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LE CONTENU DU COURS
CHAPITRE I. MAITRIёSE DES TECHNIQUES DE SECURITE CONTRE L’INCENDIE ............ 3
I.1.Démarche de prévention du risque .................................................................................................. 3
I.2.Implantation et conception des locaux ............................................................................................. 4
I.3.Exemples de zones à risque d’incendie pouvant être isolés des autres locaux ............................. 4
I.4.Comportement au feu ........................................................................................................................ 5
I.5.Dégagements....................................................................................................................................... 5
I.6.Désenfumage ...................................................................................................................................... 5
I.7.Système de sécurité incendie (SSI) ....................................................................................................... 5
I.7.1. Système de détection incendie (SDI) ........................................................................................ 6
I.7.2. Le choix de l’emplacement des détecteurs dépend : ............................................................... 6
I.7.3. Système de mise en sécurité incendie (SMSI) .......................................................................... 6
I.8.Implantationdumatérield’extinction ................................................................................................ 7
I.9.Évaluation du risque d'incendie : identifier les situations à risques ............................................. 7
I.10.Mesures de prévention .................................................................................................................... 9
I.10.1.Éviter le risque .......................................................................................................................... 9
I.10.2.Actions sur les combustibles .................................................................................................... 9
I. 10.3. Actions sur les comburants .................................................................................................... 9
I.10.4. Actions sur les sources d’inflammation ................................................................................. 9
I.10.4.1. Actions sur les procédés ou sur les matériels ..................................................................... 9
I.10.4.2. Mise en place d’entretien et de contrôles réguliers .........................................................10
I.10.4.3. Mise en place de procédures adaptées ............................................................................10
I.10.5. Actions sur l’organisation du travail.....................................................................................10
I.11.Formation et information du personnel en sécurité incendie ....................................................11
I.12.Plan de survie, plan de continuité d’activités ..............................................................................11
CHAPITRE II. LES TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES CONTRE LA
FOUDRE ....................................................................................................................................................12
I I.1 . IN T RO DU C TIO N .................................................................................................................12
II.2. INSTALLATION DE PROTECTION EXTÉRIEURE .................................................13
II.2.1 Composants du spf extérieur ........................................................................................13
II.2.2 Dispositifs de capture ..............................................................................................................14
II.3. INSTALLATION DE PROTECTION INTÉRIEURE .............................................................14
II.3.1 Différences de potentiel et amorçages ...................................................................................14
II.3.1.1 Surtension transmise...........................................................................................................14
II.3.1.2 Induction électromagnétique..............................................................................................14
II.4.Maintenance d’un SPF ........................................................................................................15
II.5. CONCLUSION .........................................................................................................................18
Cours d’introduction à la sécurité des ouvrages, Géni-Civil Bac III A-A :2022-2023
Par Msc Ir Eric NIYONGABO
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Cours d’introduction à la sécurité des ouvrages, Géni-Civil Bac III A-A :2022-2023
Par Msc Ir Eric NIYONGABO
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La prévention du risque d’incendie s’inscrit dans la démarche globale de prévention des risques
professionnels. Elle consiste à:
• Supprimer les causes de déclenchement d’un incendie (actions notamment sur les produits
combustibles et les sources d’inflammation) en mettant en place des mesures à la fois
techniques et organisationnelles,
• Limiter l’importance des conséquences humaines et matérielles, notamment par une
détection efficace permettant d’intervenir à temps pour évacuer les personnes et intervenir avec
les moyens internes (extincteur, robinet d’incendie armé – RIA) sur le début d’incendie.
• Favoriser l’évacuation des personnes et l’intervention des secours.
La suppression de l’ensemble des combustibles et/ou des sources d’inflammation étant difficile à
mettre en œuvre, il est indispensable de mettre en place des dispositions permettant de réagir
rapidement et efficacement face à un début d’incendie et de limiter ses effets. Ces mesures ont
pour Objectif de :
• Faciliter l’évacuation des personnes présentes ou mettre en sécurité les personnes en situation
de handicap qui le nécessitent,
• Limiter la propagation de l’incendie,
• Favoriser l’intervention des services de secours.
