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Memento

de la santé/sécurité
au travail

dans les

entreprises
agricoles
Memento
de la santé/sécurité
au travail

dans les

entreprises
agricoles
Version 2016
Préambule
Créées en 1999, les Commissions Paritaires d’Hy-
giène, de Sécurité et des Conditions de Travail
(CPHSCT) ont pour objet, dans chaque départe-
ment, de promouvoir la santé et la sécurité au tra-
vail dans les petites entreprises agricoles.
Elles sont composées de repré-
sentants d’employeurs et de
salariés, nommés par décision
du DIRECCTE.
Les membres de ces commis-
sions des départements de la
Vienne et des Deux-Sèvres, ain-
si que les partenaires associés,
ont le plaisir de vous présenter
la mise à jour 2016 du "Mémen-
to de la santé/sécurité au travail
dans les entreprises agricoles". 1

Il est destiné à améliorer la santé et la sécurité au


travail dans l'entreprise.
En effet, tout chef d’entreprise doit mettre en
oeuvre les mesures nécessaires pour assurer la
sécurité et protéger la santé des personnes qui
travaillent sous sa responsabilité. Au préalable,
il est donc important d’évaluer
les risques encourus aux diffé-
rents postes de travail pour dé-
finir les actions de prévention à
réaliser.
Par thématique de risque, ce
document rappelle les obli-
gations réglementaires en vi-
gueur et propose des pistes de
réflexion pour engager des ac-
tions de prévention.

Ce document à vocation d’information n’est pas exhaustif


et ne se substitue pas aux textes réglementaires en vigueur.
Sommaire
3 L es principales obligations des employeurs en
matière d’embauche, de registres et d’affichages 19 Les risques liés au bruit

4 L’accueil et la formation des travailleurs,


stagiaires, apprentis, salariés, intervenants 20 Les risques liés aux produits :
le stockage des hydrocarbures......................................................... 20
le stockage des engrais azotés liquides et solides........................ 22

5 Les accidents de travail et les maladies


professionnelles
le stockage des produits phytosanitaires....................................... 23
la pulvérisation..................................................................................... 24
l’utilisation des produits phytosanitaires....................................... 26
le transport des matières dangereuses et des carburants..........27

6 Les équipements de protection


individuelle (E.P.I.)
les CMR................................................................................................... 28
l’amiante................................................................................................. 29

7 Les risques de chutes : travaux en hauteur,


chutes de plain-pied, chutes de hauteur 30 Les risques d’incendie

8 Les risques liés


à la manutention manuelle :
les lombalgies (mal au dos) .................................................................. 8
31 Les risques liés à l’électricité : les installations
électriques et les lignes à haute tension

les affections péri-articulaires.............................................................. 9

32 Les maladies animales transmissibles


à l’homme : les zoonoses

10 Les risques liés


aux machines et aux outils :
l’achat, la vente et la mise à disposition
de matériel agricole..............................................................................10
la conformité des machines en utilisation.......................................11
33 L’intervention d’entreprises extérieures

les engins de levage et de manutention.......................................... 12


Utilisation de la tronçonneuse.......................................................... 13
34 Les vérifications périodiques obligatoires

14 Les risques liés à la circulation et


aux déplacements des engins agricoles :
les règles de circulation sur route..................................................... 14 35 Notes
le quad.................................................................................................. 18
Les principales obligations
des employeurs en matière d’embauche,
de registres et d’affichages

Le rappel des obligations


Sont obligatoires dans toutes repos n’est pas donné le dimanche, exemple peut contenir les observa-
les entreprises, l’affichage : de l’intitulé de la convention collec- tions et mises en demeure de l’ins-
des coordonnées du service de tive et des accords applicables avec pection du travail,
santé au travail de la MSA, mention du lieu et du moment où ils le Document Unique d’Evaluation
des coordonnées des secours d’ur- peuvent être consultés dans l’entre- des Risques Professionnels,
gence (SAMU, Pompiers, Centre anti- prise par les salariés, les bulletins de paie sur les 5 der-
poison…), des modalités d’accès et de consul- nières années,
des coordonnées de l’inspection tation du Document Unique d’Eva- les fiches d’aptitude de la méde-
du travail, luation des Risques Professionnels. cine du travail.
des textes relatifs à l’égalité de ré- du numéro d’appel du service de L’ensemble de ces obligations mini-
munération, prévention des discriminations ra- males est accru pour les entreprises
des textes relatifs à la lutte contre ciales : 08.1500.5000 occupant au moins 11 salariés.
les discriminations à l’embauche,
des textes relatifs à l’égalité profes- Le code du travail rend également Préalablement à toute embauche,
sionnelle, obligatoire la tenue de certains la Déclaration Préalable
des textes sur l’interdiction des registres et la conservation à l’Embauche (DPAE) doit parvenir
agissements de harcèlement moral de certains documents qui doivent au service cotisations de la MSA :
et des faits de harcèlement sexuel, être tenus à la disposition au plus tôt 8 jours avant l’em-
des textes relatifs à l’interdiction de l’inspection du travail : bauche, par courrier,
3
de fumer dans les lieux de travail fer- le registre unique du personnel, au plus tard :
més et couverts, (liste de l’ensemble des salariés de le dernier jour ouvrable avant em-
de l’ordre et des départs en congés, l’entreprise précisant les dates des bauche, par courrier,
des horaires de travail lorsque les entrées et des sorties), dans les instants qui précèdent l’em-
salariés sont occupés selon un ho- les documents d’enregistrement bauche, par internet ou par fax.
raire collectif, du temps de travail,
du repos hebdomadaire lorsque le le registre de sécurité qui, par

Affichages obligatoires

Entreprise : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ N° tél. : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

en pratique Coordonnées de l'inspection du travail


Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Numéros d'urgence

L’entreprise doit également conserver les attestations, les


Pompiers : 18
_____________________________
Tél : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ SAMU : 15

consignes et les rapports relatifs aux vérifications pério- N° d'appel européen : 112
Coordonnées de la Santé Sécurité au Travail
diques et contrôles rendus obligatoires (électricité, engins de Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Centre anti-poison :
02 41 48 21 21 (Angers)

levage, extincteurs…). _____________________________


05 56 96 40 80 (Bordeaux)

Police : 17
Tél : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

La loi n’impose pas de modèle d’affichage. Une affiche Horaires de travail


Lundi
Matin Après Midi
Jours de repos hebdomadaire :

type est disponible dans votre caisse MSA. Des modèles de Mardi
Mercredi
___________________

registres sont disponibles en papeterie ou auprès de votre Jeudi


Vendredi
Périodes de congés payés :
___________________

FDSEA. L’entreprise peut rassembler les données concernant Samedi


Dimanche ___________________

l’hygiène et la sécurité, les registres obligatoires, … dans un


classeur. Un modèle de classeur est disponible auprès de Convention collective applicable :
Intitulé : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
votre caisse MSA. Lieu de consultation : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Modalités de consultation : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

L’imprimé de DPAE (Déclaration Préalable à l’Embauche) Document Unique d'Evaluation des Risques
Professionnels :

est disponible auprès du service "cotisations" de la caisse Lieu de consultation : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Modalités de consultation : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
de MSA ou par internet depuis son espace privé MSA :
www.msa79-86.fr www.msadescharentes.fr N° d'appel du service prévention des discrimination s
raciales : 08.1500.5000
L’accueil et la formation
des travailleurs, stagiaires,
apprentis, salariés, intervenants

Le rappel des obligations


L’employeur doit : des installations sanitaires propres, parlée ou lue par le travailleur appe-
procéder une évaluation des chauffées, aérées et éclairées, sépa- lé à en bénéficier.
risques professionnels et rédiger un rées pour le personnel masculin et
Document Unique d’Evaluation des féminin avec : un lavabo (à tempé- Les travailleurs se doivent
Risques, rature réglable) pour dix personnes d’observer les consignes
mettre à la disposition de son per- au plus et des moyens de nettoyage de sécurité de l’employeur
sonnel et des intervenants extérieurs et de séchage, des douches dans et de prendre soin
des équipements de travail adaptés des cabines individuelles lorsque les de leur propre sécurité
aux travaux à réaliser, travaux effectués sont insalubres et de celle de leurs collègues.
prendre des mesures pour organi- ou salissants (traitements phytosa-
ser le travail, nitaires…), un cabinet et un urinoir Certains travaux et matériels dange-
former ses travailleurs aux tâches pour 20 hommes, deux cabinets pour reux sont strictement interdits aux
qu’ils ont à effectuer, 20 femmes, jeunes de plus de 15 et moins de 18
faire passer à ses salariés une visite un local pour les repas. ans, sauf après déclaration de déro-
de médecine du travail pour confir- gation transmise aux services de
mer leur aptitude à leur poste, L’employeur doit également l’inspection du travail. Les déclara-
mettre à disposition de son person- organiser une formation au poste de tions de dérogations sont à effectuer
nel : travail, pratique et appropriée, pour par l’employeur ou par le maître de
un vestiaire séparé pour le person- tous les nouveaux embauchés, les stage et d'apprentissage en début
4
nel féminin et masculin, chauffé, travailleurs temporaires et ceux qui d’année scolaire en collaboration
comprenant un nombre suffisant de changent de poste de travail. Cette avec les établissements scolaires
sièges et d’armoires individuelles fer- formation doit être formalisée par (lycées, CFA, MFR, IREO, etc.)
mant à clef, écrit et tenir compte de la langue

en pratique
Il est important d’accueillir les travail-
leurs, de leur présenter l’entreprise,
les risques encourus et les moyens de
protection.
La participation des salariés à l’éva-
luation des risques (document unique)
favorise la transmission des consignes
de sécurité aux différents postes de
travail. Ecrire les consignes de sécurité
et rédiger des fiches de poste permet
de clarifier la responsabilité de chacun
en cas d’accident. Les formations à la
sécurité des salariés peuvent être or-
ganisées en interne et même réalisées
par le chef d’entreprise dans la plupart
des cas (sauf formations spécifiques
comme l’habilitation électrique…).
Le service prévention de la MSA peut
apporter son concours à l’employeur
pour la mise en œuvre de ces forma-
tions. Il existe des actions de formation
inscrites au catalogue du FAFSEA en
matière de santé/sécurité au travail.
Les accidents de travail
et les maladies professionnelles

Le rappel des obligations


Pour une déclaration d’accident familial, associé d’exploitation, en- Pour une déclaration de maladie
du travail : fant de 14 ans et plus), la déclara- professionnelle :
S’il s’agit d’un salarié agricole, l’em- tion doit parvenir à la MSA, dans un Le salarié concerné doit adresser sa
ployeur doit déclarer l’accident au- délai de 8 jours à compter de la date déclaration, grâce au formulaire type
près de la MSA dans les 48 heures au de l’accident. Cette déclaration dis- CERFA, à la MSA, le plus rapidement
plus tard après en avoir eu connais- pense l’accidenté de faire l’avance possible et au plus tard dans les 15
sance soit à partir du formulaire type des frais de soins. jours suivant la cessation d’activité
CERFA, soit par internet : Un accident de trajet (domicile – lieu en cas d’arrêt de travail.
www.msa79-86.fr de travail ou lieu de travail – domi- Le non salarié agricole doit adres-
www.msadescharentes.fr cile) peut être considéré comme un ser sa déclaration, grâce au formu-
S’il s’agit d’un non salarié agricole accident du travail. laire de type CERFA, à la MSA.
(chef d’exploitation, conjoint, aide

ACCIDE
ET MALAD NTS DU TRA
IES VAIL
DES SAL PROFESSIONNE
ARIÉS AGR LLES
ICOLES

50055#03

ARATIO DÉCL

en pratique
DÉCLARATION DE
MALADIE PROFES N DE
SIONNE LLEMALA
DEMANDE MOTIVÉ
E DE RECONAISSANCENotice d’utilis
DIE PR
OFES
détacher10131*03SIONNEL
DE MALADIE PROFES ation à
SIONNELLE
Madame,
Articles L.751-7 et R.
LE
Monsieur,
751-30 du Code rural
Article L 461-1 du Code et de la pêche maritime,
la Sécurité sociale de
Première demande SSIONNELLE
PROFEVotre OUI
N DE MALADIE
10131*03
DÉCLARATIO mé
NONdecinSivien
cauANCE non,tdate
dedecon
ÉE DE RECONAISS sée par les diff
la 1ère la demande :
DEMANDE MOTIV NELLE professVICTIME VICTIME érents trav stater une altérati
N° d’immatriculati onDIE PROFESSION ionnelle. aux que on de votr
DE MALA : et de la pêche maritime, vous ave e étatRÉSERVÉ
et R.E751-30 du
Code rural 1*03 date et
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Nom de famille :Articles L.751-7
NN ELL L 461-1 du Code
de la Sécurité
Afin quelieu de naissance ené(e) à Service administratif qu’il estime
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NomPR d’usage dép atio

