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En France, Pôle Emploi utilise une définition plus précise, et classe les chômeurs en plusieurs catégories. Seuls sont comptés comme “chômeurs”
au sens de Pôle Emploi, les personnes inscrites dans la catégorie A (sans activité durant le mois précédent l'enquête).
Donc la définition du chômage au sens de Pôle Emploi est: situation d’une personne inscrite à Pôle Emploi, sans activité (ou moins de 78h
d’activité) au cours du mois.
→ Tous les autres individus inscrits à Pôle Emploi sont classés dans les autres catégories (de B à E) et ne sont pas comptés comme “chômeur”. Ils
forment le “halo du chômage” (voir sous-partie suivante). Pour le détail des différentes catégories, allez voir le doc 4 p 75.
Le halo du chômage
Le halo du chômage désigne l’ensemble des situations intermédiaires
entre l’emploi et l’inactivité. Ces situations sont plus ou moins bien
comptabilisées par l’INSEE, peuvent être incluses dans les inactifs
(…………………………………………………….) ou les actifs occupés
(....................................................................) ou les actifs inoccupés
(...........................................................).
Mais surtout ce halo regroupe un ensemble de personnes qui bien
que faiblement intégrées par l’emploi, ne sont pas comptées comme
chômeuses.
On estime ce halo à environ 1,6 millions de personnes en France en
2019.
C. La classification du chômage selon la durée (et les causes)
⚠ Pour Keynes: la Demande effective = D anticipée (en T-1 pour la période T) ≠ D réelle (celle qui existe réellement
à l’instant T dans l’économie).
C. Les institutions ont des effets positifs et négatifs sur le chômage structurel
1. Les institutions ont des effets positifs sur le chômage structurel
Lire le doc 2 p 78
Synthèse: Les effets positifs des institutions sur le chômage structurel
Les institutions sont un ensemble de regles écrites ou orales qui encadrent l’ensemble des activités humaines.
Ici, nous nous axerons uniquement sur les institutions liées au M du W.
Le M du W est instauré et encadré, par un ensemble de regles / donc d’institutions, mises en place, en particulier par l’Etat et les
partenaires sociaux, progressivement durant tout le XX°s et le XIX°s, qui permettent le bon fonctionnement et la fluidité de ce marché.
La relation de travail entre employeur et salarié est encadrée par des regles juridiques, dans le cadre du droit du travail:
- contrat de travail (fixant les tâches, horaires, rémunération), type de contrat de travail à durée déterminée (CDD ou autres contrats courts,
interim etc) à durée indéterminée (CDI)
- droits sociaux (congés payés, indemnités diverses, ouverture de droits sociaux….).
En France, le droit du W comporte plus de 50 000 articles.
De façon plus générale encore, le M du W, est encadré par des institutions :
- Pôle emploi aide les chômeurs à retrouver un emploi, propose des formations, des reconversions… un suivi, mais aussi une obligation de
recherche d’emploi.
- Le tribunal des prud’hommes juge le respect de ces regles du contrat du travail
Cet ensemble institutionnel vise à lever l’incertitude (faire ressortir l’information) dans la relation de travail, et donc de fluidifier les
échanges sur le M du W… afin de faciliter l’adéquation O et D de W. Elles visent aussi à protéger les travailleurs et les employeurs des
abus possibles.
Par ex:
Cet ensemble d’institutions est donc indispensable au fonctionnement du M du W, et permet de réduire la quantité et la durée du chômage.
2. Les institutions peuvent également avoir des effets négatifs, en engendrant des rigidités institutionnelles
(l’analyse néo-classique)
Doc 4 p 79: “Les effets de l’instauration d’un SMIC sur le chômage” Faire les 4Q
Synthèse:
Les rigidités sur le M du W peuvent être source de chômage structurel (l’analyse classique et néo-classique)
Dans l’analyse NC, O et D de W atteignent l’équilibre grâce à des............................ du prix du travail : ..............................
Un chômage durable s’explique donc, dans cette théorie, par un coût du travail trop élevé qui provoque le fait que l’O de W soit ................................ à
la D de W. Il convient donc, pour le résorber, de faire .............................ce coût du W. Le coût du travail, ou coût salarial, se compose du
................................ et des ................................. (patronales et salariales) sur les salaires.
Dans la même idée, l’instauration d’un salaire minimum sur le M du W, va empêcher l’ajustement à la baisse du prix du travail et donc empêcher tout
équilibre entre O et D, générant un chômage durable.
III. Comment lutter contre le chômage?
Pour Keynes, lorsque la D……………………….. est durablement pessimiste, il faut que l’Etat intervienne afin de relancer la D et faire repartir le cercle
vertueux de la croissance. L’Etat mettra en place des plans de relance, favorisera l’embauche (voire embauchera) de nombreux chômeurs etc.
La grande période historique des politiques keynésiennes dans le monde a été les 30 Glorieuses, cependant, notre période actuelle en utilise
également de nombreuses: ex
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cependant, cette politique de relance a des risques, dont les principaux sont: ……………………………………………………………………………………
Ces politiques visent à restaurer la compétitivité des entreprises française vis-à-vis de leurs concurrents étrangers.
Cependant, dans un monde extrêmement concurrentiel, dans lequel le coût salarial d’un travailleur en France fait partie des 10 plus élevés, la baisse
du coût salarial peut peser contre la décision de s’implanter ou de délocaliser dans un pays pratiquant des faibles coûts salariaux. Ce dernier
argument étant néanmoins d’un poids assez faible, car le coût salarial français sera toujours largement supérieur au cout salarial d’un travailleur
chinois (0,30€/jr). Il s’agit donc aussi et surtout, pour la France de jouer sur les autres critères entrant dans la décision d’implantation des entreprises
(niveau de qualification de la mdo, qualité des services et infrastructures, qualité de vie etc).