leurs compétences ? Quels sont les leviers qui les réengageraient ?
90% des cadres déclarent prêter une attention importante aux valeurs de l’entreprise pour
laquelle ils postulent. Cependant, cette étude permet de constater que ces professionnels
souhaitent avant tout que leur organisation s’engage sur leur équilibre vie pro/vie perso (84%),
puis sur les sujets climatiques et la diversité & l’inclusion (28% et 20%). Si l’on parle de « quête
de sens » depuis plusieurs années déjà, il semblerait qu’il ne s’agisse pas encore de la priorité
n°1 des cadres en France : c’est bien la rémunération qui reste en tête.
Près de la moitié d’entre eux s’attend ainsi à une augmentation pour l’année à venir, et de leur
côté, 53% des entreprises envisagent de revoir les rémunérations à la hausse. Seules 23%
prévoient des augmentations supérieures à l’inflation, et on observera un retour à
l’individualisation des augmentations.
Méthodologie
Etude de rémunération : données issues d’entretiens réalisés auprès de 50 000 candidats et
clients dans le monde, de janvier à novembre 2023.
Enquête Robert Walters : enquête réalisée auprès de plus de 1 400 cadres et entreprises
interrogés en ligne en septembre 2023 en France.
Les principales évolutions du marché du travail
Introduction
Le marché du travail met en relation les salariés, qui offrent leur travail, et les entreprises, qui
demandent ce travail, facteur de production.
Au sens économique, le marché du travail est le lieu théorique de rencontre entre l'offre et la
demande de travail. Il met en relation ceux qui offrent leur travail en échange d'une
rémunération (les salariés) et ceux qui demandent de la main-d'œuvre pour leur activité de
production (les entreprises).
Selon la théorie économique, l'équilibre sur le marché du travail permet de déterminer une
quantité et un salaire d'équilibre : à ce niveau de salaire, tous ceux qui acceptent de travailler et
tous ceux qui acceptent de payer le travail sont satisfaits.
Selon l'évolution du marché du travail, donc des variations de l'offre et de la demande, le salaire est
susceptible de fluctuer. Si l'offre est supérieure à la demande, le salaire diminue : l'importance de la
main-d'œuvre disponible par rapport aux besoins permet en effet aux entreprises de proposer des
salaires moins élevés.
Inversement, si la demande est supérieure à l'offre, le salaire augmente : les entreprises doivent
augmenter les salaires proposés pour attirer les candidats.
1. L'offre de travail
a. Les déterminants quantitatifs de l'offre de travail
L'offre de travail peut être mesurée par la population active, qui regroupe l'ensemble des personnes
occupant un emploi, salarié ou non, ainsi que celles recherchant un emploi (les chômeurs).
Entre 1975 et 2017, la population active a augmenté de 30 %, passant de 21,8 à 29,3 millions de
personnes. Dans le même temps, le nombre d'emplois en France, mesuré par les effectifs de la
population active occupée, est passé de 21 millions à 26,5 millions, soit une augmentation de 26,2 %.
Les chiffres de la population active permettent de calculer le taux d'activité au sein d'une nation. Le
taux d'activité d'un groupe donné est le rapport du nombre de personnes actives de ce groupe à sa
population totale. Il s'exprime en pourcentage du groupe considéré.
Par exemple, en France, le taux d'activité des personnes en âge de travailler (15-64 ans) en 2017 se
calcule ainsi :
– l'allongement de la durée des études retarde l'entrée des jeunes sur le marché du travail ;
– la hausse de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans (réforme de 2010) augmente le taux
d'activité des seniors (50-64 ans), qui s'élève à 63 % en 2017 ;
– l'évolution du solde migratoire mesure la différence entre le nombre de personnes entrées et sorties
sur un territoire au cours d'une année. Entre 1950 et 1975, l'immigration a contribué activement à la
croissance de la population active ; depuis 1975, l'influence de ce facteur diminue.
L'offre de travail regroupe une grande diversité de profils en termes de niveau de qualification, de
compétences (physiques, techniques, sociales...) et de parcours professionnel (expériences).
Aussi, certains secteurs d'activité souffrent d'un surcroît d'offre avec un niveau de chômage élevé,
pendant que d'autres secteurs pâtissent d'une pénurie d'offre (dans le bâtiment ou certains métiers
très spécifiques exigeant des qualifications pointues).
2. La demande de travail
La quantité de travail proposée par les entreprises dépend de la conjoncture, et ainsi des
prévisions réalisées par les entrepreneurs sur le niveau d'activité qu'ils prévoient. En effet, si les
entreprises anticipent une période de croissance et ainsi une hausse de la demande future, elles
seront incitées à produire davantage et donc à embaucher.
De même, le temps partiel subi (c'est-à-dire non choisi par le salarié) est en hausse. Cette évolution
de la structure des emplois répond au besoin croissant de flexibilité de la part des entreprises, qui
doivent s'adapter à un environnement de plus en plus instable et incertain.
– le marché primaire, où se trouvent des emplois stables, bien rémunérés, à évolution de carrière
intéressante, avec des avantages sociaux importants et des conditions de travail satisfaisantes ;
– le marché secondaire, où se trouvent des emplois précaires, mal rémunérés, offrant peu de
promotion, peu d'avantages sociaux et des conditions de travail difficiles. Les actifs concernés sont
surtout des femmes, des jeunes et des immigrés.
