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Notions centrales : chômage, sous-emploi, taux de chômage, taux d’emploi, chômage structurel, rigidité,
appariement, friction, inadéquation spatiale et de qualification, asymétrie d’information, salaire d’efficience,
institutions, salaire minimum, règles de protection de l’emploi, chômage conjoncturel, demande globale, coût du
travail, politique de formation, flexibilité du travail, politique macroéconomique de relance
Un nouveau rapport au travail, vers un phénomène de << big quit >> aussi en France ?
Argument : pas assez de vacances, pas vraiment de sens, pas de temps pour soi, bcp de responsabilité dans le temps
de travail supplémentaire.
Job saisonnier
Recherche de davantage de sens au travail + centralité moins forte donné à la shère professionnelle, en
particulier depuis le covid
Démission en hausse en France mais pas de commune mesure avec la situation au état-unis, dont le
marché du travail est très spécifique
Plan
a)Le chômage structurel est lié à un coût du travail trop important et des rigidités liées aux
institutions
(chômage classique)
b)Le chômage structurel est aussi lié à des problèmes d’appariements sur le marché du travail
c)Le chômage structurel est enfin lié à des asymétries d’information (salaire d’efficience)
B)Des politiques de formation et flexibilisation pour lutter contre les rigidités du marché du travail
Q2 25362300, 39 004 938
Il existe plusieurs définitions du chômage. Celle du BIT est utilisée par l’Insee dans ses études et par la plupart des
économisteS. Commune à de très nombreux pays, elle permet ainsi les comparaisons internationales.
I)A)2) des frontières floues entre emploi, inactivité, chômages : le cas du sous-emploi
De la même manière qu’on mesure au taux de chômage, on peut également calculer un taux d’emploi
Taux d’emploi= actifs occupeés ou en emploi/ pop en age de travailler x100
Document : Taux d’emploi en France de 1975 à 2019
80.0
70.0
60.0
50.0
40.0
30.0
15-24 ans
20.0 25-49 ans
10.0 50-64 ans
Ensemble
0.0
1975
1976
1979
1980
1983
1986
1989
1990
1993
1994
1996
1997
1999
2000
2002
2003
2006
2007
2010
2013
2016
2017
1977
1978
1981
1982
1984
1985
1987
1988
1991
1992
1995
1998
2001
2004
2005
2008
2009
2011
2012
2014
2015
2018
2019
Source des données : INSEE, 2020
Q1 Comment varie le taux d’emploi global (de l’ensemble de la population en âge de travailler) en France depuis
1975 ? Donnez une estimation chiffrée et lire ce chiffre sans lecture robot
Q2 Comment varie le taux d’emploi pour les 15-24 ans ? (chiffres + calculs). Proposez des explications.
Q1 ….
Le taux d’emploi moyen (=ensemble de la population) est stable en France depuis 1975, aux alentours de 65% ,
cela signifie que 65% des personnes en age de travailler travaillent effectivement, sont en emploi. (les autres sont
inactifs, ou au chômage)
Q2 le taux d’emploie de 15-24 ans est en baisse depuis les années 1975, ou il était de 55% contre 30% en 2019 sois
une baisse de 25 point
Remarque : la France souffre d’un taux d’emploi assez faible, notamment comparativement à l’Allemagne 1
Taux d’emploi au 2ème Ensemble Jeunes (15-24 ans) « Seniors » (55-64 ans)
trimestre 2022
Source : OCDE
Selon l’OCDE le taux d’emploie au 2eme trimestre de 2022 au niveau de l’Age sénior est de 56,8, comparer à
l’Allemagne ou le temps d’emploi des séniors est de 73,7 en 2022.
Travaillent à temps partiel subi (elles souhaitent travailler davantage et sont disponibles pour le faire), et
cherchent un autre emploi ou non
Soit ont travaillé moins que l’habitude pendant la semaine de référence (= de l’enquête), en raison
d’activité partielle, d’une mauvaise météo…
Qu’est-ce que le chômage partiel ou technique ? lorsqu’une entreprise réduit ou arrête momentanément tout ou
partie de son activité, et qu’elle ne souhaite pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés.
