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Marie 

Introduction
Biographie
Guillaume Apollinaire est né le 26 août 1880 à Rome, en Italie. Il est alors venu au monde au début de
l’automne, ce qui pourrait expliquer le fait que cette saison soit autant traitée dans ses poèmes comme
dans Automne, Automne malade, …. Il est le fils d’une mère italienne et russo-polonaise et d’un père
inconnu. On ne connait pas non plus le père de son demi-frère, Alberto Eugenio Giovanni.
Ils partent s'installer d'abord dans le sud de la France où Apollinaire poursuit son parcours scolaire
assez brillamment, puis il a fréquenté un pensionnat de Belgique, d’où il s’est échappé. En 1900, ils
montent à Paris et Apollinaire se trouve dans l’obligation d’occuper plusieurs postes pour gagner sa
vie : employé de banque en ayant obtenu son diplôme de sténographie, rédacteur, pigiste ou encore
critique d’art. Parallèlement, il publie des poèmes dans des revues et fréquente les milieux artistiques
et littéraires de Paris. Il a côtoyé certains esprits novateurs comme Marie Laurencin, Pablo Picasso,
André Derain, Douanier Rousseau, qui lui ont communiqué un certain goût pour l’art. Il va alors
beaucoup s’intéresser à l'émergence du cubisme, qui va influencer plusieurs de ses poèmes. Ensuite, il
a une vie amoureuse assez intense, ayant souvent comme résultat une rupture et de la souffrance. Ici,
le poète évoque une de ses muses, Marie Laurencin, avec qui il a partagé sa vie entre 1907 et 1912. Le
texte revient sur sa rupture avec elle, et la douleur ressentie. Marie Dubés qu'Apollinaire aima en 1899
à Stavelot en Wallonie , puisqu'Apollinaire mentionne la maclotte, danse de Stavelot, et de masques,
carnaval local.

En 1913, il fait publier son recueil de poésie Alcools, sur lequel il travaillait depuis 1898. En 1915, il
part sur le front, engagé comme volontaire pour combattre dans les troupes françaises. Lors de la
guerre, il envoie de nombreuses lettres aux femmes qu'il a aimées et rédige les célèbres  Poèmes à Lou.
En mars 1916, il est blessé à la tête et ne peut donc pas reprendre le service. Deux ans plus tard,
Apollinaire publie son recueil Calligrammes quelques mois avant de mourir de la grippe espagnole le
9 novembre 1918, après avoir été atteint par une congestion pulmonaire.

Contexte littéraire : le romantisme


Ce poème appartient au post-romantique qui est un courant littéraire qui est apparu au début du 19 ème
siècle en Allemagne, en Angleterre et en Europe.
Ce courant est issu d’une pensée contre-révolutionnaire qui dénonce une souffrance et qui est
l’expression des aspirations nouvelles de l’homme en quête d’absolu. Il s’oppose au rationalisme des
Lumières et vise à une libération de l’imagination, l’exaltation des sentiments à travers les thèmes de
la nature, de la fuite du temps, de la solitude, de l’amour et de la mélancolie, qu’on peut retrouver dans
ce poème à travers l’amour malheureux du poète.

Nous avons ici la présence du cubisme, qui est un mouvement artistique essentiellement parisien du
début du XXème qui consiste en une révolution de la peinture et de la sculpture, mais également de
l’architecture, de la littérature et de la musique.

 Les œuvres cubistes représentent des objets analysés, décomposés et rassemblés en


composition comme si l’artiste multipliait les différents points de vue.  dans ce poème,
Apollinaire ne décrit jamais complètement les personnages présents, il se contente d’évoquer
certaines parties de leur corps
 Absence de ponctuation   Multiple possibilité interprétative 