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Les mesures de prévention les plus efficaces sont celles qui s'exercent en amont, dès la
conception et la construction des locaux. Elles permettent de garantir de bonnes conditions
d’évacuation, de mieux prendre en compte l’isolement, la séparation et les distances de sécurité
pour empêcher ou limiter la propagation de l’incendie. La prévention doit aussi s’appliquer lors
du choix des matériaux afin d’assurer la stabilité de la structure et réduire l’émission de gaz et
fumées en cas de sinistre. De plus, il est nécessaire de prendre en compte l’évolution prévisible de
l’entreprise.
Lors de la conception des locaux, il faut ainsi :
• Fractionner les bâtiments en unités distinctes avec des ouvrages séparatifs résistants au
feu (compartimentage),
• Isoler les locaux à risques des autres locaux,
• Choisir les matériaux en fonction de leur comportement au feu
• Concevoir des dégagements (issues, portes, couloirs, escaliers…) dont le nombre et la
dimension sont suffisants pour faciliter l’évacuation et l’accès des secours,
• Mettre en place un désenfumage efficace permettant de garantir des dégagements exempts
de fumées, de les évacuer vers des endroits privilégiés limitant ainsi la propagation de
l’incendie et facilitant l'évacuation des personnes et l'intervention des secours.
I.3.Exemples de zones à risque d’incendie pouvant être isolés des autres locaux
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I.4.Comportement au feu
Le comportement au feu en cas d’incendie d’un élément est apprécié d’après sa résistance au feu
mais aussi par la réaction au feu de ses matériaux constitutifs :
• La réaction au feu d’un matériau se caractérise, entre autres, par sa capacité à être combustible
et sa facilité à s’enflammer.
• La résistance au feu correspond au temps pendant lequel les éléments de construction peuvent
jouer le rôle qui leur est dévolu.
3 critères sont notamment utilisés pour la déterminer :
✓ Capacité portante ou résistance (R),
✓ Étanchéité aux flammes et absence d’émission de gaz (E)
✓ Isolation thermique (I).
Pour en savoir plus sur le comportement au feu des matériau
I.5.Dégagements
Un dégagement correspond à toutes les parties d’une construction qui permettent le cheminement
d’évacuation des occupants (porte, sortie, issue, couloir, circulation horizontale, zone de
circulation, escalier, rampe…). Associés à des moyens d’alarmes sonores et visuels judicieusement
implantés, les dégagements doivent permettre une évacuation rapide et en toute sécurité des
personnes. Ils sont également empruntés pour rejoindre les espaces d’attente sécurisés.
Ils sont en permanence accessibles, libres et bien indiqués. Leur nombre, leur dimension et leur
implantation respectent les valeurs fixées par la réglementation (voir l’aide-mémoire juridique
I.6.Désenfumage
Le désenfumage permet l’évacuation des fumées et gaz chauds, ce qui facilite l’évacuation du
personnel, l’intervention des secours et limite les risques de propagation de l’incendie.
Les dispositifs de désenfumage doivent être prévus dès la conception d’un établissement.
Il s’agit en général d’ouvertures dans les toitures ou en partie haute dans les parois afin
d’évacuer les fumées et gaz chauds. Leur ouverture peut être déclenchée manuellement ou de
manière automatique. L’air neuf est apporté par des ouvertures en partie basse. Leur surface doit
être en rapport avec la surface du local considéré.
