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MAINTENANCE INDUSTRIELLE /
2ème ANNEE
SDF / MI 2 / 2020-2021
Sommaire
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 4
I. GENERALITES ..................................................................................................................... 5
1. Le besoin de sûreté ....................................................................................................... 5
2. Sûreté de fonctionnement ou SDF ................................................................................ 6
3. Outils de la sureté de fonctionnement : ........................................................................ 8
II. Les analyses FMDS des systèmes réparables. ........................................................................ 9
A. La fiabilité ...................................................................................................................... 10
1. Des notions de fiabilité ............................................................................................... 10
2. La fiabilité : Association de matériel .......................................................................... 11
B. La maintenabilité ............................................................................................................ 17
1. Temps Moyen de Réparation (MTTR) ....................................................................... 17
2. La maintenabilité ........................................................................................................ 18
C. La disponibilité des systèmes réparables ....................................................................... 19
1. Le concept de disponibilité ......................................................................................... 19
2. Explications sur les différentes disponibilités : .......................................................... 20
3. Analyse de la disponibilité opérationnelle : ............................................................... 22
4. Approche mathématique de la disponibilité ............................................................... 24
D. La sécurité ...................................................................................................................... 32
1. Définitions de quelques concepts liés au risque ......................................................... 32
2. La norme iso 18001 : .................................................................................................. 34
3. Concept de sécurité ..................................................................................................... 34
4. Stratégie pour le choix des moyens de protection ...................................................... 36
5. Description et estimation du risque ............................................................................ 41
6. Choix des moyens de protection ................................................................................. 43
7. Distances de sécurité, ................................................................................................. 44
8. Protecteurs .................................................................................................................. 46
III. INITIATION AU SOUTIEN LOGISTIQUE INTEGRE .................................................. 49
1. Les objectifs du soutien logistique intégré ................................................................. 49
2. Qu’apporte le soutien logistique intégré ..................................................................... 50
3. L'ingénierie logistique : .............................................................................................. 51
4. La définition et la production des éléments de soutien : ............................................ 52
5. Les enjeux : ................................................................................................................. 53
6. Gestion des stocks ...................................................................................................... 54
La Sûreté de Fonctionnement (SdF) est un enjeu devenu majeur : les récentes crises qui ont
ébranlé l'univers agroalimentaire (lait contaminé en Chine) l'ont démontré : la mise sur le
marché de produits à la fiabilité ou à la sûreté non garanties peut directement entraîner des
conséquences économiques et/ou sanitaires graves. Les industriels sont donc contraints de
s'organiser afin de maîtriser l'intégralité de leur process de fabrication et tendre vers le zéro
défaillance, ou en tout cas limiter au maximum les risques de dysfonctionnement.
La Sûreté de Fonctionnement a pour finalité le maintien du bon fonctionnement d'un système,
d'un produit ou d'un de ses constituants, dans le temps, tout au long de son cycle de vie, à un
coût moindre. La sûreté de fonctionnement n'est plus l'apanage des seules entreprises qui
travaillent dans les domaines à hauts risques tels que le nucléaire ou l'aéronautique. Elle est
devenue une exigence pour la plupart des industries.
Ces approches consistent à évaluer la fiabilité des systèmes en termes de probabilité. Les
avantages en sont multiples. Cela permet d'améliorer la qualité des produits, de mieux
organiser la maintenance, et surtout de réduire fortement les coûts de conception et
d'exploitation des installations. L'impact sur l'activité de la société est considérable. La sûreté de
fonctionnement doit être une rubrique importante des cahiers de charges que vont respecter tous
les opérateurs, de la conception des machines de production jusqu'à la phase de fabrication finale
des produits finis. Il faudra bien sûr également intégrer tous les acteurs liés à ces chaînes de
production, fournisseurs et sous- traitants par exemple. Les études prennent en compte les
aspects Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité, Sécurité (FMDS)
Les techniques mises en œuvre pour identifier, analyser et gérer les risques ont été
regroupées sous différentes expressions :
Etudes probabilistes de sûreté dans le nucléaire
Analyse des risques chez les pétroliers
Aléatique (du mot aléa), cindynique (du grec cindynos : danger), FMDS
Disponibilité
Sécurité Aptitude à être en état de marche à un instant + Logistique de
La figure ci-dessous schématise les états successifs que peut prendre un système réparable :
En fait, les grandeurs portées par le graphe sont des durées (comme les TBF) auxquelles on
associe des moyennes (comme la MTBF) obtenues par exploitations statistiques ou
probabilistes des durées constatées et enregistrées. Les sigles utilisés, d’origine anglo-saxonne,
correspondent aux notions suivantes :
MTTF (mean time to [first] failure) : moyenne des temps avant la 1ère défaillance
MTBF (mean time between failures) : moyenne des temps entre 2
A. La fiabilité
1. Des notions de fiabilité
MTBF est le sigle de Mean Time Between Failures, que l'on traduit par Moyenne des Temps de
Bon Fonctionnement. C’est une notion statistique sur un lot de fabrication identique
Détermination du MTBF
Pour un système réparable, la MTBF est le temps moyen entre la fin de la réparation et la panne
suivante .
