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Par
Albert MBUYI MWAKANA
ET
Polycarpe KUMWIMBA KABONGO
ASSISTANTS
Contacts : 0993652561/ 0999293020
1. OBJECTIFS DU COURS
2. PLAN DU COURS
0. INTRODUCTION
0.1. Logique : préalable de la communication
0.1.1. Notion
0.1.2. Bipolarité logique
A. Des principes logiques
B. Des concepts : compréhension (qualité)/extension (quantité), compatible/incompatible,
universel /particulier, positif/privatif (négatif)
C. Des jugements ou proposition : convenance/disconvenance, affirmatif ou positif/négatif,
analytique/synthétique, universel/particulier, contraire/subcontraire (rappel du carré
logique)
D. Des raisonnements : valide (correct) /invalide (incorrect), inductif/déductif
0.2. Codes oral, écrit et pantomimique
0.3. Niveaux de langue
Travail pratique :
1. Remplir une grille sémique de 3 à 5 mots ; rédiger un texte cohérent à plusieurs mains
2. Proposer 5 phrases allant du niveau familier au niveau soutenu ou littéraire
Partie I. COMMUNICATION
Travaux pratiques
1. Ponctuer correctement un texte
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3. METHODES ET RESSOURCES
1. Exposé magistral inductif, déductif et explicatif ;
2. Découverte des phonèmes et leur réalisation ;
3. Consultation de la phonétique au dictionnaire ;
4. Lecture de textes existants et leur analyse ;
5. Par brainstorming, réaliser le brainwritting en groupe.
4. TRAVAUX PRATIQUES
1. Elaboration de la grille sémique ;
2. Construction de textes valides ;
3. Transcription phonétique d’un petit texte de 3 à 5 lignes ;
4. Correction des mots souvent mal prononcés ;
5. Relevé de mots et expressions (bien ou mal prononcés) d’un journal parlé ;
6. Ponctuation de texte ;
7. Lecture et exposé de textes ;
8. Rédaction : description ; narration, lettre, rapport,…
9. Simulation d’un entretien d’embauche.
5. STRATEGIES D’EVALUATION
1. Construction et déconstruction de textes ;
2. Transcription phonétique ;
3. Lecture et exposé ;
4. Lecture des mots incorrects et correction immédiate ;
5. Rédaction d’une lettre dans l’auditoire.
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0. INTRODUCTION
Le terme de « logique » vient du grec « logos » qui signifie : raison, discours, science.
André LALANDE note qu’au sens large, la logique est une « science ayant pour objet le
jugement d’appréciation en tant qu’il s’applique à la distinction du vrai et du faux ». Il ajoute
que la logique est une « science ayant pour objet de déterminer, parmi toutes les opérations
intellectuelles tendant à la connaissance du vrai, lesquelles sont valides et lesquelles ne le
sont pas »
Entendue dans ce sens, la logique peut être formelle, symboliques ou matérielle.
Robert BLANCHE dit que « La logique est l’étude des raisonnements ou inférences,
considérés du point de vue de leur validité. ». Et il ajoute qu’il ne faut confondre la validité
d »un raisonnement avec la vérité des propositions qui le composent ».
On exprime souvent cette distinction en opposant, à la vérité matérielle à une vérité formelle,
et en disant d’un raisonnement valide qu’il est vrai par sa forme, indépendamment de la vérité
de sa matière de son contenu.
Notre cours s’intéresse à la logique formelle qui est une « étude des concepts, des jugements
et raisonnements considérés dans les formes où ils sont énoncés, abstraction faite à la matière
à laquelle ils s’appliquent, en vue déterminer in absracto leurs propriétés, leur validité, leur
enchaînement, et les conditions sous lesquelles ils s’appliquent ou s’excluent les uns les
autres ».
Ainsi donc, la logique formelle nous fournira des conditions pour que les opérations
intellectuelles satisfassent aux exigences d’une pensée correcte.
Régis JOLIVET dit encore qu’ « elle établit des conditions, non pas d’existence, mais de
légitimité ». Comme la pensée doit être en accord avec elle-même, l’homme doit éviter de se
contredire dans ses opérations mentales. Le respect de certains principes logiques est de
rigueur.
La logique formelle est enseignée dans différentes facultés et dans différents départements de
l’enseignement supérieur et universitaire de notre pays. Elle tient ainsi une place de choix
dans la formation philosophique de l’élite intellectuelle de notre pays.
0.1.2. Bipolarité logique
B. Des concepts
Propriétés
a) La compréhension
b) L’extension
Elle est l’ensemble des sujets auxquels le contenu d’une idée peut être attribué. C’est
l’ensemble des sujets ou individus auxquels il convient d’attribuer un concept. C’est
l’énumération des sujets ou individus auxquels peut s’étendre un concept. C’est la réponse à
la question : « Quels sont les sujets ou les individus auxquels il est convenable d’attribuer le
concept ? », « A quoi peut-on identifier le concept ? ».
Exemple : arbre
Son extension : manguier, avocatier, orangé, mandarinier, etc.
Le manguier est un arbre. L’avocatier est un arbre, etc.
En composant « arbre » défini en extension et en compréhension, on constate que quand l’une
est riche en notes, l’autre est pauvre, et vice-versa : plus la compréhension est grande, plus
l’extension est petite ; plus la compréhension est petite, plus l’extension est grande.
La compréhension et l’extension sont en raison inverse l’un de l’autre.
-Les concepts collectifs : ce sont ceux qui englobent l’idée d’une communauté, d’une
collection.
Exemple : l’armée, la forêt, l’assemblée, la famille, etc.
D. Des raisonnements
Propriétés des raisonnements
Un raisonnement peut être valide ou correct, invalide ou incorrect. Comme il s’agit de
la logique formelle, l’on ne s’occupera pas de la vérité du contenu des propositions, mais de
la validité du raisonnement, et ce par rapport aux règles.
EX. Tout homme est mortel
Or Socrate est un homme
Donc Socrate est mortel
1.3.3. Classification des raisonnements : exercices
1. Raisonnement déductif
Ce raisonnement est une opération mentale qui va du général au particulier, ou de la
vérité universelle à une autre vérité moins universelle. L’expression principale de ce
raisonnement est le syllogisme.
2. Raisonnement inductif
Pour ce raisonnement, on va des cas particuliers au général, ou d’une ou plusieurs
vérités singulières à une vérité universelle.
Ex : La chaleur dilate le fer, le cuivre, le bronze, l’acier. Donc la chaleur dilate tous les
métaux
B.N ; L’induction peut être complète ou amplifiante.
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Exercices
Quel raisonnement ou méthode utilise-t-on :
a) En agriculture b) En cuisine c) En enseignant les maths, la physique, l’ordinateur ?
La différence entre les trois codes est ébauchée dans le tableau synoptique ci-dessous,
mais veuillez compléter la colonne du code pantomique :
-Communication -Communication
immédiate ou différée différée
Si, par exemple, un étudiant veut dire à son professeur que monsieur Broo le cherche à la
porte, quel choix ferait-il parmi ces expressions qui viennent? Pourquoi? 1 Prof, on vous veut par
mister Broo là. 2 Professeur, on vous appelle par monsieur Broo à la porte. Prof, regardez à la porte.
