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SES chapitre 6 ; Comment luttre contre le chômage 

I- sources du chômage

«le travail éloigne de nous 3 grands maux : l’ennui, la vie et le besoin » Voltaire 1752
«En matière de lutte contre le chômage, on a tout essayé » F.Mitterand 1993
Cette citation de l’ancien président de la Rep nous rappelle qu’a partir des années
1970 c-à-d dp la fin des 30 Glorieuses, le chômage c’est développé et durablement
installé en FR.

1) définir et mesurer le chômage

chômeur = toutes personne pers age de au moins 15 ans, disponible, non travailleur,
sans emploi et qui recherche activement ( convention du BIT)
Il est alors possible de distinguer au sein de la population en âge de travailler 2 sous-
ensembles :
- la population active ( travailleurs + demandeurs d’emploi)
- la population inactive ( retraités, personnes inapte au travail, personne au foyé,
étudiant)
On en déduit alors 3 indicateurs de mesure ;
- taux de chômage (nb chomeur/pop active)
- taux d’emploi (nb de travailleurs/ pop en age de travailler)
- taux d’activité (nb d’actif/ pop en age de travailler)

→ il existe aujourd’hui en Fr 2 comptabilisation officielle du nombre de chômeurs :

1. le chiffre publié par l’INSEE qui se base sur la définition du BIT et la


réalisation d’un sondage au près de la population

2. le chiffre publié par pôle emploi qui recense le nombre de demandeurs


d’emploi inscrit.

Les différentes mesures des écarts génères des écarts qui peuvent s’expliquer par 2
éléments :
1. Halo du chômage qui marque la difficulté à établir des frontières précises entre
inactivité, emploi,chômage. Halo du chômage désigne les personnes sans
emploi qui souhaiteraient travailler mais qui ne satisfont pas tout les critères du
BIT ex : personne qui n’est pas véritablement disponible pour travailler)

2. il faut tenir compte de la situation des travailleurs en sous emploi, c-à-d les
personnes à temps partiel (-35h) qui souhaiteraient travailler +
b) causes du chômage conjoncturel

chômage conjoncturel autrement dit « Keynesien »→ liée au ralentissement de


l’activité économique, il puise donc sa source dans les fluctuations de l’économie.
La ↘ de production engendrée par sa baisse de la demande provoque une diminution
de la demande de main d’oeuvre, une potentielle ↗ licenciements et par voie de
conséquence une augmentation du chômage conjoncturel.

La prise en compte de la demande sur le marché des biens et des services amène a
s’intéresser aux effet des changements de rythme de la croissance éco sur le chômage.
Selon John Maynard Keynes (1883-1946) c’est la demande anticipée par les
employeurs qui les conduit à produire et donc à embaucher. L’emploi et le chômage
suivent des fluctuations de la croissance éco. Ainsi les @ anticipent une faible
demande globale, fixent un niveau de production plus faible ce qui réduit le niveau
d’emploi et donc conduit au chômage.

Remarque : 1960 l’économiste Arthur Okun formalise cette relation entre la


croissance et et le chômage à travers ce que l’on a appelé la « loi d’Okun » =
corrélation négative entre les variations de la croissance éco et celle du taux de
chômage.

c) causes du chômage structurel

chômage structurel = déséquilibre durable du marché du travail lui même relié a des
problèmes d’appariements , à la présence d’asymétrie d’informations ou encore à
l’existence d’institutions créants des rigidités sur le marché du travail.
Chômage structurel désigne donc la partie du chômage qui ne résulte pas de l’activité
économique.
Pour expliquer le chômage structurel, les économistes mettent en avant l’existence de
pb d’appariements qui génèrent un chômage d’inéquation à 3 degrés :

• Les qualifications requises et demandées par les employeurs ne correspondent


pas toujours à celles que possèdent les demandeurs d’emploi. Cette
inadéquation sur le plan des qualifications (skill mismatch) est une source
importante de chômage structurel qui peut être mise en évidence par la courbe
de Beveridge.→ + la courbe s’éloigne de l’origine + le chômage
d’appariement est élevé

• La mobilité géographique étant limitée un emploi vacants (libre) à un certain


endroit ne sera pas obligatoirement percu par un demandeur d’emploi à cause
d’une inadéquation spatial (spatial mismatch)

• Un chômage frictionnel peut exister en raison du délais nécessaire à la


recherche d’un emploi adéquat par le demandeur d’emploi. Selon la théorie de
le recherche d’emploi (job search par G.Stiler) le contexte d’asymétrie
d’information rend rationnel la volonté du chômage de rester au chômage pour
que sa démarche de prospection aboutisse à trouver un emploi qui correspond à
ses exigeances.

→ Le constat de l’asymétrie d’information sur le marché du travail constitue le point


de départ d’une série de travaux identifiant les causes d’une formes structurelle du
chômage : la théorie du salaire d’efficience, Joseph Tiglitz et Carl Shapiro mettent en
avant l’asymétrie d’information entre offreurs et demandeurs de travail. En l’absence
d’info complètent sur les candidats à un emploi les employeurs ont intérêts à proposer
un salaire d’efficience = supérieur au salaire d’équilibre
→ attirer les meilleurs candidats
→ garde les salariés et incite à être le + productif
→ effet pervers ; étant fixer au dessus du salaire d’équilibre le salaire d’efficience
réduit la demande de travail car certaines @ embaucherons -

Les institutions peuvent produire des effets sur le chômage structurel, c-à-d que les
règles et les organisations qui encadrent le fonctionnement du marché du travail
peuvent crée du chômage.