1
Un faible taux d’emploi n’est pas une bonne chose contrairement à ce que l’on pourrait croire (moins de personnes en emploi = plus de
« places » pour les chômeurs = moins de chômage NON). En effet, un faible taux d’emploi dégrade la croissance économique (moins
d’emplois = moins de création de richesse, moins de dépenses) et complique le financement de la protection sociale (moins de cotisants)
Synthèse du I)A)
Plusieurs définitions du chômage coexistent, nous avons retenu celle du BIT (bureau international du travaille.)
qu’utilise l’INSEE. Pour être chômeur, il faut alors être sans emploi, disponible pour travailler, et rechercher
activement un emploi. Il faut avoir conscience que le ministère du travail ou encore Eurostat définissent
différemment le chômage et obtiennent ainsi d’autres statistiques lorsqu’ils cherchent à comptabiliser ce
phénomène.
Le taux de chômage, qui rapporte le nombre de chômeurs au nombre d’actif, est actuellement aux alentours de
7,3% en France, en nette baisse depuis 10 ans. Cependant, une des difficultés françaises réside dans un faible taux
d’emploi (population active occupée/population en Age de travailler) x 100. Beaucoup de jeunes ou de séniors sont
écartés du marché du travail, ce qui dégrade la croissance économique et ne règle pas le problème du chômage.
Il est intéressant de compléter ces deux indicateurs par la question du sous-emploi : il s’agit alors de se pencher sur
des individus actifs occupés (=en emploi), mais qui travaillent moins que ce qu’ils souhaiteraient (=temps partiel
subit) ou moins que d’habitude (du fait d’une météo défavorable par exemple dans des secteurs comme le BTP
(bâtiment travaux publics ). La crise du Covid a logiquement fait augmenter le nombre de personnes en sous-emploi,
qui ont représenté près d’1/5 des actifs occupés en 2020 selon l’INSEE, un niveau inédit depuis le début des mesures
de ce phénomène en 1950
Chômage structurel : chômage lié aux structures profondes de l’économie, au fonctionnement du marché du travail,
il ne varie pas ou peu quand la conjoncture s’améliore où se détériore.
Chômage classique : cout du travail trop élevé et rigidités liées aux institutions
Problèmes d’appariements
Asymétries d’information
a)Le chômage structurel est lié à un coût du travail trop important et des rigidités liées aux
institutions
cette vision du chômage s’appuie sur un courant de pensée néo-classique (des économiste de la fin du 19 e qui ont
révolutionné l’approche économique), un courant très libéral, c’est une volonté que l’état interviennent le moins
possible dans l’économie et laisser faire le marché
un marché est un lieu abstrait de confrontation entre une offre (=vente) et une dépense a un certain prix
Celle du BIT est utilisée par l’Insee dans ses études et par la plupart des économisteS. Commune à de très
nombreux pays, elle permet ainsi les comparaisons internationales. Sans emploie, chercher, et être
disponible
Actifs car ils sont censé chercher un travail
chomeur/ popactive X 100
actifs en age de travailler
actifs
temps partiel subit
lieux de rencontre entre acheteur et demandeur
Salaire
- ind rationnels= calculateurs
- Arbitrages= choix
- 24h= travail/ loisir
Quantités
Maximiser leur profit est l’objectifs des entreprise. Pour elle le salaire est un cout, plus cette dépense est
élevé moins les entreprise vont avoir en =vie d’embaucher
salaire
Quantité
équilibre du marché
Au salaire d’équilibre tous les agents économique sont satisfait : tous les chômeurs qui cherchait un emploie
on était recruté, toute les entreprises ont trouvés des travailleurs. Ils n’y à donc pas de chômage. Economie
de plein emploi
Et en cas de déséquilibre ? exemple si le salire sur le marché du travail est supérieur au salaire d’équilibre
A un niveau de saliare élevé sur le marché du travail, les quantité demandé par les entreprise sont faible car
sa leur coute chère d’embaucher. A l’inverse les quantité offertes par les ménages sont élevé car il délaisse
les loisir pour aller travailler. Donc par conséquence, il y a un déséquilibre entre demande et offre, il y a donc
du chômage, l’offre de demande> offre.
Le salaire sur le marché va devoir baisser progressivement ainsi la demande de travail des entreprises va
augmenter et l’offre va peu a peu diminuer. Au final on revient a l’équilibre offre= demande
Synthèse :
Le chômage classique est donc lié
A un cout du travail trop élevé (salaire et/ ou cotisation sociales trop onéreux)
A des instutions qui créent des digités : les digités sur le marché du travail désignent tous les blocages
empêchant le bon fonctionnement du marché, par exemple allant à l’encontre de la parafait flexibilité du
salaire dans la perspective néo-cla, ces rigidités sont liée a des institutions.