L’ensemble des documents néces-


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Prénoms
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la demande :
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15 jours il convient que vou être exaRÉSERVÉ e carrière
Première demandAN Si non, date de
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DÉCLAR RECO suivant s lui adrService administrat la cais F
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NDE MO OFESSIO NN pêche
VICTIM
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maritime,
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du dossier P. plus Mutualité
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Code postal
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Nationalité (1) : e état ent pos sible et icole don
DE MA 10 30 A défaut date Profession : M E.E.E. Qualification
et R. 751- de la Sécu
Qualification professionnelle lieu de naissance rs
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feuillet),RÉSE vole de t vou santé just au plus s

saires à ces déclarations est dis-


Articles
L.751
Code
: le L 461-
-7 1 du :
: Prénoms : ts (dûmeF Catégorie de risques
:
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professionnelle :
ifie un tard dan
N° d’immatric ulationArtic (1) Cocher la case correspondante
la 1 la
demande
Service
administrat
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le poste : plétés)
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Ancienneté dans
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Je soussigné(e), déclare être (1) :
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appel téléphonique ou sur internet


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Il est obligatoire de déclarer l’en-


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ou alinéa 3 yndrôme et agent causal.
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de podans laquelle occupéctement ôle Médic alors
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leCSStravalinéa 2 de maladies t d’o le seulrigin
plusieurs yndrôme M.P. = 05) alors
exerce 03) ou alinéaail habitue e causal.
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(e), déc
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des travaux mes tab de M.P. = = 04) alors l etSicec 4 pro
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al fai la ma lad dical ) (Art. L. (Type x (dél dei M.P.
en= l’ab elle les
ssigné
sence d’u elles lorsqu’elle
M.P.
e au risque du (Type de codes
u,
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tic at sio nn el ayant expos
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ôle Mé 461rempli-1r
ducausal. e en le seul code agent causal.
Cod4 e de ne ou plus s
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du cer fes Emplois
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alinéa éa 3 yndrôme
et agent
la Séc. urit charge,
é sociale durée
Da teact ère pro adresse -1 CSS alin alinéa Type d’e
Nom et alors de M.P. : ditions
alinéa 3). xposition, liste limi
é L 461 . = 03) ou 461-1 CSS
car occup Si Art. de M.P . = 04) leau , Si Art. L M.P. = 05) alors
m: Poste e
(Typ de M.P es
tab
3 - Une (Type de code agent causal.
tative
, pré no yé( e) : (Typ
e cod causal.
nt ma ladi e car remplir le
seul
Type de M.P. :
également actérisée, ne figu
plo Code tableau M.P. :
ille
TION remplir e et age
alinéaalors être

dans l’entreprise. En outre, ils sont


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No m : le vou
s étie
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-1 CSS= 05)
ou min ati
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de reconn reconnue rant pas Code tableau M.P.
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DURÉ
au Si Art. de M.P e agent
aissance d’o aux tab
Type de rigine pro
le dan e
(Typ le seul
cod M.P. : leaux des Code syndrôme :
se : ez cel
directem
ent causée des maladies pro fessionn
remplir
Ad res indiqu
elle, s’il : maladies
l’ac tivi
té : activit
és,
ladie
(2)
du per ma par u M.P. : fess est professionn
urs la ma nen te au mo le travail
tablea ionn Code syndrôme
elles (CR étab elles,
RMP), qu’ li, par le
de sie de Code Code agent causal :
comité rég peut
e plu ue .:
Na tur rce
au risq ins égale habituel

une bonne source d’information


r exe de M.P
ployeu la vic
time Type à 25% et si elle causal : elle est ional
yeurs .: ôme (Art
: agentent essentielle
Si l’em exposé
emplo u M.P Code syndr . L. 461-1 Code raîne le
ayant des tablea du Code Nombredéc total d’années
d’expositionès
ment et
is ant
érieurs esse (2) Joindre autant que possible
la copie des certificats Code La
de la Séc : ou une
Emplo Nom
et adr de travail loicorrespondant
n° 78-17 à ces emplois
me : du 6 janvie causal : Nombre total d’années urité soc incapacité
organ Code agent iale alinéa
syndrô ismes desti r 1978 relati d’exposition :
Certificat médical en double du Code
JOINDRE
formulaire fichiers PIÈCES
natairesÀ ve aux = 01) (- an 4).

afin de développer la politique de


exemplaire : nominatifs ées
causal total d’ann garantit (- an = 01)
agent Nombre un droit
Code osition :
d’expAttestation de salaire établie par d’accès
et de rectif
le dernier employeur
Nom de famille, prénom : nnées DÉCLARA
DÉCLARA NT (3) NT (3) ication des
al d’a (- an = 01) données
(suivi s’il y a lieu du nomcertificats correspondant à ces re tot :
emplois auprès des
d’usage)de: travail Nomb sition
possible la copie des d’expoÀ JOINDR=E établie par le dernier
employeur 401 ATA
(2) Joindre autant que
Adresse PIÈCES (- an
01)
Attestation de salaire
12
:

prévention dans l’entreprise.


1/5
Qualité :
Certificat médical en
double exemplaire
DÉCLAR ANT (3)ANT (3) par le dernier employeur
DÉCLAR
(3) A compléter si le déclarant emplois établie
nt à ces n’est pas la victime E de salaire
corresponda Attestation
de travail À JOINDR
Nomdes
certificatsprénom :
de famille, Fait PIÈCES ployeu
r
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78 -17

La loi
Les équipements
de protection individuelle (E.P.I.)

Le rappel des obligations


La réglementation précise que l’on Dans certains cas, toutefois, la pro-
doit rechercher tout d’abord les tection collective n’exclut pas le port
moyens de supprimer ou de réduire de protections individuelles.
les risques auxquels sont exposés les Les E.P.I. (gants, lunettes, masques,
travailleurs. chaussures de sécurité, …) doivent
faire l’objet d’une formation préa-
En cas d’impossibilité, lable à leur utilisation et être :
il convient de rechercher adaptés aux risques
la mise en œuvre d’un dispositif mis gratuitement à la disposition
de protection collective des travailleurs,
avant d’utiliser des équipements vérifiés et remplacés régulièrement
de protection individuelle. par le chef d’entreprise qui doit veil-
Par exemple, il sera d’abord étudié ler à leur bonne utilisation par les
la possibilité de réaliser un capotage travailleurs.
sur une machine bruyante avant de
fournir des bouchons d’oreilles aux La responsabilité du port des E.P.I.
travailleurs. incombe au chef d’entreprise.

6
en pratique
Pour être portés, les équipements doivent être propres, aux risques de chaque activité. Des autocollants préco-
entretenus et personnels. Au quotidien, le travailleur doit nisant le port des différents équipements de protection
porter une tenue de travail adaptée, proscrire les vête- individuelle sont disponibles auprès de votre MSA.
ments flottants. Les travailleurs peuvent porter les équi- Pour plus d’informations, vous pouvez demander le
pements de protection individuelle (par exemple des document "choisir et utiliser les équipements de pro-
chaussures de sécurité), et ceux-ci doivent être adaptés tection individuelle" à votre MSA.
Les risques de chutes :
travaux en hauteur, chutes
de plain-pied, chutes de hauteur

Le rappel des obligations


Le risque de chutes vise deux situa- des travaux n’excède pas une jour- Les travaux de toiture :
tions : les chutes de plain-pied et née ou dans le cas où la protection Prévoir des mesures de préven-
les chutes de hauteur. La chute de collective ne peut être assurée de tion collective destinées à éviter les
hauteur se distingue de la chute de manière satisfaisante. chutes dans le vide notamment en
plain-pied par l’existence d’une déni- Les salariés devant utiliser des équi- cas de toiture réalisée avec des ma-
vellation, à partir du moment où les pements de protection individuelle tériaux fragiles (fibrociment) en met-
pieds ne touchent pas au sol. doivent être formés et entraînés au tant en place des chemins de circula-
port de ces équipements. tion, des filets anti-chutes, …
Le travail en hauteur peut
désigner plusieurs situations Les échelles portables doivent : Les échafaudages :
de travail résultant : être fixées ou maintenues de façon Ils ne peuvent être montés, démon-
de l’emplacement du travail (toi- à ne pouvoir ni glisser du pied, ni tés, ou sensiblement modifiés que
tures, passerelles, charpentes, …), basculer, sous la direction d’une personne
de l’utilisation de certains équipe- dépasser les endroits auxquels compétente et par des travailleurs
ments (échelles, échafaudages, pla- elles donnent accès d’au moins 1 m qui ont reçu une formation adéquate
teformes de travail, …). ou être prolongées par une main et spécifique.
courante à l’arrivée,
Lorsque du personnel être munies d’échelons rigides em- Les planchers en hauteur, les écha-
se retrouve exposé à un risque boîtés solidement dans les montants faudages et les plateformes de tra-
7
de chutes de hauteur, des et espacés de manière constante. vail doivent être équipés de garde-
mesures de protection doivent corps placés à une hauteur comprise
être immédiatement prises. Les échelles fixes doivent : entre 1 m et 1,10 m et comportant
Elles consistent à mettre en place être installées à une distance d’au une plinthe de 10 à 15 cm de hauteur
des mesures de protection collective moins 15 cm de la paroi, au sol, d’une main courante et d’une
(échafaudages, garde-corps, filets, être équipées, si elles dépassent lisse intermédiaire à mi-hauteur.
…). En cas d’impossibilité technique, 5 m, d’une crinoline démarrant à 2 m
une protection individuelle sera pré- du sol,
conisée (système d’arrêt de chutes, Avoir au maximum 8 m de hauteur
harnais, …), à condition que la durée entre deux paliers.
vous acco
mpagner

en pratique Descendre
tracteur, u de son
Les échelles, escabeaux et marchepieds sont des équipements de travail per- à haut risqne activité
ue
mettant un accès en hauteur et ne sont pas des postes de travail. Le godet (du
SA Image.

Mesures de
télescopique ou du tracteur) n’est pas un poste de travail et ne doit pas être uti- préventio
dshoot /CCM

n
lisé pour le levage des personnes. Il convient d’utiliser les systèmes de plancher
elage /Goo

qui permettent d’intervenir sur des toitures fragiles en toute sécurité.


photos : JM-D
basca/Crédits

Quelques recommandations
- Studio Atha

équiper les échelles, escabeaux et marchepieds de patins, de semelles ou de


- 02/2015

sabots antidérapants pour les empêcher de glisser,


Réf : 9723

monter et descendre le visage face à l’échelle et se tenir des deux mains,


acheminer les outils en hauteur en les portant en bandoulière ou les hisser à
l’aide d’une corde,
installer des systèmes d’ouverture manœuvrable depuis le sol pour le remplis-
sage du silo de stockage, www.msa.f
r

louer des nacelles pour les travaux d’élagage et de taille des arbres.
pour descendre, faire face au tracteur dos au vide et utiliser des points d’appui
(marche-pieds, poignées, ...).
Les risques liés
à la manutention manuelle :
les lombalgies (mal au dos)

Le rappel des obligations


Lorsque le recours à la manuten- le permet, il est possible d’affecter
tion manuelle est inévitable (et que un jeune à des travaux de manuten-
des aides mécaniques ne peuvent tion manuelle comportant des poids
être mises en œuvre), le poids maxi- supérieurs à 1/5e de son poids (15 kg
mum d’une charge pouvant être por- manutentionnés pour 75 kg).
tée par un homme est fixé à 55 kg
à condition d’une reconnaissance Une formation organisée
d’aptitude par le médecin du travail. par l’employeur pour
Pour les femmes, le port de charges les salariés effectuant des travaux
ne pourra être supérieur à 25 kg. de manutention manuelle
Seulement si son aptitude médicale est obligatoire.

en pratique
Le port de charges, les positions
inconfortables du corps, les
8
vibrations transmises lors de la
conduite des engins agricoles
représentent des contraintes
importantes pour la colonne
vertébrale. Ces contraintes
peuvent progressivement por-
ter atteinte à la santé et détério-
rer les vertèbres, les disques, les
muscles, les ligaments.
L’apprentissage de gestes
simples et de bonnes postures
(principes de sécurité et écono-
mie d’effort), le remplacement
de siège usagé, une bonne orga-
nisation du travail par exemple,
peuvent permettre de limiter ce
risque.
Le choix de matériel adapté
sera également important
(outil d’aide à la manutention :
brouette à 2 roues, chariot de
transport, …).
Il convient également d’avoir
une bonne hygiène de vie (ali-
mentation équilibrée, détente,
qualité de la literie, etc.).
Des formations adaptées au
secteur d’activité peuvent être
dispensées sur demande par le
service de santé sécurité au tra-
vail de la MSA..
Les risques liés
à la manutention manuelle :
les affections péri-articulaires

Le rappel des obligations


Les affections péri-articulaires, Pour le dos
appelées également troubles
musculo-squelettiques (TMS)
sont les maladies professionnelles
les plus fréquentes.
Elles affectent les tissus mous (ten-
dons, nerfs, gaines synoviales) qui se
trouvent à la périphérie des articula-
tions.
Les douleurs peuvent se situer :
à l’épaule : enraidissement,
au coude : épicondylite,
au poignet : syndrome du canal car- Pour les mains
pien,
à la main et aux doigts : tendinites.

