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Anthropologie de la communication
Cours du 07.10.2021
Informations générales
- Pas de syllabus (donc pas non plus celui de l’année passée)
- Avant chaque cours : PPT et article à lire (pour le cours suivant) postés sur myuliege
- Contenu global du cours : plutôt une socio-anthropologie de la communication
- Considérations pratiques : cours divisé en 2 parties
• Partie théorique avec Mme Borsus avec exemples d’études et de terrains →
apprendre à quoi regarder, à quoi faire attention → outils méthodologiques
• Partie pratique : terrain ethnographique (travail d’observation) = objet de l’examen
→ Travail écrit (pas d’oral !) ; seul(e) ou en groupe (préférable et plus d’intérêt) →
seul(e) : 15 pages ; en groupe de 2 : 20 pages ; en groupe de 3 : 25 pages ; en groupe
de 4 : 30 pages
➔ T.P. avec assistante (Juliette) → plus concret
Peuvent être des situations banales, triviales, du quotidien, comme p.ex. le trajet de
bus (Comment/Où les gens s’assoient ? Comment se déplacent-ils selon le nombre de
passagers ? etc.)
1. Introduction
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
Cours du 14.10.2021
- La parole de l’ethnographe primait celle des indigènes, comme si sa parole et son travail
étaient la seule vérité.
- La sorcellerie rurale était en général niée par la plupart des ethnographes → « Grand
Partage » entre « eux » et « nous », afin de préserver la « vérité » et le « savoir » de
l’ethnographe par rapport aux sujets étudiés.
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
• Observer ne donne pas accès à tout → Être « prise » non plus (ex. observer le
mouvement des foules / être dans la foule)
• Entre engagement et distanciation (distance avec l’observation, distance avec ses
automatismes, …) → les personnes font appel à elle comme si elle faisait partie de la
communauté → compliqué de prendre ses distances
On peut avoir différentes expériences et informations obtenues selon notre position
(extérieure ou proche d’un groupe/foule/communauté). En comparant avec l’analyse
distante d’autres chercheurs et auteurs, on peut se différencier en tant que chercheur
même en faisant une analyse globale, tant extérieure (distance) qu’intérieure
(proximité).
• Entre le lâcher-prise, l’échec, l’involontaire (« Justement, j’ai rêvé que… ») et l’acte de
connaissance
• Le journal de terrain (outil de mémoire, de compréhension, d’exutoire, de « reprise »)
- Question de la croyance (Doit-on croire à la sorcellerie pour en faire l’ethnographie ?)
• Risque d’occulter les autres portes d’entrée → chercheurs ne croyaient pas à la
sorcellerie – « sorcellerie savoir, intelligence d’un savant » → Saada a réussi à aller
au-delà de cette question de « est-ce vrai ou non ? » * pour aller chercher des
informations que les ethnologues précédents n’avaient pas réussi à obtenir.
*Fausse « bonne question » : nous fait passer à côté de toute une série
d’informations ; demande une certaine ouverture d’esprit.
• Comment fait-on advenir l’inexistant ? Comment l’inexistant peuple nos mondes
sociaux ?
• On peut ne pas croire aux sorts et être pris malgré tout par le système de
communication sorcellaire. (→ On a affaire à plus qu’un contenu - auquel on croit ou
pas.)
- Question des affects, des émotions
• Ne pas se limiter aux discours, aux représentations, … mais aussi être ouvert à tout
l’aspect sensoriel, émotif etc.
• L’étude des affects et des émotions n’est pas réservée à la psychologie.
• Les affects des informateurs et ceux de l’anthropologue → On n’est pas uniquement
dans une anthropologie de la parole.
2. Dell Hymes
- Dell HYMES (1927-2009), américain, considéré comme un des « pères fondateurs » de
l’anthropologie de la communication
• Ouvrage : Ethnographie de la parole, 1962
• S’intéresse aux langues de tribus amérindiennes
• On ne peut pas étudier la communication de manière isolée, indépendamment du
contexte
- Linguistique structurale (cf. Ferdinand de Saussure 1857-1912)
• Avant lui, surtout étude historique (généalogique → quelle langue vient de quelle
langue ? Origines des premiers langages) et comparative des langues (→ question de
folklore, mais pas de vraie méthodologie mise en place)
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
Cours du 21.10.2021
Travaux pratiques
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
Cours du 28/10/2021
• La question des inférences : du réel aux mots et des mots aux inférences
➢ Différentes d’une personne à l’autre → p.ex. si on nous demande de décrire
une salle de classe, on va prioritariser certaines choses et pas d’autres en
fonction du contexte, du moment etc. → différentes « cartes » selon les
personnes = choses jugées importantes/pertinentes dans un contexte, décor,
lieu etc. ; Autre exemple : image d’étudiants entre professeurs est assez
similaire, mais entre professeur et étudiant, l’image des étudiants est très
probablement différente (même l’image perçue entre générations) ; Autre
exemple : lorsqu’on entend « rose », certains pensent à la fleur, d’autres à la
couleur, d’autre peut-être à un cochon etc.