4 Professeur, vous êtes désiré...
Syntaxe Ruptures de construc Règles respectées mais sans Règles respectées, cons-
tion, répétition, ellip- recherche : temps simples tructions complexes, con-
ses, suppression de la de l’indicatif, passé com- cordance de temps.
négation « ne »
posé, plus-que-parfait et
présent du subjonctif.
Figures de Nombreuses méta- Effets de style limités, Utilisation de figures de
Style phores et périphra- ton neutre. Exemple : il style, recherche d’effets
ses, expressions tou- est parti. (métaphores, métony-
tes faites.
mies…). Exemple : il
Exemple : il s’est tiré
s’est évaporé.
Ce que relève Un milieu populaire- Une certaine neutralité de Un milieu socioculturel
Le niveau de des relations amica- l’échange, dans des circons- élevé, la déférence, la po-
Langage les ou familiales, un tances quotidiennes. litesse du locuteur
sur le langage.
Travaux pratiques
PARTIE I. COMMUNICATION
CHAP I. COMPRENDRE LA COMMUNICATION
1.1.1. Notion
Référent
(Contexte → Le thème, à propos de, ou parle de)
Canal
Code
Exercices
1. Un étudiant très pressé d’aller à la faculté (ESIS) saisit un travail pratique à déposer
urgemment. Il enregistre et ses doigts rapides passent directement sur d’autres touches.
D’emblée, toutes les touches ne fonctionnent plus et le curseur charge ou tournoie sur l’écran
de l’ordinateur.
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Saisie
Curseur
Chargeement ou
tournoiement
Message : Lorsque vous saisissez un texte sur un ordinateur, vous devez être patient, attendre
qu’une action se termine pour passer à une autre, sous peine de voir le curseur tournoyer et
vous imposer de la patience.
2. Un jeune cultivateur très musclé s’est blessé à force d’aiguiser sa houe. Insérez cette
situation de communication dans le schéma de Roman Jakobson et rédigez le message y
contenu.
1.2.1. Notion
Cette communication et comprise comme celle qui se passe dans l’homme, donc
homme-homme. En mathématique, la relation revient sur soi-même, c’est la réflexibilité.
L’homme est en relation, en communication avec lui-même. Il peut se rappeler, monologuer,
méditer, s’amender,… oralement ou par écrit. La communication intrapersonnelle évoque la
notion de l’introspection en psychologie, la notion de cœur en morale. On fait l’observation
intérieure, de l’observation par la conscience.
Cela arrive souvent dans l’acte volontaire, lequel comprend quatre phases.
La délibération : avant d’agir, l’homme sous son futur acte à une mesure de la
conscience, il pèse le pour et le contre, examine les avantages et les inconvénients, les
côtés positifs et négatifs de son acte avant de pencher l’un ou l’autre côté.
L’exécution : c’est quand on a bien décidé que l’on peut exécuter aisément sa
décision. Elle suppose un plan clair afin que l’acte volontaire soit complet. Sinon,
beaucoup d’abouliques (aboulie) décident sans exécuter tout simplement parce que
leurs décisions ne sont pas suivies par des plans d’exécutions cohérents et réalistes.
Dans l’homme, il existe aussi la notion de silence. Elle constitue une communication par
excellence, car il nous permet de méditer, de nous amender et réorienter notre vie. C’est
pourquoi il est toujours nécessaire de s’imposer un silence après une action, qu’elle soit petite
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ou de grande envergure. Les vertus du silence sont aussi exploitées dans le domaine de
société secrète, de sécurité etc. Même face à une situation embarrassante, « la parole est
d’argent, le silence est d’or ». C’est dans le même ordre idée que la télépathie agit. De loin,
une information vous arrive par imagination, volontaire, divination, c’est la télesthésie. La
télépsychie, elle, transmet une pensée sans méditation de la parole, de l’écrit ou des gestes.
Si l’on peut communiquer sa pensée à l’autre par le silence, par télépathie, télesthésie ou
télépsychie, la communication interpersonnelle passe habituellement par la parole, l’écrit ou
la pantomime. L’homme transmet différents messages à son semblable par divers canaux. La
parole est une facilité par laquelle il s’exprime pour la plus part des cas. Avec elle, on peut
donner des ordres ; on peut donner une conférence, se confesser, blesser, panser les plaies,
mettre de l’huile sur le feu en vrai pyromane, invoquer Dieu, bénir, maudire, etc. La parole a
une grande puissance comme Dieu lui-même l’a utilisée dans la création. C’est la triade que
nous recommandons à quiconque veut agir, réaliser un projet, la quadruple alliance : Image-
parole-Action-Prière. « Créons l’homme en notre image ». Image-Parole. Puis, il modela
l’homme avec la terre, c’est l’Action. Mais l’homme doit prier celui qui lui en donné le
modèle, c’est Dieu. La parole est vraiment créatrice de projets. On en fait usage audio, à la
radio, la télévision, dans un film, au théâtre, en musique, en amour… elle est évidemment
d’usages multiples.
Les hommes ne communiquent seulement par la parole, ils écrivent aussi des textes et
des texto. Des ouvrages entiers sont publiés dans le sens de communiquer un message
quelconque. Un poème sur Coronavirus ou Covid-19, un roman,, une pièce de théâtre, une
bande dessinée, un essai, un e-book… contient toujours un mess age. C’est pourquoi les
scientifiques doivent écrire et publier leurs résultats de leur recherche. Actuellement,
l’internet, les réseaux sociaux usent beaucoup le code écrit. Les TIC font fit à
l’analphabétisme. Seuls les lettrés y ont accès. Des messages utiles, inutiles, des bêtises, des
bagatelles, voir des injures, des blagues, des comédies, des images, des photos… y sont
publiés en tout libertinage. Quelle démocrature ! Quelle dictocratie !
Il s’agit de la relation réciproque parfois, que l’homme entretient avec les éléments de la
nature : l’air, l’eau, la terre, la végétation, les animaux, les nuages, le vent, les montagnes…
Tous ces éléments naturels communiquent avec nous dans le bon tout comme dans le
mauvais sens. Pas plus loin que nous, les moustiques rôdent autour de nous, comment y
réagir ? Le Coronavirus, Covid-19, qui de ravager la Chine, l’Europe, les USA, l’Afrique, le
monde entier a transmis un message diversement interprété par les humains : Saleté ! Péché
mondial ! Fin du monde ! La nature nous transmet beaucoup de message. La cigale chante, le
grillon grésillonne ; l’hirondelle ou le pigeon migre, le batracien hiberne, l’homme achète un
manteau, un chapeau, porte un message, se met à l’ombre d’un arbre. Il réserve un feedback
au message de la nature.
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En brousse, la sémiotique, étude de signes, lui est naturelle. Un air frais, une descente,
une catégorie d’arbres, le renseignement sur la présence d’une rivière. Certaines plantes et
fleurs indiquent au géologue la présence de tel minerai. L’odeur trahit souvent l’ananas,
l’orange, la mandarine, surtout le gingembre en brousse ou en pleine forêt. Tel type d’herbes
nous communiquent la terre propice pour la culture de l’arachide, le haricot, ou toute autre
culture. Les hommes ne disent pas à tort : « L’eau, c’est la vie ». L’eau permet à l’homme
d’exercer sa vie en multiples actions : boire, lessiver, se laver, construire, voyager, atténuer,
diluer, dissoudre, soulager, etc. C’est l’un des éléments de la nature le plus fort et le plus
utilisé. Il entre dans la fabrication de divers objets du monde.