Le système de sécurité incendie (SSI) doit également être conçu dès la conception d’une entreprise
ou d’un bâtiment. Il est constitué de l’ensemble des éléments servant à collecter les informations
ou tous les ordres liés à la seule sécurité incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions
nécessaires à la mise en sécurité d’un bâtiment ou d’un établissement en cas d’incendie. Le SSI se
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compose, pour les plus complexes, d’un système de détection incendie (SDI) et d’un système de
mise en sécurité incendie (SMSI)
Pour en savoir plus, voir la brochure Incendie et lieu de travail. Prévention et organisation dans
l’entreprise
Ce système a pour objet de détecter et de signaler à tout instant un début d’incendie. L’objectif
principal est d’obtenir une détection précoce et sûre d’un commencement d’incendie. Le
SDI comporte notamment les détecteurs automatiques et les déclencheurs manuels.
Lors de sa mise en place, il faut veiller à choisir des détecteurs adaptés aux types de feux
susceptibles de se déclencher (prédominance de fumées, de flammes, de gaz de combustion…) et
à l’activité du local (pollutions présentes, température, ventilation…).
I.7.2. Le choix de l’emplacement des détecteurs dépend :
• De la hauteur du local,
• De la localisation et de la configuration du plafond,
• Du sens des courants d’air,
• De l’emplacement des entrées d’air et des gaines de ventilation,
• De l’accessibilité lors des opérations de maintenance (nettoyage et essais).
Ce système comporte l’ensemble des équipements qui assurent les fonctions nécessaires à la mise
en sécurité d’un bâtiment ou d’un établissement en cas d’incendie : le compartimentage,
l’évacuation des personnes, la gestion des dégagements, le désenfumage…
Il regroupe une unité de signalisation et de commande manuelle associée aux dispositifs actionnés
de sécurité (portes et clapets coupe-feu, systèmes de désenfumage…).
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I.8.Implantationdumatérield’extinction
Les matériels de lutte contre l’incendie ainsi que les installations fixes d’extinction doivent être
choisis judicieusement pour qu’ils soient adaptés aux types de feux susceptibles de se déclarer et
être présents en nombre suffisant. Ils doivent être contrôlés régulièrement afin qu’ils soient
opérationnels à tout moment. Pour plus d’informations, voir la rubrique.
I.9.Évaluation du risque d'incendie : identifier les situations à risques
L’évaluation du risque incendie passe par l’identification des situations où les trois éléments du
triangle du feu sont réunis (combustible, comburant et source d’inflammation).
La « mémoire » de l’entreprise ou de la branche d’activité (retour d’expérience d’incendies,
expérience de situations dangereuses) peut aussi aider à identifier les opérations ou situations à
risques.
Les origines d’un incendie sont tout d’abord dues à la présence de produits combustibles. Il est
primordial :
Une cigarette allumée comme une flamme nue constituent des sources d’inflammation actives. Par
exemple l’extrémité d’une cigarette allumée atteint 1 000 °C lors de l’aspiration. Les travaux par
points chauds (soudage au chalumeau, oxycoupage…) sont des sources majeures de sinistres : ils
sont responsables d’environ un incendie sur trois ;
• électrique: étincelles, échauffement….
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L’électricité statique peut être à l’origine d’étincelles suffisamment énergétiques pour être une
source d’inflammation ;
• Mécanique: étincelles, échauffement…
Un impact de foudre peut constituer une source d’inflammation directe ou à distance en induisant
des surtensions ou des échauffements dans les équipements ;
• Chimique : réactions exothermiques, auto échauffement, emballement de réaction…
Les réactions chimiques peuvent dégager suffisamment de chaleur pour être une source
d’inflammation ;
• bactériologique : autoéchauffement
La fermentation bactérienne peut provoquer un dégagement de chaleur et favoriser les conditions
D’amorçage d’un autoéchauffement.
Il faut également noter qu’une explosion peut constituer la source d’inflammation d’un incendie
comme un incendie peut être la source d’inflammation d’une atmosphère explosive.