MTBF = ∑(temps de fonctionnement – temps de panne) / Nombre de périodes de bon
fonctionnement
Le taux de défaillance est fourni par les constructeurs mais vous pouvez le définir par
exploitation des historiques de pannes.
a. Fiabilité élémentaire
« Aptitude d'un bien à accomplir une fonction requise, dans des conditions données, durant un
intervalle de temps donné » (extrait norme NF EN 13306 X 60-319)
b. Redondance active
Une redondance active est réalisée par la mise en parallèle d’éléments assurant les
mêmes fonctions et travaillant en même temps. On a donc à faire à un système appelé par les
fiabilistes « système parallèle ».
Hypothèses de départ :
Les défaillances sont indépendantes les unes des autres
La fiabilité de chaque sous-système ou de chaque élément a été déterminée
𝑅𝑠 = ∏ 𝑅𝑖
𝑖=1
𝑅𝑠 = 1 − ∏(1 − 𝑅𝑖)
𝑖=1
𝑅𝑠 = 1 − ∏(1 − 𝑒 − λt )
𝑖=1
c. La redondance passive
Dans ce cas, un seul élément fonctionne, les autres sont en attente. Ceci a l’avantage de
diminuer ou de supprimer le vieillissement des éléments ne travaillant pas. En contrepartie, on
a l’inconvénient d’être obligé d’avoir un organe de détection des pannes et de commutation
d’un système sur un autre.
Le calcul d’un système à redondance passive ou « stand-by » se fait en tenant compte de
la variable temps. Il faut donc connaître au préalable, pour chaque composant, son taux de
défaillance λ(t) et sa loi de fiabilité R(t).
Calcul d’un système à redondance passive à 2 éléments en parallèle :
Remarque : si on considère que tous les éléments ont le même taux de défaillance λ et
pour n éléments de taux de défaillance identiques montés en //, on obtient alors l’expression
suivante :
d. Redondance majoritaire
La redondance majoritaire est telle que la fonction est assurée si au moins la majorité des
éléments est en état de fonctionnement. Cette redondance concerne surtout des signaux de grande
sécurité, et en particulier les équipements électroniques. Le signal de sortie est celui de la
majorité des composants. Le cas le plus simple comporte 3 éléments.
𝑘=3
𝑘=𝑛 𝑛+1
𝑅𝑠 = ∑𝑘=𝑐 Cnk . Rk . (1 − R)n−k Avec 𝑐 =
2
𝑘=𝑛 𝑛+1
𝑅𝑠 = 𝑅𝐷 . ∑𝑘=𝑐 Cnk . Rk . (1 − R)n−k Avec c=
2
Application
Un processus est représenté par la figure ci-dessus. La fiabilité du système entier est le produit de
toutes les fiabilités élémentaires : Rs = 0,64
Pour améliorer cette fiabilité, on peut appliquer des redondances sur les systèmes les moins
fiables : M1 et T1. Une des solutions peut être d’utiliser 3T1 et 2M1. Economiquement, il va de
B. La maintenabilité
1. Temps Moyen de Réparation (MTTR)
Définition : MTTR, (Mean Time To Repair), c'est le calcul de la durée nécessaire à la réparation
d'une panne. MTTR est l'acronyme de Temps Moyen Pour Réparer/Récupérer. C'est le temps
moyen pris ou qui sera pris pour réparer un lecteur qui a échoué. Pour un artifice, MTTR fait
allusion au temps pris pour assurer l'entretien du lecteur jusqu'à ce qu'il soit dans un mode
travaillant.
