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DUT - GIM 2
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8- Structuration et hiérarchisation .............................................................................. 22
8.1. Principe ........................................................................................................... 22
8.2. Structuration par macro-étapes ....................................................................... 23
8.3. Structuration par tâches et sous-programme .................................................. 24
Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET ................................................................. 25
1- Introduction ............................................................................................................ 25
2- Mise en œuvre par solution câblée ......................................................................... 25
2.1. Mise en équation d’une étape ......................................................................... 25
2.2. Gestion des modes marche/arrêt et arrêt d’urgence ........................................ 26
2.3. Réalisation par câblage ................................................................................... 27
2.4. Applications .................................................................................................... 28
3- Programmation du GRAFCET dans le langage de base ........................................ 31
3.1. Méthode globale ............................................................................................. 31
3.2. Programmation en langage Ladder ................................................................. 31
3.3. Exemple .......................................................................................................... 33
Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API) ........................................ 35
1- Introduction ............................................................................................................ 35
2- Architecture des API .............................................................................................. 35
2.1. Architecture interne ........................................................................................ 35
2.2. Architecture externe ....................................................................................... 37
3- Programmation des API ......................................................................................... 38
3.1. Traitement du programme automate ............................................................... 38
3.2. Langages de programmation .......................................................................... 39
4- L’API S7-1200 ....................................................................................................... 40
4.1. Présentation .................................................................................................... 40
4.2. Modules S7-1200 ............................................................................................ 41
4.3. Adressage des E/S .......................................................................................... 42
5- Logiciel de programmation STEP 7....................................................................... 43
5.1. Présentation .................................................................................................... 43
5.2. Différentes vues .............................................................................................. 44
5.3. Organisation d’un programme en STEP 7 ...................................................... 44
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Chapitre 1 - Systèmes automatisés
Figure 1-1 Une série de Systèmes Automatisés destinés à souder la carrosserie des véhicules
Exemple : Système d’irrigation nocturne
Pendant les saisons chaudes, la plupart des cultivateurs d’arbres fruitiers désirent arroser
leurs terres pendant la nuit. Le système d’irrigation à commande automatique qu’ils peuvent
utiliser est donné à la Figure 1-2.
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Chapitre 1 - Systèmes automatisés
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Chapitre 1 - Systèmes automatisés
La valeur ajoutée à ces matières d'œuvre est l’objectif global pour lequel a été défini,
conçu, réalisé et modifié le système. Elle peut résulter d’un(e):
Modification physique :
- Traitement mécanique (usinage) ;
- Traitement thermique (cuisson) ;
Arrangement particulier (montage, emballage, assemblage …) ;
Transfert : manutention, transport, stockage ;
Prélèvement d’informations (mesure, contrôle,…).
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Chapitre 1 - Systèmes automatisés
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Chapitre 1 - Systèmes automatisés
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
Chapitre 2 - Le GRAFCET
1- Définition
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande Etape/Transition) est un outil
graphique de description des comportements d’un système logique. Il est fréquemment utilisé
pour la mise en œuvre des automates programmables industriels (API). Cette représentation
est normalisée : Norme Française NF C 03-190. Il permet aussi de décrire le fonctionnement
du processus selon trois points de vue :
- Point de vue système ;
- Point de vue Partie Opérative (PO) ;
- Point de vue Partie Commande (PC).
2.1. Etape
Une étape correspond à une situation du système automatisé dans laquelle le
comportement de la partie commande est stable vis à vis de ses entrées et ses sorties. Une
étape est symbolisée par un carré repéré numériquement. Une étape, à un instant t, peut être
active ou inactive. Ce repérage peut se faire à l'aide d'un point placé sous le chiffre. (Voir
Figure 2-2).
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
Une étape i, repérée numériquement, possède ainsi une variable d’état, appelée variable
d’étape Xi. Cette variable est une variable booléenne valant 1 si l’étape est active, 0 sinon.