Vers libre 
 Ce poème est constitué de vers dit libres, c’est un vers qui n’obéit pas à une structure
régulière et qui prend donc ses libertés relativement au mètre aux rimes et aux strophes
( ici, le poème est composé de 5 quintil ce qui n’est pas conforme au sonnet habituel) peut
y avoir une rime peut être absente (le vers 9 est un alexandrin, casse le rythme du poème),
le mètre peut être irrégulier, et le retour à la ligne n'est plus métrique mais syntaxique
(dans ses poèmes sans ponctuation, apollinaire se sert du retour à la ligne pour indiquer la
structuration de sa phrase.)  
 Les vers libres gardent également des caractéristiques du vers traditionnel : des
enjambements (v.19-20), échos sonores …. 
 Modernité, car pas de ponctuation, enjambements multiples (v. 16-17 “tes cheveux /
Crépus”), pas de rimes régulièrement disposées (quintil donc un vers reste orphelin)  

Situation de l’extrait :

Le poème Marie a été publié dans le recueil de poème Alcools en 1913.

Lecture d’un passage : V.6-15

Nous passons maintenant au développement de notre analyse :

Idée générale  

L’idée générale du poème est le partage des sentiments les plus profonds du poète à travers le
lyrisme traditionnel, mais aussi à travers une certaine modernité.

Ensuite pour la structure de l’extrait 


Du vers 1 à 10 : L’évocation de la femme aimée 
Du vers 11 à 20 :  l’effet du temps sur la passion amoureuse 
du vers 21 à 25 : la méditation du poète sur le temps qui passe 

Ensuite, comme premier axe : nous avons choisi l’amour déçu, que nous analyserons à travers
trois sous-axes qui sont : un chagrin d’amour, la souffrance du poète et l’appréhension d’un
futur mystérieux.
Donc comme premier sous-axe : un chagrin d’amour
 Nous pouvons voir que le titre : Marie  fait déjà référence à une femme et nous annonce
l’un des thèmes principaux du poème : l’amour
 Il peut ici faire allusion à Marie Laurencin qu’il a fréquenté de 1907 à 1912, , mais il peut
aussi faire référence à Marie Dubés avec qui il a eu une relation à Stavelot en 1899.
 Mais le prénom Marie est une anagramme du mot aimer et pourrait signifier que toutes les
Marie, en tout cas pour Apollinaire, lui causeront tôt ou tard du chagrin, que cela est universel.
 Ensuite, au V.5 : quand donc reviendrez-vous Marie  on a, pour la deuxième fois, le nom de
la femme qu’il a aimée
- Ensuite, le poète pose plusieurs questions au vers 2 : y danserez-vous mère-grand ou au vers
16 : sais-je où s’en iront tes cheveux, mais l’absence de ponctuation montre que le poète
n’attend pas forcément de réponse de la part de la femme et que celles-ci lui viendront
sûrement de lui-même
- Ensuite, nous avons l’emploi du futur qui nous montre que Marie ne fait plus partie de la vie
d’Apollinaire et qu’il lui demande de revenir, car il voudrait combler le manque qu’elle lui
crée
 Ensuite, au V.9 : oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
- Ce vers est le seul alexandrin du poème, et cela montre son importance.
- Ici, on a une césure à l’hémistiche qui sert à montrer la différence entre les deux moitiés du
vers.
- Les six premières syllabes montrent que le poète souhaiterait vraiment aimer cette femme.
- Et la deuxième partie est assez ambiguë, parce que le mot à peine peut avoir deux sens : le
premier est le fait qu’il veut l’aimer peu et le deuxième est le fait qu’il peut l’aimer en
souffrant, que l’aimer lui cause de la souffrance  dans ce sens-là, nous avons un oxymore et
cette ambiguïté est un élément de modernité qu’apporte Apollinaire dans ses poèmes à travers
la polysémie des mots.
 Ensuite, au V.14 : un cœur à moi ce cœur changeant, changeant  nous pouvons voir ici que
le poète ne sait plus quoi penser de cet amour, il est en quelque sorte perdu. On le voit à
travers la répétition du mot changeant, qui montre que ses sentiments sont peut-être en train
de changer, mais il reste dans l’incertitude.

