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Introduction :

Le chômage est aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de la santé économique d'un pays, il
détermine la nature des politiques d'emploi mises en œuvre par la plupart des pays et reflète les
évolutions de notre société et reste l'un des fléaux de la société Française, Les chiffres du chômage
représente un problématique centrale dans l’économie, puisqu’elle signifie l’échec ou la réussite des
politiques, elle justifie les politiques de l'emploi mises en place par les gouvernements successifs
depuis le milieu des années 1970. Il traduit un déséquilibre sur le marché du travail, c'est à dire un
excès d'offre de travail des ménages sur la demande de travail des entreprises. Le chômage se définit
comme l’ensemble des personnes de quinze ans et plus, privées d’emploi et qui en cherchent un
emploi. Un indicateur est un instrument statistique qui permet d'observer, mesurer un phénomène.
Depuis quelques années on observe que les chiffres sortis par les indicateurs ne semble pas toujours
cohérent à la réalité de plus les différents indicateurs mises en place se contredise. Elles sont souvent
critiquées sur leurs légitimités et c’est pour cela qu’on pourrait se demander quelles sont les
contrastes et les limites des indicateurs permettant de mesurer le chômage ? Pour répondre à cette
question nous verrons dans un premier temps les contrastes qu’on peut trouver dans les 2
indicateurs et dans un second temps nous verrons que ces indicateurs ont des limites et qu’ils
peuvent être compléter.

b) L’écart de chiffres des deux institutions

La première chose qu’on peut remarquer est que les critères du BIT et de pôle emploi sont
différents : un chômeur selon les conditions du BIT n’est pas forcément considéré comme étants
chômeurs selon le DEFM et vice versa, c’est à dire que :

 Si tu n’es pas inscrit à pôle emploi le DEFM ne te considéra pas comme chômeurs tandis que
le BIT le ferra. En 2012, 82% des chômeurs au sens du BIT étaient inscrits à pôle emploi ce
qui veut donc dire que 18 % ne se déclaraient donc pas.
 Si tu n’as pas fait de démarche spécifique alors selon le BIT tu n’es pas chômeurs mais en
prenant les critères du DEFM, on voit que cela n’en fait pas partie ce qui veux donc dire que
techniquement tu es considéré comme chômeurs
 On observe aussi que les chômeurs de catégories B et C sont chômeurs même en ayant
travaillé, mais selon l’INSEE s’ils ont travaillé pendant la semaine de recherche d’emploi ils ne
le sont pas
 Les catégories D et E ne sont également pas considéré comme chômeurs puisqu’ils ne sont
pas disponibles au sens du BIT

Le grand écart est aussi le résultat des méthodes de calcul très différente : l ’INSEE se base sur un
sondage trimestriel auprès de 110 000 personnes et en extrapole un chiffre, rapporté à celui du
nombre d’actifs pour obtenir un taux tandis que pôle emploi collecte les chiffres des demandeurs
inscrits dans ses agences en fin de mois et en général, on retient le chiffre de la seule catégorie A.

Malgré le fait que la catégorie A est plus proche du chômage BIT on observe quand même des
écarts importants entre les 2 indicateurs : Le nombre de chômeurs en France est beaucoup moins
important pour l’Insee que pour Pôle emploi.
Voici la courbe représentant le chômage selon les deux institutions :

EN 2009 il y a eu la création du RSA a la place du RMI et tous ces bénéficiaires ont donc été obligés
de s’inscrire à pôle emploi. Il y aussi eu les chômeurs âgés qui en 2009 possédaient une dispense de
recherche d’emploi. cela concernée 350 000 personnes mais depuis sa suppression progressive elle ,
en 2015 elle concernait plus que 15 000 personne c’est pour cela que l’INSEE à arrêter de les
considérés comme des chômeurs tandis que pôle emploi les considère aujourd’hui encore dans la
catégorie A. la création de nouvelles règles et reformes ont eu un effet sur l’écart de chômeur entre
les 2 institutions : par exemple au premier trimestre 2007 l’INSEE avait recensée un peu près de
2.25 millions de chômeurs et pôle emploi un peu moins de 2.2 millions, ce qui n’est pas vraiment
choquant. Avec le changement de règles et les reformes l’écart s’est accentué : au 3e trimestre en
2012 pôle emploi comptabilisée 250 000 de demandeurs de catégories A de plus que le nombre de
chômeurs estimé par l’INSEE. Et en 2015 : au 1er semestre on avait un écart de 600 000 chômeurs
entre les 2 institutions : L’INSEE avait recensée 2.9 millions de chômeurs au sens du BIT tandis que
pôle emploi en avait recensée plus de 3.5 millions avec le DEFM.

On voit aussi une variation différente selon les institutions : Tandis qu’il y a une baisse de chômage
selon l’INSEE, les chiffres de pôle emploi montre le contraire : Pour le premier semestre de 2015 le
BIT avait annoncé que par rapport au semestre précédant il y avait une baisse de 38 000 chômeurs
tandis que le nombre de chômeurs dans la catégorie A du DEFM avait augmenté de 12 000 on
observait donc un écart de 50 000 chômeurs.

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