Un tableau d’aide à l’évaluation du risque incendie, adaptable à toute entreprise, est proposé en
annexe de la brochure
Évaluation du risque incendie dans l'entreprise (ED 970)
Les résultats de l’évaluation doivent être retranscrits dans le document unique. Au-delà du strict
respect de l’obligation réglementaire, ce document doit permettre à l’employeur d’élaborer un plan
d’action définissant les mesures de prévention et de protection appropriées au risque incendie.
Le plan d’action, en particulier en ce qui concerne le risque incendie, sera fondé sur des critères
propres à l’entreprise (probabilité de survenue, gravité redoutée, fréquence d’exposition du
personnel, nombre de personnes potentiellement concernées…). Il permettra de définir des
priorités et d’aider à la planification des actions de prévention et de protection contre l’incendie.
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I.10.Mesures de prévention
I.10.1.Éviter le risque
Pour éviter le risque d’incendie, il est nécessaire d’agir, à minima, sur un des sommets du triangle
du feu :
• les combustibles,
• les comburants,
• les sources d’inflammation.
I.10.2.Actions sur les combustibles
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• Installations électriques
• Détecteurs d’élévation de température, de pression, ou de produits de dégradation (détecteurs
de monoxyde de carbone)
• Explosimètres pour vérifier le maintien de la concentration des combustibles gazeux hors de
leur domaine d’inflammabilité
• Thermographie infrarouge afin de détecter des points chauds au niveau des installations
électriques
Les actions à entreprendre dans ce domaine portent notamment sur la mise en place d’un balisage
et d’une signalisation adaptés, sur une gestion maîtrisée de la mise en œuvre des produits, sur la
formation et l’information des personnes sur les consignes de sécurité et les procédures en place,
sur l’organisation de l’évacuation et de l’intervention des équipes internes de secours…
Le balisage, la signalisation et la signalétique à mettre en place dans l’établissement répondent à
certaines obligations réglementaires, qui définissent notamment la délimitation de zones à risques,
l’implantation de l’éclairage de sécurité… Les plans d’évacuation doivent être rédigés, maintenus
à jour et affichés.
Le personnel doit être régulièrement informé et formé afin d’acquérir les bons réflexes et un
comportement adéquat en cas d’incendie
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FOUDRE
I I .1. I NT RO DUCTIO N
Une protection totale contre la foudre est illusoire. Le risque encouru doit donc être
analysé et maîtrisé et c’est l’objet d’une méthode d’analyse appelée ARF (Analyse du
Risque Foudre). Dans le cas où une protection contre les impacts directs de la foudre et
également les effets induits du courant de foudre est nécessaire, la seule solution consiste
à entourer l’objet à protéger par une cage de Faraday, à moins que l’objet ne soit lui-
même en métal conducteur.
Cependant, l’application qui est faite de la cage de Faraday pour la protection directe
contre la foudre, la cage maillée, a une efficacité qui varie en fonction de la dimension
des mailles et également de la hauteur de la maille par rapport à la toiture. Pour la
protection contre les effets induits, c’est essentiellement le fait de réduire le courant
dans chaque conducteur par distribution du courant initial dans les différentes mailles
qui apporte un effet bénéfique.
N.B :
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Le mot générique employé dans la norme est « structure » qui peut désigner un bâtiment
ou une structure industrielle (par exemple un hangar) ou encore un ouvrage d’art (par
exemple un pont) et peut être assimilé au terme « construction ». Un bâtiment est une
structure d’habitation ou de bureaux. Un édifice a généralement des propriétés
architecturales remarquables. Un immeuble désigne tout bâtiment urbain divisé en
appartements ou aménagé en bureaux. En fonction des cas, ces termes seront employés
dans le texte avec un sens similaire de « structure ». Le terme « structure » ne doit pas
être confondu avec la structure porteuse qui n’est qu’une partie de la structure.