Ensuite, pour le deuxième sous-axe  : la souffrance du poète


 On a dans ce poème un registre pathétique et lyrique qui se traduisent par l’état du poète.
- Nous avons le champ lexical de l’amour : avec les mots cœur 2x au vers 14, aimer 2x au vers
9
- Nous avons le champs lexical de la souffrance avec les mots peine 2x , mal v.10
 Ensuite, au V.10 : et mon mal est délicieux
- Ici, nous avons un oxymore qui montre que le fait d’aimer cette femme crée de la douleur au
poète, mais que cette douleur lui plaît d’un côté, car il le qualifie de délicieux, de quelque
chose qu’il voudrait ressentir.
 Ensuite, au V.23 : le fleuve est pareil à ma peine
- Ici, nous avons une comparaison, dans laquelle la souffrance du poète est comparée au courant
du fleuve, qui ne cesse pas de couler et qui persiste dans le temps.
- On a la présence de l’intertextualité dans ce poème, car il reprend l’image de l’eau qui
emporte le temps et l’amour, qu’on peut retrouver dans le pont Mirabeau
 Ensuite, si nous faisons attention aux pronoms personnels utilisés :
- Nous pouvons voir dans la 1ère et 2ème strophes, que l’auteur vouvoie la femme aimée, ce qui
montre une certaine distance entre eux et qu’ils n’entretiennent pas encore une relation.
- À partir de la 2ème et 3ème strophe, l’auteur dévoile son amour à travers la première personne du
singulier, ce qui lui permet d’exprimer ses sentiments et qui marque le lyrisme du poème
- À la 4ème strophe, le poète tutoie la femme, ce qui montre qu’ils ont partagé une relation et
qu’ils partagent donc une certaine intimité. Cette idée est renforcée par le fait qu’on retrouve
la première personne du pluriel au vers 20 : que jonchent aussi nos aveux, ce qui montre qu’ils
ont créé des souvenirs ensemble.
- Mais dans la dernière strophe, on retrouve le pronom personnel je qui montre que le poète se
retrouve maintenant tout seul et que la femme aimée n’est plus à ses côtés.
Ensuite, pour le troisième sous-axe 3 : appréhension d’un futur mystérieux
 V.4 : toutes les cloches sonneront
- Nous avons l’utilisation du futur qui annonce qu’un événement va se passer, car des cloches
sonneront, mais on ne sait pas pour quelles raisons ? pour un mariage ? un enterrement ? on
n’en sait rien
 Ensuite, au V.18-19 : on a la répétition de sais-je où s’en iront tes cheveux 2x tes mains
- On a ici une incertitude marquée par le futur, car on ne connait pas les réponses aux questions
- Nous pouvons nous demander si ses cheveux et ses mains reviendront vers lui ou s’ils iront
vers un autre homme
- Mais ici, le fait de vivre dans l’incertitude augmente la souffrance que l’on peut éprouver, car
le fait d’avoir une réponse négative, mais concrète peut nous nous bouleverser, mais nous
savons à quoi nous en tenir. Alors que, l’incertitude nous fait nous questionner encore et
encore sur le futur et peut créer des angoisses et de la douleur.
 Ensuite, au V.22 : un livre ancien sous le bras
- L’adjectif ancien montre que le poète a tourné la page et a compris que sa relation avec cette
femme est terminée et qu’elle ne reviendra pas.  il dépasse alors la douleur qu’il ressent et il
est prêt à tourner la page et à commencer un nouveau chapitre.

Conclusion :
En conclusion de cet axe, nous avons pu voir les différents états d’âme du poète, qui le fait à la fois se
souvenir du passé heureux, mais qui lui rappelle aussi le présent malheureux, ainsi que le futur
incertain. Le poète cherche à réunir et à réfléchir sur ces trois étapes de sa vie afin d’établir une
nouvelle situation.