Les facteurs déclenchant


l’apparition de ces pathologies sont
multiples et se combinent entre
9
eux :
répétitivité des gestes,
postures extrêmes en flexion, rota-
tion, élévation,
durée d’exposition à une activité
répétitive, Positionnez- vous contre un mur,
condition physique et âge des per- talons collés au mur, bras tendus
sonnes, vers le haut, collés aux oreilles et
stress, à la paroi puis tirez vers le haut
conditions de travail : exposi- en maintenant l’exercice 15 à 30 Avec les bras tendus vers l’avant,
tion à des contraintes climatiques secondes. étirez les doigts au maximum puis
(chambre froide…), à des vibra- Répétez cet exercice 5 à 6 fois. refermez vos mains. Répétez 5 fois
tions…

en pratique
Afin de prévenir ce type d’affection, il conviendra de
réfléchir à des mesures concrètes touchant l’organisa-
tion du travail, comme par exemple :
la polyvalence ou l’alternance des tâches et des posi-
tions de travail,
les temps de travail et de récupération,
Il faut également envisager une réflexion sur des solu-
tions d’ordre technique, par exemple :
le réaménagement d’un poste,
le choix d’un outil plus adapté au travail (sécateur
ergonomique…) et son entretien.
Une bonne hygiène de vie peut également contribuer à
la prévention du risque de TMS.
Les risques liés aux machines et aux
outils : l’achat, la vente et la mise
à disposition de matériel agricole

Le rappel des obligations


Lors de l’achat d’un matériel neuf, la vente à destination d’un futur
il faut exiger au plus tard à la utilisateur doit se faire après sa mise
livraison : en conformité.
qu’il soit techniquement conforme Le vendeur doit fournir l’ensemble
aux objectifs de sécurité fixés par le des documents existants au moment
code du travail, de la mise en service du matériel,
qu’il soit accompagné du mar- ainsi qu’un certificat de conformité
quage CE et de la déclaration CE de (dont la forme est définie par arrêté).
conformité,
que la notice d’instructions soit Lors de la mise à disposition d’un
présente et rédigée en français. matériel (prêt, location, CUMA) :
le matériel est obligatoirement
Lors de l’achat d’un matériel conforme au code du travail et les
d’occasion, il faut exiger : documents (notice d’instructions,
qu’il soit conforme à son état neuf déclaration CE de conformité) l’ac-
d’origine (matériel fabriqué après compagnent. Le futur utilisateur doit
1993) ou remis en conformité (ma- être informé des conditions d’utilisa-
tériel plus ancien) et accompagné tion, des consignes de sécurité, des
de tous les documents existants à différents réglages, de l’entretien
10
l’état neuf ainsi que d’un certificat de et du remisage nécessaires au bon
conformité. fonctionnement,
le matériel doit être équipé des
Lors de la vente ou de la cession dispositifs de signalisation et d’éclai-
à titre gratuit d’un matériel rage indispensables afin d’emprun-
d’occasion : ter la voie publique,
la vente "en l’état" est autorisée à le responsable de la mise à dispo-
un marchand de matériels agricoles sition remet également un certificat
pour sa mise au rebut ou pour sa re- de conformité par lequel il atteste la
mise en conformité, conformité du matériel.

en pratique
Pour l’achat de matériel neuf,
il faut :
veiller à la présence des équi-
pements de signalisation et
d’éclairage,
demander une démonstra-
tion détaillée des différentes
fonctionnalités de la machine,
si un matériel neuf n’est pas
conforme, vous avez un an à
partir de la date de livraison
pour revenir vers le concession-
naire ou le constructeur afin
qu’il réalise (sans coût supplé-
mentaire) les travaux de mise
en conformité nécessaire.
Les risques liés aux machines et aux
outils : la conformité
des machines en utilisation

Le rappel des obligations


Tout au long de la vie d’une machine, Une fois la mise en conformité réa- donc les objectifs de sécurité propres
l’utilisateur doit la maintenir dans lisée, l’utilisateur doit maintenir la à la conception des machines neuves
son état de conformité d’origine, machine dans cet état de conformité. (risques liés au fonctionnement de
c’est-à-dire telle qu’elle a été mise la machine). Elle doit aussi prendre
sur le marché pour la première fois. Les machines conçues après 1993*. en compte l’évaluation des risques
Elles doivent déjà avoir été fabri- propres à chaque entreprise et donc
Les machines conçues avant 1993*. quées avec un bon niveau de sécurité les risques liés à la situation de tra-
C’est le principe de la "mise en intégré dès leur conception. L’utilisa- vail (impact des modifications sur les
conformité" qui vise à protéger les teur doit les maintenir dans leur état phases de production et d’entretien
utilisateurs. Elle s’intéresse notam- d’origine, remplacer à l’identique les notamment), ainsi que les risques
ment à la protection des éléments pièces dégradées et conserver les liés au poste de travail (environne-
mobiles (outils, transmissions, documents associés à la machine ment, organisation du travail). Un
…), aux systèmes de commandes, (notice d’instructions, déclaration dossier technique doit être consti-
d’avertissements et de signalisa- CE de conformité, …). tué, il doit contenir la description de
tions. Elle vise aussi à prévenir les la modification et le résultat de l’éva-
risques de rupture et d’éclatement Les machines qui sont modifiées luation des risques. La notice d’ins-
d’éléments de machine (flexibles, par l’utilisateur. tructions de la machine doit aussi
disques de meulage,…). Elle s’inté- Elles doivent avoir fait l’objet d’une être modifiée pour tenir compte des
resse aussi au risque de retourne- analyse des risques dont la méthode modifications apportées. Le dossier
11
ment des machines, aux risques liés est proche de celle qui est demandée technique et la notice d’instructions
aux déplacements et à la mise en aux fabricants de machines neuves. modifiée accompagnent la machine
marche. Cette analyse des risques intègre tout au long de sa vie.

en pratique
Un entretien préventif et un suivi régulier permettent
de maintenir en conformité le matériel.

*il peut y avoir quelques différences de date en fonc-


tion des machines. Pour plus de précisions, il faut
prendre contact avec la DIRECCTE.
Les risques liés aux machines
et aux outils : les engins de levage
et de manutention

Le rappel des obligations


Tracteurs équipés d’un chargeur pas de permis, demander au médecin du travail,
frontal : pas d’immatriculation, lors des visites médicales, de vérifier
ils doivent obligatoirement être 25 km/h maxi. l’aptitude des futurs conducteurs à
munis d’une structure de protection utiliser des engins de levage,
contre les chutes d’objets et le retour- Si le télescopique est réceptionné organiser la formation des travail-
nement, comme tracteur agricole : leurs. L’objectif de cette formation est
il faut faire vérifier le chargeur frontal âge de conduite : 16 ans minimum de donner au conducteur les connais-
tous les ans par une personne quali- (code de la route), 18 ans (code du tra- sances et les savoir-faire théoriques
fiée ou un organisme accrédité afin vail), sauf déclaration de dérogation, et pratiques nécessaires à la conduite
que soient contrôlés son état général dispense de permis si rattaché à une en sécurité afin de leur délivrer une
et le fonctionnement des sécurités exploitation agricole et utilisé dans ce autorisation de conduite après avoir
(châssis, circuit hydraulique, clapets cadre, vérifié qu’ils sont en capacité d’uti-
anti-chute…). Il faudra ensuite réali- immatriculation et carte grise né- liser ce matériel en toute sécurité
ser les interventions nécessaires pour cessaires, dans les lieux de travail habituels. Il
lever les observations du vérificateur, 25 km/h avec une remorque, 30 ou conviendra aussi de formaliser la for-
il faut demander au médecin du tra- 40 km/h en solo. mation dispensée.
vail, lors des visites médicales, de véri-
fier l’aptitude des futurs conducteurs. Ils doivent obligatoirement être
il faut organiser la formation à la sé- munis d’une structure de protection
12
curité des travailleurs utilisant ce ma- contre les chutes d’objets et le
tériel. L’objectif de cette formation est retournement.
de donner au conducteur les connais-
sances et les savoir-faire théoriques et
Pour ces matériels, il faut :
les faire vérifier tous les 6 mois
en pratique
pratiques nécessaires à la conduite en par une personne qualifiée ou un Aucune personne ne doit se
sécurité. Il conviendra aussi de forma- organisme accrédité afin que soient situer en hauteur dans le godet
liser la formation dispensée. contrôlés l’état général et le fonc- du tracteur ou du télescopique.
tionnement des sécurités (châssis, Sur route, il est préférable de
ATTENTION circuits hydrauliques, clapets anti- circuler :
Pour les chargeurs automoteurs téles- chute…), avec le télescopique, bras re-
copiques, chariots élévateurs, nacelles plié en bas,
élévatrices ou tractopelles rattachés à avec le chargeur frontal,
une exploitation agricole ou forestière, fourche en haut lorsque l’on
à une entreprise de travaux agricoles arrive à un carrefour.
ou à une CUMA. Avec un télescopique, il faut
Si le télescopique est réceptionné penser à bloquer la direction
comme un appareil de manutention arrière pour circuler sur la route
ou un chariot automoteur : et n’autoriser un passager que
âge de conduite : 18 ans minimum, si l’engin est équipé d’un siège
sauf déclaration de dérogation, spécifique ainsi que d’une cein-
ture de sécurité.
Pour les formations à la
conduite des engins, deux pos-
sibilités :
faire appel à un centre de for-
mation spécialisé,
si l’on dispose de la compé-
tence, assurer la formation en
interne.
Prévoir une formalisation de la
formation (document écrit).
Les risques liés aux machines
et aux outils :
Utilisation de la tronçonneuse

Le rappel des obligations


Les travaux nécessitant l’utilisation d’une tronçonneuse exposent les
personnes à des risques importants et graves d’accidents et de maladies
professionnelles.

L’employeur doit assurer la santé bottes ou brodequins de sécurité,


et la sécurité des travailleurs. casque avec visière et anti-bruit,
En premier lieu, il doit leur fournir gants avec renfort anti-coupure.
en pratique un équipement de travail conforme
et muni des dispositifs de sécurité
Il convient de rappeler la nécessité
de formation aux techniques d’uti- 13
Quelques recommandations adaptés à la tâche, respectant la pro- lisation de la tronçonneuse et à la
générales (une machine bien tection contre les risques de coupure bonne utilisation des E.P.I.
entretenue et bien affûtée est par la scie à chaîne. Il doit mettre à
une machine plus sûre offrant un disposition les équipements de pro- Pour le milieu forestier, il faut 2 per-
bon confort de travail) tection individuelle nécessaires : sonnes minimum, par chantier, for-
pantalon mées au secourisme.
Il ne faut pas : jambières de sécurité,
travailler seul,
utiliser les tronçonneuses d’éla-
gage pour des travaux au sol.

Il faut :
signaler l’endroit précis de
travail à l’entourage,
se munir d’un téléphone por-
table,
éviter les travaux par grand
vent,
être vigilant avec les lignes
électriques,
éviter la présence de tiers
dans la zone des travaux,
utiliser l’étui protecteur de
lame lors du déplacement.
avoir au plus près du chan-
tier (au mieux avoir sur soi) une
trousse de premier secours
contenant un coussin hémos-
tatique ou un pansement com-
pressif.
Les risques liés à la circulation et
aux déplacements des engins agricoles :
les règles de circulation sur route

Le rappel des obligations


La conduite des engins agricoles

La dispense de permis : Pour circuler sur la voie publique, la remorque transporte du person-
La dispense de permis est effective l’âge minimum est de : nel (moins de 9 personnes) ou des
lorsque le véhicule est attaché à une 16 ans : produits phytosanitaires.
exploitation agricole ou forestière, le tracteur ou l’engin ne peut avoir Lorsque le véhicule est utilisé pour
une entreprise de travaux agricoles qu’une seule remorque ou un seul d’autres usages ou s’il n’est pas rat-
ou forestiers ou à une CUMA et est uti- matériel remorqué, taché à une exploitation agricole
lisé seulement pour des travaux agri- la largeur de l’ensemble ne doit pas (matériel de démonstration, de prêt
coles ou forestiers. Le bénéfice de la dépasser 2,50 m. ou de location, défilés, transport de
dispense de permis est conservé pour 18 ans : chasse, …), le conducteur doit pos-
les agriculteurs retraités pour exploi- la largeur de l’ensemble dépasse séder les permis adéquats.
ter leur parcelle de subsistance. 2,50 m,
Pour toutes utilisations hors exploi- le tracteur ou l’engin est attelé de
tations et hors travaux agricoles et plusieurs remorques ou matériels
jusqu'à 40km/h, le permis B suffit. remorqués,

14 L’éclairage et la signalisation des engins agricoles


le Gyrophare
Une lumière orangée doit être
placée de telle sorte qu'elle soit
Triangle de présignalisation visible à 50 m tous azimuts.