Les rappels chap1 : comme tout les marché, le marché du travail repose sur des institutions, c’est-à-dire des
organisme et règes qui encadrent les comportements économiques. Il peut s’agir :
D’organisme (syndicats…)
Des règles de protection de l’emploi qui définissent les modalités plus ou moins souples d’embauche et de
licenciement des travailleurs
De rémunération ( salaire minimum fixé par l’Etat)
Dans une perspective néo-classique, ces rigidités empêchent les mécanismes marchands de fonctionner
correctement et créent du chômage.
Pôle emploi, https://statistiques.pole-emploi.org/bmo
Listez les difficultés du marché du travail mises en évidence par ces 4 documents, en vous appuyant sur des
plusieurs exemples et données chiffrées que vous lirez (une dizaine de lignes attendues)
Les recrutement sont jugée difficile, en effets 86% trouve un nombre insuffisant de candidats pour les travail
demandé.
Il y aussi le problème des formation inadéquat des candidats qui ne sont parfois pas former pour les travaux
demandé.
17% sont liée au maques de moyen financier pour payer les nouveau salarié correctement.
L’appariement est la capacité du marché du travail à réaliser une adéquation entre les caractéristiques des
emplois et celles des travailleurs, notamment en termes de localisation spatiales et de qualification. Il y a
donc des problèmes d’appariements lorsqu’on constate des frictions entre deux emplois (temps écoulé
entre la fin d’un contrat de travail et le démarrage du suivant), liées à des non-correspondance
Géographique
De qualifications
Entre les demandes de travail des entreprises et les offres de travail de salariés.
1)
a)
Le progrès, 11/02/2022
En novembre dernier, Emmanuel Macron déplorait des difficultés de recrutement dans certains secteurs, comme la
restauration, le BTP, l'artisanat ou l'industrie. Il évoquait une « situation qui heurte le bon sens », alors que « trois
millions de Français se trouvent encore au chômage ». Face à ces offres non pourvues, le chef de l'Etat annonçait un
renforcement des contrôles à l'égard des chômeurs. Mais ce mythe des offres non pourvues n'a pas seulement
prononcé par le chef de l'Etat. Le Premier ministre, Jean Castex, évoquait lui aussi « un problème extrêmement
majeur », « un gâchis » lors de la rentrée de septembre 2021 en évoquant le chiffre de « 300 000 emplois à
pourvoir ».
Jeudi, Pôle emploi a publié une étude sur les « offres pourvues et les abandons de recrutement en 2021 ». Et selon
ses résultats, le phénomène des offres non pourvues est « marginal ». […]
En 2021, la part des offres non pourvues faute de candidat représente ……………….% des offres d'emploi, en légère
hausse par rapport à 2018 (4,8%). Entre 255.000 et 390.000 recrutements ont été ainsi abandonnés faute de
candidats, selon l'estimation de Pôle emploi. Un chiffre à comparer aux 9 millions de recrutements de plus d'un mois
effectués l'année dernière et aux 28 millions de Français en emploi. […]
C'est particulièrement dans la construction (75%) et dans l'agriculture (73%) que les employeurs sont les plus
nombreux à ressentir ces difficultés d'embauche.« Si la construction est le secteur le plus touché, c'est parce qu'il
recrute beaucoup, que les conditions d'exercice ne conviennent pas à tous les demandeurs d'emploi, qu'il y a la
mobilité pour aller sur les chantiers et qu'il y a dans le bâtiment des petites entreprises qui n'ont ni le temps ni les
bons réflexes pour recruter », analyse Catherine Poux, directrice des services aux entreprises à Pôle emploi.
D'après l'étude, les difficultés à recruter sont souvent liées aux candidatures « soit parce qu'elles sont insuffisantes,
soit parce que les candidats ne leur conviennent pas ». Les trois quarts des recruteurs concèdent également que les
conditions de travail du poste peuvent « décourager les candidats potentiels », en raison d'une rémunération peu
attractive, d'une pénibilité du travail ou d'un déficit d'image. Pour la moitié des recruteurs, la crise sanitaire s'est
également ajoutée aux difficultés de recrutement.
Selon l'étude, les deux tiers des employeurs disent avoir élargi leur recherche à des profils différents (moins
expérimentés ou moins formés), un tiers a augmenté la rémunération proposée et un tiers a proposé de meilleures
conditions de travail pour parvenir à pourvoir le poste.