En substance, l’homme communique avec tous les objets qui l’entoure et surtout ceux
qu’il utilise. Cette communication est même télépsychique. Il se parle d’abord avant de parler
aux autres par une sorte d’autocensure. C’est tout à fait personnel. Dans son silence, il peut
s’autogérer et gérer les autres, entre en contact avec son Dieu. Pourquoi ne peut-il pas se
limiter à la communication intrapersonnelle ? Sa vie est solidaire. Les autres l’aident, le
façonne également. Mais la nature n’est pas en reste. Elle alimente la vie de l’homme ; elle
peut aussi y mettre un terme ; Qui vivrait sans la terre, l’eau, l’air, le feu,… Sinon personne
ne cherchait les traces de l’eau sur la planète Mars, sur la lune. Cette nature permet à
l’homme de fabriquer des objets dont il se sert et avec lesquels sa vie communie, se
confondent dans un échange harmonieux de son existence. Parfois, il se permet à parler à un
objet comme un fou.
Seize (16) voyelles sont dénombrées, dont douze orales et quatre écrites :
12 sons oraux
nasalisé
2.1.3. Les semi-voyelles ou semi-consonnes
Ils sont appelés semi-voyelles quand ils sont à l’intérieur ou à la fin ‘un mot ; semi-
consonnes à l’initiale. Le français enregistre trois semi-voyelles ou semi-consonnes obtenues
après contraction de plusieurs autres sons.
Son Observation
[j] Initiation [initjasjɔ]
Transcrivez-les en phonétique
- Les handicapés
- Un héros : Patrice Lumumba et Désiré Kabila sont nos deux héros nationaux
- Les honduriens, les hollandais, les heurts / les heures
- Ne vous hasardez pas s’il vous plait !
- Nécessaire, partenaire, destinateur, destinataire, mercenaire, signataire,
secrétaire
- Chimpanzé
- Laisser-aller, laissez-passer, cessez-le-feu,
- Patrouille, grenouille, débrouiller, dépouille, dépouillement, ratatouille, rouille,
brouillon
- Prudemment, indépendamment, pertinemment
- Qu’ils aient, qu’ils voient, qu’ils soient
- Sainteté, chasteté, honnêteté, rareté
- Vélo, déjà, professeur, réunion
- Ok oke
- footballeur (euse), footballeux, footballiser (a=o), footballistique (a=a), footing
- Indemnité, continuité, assiduité, ambiguïté, exiguïté
- Texte, test, contexte, prétexte
- Expérience, expliqué, selon, cela, religion, relation, regard, retard, vendredi,
mercredi, lundi, substitution, réellement, tué, cruel
- Faites attention, flux, chef-d’œuvre
- Stimulus, stimuli, baobab, paon
Exercice : Ecouter le journal parlé ou télévisé et relever des mots bien et mal prononcés
Lecture minutée d’un texte
Tout ne se lit pas avec la même facilité. Le texte présenté ci-dessous comme première
auto-évaluation est de difficulté moyenne. Le lecteur moyen doit lire de 250 à 300 mots
par minute.
Pour déterminer votre rythme actuel de lecture, lisez pendant exactement une minute.
Entourez le nombre à droite de l’endroit où vous serez arrêté. C’est le nombre de mots que
vous lisez à la minute.
2.2.2.. STRATEGIES
22. L’académique informe à tous les étudiants que la rentrée est effective.
38. Qui sont d’accord ? Qui sont pour ? Qui sont contre ?
QUELQUES SUBSTITUTIONS
1. Avoir
Avoir des rois parmi ses ancêtres : compter des rois parmi ses ancêtres
Avoir les conséquences les plus graves : entrainer, subir des conséquences les plus graves
2. Il y a :
-sur cette corde tendue, il y a un linge : sur cette corde tendue sèche, pend un linge
- aux oreilles de la fille, il y a des boucles en or : aux oreilles de la fille pendent, s’attachent
des boucles en or
-au portier du train, il y a une tête d’homme : au portier du train émerge, penche une tête
d’homme
-sur la table, il y a une tasse chaude : sur la table fume une tasse chaude
3. Dire :
4. Faire
-faire cesser une inquiétude, un doute, un malentendu : dissiper une inquiétude, un doute, un
malentendu
-faire cesser une épidémie : enrayer une épidémie, éradiquer une épidémie
-faire entrer les soldats, les policiers dans l’armée : enrôler, incorporer les soldats, les
policiers
-faire une copie d’un livre : tirer une copie d’un livre
5. Mettre
-mettre son nez dans les affaires d’autrui : fourrer son nez dans les affaires d’autrui
-mettre une couronne sur une tombe : déposer une couronne sur une tombe
-mettre tous les soins aux études : apporter tous les soins aux études
-mettre la sonde dans une plaie : introduire la sonde dans une plaie
-mettre une échelle contre le mur : appuyer une échelle contre le mur
-mettre une affiche sur le mur : placarder une affiche sur le mur
-mettre des couleurs sur un tableau : appliquer des couleurs sur un tableau
-mettre un mandat sur une lettre : insérer un mandat sur une lettre
-mettre une lettre dans un journal : insérer une lettre dans un journal
-mettre des pieds sous l’eau : enfoncer des pieds sous l’eau
-mettre une carte sur le mur : fixer une carte sur le mur
-mettre un lion dans une cage : renfermer un lion dans une cage
-mettre son argent en fonds publics : placer son argent en fonds publics
-mettre une signature sur un document : apposer une signature sur un document
- mettre une barrière au bout d’un camp : poser une barrière au bout d’un camp
-mettre ses espérances sur quelqu’un : fonder ses espérances sur quelqu’un.
6. La proposition relative
-une œuvre qui parait après la mort de son auteur : une œuvre posthume
-une loi qui n’est pas sujette à changer : une loi immuable
-une allure qui provoque des guerres : une allure martiale, belliqueuse
-un repas qui se réduit aux mets les plus simples : un repas frugal
-des propos qui font mal aux autres : des propos malveillants
-une personne qui sait garder le secret : une personne discrète, confidentielle
-des dépenses qui dépassent toutes mesures : des dépenses exorbitantes, somptueuses
Un débat est une discussion, un échange sur un thème entre des personnes d’opinions
différentes.
b) Objectif
Le débat permet à plusieurs personnes d’échanger des points de vue et non d’obtenir
un consensus.
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e) Conclusion
Chaque participant ou groupe doit conclure son point de vue en quelques secondes ou
minutes.
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3.1.2. LA PONCTUATION
C’est l’ensemble des signes pour bien écrire, rythmer et donner sens à une phrase.
e) Les points de suspension (…) : Ils jouent aussi deux rôles comme le précédent
quand l’idée n’est pas complètement exprimée ou pour marquer un arrêt voulu
dans une phrase, lorsqu’on veut transmettre un sentiment au lecteur ;
f) Les parenthèses () : Elles sont utilisées pour intercaler ou expliquer dans une
phrase quelques indications accessoires, pour expliquer et donner un
éclaircissement indispensable ;
g) Les crochets : Sont utilisées comme les parenthèses ; ils sont aussi utilisées
pour indiquer une partie du texte qui n’est pas vue ou exprimée. On les utilise
quand on a déjà utilisé les parenthèses ;
h) Les guillemets « » : Utilisées pour encadrer une citation ou un discours direct,
ils mettent aussi en évidence, en valeur ou en exergue pour créer l’emphase
ou l’insistance ;
i) Les tirets - : à l’intérieur de la phrase, ils jouent le même rôle que la virgule.