Le calcul de MTTR inclut les points suivants :
Le temps passé pour vérifier la source d'une erreur
Le temps passé pour résoudre l'erreur
Le temps a passé l'attente de l'erreur à être résolue.
2. La maintenabilité
« Dans des conditions données d'utilisation, aptitude d'un bien à être maintenu ou rétabli
dans un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans
des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits » (extrait norme NF
EN 13306 X 60-319)
C’est la probabilité que la maintenance d’un système S accomplie dans des conditions données,
soit effectué sur l’intervalle [0,t] sachant qu’il est défaillant à l’instant t = 0.
M(t) = P {S est réparé sur l’intervalle [0,t] }
Le calcul de la maintenabilité tient compte du taux de réparation. Elle se calcul en fonction du
temps de fonctionnement ou pour une période déterminé. Pour rendre le dépannage plus facile et
plus rapide, on devra prévoir, dès la conception, les moyens pour faciliter :
le diagnostic des pannes existantes et de celles risquant de survenir rapidement
(défaillances par dégradation) ;
l’accès aux pièces à remplacer, leur démontage et leur remplacement ;
1 11 11
µ= = = = 0,1692
𝑀𝑇𝑇𝑅 8 + 5 + 6 + 3 + 7 + 10 + 9 + 5 + 4 + 2 + 6 65
Pour un équipement donnée, il existe une limite de disponibilité D∞ au même titre qu’il existe
une limite de performance de production (temps de cycle ou cadence) qui est mieux connue que
D. Cette disponibilité intrinsèque est une caractéristique initiale de l’équipement, de valeur
difficile à connaître à priori ; c’est normalement vers cette valeur que doit tendre la Dop. Par
contre, elle est la résultante de la prise en compte initiale des critères de fiabilité et de
maintenabilité qui doivent figurer au cahier des charges de l’équipement.
L’analyse qualitative de la disponibilité passe par l’analyse des MTI. Après avoir classé et
sélectionné certaines indisponibilités critiques ou anormales, on peut analyser l’indisponibilité à 3
niveaux :
1. Analyse de la défaillance à l’origine de l’indisponibilité. S’il est possible de la guérir ou de
la prévenir, l’analyse s’arrête là, sinon,
2. Analyse des critères de disponibilité (cf. ci-dessus). Il faut alors identifier le ou les critères
à l’origine des temps d’arrêt propres anormalement pénalisants. On recherche ensuite des
améliorations qui peuvent être de nature technique ou organisationnelle.
La saisie traditionnelle par BT, relevés compteurs ou feuilles de saisie documentées par un
opérateur n’est pas pertinente pour évaluer régulièrement l’indicateur Dop, qui doit
obligatoirement intégrer les «micro temps » d’indisponibilité pour être significatif.
La saisie automatique en temps réel des arrêts de production est presque toujours disponible
(gestion de production) par information des entrées-sorties du système de commande.
Par contre, il faudra mettre en place une saisie semi-automatique pour imputer chaque arrêt a un
code recensant les « causes d'arrêt « propres » et les causes d'arrêt induits par l'environnement
du système. L'imputation des feuilles de saisie par usage de code-barres est envisageable. Le
redémarrage conditionné à l'imputation garantit que l'imputation d'un arrêt à une cause est
réalisée (sans qu'elle soit pour autant pertinente).
Un autre problème à maîtriser est le code « causes diverses » ou « autres causes » : il n'est pas
facile de cibler des actions d'amélioration lorsque des arrêts ont des causes diverses non
identifiées ! La qualité des saisies est donc un facteur prépondérant de la valeur de l'indicateur «
disponibilité» et de l'efficacité des actions d'amélioration que l'on va en déduire.