Tracteur attelé d'une Tracteur avec matériel dont la


Tracteur dont le PTAC Tracteur dont le PTAC Tracteur avec matériel dont la
remorque dont le PTAC largeur excède 2,55 m ou
est inférieur à 3,5 t est supérieur à 3,5 t largeur est inférieure à 2,55 m
est supérieur à 500 kg attelés de plusieurs remorques
Triangle obligatoire
Triangle obligatoire Triangle obligatoire
ou feux de détresse de jour comme de nuit sur la voie publique

Gilet "haute visibilité"


les conducteurs de véhicules agricoles sont exemptés
de la détention et de l'obligation de revêtir le gilet. Les
employeurs de main d'oeuvre doivent tenir un gilet à
disposition de leur salarié ou stagiaire selon l'exposi-
tion aux risques. Dans ce cas, Il est recommandé d'avoir
un gilet dans chaque machine

Obligatoire à l'arrière Facultatifs


2 feux rouges, 2 feux "STOP", Obligatoire à l'avant Facultatifs
2 ou 4 catadioptres feux de stationnement, 2 feux de croisement, 2 feux de route,
rouges, feux de détresse, 2 feux de position, 2 feux de brouillard,
2 indicateurs de feux orientables de travail, 2 indicateurs de feux de détresse,
changement de direction, feux de brouillard. changement de feux orientables
Plaque d'exploitation avec direction, de travail.
éclairage.

Feux orientables Autres équipements obligatoires


ou feux de travail avertisseur sonore,
Il est interdit d'utiliser, sur la route, cabine ou arceau de sécurité sur les tracteurs neufs depuis le 1er janvier 1976,
les feux orientables prévus pour le essuie-glace et lave-glace si le tracteur est équipé d'un parebrise,
travail de nuit.
un rétroviseur extérieur.
Votre remorque
est-elle aux normes

Longueur et largeur maximales


réglementaires d'un ensemble
agricole
Longueur = 18m / Largeur ≤ 2,55m (tracteur+ remorque)

La vitesse de circulation
La vitesse de circulation est limitée à 25 km/h sauf pour les tracteurs conçus pour rouler à 40 km/h. Lorsqu’il y a un maté-
riel tracté, il faut la plus petite vitesse indiquée sur le matériel, généralement 25 km/h, soit parce que la remorque est
réceptionnée à 25 km/h ou si les outils dépassent 3,5 m de largeur.

Les règles de circulation des convois agricoles sur route


La réglementation instaure une classification des engins agricoles en deux groupes, A et B, en fonction des caracté-
ristiques du convoi en longueur et en largeur. La plus forte caractéristique détermine le groupe de convoi. Lorsque les
caractéristiques sont inférieures à celles du groupe A, les dispositions du code de la route s’appliquent. A l’inverse, si
les caractéristiques sont supérieures à celles du groupe B, les règles applicables au convoi exceptionnel doivent être
respectées.

La classification en fonction de la largeur du convoi La classification en fonction de la longueur du convoi


Au-delà de 2,55 m de large, le convoi doit être signalé par Les outils portés ne doivent pas dépasser de plus de 4 m
4 panneaux rouge et blanc rétro réfléchissants placés aux l’aplomb avant de de 7 m l’aplomb arrière du tracteur.
extrémités latérales, 2 face à l’avant et 2 face à l’arrière.
15
A défaut, des feux d’encombrement peuvent être utilisés. L’outil doit être signalé par :
Lorsque des parties saillantes dépassent de plus de 40 cm 1 panneau carré ou rectangulaire ou une bande adhé-
vers la gauche de la chaussée, il faut placer un panneau sive, rouge et blanc rétro réfléchissant, vers l’avant ou
rouge et blanc vers l’arrière et vers l’avant à l’extrémité de vers l’arrière du véhicule en fonction du positionnement
ce dépassement. de l’outil,
Pour les véhicules équipés de dispositifs anti tassement pour un dépassement entre 1 et 4 m inclus vers l’avant
des sols, il n’y a pas de signalisation supplémentaire pour ou vers l’arrière, il faut ajouter un panneau rouge et blanc
le dépassement en largeur dû aux pneumatiques si : de chaque côté de l’outil,
Tracteur + jumelage ou pneus larges = 3,5 m et/ou re- pour un dépassement entre 4 et 7 m inclus, il faut ajouter
morque + pneus larges = 3 m deux panneaux rouge et blanc de chaque côté de l’outil.
Le (s) gyrophare (s) et les feux de croisement doivent être Ces panneaux latéraux doivent être fixés le plus éloignés
allumés. possible du tracteur et à moins d’1 m de l’extrémité de
l’outil. Cette signalisation doit être renforcée par des cata-
dioptres latéraux.

ATTENTION
Une charge à l’arrière peut dé-
passer de 3 m, au maximum,
l’aplomb du véhicule ou de
l’outil.

Par contre, une charge à


l’avant ne doit pas dépasser
de l’aplomb du véhicule ou de
l’outil. Concrètement, il n’est
pas admis qu’une charge telle
qu’une balle de paille, trans-
portée sur un chargeur, dé-
passe des dents.
L’accompagnement du convoi
le véhicule pilote (VP : Véhicule Particulier ou VUL :
Véhicule Utilitaire Léger sans remorque) est équipé
d'au moins un gyrophare et d'un ou deux panneau (x)
"convoi agricole" visible (s) de l'avant et de l'arrière,
éclairé (s) la nuit, placé (s) verticalement le plus haut
possible.

en pratique
Secourisme :
Devenez sauveteur secouriste du travail ! Seule-
ment 12h de formation pour sauver des vies. En
cas d'accident, vous n'avez que 3 minutes pour
agir, cette formation permet d'acquérir les réflexes
essentiels pour : protéger, alerter, sauver des vies.

La protection en cas d’accident ou de panne :


Le triangle de pré-signalisation doit être visible à
100 mètres et placé à 30 mètres.

La protection incendie :
Un extincteur à eau pulvérisée de 6 ou 9 litres avec
additif est conseillé.
Les coupe-batteries sur les tracteurs et automo-
teurs doivent être maintenus en bon état de fonc-
tionnement et installés sur les plus anciens.

Les parties saillantes des engins doivent être


16
démontées pour la circulation sur route.
Toujours avoir avec soi dans la cabine :
les papiers du véhicule (attestation d’assurance,
carte grise, certificat de réception, etc.),
une boîte d’ampoules de rechange (fortement
recommandé).

Respecter les règles du code de la route :


ne pas téléphoner en conduisant,
ne pas conduire sous l’emprise de l’alcool, …
Tableau récapitulatif

Caractéristiques Groupe A Groupe B

Largeur 2,55 <1 ≤ 3,5 3,5 <1 ≤ 4,5

Limite générale du code


Longueur 22 <L ≤ 25
de la route <L ≤ 22

Masse ≤ Limite du code de la route

Vitesse 25 ou 40 km/h selon réception 25 km/h

feux de croisement allumés


Éclairage
1 ou 2 gyrophares

Signalisation standard du code de la route

Signalisation
2 panneaux rectangulaires
"convoi agricole"

Voiture particulière
Accompagnant Pas d’accompagnement 17
ou camionnette

Feux de croisement allumés


1 ou 2 gyrophares
Signalisation
1 panneau recto verso
des véhicules accompagnant
"convoi agricole"
ou 2 panneaux

Dépassement
4 panneaux rouge et blanc ou 4 feux de croisement
par la largeur

Si dépassement de 1 à 4 mètres inclus :


3 panneaux rouge et blanc : 2 disposés latéralement, 1 de chaque
Outils portés
côté de l’outil et 1 à l’arrière ou à l’avant selon le positionnement
arrière ou avant
de l’outil.
Convoi A et B

Catadioptres latéraux.

Si dépassement de 4 à 7 mètres inclus :


Dépassement
5 panneaux rouge et blanc : 4 disposés latéralement, 2 de chaque
par la longueur
Outils portés arrière côté de l’outil et 1 à l’arrière ou à l’avant selon le positionnement
de l’outil.
Catadioptres latéraux.

Véhicules isolés>12 m
Catadioptres latéraux ou alternance de catadioptres et de feux de
Ensemble de
position latéraux.
véhicules> 18 m
les risques liés à la circulation
et aux déplacements
des engins agricoles : le quad

Le rappel des obligations


Depuis 2002, dans le cadre du code de la route , les Quads peuvent être homologués pour circuler sur la voie publique.
Ils sont classés en trois catégories :

Type
Quadricycles Quadricycles Machines agricoles Sans
d’homologa-
légers à moteur lourds à moteur automotrice homologation
tion

Vitesse maxi :
Puissance de 4 kw 40 km/h pour les quads mis en
Cylindré <50 CC à 15 kw. circulation à partir de 2006 (25
Puissance <4 kw 1 ou 2 personnes km/h avant).
caractéristiques Libre
Vitesse maxi : autorisées sur l’engin. Pas de limitation de puissance.
45 km/h Port du casque Une seule personne autorisée
obligatoire. sur l’engin.
Port du casque obligatoire.

Pas de permis
Si attaché à une exploitation :
pour les personnes nées Permis A1 ou B1
pas de permis (âge mini 16
18 avant le 01/01/1988. (âge mini 16 ans)
ans).
âge de conduite
Non
et permis requis 16 ans ET brevet de
Non attaché à une
Sécurité Routière ou Permis A ou B
exploitation : permis B (donc
permis pour les autres ou (âge mini 18 ans)
18 ans mini).
depuis 2013 permis AM.

Oui avec plaque Oui avec plaque


possibilité
d’immatriculation d’immatriculation ou un
de circulation Oui avec plaque
Casque obligatoire n° d’exploitation
sur les routes d’immatriculation. Non
Phares et Phares obligatoires
ouvertes à la Casque obligatoire.
rétroviseurs Rétroviseurs et gyrophare
circulation
obligatoires recommandés

Les quads non homologués ne peuvent pas circuler sur


les voies ouvertes à la circulation. Par ailleurs, tous les
en pratique
quads ne peuvent accéder aux routes classées "route En circulation, le port du casque est obligatoire pour
pour automobile". Lorsque le quad est utilisé avec tous les quads. Il est conseillé pour les quads hors cir-
un équipement de travail (pulvérisateur, semoir,…), culation sur la voie publique et les MAGA (machine
l’ensemble doit répondre aux obligations liées aux automotrice genre agricole). Une tenue adaptée, vête-
machines agricoles. Les différents types d’homologa- ments à manches longues, casque et lunettes ainsi que
tion concernent aussi les SSV (side by side vehicule). des gants éviteront des lésions, les écorchures et les
brûlures.
Avant d’investir dans un quad, il est important de
connaître les utilisations auxquelles on le destine. Pour
Dans le cadre du travail, de la surveillance, un quad suffit. En revanche, si vous
l’utilisation d’un quad dans avez à réaliser des déplacements à plusieurs ou avec une
une exploitation par un charge importante, mieux vaut se tourner vers le confort
jeune de moins de 18 ans est et la capacité de charge d’un quad à plate-forme appelé
"mule". Les principaux accidents (enquête IRSTEA) sont
strictement interdite. des cabrages/retournement 52 % et renversement 41 %.
Les risques liés au bruit

Le rappel des obligations


La réglementation prévoit que l’em- décibels et engager des démarches bruit, signaler les zones bruyantes et
ployeur est tenu d’évaluer et, si né- visant à réduire le niveau d’exposi- obliger le port d'un protecteur audi-
cessaire, de mesurer les niveaux de tion. tif. Les salariés auront un contrôle
bruit auxquels les travailleurs sont auditif lors de la visite médicale.
exposés. Entre 80 décibels et 85 décibels,
Les résultats doivent être commu- l'employeur doit mettre à disposi-
niqués au médecin du travail. Les
mesures de prévention doivent per-
tion des protecteurs auditifs, ainsi
que former et informer ses salariés
en pratique
mettre de réduire le bruit au niveau sur les risques présents. Au-delà de Au-delà d’un certain niveau
le plus bas possible compte tenu des 85 décibels, il doit mettre en œuvre d’exposition, il faut savoir que
possibilités techniques. un programme de réduction du les dégâts sur l’oreille peuvent
être irréversibles.
L’exposition au bruit doit rester à Il est tout d’abord impéra-
un niveau compatible avec la santé tif d’identifier les différentes
des travailleurs. sources de bruit (par exemple :
Pour cela, il faut identifier les tra- tracteur avec broyeur, com-
vailleurs exposés régulièrement à un presseur à air, pompe à vide…)
niveau sonore égal ou supérieur à 80 Ensuite, il faut voir s’il est pos-
sible de les supprimer : isoler
19
la machine bruyante dans un
local séparé, la capoter…
Sinon, il faut regarder s’il est
possible de limiter la propaga-
tion du bruit en direction des
travailleurs : changer l’orienta-
tion des machines, …
Si ces étapes ne peuvent abou-
tir, il sera nécessaire de faire
porter aux travailleurs exposés,
des équipements de protection
individuelle (casque antibruit,
bouchons d’oreilles…)
former
vous in
Pour être porté, le protecteur

b r u i t individuel doit être le plus

Le confortable possible.
Il existe différentes sortes de
protection :
casque,
bouchons d’oreilles qui
peuvent être moulées sur la
personne.
anté
eport s Les casques antibruit sont plus
n Pass adaptés à des ports intermit-
tents et les bouchons d’oreilles
à des ports en continu.
Pour être efficace, ils doivent
être portés tout au long de l’ex-
sa.fr position.
www.m
Les risques liés aux produits :
le stockage des hydrocarbures

Le rappel des obligations


Elles sont fixées par l’arrêté du 1er juillet 2004 et ne concernent pas le régime des installations classées pour la protection
de l’environnement (ICPE), ni les établissements recevant du public.