Ils sont aussi utilisés pour marquer le début du dialogue entre interlocuteurs ;
j) L’astérisque : Utilisé devant un mot qui peut être un nom propre, un mot qui
nécessite une explication, c.-à-d. un mot emprunté ;
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k) L’alinéa : C’est l’espace vide laissé pour marquer le début d’un paragraphe,
EX : Alinéa 1, alinéa 2, = 1èr paragraphe, 2ème paragraphe ;
l) Les deux points (:) : on les place
- Devant une proposition, même elliptique, qui développe ou
explique une précédente.
- Devant une énumération développant un thème qui la résume.
- Devant une citation en discours direct.
3.1.3. L’ORTHOGRAPHE
Dans cette section, il s’agit tout simplement que les étudiants répertorient des mots
contenant des difficultés orthographiques allant des accents aux géminées en passant par la
cédille, l’apostrophe et les autres signes.
EXERCICES
Il n’y a pas de règle absolue quant à la place de l’adjectif qualificatif par rapport au nom
auquel il se rapporte, puisqu’en grande partie la place de l’adjectif ne modifie en rien le sens de la
phrase Cependant, en cas de doute ou de particularité qui s’offre, il y a lieu de se référer aux règles ci-
après:
NB. Placés avant le nom, ces adjectifs ont plutôt une valeur affective; après le nom, ils ont une valeur
plutôt objective et exprimant un fait.
Attention aux adjectifs formant des noms différents en changeant leur place
Ce mode exprime un fait envisagé, une action en vue. On l’appelle mode de virtualité. On
le trouve dans les propositions indépendantes et dans les subordonnées.
Dans les indépendantes, pour exprimer :
1. Un ordre ou une défense à la troisième personne.
Ex : Qu’il parte et ne revienne plus.
Mais l’ordre à la deuxième personne utilise l’impératif.
2. Un souhait : (avec ou sans que)
Exemple :
1. Que le meilleur gagne ! 2. Dieu vous garde ! 3. Puissiez-vous revenir sain et sauf !
4. Fasse le ciel qu’il ne leur soit rien arrivé !
3. Une indignation
Ex : Moi, que j’accepte les excuses de ce goujat !
4. Une supposition : (dans un discours didactique ou autres)
Exemple :
1. Que je vive et je ferai des exploits. 2. Soit une droite AB passant par le point C…
Dans les subordonnées où l’on exprime :
-Une nécessité : il faut qu’il regagne son poste.
-Un souhait : J’aimerais qu’il regagne son poste.
-Une possibilité : Il est possible qu’il fasse des exploits.
-Un doute : Je doute fort que le soleil s’éteigne un jour.
-Un sentiment : Je suis heureux qu’il ait pu regagner son poste.
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Le subjonctif s’emploi :
-Après les verbes unipersonnels (impersonnels) marquant la nécessité, la possibilité, le doute,
l’obligation, un sentiment personnel ou une certitude, une vraisemblance à sens négatif,
interrogatif ou conditionnel.
Exemple :
1. Il faut que tu réussisses.
2. Il est probable que Macron passe.
3. Ma joie est que ta vie s’améliore.
I. CHAMP LEXICAL
1. Notion
C’est l’ensemble des mots qui, dans un texte, appartiennent par leur dénotation à un
même domaine.
- Dénotation : le sens premier d’un mot, tel que le donne le dictionnaire.
- Connotation : l’élargissement du sens, de la signification.
2. Sortes
- Champ notionnel : recouvre tout ce que les concepts des usagers d’une langue peuvent
reconnaitre comme représentatif du domaine en question, toutes les formes qui puissent leur
venir en esprit (lien avec le brainstorming). Donc le champ notionnel est un ensemble de
signifiés correspondant à une notion plus générale.
Ex : petit déjeuner : en-cas, collation, déjeuner, goûter, dîner, souper, repas
- Champ associatif : le rapport dérivationnel, sémantique, homonymique, synonymique,
culturel…
-Connections lexicales :
-sémantique : selon le sens (synonymique ou antonymique)
-familiale : par le repère du même radical
-Questions pragmatiques : qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment, combien ?
II. BRAINSTORMING
1. Notion
C’est une technique de créativité de groupe qui consiste à dire tout ce qui passe par
l’esprit sur un thème.
2. Règles
-Formation de groupe : de 5-12 membres
-Donne une vue d’ensemble à chaque nombre du groupe ;
-Choisir un animateur et un rapporteur qui notent les idées ainsi qu’un membre qui
règlemente de temps ;
-Participation de tout le groupe au processus.
3. Parties
I. Exercice d’échauffement (imaginatif pour détendre et dégeler le groupe), l’animateur
expose le problème :
-Maintenir l’atmosphère détendue, gaie, libre ;
-Encourager chaque membre à donner des idées originales ;
-Se concentrer d’abord sur la quantité et la qualité ensuite (25-50) ;
-Pousser les participants à donner toutes les idées ;
-Accorder un temps convenables ;
-Par de critique, de jugement pendant la génération des idées ;
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-Pause : l’animateur remercie le groupe (s’il y a 2, 3, 4 groupes, échanger les papiers lors de
l’évaluation).
II. -Rassembler le groupe pour évaluer, éliminer les mauvaises idées. Penser à la pratique
pour chaque idée retenue.
-Suivi : remercier les participants pour la participation ; dire d’autres possibilités non
retenues.
III. BRAINWRITING
1. Notion
C’est une technique de brainstorming qui finit par l’écriture des idées.
2. Règles.
-Choisir un animateur, un rapporteur
-Groupe : n’importe quelle taille ; sous-groupe de 4-6 personnes.
-Groupe autour d‘une table.
-Distribution d’une feuille de papier à chaque membre (feuille divisée en quatre colonnes)
-Explication de l’animateur : règle, procédure et temps : de 20-30 minutes)
3 Parties
I- Brève description du thème au-dessus de chaque feuille.
-Marquer 4 idées, une par colonne
-Une fois les 4 idées données, retourner la feuille au verso et la place sur la table. On mélange
toutes les feuilles et on les redistribue aux autres membres.
Ecrire 4 autres idées originales.
-On poursuit le processus jusqu’à ce que les membres soient à court d’idées.
-Pause : remercier le groupe de sa participation.
II. -Evaluer les idées générées par discrimination et élimination. Tenir compte de la mise en
pratique d’une idée.
-Suivi : remercier le groupe, faire part des idées retenues et rejetées au groupe (rapporteur)
3. Phases de la créativité
1. La préparation : documentation
2. La concentration : S’immerger dans le sujet
3. L’incubation : le prendre en charge par le subconscient
4. L’illumination : les idées se bousculent, trouver une idée générale (orientation)
5. L’évaluation : contrôler, vérifier l’application pratique, modifier, améliorer.
6. L’application : appliquer la solution de façon novatrice : résoudre le problème en utilisant
votre créativité.
Le registre ou la tonalité d’un discours ou d’un texte est l’effet produit par un texte sur
celui à qui il est destiné. Il peut être lié au genre littéraire ou pas. Dans un même texte,
plusieurs registres peuvent cohabiter. On peut aller du pathétique au comique en passant par
le lyrique, le laudatif ou le satirique.