I)B)1)c) le chômage structurel est, enfin, lié à des asymétries d’information
Lors d’un entretien d’embauche, le salarié en sait plus sur ses vraies qualifications, compétences, savoir-faire,
qualités… que l’employeur. On parle alors d’asymétrie d’…………………………………………… = Situation d’échange dans
laquelle deux agents économiques disposent d’une information inégale
Du fait de ces asymétries d’informations, les employeurs ne peuvent pas connaître parfaitement les réelles qualités
de leur salarié avant de les embaucher ni le réel travail qu’ils fournissent une fois qu’ils sont intégrés à l’entreprise (à
moins de les surveiller en permanence…). Afin de recruter les meilleurs éléments et de les inciter à fournir un effort
maximum une fois ce recrutement opéré, l'employeur peut avoir intérêt à payer son salarié un peu plus que le
salaire d’équilibre : ce salaire plus élevé que le salaire du marché est appelé salaire d'efficience : salaire supérieur au
niveau d’équilibre payé par les firmes dans le but de recruter les meilleurs travailleurs et d’accroitre leur
productivité. Si les salariés payés à ce salaire supérieur deviennent des tire-au-flanc, ils prennent le risque d’être
licenciés et d’être moins bien payés ailleurs. Autant alors se montrer impliqué et productif.
Mais ce salaire, qui attire les meilleurs salariés et les encourage à être efficaces, augmente aussi le coût du travail
pour l’entreprise. C’est une sorte de prix-plancher, non pas instauré par l’Etat comme le SMIC mais par l’entreprise
elle-même. Si beaucoup d’entreprises augmentent les salaires, dans une logique néoclassique le chômage va
augmenter (voir mécanisme expliqué dans le I)B)1)b).
Synthèse du I)B)1)
Cotisation syndicats
Chômage conjoncturel : partie du chômage qui varie quand la conjoncture, c’est-à-dire la situation économique du
pays à un moment donné, s’améliore où se détériore. Le chômage dépend alors des variations de la croissance
économique, que l’on nomme fluctuations économiques. C’est une options davantage keynésienne.
B)1)
-Le chômage structurelle……. est un chômage qui n’est pas lié aux fluctuations de l’activité économique. Il est donc
lié aux caractéristiques du marché du travail………………..et se maintient même lorsque la croissance économique est
forte et que l’activité repart
*Il peut tout d’abord être dit « classique » et provenir, pour les économistes néoclassiques d’un coût du travail trop
élevéSelon eux, l’offre de travail (qui provient des ménages.) augmente avec le salaire. Les ménages, qui arbitrent
entre le loisir (agréable) et le travail (pénible mais qui procure des revenus permettant de consommer), ne sont en
effet prêts à renoncer à du loisir que si le salaire est suffisamment élevé pour consommer de nombreux biens ou
services. A l’inverse, la demande de travail est décroissante. Plus le salaire est faible, moins. les entreprises sont donc
disposées à embaucher. Plus le coût du travail est élevé (soit du fait du niveau des salaires nets, soit du fait des
niveaux de cotisation sociales salariales et patronales), moins les entreprises embauchent , il y a du chômage. En cas
d’offre de travail sup………………..à la demande, il y a du chômage, mais la flexibilité du salaire……………………à la baisse
doit permettre de le résorber.
Dans cette approche libérale du chômage, ce sont donc non seulement le coût du travail élevé mais aussi les
institutions qui en sont responsables : les organismes (comme les syndicats), les règles de protection de l’emploi
(comme le contrat à durée indéterminé qui procure un poste stable), ou encore l’existence d’un salaire minimum
induisent des rigidités qui empêche le marché de revenir à son niveau d'équilibre.
* Toutefois, le chômage structurel peut connaître d’autres causes, comme les problèmes d’appariement. À tout
moment dans une économie coexistent des offres d’emploi non pourvues et des chômeurs qui n’ont pas trouvé
d’emploi. Cela peut résulter d’inadéquations spatial ……………….. (une entreprise cherche à recruter dans une région,
mais les chômeurs résident ailleurs) ou de qualifications (l’entreprise cherche à recruter une personne très qualifiée,
mais les chômeurs sont peu qualifiés). Cela peut également résulter des frictions, c’est-à-dire du temps nécessaire
entre deux emplois.
