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Enseignant : Dr IRIGALE
Contact : 78 65 05 78
UE………………………………..
ECUE : …………………………..
Niveau : Licence 2
45% 5% 50%
L’UE/ECUE Français de base vise à ce que vous utilisiez bien vos acquis :
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2. Plan du cours
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CHAPITRE I : COMPREHENSION D’UN TEXTE LITTERAIRE
I-3. Paragraphe
I-3-1. Définition
-les exemples ou illustrations : parfois ils servent d’arguments, mais leur rôle est
le plus souvent d’illustrer une idée argument donnée. Ils peuvent parfois être
absents si les arguments théoriques sont suffisamment explicités et que le
volume requis du paragraphe est atteint.
CONTRÔLE CONTINU
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CHAPITRE II : CONNECTEURS LOGIQUES
II-1. Définition
Quelle que soit la langue, les mots de liaison permettent de relier des idées entre
elles et de structurer un texte en le hiérarchisant. En français, les connecteurs
logiques permettent de rendre un texte cohérent et fluide à la lecture. « mots de
liaison », les connecteurs logiques sont des mots qui permettent de lier des idées
entre elles dans une phrase. Ils sont également appelés « relations logiques »
puisqu’ils en créent. Les connecteurs logiques ne sont qu’une partie de tous les
connecteurs qui existent dans la langue française. Ainsi, il est aussi possible de
trouver des connecteurs spatiaux et des connecteurs temporels. Les connecteurs
logiques permettent d'écrire de belles rédactions.
Mais attention ! Des connecteurs temporels peuvent parfois être utilisés comme
connecteurs logiques. Cela peut être le cas pour : d'abord, premièrement,
ensuite, enfin, pour terminer, etc. Il faut alors déterminer quelle est la nature de
la relation exprimée.
S’il s’agit d’indiquer des événements inscrits dans le temps, cela sera donc des
connecteurs temporels.
Ex : P1 : Les professeurs sont furieux parce que les élèves n’ont pas fait leurs devoirs. P2 : Les
élèves n’ont pas fait leurs devoirs, c’est pourquoi les professeurs sont furieux.
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NB : Le fait de changer de connecteur logique change le fond de la phrase. Mais il faut savoir
que les connecteurs logiques sont utiles que lorsque la relation logique est explicite.
Ex : P1 : Il pleut dehors. Il faut mettre le manteau. P2 : La voiture est en panne. Allez-y à pieds.
Mais la relation logique peut aussi être explicite. C’est à ce moment-là que l’on
utilise un connecteur logique.
Ex : P1 : Il pleut dehors donc je dois mettre le manteau. P2 : La voiture est en panne alors allez-y à
pieds.
Les connecteurs logiques ne sont donc pas indispensables à une phrase mais il
est très compliqué de rédiger tout un texte sans connecteurs logiques.
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que/ Puisque / Attendu que / Vu que / Etant donné que / Grâce à / Par suite de / Eu égard à / En
raison de / Du fait que / Dans la mesure où / Sous prétexte que / etc.
La conséquence : Donc / Ainsi / C'est pourquoi / Si bien que / De sorte que / Donc / Aussi /
Partant / Alors / Ainsi / Par conséquent / si bien que / D’où / En conséquence / Conséquemment /
Par suite /C’est pourquoi / De sorte que / En sorte que /De façon que
/ De manière que / Si bien que / etc.
L'addition
Et, En outre, De plus, De même que, En effet, etc.
La structure
Puis / Alors / Après cela / Ensuite / À la fin / Quand / Dès que / Tout d’abord / Pour commencer /
Cela inclus / Tel que / Comme / En général / Pour l’essentiel / En conclusion / Pour conclure /
Dans l’ensemble.
L’Alternative
Ou / Soit… soit / Soit… ou / Tantôt… tantôt / Ou… ou /Ou bien / Seulement… mais encore / L’un…
l’autre / D’un côté… de l’autre, etc.
But : Afin que / Pour que / De peur que / En vue de / De façon à ce que etc.
La Comparaison : Comme / De même que / Ainsi que / Autant que / Aussi… que Si… que / De
la même façon que / Semblablement / Pareillement / Plus que / Moins que / Non moins que / Selon
que / Suivant que / Comme si / etc.
La Concession : Malgré / En dépit de / Quoique / Bien que / Alors que / Quelque soit / Même si
/ Ce n’est pas que / Certes / Bien sûr / Évidemment / Il est vrai que / Toutefois.
