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UTT-LOKO Département : IAA/GMPE Filière : IAA/GMPE Année : 2019-2020

Enseignant : Dr IRIGALE

Contact : 78 65 05 78

UE………………………………..

ECUE : …………………………..

Niveau : Licence 2

Pondération CC + TPE Assiduité CT

45% 5% 50%

1. Les objectifs terminaux du cours

L’UE/ECUE Français de base vise à ce que vous utilisiez bien vos acquis :

1. Pour accomplir de façon appropriée des activités de communication en


langue française dans des situations de la vie courante
2. Dans la mesure où vous bénéficiez de conditions de préparation et de
réalisation adaptées à ce niveau de compétence.

Ce cours développe les quatre capacités : compréhension de l’oral, expression


orale, compréhension de l’écrit et expression écrite.

À la fin du cours, vous serez capable de comprendre et exprimer des messages


simples en français :

1. Dans les situations de la vie courante;


2. En comprenant et en exprimant des messages simples;
3. En respectant les règles grammaticales de base;
4. En employant les structures présentées en classe ;
5. En vous appuyant sur vos connaissances linguistiques antérieures.

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2. Plan du cours

CHAPITRE I : COMPREHENSION D’UN TEXTE LITTERAIRE

I-1. Techniques de création des mots et expressions


I-2. Techniques de création du sens des mots et expressions
I-3. Paragraphe

CHAPITRE II : CONNECTEURS LOGIQUES

II-1. Définition et utilité


II-2. Classification des connecteurs logiques : nature et fonction
II-3. Technique d’utilisation des connecteurs logiques

CHAPITRE III : TECHNIQUE DE REDUCTION D’UN TEXTE


LITTERAIRE

III-1. Définition et utilité


III-1. Explication d’un mot ou d’une expression
III-2. Rédaction d’un résumé de texte littéraire

CHAPITRE IV : TECHNIQUE D’ARGUMENTATION : DISCUSSION

IV-1. Définition et utilité


IV-2. Principes de la discussion
IV-3. Etapes de la rédaction d’une discussion

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CHAPITRE I : COMPREHENSION D’UN TEXTE LITTERAIRE

I-1. Techniques de création des mots et expressions

Siglaison, troncation, emprunt, onomatopées, composition, dérivation et


néologisme. (Voir TPE)

I-2. Techniques de création du sens des mots et expressions

Ces notions relèvent de la sémantique ; une branche de la linguistique qui étudie


le sens des mots. Des notions opposées :

 Dénotation : la dénotation ou le sens dénoté d’un mot est le sens premier


de ce mot. C’est le sens explicite donné par le dictionnaire. Ce sens est
compris par tous les utilisateurs de la langue (française).

 Connotation : Mis très souvent au pluriel, ce terme désigne le sens second


du mot (on pourrait dire sens figuré). Les connotations d’un mot sont
donc tous les sens que le mot prend en fonction du contexte de son
utilisation.

Sens dénoté et sens connoté : signifiant et signifié

 Le signifiant : c’est le mot utilisé comme synonyme et qui permet de


donner le sens ou la signification d’un autre mot.

 Le signifié : c’est le mot ou l’expression expliquée. Une explication qui


tient compte du contexte d’utilisation du mot.

I-3. Paragraphe

I-3-1. Définition

C’est un ensemble de mots et de phrases soigneusement agencés afin de


véhiculer une ou plusieurs idées. Cet agencement est assuré par le système de
ponctuation et par des règles grammaticales (structuration syntaxique et
sémantique).

I-3-2. Construction d’un paragraphe

La construction d’un paragraphe obéit aux étapes suivantes :


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-l’idée directrice ou maîtresse : elle est celle pour laquelle le paragraphe est
construit. Chaque paragraphe en comporte une et une seule. Le changement
d’idée directrice oblige le changement de paragraphe avec passage à la ligne et
commencement en retrait du paragraphe suivant.

-les idées arguments ou secondaires : elle développe l’idée directrice pour la


faire comprendre et la justifier. Sans elles les idées directrices restent des
affirmations gratuites.

-les exemples ou illustrations : parfois ils servent d’arguments, mais leur rôle est
le plus souvent d’illustrer une idée argument donnée. Ils peuvent parfois être
absents si les arguments théoriques sont suffisamment explicités et que le
volume requis du paragraphe est atteint.

-Brève conclusion : elle est la reprise en partie de l’idée maîtresse du paragraphe


précédent et de l’annonce en partie de celle du paragraphe suivant.