2. TYPES
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L’adjectif pathétique vient du grec pathos qui signifie souffrance. Cette tonalité
suscite chez le lecteur une émotion violente, douloureuse, voire des larmes. Sa fonction
argumentative est d’amener le lecteur, l’interlocuteur à réagir, face à une injustice par
exemple.
Caractéristiques
Il concerne tous les énoncés dans lesquels on fait l’éloge d’une personne, d’un objet
ou d’une valeur. Il est particulièrement représenté dans les éloges funèbres, dans la
poésie lyrique, dans la critique d’art ? Mais il traverse tous les genres, romanesque,
théâtral, poétique.
Caractéristiques
Il suppose la présence d’un énonciateur qui émet des jugements de valeur, mais sa
présence peur être implicite. Il se caractérise souvent par des termes laudatifs ou
hyperboliques (superlatifs, exagérations) et des images valorisantes. Mais l’éloge peut
aussi se manifester indirectement, par exemple à travers une anecdote qui fait
apparaître les qualités que l’on veut mettre en valeur chez une personne.
Caractéristiques
Il se caractérise par des termes dépréciatifs, des images dévalorisantes et des
hyperboles. Il utilise les procédés de grossissement et des déformations (comme dans
la caricature des arts graphiques ou plastiques). Mais il peut aussi avoir recours à
l’ironie, et se présenter comme un éloge. Il a souvent recours en effet à l’implicite.
Caractéristiques
Il se caractérise par tous les procédés visant à attaquer ou à discréditer un adversaire :
terme péjoratif (voire insultes) ; images dévalorisantes, ironie, argument ad hominem.
Il se rapproche donc du registre satirique, mais à la différence de celui-ci, il n’emploie
pas seulement l’arme de la moquerie. L’attaque peut être sérieuse. Ainsi, Zola accuse
de mensonge et de médiocrité ses adversaires.
sont souvent en relation avec l’histoire légendaire ou mythique d’un pays, d’un
peuple ou même de l’humanité.
Caractéristiques
Le registre épique, présent également en dehors de l’épopée, se caractérise par tous
les procédés d’amplification (pluriels intensif, superlatifs, hyperboles,
agrandissement, énumération, comparaison), et ceux de la littérature orale (adresse au
public, répétitions de mots, d’expressions ou de vers, par exemple les « épithètes
homériques » : l’aurore aux doigts de rose, Ulysse aux mille tours). Il peut également
comporter des éléments merveilleux.
1. NOTION
- La dissertation est une discussion orale ou écrite qui aboutit à une conclusion.
- La dissertation est une composition écrite sur un sujet donné.
- La dissertation est une argumentation scientifique, littéraire, philosophique,
pédagogique, … qui enrichit un sujet sur plusieurs aspects.
2. BUT
Nous dissertons dans le but de (d’) :
- Améliorer l’orthographe et le style ;
- Former le raisonnement logique (l’induction, la déduction) ;
- Vérifier ou évaluer la culture générale ;
- Communiquer nos pensées à autrui.
La dissertation est le miroir de la personnalité, car elle renseigne sur le niveau intellectuel, la
culture générale du dissertateur. Henri Meschonnic renchérit à ce propos en ces
termes : « Celui qui écrit s’écrit ». Cette culture est le fruit des études effectuées dans le
domaine de son choix. Partant, la dissertation applique le principe de coordination horizontale
avec un grand nombre de cours.
Il faut noter qu’au-delà de ce début de la dissertation s’échelonnent des travaux
scientifiques de grande envergure, qui incarnent les mêmes principes d’expression écrite. Il
s’agit des travaux de fin d’étude (T.F.E.) en graduat, des mémoires en licence ou D.E.A et
des thèses en doctorat. Donc, la dissertation prépare aux grandes études et à la vie en général.
Voici une vision générale des différentes dissertations depuis la 6e année secondaire jusqu’au
doctorat.
3. DIFFERENTES DISSERTATIONS
que,
division
mental
INTRODUCTION : Préambule
Problématique
Division
§1
§2
DEVELOPPEMENT : §3
§4
§5
§6
CONCLUSION : Rappel
Dénouement
Ouverture
récapitulation en conclusion après les avoir développées dans le corps du texte. Pour rédiger
un bon rappel de la conclusion, surtout pour les débutants, nous conseillons de rassembler
toutes les phrases conclusives de différents paragraphes du développement tout en les
reformulant.
Travaux pratiques
- Ponctuer correctement un texte
- Rédiger ou corriger le fond et la forme d’un texte
- Dictée de textes
49
1. Notion
Nous entendons par « chaine du livre » les étapes suivies par le livre, de son
manuscrit jusqu’à sa publication. L’étudiant de premier graduat, selon notre entendement, a
la vocation d’un écrivain, par surcroit, le droit de savoir l’itinéraire du livre, car il rédigera
des travaux scientifiques qui peuvent être publiés en ouvrages.
2. Etapes
2.2. LE PLAN
Le plan d’un travail, d’un ouvrage, se réalise par une analyse minutieuse du titre.
Celui-ci dévoile implicitement les parties du livre, qui commencent logiquement par la
conceptualisation avant les chapitres de la problématique et des hypothèses. Ainsi, le plan
sera élaboré en chapitres, sections, articulations, points et sous-points. Il joue le rôle de phare
pour l’écrivain.
2.3. LA REDACTION
Le plan posé à gauche, le rédacteur commence son manuscrit. Il le consulte de temps
en temps pour qu’il ne s’égare pas. L’écriture a beaucoup d’exigences, la maîtrise des outils
linguistiques tels que la ponctuation, le mot juste, les figures de style, l’orthographe, les
transitions et connecteurs…Ce qui est sûr est que l’écriture appelle la lecture, qui permet de
bien cerner l’état de la question. En termes plus parlants, la lecture des travaux antérieurs
permet à l’écrivain de se démarquer des autres, de démontrer l’originalité de son livre tout en
leur réservant une place de choix en bibliographie.
2.4. L’EDITION
Une maison d’édition n’est pas une imprimerie. Sa mission est triple. Après que
l’auteur aura signé un contrat de publication - caution y comprise - avec une maison
d’édition, celle-ci pourra censurer l’ouvrage, le faire lire et corriger par deux lecteurs, un pour
la forme et un autre pour le fond. Pendant ce temps, l’auteur doit chercher le numéro dépôt
légal de son prochain livre à la Bibliothèque National, lequel numéro combat la contrefaçon
du livre. La censure terminée, vient alors l’étape de la production. C’est la tâche de
l’imprimerie, qui réalise d’abord le bon à tirer (B.A.T) à corriger par l’auteur. Cette dernière
correction permet de faire la commande en nombre de tirages voulus par l’auteur. La
production peut se faire à compte de l’auteur ou de l’éditeur. Une fois les exemplaires livrés à
l’auteur, celui-ci a le devoir de remettre autant d’exemplaires et à la maison d’édition et la à
50
2.5. LA VENTE
En principe, la vente se fait le jour du vernissage ou après, dans les librairies. Ici, un
autre contrat est signé en matière de dépôt. L’auteur et le libraire s’accordent sur le
pourcentage de la remise. Il viendra chaque fois retirer ses droits d’auteur en cas de besoin.