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La Classification, énumération : D’abord / Tout d’abord / En premier lieu / Premièrement
/ En deuxième lieu / Deuxièmement / Après / Ensuite / De plus / Quant à / En troisième lieu / Puis
/En dernier lieu / Pour conclure / Enfin / etc.
L’ illustration : Par exemple / Comme / Ainsi / C’est ainsi que / C’est le cas de / Notamment /
Entre autre / En particulier / etc.
La Justification : Car / C’est-à-dire / En effet / Parce que / Puisque /En sorte que
/ Ainsi / C’est ainsi que / Non seulement… mais encore / Du fait de / etc.
La liaison : Alors / Ainsi / Aussi / D’ailleurs /En fait /En effet /De surcroît /De même /
Également / Puis / Ensuite / etc.
L’opposition : Mais / Cependant /Or / En revanche /Alors que / Pourtant / Par contre /
Tandis que / Néanmoins / Au contraire / Pour sa part / D’un autre côté / En dépit de / Malgré / Au
lieu de / etc.
Le temps : Quand /Lorsque / Comme / Avant que / Après que / Alors que / Dès lors que / Tandis
que Depuis que / En même temps que / Pendant que / Au moment où.
ACTIVITE :
Exercice 1: Distinguez à chaque fois s’il s’agit d’une addition, but, cause, comparaison,
concession, condition, illustration, opposition, référence, énumération :
P1 : Par habitude, je n’y vais car cela ne commence pas avant 22h.
P2 : Je pense l’appeler la semaine prochaine, mais plutôt en fin de matinée.
P3 : Je n’aime pas les légumes, si bien que je vais rarement au marché.
P4 : J'aime le blues, quoique je préfère le rock.
P5 : Il joue au tennis et au basketball.
P6 : Non seulement il jouer du piano, mais en plus, il joue de l’harmonica.
P7 : Je m’en vais parce qu'il fait trop froid.
P8 : Il fait trop froid, c'est pourquoi je m’en vais.
P9 : Bien qu''il soit vieux, cet homme est dynamique.
P10 : Je ne serai pas là la semaine prochaine. En effet, je pars en vacances.
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P11 : Je ne peux pas faire de sport à cause de ma santé.
P12 : Je travaille tard demain. Toutefois je peux me rendre à l’aéroport.
Exercice 2 : Dans les phrases suivantes, dites quelle relation logique est exprimée par les
groupes de mots en gras :
a. Pour avoir oublié son cahier à la maison, l’élève a été mis en retenue.
b. Malgré ses résolutions, je doute qu’il parvienne à la sagesse.
c. Il est fatigué, c’est pourquoi il doit se reposer.
d. Bien qu’il y ait du verglas, je prends ma voiture pour aller travailler.
e. Je ne sors pas car il fait trop chaud.
f. Je t’achèterai ce jouet si tu es sage.
g. En dépit de ta méchanceté, je t’ai invité à mon anniversaire.
h. Vu que tu as été sage, je t’ai acheté un cadeau.
i. Ton ordinateur est ancien : achète donc un appareil plus performant.
j. Tu n’as pas fait ton travail. En outre, tu te permets de bavarder.
k. Comme tu manges en parlant, tu t’étouffes.
l. Es-tu prêt à vivre comme vivent les moines ?
m. Je me lève tôt pour profiter de ma journée.
n. Il ronfle, mais j’arrive à dormir.
o. Etant donné qu’il nous reste du temps, je propose que nous revoyions ce chapitre.
Ex 5 : Relie les deux phrases simples au moyen du procédé de la coordination, dont vous
donnez la valeur (lien logique : de cause, conséquence, etc.)
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P1 : Nous ne partirons pas aujourd’hui. Il fait trop froid.
P2 : Il a 95 ans. Il participe malgré tout au marathon.
P3 : Il est honteux. Il a été battu à la Nintendo par un enfant de 5 ans.
P4 : Pierre est peureux. Il ne veut pas rentrer dans la grotte aux horreurs.
P5 : Nous ne rattraperons jamais cette voiture. Elle est trop rapide.
P6 : Il ne s’amuse pas à cette soirée. Il a décidé de rentrer chez lui.
P7 : Le ciel est sombre. La neige recouvre la campagne.
P8 : C’est vrai qu’il n’est pas riche. C’est un compagnon fidèle.
P9 : N’entrez pas dans la chambre. Je viens de nettoyer.
P10 : Il est fiévreux. Il est venu à la cérémonie.