Mais, aujourd’hui, il existe une très nette tendance à insister, parallèlement, sur la
nécessité d’installer un « système de protection intérieure ». En effet, les équipements
électriques et électroniques, l’informatique, l’audiovisuel, les télécommunications,
envahissent tous les domaines de l’activité humaine comme l’industrie, l’artisanat, le
tertiaire, la domotique ou encore les énergies renouvelables. Le développement accéléré
de ces techniques, dont les équipements ont une vulnérabilité importante aux effets de
la foudre, a induit la nécessité de nouvelles recherches sur les phénomènes orageux et
sur les moyens pour se protéger contre leurs effets néfastes.
Une installation de protection comporte divers éléments reliés électriquement entre eux :
• Des conducteurs de toiture qui peuvent servir à la capture de la foudre ou simplement relier
un dispositif de capture aux conducteurs de descente ;
Les composants des SPF doivent être conformes aux normes existantes et notamment la série des
normes 62561. Certains composants peuvent être des composants naturels, c’est-à-dire des
composants métalliques faisant partie intégrante de la structure (par exemple des tôles ou des
poteaux métalliques) qui remplissent les exigences des composants du SPF.
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Les dispositifs de capture sont soit des paratonnerres, soit des cages maillées, soit des fils tendus.
• Un paratonnerre à tige simple (figure 1) a une hauteur d’au moins 1 m et peut même
atteindre une dizaine de m en utilisant des mâts rallonges qui viennent s’emboîter les uns dans
les autres. Le fait d’augmenter la hauteur du paratonnerre permet d’augmenter le rayon de
protection, mais cette augmentation n’est pas infinie. Il y a, par ailleurs, le frein dû à la tenue
mécanique de paratonnerres de grande hauteur qui dépend de la force du vent et des fixations.
Les paratonnerres sont, soit fixés sur des murs par des pattes de déport, permettant de les
décaler du mur, soit maintenus par une base lestée par des blocs en béton pour une installation
sur un toit terrasse.
La première cause, et la plus fréquente, de surtension est la chute de la foudre sure, ou près, d’une
ligne aérienne ; le courant de foudre génère localement une impulsion de tension dans les
conducteurs de cette ligne, impulsion qui va ensuite se propager jusqu’au bâtiment. Plus l’impact
a été proche, plus élevée sera l’amplitude de cette impulsion au point d’entrée de la ligne dans
l’installation du bâtiment. Les amplitudes de ces surtensions sont généralement de l’ordre de
plusieurs milliers de volts pour les lignes à basse tension (220/380 V) et pour les lignes
téléphoniques ; elles sont largement suffisantes pour provoquer des étincelles et des claquages
dans l’isolement des appareils électriques et, par conséquent, des dommages aux appareils
électroniques.
On considère souvent à tort que les câbles enterrés ne sont pas soumis à des surtensions induites
osu même des chocs de foudre directs. Ce n’est pas le cas et c’est seulement l’amplitude des
surtensions induites ou la probabilité d’être frappé par la foudre qui est plus faible.
Les courants de foudre d’impacts proches et, plus encore, les courants s’écoulant par les descentes
de paratonnerre lors d’un coup direct, génèrent, à l’intérieur des bâtiments, des champs
d’induction magnétique intenses.
On sait que, dans tout circuit embrassant un flux d’induction magnétique Φ, apparaît une force
contre-électromotrice (ou tension induite) E qui s’exprime par : 𝐸 = 𝑑Φ/dt
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On considère, souvent à tort, qu’une fois installé, un SPF ne nécessite aucune maintenance. Si
l’entretien courant d’un SPF est négligeable, voire nul, il convient de remplacer les pièces
défectueuses que ce soit à cause d’un choc de foudre trop important, de la corrosion, de travaux
dans l’environnement du SPF (par exemple étanchéité du toit, travaux dans le sol) ou tout autre
cause comme le vent ou les vibrations.