2.6. L’EVALUATION
Elle consiste à s’autoévaluer, à travers le nombre d’exemplaires achetés par le public,
l’écho favorable ou défavorable des lecteurs. Combien recherche encore votre livre à la
librairie alors que le stock est épuisé ? Combien avez-vous gagneé comme droits d’auteur ?
Quand comptez-vous retourner à l’imprimerie pour de nouveaux tirages ? Allez-vous
continuer à écrire ? Quel est votre prochain thème ou sujet ? Ce qu’il faut retenir est que
l’écriture appelle toujours l’écriture. C’est un grand plaisir d’écouter un lecteur dire : « Votre
livre est très intéressant ! ».
51
Définition
CARACTERISTIQUES
Une description a pour objet quelque chose. Les différentes composantes de ce que
l’on doit écrire doivent être présentées distinctivement et de façon graduelle. Une description
est donc un objet précis (qu’il soit concret ou imagé). Elle doit être minutieuse. L’important
n’est pas de montrer les différentes parties ou les différents emplacements de ce qu’on décrit,
la description est donc la consigne de plusieurs sujets ; le caractère minutieux du texte se
trouve dans le choix des mots, des constructions grammaticales et stylistiques.
TEXTE D’ILLUSTRATION
La nuit était presque venue quand ils arrivaient au village qui était celui de Bea. De
petits sentiers séparaient les palissades, les toits des cases se touchaient presque. De gros
insectes aux ventres bedonnants couraient çà et là. Un chien maladif aboyait, trottant sur des
pattes qui se dérobaient à chacun de ses pas. Les villageois accroupis saluaient les arrivants à
leur passage, une vieille les reçut à l’entrée d’un défilé entre les cases et les mena dans un
appentis de branchage.
C’était là que demeurait la mère de Bea, une unique pièce, qui servait de salle
commune et de cuisine durant les heures de pluies. Une buche se consommait au centre, la
fumée piquait les yeux. Habitué à la demi-obscurité, Ndola pouvait apercevoir des canaris de
toute dimension, des calebasses en désordre encombraient la pièce, une natte sur la petite
élévation de terre battue paraissait servir de lit. Ndola s’assit sur un mortier près du lit, le
dépôt de fumée sur les lattes de la toiture ressemblait à une épaisse couche de la peinture.
La mère de Bea était une femme prématurément vieille et dont le travail de rizière
dans le mariage avait assombri son corps. Elle n’avait rien mais insista pour que Ndola fût
son amante.
Le lit, composé de lattes liées, était posé sur quatre pieds enfoncés dans le sol, des
peaux servaient de matelas et couverture. Ndola cherchait en vain le sommeil, il se
disait : « Si un jour nous arrivons à sortir de cette ignorance, nous rirons de nous-mêmes,
pour le moment, il n’y a rien à faire, mais devant la famille nous comprendrons ».
B. LA NARRATION
Définition
La narration est un récit historique en exposé des faits (évènements). C’est le fait de
faire connaitre par un récit un sujet donné.
Caractéristiques
- Elle doit avoir un cadre bien précis, c.-à-d. situer l’évènement dans l’espace, le cadre
doit être implicite ou explicite ;
- Les évènements doivent suivre une succession logique ;
- Le récit doit être cohérent, c.-à-d. former un tout.
TEXTE D’ILLUSTRATION
UNE DETENTE
Le congé annuel de reconstitution est pour tout le monde le bienvenue pendant des
mois au bureau, à l’usine, au marché ou à l’école. On travaille de fois très dur, le moment le
plus désagréable pour les étudiants est celui de la session, Apres la session, c’est la détente.
J’aime bien passer mes vacances à Tindican.
Quand je me rendais à Tindican, c’était le plus jeune de mes oncles qui venait me
chercher. Il était le cadet de ma mère qui, à peine sorti de l’adolescence, mais aussi me
semblait-il très proche encore de moi. Il était naturellement gentil et il n’était pas nécessaire
que ma mère lui recommandât de veiller sur moi : il le faisait spontanément. Il me prenait par
la main et je marchais à ses côtés, lui, tenant comptent de ma jeunesse, rapetissait ses pas, si
bien qu’au lieu de mettre deux heures pour atteindre Tindican, nous en mettions facilement
quatre, mais je ne m’apercevais guère de la longueur du parcours, car toutes sortes de
merveille la coupaient.
A mesure que nous avancions sur la route, nous délogions ici un lièvre, là un singulier
et des oiseaux partaient dans un grand bruit d’ailes ; parfois aussi nous rencontrions une
troupe de singes et chaque gibier même que notre approche alertait brusquement. Voyant
mon plaisir, mon oncle ramassait des cailloux, les jetaient loin devant lui ou battaient les
hautes herbes avec une branche morte pour mieux déloger le gibier. Je l’imitais, mais jamais
bien longtemps : le soleil, dans l’après-midi, luit férocement sur la savane ; et je revenais
glisser la main dans celle de mon oncle. De nouveau, nous marchions paisiblement.
Pour nous reposer, il choisissait un arbre, un kapoquier, un néré dont l’ombre lui
paraissait suffisamment dense et nous nous asseyions. Il me contait les dernières nouvelles de
la ferme : les naissances, l’achat d’une bête, le défrichement d’un nouveau champ ou les
méfaits des singuliers, mais c’étaient les naissances surtout qui éveillait mon intérêt.
53
Pendant toutes les vacances, seule la moisson m’intéressait le plus, j’aimais bien
suivre de près le travail des moissonneurs, la longue file des moissonneurs. J’étais frappé,
délicieusement ravi par la douceur, l’infime douceur de leurs yeux, par de regards paisibles.
Et pourtant, bien qu’ils me parussent tous alors à des lieux de leur travail que leurs
regards fussent a des lieux, leur habileté n’était pas en défaut, les mains, les faucillés
poursuivaient leurs mouvements sans défaut.
Que regardait à vrais dire ces yeux, je ne sais les alentours, peut-être les était-ce de ne
rien regarder de visible, qui les rendait si lointains et comme absents.
La longue file des moissonneurs s’enfonçait dans le champ, abattait le champ, n’était-
ce pas assez ? N’était-ce pas de cet effort et de ce torse noir devant lequel les épis
s’inclinaient, ils chantaient en chœur, ils moissonnaient ensemble : leurs voix s’accordaient à
leurs gestes. Ils étaient ensemble unis dans un même travail, unis par le chant. La même âme
les reliait chacun et tous goûtaient le plaisir, l’identique plaisir d’accomplir une tâche
commune.
Etait-ce ce plaisir-là, ce plaisir-là, bien plus que le combat contre la fatigue, contre la
chaleur, qui les animait, qui les faisait se répandre en chant ?
C’était visiblement ce plaisir-là et c’était le même aussi qui mettait dans leurs yeux
tant de douceur, toute cette douceur, toute cette douceur dont je demeurais frappé,
délicieusement et un peu douloureusement frappé, ça j’étais près d’eux, j’étais avec eux ;
j’étais dans leur grande douceur et je n’étais pas entièrement avec eux ; je n’étais qu’un
étudiant en visite.
QUESTIONNAIRE
3.3.2. LETTRE
A. LETTRE ADMINITRATIVE
1. Définition
Une lettre est une communication par écrit. Elle peut être administrative,
commerciale, amicale et porte sur plusieurs matières, selon le contexte.