- Selon les économistes Néoclassiques, si les conditions de la concurrence pure et


parfaite sont vérifiés, le salaire s’ajuste jusqu’a aboutir à un situation d’équilibre entre
offre et demande de travail. Mais la mise en place d’un salaire minimum supérieur au
salaire d’équilibre du marché peut générer un chômage structurel empêchant le retour
à l’équilibre. Le salaire minimum → frein à l’emploi car crée une rigidité des salaires
qui empêche les @ de fixer librement le niveau de salaire proposer et donc empêche
le retour au plein emploi.

Critique ; tient pas compte des effets positifs du salaire minimum sur la
consommation des ménages et sur la Croissance de l’emploi

- Les règles de protection de l’emploi → effets sur le chômage structurel nommé


« législation protectrice de l’emploi » (LPE)
L’analyse Néoclassique l’assimile à des rigidités du travail.
La LPE intègre 3 dimensions qui portent sur le licenciement et les embauches :

1. la réglementation du licenciement indiv pour un CDI


2. les couts supplémentaires associés au licenciement collectif
3. la réglementation sur les contrats temporaires ; CDD,intérimaires,→
conditions précises et réglementées

Faute de pouvoir licencier librement ou embauché avec des contrats plus souples, les
@ auraient peur d’embauchés ce qui créaient du chômage structurel
remarque ; le « loi El Khomi » ( loi travail) de 2016 à facilité les conditions des
licenciements éco + loi « Pénicaud » en 2017 à conduit au plafonnement des
indemnités prud’Homales en cas de licenciement abusif

II- Les politiques de lutte contre le chômage

A) le soutien de la demande globale baisse le chômage

Pour lutter contre le chômage conjoncturel, Keynes réclamait que l’Etat intervienne
pour soutenir la demande et relancer la CE et l’emploi → 2 instruments :

1. politique budgétaire de relance ↗ les dépenses publiques


ex : investissement (infrastructures, innovations, hôpitaux) + revenus de
transfert (allocations)
et ↘ les prélèvements obligatoires => augmentation de revenus pour les @ et
ménages → consommes +. A terme l’↗ de la demande stimulera le prod du
biens et services → demande de travail→ emploi

2. politique monétaire de relance ou accommodante ou expansionniste → mette a


la disposition des agents éco des liquidités abondantes à faible coût. Le taux
d’intérêt directeur est l’instrument principale de cette politique fixé par la
Banque Centrale ( BCE eu euro ou FED aux EU) elle décide de ↘ son taux
d’intérêt directeur pour + d’emprunts aux taux + faibles → consommation et
investissements ↗ diminue le chômage.

Remarque : la po budgétaire de relance peut creuser le déficit publique et la dette


la po monétaire de relance peut ↗ l’inflation.

b) Baisse du cout du travail réduit le chômage

Selon l’interprétation Néoclassique ; le chômage provient d’un coup du travail trop


élévé : un niveau de salaire et de cotisations sociales trop haut inciterait les @ à
substituer le capital au travail ou à délocaliser la production. Ainsi une modération
des hausses des salaires et des allégements de cotisation sociale favoriseraient les
embauches
ex : en 2019 la Fr à décider de transformé le dispositif temporaire du CICE en baisse
durable de cotisation patronale.

→ ces politiques ont leurs revers : couteuses car les recettes publiques diminuent +
ces baissent ne se transforment pas tjr en embauches

c) Formation et flexibilisation du marché du travail pour lutter contre le


chômage
flexibilité = souplesse pour s’adapter et réduire le chômage
Les politiques de formation constituent un levier indispensable pour converger offre
et demande de travail selon le degrés de qualification en agissent sur l’offre de
travail.
But → améliorer l’appariement sur le marché du travail.
Les politiques de formation sont nécessaire suite au PT et l’évolution de
l’organisation du travail qui impliques des compétences.
Ces po de formation reposent sur l’idée que l’amélioration du Capital Humain
(=compétences et qualification du facteur travail) accroit la productivité → la CE
2 types de politique de formation :

1. politique globale → touche tt la population et repose sur la formation initiale


(école) et professionnelle continue (formation pd l’activité)

2. politique spécifique d’insertion qui concernent les demandeurs d’emploi pour


maximiser leur chance de trouver un emploi

remarque : la po de formation est une forme de flexibilité ->  flexibilité fonctionnelle


→ permet de dev la polyvalence des salariés/employés

La flexibilisation du marché du travail → réduit les rigidités.


La flexibilité quantitative jour sur la possibilité de faire varier le nombre d’H de
travail dont l’@ besoin ; elle peut se faire ;

- en interne ; recourant aux H supplémentaires ou en annualisant le temps de


travail

-en externe ; développement de contrats précaires( CDD, intérime, contrat-0H )

La flexisécurité → modèle Danois qui se caractérise par une flexibilité du travail


(licenciement plus souples) + protection des chômeurs → indemnisation atteint
jusqu’à 90 % du salaire antérieur pendant 2 ans et l’accompagnement dans la
Recherche de l’emploi est poussé
→ en contre partie les chômeurs doivent suivre une formation et peuvent
difficilement refuser une emploi proposé.

remarque ; la flexibilité a des effets pervers ;


→ précarisation/ appauvrissement des travailleurs
ex : contrat 0 Heures en GB → en 2022 + 1/5 pauvres, soit 22 % de la pop GB, soit
14,5 million de pers.

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