Qu’il fonctionne à l’instant t et qu’il n’y ait pas de défaillance entre t et (t+dt) :
probabilité = P0(t).(1-λdt)
Ou qu’il ne fonctionne pas à l’instant t, mais qu’il soit remis en état à t+dt :
probabilité = 1- P0(t).µ.dt
Equation des probabilités : P0(t+dt) = P0(t).(1-λdt) + (1-P0(t)).µdt
En divisant par dt tendant vers 0 : P0(t) + (λ + µ). P0(t) = µ
La solution de cette équation est :
Quand t→∞, D(t) tend vers une limite asymptotique D∞ qui se traduit par les formules
suivantes :
Une chaîne est constituée de différentes unités (ou machines) ayant leur vie propre
(bon fonctionnement, mode dégradée, panne, etc.), donc leur disponibilité Dui.
Cet exemple montre très simplement que pour améliorer la disponibilité d’une ligne, il
suffit de « s’attaquer » à l’unité la plus pénalisante.
Pour plus de simplicité, la formule de Dg a été mise en abaque pour un nombre d’unités
important.
Ex : pour 50 unités de DUi=0,97, Dg=0,40.
Ex : pour une Dg=0,6, avec 30 unité, DUi=0,978
La disponibilité de la ligne est conditionné par la plus petite des disponibilités Dligne = Mini
(D1, D2, D3, …, Dn)
Dans ce type de ligne, toutes les unités permettant d’accomplir la fonction requise, elles
fonctionnent simultanément en dessous de leur capacité théorique. En cas de panne, leurs
cadences augmentent pour accomplir la fonction requise.
𝑀𝑇𝐵𝐹
D=
𝑀𝑇𝐵𝐹 + 𝑀𝑇𝐼
Par composition des DUi, il est possible d’obtenir un graphe de tendance montrant l’évolution de
Dg.
Retour d’expérience : chaque semaine, les tendances des DUi les plus faibles doivent être
analysées puis rapprochées de celles des semaines précédentes. En sélectionnant la plus faible
DUi, donc celle qui pénalise Dg, on peut tracer les 3 graphes de Pareto en NT de façon à
diagnostiquer les causes d’indisponibilité.
Préparation et validation des actions : l’analyse précédente permet de cibler les actions
d’amélioration qu’il reste à préparer, à mettre en œuvre puis à valider. La mesure de DUi sur la
prochaine période permettra de mesurer l’efficacité des actions réalisées.
Conséquences : l’application de ce principe de gestion technique débouche sur une recherche
permanente de progrès ; chaque problème résolu laissant apparaître de nouvelles sources
d’indisponibilité de moins en moins pénalisantes.
b) Les fonctions conditionnant la sécurité, qui sont des fonctions de sécurité directe autres que
les fonctions de sécurité proprement dites.
Exemples :
commande manuelle d’un mécanisme dangereux pendant des phases de réglage, les
dispositifs de protection ayant été neutralisés,
régulation de la vitesse ou de la température maintenant la machine dans des limites de
fonctionnement sûres. »
La norme ISO 45001 ou OHSAS 18001 présente des exigences relatives aux systèmes
de management de la santé et de la sécurité, afin de permettre à un organisme de maîtriser les
risques pour la santé et la sécurité et d’améliorer ses performances. Cette norme est applicable à
tout organisme souhaitant :
Etablir un système de management de la santé et de la sécurité au travail pour éliminer
ou réduire au minimum les risques pour le personnel et les autres parties intéressées qui
pourraient être exposés à des risques pour la santé et la sécurité au travail liés aux
activités de l’organisme.
Mettre en œuvre, tenir à jour et améliorer de manière continue un système de
management de la santé et de la sécurité au travail.
Assurer la conformité avec sa politique de santé et de sécurité au travail.
Rechercher la certification de son système de management de la santé et de la sécurité au
travail par un organisme extérieur, ou effectuer une auto-évaluation et s’auto déclarer
ISO 45001.
3. Concept de sécurité
La sécurité est l'état d'esprit d'une personne qui se sent tranquille et confiante. C'est le
sentiment, bien ou mal fondé, d'être à l'abri de tout danger et risque ; il associe calme,
confiance, quiétude, sérénité, tranquillité, assurance, sûreté.
D'un point de vue collectif ("Gestion d'entreprise" par exemple), la sécurité consiste à
garantir la pérennité de l'entreprise par le recours à des moyens permettant de concilier les
exigences contradictoires de court terme et de long terme.