*Un certain niveau de chômage structurel, c’est-à-dire indépendant de la conjoncture, résulte enfin d’asymétries
d’……………………………... En effet, si, en partant de l’analyse néoclassique, on introduit l’idée qu’un employeur peut
difficilement observer le niveau de productivité d’un salarié, on en conclut que ce dernier a tout intérêt à « tirer au
flanc », c’est-à-dire à ne pas fournir d’effort (car s’il est surpris par son employeur qui le licencie, il pourra toujours
retrouver un emploi rémunéré au salaire d’équilibre dans une autre entreprise). Les entreprises peuvent alors être
tentées à proposer à leurs salariés un « salaire d’efficience », plus ……………………. que le salaire d’équilibre. Cela
attirera les meilleurs salariés et les incitera à l’effort, car s’ils sont surpris à tirer au flanc, ils risquent soit d’avoir un
salaire plus faible ailleurs, soit de se retrouver au chômage. Car en effet si toutes les entreprises proposent un salaire
plus élevé que le salaire d’……………………………, cela aura généré un chômage structurel de type classique.
B)2)
-Le chômage peut également comporter une composante conjoncturelle, il est alors lié aux variations de l’activité
économique et résulte d’une insuffisance de la demande………………….globale. Pour l’économiste du XXème siècle
keynes………………..……., le chômage dépend avant tout du niveau des anticipations des chefs d’entreprise. Si ces
derniers anticipent une demande forte, ils embaucheront pour produire davantage. Mais s’ils anticipent une faible
demande globale, ils n’embaucheront plus ou se sépareront de la main d’œuvre, ce qui créera du chomage……………..
On constate effectivement que lorsque la croissance accélère, une partie du chômage se résorbe, tandis qu’une
période de récession se traduit par une forte progression du nombre de demandeurs d’emploi.
Demande globale= consommation+ investissemenet + exportation= toutes les dépense des agents économiques
résidents + étrangers
Le chômage existe non pas car les salaires sont trop élevés mais surtout car la demande globale anticipée (=
imaginée pour l’avenir) de la part des chefs d’entreprise est faible. Les entreprises n’embauchement pas car elles ont
peu de demande aujourd’hui et s’attendent à avoir aussi peu de clients dans le futur.
II) les principales politiques mises en œuvre pour lutter contre le chômage
A)1)
Le couts du travail ou cout salarial est l’ensemble des dépenses supportées par l’employeur pour la rémunération
de son salarié
Cet employeur cotise pour la vieillesse, le chômage, a maladie… (cotisation sociales patronales)
Puis il verse un salaire brut au salarié
Qui lui-même en reverse une partie en cotisation salariales (il lui reste alors le salaire net)
Remarque
En baisse les charges = principale politique menée en France pour lutté contre chômage
CICE
20 milliards
Salaire envisagé uniquement comme un cout, et pas comme un investissement, pas comme un pouvoir
d’achat
Risque d’effet d’aubaine : lorsque une entreprise touche des aides publique de la part de l’état pour pas
exemple embaucher alors qu’elle aurait de toute façon recruter.
Cout élevé pour finances publiques ex CICE + article à lire voir dossier documentaire
« L'argent public finance des plans sociaux ! »
Élus, chercheurs et associations lancent ce mardi une commission d'enquête citoyenne sur les aides aux entreprises.
Entretien avec la députée Elsa Faucillon (PCF).
Vous participez à la commission d'enquête parlementaire et citoyenne sur les aides publiques au secteur privé. Quels
sont ses objectifs ?
Elsa Faucillon : Le premier objectif est de lever l'opacité sur l'attribution des subventions publiques à destination
des entreprises. Aucune source ministérielle ne rend compte de l'étendue de toutes les aides versées en France,
souvent via des exonérations d'impôt. On dépenserait, selon le président Emmanuel Macron, un
« pognon de dingue » pour les personnes les plus précaires, prétexte à plus de contrôle et à une diminution des
droits, pendant que des milliards d'euros d'argent public sont perçus par les multinationales et échappent à tout
regard, toutes contreparties. De grands groupes continuent de recevoir des subventions quand bien même ils
licencient à tour de bras, cet argent finance donc des plans sociaux !
Elsa Faucillon C'est bien là tout le problème ! Toutes les informations concernant ces aides n'ont pas été recoupées
et une vue précise manque afin de dresser le constat réel des aides publiques versées aux entreprises privées.