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Exemple de tableau présentant les connecteurs logiques selon leur nature et leur fonction
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CHAPITRE III : TECHNIQUE DE REDUCTION D’UN TEXTE
LITTERAIRE
La technique de réduction d’un texte littéraire est un exercice intellectuel qui fait
appel à la capacité de synthèse de l’apprenant. Il s’agit pour lui de pouvoir dire
en plus court ce qu’un auteur a dit en plus long. C’est donc un exercice qui fait
appel à un certain nombre d’acquis en vocabulaire et grammaire de la langue
françaie.
Explication générale d’un mot : expliquer un mot revient à bâtir une définition,
celle-ci doit être composée de phrases complètement rédigées. Voici quelques
éléments à prendre en compte : la nature du mot, l’origine du mot, sa
signification (le contexte est important car il permet de deviner le sens d’un mot
inconnu et de choisir la bonne acception si le terme est polysémique) et donner
éventuellement un exemple pour illustrer la définition.
Si l’expression comporte plus de deux mots difficiles, il faut, avec des phrases
complètement, donner d’abord le sens de ces mots, puis faire le lien entre ces
mots en fonction du contexte.
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BON A SE SOUVENIR :
A–A
a : C’est le verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième personne du singulier :
Ex : Mariam a une belle robe.
à : C’est une préposition. Elle est toujours suivie d’un verbe à l’infinitif, d’un déterminant ou d’un
nom de personne, de lieu...
Ex : je vais à la maison. J’ai rendu un service à Digbeu mon cousin. Je m’apprête à venir.
LA – L’A – LA
La : C’est un article défini désignant un objet au féminin.
Ex : C’est la femme de mon père.
L’a : L’ (la) est toujours placé devant un verbe et joue le rôle d’un COD ;
Ex : Tu la manges. Tu l’as mangé. (On ne peut pas dire tu la as mangé d’où L’).
Là : C’est un complément circonstanciel de lieu.
Ex : Je t’ai demandé de rester là.
OU – OU
Ou : C’est une conjonction de coordination. Elle s’emploi dans le cadre d’un choix à opérer.
Ex : Tu préfères partir ou rester à la maison.
Où : C’est un complément circonstanciel de lieu.
Ex : Je partirai où tu habites.
SON – SONT
Son : C’est un pronom possessif. Il s’emploi toujours avant un nom, jamais avant un verbe.
Ex : Je suis avec son frère.
Sont : C’est le verbe être conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième personne du pluriel.
Ex : Ces jeunes sont mes frères.
SINGULIER PLURIEL
Masculin Féminin Plusieurs objets désignés Masculin Féminin Un seul objet désigné
le sujet par le sujet
mon ma mes nos notre
ton ta tes vos votre
son sa ses leurs leur
Objet possédé
Possesseur
SINGULIER PLURIEL
masculin féminin masculin féminin
SING. 1re pers. le mien la mienne les miens les miennes
2e pers. le tien la tienne les tiens les tiennes
le sien la sienne les siens les siennes
3e pers.
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-Forme simple :
SINGULIER PLURIEL
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin
celui celle ce (c’) ceux celles
-Forme composée
SINGULIER PLURIEL
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin
celui-ci celle-ci ceci ceux-ci celles-ci
celui-là celle-là cela (ça) ceux-là celles-là
S’est : C’est la forme pronominale du verbe Etre conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième
personne du singulier.
Ex : Elle s’est rendue à la gare des villages ce matin.
Sait : C’est le verbe SAVOIR conjugué à la troisième personne du singulier.
Ex : Elle sait les raison de son refus.
Y – EN
Y : en grammaire c’est un pronom personnel. Il évite de se répéter. Il remplace le COI précédé de la
préposition « à ».
Ex : tu penses à cette maison (COI). = Tu y penses.
En : C’est une préposition. Il évite de se répéter. Il remplace le COI précédé de la préposition «
de ».
Ex : Tu parles de cette maison (COI). = Tu en parles
SI – S’Y
Si : C’est une conjonction de condition ou de subordination en fonction de son emploi.
Ex. Dis-moi si tu partiras. (Si = conj. de subordination). Je te verrai si tu parts. (Si = conj de
condition)
S’y : G. pronominal. Composé de « SE » et de « Y ». Il évite la répétition inutile. Il remplace
le COI précédé de la préposition « à ».
Ex : Il se rend à pied à la gare de taxi. = Il s’y rend à pi
Aussitôt : Adverbe qui peut être remplacé par «immédiatement», «au moment même», «au
même instant», «dès que», «tout de suite».
Ex : Le dossier a aussitôt été remis au responsable du projet. Veuillez me le renvoyer aussitôt
que possible.
Aussi tôt : Locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à «aussi tard». Ex :
Il n’est que sept heures. Pourquoi venez-vous aussi tôt?