54
- Votre demande du……..a retenu notre attention. Cependant (toutefois) nous avons le
regret de vous faire savoir que…
c. Développement
On distingue les parties suivantes :
1) L’Exposé et la déduction
a. L’Exposé : Arguments et mobiles de la rédaction
b. La déduction : On pose le problème ou on donne la réponse à un problème
posé.
NB : Entre le développement et la formule finale, on place quelques expression telles que :
- Dans l’attente d’une suite favorable de votre part……
- Espérant que vous attacheriez une attention particulière à notre requête…….
- Votre réponse (diligente) obligerait…
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La signature est posée à la fin de la lettre d’une façon claire et lisible, entre le titre
exact de son signataire et son nom et post nom ou prénom.
B. LETTRE DE TRANSMISSION
1. Définition
Une lettre de transmission est celle qui accompagne ou qui convoie une autre ou des
annexes créées à l’initiative du signataire. Elle accompagne des documents ou colis
administratifs.
Elle détermine la voie de transmission de cette lettre et l’objet de transmission
2. Plan
- Formule introductive
- Voie de transmission
- Objet de transmission
- Conclusion
.
3. Structure
- Formule d’appel
- Introduction :
Nous vous faisons parvenir
Nous nous obligeons de vous faire parvenir
Nous avons l’honneur de vous transmettre
Par la présente, nous vous envoyons
- Voie de transmission (en annexe, sous-pli, ci-joint, par pli séparé, ci-inclus, en
volume…..)
- Objet de transmission (liste des effectifs, quantité, état de besoin).
- Conclusion : Souhait (Nous vous souhaitons une bonne réception).
NB : Il y a aussi des lettres de transmission avec référence c.-à-d. celle qui convoie une autre
lettre ou annexe créée à la suite d’un entretien, d’un ordre ou d’une demande d’une tierce
personne ou à la suite d’un antécédent.
Sa structure est la suivante :
Formule d’appel
Référence
Antécédent et Introduction
Voie de transmission
Objet de transmission
Souhait
58
C. LETTRE DE REACHEMINEMENT
1. Objectif général
Etre capable de :
- Détecter le contexte dans lequel on rédige la lettre de réacheminement.
- Rédiger une lettre de réacheminement
2. Objectifs spécifiques
Etre capable de :
- Définir une lettre de réacheminement
- Donner sa structure
- Rédiger une lettre de réacheminement
3. plan
Définition – Structure – Lettre type
Définition
Une lettre de réacheminement est un texte de correspondance tenant lieu
d’accompagnement, par voie intermédiaire, d’une autre correspondance ou de tout autre
document pour compétence ou lorsqu’il y a eu soit erreur d’adresse, soit confusion
d’attribution.
Sortes
a. Le réacheminement triangulaire ou en boucle fermée qu’il y eu erreur de procédure ou
ignorance ou inadvertance.
b. Le réacheminement descendant : la voie hiérarchique est violée.
c. Le réacheminement ascendant : la voie hiérarchique est suivie
Structure
La structure adopte la formule de la lettre de transmission toutefois, le but peut être remplacé
par la cause ou, en cas de son maintien, le commentaire peut jouer le rôle d’explication
intensive.
Lettre type
Objet : transmission lettre du 15/juin/ 2006 de M.KABONGO
Monsieur le Directeur,
Ci-inclus, nous vous faisons tenir, nous vous
remettons
Il s’agit de la correspondance qui évoque une autre, soit pour une exécution d’ordre,
soit pour suite non encore donnée ou soit encore pour renforcer l’idée contenue dans la précédente
lettre émanant du même correspondant.
Structure
- Formule introductive suivie du rappel par exemple :
Vous nous promettiez……(Nous vous promettions)
Vous nous rassuriez……. (Nous vous rassurions)
Vous nous annonciez……. ( ………)
Vous nous demandiez…… (……..)
- Faire voir la suite, situation réelle en ces termes :
…… lettre demeurée sans suite jusqu’à présent
A ce jour, nous ne sommes pas encore en possession de……..
- Formules d’insistance =
Nous vous saurions gré de……………
Nous serions obligé de………………….
Nous nous obligerions de vous rappeler que……..
60
1. Cadre et mobiles :
On rédige une lettre d’exécution d’ordre :
- Lorsqu’ une correspondance est restée sans suite ;
- Lorsqu’ on lance une invitation expresse à l’exécution ;
- Lorsqu’il y a médiation d’un tiers (service pour solution)
2. Structure
a) Ordre direct
- Il vous est enjoint (Nous vous enjoignons de………)
- Nous vous ordonnons (j’ordonne)
- Nous vous invitons
- Tous travaux cessants, (toutes affaires cessantes)
- Nous vous recommandons
Formule de conclusion
- En somme,…………
- Au demeurant
- Tout compte fait,………….
b) Ordre indirect
-……….qui nous lit en copie (informe en copie)……..
- ……..à qui parvient copie de la présente……………..
-……..qui nous lit sous carbone……………………………….
G. LETTRE DE TRANSFERT
Un entretien de recrutement classique est structuré autour d’un certain nombre de phases :
- L’accueil ;
- Votre pitch ;
- Votre parcours professionnel ;
- Un échange autour de votre personnalité ;
- La présentation de l’entreprise et du poste à pouvoir par le recruter ;
- Votre compréhension de la fonction proposée ;
- L’exposition de vos motivations ;
- Votre projection dans la fonction proposée ;
- La présentation/négociation du package (c’est-à-dire de l’ensemble des éléments qui
constituent votre rémunération) ;
- La conclusion.
Ces différentes phases permettent de répondre aux cinq objectifs de votre recruteur :
- Vous connaître ;
- Vous présenter la fonction ;
- Evaluer votre adéquation par rapport à la fonction et l’entreprise ;
- Valider votre motivation ;
- Vous faire une offre si vous êtes le candidat retenu.
L’ordre des phases varie évidemment en fonction de votre recruteur, mais aussi souvent en
fonction de votre avancement dans le processus. Un recruteur ne conduira pas son entretien
de la même manière si c’est un premier, un deuxième, voire un troisième entretien, ou encore
un entretien de validation ou de conclusion. Dans la plupart des cas, la présentation du
package et de la rémunération n’est pas abordée lors d’un premier entretien.
Vous devez vous adapter au cheminement de pensée de votre recruteur. N’oubliez pas que ce
n’est pas vous qui avez fait l’ordre du jour de ce rendez-vous. Ce n’est donc pas à vous de
prendre la main pour aller d’une phase à l’autre, selon votre ordre. Votre recruteur est
incontestablement le pilote à bord.
Il peut avoir envie de vous présenter d’abord son entreprise avant de commencer à parler
avec vous de votre parcours professionnel. Il peut tout aussi bien démarrer l’entretien par des
questions exclusivement centrées sur votre personnalité. Vous pouvez trouver cette entrée en
matière un peu déstabilisante, mais dans tous les cas, vous devez la respecter.
Si vous adoptiez une attitude plus offensive en cherchant à amener votre recruteur à suivre
votre schéma de pensée, il pourrait interpréter votre comportement comme un manque de
souplesse dans la relation, ou pire, comme le reflet d’une personnalité rigide.