La sécurité s'envisage sur le plan individuel ou sur le plan collectif, soit en tant qu'objectif
(objectif de sécurité), en tant que droit (droit à la sécurité), en tant que valeur (la sécurité est la
Déterminer les limites de la machine : limites d’utilisation, limites dans l’espace et limites
dans le temps.
1
Durée et fréquence d’utilisation, vitesse maximale de déplacement, surface et/ou volume
d’évolution, etc.
Identifier les phénomènes dangereux d’origine mécanique que peut engendrer la machine
dans tous ses modes de fonctionnement.
2 Risque de choc avec un robot, au moment de la programmation par apprentissage local,
ou d’une reprise manuelle, si une défaillance survient ou si l’opérateur fait une fausse
manœuvre et que la vitesse d’évolution est élevée.
Estimer le risque engendré pour chaque phénomène dangereux identifié .Déterminer les
3 paramètres suivants : gravité, exposition, probabilité d’occurrence, possibilité
d’évitement.
Définir les objectifs de sécurité. Réduire la gravité, supprimer le besoin d’intervenir,
4 étudier les modes de défaillances techniques, améliorer l’ergonomie du poste de travail,
donner à l’opérateur la maîtrise des mouvements du robot.
Déterminer les prescriptions et/ou mesures nécessaires afin d’éliminer et/ou de limiter les
risques. Réduire l’inertie ou le couple, réaliser un apprentissage hors ligne, concevoir un
5
système redondant, réduire la vitesse d’évolution, imposer une commande à action
maintenue
Valider la réduction du risque et renouveler la démarche si nécessaire. Refaire une
6
appréciation du risque sur la machine incorporant les mesures de sécurité retenues.
Les principaux facteurs à prendre en compte concernant les éléments de machines, outils,
pièces pouvant être à l’origine de risques mécaniques sont :
Leur forme : éléments coupants, arêtes vives, etc.,
leur disposition relative pour les pièces en mouvement,
leur masse et leur stabilité (chute),
leur masse et leur vitesse (énergie cinétique),
leur accélération,
leur résistance mécanique (rupture, éclatement, flexion),
leur énergie potentielle (ressorts, éléments élastiques, gaz et liquides sous pression).
Les autres risques, que peuvent engendrer les machines sont les suivants :
risque électrique,
risque thermique,
risque engendré par le bruit,
risque engendré par les vibrations,
risque engendré par les rayonnements,
•couple,
Entraînement •inertie (masse + vitesse), •tronçonneuse,
Sectionnement •matériau (cohésion, •rectifieuse,
Brûlure homogénéité), •meuleuse,
Projection •balourd, •etc.
•distances entre partie
•couple,
•malaxeur,
Choc •inertie (masse + vitesse),
•mélangeur,
Entraînement •dimensions,
•hachoir,
Sectionnement •jeu,
•etc.
•accessibilité.
•couple,
•engrenage,
•inertie (masse + vitesse),
•crémaillère,
•dimensions,
Écrasement •laminoir,
•matériau,
Entraînement •convoyeur à rouleaux,
•écartement,
Brûlure •machine d’impression,
•forme, état de surface,
•cylindre malaxeur,
•température,
•cylindre encolleur,
•accessibilité.
Cisaillement
•inertie (masse + vitesse), •cisaille,
Sectionnement
•force, •brocheuse,
Entraînement
•écartement mini/maxi, •unité d’avance,
Écrasement
•accessibilité. •etc.
Choc
•cloueuse,
•force,
Piqûre •agrafeuse,
•fréquence,
Poinçonnement •poinçonneuse,
•écartement mini,
Perforation •machine à coudre,
•écartement maxi.
•etc.
•couple,
•vis d’Archimède,
Entraînement •inertie (masse + vitesse),
•broche,
Arrachement •diamètre,
•mandrin,
Choc •forme, état de surface,
•etc.
•accessibilité.
•disposition relative,
•fréquence du mouvement,
Choc •force, •arbre à came + galet,
Écrasement •amplitude, •excentrique,
Entraînement •dimensions •etc.
des ouvertures et/ou
de la partie tournante.