*Ne pas hésiter à demander les « cartes » individuelles de certaines personnes
présentes sur notre terrain
➢ Ne correspondent pas forcément au réel
• Son travail a influencé : Bateson et la théorie des types logiques (Russel), Watzlawick,
la PNL (Programmation neurolinguistique) (et le développement personnel, des
romanciers comme Van Vogt “Le monde des A”, …)
Dell Hymes
- Dell Hathaway Hymes (1927-2009)
- Sociolinguiste et anthropologue américain
- Pour lui, on doit étudier comment la langue/la communication va s’actualiser selon le
contexte, selon le réel.
- Programme : faire de la communication un objet anthropologique
- Ouvrage : The Ethnography of Speaking (1962)
- Compétences communicatives (1973)
• Cf. article – Frake Charles O. (1954) How to Ask for a Drink in
Subanun, American Anthropologist, New Series, Vol. 66, N°6,
Decembler, pp. 127-137. → Anthropologue américain s’intéressant
à la langue Subanun et à la question de la compétence
communicative → gens sur son terrain distinguent entre un
événement festif et non festif → caractéristiques d’un événement festif : 1. Repas
comprenant de la viande, 2. Plusieurs familles rassemblées, 3. Bière « gasi » présente
(n’est pas bue à d’autres moments) → Compétition/rituel pour boire la bière ; parlent
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
des problèmes entre familles → question du statut social est influencée selon la
manière dont la personne gère l’alcool, la parole pendant qu’elle boit etc. = « talk from
the straw »/ « drinking talk »
• Compétences d’un être humain → toute une série de compétences à avoir dans la
communication que la simple gestion d’un vocabulaire (exemple de demande de
boisson différente selon le contexte (bar dans un vernissage bar dans un festival) ;
gestion des silences est différente selon les pays
- Speech communities (communautés de parole/de langage) : un ensemble de personnes
partageant le même type de langage, mais cela peut être des ensembles plus petits comparés
par exemple aux communités linguistiques de la Belgique (communautés écoutant du métal,
du rap etc., communautés des baptisés à l’univ’ non-baptisés → vocabulaire différent)
*Dans terrain : possibilité de différentes communautés selon p.ex. s’ils regardent des
anime/lisent des manga/ne font aucune de ces activités/s’intéressent à la culture japonaise ou
pas (gastronomie)
- Unités d’analyse : situation/événement/acte de communication
• Distingue la situation : Dans quel contexte spatial et temporel se situe l’analyse/le
terrain ?
• Distingue l’événement : unité de base décrite → p.ex. si on va à un rendez-vous
médical, il y a plusieurs événements : attente dans la salle d’attente, salutations,
anamnèse, explications → plusieurs événements dans une même situation qui est
celle du rendez-vous médical
• Distingue des actes de communication : p.ex. dans salutations, il y a les mots, il y a les
gestes (ou pas cf. Covid → serrer la main, bise etc.)
- Catégorie émique (vient du terrain, utilisé par les personnes présentes sur le terrain) ou étique
(vient du chercheur) → adjectifs émique/étique se rapportent au vocabulaire utilisé selon le
contexte (personnes sur le terrain/nous en tant que chercheurs) → préciser si le terme est
émique ou étique (termes pertinents) → important de considérer ce que les personnes elles-
mêmes considèrent comme de la communication ou pas, ce que pour eux est émique ou pas
(Quelle est leur vision émique ?)
- Modèle SPEAKING :
• S → Scene /Setting = le lieu et le moment où la communication se passe → Peut être
observé lors de la première fois sur le terrain
• P → Participants = qui prend place dans la communication (locuteur, récepteur
allocutaire (directement concerné), auditeur non allocutaire (pas directement visé)
(p.ex. quand on parle fort, on parle à des personnes directement (=allocutaire) et
d’autres personnes vont très probablement l’entendre (=non allocutaire)), récepteur
anonyme ou personnalisé, communication interpersonnelle ou de groupe, unilatérale
ou réciproque, médiatisée ou non. → id.