Axe 2 : une mélancolie omniprésente

Sous-axe 1 : musicalité expressive


 v.1-2 : vous y dansiez petite fille, y danserez-vous mère-grand
- Que représente le y ? où dansait-elle ? que représente cette danse ? cette danse représente
peut-être un bal dans lequel Apollinaire a rencontré Marie et qui a créé cet amour
 v. 3 : c’est la maclotte qui sautille
- Présence d’une danse que l’on retrouve souvent dans les carnavals et qui partage la joie autour
d’elle
- Sautille  montre l’état de la femme heureuse, qui saute partout et qui est heureuse.
 On a des allitérations en d, t et k avec les mots dansez, danserez, maclotte, sautille, toutes,
cloches, reviendrez qui permettent de réveiller l’auteur et de le tenir en quelque sorte en
mouvement, car ce sont des sons qui éveillent le poète
 Mais après, on a la présence d’assonances en m et n avec les mots masques, sont, silencieux,
musique, lointaine, semble qui vont emporter le poète plutôt sur un ton mélancolique,
annonçant la tristesse du poète.
 v.7 : et cette musique est si lointaine
- Nous pouvons voir que la musique de la danse manque au poète et lui rappelle des souvenirs
sur son passé amoureux heureux
 v.6-7 : des masques sont silencieux et la musique est si lointaine qu’elle semble venir des
cieux
- Assonance en (s) qui définit cette musique comme un sifflement, comme un chuchotement qui
vient de loin et qui n’est plus présent aujourd’hui.
- Métonymie : représente les personnes présentes à ce bal
 On a aussi la présence de deux diérèses avec les mots délicieux et silencieux qui viennent
accentuer la souffrance du poète, car ces diérèses permettent au poème d’avoir à chaque fois
des vers de 8 syllabes, sauf à une exception.
 On a une anaphore au vers 5 et 25 : quand donc, des répétitions au vers 1 et 2 avec dansiez /
danserez, au vers 14 et 15 un cœur à moi, ce cœur changeant changeant et au vers 15-16-18 :
sais-je
- Ces répétitions créent un certain rythme dans le poème, qui permet de se tourner vers les
éléments importants du poème. En effet, quand on répète plusieurs fois quelque chose, c’est
qu’on souhaite montrer son importance dans le poème.

Sous-axe 2 : la fuite du temps


 V.1 : vous y dansiez petite fille  temps du verbe : imparfait, qui montre la joie qu’éprouvait
Marie.
 V.2 : y danserez-vous mère-grand
- Le mère-grand est du verlan qui signifie grand-mère et qui crée alors un contraste entre la
petite fille devenue maintenant grand-mère et qui a donc vieilli.
- Le mère-grand peut aussi faire référence aux contes, comme par exemple le petit chaperon
rouge et que l’auteur nous décrit son histoire d’amour comme dans un conte et on attend
de savoir la fin
 V.7 : la musique est lointaine  effet d’un souvenir, que le temps a passé
 V.8 : qu’elle semble venir des cieux  hyperbole qui marque la distance
 V.11 : les brebis s’en vont dans la neige / v.13 : des soldats passent et que n’ai-je
- On voit la fluidité du temps qui passe à travers les mouvements des animaux et des
hommes
- L’auteur se rend compte que le temps passe et qu’il n’a « rien » (juste un cœur changeant)
 V.23 : le fleuve est pareil à ma peine  le fleuve représente la fuite du temps qui passe, dont
l’eau s’écoule
 V.24 : il s’écoule et ne tarit pas quand donc finira la semaine
- temps qui s’écoule et donc qui passe
- Finira  utilisation du futur qui montre le temps passe doucement, car il doit attendre la
fin de la semaine ou même pour ne plus être malheureux, car le temps serait alors le
remède pour se remettre de cette déception amoureuse
- Quand donc finira la semaine  l’auteur a l’impression que le temps passe doucement et
qu’il n’a qu’une envie, qu’elle se termine pour penser à autre chose et mettre un terme à
son histoire
- V.17 : crépus comme mer qui moutonne  mer qui moutonne = phénomène lorsque le
vent fait écumer la crête des vagues
o Parle de la mer
 Vagues sont la représentation de la fuite du temps, elles naissent puis
s’échouent sur la rive.
 Naissance et mort = fuite du temps
 Description des cheveux de Marie  presque seule description
qu’on a d’elle, juste quelques souvenirs