Une visite annuelle est une bonne pratique afin de visualiser tous les éléments du SPF et de décider
ou non de leur remplacement s’ils sont endommagés. Cette visite permet également d’observer les
modifications de la structure protégée car celle-ci peut avoir changé. Il n’est pas rare de voir des
mâts d’antennes installés depuis la dernière visite et dépassant le paratonnerre (quand l’antenne
n’est pas directement fixée sur le paratonnerre) ou encore, une extension de bâtiment qui n’est plus
couverte.
La visite visuelle périodique doit être complétée régulièrement (généralement une visite sur deux)
par une inspection plus complète où des mesures sont réalisées :
• Mesure de résistance pour les fers à béton utilisés comme composants naturels ou dans certains
cas de parties métalliques utilisées comme conducteurs de descente naturels ;
• Mesure de composants du SPF quand l’inspection visuelle ne suffit pas (selon indications du
constructeur ou de l’installateur) ou en cas de doute sur la capacité du composant à remplir sa
fonction ;
Enregistrer l’activité orageuse sur un site est réglementaire pour certaines activités, en particulier
pour vérifier l’intégrité des moyens de protection contre la foudre après un orage. Que ce soit
obligatoire ou pas, il est toujours intéressant de diligenter une visite plus détaillée quand le SPF a
pris un choc de foudre.
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3-de reporter E et R dans le tableau de choix pour déterminer le ou les parafoudres nécessaires
𝐸 = 𝑁𝑔 𝑥(1 + 𝐵𝑇 + 𝐻𝑇 + 𝑑)
Avec :
Longueur (m) BT
100 0,2
200 0,4
300 0,6
400 0,8
≥ 500 1
Ligne enterrée 0
Type d’alimentation HT
Aérien 1
Souterrain 0
Situations d
Entoure de structures 0
Quelques structures 0,5
Terrain plat 0,75
Sur crête, plan d’eau voisin, site montagneux, présence
1
d’un paratonnerre à proximité
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𝑅 =𝑆+𝐶+𝐼
Avec :
a.PARAFOUDRE PF
𝑅≤1 R=6 ou 7 R=8 ou 9
𝐸≤1 PF15* PF15* PF15+PF8
1<𝐸≤2 PF15* PF15 PF15+PF8
2<𝐸≤4 PF15 PF30 PF30+PF8
𝐸>4 PF30 PF65+PF8 PF65+PF8
b.PARAFOUDRE PE
𝑅≤1 R=6 ou 7 R=8 ou 9
*
𝐸≤1 PF15 PF15* PF15+PF8
*
1<𝐸≤2 PF15 PF15 PF15+PF8
2<𝐸≤4 PF15 PF40 PF40+PF8
𝐸>4 PF40 PF65+PF8 PF65+PF8
c.PARAFOUDRE TELEPHONIQUE
𝑅≤1 R=6 ou 7 R=8 ou 9
𝐸≤1 PRC* PRC* PRC
1<𝐸≤2 PRC* PRC* PRC
2<𝐸≤4 PRC PRC PRC
𝐸>4 PRC PRC PRC
:Le risque est faible , mais dans ce cas aussi le parafoudre est conseillé
*
Exercice 1
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II.5. CONCLUSION
La protection contre la foudre consiste à prendre en compte tous les dispositifs mis en jeu, depuis
le dispositif de capture jusqu’à ses extrémités les plus lointaines : prises de terre ou barre
d’équipotentialité par exemple. Autant que faire se peut, à l’origine de la conception de
l’installation, il faut prévoir l’emplacement des conducteurs de descente, naturels ou non, ainsi que
les prises de terre et leurs interconnexions, entre elles et avec le réseau électrique ou de
télécommunications. C’est pourquoi il est préférable de parler de système de protection contre
la foudre qui est plus général que le terme usuel de paratonnerre.