Prenons l'exemple du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), mesure phare du quinquennat de
François Hollande, qui représente un joli cadeau de 20 milliards d'euros par an aux entreprises. En 2016, un comité
de suivi lancé par France Stratégie a confirmé que la moitié des exonérations d'impôt ont profité aux entreprises de
plus de 250 salariés. On peut aussi parler du crédit d'impôt recherche (CIR), la plupart des acteurs de l'innovation et
de la recherche disent que cet argent leur est utile - ben oui pardi - mais sont incapables de dire ce que ça finance. Et
les confinements successifs pendant la crise sanitaire ont fait exploser les aides publiques aux entreprises :
240 milliards d'euros ont été débloqués le plus souvent sans condition écologique, sociale ou fiscale. Bien sûr, une
partie de ces fonds ont permis que des employés puissent toucher une compensation de salaire, mais
les entreprises du CAC 40 en ont largement profité !
Elsa Faucillon Lever l'opacité est un outil de lutte pour ériger un autre modèle. Il faut aussi conditionner les mesures
d'aide aux entreprises. C'est un enjeu démocratique fort. Il faut en finir avec ces milliards d'argent public qui ne
profitent ni à l'emploi et aux conditions d'emploi, ni à la recherche et à la transition écologique. Ces milliards doivent
servir l'augmentation du Smic et des minima sociaux, l'investissement dans la recherche publique, la transition
énergétique, l'éducation. Cette commission d'enquête est donc aussi un moyen de révéler les possibles, tant
l'horizon semble parfois bouché.
II)A)2) réduire voir supprimer les institutions : par exemple les règles de protection de l’emploi et le salaire
minimum
Rappel I) : dans une perspective libérale, il faut diminuer voire supprimer les institutions qui créent des entraves à la
fluidité/flexibilité du marché du travail, et qui empêchent celui-ci de revenir à son équilibre. Parmi ces institutions :
*Les règles de protection de l’emploi : coûts qu’impliquent le licenciement et l’embauche de travailleurs par les
entreprises (en termes de temps, de procédure, d’argent…)
*Le salaire minimum : salaire horaire légal en-dessous duquel les salariés ne peuvent être rémunérés (prix-plancher).
L’Etat ne peut pas agir sur les salaires du secteur privé mais a cependant la main sur la rémunération de ses
fonctionnaires (traitement), mais aussi sur le salaire minimum.
La loi du 11 février 1950 a instauré un salaire minimum national interprofessionnel garanti (SMIG) pour relancer la
consommation et lutter contre la pauvreté. Le SMIG est remplacé en 1970 par le SMIC : le salaire minimum
interprofessionnel de croissance. Il est désormais revalorisé sur la base de la hausse des prix et la hausse du salaire
moyen. L'objectif est de rapprocher la progression du salaire minimum du salaire moyen des salariés.
Fixé par l’Etat, le SMIC horaire brut s’élève fin 2022 à 11.07€, soit 1679 € bruts mensuels pour une personne
travaillant à temps plein (35H/semaine).
Le SMIC est revalorisé chaque année (et même plusieurs fois cette année !)
une revalorisation automatique chaque année au 1er janvier. L'évolution du SMIC tient compte de l'inflation pour
les 20% des ménages ayant les revenus les plus faibles et de la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire
moyen des ouvriers et des employés
une revalorisation en cours d'année si l'indice des prix à la consommation augmente d'au moins 2% par rapport à
l'indice constaté lors de la dernière évolution du montant du SMIC (cela a été le cas plusieurs fois en 2022 du fait de
la forte inflation)
un "coup de pouce" décidé par le gouvernement, en dehors de l'indice des prix (plus remis en place depuis 2012).
Q2 Surlignez/soulignez en rouge l’argument de votre tableau le plus proche de celui des néo-classiques
Le niveau du smic
Instance sur la nocivité des institutions, mais les institutions on aussi des aspects positive et benéfique
II)B) des politiques de formation et flexibilisation pour lutter contre les autres rigidités du marché du travail
Plusieurs pistes pour lutter contre les autres sources de chômage structurel, notamment les difficultés
d’appariement (qui peuvent être spatiales ou des qualification)
Formation pour retrouver un emploi dans le secteur qui recrute=> meilleure adéquation entre offre et demande
de travail => accès à l’emploi pour les chômeurs formés *
Remarque
Sortis
Sortis Sortis
depuis 11
depuis 1 à 4 depuis 5 à
ans ou plus
ans de 10 ans de Ensemble
de
formation formation
formation
initiale initiale
initiale
En 2021 ….,44.6 % des personnes sans diplôme sont au chômage 1 à 4 ans après la fin de leur scolarité. Ils ne sont
que 8,9 …..% pour les plus qualifiés, dotés d’un bac +2 ou plus (soit une différence de 35,7 points ………………….). De
même, parmi les individus sortis depuis 11 ans et plus de leur formation initiale ……………., 11,3 ……% des non
diplômés sont au chômage, contre 4.1 % des personnes pourvues d’un bac + 2 ou plus.