Hors IPCE IPCE Déclaration IPCE Autorisation


stockage aérien <50 m3 <500 m3 Sup à 500 m3
stockage enterré <250 m3 250 à 2500 m3 Sup à 2500 m3

Les dispositions générales résumées ci-dessous s’appliquent :


il est interdit d’entreposer des le stockage doit être fixé tout réservoir doit respecter une norme fran-
matières combustibles à moins d’un solidement sur un sol plan çaise ou européenne et être équipé d’un dispo-
mètre de ce stockage, maçonné, sitif de jaugeage.

Le stockage non enterré en plein air :


Une distance est à respecter entre la cuve et le bâtiment le Les parties métalliques des réservoirs doivent être reliées
plus proche. Les stockages de plus de 15 000 litres doivent électriquement à la terre.
être entourés d’une clôture d’au moins 1,75 m de haut. Le récipient (conçu pour un stockage extérieur) doit être
20
équipé d’une 2e enveloppe étanche (stockage à double
Capacité de stockage Distance minimale à paroi), ou à défaut, être placé dans une cuvette de réten-
respecter tion étanche et incombustible.
<2500 L 0m Sa capacité minimum doit être égale à la plus grande des
de 2501 à 6000 L 1m 2 valeurs suivantes :
de 6001 à 10000 L 6m 100 % de la capacité de la plus grande cuve,
de 10001 à 50000 L 7m 50 % de la capacité totale des cuves.
Aucune canalisation ne doit passer sous le réservoir ou
Sup à 50000 L 10 m sous sa cuvette de rétention.

Le stockage dans un bâtiment :


De même que le stockage en plein air, le réci-
pient doit être à double paroi, ou à défaut,
placé dans une cuvette de rétention étanche
d’une contenance au moins égale à la ca-
pacité de stockage. Le local contenant le
stockage doit être convenablement ventilé.
Le réservoir doit être protégé de tout choc
éventuel.

Pour les stockages de capacité inférieure à


2500 litres, les murs, le plancher et le pla-
fond doivent avoir une résistance coupe-feu
d’une demi-heure. Au-delà de 2500 litres, le
local doit être réservé exclusivement à ce
stockage. Les murs, les plancher et le pla-
fond doivent avoir une résistance coupe-feu
de deux heures. La porte doit également ré-
sister au feu et s’ouvrir vers l’extérieur.
Le stockage enterré : Pour ces cuves enfouies, un contrôle d’étanchéité doit
Si la cuve est placée dans une fosse enterrée et bétonnée, être réalisé tous les 5 ans par un organisme agréé. Le 1er
cette dernière doit être étanche pour contenir le volume contrôle doit être réalisé au plus tard 15 ans après la date
de la cuve ainsi placée. Elle ne doit pas être remblayée. de la 1re mise en service.
La distance entre le fond de la fosse et le fond de la cuve
doit être supérieure ou égale à 10 cm. Le stockage en réservoirs plastiques :
La distance entre les murs et les parois de la cuve doit Ils peuvent être mis en batterie jusqu’à une capacité glo-
être supérieure ou égale à 20 cm. bale de 10 000 litres (inter-connexions en partie supé-
rieure). Ils doivent être posés dans un local exclusivement
Si la cuve est enfouie directement dans la terre les réser- réservé à cet effet. Une cuvette de rétention au moins
voirs doivent répondre aux normes de fabrication et de égale à la capacité du stockage est obligatoire sauf si les
protection permettant ce type de stockage (sécurité ren- réservoirs sont à double paroi.
forcée). Toutes les parties métalliques du stockage et des ac-
Notons que les cuves "simple enveloppe" enterrées cessoires susceptibles d’être en contact avec le gazole
avant le 18/07/98 devaient être remplacées ou transfor- doivent être reliées électriquement entre elles au moyen
mées avant le 21/12/2010. d’une liaison équipotentielle.

21

en pratique
Pour sécuriser l’ensemble, il est préférable de : protéger aussi le stockage des actes de malveillance
positionner la pompe et le pistolet au repos au-des- en cadenassant la vanne principale ou en clôturant
sus du bac de rétention, de placer une vanne d’isole- l’ensemble.
ment dès la sortie de chaque cuve et d’utiliser des installer la vanne de remplissage de la cuve à l’inté-
tuyaux adaptés au gasoil. Les tuyaux et les pompes de rieur du bac de rétention.
transfert sont les principales sources de fuites, prévoir un produit absorbant à proximité du stockage
ne pas mélanger, dans un local, les stockages des dif- pour limiter les écoulements.
férents produits dangereux et les isoler des produits in-
flammables ainsi que de toutes les sources potentielles Les lubrifiants sont aussi des produits polluants et in-
d’étincelles, flammables, un bac de rétention (ou bacs individuels
installer un éclairage artificiel sécurisé (baladeuses et étanches) est fortement conseillé pour récupérer les
ou lampes nues à proscrire), éventuelles fuites.
réserver les bacs de rétention à un seul produit,
organiser la lutte incendie et prévoir un affichage de La rétention des hydrocarbures (dont les lubrifiants)
sécurité signalant les stockages des produits dangereux, doit être indépendante des engrais azotés.
Les risques liés aux produits :
le stockage des engrais azotés
liquides et solides

Le rappel des obligations


Les engrais azotés liquides :
la réglementation
en pratique
Les caractéristiques de la cuve de rétention :
Le stockage <à 100 m3, relève du Règlement Elle doit être étanche et d’une capacité au moins égale à la plus
Sanitaire Départemental (RSD), au-delà, il est grande des deux valeurs : 100 % du volume du plus grand ré-
soumis au régime des Installations Classées servoir, ou 50 % de la capacité totale des réservoirs associés à
pour la Protection de l'Environnement (ICPE). une même rétention. Il est possible de faire une ouverture dans
ICPE. la cloison de la cuvette pour faciliter l’utilisation. Le seuil doit
Le RSD en Vienne et Deux-Sèvres impose des être à plus de 40 cm du sol. L’ouverture doit être fermée par
contraintes : une porte étanche et verrouillée à clef en dehors des périodes
obligation de rétention à partir de 3 m3 pour d’utilisation. Le bassin de rétention peut être réalisé avec un sol
la Vienne et 10 m3 pour les Deux-Sèvres, bétonné et des murs en parpaings avec un enduit hydrofugé.
une distance d’implantation vis-à-vis des Pour l’évacuation de l’eau de pluie, il faut prévoir un puisard
points d’eau (puits, forage, source) des berges dans un point bas et une vidange par une pompe mobile. Il est
d’un cours d’eau : 50 m pour la Vienne et 35 m préférable de prévoir un montage avec 2 vannes : l’une équipée
pour les Deux-Sèvres, d’un cadenas à la sortie de la cuve et l’autre à l’extérieur de la
une distance d’implantation vis-à-vis des cuvette de rétention pour faciliter le chargement du pulvérisa-
tiers : 35 m pour les Deux-Sèvres, teur.
les propriétaires de stockages doivent fournir Les engrais azotés sont très corrosifs et nécessitent l’emploi de
22
une déclaration d’implantation sur papier libre matériels adaptés (composants inoxydables), une surveillance
(principales caractéristiques et plan de situa- et un entretien régulier de l’installation.
tion) à M. le maire de la commune et à l'Agence Il convient de protéger le stockage des actes de malveillance
Régionale de Santé (ARS), dans un délai d’un en cadenassant la vanne principale ou en clôturant l’ensemble.
mois à compter de la mise en service.

Sous-rubrique indiqué sur Déclaration/Déclaration


Les engrais azotés solides : Rubrique ICPE
le bordereau de livraison, soumis au Contrôle Autorisation
la réglementation au 1er juin 2016
étiquette ou FDS périodique

Les stockages des engrais simples Type I 500 T ou >250 T


et composés à base de nitrate d’am- Type II (teneur en azote>28% >1250 T
monium relève des Installations 4702 en poids)
Type III
Classées pour la Protection de l’En-
vironnement ICPE, rubrique n°4702. Type IV 1250 T -

en pratique
Il est recommandé de prendre des mesures de proscrire tout apport direct de chaleur : flamme,
préventives de sécurité à adopter pour les stockages soudure, ampoules, fils électriques…
en vrac notamment : de nettoyer régulièrement le dépôt pour éviter les
de n’utiliser que des engrais normalisés accumulations de poussières…
d’organiser la lutte incendie et de prévoir un affichage
de sécurité signalant les stockages des produits dange- Il est aussi préférable de séparer entre eux les diffé-
reux. rents stockages de matières dangereuses.
de stocker dans des matériaux incombustibles et sur Pour plus d’informations, contactez votre assureur
un sol sec
d’éloigner du stockage fuel, lubrifiant, … Document de l’UNIFA, du COMIFER
Les risques liés aux produits :
le stockage des produits
phytosanitaires

Le rappel des obligations


Le local phytosanitaire est fermeture à clé, si présence de pro- armoire vestiaire pour l’équipe-
obligatoire pour le stockage des duits cancérogènes, mutagènes et ment de protection individuelle (si-
produits phytosanitaires. reprotoxiques (CMR*), tuée hors du stockage des produits),
De taille différente en fonction des les produits CMR*sont séparés des extincteur à l’extérieur,
besoins de l’exploitation, il doit per- autres produits (on doit pouvoir les matières absorbantes en cas de
mettre de stocker les produits phy- identifier dès l’ouverture du stoc- renversement,
tosanitaires en assurant leur conser- kage), porte s’ouvrant sur l’extérieur si
vation et la sécurité des utilisateurs. local ou armoire aéré et ventilé, matières inflammables stockées.
La réalisation d'un stockage impose produits dans leur emballage d’ori-
le respect de la réglementation en gine, bien fermés et avec leurs éti- * CMR : Cancérogène Mutagène et toxique
vigueur. Des recommandations is- quettes, pour la Reproduction
sues du bon sens sont également à installations électriques aux ** FDS : Fiches de Données de Sécurité
prendre en compte. normes (NF C 15-100)
local éloigné d’une source ou d’un
Au-delà de certaines quantités, le
stockage relève également du ré-
cours d’eau. en pratique
gime de déclaration ou d’autorisa- Les obligations supplémentaires Des recommandations
tion au titre des installations classées pour les employeurs : supplémentaires :
pour la protection de l’environnement présence des fiches de données de point d’eau proche du local,
23
(ICPE). Pour connaître rapidement la sécurité (FDS** rédigées par le fabri- étagères en matériaux non
rubrique ICPE d'un produit, vous pou- cant), absorbants,
vez vous rapporter à la FDS**. panneau d’affichage avec "local sol étanche avec rebord ou
phytosanitaire", consignes d’inter- cuvette de rétention sous les
Est obligatoire pour tous : diction de fumer, boire ou manger, produits,
local ou armoire spécifique aux de sécurité et numéros d’urgence, mise hors gel du local,
produits phytosanitaires, ustensiles marqués et réservés uni- local isolé des maisons d’ha-
accès interdit aux personnes étran- quement pour les traitements stoc- bitation…
gères en particulier aux enfants, kés à l’intérieur du local,
Les risques liés aux produits :
la pulvérisation