Pour déterminer le niveau de protection du SPF, qui caractérise son efficacité, la méthode est
l’Analyse du Risque Foudre. La donnée de sortie d’une ARF est un niveau de protection pour la
structure étudiée et également un niveau de protection pour les parafoudres installés sur les lignes
connectées à la structure. Ce niveau de protection des lignes ne peut être inférieur à celui de la
structure.
L’ensemble des paramètres et des composants d’un SPF dépendent de ce niveau de protection :
zone protégée, distance de séparation, prise de terre, dimensionnement des parafoudres.
a. Coefficient de majoration pour quelque matériau suivant les actions et les états limites
En tout cas, le coefficient de sécurité ne se rapporte pas à la résistance à la rupture mais à une
limite élastique à laquelle correspond pc On peut adopter :
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Les règles de calcul sont applicables à tous les ouvrages et constructions en béton armé dont le
béton est constitué de granulats naturels normaux avec un dosage en ciment au moins égal à
300kg/m3 de béton mis en œuvre.
Dans les constructions courantes, les charges d’exploitation sont dites modérées et sont au plus
égales à deux fois celles des charges permanentes ou à 5000N/m2.
Dans les constructions industrielles, les charges d’exploitation sont relativement élevées et sont
supérieures à deux fois celles des charges permanentes ou à 5 000N/m2.
Dans les constructions spéciales, certaines parties de la structure peuvent être assimilées à des
éléments de constructions courantes, d’autres à des éléments de constructions industrielles.
Les constructions suivantes restent en dehors du domaine d’application des règles de calcul :
Les éléments soumis à des températures s’écartant de celles qui résultent des seules influences
climatiques (caissons de pile atomique).
Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. Un état limite est celui
pour lequel une condition requise d’une construction est strictement satisfaite et cesserait de l’être
en cas de modification défavorable d’une action.
On distingue les états limites ultimes (E.L.U.) et les états limites de service (E.L.S.)
Les états limites de service sont définis compte tenu des conditions d’exploitation ou de durabilité.
On distingue :
La méthode de calcul aux états limites est une méthode de calcul semi-probabiliste avec
coefficients de sécurité partiels. On applique des coefficients de sécurité aux valeurs
caractéristiques de résistance des matériaux ainsi qu’aux actions qui s’exercent sur la structure.
Si l’on se limitait à des calculs à la rupture, en affectant des coefficients de sécurité aux actions,
on ne pourrait se rendre compte du comportement de l’ouvrage en service vis-à-vis des
déformations, de la contrainte maximale de compression du béton ou de l’ouverture des fissures.
Il faut donc, en plus du calcul à la rupture, limiter les contraintes dans les éléments de la structure
aux valeurs fixées par le règlement.
Le mixage entre ces deux approches conduit à la méthode de calcul aux états limites
III.2.1. Actions
Les trois types d’actions appliquées à une structure sont les actions permanentes, les actions
variables et les actions accidentelles
Les actions permanentes, notées G, représentent des actions dont l’intensité est constante ou très
peu variables dans le temps. Elles comprennent notamment :
Les actions variables, notées Q, représentent des actions dont l’intensité varie fréquemment et de
façon très importante dans le temps.
Les actions accidentelles proviennent des phénomènes rares et ne sont à considérer que si les
documents d’ordre public ou le marché les prévoient. Elles comprennent notamment :
- les séismes ;
Exercice 2
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Les sollicitations sont les efforts (effort normal et effort tranchant) et les moments (Moment
fléchissant et moment de torsion) calculés à partir des actions par des méthodes appropriées.
III.2.2.1. Notations
Dans une action donnée, 𝐺𝑚𝑎𝑥 et 𝐺𝑚𝑖𝑛 désignent des actions d’origine et de nature différentes, ce
qui exclut de partager une même action permanente entre ces deux parties. En particulier, le poids
propre d’une poutre continue est introduit avec le même coefficient sur toute la longueur.
a. Actions et sollicitations
a.1. Actions
Les trois types d’actions appliquées à une structure sont les actions permanentes, les actions
variables et les actions accidentelles
Les actions permanentes, notées G, représentent des actions dont l’intensité est constante ou très
peu variables dans le temps. Elles comprennent notamment :
Les actions variables, notées Q, représentent des actions dont l’intensité varie fréquemment et de
façon très importante dans le temps.