• E → Ends = objectifs souhaités et résultats obtenus cf. 6 fonctions de Jakobson
(distingue la communication en lui donnant différentes fonctions) : expressive →
donne des indications sur l’émetteur (p.ex. une voix qui commence à devenir roque
indique que la personne devient fatiguée ou malade) ; conative → récepteur (quand
on donne un ordre ou un conseil à qqn) ; métalinguistique → code (« Quand je dis ce
mot-là, cela signifie ceci », définitions de mots etc.) ; poétique → message (quand on
rime ou chante etc. → mettre l’accent sur la forme du message) ; référentielle →
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
contexte (donner une information ; peut avoir aussi une connotation conative (« Ce
soir il fait froid → donc habillez-vous de manière chaude. »)) ; phatique → contact
(comblement de coprésence, de conversation etc. (p.ex. quand on parle à la coiffeuse
pour passer le temps))
• A → Act Sequence = séquence, ordre des actes de communication (cf. supra rendez-
vous médical)
• K → Key = ton, manière de s’exprimer (positive, neutre, agressive, à voix basse, …)
• I → Instrumentalities = Formes et registres du discours (formel/informel), outils
utilisés (verbal, non verbal, média, numérique, …), règles précises ou pas…
• N → Norms = règles sociales qui encadrent l’événement
• G → Genre = type de discours (académique, conversation quotidienne, blague, …)
Cours du 18/11/2021
3. Pragmatique de la communication
Origines et influences
- PragmaTISME et PragmaTIQUE
• Le Pragmatisme : courant philosophique (pragmatisme américain né au début du 20e
siècle)
➢ Cf. ouvrage de William James, Le pragmatisme (1907)
➢ Auteurs : Charles Pierce (linguiste, sémiologue), John Dewey et William James
(psychologues et philosophes), George Herbert Mead 1 (sociologue et
philosophe), lui-même à l’origine de l’interactionnisme symbolique (cf.
Goffman), …
➢ Cette philosophie va plutôt se pencher sur l’importance des actes. Tous ces
philosophes vont avoir une approche plus incarnée dans le réel, dans le
matériel.
• La Pragmatique : courant de la linguistique (courant qui a surtout démarré après la 2e
Guerre mondiale)
➢ Mots qui ne peuvent prendre du sens que dans un contexte (cf. termes
indexicaux : ici, là, hier, lui, …) → Exemple : « Hier » ne prend du sens que dans
un contexte où on connaît le jour « aujourd’hui ».
➢ Présuppositions (informations tirées d’un énoncé) → Exemple : Julie a arrêté
de fumer. → Présupposition : Elle fumait avant. (Cf. Oswald Ducrot, 1972)
➢ Actes du langage : langage performatif (Toutes ces phrases qui, plutôt que
décrire quelque chose, posent surtout un acte (une action est faite suite à
cette phrase.) → Exemple : « La séance est levée. » (S’ensuit la sortie des
personnes. = Action) (John Austin, 1962)
- Certains auteurs confondent pragmatisme et pragmatique.
- Sociologie pragmatique (France)
• Apparue dans les années 80 et inspirée du pragmatisme et de la pragmatique
linguistique
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N’a rien à voir avec Margaret Mead (anthropologue).
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
Principes communs
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
Modeler et maintenir un monde commun qui est à la fois la condition et le résultat de l’action
conjuguée (cf. « carte commune » supra) (monde commun = condition et résultat d’une action
commune/communication)
• S’intéresse à ce que la communication produit, pas juste à ce qu’elle véhicule
• Pas une vision macro de la société, pas une vision « de l’intérieur » de l’individu
(psychologie)
- Oppose deux grandes conceptions de la communication : Epistémologique Praxéologique
1) Modèle épistémologique :
• Hérité du 17e siècle (cf. Descartes)
• Epistémologique, car « raisonne en termes de production et de transfert de
connaissances sur le monde et les personnes » (comment on arrive à une
connaissance) (épistémologie = étude de la connaissance/étude critique des sciences
(étudier de manière critique la construction des sciences et donc celle des
connaissances))
• Modèle représentationnel = qui repose sur l’idée que l’esprit humain doit être étudié
comme un système de traitement de l’information, c’est-à-dire comme un système
qui forme, utilise des représentations
• Modèle cognitiviste = qui étudie les processus mentaux sur base d’une analogie entre
le cerveau et l’ordinateur
• Présupposés :
➢ La communication est une affaire d’échange et de traitement de l’information
(modèle télégraphique).
➢ Elle est jugée réussie quand on aboutit ce transfert de représentations (code
et inférences efficaces).
➢ La communication est intentionnelle.