Bientôt : Adverbe qui peut être remplacé par «dans peu de temps», «sous peu», «tantôt»,
«rapidement».
Ex : Les étudiants seront bientôt en vacances.
Bien tôt : Locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à «bien tard». Elle peut
être remplacée par «très tôt».
Ex : Les cours à l’université commencent bien tôt les lundis. Notre père est rentré bien tôt du
bureau aujourd’hui.
Plutôt : Adverbe qui peut être remplacé par «de préférence», «au lieu de»,
«plus», «passablement», «assez», «pour être plus précis».
Ex : Après en avoir discuté, on a plutôt décidé de reporter l’évaluation. Ils ont
préféré passer par ici plutôt que par là pour se rendre à l’endroit convenu.
Plus tôt : Locution adverbiale qui peut être remplacée par «avant», «plus vite»
et s’oppose à «plus tard».
Ex : Le professeur est venu plus tôt que d’habitude aujourd’hui. Plus tôt nous
commencerons, plus tôt nous finirons. Elle est arrivée plus tôt que nous
l’espérions.
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SITOT – SI TOT
Sitôt : Adverbe qui peut être remplacé par «aussi rapidement», «aussitôt que»,
«dès que».
Ex. Sitôt rentrés des cours, les étudiants s’empressent de se rendre au restaurant.
Sitôt que vous le pourrez, mettez-vous au travail.
Si tôt : Locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à «si
tard». Elle peut être remplacée par «de si bonne heure».
Ex. Je me suis couchée si tôt que je n’ai pas dormi tout de suite. Nos parents
sont arrivés si tôt qu’ils ont réveillé tout le monde.
PANSER – PENSER
Panser : verbe qui signifie au sens propre comme au sens figuré «soigner».
Ex. Les vétérinaires pansent les animaux malades. Peu à peu, le temps avait fini
par panser les plaies de son cœur.
Penser : Verbe qui signifie «réfléchir», «concevoir», «imaginer».
Ex. Pensez à ce que vous allez dire avant de prendre la parole. Il pense qu'il faut
opter pour cette solution.
TACHE – TACHE
Tache : Subst. fém. qui désigne une partie d’une chose qui est d’une couleur
différente du reste, une saleté ou encore une souillure morale. Des taches de
sang avaient mis les enquêteurs sur la piste. Un tissu sombre avec des taches
claires. Cet échec faisait tache dans son parcours jusqu'alors sans faute. Son
visage était beau, mais il avait une tache de rousseur sur la joue gauche.
Ex : J’ai une tache sur mon habit.
Tâche : Subst. fém. qui désigne un travail, une besogne à exécuter.
Ex. Les étudiants ont accompli cette nouvelle tâche avec beaucoup d'application.
Je me suis lancé dans une lourde tâche: la rédaction de mon mémoire de master.
Elle a dû renoncer à la tâche qu’elle prévoyait exécuter.
Chair : Subst. fém. qui désigne : 1. les tissus du corps humain qui sont
recouverts par la peau, ou encore l'aspect de la peau. 2. le corps, par opposition à
l'esprit ou à l'âme. Ce mot peut aussi désigner les désirs et les besoins du corps,
plus particulièrement ceux liés à la sexualité. 3. la partie comestible d'animaux et
de végétaux. Le nom chair entre dans de nombreuses locutions, avec l'un ou
l'autre de ces sens: en chair et
en os, bien en chair, couleur chair, chair de poule, la chair est faible, chair à pâté,
chair à saucisse, chair à canon, ni chair ni poisson, etc.
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Ex. Sa maladie lui a fait perdre beaucoup de chair; on dirait qu'il n'a plus que la
peau et les os. Les étudiants avaient la chair de poule tant ils avaient froid. Son
statut de prêtre ne l'empêche pas d'être porté sur les plaisirs de la chair. La chair
de la mangue a une texture bien spéciale.
Chaire : subst. fém. qui désigne deux types de tribune: celle à partir de laquelle
le prêtre s'adresse à ses fidèles, et celle à partir de laquelle le professeur s'adresse
à ses élèves. Il désigne aussi une charge dont est titulaire un professeur dans une
université. Ex. Le prêtre prêchait du haut de sa chaire. Ce professeur n'utilise
jamais la chaire pour s'adresser aux élèves. Cet éminent professeur est
maintenant titulaire d'une chaire en littérature générale et comparée dans une
université africaine.
Chère : On le trouve dans l'expression faire bonne chère, qui signifiait autrefois
«faire un beau visage, un bon accueil», et qui signifie aujourd'hui «manger un
bon repas». Chère est surtout utilisée dans le registre soutenu.