Les actions accidentelles proviennent des phénomènes rares et ne sont à considérer que si les
documents d’ordre public ou le marché les prévoient. Elles comprennent notamment :
Les sollicitations sont les efforts (effort normal et effort tranchant) et les moments (moment
fléchissant et moment de torsion) calculés à partir des actions par des méthodes appropriées.
III.2.3.1. Notations
Dans une action donnée, 𝐺𝑚𝑎𝑥 et 𝐺𝑚𝑖𝑛 désignent des actions d’origine et de nature différentes,
ce qui exclut de partager une même action permanente entre ces deux parties. En particulier, le
poids propre d’une poutre continue est introduit avec le même coefficient sur toute la longueur.
Une construction peut être soumise à un grand nombre de combinaisons d’actions dont on retiendra
les plus défavorables.
Combinaisons fondamentales 1,35𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝐺𝑚𝑖𝑛 + 𝛾Q1 𝑄1 + ∑ 1,3ψ2𝑖 𝑄𝑖 où 𝛾Q1 vaut 1,5 dans le
cas général et 1,35 dans les cas suivants :
- la température
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Par Msc Ir Eric NIYONGABO
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Avec
Les sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites de service résultent des combinaisons
d’actions suivantes :
Le coefficient b est égal à 1,5 pour les combinaisons fondamentales et à 1,15 pour les combinaisons
accidentelles.
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Dans certains cas, pour assurer la continuité de la transmission des efforts, il faut réaliser une
jonction par recouvrement entre deux barres identiques sur une certaine longueur appelée «
longueur de recouvrement » et notée « 𝐿𝑟 ».
Si les barres sont espacées d’une distance «c » inférieure à 5 fois leur diamètre, la longueur de
recouvrement est égale à la longueur de scellement droit 𝐿𝑠 .
Si les barres sont espacées de plus de 5 fois leur diamètre, la transmission de l’effort d’une barre
à l’autre se fait à travers des bielles de béton à 45° situées dans le plan des deux barres. La longueur
de recouvrement est égale à la longueur de scellement droit plus la distance «c » entre les deux
barres.
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Le bon fonctionnement de l’association acier-béton n’est effectif que si les armatures sont
correctement enrobées de béton.
L’enrobage
est défini comme étant la distance entre la surface du béton et la distance de l’armature la plus
proche. Un enrobage correct assurera la bonne transmission des efforts du béton aux armatures,
l’acier se substituant alors efficacement au béton tendu défaillant.
L’enrobage d’une cage d’armatures doit respecter des valeurs minimales qui sont fonction du type
d’ouvrage :
e =5cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins, ainsi que
pour les ouvrages exposés à des atmosphères agressives.
e =3cm pour des parois coffrées ou non qui sont soumises à des intempéries ou des condensations.
e =1cm pour des parois situées dans des locaux couverts et clos et qui ne sont pas exposés aux
condensations.
Réglementation, Probabilité et principes de calcul des structures
En fin les objectifs de ce cours étaient :
-connaitre les principes de lutte contre l’incendie pour les bâtiments
-connaitre comment on peut éviter la propagation du feu en cas de son apparition
-connaitre comment on peut évacuer de la maison en cas d’incendie
-connaitre les techniques de protection des infrastructures contre les actions de la foudre
- connaître les principes de la réglementation basée sur le calcul aux états limites,
- connaître la réglementation existante,
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- savoir calculer les principales actions s’exerçant sur les ouvrages de Génie Civil,
- savoir calculer les sollicitations résultantes dans les éléments de la structure.
FIN DU COURS
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