Dans tous les cas, le fait d’avoir un diplôme protège du chômage. La formation initiale mais aussi continue ………..
……..(= tout au long de la vie) permet aux individus de se former et d’améliorer la qualité de leur facteur travail, donc
leur employabilité
Piste 2 : flexibiliser le marché du travail : la flexibilité du travail regroupe l’ensemble des moyens, pour une
entreprise (ou une autre organisation), d’adapter sa main d’œuvre aux variation de l’activité économique, aux
fluctuations de la demande, => politique plutôt néo-classique, déjà abordée avec la flexibilité du salaire à la baisse.
II)B)
Flexibilité D’embaucher facilement et licencié en fonction des MCDO emploie des étudiants en
quantitative fluctuation de l’activité Intérim le week-end + rupture
externe conventionnelle mise en place depuis
2008
La flexibilité
fonctionnelle
Il s’agit de rendre au travailleurs polyvalents Les caissier font de la mise en rayon
Flexibilité
salariale ou de
Il s’agit pour une entreprise de faire varié le salaire Siemens a baissé le salaires de ses
la rémunération en fonction de l’activité cadres depuis la crise sanitaire
Flexibilité Il s’agit pour une entreprise de faire varier les heures Une boulangerie fait faire des heures
de travail de ses salariés supplémentaire durant les fêtes de fin
Quantitative
d’années
Interne
Q1 : selon l’Insee en 2016 ce qui bénéficie des formations en continue sont les personnes ayant un emploie qui
effectuer des long étude. En effets on a pu constater que 59% des participation a une formation en continue on un
emploie. Et 74% des personnes qui font une formation ont un niveau d’etude avec de longue étude
Autre limite, liée à la recherche de flexibilité : précarité de l’emploi : caractéristique d’un emploi incertain,
provisoire, cette fragilité étant subie par le salrié et l’empêchant de se projeter dans l’avenir. Précarité de l’emploi=
inverse de la sécurité
II)C) les politiques macroéconomique de soutien à la demande globale pour lutter contre le chômage conjoncturel
Selon Keynes, pour lutter contre le chômage, il faut mener des politique de relance.
Politique de relance= Politique macroéconomique de soutien à la demande= politique, menée au niveau
national, de stimulation de demande globale
Politique budgétaire de relance : baisse des recettes (baisse des PO) et/ou hausse des dépenses
Politique monétaire de relance : baisse des taux d’interet pour relancer la consomation et l’invt.
Q1 ………………………………….
Q1 Inscrivez dans les bonnes cases les chiffres suivants : 1, 2, 3 etc, pour représenter la politique suivante :1- l’Etat
utilise son budget pour intervenir dans l’économie.2- Il augmente les allocations familiales afin de stimuler la
dépense de biens et services par les ménages. 3-Cela crée un effet positif sur la production des entreprises françaises
qui vont alors embaucher. 4-Le chômage diminue.
Q2 Rédigez en toutes les lettres l’enchaînement logique représentés par les «smileys »
La Banque Centrale décide de mettre en place une politique monétaire pour engagé une baisse des taux directeur
(baissé le cout des prêt en banque commercial) qui nva permettre au banque commercial d’accorder plus de prêt
pour qu’il investisse (achat de logement, immobilier) si l’investissement augmente il va falloir produire ces bien
supplémentaire cela va donc généré de l’emploie.
-augmenter l’impôt sur la fortune immobilière pour redistribuer aux ménages modestes difficulté : le $s plus riches
n’ont pas envie d’être + taxés donc il y a + d’exode fiscal
- faire des soldes toutes l’année. Difficulté à cibler les entreprise et les secteurs. Les ménages vont épargner s’ils ont
pas confiance en l’avenir, c’est ce que l’on appelle l’épargne de précaution.