Vous pouvez tout de même imprimer votre marque en lui suggérant des points pour orienter
ses questions, mais veillez à le faire le plus délicatement possible et à ne pas lui donner
l’impression que vous pourriez remettre en cause son leadership. Soyez extrêmement vigilant
63
sur ce point, notamment avec vos interlocuteurs RH qui ont sensibilités très aiguisées à ce
sujet.
D.TYPES D’ENTRETIENS
- L’entretien téléphonique
Objectifs : Valider les prérequis, invitation, test à minima, renseignement…
Comment impacter : chanter, précision, attentes.
Souriez, on vous écoute ! (sourire téléphonique possible à entendre = chaleur,
réceptivité) ;
A. LA NOTE DE SERVICE
1. Notion
Elle supplée un règlement par une information adressée au personnel sans distinction. Elle
émane d’une autorité hiérarchique.
2. Structure
a) Introduction
- Dans le cadre de… , Pour…, en vue de
- Conformément à…, en rapport avec…
- En vertu de…, eu égard à…, vu… , considérant (que)…
b) Développement
- Il va sans dire que…
- Il en résulte que…
- Ceci étant…
c) Conclusion
- La présente ne peut…vaut…tient lieu de (faire part)
- Au demeurant, au reste, tout compte fait, en définitive…
B. LA CIRCULAIRE
1. Notion
Elle est rédigée par une autorité aux responsables sans exception pour rappeler la mise en
application sans faille des instructions ultérieurement arrêtées et restées inopérantes.
2. Structure
a) Introduction
- Plus d’une fois, à maintes reprises…
- Il nous a été donné de…, nous avons été amené à…
- Il nous revient que…
b) Développement
- Pour…, en vue de…, afin de…
- De ce fait, …
- D’une part…, d’autre part…
- En effet,…
c) Conclusion
- L’attention est attirée sur…
- La présente ne peut…, vaut…, tient lieu de…
-En définitive,…en substance,…tout compte fait…
65
1. DEFINITION
Le C-R est un rapport que l’on fait sur un évènement, (réunion, conférence). Il importe
d’appeler un compte-rendu le P-V (Procès-Verbal) Il a pour objet :
On peut rédiger le compte-rendu : d’une réunion, d’une conférence, d’un discours, d’une
mission, d’une lecture, d’une fiche de lecture, d’une guère, d’un film…
1. Le premier élément dont il faut tenir compte reste la nature de cette réunion :
2. Structure
- Titre reprenant la date, l’origine ou la société
- Participants
- Ordre du jour
- Relations des débats et annonce des décisions prises
- Levée de la séance
- Lieu et date d’édition : Fait à ……...le ……….
Le Rapporteur
3.3.6. LE RAPPORT
1. Définition
Le rapport est un document qui examine une situation donnée, en vue de l’adresser à un chef
hiérarchique, à qui revient le pouvoir de décision. C’est le subalterne qui l’adresse à son chef
et non le contraire.
2. Structure
-Préambule : titre (souligné) qui présente le problème de façon explicite, le destinataire et le
motif
-Introduction : présente le problème et annonce les points du développement
-Corps : démonstration du problème d’une façon objective et critique
-Conclusion : on y met en exergue les solutions proposées au destinataire, les difficultés
rencontrées et les suggestions.
Travaux pratiques
- Rédiger une lettre d’emploi, de motivation, un compte rendu d’une visite guidée
- Simuler un entretien d’embauche
66
CONCLUSION
Le français comme toute langue, devrait rester vivant par son usage. Ses locuteurs en
sont responsables. Ils ont le devoir de le manipuler oralement et par écrit avec logique. Ce
besoin est d’autant plus important pour les étudiants qu’il est utile d’en préciser les contours.
C’est l’importance de ce cours de Logique, expression orale et écrite en français, destiné aux
étudiants de première licence (LMD) informatique-technologies, Biologie-chimie et Chimie-
physique de l’I.S.P/Lubumbashi.
En dehors des objectifs résumés en une expression orale par la maitrise de l’alphabet
phonétique international (A.P.I) et en la rédaction des lettres et documents administratifs,
l’introduction et la différence entre le code oral et le code écrit, ce cours organise son
ossature en trois parties : La logique, l’expression orale et l’expression écrite.
La première partie précise comment organiser le raisonnement ; la deuxième, comment se
réalisent les phonèmes de l’A.P.I, à savoir les consonnes, les voyelles et les semi-consonnes
ou semi-voyelles. De là découle le répertoire des mots français souvent mal prononcés ici et
ailleurs, dans les medias, discours, homélies, conversations, allocutions, conférences,
enseignements etc. Elle nous apprend aussi comment s’exprimer en public et à corriger les
fautes de langues dans Ne pas dire, dire.
La troisième, elle, est axée d’une part sur la ponctuation, l’emploi des mots indéfinis les plus
courants comme tout et quelque, le subjonctif, le conditionnel ainsi que les techniques de
génération des idées, en l’occurrence le champ lexical, le brainstorming et le brainwritting.
D’autre part, elle couvre la chaine du livre, une matière rare dans les plans des cours de ce
genre. Comme éditeur, nous avions insinué ce point tout simplement parce que beaucoup
d’étudiants nous ont contacté dans la recherche d’une maison d’édition. Au cours de nos
entretiens, nous avons constaté que tous ne savaient pas comment on publie un livre alors que
tout étudiant a la vocation d’un écrivain, en publiant son travail scientifique. En sus de cette
articulation, viennent ensuite les genres mineurs, de la description au rapport, en passant par
la narration, la lettre, la note de service, la circulaire et le compte rendu.
67
BILBLIOGRAPHIE
Académie Française, Dire, ne pas dire, Paris, Philippe Rey, V1-4, 2014-2017.
Baril D., Technique de l’expression écrite et orale, Domont, SIREY, 2008.
Blanche R, Introduction à la Logique Contemporaine, Armand Colin, Paris, 1968.
Caratini R. (dir), Boidas encyclopédie 3 : philosophie et religion, Paris, 1968.
Catach N., L’Orthographe française. Traité théorique et pratique, Paris, Armand
Colin, 2016.
Chiss J-L. et alii, Introduction à la linguistique française, Paris, Hachette, 2017.
Cuq J-P., Une Introduction à la didactique de la grammaire en français langue
étrangère, Paris, Hatier, 1996.
Cuypers D., Question de style. Manuel d’écriture, Paris, C.P.J, 2013.
Duluc J-C., Des écrits professionnels. Percutants, accrocheurs et clairs, Paris,
C.F.P.J, 2014.
Dumon C-H., et Vermes J-P., Le C.V, la lettre et l’entretien, Paris, Eyrolles, 2012.
Gohard-Radenkovic A., L’Ecrit, stratégies et pratiques, Paris, CLE international,
1997.
Grevisse M., Grammaire française, Bruxelles, De Boeck, 2008.
Jolivet R., Cours de philosophie, Paris, 1948.
Kabujya Mayele C., Améliorons notre français, Lubumbashi, Bahu-Bab, 2014.
Kabujya Mayele C., De locutions et/ou d’expressions attestées par la langue
française moderne, Lubumbashi, Etoile, 2018.
Kunda Mutoki C. et Mputu Powa V., Français, correspondance commerciale et
rapports, Lubumbashi, P.U.L, 2013.
Lalande A., Vocabulaire Technique et Critique de la Philosophie, Paris, 1962.