Ex. Nous avons fait bonne chère à la rentrée solennelle de l’U.O.B. Cette femme
est amatrice de bonne chère.
Cher : adj. qui désigne une personne pour qui l'on éprouve beaucoup d'affection
ou que l'on considère comme importante, précieuse. On emploie aussi cet
adjectif dans des tournures amicales ou dans des formules de politesse,
notamment dans la correspondance. Cher peut aussi qualifier ce qui est coûteux,
dispendieux, ou encore un endroit qui vend à des prix élevés. Comme adverbe,
cher se dit de ce qui exige des sacrifices importants. L’adverbe cher entre dans
quelques expressions, comme ne pas donner cher de quelque chose, qui signifie
qu'une chose est incertaine, qu'elle ne durera pas; et ne pas valoir cher, qui
signifie «être méprisable».
Ex. J'ai très hâte de revoir cette chère Chantale. Vous devriez savoir, cher
Monsieur, que je ne peux répondre à une telle demande. J'aime beaucoup ces
lunettes, mais je les trouve trop chères. L'hôtel que ma mère m'a recommandé
n'est vraiment pas cher. La récente promotion de Julien lui a coûté cher : son
couple est en péril.
CLAUSE – CLOSE
Clause: Subst. fém. qui désigne une disposition particulière faisant partie d’un
traité, d’un contrat, d’un arrêté, d’une loi, ou de tout autre acte public ou
particulier.
Ex. Cette règle est inscrite dans cette clause.
Close : Adj. fém. désignant une chose fermée.
Ex. Cette porte est close.
DAVANTAGE – D’AVANTAGE(S)
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Davantage : Adv. qui signifie «plus», «encore plus», «autant», «plus
longtemps».
Ex. Je vous en parlerai davantage la prochaine fois. Je ne vous ferai pas
davantage de reproches, mais changez de comportement. Rien ne lui plaît
davantage que de passer une après-midi tranquille à la bibliothèque.
D’avantage(s) : Préposition de (e élidé devant une voyelle) suivie du nom
avantage au singulier ou avantages au pluriel qui signifie «ce qui est utile ou
profitable». On peut le remplacer par «bénéfice», «profit», «intérêt».
Ex. Nous ne voyons pas d'avantage à un tel changement. La situation actuelle
présente plus d'inconvénients que d'avantages.
DESIR – DESIRE
Désir : Subst. masc. formé à partir du verbe «désirer» qui signifie «envie»,
«concupiscence».
Ex. Regarder avec des yeux de concupiscence. Il n’avait plus qu’un désir : en
finir avec sa vie.
Désire : Verbe désirer à l’indicatif présent, au subjonctif présent ou à l’impératif
présent (2epers. du sing.).
Ex. Je désire tout simplement lire en paix.
ECLAIR – ECLAIRE
Eclair : Subst. masc. formé à partir du verbe «éclairer» qui signifie «lumière
intense et brève, manifestation soudaine et passagère.
Ex. Avant la pluie il y a parfois l’éclair.
Eclaire : Verbe éclairer à l’indicatif présent, au subjonctif présent ou à
l’impératif présent (2e personne du singulier).
Ex. Je demande qu’on éclaire un peu mieux toute l’université.
ENNUI – ENNUIE
Ennui : Subst. masc. formé à partir du verbe «ennuyer» qui signifie «peine
qu’on éprouve de quelque contrariété, contrariété, mélancolie vague».
Ex. J’ose espérer que la lecture de ce livre trompera votre ennui.
Ennuie : Verbe ennuyer à l’indicatif présent, au subjonctif présent ou à
l’impératif présent (2e pers. du sing.).
Ex. Je m’ennuie chaque fois que je me retrouve seul à la maison.
ENTRETIEN –ENTRETIENT
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Entretien : Subst. masc. formé à partir du verbe «entretenir» qui signifie «soins,
réparations, dépenses qu’exige le maintien de quelque chose, action d’échanger
des paroles avec une ou plusieurs personnes, sujet dont on s’entretient. Ex. On
m’a proposé un entretien.
Entretient : Verbe entretenir à l’indicatif présent, 3epers. du sing.
Ex. Mon frère prétend qu’il entretient notre mère. Je suggère que nous cessions
cet entretien stérile.
ACTIVITE :
3-Donne le sens contextuel des expressions tirées du texte support (Page 25) :
- la ficelle populaire
III-3-1. Définition
Réduction du texte
Le résumé est d’abord et avant tout un exercice de synthèse. La réduction du
texte doit se faire en respectant scrupuleusement le nombre de mots donné dans
le libellé. Il est généralement accordé au candidat une marge de +ou - 10%.