- stimuler l’innovation, par exemple par des baisse d’impôts afin de rendre les biens et services plus attractifs pour
les consommateurs. Difficulté : cout important, les entreprise peuvent se servir de l’argent a d’autre fins…
Synthèse du II) (les principales politiques mises en œuvre pour lutter contre le chômage)
A)Les néo classique expliquent le chômage conjoncturelpar un coût du travail trop élevé, mais aussi par des rigidités
présentes sur le marché du travail. Le coût du travail est calculé en ajoutant au salaire brute (versé par l’employeur)
les cotisations sociales patronales. C’est ce que coûte au total le salarié à son employeur. Il faut alors baisser ces
cotisations pour inciter les entreprises à embaucher , et d’une manière générale réduire les rigidités (liées
notamment aux institutions comme le salaire minimum appelé SMIC en France). En France, les politiques de baisse
du coût du travail par allègement des cotisations sociales patronales ont débuté dans les années 1990, et se sont
approfondies depuis. Aujourd’hui, au niveau du SMIC, les cotisations patronales sont quasi nulles. Elles sont ensuite
faibles jusqu’à 1,6 SMIC. Ce ciblage sur les bas salaires est cohérent avec l’analyse néoclassique : le chômage
touchant avant tout des salariés peu qualifié, il s’agit de réduire le coût du travail pour des salariés dont la
productivité est supposée faible pour que leur embauche puisse être rentable.
Selon une logique similaire, certains économistes préconisent d’éviter d’augmenter le SMIC au-delà des
revalorisations automatiques voire même d’en baissé son montant. De fait, le SMIC, aujourd’hui fixé à près de 1500
€ brut n’a plus connu de « coup de pouce » depuis 2012, l’idée étant de ne pas trop augmenter le coût du travail non
qualifié pour faciliter l’embauche de salariés peu productifs.
Il n’existe cependant pas de relation parfaitement claire entre niveau du salaire minimum et taux de chômage, ne
serait-ce parce que le salaire minimum est certes un coût pour l’employeur, mais aussi un …………………………….. pour
les salariés, ce qui peut soutenir la …………………… globale.
B)Pour réduire les autres composantes du chômage structurel, les pouvoirs publics peuvent aussi mettre en œuvre :
*des politiques de flexibilisation du marché du travail. Outre les politiques de flexibilité salariale déjà abordées
(allègements de cotisations et limitation des hausses du salaire……….), des politiques de flexibilité quantitatives et
qualitatives sont possibles. L’objectif est de faciliter les embauches, et surtout les licenciements. L’idée serait que
des employeurs hésiteraient à embaucher en période de reprise économique s’ils craignent avec des obstacles
juridiques ou financiers de se séparer de leurs salariés en période de crise. L’assouplissement de ces règles ne
semble cependant pas avoir d’effet clair sur le taux de chômage (certains pays avec une forte protection de l’emploi
pouvant avoir un taux de chômage faible, et d’autres un chômage fort).
C)Les keynésiens, eux, mobilisent la demande globale pour expliquer le phénomène : le chômage conjoncturel est
lié à une insuffisance de la demande globale anticipée, c'est-à-dire attendue dans l’avenir………Rappelons que la
demande globale représente toutes les dépenses des agents économiques, consommation (dépense des ménages),
investissement ………..(dépense des entreprises), exportations (dépense des agents étrangers).
Pour faire face au chômage conjoncturel de masse suite à la crise de 1929, Keynes propose d’augmenter
significativement les dépenses publiques. Car en effet, s’il faut soutenir la demande globale, il y a peu d’espoirs à
attendre des dépenses privées, des entreprises comme des ménages, tous deux ayant des anticipations pessimistes
en période de récession. Keynes préconise avant tout des politiques de relance…………. budgétaire : hausse des
dépenses de l’Etat et/ou baisse de ses recettes (=prélèvements obligatoire……………………….)
Les politiques de soutien de la demande globale peuvent également passer par des politiques de relance monétaire.
Les banques centrales peuvent ainsi baisser leur taux directeur (taux auquel elles prêtent de la monnaie à court
terme aux banques commerciales), espérant influencer à la baisse les taux des crédits…….. que les banques
accordent à leur client. Les ménages et les ménages ……………………. peuvent alors davantage emprunter pour
financer la consommation et l’investissement, ce qui soutient la demande globale et la croissance.