➢ Primauté de l’enjeu cognitif (monde prédéfini et indépendant de la
perception) /idées, représentations)
➢ Sujets (et chercheur) observateurs et désengagés
➢ Subjectivité factuelle (états internes du sujet vus comme des réalités
indépendantes des actions)
2) Modèle praxéologique :
• Quéré propose une conception non-représentationnelle de la communication.
• Communication = constitution d’un monde commun par l’action (construction sociale
de la réalité)
• Programme :
➢ Primat de l’action sur la représentation (communication vue comme une
pratique incarnée, pas juste une transmission d’infos)
➢ Met l’accent sur l’interaction (attentes réciproques, le sens émerge de la
coordination des actions pratiques, …) → Comment le travail commun fait
qu’on se comprend (Ces chercheurs se penchent aussi beaucoup sur la
question des malentendus et comment on les traite.)
➢ Le langage a une dimension représentationnelle, mais aussi expressive
(émotions) et constitutive (actions).
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
Cours du 02/12/2021
Dépôt du travail le 20 janvier 2022 sur eCampus → Si le dépôt sur eCampus ne fonctionne pas :
Possibilité de l’envoyer par mail et de demander un accusé de réception
Pour le travail : minimum références de 5 articles (du cours ou hors du cours) (Si on utilise des notions
de Goffman, on peut également chercher des articles de Yves Winkin, car il le mentionne souvent) ;
possibilité de faire une « auto-ethnographie » où on explique comment nous nous sommes senties
dans le terrain (peut avoir sa place dans l’analyse, mais n’est pas le sujet principal ! facultatif)
Goffman et la communication
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
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Ivanna DA SILVA AFONSO 2021-2022
• Notions de scène (cf. faire demi-tour sur voie publique (p.ex. montrer visiblement en
mettant notre main sur le front pour signaler qu’on a oublié quelque chose → justifie
notre demi-tour) ; notion proche de celle de cadre → à l’intérieur d’un même cadre, il
peut y avoir plusieurs scènes), de coulisses (ex. aller aux toilettes pour vérifier quelque
chose avant d’aller au cours, place des vestiaires, comptes officiel et privé (pour
raconter des choses plus privées) sur Instagram, semaine/weekend, quand on décide
de ne pas se vêtir et se laver parce qu’on sait qu’on va rester à la maison et ne voir
personne ; cours/réunion en vidéoconférence → haut du corps est « sur scène »
(chemise, cravate etc.), alors que le bas du corps est « en coulisses » (pantalon de
pyjama, jogging etc.))
• Notion de rôle et distance par rapport à ce rôle (ex. professeur/assistant,
habitué/occasionnel, …) = central chez Goffman
➢ Il distingue la « façade sociale » et la « façade personnelle »
➢ = Attributs physiques, vêtements, comportements, attitudes morales, …
• Concept de face (et conserver/perdre la face) = valeur sociale positive que je
revendique dans l’interaction (ex. réactions face à quelqu’un qui trébuche (quand on
dit p.ex. « non, non, ça va »))
• Concept d’équipe = plusieurs personnes prises dans une « représentation » et elles
sont toutes responsables du maintien de cette représentation (ex. étudiants face à un
cours trop long, fête de famille, …)
Cours du 09.12.2021
- Rites d’interaction
• Rite positif (faire quelque chose) /négatif (s’empêcher de faire quelque chose (p.ex.
s’empêcher de toucher/frôler le corps de quelqu’un dans la rue, dans le 48 etc.))
• Rites de confirmation : manifeste la valeur conférée à l’autre dans l’interaction (ex.
vouvoiement, compliment, service rendu, …) → nécessite de connaître les règles de
l’interaction pour être conforme aux attentes de cette interaction
• Rite d’évitement : accord tacite de non-empiétement (ex. places dans le bus vide,
éviter de toucher les personnes lorsque le bus est plein, ne pas fixer longtemps dans
les yeux, venir chez quelqu’un sans prévenir, …)
• Ressources sûres (ex. parler du temps qu’il fait, private jokes, …)
• Échanges réparateurs : permet au « fauteur de trouble » (ou au maladroit) et à la
« victime » de sortir de l’embarras mutuel dans lequel ils sont plongés (ex. excuses,
justifications, trait d’humour, … ou redéfinition du cadre de l’interaction : conflit, fin
de la relation, …)
- Stigmate
• Interaction euphorique (qui va de soi (p.ex. cours qui se donne normalement))
dysphorique (qui ne coule pas de source (p.ex. dans le cadre du cours, téléphone qui
sonne et qui interrompt le cours))
➢ Stigmate apporté par la société et la culture dans laquelle on se trouve →
Interaction stigmatisée est très rarement euphorique → exemple d’une
personne malvoyante → les autres lui parlent plus fort, or elle n’est pas
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