Le marché secondaire permet aux entreprises de diminuer les coûts et d'assurer la flexibilité alors
que le marché primaire permet de favoriser la pérennité de la firme et de fidéliser une partie de la
main-d'œuvre.
1. La définition du chômage
L'Insee calcule chaque année le nombre de chômeurs en appliquant la définition officielle du Bureau
international du travail (BIT) adoptée en 1982. Cette définition est utilisée pour effectuer les
comparaisons internationales.
Au sens du BIT, un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond
simultanément à trois conditions :
– être sans emploi, c'est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine
de référence ;
– avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence
dans moins de trois mois.
Cependant, il n'est pas toujours facile de mesurer le nombre de chômeurs car les frontières entre
emploi, inactivité et chômage sont parfois très minces. Par exemple, le chômage au sens du BIT ne
tient pas compte des personnes qui recherchent un emploi sans être disponibles (parce qu'elles sont
en formation ou en stage) ou de celles qui sont disponibles sans effectuer de démarches réelles
parce qu'elles sont découragées.
2. La mesure du chômage
Le taux de chômage s'exprime en pourcentage de la population active et se mesure comme
suit :
En moyenne, sur le premier trimestre 2018, le taux de chômage en France métropolitaine s'établit à :
(2,6 millions / 29,3 millions) × 100 = 8,9 %.
En France, si le chômage a diminué de 1997 à juin 2001, passant de plus de 12 à 8,8 %, on a assisté
en parallèle à une croissance des emplois précaires puis à une nouvelle hausse du chômage depuis
le second semestre 2001. À partir de 2005, le nombre de chômeurs connaît un recul historique pour
s'établir, en France, à 7,8 % en 2007, pour une moyenne européenne de 7,1 %.
Le chômage a partout explosé après la crise de 2008, passant d'une moyenne de 7 % en 2007
pour l'ensemble des pays de l'Union européenne à une moyenne d'environ 10 % en 2013, frappant
plus durement l'Italie et la France que le Royaume-Uni et l'Allemagne. En 2017, le taux de chômage
moyen s'établit à 8 %, soit quasiment son niveau d'avant-crise.
La France enregistre un taux de chômage très proche de la moyenne européenne, mais l'écart
s'est creusé progressivement à partir de 2015.
– l'âge : les jeunes (22,3 %) subissent davantage le chômage que les seniors (6,6 %) ;
– la catégorie socioprofessionnelle : les ouvriers (13,5 %) connaissent plus de chômage que les
cadres (3,3 %). Le diplôme est ainsi une bonne couverture contre le chômage ;
– le niveau de diplôme : les personnes sans diplôme ou uniquement le brevet des collèges
connaissent un chômage élevé (17 %). Le risque de chômage diminue avec le diplôme.
Autre spécificité du chômage en France : la détérioration du marché du travail s'est traduite par une
augmentation du poids des chômeurs de longue durée (plus d'un an). Il touche particulièrement les
seniors, qui éprouvent plus de difficultés à retrouver un emploi après un licenciement : 56,4 % des
chômeurs de plus de 50 ans le sont depuis plus d'un an.
Les politiques de l'emploi
Introduction
– L'amélioration des services pour l'emploi : la création de Pôle emploi permet de proposer un
interlocuteur unique aux demandeurs d'emploi qui centralise les offres d'emploi et la gestion des
allocations. Elle permet aussi aux entreprises d'améliorer leur recrutement et de trouver les
compétences nécessaires grâce à la gestion des actions de formation.
Remarque : l'assurance chômage est un des dossiers en cours de réforme du gouvernement, avec
plusieurs propositions, notamment un système de bonus-malus pour éviter le recours trop systématique
des entreprises aux contrats précaires.
– Les mesures cherchant à influencer l'offre de travail ont pour objectif d'inciter les individus au
retrait d'activité ou à une entrée plus tardive sur le marché du travail. Ceux-ci ne sont alors pas
ou plus comptabilisés comme des chômeurs.
On peut ainsi favoriser les départs en préretraite ou en congé parental d'éducation ou allonger la durée
des études (le plan pauvreté proposé par le président Macron prévoit ainsi un allongement de la durée
d'études obligatoires jusqu'à 18 ans).
Conclusion
Synthèse vidèo
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Le marché du recrutement :
bilan 2023 et tendances 2024
+ Suivre
En 2023, plus de 10 millions d’offres d’emploi ont circulé. Même ce chiffre est
témoin d’une année dynamique, le marché du recrutement a connu en 2023
un léger recul par rapport à l’année précédente.
520 000 démissions ont été déposées en 2023, dont 470 000
démissions de CDI. (Dares)
Dans les 6 mois qui suivent la démission, 8 démissionnaires sur
10 trouvent un nouvel emploi.
84% des emplois sont à temps plein et 16% sont à temps partiel.
49% des projets de recrutement ont été portés par des TPE
(LinkingTalents)
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 📊 Les secteurs qui ont le plus recruté en
2023 sont ceux composés essentiellement de métiers opérationnels et qui ont
connu une forte demande en main-d'œuvre.
Voici les 3 métiers qui ont le plus recruté en 2023 (source Jobfeed) :