•fréquence,
Choc
•force, •bielle - manivelle,
Cisaillement
•dimensions, •bras d’amenage,
Écrasement
•amplitude, •etc.
Entraînement
•jeu.
•matériau (cohésion,
•meule,
homogénéité),
Choc •denture rapportée,
•balourd,
Projection •disque de tronçonnage,
•pression,
•etc.
•inertie (masse + vitesse).
5. Les enjeux :
Dimensionner l'effort de maintenance en fonction des conséquences des défaillances
(approches systèmes) et non pas en fonction des défaillances elles-mêmes (approche objet). Les
résultats attendus :
Enjeu disponibilité :
Augmentation de la disponibilité des systèmes.
Maîtrise de la durée des équipements.
Optimisation des interventions pendant les arrêts programmés.
Meilleure surveillance des systèmes (création des tâches de surveillance, implication
forte de la conduite).
Enjeu coûts de maintenance :
Meilleure définition de la charge de travail de maintenance.
Réduction des coûts de production et de maintenance.
Gestion des pièces détachées mieux ciblée.
Réduction d'environ 15 à 20% en moyenne par système.
Enjeu amélioration de l'organisation de maintenance :
Traçabilité des décisions.
Rapprochement de l'exploitation et de la maintenance.
Motivation du personnel et adhésion pour le travail en équipe.
Enjeu sécurité :
Amélioration de la sécurité des installations.
Prise en compte des conséquences sur l'environnement.
Identification des modifications pouvant augmenter la sécurité et la disponibilité des
systèmes.
Adaptation de programmes de maintenance sur les matériels à forts enjeux sécuritaires.
Recentrage des tâches de maintenance.
Coûts de rupture
Une demande supérieure au stock : on parle alors de rupture de stock;
Une demande inférieure au stock : on aura alors un stock résiduel.
Dans le cas de ventes manquées, le coût de rupture est le manque à gagner de la non
fourniture d’une unité, généralement la marge bénéficiaire sur cet article.
En cas de ventes différés, le coût de rupture n’inclut pas la marge car la vente sera
réalisée plus tard. Ce coût de rupture est le coût administratif d’ouverture d’un dossier et
éventuellement un coût commercial (on fait une ristourne pour ne pas perdre le client).
En cas de demande interne, on ne parle plus de stock de distribution mais bien de stock
de fabrication
Quand déclencher l’approvisionnement du stock?
L'analyse de CTP est une analyse coûts-avantages qui détermine la valeur économique d'un
investissement. Une analyse CTP inclut le coût total d'acquisition et les coûts d'exploitation. Elle
est utilisée pour évaluer la viabilité de tout investissement de capital. L'analyse permet
d'apprécier les coûts reliés aux opérations. Ainsi, il est possible de précisément déterminer le
point de rentabilité.
Des moyens efficaces dans la bataille contre le piratage industriel, en particulier sur le marché
des pièces de rechange, sont en outre indispensables. Il s’agit enfin d’aborder plus en détail le
thème du coût sur le cycle de vie et ses effets sur la construction mécanique et la technique des
fluides. Les termes « coût sur le cycle de vie » (Life Cycle Cost - LCC) et « coût global de
Pour chaque machine, la durée de vie est variable. Selon le matériau utilisé pour sa
fabrication, le mode d’assemblage et le soin avec lequel l’équipement est entretenu, sa durée de
vie varie. Le but de la maintenance n’est pas de rendre « immortel» un équipement mais de
prolonger de façon considérable cette durée.
Calcul de la rentabilité d’une machine
En d’autres termes, la VAN correspond à la somme de tous les flux de trésorerie actualisés
engendrés par un projet à partir du moment où il serait mis en œuvre.
Ces flux intègrent :
les investissements et notamment l’investissement initial, nécessaire pour mettre en
œuvre le projet ;
la valeur de revente éventuelle du bien ayant fait l’objet de l’investissement. De ce
montant, il convient :
o de déduire l’impôt sur la plus-value…
o ou d’ajouter l’économie d’impôt engendrée par une moins-value de cession.
Finalement :
si VAN > 0, le projet peut être adopté :
si VAN < 0, le projet doit être écarté ;
si VAN = 0, l’entreprise est indifférente au projet.