Le rappel des obligations


La sécurité de l’utilisateur Les principales exigences relevant a une vitesse égale ou supérieure à
Tout matériel commercialisé doit de cette norme environnementale : 20 km/h (échelle 4 Beaufort). Cette
avoir le marquage CE et le vendeur le volume résiduel du fond de la obligation est également valable
doit fournir un certificat de confor- cuve limité, pour les semis de maïs traités qui
mité au titre des normes NF EN ISO le volume de la cuve de rinçage égal sont réalisés avec un semoir mono-
4254 parties 1 et 6. à 10 % du volume de la cuve ou 10 graine pneumatique à dépression.
Les principales exigences concernent : fois le volume résiduel En plus de la contrainte vitesse du
le volume global de la cuve au la précision et la fiabilité des ins- vent, le semoir doit être équipé de
moins 5 % supérieur au volume no- truments de réglages (manomètre, déflecteur dont l’objectif est de ca-
minal, jauge …) naliser le flux d’air à la sortie de la
la protection de la prise de force, la hauteur de rampe réglable turbine et de le ramener vers le sol
l’absence de circuit "bouillie" en l’accessibilité des filtres (une hauteur au sol recommandée
cabine (sinon il doit être protégé), le rinçage des rampes indépen- comprise entre 20 à 30 cm).
les indications du régime et du sens damment de la cuve
de rotation de la prise de force, le marquage des buses, des filtres. Le remplissage du pulvérisateur :
l’identification des vannes et des Il faut une déconnection du réseau
commandes, Le code de la route et le système d’eau potable ou du forage par l’ins-
le lave-mains de 15 litres d’eau d’immatriculation tallation d’une potence ou d’une
24
propre, Dès qu’on circule sur la route, le res- réserve intermédiaire ou d’un clapet
la présence et le bon état du mano- pect de la signalisation du matériel anti retour,...
mètre et de la jauge, est obligatoire. Celle-ci est essentielle- Les risques de débordement doivent
le dispositif de verrouillage ou de ment fonction du gabarit du matériel. être maîtrisés soit par la surveillance
butée de la rampe (arrêt à 50 cm du Les pulvérisateurs trainés de PTAC> soit par l'utilisation de vanne équi-
sol), 1,5 t doivent avoir une réception pée d'un volucompteur avec alarme
le bon état de l’attelage, de type réalisée par la DREAL. Elle ou système d'arrêt.
P.I.
Budget E.
l’accès à l’orifice de remplissage ou se traduit par un document (barré
collective
l’incorporateur de produit, rouge) et une plaque de réception sur Le lavage du pulvérisateur
« Privilégi
: la protection
er
stitution,
de la cabine
la filtration de la bouillie
ation
d

pe de sub de prépar
les anti-gouttes sur les porte-jets, le châssis de l’appareil, l’autorisant à Le rinçage intérieur peut se faire au
Par exemp
le le princi
l’organisa
tion du tra vail, l’aire

tilisables
• gants réu ts jetables
(taille de
7 à 12)
de 2 à
~ 15 €/10
9€

de 20 à 3
la notice d’utilisation en français. circuler sur la voie publique. Depuis champ, sur la culture recevant leGants

c
• boîte de
• ½ ma squ
squ
gan
e
e
jeta
+
ble
s
cartouche c cartouches de 100
de 20 à 4
à
Masque ave • ½ ma mique ave
le 1er janvier 2013, la demande de traitement, en diluant correctement
filtration • Masqu e pan
on
ora
jeta ble
• combinais étanche et durabl
on
e
de 9 à 3
de 75 à
de 15 à
• combinais
La sécurité liée à la protection de carte grise est obligatoire, et un nu- le fond de cuve en 2 ou 3 fois. L'eau
on
Combinais de 10 à
ou tablier • tablier
les org anism
et
Lunettes tributeurs
l’environnement
expos
méro d’immatriculation est affecté à claire ainsi utilisée provient de la
Visière ou z les dis de vot re
ibles che ction
sont dispon équipements en fon
eur
ion en vigu
Les E.P.I. vos tion de la
réglementat
« Adaptez quage CE obligatoire en fonc EP I us
ration des

Elles sont dictées par le décret du 9 ce matériel. cuve de rinçage du pulvérisateur ou r la récupé tributeurs)
(Mar

LO R s’o rganise pou de vos dis


ADIVA rès
La filière (contact aup
:
Contacts
novembre 2011, en conformité avec d'une autre source. ntes
goce Ag
NACA : Né s
Les Ruralie
tou-Chare - 79231 PR

la norme EN 12761 et/ou l’arrêté du Le contrôle obligatoire du Le nettoyage extérieur est réalisable FRANCE Poi CS 80004
COOP DE ration 75 69 30
de la Libé Tél : 05 49
99, Avenue RS @gsnaca.
TIE Mail : info
86000 POI

pulvérisateur :
37 88 88

12 septembre 2006. aussi au champ à l'aide d'une lance


tél : 05 49 .fr
lot@frca-pc -Vien
MSA SèvresTouffen
p.be rthe
Mail :
37, Rue du RS
TIE
Charentes 86042 POI

La directive CE intègre un volet A présent, le contrôle concerne tous ou d'une brosse alimentée en eau
MSA des rd Vladimir 44 89 5
Tél : 05 49
1, Bouleva retariat
NTES Ced
ex Mail : sec
17106 SAI r
97 50 75 ntes.msa.f
Tél : 05 46 prevention@chare Poit

environnemental à la conception les différents types de pulvérisa- claire sous pression. Mail : ser
RAL
vice

DRAAF-S ur RANC - CS 40537


DIRECCTE la Ca
47, Rue de
86035 Poit
iers C
Tél : 05 49 m
42 2

des pulvérisateurs, et vient en com- teurs (sauf les pulvérisateurs à dos) Tout lavage sur site (plateforme la-
rue Arth
15 ex cal.
TIERS Ced Mail : pas
86020 POI ine
te Cather
5, Rue Sain RS
TIE
86000 POI ture.gouv.fr

plément de la directive relative aux : grandes cultures, arbo, viti, rampe vage,…) nécessite la récupération et
49 03 11 59 tes@agricul
Tél : 05 ou-charen
l.draaf-poit
Mail : sra nne
e de la Vie
d’Agricultur
Chambre CS 35001

machines. Ses exigences visent à de désherbage, désherbineuse, col- le traitement des eaux souillées par Agropole,
2133, Rou
86550 MIG
ny
te de Cha
NALOUX-BE
44 74 74
uvig
AUVOIR
e.chambagr
i.fr
Tel : 05 49 nault@vienn

réduire les risques pour l’environ- lectivité, maraîchage, serres,... La fré- les produits phytosanitaires (par un Mail : chr
istine.arche

nement pour parvenir à une utili- quence est de 5 ans. dispositif agréé). stère char
iculture, avec
l’appui finan
gé de l’agr de la redevance pour
cier
pollut
its issus

sation durable des pesticides. Les Les contrôles concernent donc les
é par le Mini par les créd
hyto est pilot
Le plan Ecop

dispositions de cette directive sont pulvérisateurs de plus de 5 ans et le Le délai de rentrée sur la parcelle :
applicables pour les appareils ven- contrôle est à refaire actuellement Il a été fixé pour la protection de la
dus neufs depuis le 15 décembre tous les 5 ans par un organisme agréé santé humaine selon des règles pré-
2011. Les constructeurs peuvent cises.
s’appuyer sur les normes EN 12761 Les limites de pulvérisation :
parties 1, 2 et 3. Il y a interdiction de traiter si le vent
Un délai de rentrée, dans la parcelle, a été fixé, pour la protection de la santé humaine selon des règles précises.
L'Arrêté du 12 juin 2015 modifie l'Arrêté du 12 septembre 2006. Il précise la durée (exprimée en heure) pendant
laquelle il est interdit aux personnes de pénétrer sur la parcelle venant d'être traitée.

25

en pratique
urité
Santé Séc Le lavage du pulvérisateur
Espaces -vous ! »
: protégez Les opérations de lavage in-
« Phytos terne et externe peuvent être
e… »
du tracteur,
e largement facilitées et complé-
MasqreuA2
e, …

€/paire
00 gants
30 €
avec filt
P3
tées en aménageant une aire de
40 € + 15
à 130 € +
à 30 €
15 à 30 € lavage équipée d'un système
30 €
à 450 €
aison de traitement des eaux conte-
à 20 €
Combauin
x produits
nant des produits phytosani-
à 30 €
lisés. adaptée
mes spécia
sition »
« phytos »
r)

sagés cou
rant 2016 taires (phytobac, osmofilm,
re 2015

héliosec etc.). Elle peut égale-


86 - Octob
photo : CA

ique
gricole Cen
tre Atlant
ment servir à la récupération
Gantse ou néoprène
e - Crédit

ex
RAHECQ Ced
0
en nitril des débordements.
re de la Vienn

.fr

nne
d’agricultu

net

Pensez en cours de traitement


57 sa.fr
sa79-86.m
la Chambre

t.prp.blf@m

ntes
tou-Chare

à respecter les Zones Non Trai-


ression de

athédrale
Cedex
23 10
Bottessaux produits
d’imp

v.fr
direccte.gou
merpillat@
étanche tées (ZNT) par rapport aux
création et

« phytos »

cours d’eau en utilisant des


Atelier de

buses antidérive et limitez les


s,
embruns à l’approche des par-
ux aquatique

celles voisines, des chemins,


et des milie
national de l’eau
de l’Office
ses.
tions diffu

des constructions, des habita-


tions…

Pour le contrôle pensez


à contacter la Chambre
d'Agriculture.
Les risques liés aux produits :
l’utilisation des produits
phytosanitaires

Le rappel des obligations


L’évaluation du risque sation des équipements de protection Application de produits
phytosanitaire doit prendre en individuelle (EPI). phytosanitaires : certificat individuel
compte les éléments suivants : obligatoire pour tous les applicateurs
opportunité du traitement, La prévention technique collective et (employeur et salarié, vendeurs et
choix du produit le moins dangereux individuelle prévoit : conseillers)
(cf. étiquette et fiche de données de le stockage réglementaire des pro- Depuis le 26 novembre 2015, tout utilisa-
sécurité), duits, teur de produits phytosanitaires est sou-
vigilance accrue vis-à-vis des pro- la mise à disposition du salarié, de mis à l’obtention d’un certificat. Après
duits classés Cancérogène, Mutagène matériels et d’engins de traitement une formation, un QCM ou sur la base
(CMR), toxique pour la Reproduction conformes et maintenus en conformité, d’un titre ou d’un diplôme sanctionnant
(cf. p. 29). la fourniture des EPI adaptés aux une formation, la demande de certificat
Un logiciel dénommé SEIRICH est dispo- risques chimiques et à la tâche : (ou renouvellement) doit être déposée
nible sur internet pour vous aider dans combinaison légère étanche, jetable sur le site service-public.fr.
la démarche d’évaluation du risque (site ou lavable, Ensuite, la DRAAF délivre le certificat.
internet : www.seirich.fr) bottes étanches,
gants à manchette en nitrile ou néo- L’application de produits
La réglementation prévoit prène, phytosanitaires en prestation
l’information et la formation masque de protection respiratoire, de service
du salarié amené à effectuer avec filtre à poussières et à charbon Dans ce cadre, l’entreprise prestataire
26
les traitements et notamment par : actif A2P3, doit posséder un agrément profes-
la mise à disposition des Fiches de lunettes ou visière de protection (si sionnel. Les formulaires de demande
Données de Sécurité des produits uti- absence d’un masque protégeant les sont disponibles à la DRAAF Aquitaine
lisés, yeux). Limousin Poitou-Charentes à LIMOGES.
l’affichage des consignes de sécurité Cet équipement doit être entretenu
et de la conduite à tenir en cas d’acci- et vérifié (nettoyage et rangement au
dent ou d’intoxication, propre dans un local séparé du local
la prise en compte par l’employeur de stockage). Le renouvellement de
des capacités techniques du salarié à l’EPI est à la charge de l’employeur.
mettre en œuvre le traitement, la mise à disposition du salarié d’ins-
la formation nécessaire à la sécurité tallations sanitaires (lavabo et douche)
dans l’exécution du travail et à l’utili- et de produits de premiers secours.

en pratique
acheter le produit le moins dangereux, ne pas fumer, boire ou manger durant signaler tous symptômes à Phyt’atti-
lire l’étiquette et la fiche de données de l’utilisation du produit, tude (N° vert : 0 800 887 887).
sécurité, prendre une douche dès la fin du
porter un EPI adapté lors des phases traitement, La MSA peut vous accompagner dans
d’exposition (préparation de la bouillie, consulter son médecin rapidement ou l’évaluation des risques chimiques, entre
remplissage du pulvérisateur, etc.), appeler le SAMU (15) en cas d’intoxication, autre avec le logiciel SEIRICH

Les biocides
On regroupe sous l’appellation de produits biocides un en- tibiocide du 15/07/2015 du Ministère de l'Ecologie, précise que
semble de produits destinés à détruire, repousser ou rendre peu d'entreprises agricoles sont concernées par cette forma-
inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l’action ou à tion. En effet, sont exemptés de formation : "l'utilisation exclu-
les combattre, par une action chimique ou biologique. Bien que sive de biocides dans le cadre d'un processus de production ou
ciblant les organismes nuisibles, les biocides sont par définition de transformation" les exploitants agricoles dans le cadre de
des produits actifs susceptibles d’avoir des effets sur l’homme, leur production. Pour les entreprises en prestations de services
l’animal ou l’environnement. La notice explicative sur le Cer- détentrices de Certiphyto, la formation est d'une journée.
Les risques liés aux produits :
le transport des matières
dangereuses et des carburants