La substitution à l’auteur
Il faut réduire le texte comme si l’on était l’auteur lui-même c’est-à-dire utiliser
un style direct (circonscrit au texte). C’est pourquoi l’on s’abstiendra d’utiliser
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les expressions comme : « l’auteur affirme…, selon l’auteur…, dans ce texte il
s’agit de…etc.)
La réduction du texte doit se faire en respectant l’ordre dans lequel les idées
sont présentées.
La fidélité de l’interprétation
Il faut rester fidèle aux idées c’est-à-dire ne pas les déformer et ne pas faire de
commentaires personnels.
Il faut reformuler différemment les idées du texte c’est-à-dire avec vos propres
mots, vos propres phrases et vos propres expressions celles de l’auteur.
Reproduire ou recopier les phrases du texte c’est faire de la paraphrase. Il faut
faire un effort de rédaction personnel.
Il faut réduire le texte en utilisant un langage clair et précis. Il faut éviter toute
sorte de périphrases. Il faut préférer la phrase simple à la phrase complexe.
Eviter également les barbarismes et les solécismes qui abondent dans le discours
oral. Respecter scrupuleusement les règles de grammaire. Bref, il faut utiliser un
langage digne d’un étudiant.
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III-3-3. Etapes de la préparation d’un résumé
Lecture
Il faut lire attentivement le texte afin de le comprendre (une seule lecture doit
pouvoir suffire compte tenu du temps imparti, du type de texte et du niveau du
d’instruction du candidat).
Trouver la structure du texte c’est trouver les différentes parties qui composent
le texte. Un texte peut être divisé selon sa structure interne (nombre de
mouvements inférieur au nombre de paragraphes du texte) ou externe ou
structure de surface (nombre de mouvements égale au nombre de paragraphes
du texte). Il faut ensuite donner un titre à chaque mouvement
Rédaction
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CHAPITRE IV : TECHNIQUE D’ARGUMENTATION : LA
DISCUSSION
3-2.Principes de la discussion
L’introduction :
Elle comprend trois parties obligatoires : Elle part d’une idée générale pose le
problème (problématique et annonce le plan.
Le développement :
La conclusion :
Elle est essentielle. Il faut donc éviter une absence de conclusion à un devoir. La
conclusion banale ou rédigée en catastrophe est à éviter, car la dernière
impression compte beaucoup. La conclusion fait le bilan de votre argumentation.
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C’est le terme ou l’aboutissent de votre argumentation (démonstration). Vous
devez y présenter l’essentiel de votre développement en peu de lignes (faire le
bilan : rappeler les idées maîtresses des différents paragraphes du
développement ; la synthèse : la prise de position qui réconcilie les thèses
opposées ; l’ouverture : elle facultative).
La compréhension du sujet :
-La directive : la directive est la consigne qui accompagne le sujet. Elle donne
l’orientation de son exploitation. Les verbes utilisés dans la directive invitent le
candidat à réfléchir sur l’opportunité ou non d’une prise de position personnelle
ou fixe le cadre approprié, les limites du travail à entreprendre.
Exigences du développement
Le développement de vos arguments suppose la qualité de ceux-ci, la
construction des paragraphes et l’art de la transition :
- l’art de la transition : la transition est une expression ou une phrase qui sépare
les parties d’un développement afin de donner une certaine cohérence aux idées.
Elle est indispensable car elle évite le passage brusque d’une idée à une autre.
La conclusion
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ACTIVITE
EXERCICE :
Notre « Grand angle » consacré à l’âge et à la longévité des chefs d’Etat africain
soulève un certain nombre de questions liées à la dévolution et à l’exercice du
pouvoir. Jusqu’à quel âge peut-on raisonnablement présider aux destinées d’une
nation ? Combien de mandats peut-on accomplir ? De quel quelle durée ? Au
bout de combien de temps faut-il passer la main ? En résumé, quelles sont les
règles auxquelles devraient se plier nos dirigeants ? Vaste débat - surtout en
Afrique - mêlant politique et démocratie, légalité, légitimité, moralité, raison et
logique.
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dirigeants comme leurs opposants. Le peuple, comme s’il s’agissait d’une entité
homogène qui raisonnerait comme un seul homme, est convoqué à chaque fois
que la conversation ou la conquête du pouvoir est en jeu. Or, en Afrique plus
qu’ailleurs, il est difficile de savoir ce que pensent véritablement les citoyens.