2.2. Liaison
Les liaisons orientées permettent de relier les étapes aux transitions et inversement. Le
sens général du parcours est du haut vers le bas. Lorsque le parcours est différent des flèches
sont nécessaires. (Voir Figure 2-3)
2.3. Transition
Une transition indique la possibilité d'évolution d'une étape à l'étape suivante. A chaque
transition, on associe une ou plusieurs conditions logiques qui traduisent la notion de
réceptivité. Cette dernière est écrite sous forme d’une proposition logique, une fonction
combinatoire calculée à partir :
- des variables d’entrées traduisant l’état des capteurs,
- des boutons poussoirs, etc.,
- du temps,
- de l’état courant des étapes du grafcet (les Xi).
Règle : si l’étape i est inactive, Xi = 0, la transition Tri est sans effet.
2.4. Réceptivité
2.4.1 Définition
Une réceptivité est une fonction logique associée à chaque transition. Elle exprime la
condition nécessaire pour passer d’une étape à une autre. Une réceptivité peut être :
- L’état d’un capteur, bouton poussoir ou interrupteur …
- Action d’un compteur (Valeur de consigne) ;
- Action d’un temporisateur : t / Numéro de l’étape / Durée de maintien (Retard).
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
La condition d’assignation
n’est vraie que 5 secondes après
que «c» passe de l’état 0 à l’état
1 (front montant de c) ; elle ne
redevient fausse que 3 secondes
après que « c » passe de l’état 1 à
l’état 0 (front descendant de c)
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
Une action à la désactivation est une action mémorisée lors de la désactivation de l’étape
liée à cette action. Dans l’exemple de la Figure 2-11, mise à zéro du compteur C à la
désactivation de l’étape 10.
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
4- Structures de base
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
Divergence en OU Convergence en OU
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
5- Structures particulières
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
6- Evolution fugace
Dans certains cas, l’application des règles d’évolution peut conduire à franchir
successivement des transitions si les réceptivités associées aux transitions postérieures sont
déjà vraies lors du franchissement de la ou des premières transitions considérées. L’évolution
correspondante est dite fugace. Les étapes intermédiaires correspondantes, dites étapes
instables, ne sont pas activées, mais on considère qu’elles ont été « virtuellement » activées et
désactivées le long du chemin d’évolution intuitive, et de même que les transitions
correspondantes ont été « virtuellement » franchies.
Exemple
Considérons la partie d’un grafcet donnée dans la figure suivante :
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
point de vue étant un spécialiste de la partie opérative, la partie commande ne l'intéresse que
par ses effets.
L’opérateur donnant l’information (marche) par l’appui sur le bouton poussoir (BP)
provoque automatiquement la descente du poinçon jusqu'à à la position basse suivie de sa
remontée jusqu'à la position haute.
Cette machine possède les trois comportements suivants :
- la poinçonneuse est en position de repos ou encore en position haute (1) ;
- le poinçon descend (2) ;
- le poinçon remonte (3).
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
8- Structuration et hiérarchisation
8.1. Principe
Les Systèmes Automatisés de production sont de plus en plus complexes, afin de simplifier
l'étude, la mise en œuvre et la maintenance du système, il est nécessaire de structurer la
partie commande et la partie opérative.
L'objectif essentiel de la structuration est de permettre une approche progressive du
fonctionnement d'un système automatisé, tant au niveau de l'analyse qu'au niveau de la
représentation.
Dans l'analyse structurée, le grafcet global est décomposé en module, chacun de ces
modules correspond à une fonction du système (Sécurité, modes de marche, etc.) ou à une
sous partie de la Partie Opérative (Poste 1, Poste 2, Poste 3).
La structuration est :
- soit Hiérarchique (GRAFCET Maître, GRAFCET Esclave),
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Chapitre 2 - Le GRAFCET
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
Si les conditions CA et CD de l’étape n sont fausses, l’étape n reste dans son état.
C’est l’effet mémoire c’est-à-dire que ( ) dépend de ( ).