Le rappel des obligations


Le transport des marchandises avec le pulvérisateur : Le déplace- Cas particulier pour
dangereuses par route est régi ment du pulvérisateur avec la bouil- les matières embal-
par l’accord européen pour le lie dans la cuve est autorisé et n’est lées en quantité limi-
transport des marchandises pas soumis à la réglementation sur le tée :
dangereuses par la route (ADR) transport des matières dangereuses, quantité Si les produits phyto-
limitée
complété par l’arrêté français du avec un véhicule utilitaire (type sanitaires sont condi-
1er juillet 2015 (arrêté "transport fourgonnette ou voiture) <à 3.5 T : tionnés dans des emballages de 5
de matières dangereuses" (TMD). la masse nette de marchandises litres ou Kg et si la mention est pré-
Environ deux tiers des produits dangereuses ne dépasse pas 50 kg sente sur le carton d’emballage (cf.
phytosanitaires sont classés par transport pour les produits phy- modèle marquage), l’ADR ne s’ap-
"dangereux au transport". tosanitaires. plique pas. Le conducteur doit avoir
Des exemptions pour les agriculteurs : bénéficié d'une formation, confor-
avec un véhicule agricole (trac- Si la masse nette de marchandises mément au chapitre 1.3 de l'ADR.
teur + remorque) on ne dépasse pas : dangereuses est comprise entre
1 tonne de produits phytosanitaires 50 kg et 1 tonne, le transport en VL Le transport des carburants pour
classés marchandises dangereuses ou tracteur est possible mais impose compte propre n’est pas soumis à
par chargement, conditionnés en l’application de la réglementation l’obligation d’un document de trans-
emballages d’une contenance de 20 ADR (exemption partielle) : port et si la quantité de marchan-
litres (ou kg) maximum, le conducteur dispose d’un docu- dises dangereuses n’excède pas les
27
12 tonnes d’appâts imprégnés de ment de transport portant la men- limites fixées par l’arrêté ADR. Il doit
matières toxiques, tion "transport ne dépasse pas les être réalisé dans une citerne ou dans
12 tonnes d’engrais solides (nitrate limites prescrites au 1.1.3.6", des bidons spécifiques et normalisés.
d’ammonium> 27 %), conformes aux le conducteur a suivi une formation Selon le type de carburant, le trans-
normes françaises, de sensibilisation au transport de port en bidon ne doit pas dépasser :
12 tonnes d’alimentation animale. marchandises dangereuses (confor- 333 litres d’essence,
mément au chapitre 1.3 de l’ADR), 1000 litres de gazole ou de fuel avec
ATTENTION : Quel que soit le la présence d’un extincteur de 2 kg des contenants maximum de 450
véhicule, le conducteur doit être (poudre) dans la cabine est obligatoire. litres,
âgé d’au moins 18 ans. 60 litres d’essence ou de gasoil si
le transport se fait dans une voiture
particulière.
Les récipients supérieurs à 50 litres
doivent être résistants aux chocs.
Au-dessus des volumes décrits ci-
dessus, l’ADR s’applique.

en pratique
Le conducteur doit être titulaire du permis de
conduire correspondant au véhicule utilisé. Il faut
éviter d’aller chercher ses produits avec le véhi-
cule de tourisme. Les livraisons à domicile per-
mettent de limiter les risques lors du transport.
Des mesures doivent être prises pour éviter toute
fuite dans des conditions normales de transport :
en cas de déversement accidentel, prévenir la
gendarmerie ou la mairie,
vérifiez régulièrement l’état de votre pulvérisa-
teur pour éviter tout problème.
Les risques liés aux produits :
les CMR

C comme cancérogène : qui peut provoquer ou favoriser l’apparition d’un cancer. M comme mutagène : qui peut provo-
quer des anomalies génétiques héréditaires. R comme toxique pour la Reproduction : pouvant réduire la fertilité chez
l’homme ou la femme ou pouvant perturber le développement normal de l’embryon ou du fœtus.

Le rappel des obligations


L’employeur doit recenser dans son il conviendra également d’informer aux produits ou agents CMR de ca-
entreprise le risque CMR le ou les travailleurs exposés, tégorie 1A (effet avéré pour l'homme)
Pour cela, il lui faut procéder à l’éva- certaines catégories de travailleurs et 1B (effet présumé pour l'homme),
luation de toute activité susceptible ne doivent pas être exposés aux CMR : aux autres produits ou agents
d’une exposition à une substance ou les femmes enceintes ou allaitantes, chimiques dangereux, si l’évalua-
agent CMR. les travailleurs mineurs ainsi que les tion des risques conclut à un risque
Si cette évaluation met en évi- travailleurs en CDD. non faible (agents de catégorie 2 ou
dence un risque, il doit : Il conviendra de manière générale agents chimiques dangereux),
le transcrire sur le "document unique", de veiller à ce que le travailleur fasse à l’occasion d’un accident ou d’un
mettre en place des actions pré- l'objet d'une aptitude médicale à incident mettant en cause un agent
ventives. l'usage des CMR. chimique dangereux ou CMR.
Ces actions sont les suivantes :
recherche systématique de substi-
tution des produits CMR par d’autres
L’employeur doit également tenir
à jour une liste des travailleurs
en pratique
produits moins nocifs, exposés aux agents chimiques dans En agriculture, les agents CMR
28
si le remplacement s’avère impossible : les conditions suivantes : peuvent se trouver dans cer-
les utiliser en vase clos, tains produits phytosanitaires,
réduire le niveau d’exposition au produits de désinfection (ex :
plus bas possible (réduire le nombre formaldéhyde), hydrocarbures,
de personnes exposées, mettre en huiles minérales…
place des mesures collectives de pré- On les reconnaît par les men-
vention tels le captage à la source ou tions figurant sur leur étique-
l'aération des locaux…), tage. D'autres substances sont
envisager le port d’une protection classées CMR comme l'amiante,
individuelle, la silice cristalline. Enfin, cer-
tains produits CMR peuvent
COMBURANT être émis lors de certaines
IF EXPLOSIF TOX
N OC IQU tâches : fumées de soudage,
E gaz d'échappement diesel,
nté-Sécurité
E R
DANG poussières de bois.
lariés,
prises

nditions de
en agriculture.
BLE L’évaluation de l’exposition
on, les
Z POISONINFLAMMA aux risques CMR peut être
du travail
rouver des GA
aptées à
r réalisée à partir :
vous informe
de SEIRICH (Seirich.fr)
BASCA
: Studio ATHA

securite.msa.
fr de l’étiquetage des produits,
des fiches de données de sé-
A / Conception

é:
Pour votre sant re curité remises par les fournis-
lire et co m p re nd
la Santé / CCMS

iquettes
les nouvelles ét seurs,
ion de

des fiches toxicologiques éla-


r 2014 / Direct

borées par l’INRS.


Ref. 11241 / Janvie

Il est possible de retrouver des


imiques informations sur les sites inter-
■ Produits ch
net Agritox
www.agritox.anses.fr
et www.substitution-cmr.fr
www.msa.fr
16/01/14 09:22
Les risques liés aux produits :
l’amiante

Le rappel des obligations


L’amiante est une substance cancéro- boration du rapport de repérage avant Les entreprises intervenantes doivent
gène avérée chez l’homme. travaux ou démolition, réalisé par un être certifiées et un plan de retrait doit
La principale voie d’entrée des fibres organisme accrédité. Celui-ci identifie être envoyé à l’inspection du travail
d’amiante dans l’organisme étant l'ensemble des matériaux amiantés du département, un mois minimum
l’inhalation, les risques pour la santé sur lesquels des travailleurs sont ame- avant le début des travaux. Des tech-
concernent principalement des patho- nés à intervenir au moment précis où niques de confinement doivent être
logies du système respiratoire. le chantier commence. Ainsi, si une respectées pour faciliter la décontami-
toiture en fibrociment est endomma- nation du chantier et les protections
Toutes les variétés d’amiante sont gée par un incendie ou par la grêle, le respiratoires sont choisies en fonction
classées "substance cancérogène" rapport de repérage permet d’intégrer du niveau d’empoussièrement.
pour l’homme. dans l’évaluation des risques, la dégra- L’enlèvement de la totalité d’une toi-
Les principaux cancers liés à une ex- dation accidentelle de ces matériaux. ture en amiante ciment est considéré
position à l’amiante sont le cancer du comme une activité de retrait et doit
poumon et le mésothéliome, touchant La réglementation distingue ensuite faire l’objet d’un plan de retrait.
pour ce dernier, essentiellement la deux grandes familles d’activités :
plèvre (membrane entourant les pou- Les activités de retrait et de confine- Pour ce qui concerne les
mons) mais aussi le péritoine (mem- ment de l’amiante, y compris le retrait interventions sur des matériaux de
brane entourant les viscères) et le péri- d’enveloppes extérieures, réalisées type plaques d’amiante ciment :
carde (membrane entourant le cœur). par des entreprises certifiées ; La finalité du travail n’est pas de traiter
29
Ces pathologies sont progressives et les activités et interventions sur des l’amiante mais d’intervenir sur des ma-
peuvent se manifester avec un temps matériaux ou appareils susceptibles tériaux en contenant (remplacement
de latence de 20 à 40 ans, voire plus. de libérer des fibres d’amiante, pour de quelques plaques). L’intervention
lesquelles les salariés doivent être spé- doit faire l’objet d’une évaluation des
La réglementation française impose cifiquement formés. risques en se basant notamment sur
la réalisation et la mise à jour d’un Dans tous les cas, ces activités doivent le DTA. Cette évaluation permet de dé-
Dossier Technique Amiante (DTA) faire l’objet d’une évaluation des terminer le mode opératoire que l’en-
pour les immeubles construits avant risques visant la protection absolue treprise va mettre en œuvre. Au-delà
1997. des personnes. En cas d’impossibi- d’une durée de 5 jours, les chantiers
Ce document permet d’évaluer la dé- lité, toutes les mesures de prévention doivent être déclarés auprès des ser-
gradation dite mécanique des maté- doivent être prises pour limiter le vices de l’inspection du travail, de la
riaux contenant de l'amiante. Lorsque nombre des personnes exposées, leur MSA et du service de santé au travail.
des travaux sont envisagés sur le niveau d’exposition… Quels que soient les travaux, le chan-
bâtiment, il permet de les localiser et tier doit être clos. Aucune activité agri-
d'en connaître l'état de dégradation. Pour ce qui concerne les activités de cole ne pourra être exercée, dans ou
Il sert par conséquent de base à l'éla- retrait et de confinement : aux abords du chantier.

en pratique
L’exploitant agricole se positionne (déconstruction) dans le sens in- des plaques en prenant soin de ne
en tant que maître d’ouvrage dans verse du montage pas les casser (sur-factage),
la réalisation de ces travaux. A ce par démontage ou découpage en enveloppant les plaques dans
titre, il doit s’assurer du respect des après humidification des fixations un film de type polyane de 150 µm
pratiques permettant de réduire au (crochets, tire-fond) à l’aide d’outils d’épaisseur minimum avec étique-
maximum l’exposition des travail- manuels (coupe-boulon, …), tage "amiante",
leurs et la contamination de l’envi- en proscrivant l’usage d’outils à en décontaminant les outils (aspi-
ronnement. vitesse de coupe rapide, ration, nettoyage humide),
en appliquant un produit fixateur par aspiration et/ou sur-factage
L’enlèvement des plaques devra sur les zones de recouvrement des des éléments de charpente et des
s’effectuer par démontage manuel plaques avant dépose et descente faux plafonds éventuels.
Les risques d’incendie

Le rappel des obligations


Des moyens de lutte contre l’incendie Le premier secours est assuré par litres par 200 m2 de plancher avec un
doivent être prévus dans les entre- des extincteurs adaptés aux risques extincteur minimum par niveau). Ils
prises pour maîtriser rapidement et et en nombre suffisant (au moins doivent être vérifiés annuellement
efficacement tout début d’incendie. un extincteur à eau pulvérisée de 6 par une société spécialisée.