Les sondages d’opinions, par exemple, n’existent pas ou sont embryonnaires.
Les capitales, généralement frondeuses, expriment leur mécontentement et
manifestent contre le chef en place ? Cela ne signifie pas pour autant que le reste
du pays, en milieu rural notamment, suit le mouvement ou reprend à son
compte les mêmes revendications. A l’inverse, le soutien affiché - et également
savamment orchestré - par de nombreux partisans à tel président en difficulté ou
désireux de poursuivre l’aventure au-delà du raisonnable ne veut pas dire, c’est
une évidence, que tous ceux qui se taisent acquiescent.
QUESTIONS
I-/ VOCABULAIRE
- la ficelle populaire
II-/ RESUME
Résumez le texte en 150 mots avec une marge de tolérance de plus ou moins
10%.
III-/ DISCUSSION
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Que pensez-vous de cette prise de position de MARWANE : « La véritable clé
de la démocratie en Afrique ne réside pas vraiment dans les règles
constitutionnelles, morales ou autres, censées régir les mandats présidentiels,
mais dans la capacité de savoir ce que le peuple veut vraiment et de respecter sa
volonté ».
CONTRÔLE CONTINU
BON A SE SOUVENIR :
1- Le registre familier
27
conditions. En choisissant comme canal ce langage, le locuteur ne se surveille pas, n’a pas le
souci de bien s'exprimer, ce qui lui donne une certaine liberté dans l’emploi de la langue.
Il se caractérise par :
une syntaxe simplifiée et souvent approximative : « des phrases courtes, parfois
inachevées, ou au contraire, interminables; des phrases nominales, souvent asyntaxiques
(anacoluthes, thématisations agrammaticales ; cf. exemple ci-dessous); une ponctuation
équivoque, des interjections fréquentes; un grand usage de l’ellipse; des pléonasmes abusifs;
l’utilisation de la juxtaposition paratactique, etc. »
Exemple. Au bureau, un de mes collègues, sa femme, elle a eu un bébé. Pour : « La femme
d’un collègue du bureau a eu un bébé. »
De nombreuses abréviations (non lexicalisées).
Exemple : T’es là ? / phone / p’tit dèje / une deuch’... pour : « Tu es là ? / téléphone / petit
déjeuner / une deux chevaux... »
Forme interrogative directe simple et sans inversion du sujet :
Exemple. Tu m’appelles d’où ? pour : « D’où est-ce que tu m’appelles ? »
un vocabulaire relâché. Exemple. bouffer / auto pour : « manger / voiture»
remplacement de « nous » par le pronom sujet « on » :
Exemple. On viendra pour : « nous viendrons ».
La suppression de « ne » dans les locutions négatives :
Exemple. je comprends pas. pour : « je ne comprends pas ».
l’utilisation abusive du présent de l’indicatif.
« une prononciation plus rapide et moins soignée des mots (notamment par l’abandon de
nombreux e muets causant des rencontres de consonnes alors simplifiées et modifiées ─
simplification qui s’étend aussi à d’autres groupes de consonnes, surtout en fin de mots ─, par
des métaplasmes comme la syncope, la métathèse, l’apocope, l’aphérèse) »
Exemple. P’a, qu’est-ce vous f’rez ç’t aprèm si l’quat’-quat’ i’ démarre pas ?
Ch’sais pas, d’mande à M’man. pour : « Papa, que ferez-vous cet après-midi si le quatre-
quatre ne démarre pas ?
─Je ne sais pas, demande à Maman. »
Consonnes géminés.
Exemple : apporter se prononce aporter.
Assourdissement des consonnes sonores en contact avec des consonnes sourdes.
Exemple : observer se prononce opserver.
L’utilisation fréquente d’expressions idiomatiques.
Exemples : Couper l’herbe sous les pieds de quelqu’un. Quand les poules auront des dents ?
Avoir un chat dans la gorge.
Le tutoiement
Les répétitions.
un moins grand nombre de liaisons.
Concordance des temps non réalisée.
Le registre familier est plutôt réservé à la langue orale, il comprend beaucoup de mots ou
expressions employés oralement que l’on ne peut utiliser dans un texte écrit relevant de la
langue standard. Cependant, et pour des raisons diverses, on peut rencontrer ce registre dans
certains écrits notamment les romans dits réalistes.
Dans certains cas, le registre familier se transforme à un « registre populaire » (appelé aussi
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« relâché ») qui prend une allure totalement écartée de la langue standard, ce registre est
employé généralement dans les milieux moins scolarisés.