La table de vérité de ( ) est donc la suivante :
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
( ) ( ) ( ) Interprétation
0 0 0 0 Etape reste inactive (mémoire)
0 0 1 0 Etape reste inactive
0 1 0 1 Activation de l’étape
0 1 1 1 Activation et désactivation = Activation
1 0 0 1 Etape reste active (mémoire)
1 0 1 0 Désactivation de l’étape
1 1 0 1 Etape reste active
1 1 1 1 Activation et désactivation = Activation
En dressant la table de Karnaugh on peut écrire :
̅̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅̅ (3 1)
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
𝐴 𝑋𝑛 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴𝑈𝑑𝑜𝑢𝑥
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
̅̅̅̅̅
2.4. Applications
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
2.4.3 Divergence en OU
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
2.4.4 Convergence en ET
2.4.5 Convergence en OU
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
Initialisation
- Mise à 1 étape initiale
- Mise à 0 des entrées
- Mise à 0 des sorties
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
3.2.2 Applications
- Etape initiale
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
3.3. Exemple
Traduire en Ladder le GRAFCET suivant :
Les conditions d’activation et de désactivation des différentes étapes sont données dans le
tableau suivant :
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Chapitre 3 - Mise en œuvre d’un GRAFCET
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
a- Modules d’entrées
Ils ont destinés à recevoir l'information en provenance des capteurs et adapter le signal en
le mettant en forme, en éliminant les parasites et en isolant électriquement l'unité de
commande de la partie opérative. Un exemple de module d’entrées est donné à la Figure 4-2.
b- Modules de sortie
Ils sont destinées à commander les pré-actionneurs et éléments des signalisations du
système et adapter les niveaux de tensions de l'unité de commande à celle de la partie
opérative du système en garantissant une isolation galvanique entre ces dernières. Un exemple
de carte de sortie est illustré à la Figure 4-3.
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
Tous les automates actuels sont équipés d'une alimentation 220 V 50/60 Hz, 24 V DC. Les
entrées sont en 24 V DC et une mise à la terre doit également être prévue.
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
des programmes ainsi que le dépannage des systèmes. On peut également traduire un grafcet
en langage en contacts et l'implanter sur tout type d'automate.
Certains logiciels permettent une programmation totale en langage GRAFCET et
permettent de s'adapter à la plupart des automates existants (logiciels CADEPA ou
AUTOMGEN).
4- L’API S7-1200
4.1. Présentation
L’API S7-1200 est un automate modulaire. Il offre la souplesse et la puissance nécessaires
pour commander une large gamme d'appareils afin de répondre aux différents besoins en
matière d'automatisation. Sa forme compacte, sa configuration souple et son important jeu
d'instructions en font une solution idéale pour la commande d'applications très variées.
La CPU combine un microprocesseur, une alimentation intégrée, des circuits d'entrée et de
sortie, un PROFINET intégré, des E/S rapides de commande de mouvement, ainsi que des
entrées analogiques intégrées dans un boîtier compact en vue de créer un contrôleur puissant.
La CPU surveille les entrées et modifie les sorties conformément à la logique de votre
programme utilisateur, qui peut contenir des instructions booléennes, des instructions de
comptage, des instructions de temporisation, des instructions mathématiques complexes ainsi
que des commandes pour communiquer avec d'autres appareils intelligents.
La CPU fournit un port PROFINET permettant de communiquer par le biais d'un réseau
PROFINET. Des modules supplémentaires sont disponibles pour communiquer via les
réseaux PROFIBUS, GPRS, RS485 ou RS232.
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
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Chapitre 4 - Les automates programmables industriels (API)
L'automate programmable représenté dans la Figure 4-9, les octets d'entrée 0 et 1 ainsi que
les octets de sortie 4 et 5.
5.1. Présentation
STEP 7 fournit un environnement convivial pour concevoir, éditer et surveiller la logique
nécessaire à la commande d’une application, et notamment les outils pour gérer et configurer
tous les appareils dans un projet, tels que des automates et appareils IHM.
STEP 7 comprend des langages de programmation standard, ce qui s'avère très pratique et
efficace pour la mise au point du programme de commande d’une application.
CONT (schéma à contacts) est un langage de programmation graphique. Sa
représentation se base sur des schémas de circuit.
LOG (logigramme) est un langage de programmation se fondant sur les symboles
logiques graphiques utilisés en algèbre booléenne.
Lors de la création d’un bloc de code, on sélectionne le langage de programmation à
utiliser par ce bloc. Le programme utilisateur peut utiliser des blocs de code créés dans
n'importe lequel des langages de programmation disponibles.
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