Produits extincteurs
Nature du feu Combustibles
eau pulvérisée poudre abc co2
Bois, charbon, végétaux, papiers,
Classe A feux solides
cartons, textiles naturels  
Liquides inflammables tels que :
éthers, cétones, alcools, gazole,
Classe B feux liquides huiles, white-spirit, …   
Matières plastiques, tissus syn-
thétiques, caoutchouc, …
Gaz de ville, butane, propane,
Classe C feux de gaz
acétylène, méthane 
30 Aluminium, magnésium, sodium, Feu nécessitant l’intervention d’un personnel
Classe D feux spéciaux
potassium qualifié muni de matériel spécifique

L’affichage des consignes incendie est


obligatoire dans tous les locaux de
en pratique
travail pour les entreprises employant Les moyens d’extinction doivent séparer les stockages de ma-
plus de 50 personnes et celles mettant être implantés à proximité des tières inflammables des sources
en œuvre des matières inflammables risques à combattre ou à l’entrée potentielles d’étincelles,
et explosives. des locaux pour être et rester ne pas fumer,
facilement accessibles (hauteur limiter les stockages de matières
d’implantation, …). Ils doivent dangereuses.
être en permanence signalés et
repérés. Des panneaux de signali- Pour circonscrire un incendie et
sation spécifiques existent dans le organiser les secours, il convient
commerce. Le contenu des extinc- de préparer les interventions :
teurs doit être adapté aux risques installer un téléphone dans les
d’incendie à combattre (voir ta- zones à risques avec un affichage
bleau ci-dessus). des numéros de téléphone d’ur-
D’autres moyens de lutte gences,
simples peuvent être prévus : organiser les interventions et
sable ou terre meuble avec un l’évacuation des locaux (simula-
moyen de projection (pelle, …). tions…),
savoir utiliser un extincteur,
Pour prévenir les incendies des connaître les gestes de secours
moyens simples peuvent être de première urgence.
mis en œuvre : Lors d’un incendie, il ne faut pas
maintenir les locaux propres présumer de ses forces. Un extinc-
et éviter l’accumulation de pro- teur ne peut combattre un feu
duits combustibles : chiffons gras, qu’à son commencement.
sciure…,
Les risques liés à l’électricité :
les installations électriques
et les lignes à haute tension

Le rappel des obligations


Les installations électriques ainsi que les modifications
et les réparations doivent être réalisées par un
en pratique
personnel qualifié. La conformité d’une installation L’installation doit :
neuve devra être testée par un organisme accrédité. comporter au minimum un disjoncteur différen-
Les installations électriques doivent être vérifiées par un tiel dont la sensibilité sera choisie en fonction de la
organisme accrédité, une fois par an, puis tous les deux résistance de la prise à la terre, qui coupera auto-
ans lorsque le rapport de vérification précédent ne com- matiquement le courant en cas de défaut d’isole-
porte aucune anomalie ou si les non-conformités ont été ment (ex : appareils ou branchements défectueux),
levées. Dans tous les cas, un rapport de vérification doit être protégé contre les surintensités pour évi-
être transmis. ter les surcharges et les courts-circuits. Toutes les
masses (carcasses de moteurs, bâtis de machines,
Les salariés qui interviennent sur les installations tuyauteries…) doivent être reliées à la terre. Il faut
électriques doivent avoir reçu une formation adaptée et veiller à la continuité des circuits de terre,
être titulaire d’un titre d’habilitation correspondant à la en basse tension, l’installation doit être protégée :
nature des interventions à effectuer. d’une part, par des disjoncteurs à maximum de
L’habilitation est délivrée par l’employeur au salarié ayant courant,
suivi la formation. Elle mentionne le domaine de tension, d’autre part, par des coupes circuits à fusibles. Il
le niveau d’habilitation, les ouvrages concernés et les auto- convient d’utiliser des fusibles à cartouches correcte-
risations ou interdictions particulières. ment calibrés et de proscrire les fusibles tabatières,
31
des mesures particulières doivent être prises pour
éviter tout contact direct d’une personne avec une
partie des installations sous tension : isolation, in-
terposition d’obstacles, éloignement… Les pièces
sous tension (broches, conducteurs…) des prises
de courant et des rallonges ne doivent jamais être
accessibles, qu’elles soient branchées ou non à un
appareil. Des parafoudres doivent être installés,
d’une manière plus générale, il faut réserver les in-
terventions sur les circuits électriques au personnel
qualifié et compétent et avant toute intervention,
couper le courant, prévenir les tiers, fermer puis
signaler le chantier,
Attention aux lignes électriques aériennes !
qu’elles soient sur l’exploitation ou dans les
champs. Il est impératif de tenir compte de l’espace
susceptible d’être balayé par les objets ou les en-
gins agricoles utilisés et des distances de sécurité
qui sont fonction de la tension de la ligne aérienne.
Les accidents surviennent souvent au cours des
activités d’arrosage, de livraisons d’aliments, de
travaux dans les arbres….
Les maladies animales
transmissibles à l’homme :
les zoonoses

Les zoonoses sont des maladies infectieuses ou parasitaires Situations d’exposition


transmissibles à l’homme par l’animal. Cette transmission peut être : aux risques
directe par contact entre l’animal et l’homme (produits de déjections,
placenta, insectes, tiques…), Toutes personnes au contact
indirecte par les produits d’origine animale (lait, produits laitiers, viande…) des animaux :
ou par les éléments naturels tels que l’air, l’eau, les poussières… eleveurs bovins, ovins, caprins, porcins,
équins,
Il existe différents modes de transmission en milieu professionnel : eleveurs de volailles,
eleveurs d’animaux de compagnie,
inhalation de gouttelettes émises lors de la toux vétérinaires, inséminateurs, interve-
par un animal tuberculeux, nants en élevage, …
inhalation de poussières contaminées par des entreprises de transport d’animaux, …
Voies déjections, des placenta ou des secrétions génitales pisciculteurs.
respiratoires d’animaux atteints de la fièvre Q,
inhalation d’aérosols produits par l’utilisation de Toutes personnes au contact de produits
jets d’eau à haute pression sur un environnement d’origine animale :
souillé par des déjections. secteur agro-alimentaire : laiteries, abat-
toirs, boucheries,
contact de la peau avec des eaux douces souillées industries de la laine, travail des peaux…
par des urines de rongeurs, lors de la manipulation autres personnes vivant dans le milieu
Peau de matériel immergé, naturel :
et muqueuses contact entre muqueuses oculaires et mains Forestiers,
32
contaminées (en se frottant les yeux), dans le cas de Garde-chasse,
la grippe aviaire. Garde-pêche, etc.

contact entre bouche et mains contaminées par


Voies
des déjections animales contenant des salmonelles
digestives
(en mangeant ou en fumant). en pratique
piqûre d’une tique au cours d’un travail en forêt, Quelques mesures de prévention
Voies dans le cas de la maladie de Lyme, sont à rappeler :
sanguines blessure avec une esquille d’os ou une arête de Respecter des règles d’hygiène
poisson, dans le cas du rouget du porc. strictes :
se laver les mains à l’eau propre et
Ce tableau n’est donné qu’à titre indicatif. Tous les cas ne sont pas listés ici. au savon après chaque manipulation
avec les animaux,
désinfecter et couvrir d’un pan-
sement occlusif toute plaie, même
minime,
porter des équipements de pro-
tection individuelle (gants, bottes,
masque, …) adaptés à l’activité,
être à jour de ses vaccins (tétanos,
…).

La désinfection des bâtiments, l’utili-


sation de pédiluve, l’isolement d’ani-
maux suspects ou malades sont éga-
lement des mesures de prévention.
En cas de zoonose avérée, il convient
de la signaler au service de santé au
travail de la MSA où il existe un ré-
seau national de zoonosurveillance.
L’intervention
d’entreprises extérieures

Le rappel des obligations


Lorsqu’une entreprise extérieure de sécurité en vigueur dans son éta- l’enlèvement sur ou dans un engin
(dite entreprise intervenante) blissement, de transport routier, de produits,
intervient dans une entreprise les employeurs doivent se com- fonds et valeurs, matériels ou en-
(dite entreprise utilisatrice), muniquer toutes les informations gins, déchets, objets ou matériaux
la co-activité qui en résulte peut nécessaires à la prévention. de quelque nature que ce soit.
entraîner des risques particuliers.
Par exemple, des travaux de
construction ou de rénovation d’un
bâtiment d’élevage avec la circula-
tion d’engins et le risque de chutes
d’objets, ou la livraison d’aliments
du bétail en cas de proximité avec
une ligne électrique aérienne, etc.

Avant le début des travaux, les


chefs d’entreprise (utilisatrice et
intervenante) doivent procéder à
une inspection commune des lieux
de travail et des installations qui s’y Au vu de ces informations, les em-
33
trouvent, au cours de laquelle : ployeurs procèdent à l’analyse des
le chef de l’entreprise utilisatrice risques pouvant résulter de l’interfé-
doit délimiter le secteur d’interven- rence entre les deux activités.
tion, Lorsque les risques existent, les
matérialiser les zones de ce secteur employeurs arrêtent d’un commun
qui peuvent présenter des dangers accord, avant le début des travaux
et indiquer les voies de circulation, le plan de prévention définissant les
le chef de l’entreprise utilisatrice mesures à prendre (ex : balisage des Le protocole de sécurité
doit communiquer au chef de l’en- zones d’activité, mise hors tension Ces opérations de chargement ou de
treprise intervenante les consignes des installations électriques, …). déchargement font l’objet d’un docu-
ment écrit dit "protocole de sécurité".
Si la durée des travaux est d’au Il comprend les informations utiles à
moins 400 heures ou s’il s’agit de l’évaluation des risques de toute na-
travaux dangereux au sens du Code ture générés par l’opération ainsi que
du Travail (ex : travaux du bâtiment les mesures de prévention et de sécu-
avec risque de chute de plus de 3 rité à observer à chacune des phases
mètres, travaux de démolition, …), de sa réalisation (pour l’entreprise
les mesures de prévention doivent d’accueil ; notamment les consignes
être retranscrites dans un docu- de sécurité, le lieu de livraison, les
ment écrit. modalités d’accès et de stationne-
ment, les matériels et engins utilisés,
Les opérations de chargement et de les moyens de secours, l’identité du
déchargement responsable et pour le transporteur,
On entend par opération de char- notamment, les caractéristiques du
gement et déchargement, l’activité véhicule, la nature et le conditionne-
concourant à la mise en place ou à ment de la marchandise).

s’adresser aux services


de l’inspection du travail.
Les vérifications périodiques
obligatoires

C’est le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) qui accrédite les organismes vérificateurs.

Qui doit effectuer


Equipement de travail Périodicité
la vérification ?
Chargeurs
1 fois tous les 6 mois
Chargeur télescopique
Chargeur frontal 1 fois par an
Plate-forme 1 fois tous les 6 mois Personne spécialisée
ou organisme accrédité
Grue hydraulique auxiliaire sur véhicule 1 fois tous les 6 mois
Moto-houes et motoculteurs sur lesquels
peuvent être montés des outils de travail 1 fois par an
du sol rotatifs
Arbres de transmission par cardan 1 fois par an Personne qualifiée L’employeur
Tous types de pulvérisateurs (grandes
cultures, viti, arbo, maraîchage, paysagiste, Tous les 5 ans Organisme de contrôle accrédité
collectivité,...)

au minimum tous les 3 ans


Personne qualifiée
appareil fixe :
34 Compresseur air tous les 10 ans

appareil mobile :
Personne accrédité
tous les 5 ans

- 1 fois par an
- tous les 2 ans si le rapport précédant ne Technicien qualifié
Installations électriques
relève aucune anomalie ou si les non- ou organisme accrédité
conformités ont été levées
Technicien qualifié
Porte et portail motorisé 1 fois tous les 6 mois
ou organisme accrédité
Installation frigorifique Personne spécialisée ou
1 fois par an
Dispositif de sécurité des installations organisme accrédité
Appareil de levage
Accessoires (crochet, vérin, …) 1 fois par an
Pont, portique, palan 1 fois par an Personne spécialisée
Table élévatrice 1 fois tous les 6 mois ou organisme accrédité
Hayon élévateur 1 fois tous les 6 mois
Pont élévateur de véhicules 1 fois tous les 6 mois

Dans tous les cas, il est essentiel d’apporter


les modifications conformément aux observa-
tions du rapport. Les coordonnées des orga-
nismes de contrôle sont disponibles auprès
des sections agricoles des services de l’inspec-
tion du travail et du service santé sécurité au
travail de la MSA.
Notes

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Notes

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pour plus d'informations
MSA des Charentes – Service santé sécurité au travail (Angoulême) 05 45 97 80 64
(Saintes) 05 46 97 50 75
MSA Sèvres/Vienne – Service santé sécurité au travail 05 49 44 89 57
Chambre d’Agriculture des Deux-Sèvres 05 49 77 15 15
Chambre d’Agriculture de la Vienne 05 49 44 74 74
Fédération Départementale des CUMA des Deux-Sèvres 05 49 94 13 35
Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles 05 57 85 40 30
GROUPAMA Centre-Atlantique 05 49 28 67 52
Unité départementale de la DIRECCTE - Charente 05 45 66 68 59
Unité départementale de la DIRECCTE - Charente-Maritime 05 46 50 86 67
05 46 50 86 68
Unité départementale de la DIRECCTE - Deux-Sèvres 05 49 79 91 68
Unité départementale de la DIRECCTE - Vienne 05 49 56 10 10
Fédération régionale des entrepreneurs des territoires 05 49 44 75 19

réalisé avec le concours de


la Mutualité Sociale Agricole – Services santé sécurité au
travail, la DIRECCTE et les unités départementales de la
DIRECCTE, la Fédération Départementale des CUMA des Deux-
Sèvres, les Chambres d’Agriculture des Deux-Sèvres et de la
Vienne, GROUPAMA Centre-Atlantique, la Fédération Nationale
des Syndicats d’Exploitants Agricoles Nouvelle Aquitaine, La
Fédération régionale des Entrepreneurs des Territoires.

et le financement de
la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la
Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE).

MINISTÈRE
DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI,
DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
ET DU DIALOGUE SOCIAL

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