Exemple : Ca boume ? /
-Ch’ais pas trop... pour : «
-Ca va ? /
-Je (ne) sais pas trop... »
Outre les caractéristiques notées déjà pour le registre familier, le registre populaire se
caractérise par :
Des termes impropres.
Des termes péjoratifs.
Des verbes mal conjugués.
Des mots anglais.
Des mots tronqués.
Des phrases brisées.
Lorsque « le registre populaire » est émaillé de mots et d’expressions venus de la rue et des
milieux de délinquance, il peut se transformer en registre :
a) Argotique : qui consiste à transformer et créer des mots plus amusants ou expressifs que les
mots normaux. « Le verlan » en est une variété. Ce dernier, est un jeu de mots qui consiste
à dire les syllabes des mots à l'envers ("verlan" est d'ailleurs le verlan de "l'envers"!)
Exemple : femme devient meuf.
b) Vulgaire : à leur tour, les registres populaire et argotique peuvent se transformer au «
registre vulgaire » (appelé aussi « trivial » ou « grossier »), ce
dernier, est un registre socialement inacceptable, il se caractérise par l’emploi de mots et
d’expressions choquants (jurons, gros mots, sacres, expressions scatologiques ou sexuelles, et
privilégie les interjections en guise de structure de phrases.
Exemple : Foutez-moi le camp ! Pour : « partez ! » ou bien « laissez-moi tranquille ».
Il est qualifié par les puristes de la langue française comme un langage correct et convenable
aux règles, normes et conventions de la langue et à toutes sortes de situation de
communication. Par exemple, il reste le registre privilégié dans l’enseignement, le
journalisme et. la correspondance dans la vie professionnelle ou sociale. Considéré comme le
langage le plus neutre du point de vue social, il se caractérise par :
un vocabulaire correspondant à celui des dictionnaires usuels (des mots compris par tout
le monde et qui paraissent neutres, c’est-à-dire pas trop recherchés).
une syntaxe correcte avec des phrases quelquefois complexes, les principales règles de
grammaire sont respectées.
des phrases bien construites, mais sans recherche stylistique.
Exemple. Ma voiture est une perte totale ; je l’ai vendue pour les pièces.
Le registre courant est le registre le moins marqué par la situation de communication, il ne
retient pas l’attention et donne le sentiment du français correct.
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correspond à un langage réfléchi, recherché et élaboré qui jouit d’une surveillance extrême. Il
se caractérise par :
une syntaxe souvent complexe avec des phrases pouvant être longues et des tournures
élaborées ainsi qu’une rigoureuse concordance des temps :
Exemple 1. Mon véhicule, mon compagnon de route, un préposé l’a conduit au cimetière en
raison de l’irréparable outrage du temps.
Exemple 2. Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait
m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle
redescendait si vite, que le moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à
double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue, à laquelle pendaient de
petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment douloureux. (Marcel Proust, Du
côté de chez Swann, ).
un vocabulaire rare, précis et varié.
Exemple. Le firmament / les cieux / l’azur pour désigner le ciel
des figures de style recherchées.
11Exemple. Déjà la nuit en son parc amassait un grand troupeau d’étoiles vagabondes.
(Joachim du Bellay) pour dire : « Déjà la nuit tombait et on apercevait les premières étoiles. »
(Métaphore)
l’emploi de l’imparfait et du plus-que-parfait du subjonctif aussi bien que le passé
simple et le passé antérieur de l’indicatif.
Exemple 1. Quand son mari eut ouvert et poussé la porte de la chambre, elle se réveilla
brusquement.
Exemple 2. Il partit soldat, devint officier et mourut général.
Exemple 3. Il fallait, à coup sûr, que j’eusse terminé cet ouvrage avant son retour, pour qu’il
ne se fâchât pas.
l’inversion du sujet dans la forme interrogative directe.
Exemple : Quel prénom donneriez-vous à votre enfant ? pour Quel prénom vous donneriez à
votre enfant ?
l’inversion du sujet après certains adverbes (aussi, ainsi, peut-être, sans doute, etc.).
Exemple. Ainsi ai-je dû suspendre le cours de ce matin. pour « Ainsi, j’ai dû suspendre le
cours de ce matin. »
le vouvoiement.
Le registre soutenu est celui qu’on relève dans la plupart des situations linguistiques. Dans
une prononciation relativement claire, il prend l’écrit comme modèle. L’emploi de ce registre
dans une situation où il n’est pas adapté peut le faire apparaître comme déplacé voire même
prétentieux et abusif.
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BIBLIOGRAPHIE
CONTROLE TERMINAL
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