Sous-axe 3 : une saison nostalgique


 V.11 : les brebis s’en vont dans la neige  ici, la neige nous apprend que nous sommes à la
fin de l’automne ou au début de l’hiver
- L’automne représente le passage de la vie à la mort, mais aussi la nostalgie du passé.
- L’hiver représente la saison de la mort et annonce donc la mort de quelque chose, ici
l’amour du poète pour Marie
- L’amour du poète du poète disparaît à cause du temps, tout comme l’automne disparaît
avec la venue de l’hiver.
 V. 12 : flocons de laine et ceux d’argent
 Le pelage des brebis est comparé aux flocons de neige, il représente les brebis par leur
pelage, par un fragment de leur corps
 V.-18-19-20 : sais-je où s’en iront tes cheveux et tes mains feuilles de l’automne que jonchent
aussi nos aveux
- Enjambement qui amène de l’ambiguïté au poème avec le fait qu’il faut analyser et savoir
si ce sont les feuilles qui jonchent les aveux ou si ce sont les mains.  élément de
modernité d’Apollinaire dans la construction du poème
- Métaphore : les mains sont comparées aux feuilles de l’automne  description des mains
de Marie, juste un souvenir d’une partie de la femme
- Présence de l’automne à travers les feuilles
- Le verbe joncher vient recouvrir les mots d’amour que nos deux amoureux s’envoyaient,
comme s’ils n’étaient plus qu’un souvenir, que l’on peut piétiner et oublier
 On a donc la présence du registre lyrique à travers la présence de la nature.

Conclusion :
Nous avons pu voir que le passage du temps, la musicalité les saisons de l’été et de l’automne
permettent de mettre en relief le passage de l’amour vers la solitude et de l’importance des moments
présents, car le temps emporte tout sur son passage et nous fait rendre compte de la fragilité de
l’existence.

En conclusion de cette analyse :


Synthèse :
Nous avons pu voir que même si le temps passe, les douleurs qu’on ressent persistent dans le temps et
ne disparaissent pas aussi rapidement qu’on le voudrait. Que parfois, des douleurs restent gravées en
nous pendant des années et qu’il faut accepter notre situation pour pouvoir tourner la page et
recommencer une nouvelle vie.

De plus, ce poème nous a permis de mieux comprendre les différents sentiments éprouvés par
Apollinaire. On peut le comparer avec un autre poème tiré du recueil Alcools : « Le Pont Mirabeau ».
En effet, ces deux poèmes comportent de nombreux thèmes communs comme la fuite du temps ou
l’amour déçu. Nous savons que ce sont deux thèmes assez chers aux yeux d’Apollinaire.

Ensuite, par rapport aux enjeux :


La nouvelle forme de vers d’Apollinaire apporte de la modernité au monde littéraire, car il revoit des
thèmes classiques comme l’automne, la fuite du temps, l’amour, mais il apporte de nouvelles touches
qui permet de renouveler les traditions classiques en transformant le vers libre classique en vers libre
moderne, par ses effets de rythme, par sa richesse sonore ou encore par des images métaphoriques.
Nous avons d’ailleurs vu que ce poème en regorge.

De plus, Apollinaire ne se contente pas d’écrire son poème en un seul point de vue, mais il tente de
s’inspirer du mouvement cubiste en multipliant les différents points de vue à travers différentes parties
des personnes ou des animaux afin d’amener de la modernité.

Jugement esthétique :
Nous avons beaucoup aimé étudier ce poème pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, Marie aborde des thèmes universels : la déception amoureuse, l’idée d’un futur incertain
ou encore le sentiment que tout s’envole avec le temps. Cela nous a permis de mieux nous identifier au
poète et de comprendre les sentiments qu’ils voulaient transmettre

Deuxièmement, nous avons bien aimé le fait qu’Apollinaire ne nous transmette pas seulement les
messages du poème par des mots, mais qu’il utilise aussi des effets sonores pour nous éveiller et attirer
notre curiosité.

Finalement, nous avons aimé le fait qu’il y ait la présence de la modernité dans ce poème par
l’absence de ponctuation, car ce changement nous pousse à imaginer à quels endroits se trouvent les
différents signes de ponctuation et nous permet en quelque sorte d’écrire le poème par nous-mêmes.

anaptose

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