TPE 1 : Définition des techniques de création des mots et de création du


sens des mots des exemples de phrase les illustrant :
-Techniques de création des mots : Siglaison, troncation, emprunt,
onomatopées, composition, dérivation et néologisme
-Techniques création du sens des mots :
Dénotation- connotation, monosémie - polysémie, synonymie - antonymie :
champ lexical - champ sémantique :

CONTRÔLE CONTINU

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CHAPITRE II : CONNECTEURS LOGIQUES

II-1. Définition

Quelle que soit la langue, les mots de liaison permettent de relier des idées entre
elles et de structurer un texte en le hiérarchisant. En français, les connecteurs
logiques permettent de rendre un texte cohérent et fluide à la lecture. « mots de
liaison », les connecteurs logiques sont des mots qui permettent de lier des idées
entre elles dans une phrase. Ils sont également appelés « relations logiques »
puisqu’ils en créent. Les connecteurs logiques ne sont qu’une partie de tous les
connecteurs qui existent dans la langue française. Ainsi, il est aussi possible de
trouver des connecteurs spatiaux et des connecteurs temporels. Les connecteurs
logiques permettent d'écrire de belles rédactions.

Mais attention ! Des connecteurs temporels peuvent parfois être utilisés comme
connecteurs logiques. Cela peut être le cas pour : d'abord, premièrement,
ensuite, enfin, pour terminer, etc. Il faut alors déterminer quelle est la nature de
la relation exprimée.

S’il s’agit d’indiquer des événements inscrits dans le temps, cela sera donc des
connecteurs temporels.

Si les indicateurs permettent de relier des idées entre elles, il s’agit de


connecteurs logiques. Les connecteurs logiques peuvent être de nature
différente. Il peut s’agir d’adverbes, de conjonctions de coordination (le
fameux « mais où et donc or ni car ») ou de subordination, des prépositions
ou des groupes nominaux.

II-2. Utilité des connecteurs logiques

Les connecteurs logiques, ou mots de liaison, servent à introduire des idées et


donner du sens à un texte. C’est grâce à tous ces petits mots qu’un texte devient
fluide et agréable à lire. Cela permet de lui donner une certaine cohérence et
exposant l’argumentation, la cause, la conséquence

Ex : P1 : Les professeurs sont furieux parce que les élèves n’ont pas fait leurs devoirs. P2 : Les
élèves n’ont pas fait leurs devoirs, c’est pourquoi les professeurs sont furieux.

La première phrase exprime une cause. La seconde phrase exprime une


conséquence.

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NB : Le fait de changer de connecteur logique change le fond de la phrase. Mais il faut savoir
que les connecteurs logiques sont utiles que lorsque la relation logique est explicite.

En effet, les relations logiques peuvent être implicites ou explicites. Les


relations logiques implicites n’utilisent pas de connecteurs logiques. La relation
est alors exprimée grâce à la ponctuation, la juxtaposition, l’utilisation de
paragraphe ou de la conjugaison. Ainsi, il est possible d’utiliser les parenthèses
pour ajouter une idée, les deux points pour présenter un exemple, etc.

Ex : P1 : Il pleut dehors. Il faut mettre le manteau. P2 : La voiture est en panne. Allez-y à pieds.

Mais la relation logique peut aussi être explicite. C’est à ce moment-là que l’on
utilise un connecteur logique.

Ex : P1 : Il pleut dehors donc je dois mettre le manteau. P2 : La voiture est en panne alors allez-y à
pieds.

Les connecteurs logiques ne sont donc pas indispensables à une phrase mais il
est très compliqué de rédiger tout un texte sans connecteurs logiques.

NB : Lire permet d'enrichir son vocabulaire en connecteurs logiques. Et vous


découvrirez que chaque ensemble de connecteurs logiques a une fonction
particulière. Tous ces mots de liaison permettent de bien ordonner son texte
comme tantôt souligné.

Voici ci-dessous les principaux connecteurs logiques à utiliser et leur fonction


dans la phrase, un paragraphe ou dans un texte.

II-3. Quelques connecteurs logiques et leur fonction

Afin d’expliquer la raison d’une idée, voici quelques connecteurs logiques

Connecteurs exprimant la cause : En effet / Comme / Parce que / En raison de / Car /


Comme / Grâce à / C’est pourquoi / Du au fait que, Donc /Etant donné que/À cause de/Par
conséquent/ En conséquence/ C’est la raison pour laquelle / Effectivement / Comme / Par / Parce

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que/ Puisque / Attendu que / Vu que / Etant donné que / Grâce à / Par suite de / Eu égard à / En
raison de / Du fait que / Dans la mesure où / Sous prétexte que / etc.

La conséquence : Donc / Ainsi / C'est pourquoi / Si bien que / De sorte que / Donc / Aussi /
Partant / Alors / Ainsi / Par conséquent / si bien que / D’où / En conséquence / Conséquemment /
Par suite /C’est pourquoi / De sorte que / En sorte que /De façon que
/ De manière que / Si bien que / etc.

L'opposition : Or / Même si / Mais / Au lieu de / Nonobstant / Néanmoins / Autrement / Sinon /


Tandis / Alors que / À la différence de / Cependant / Pourtant / Inversement / Toutefois / Par
opposition / Contrairement / En opposition à / Comme si / Sauf si / Par comparaison / D’une part…
d’autre part / Au contraire / En contraste avec / Bien que / etc.

L'addition
Et, En outre, De plus, De même que, En effet, etc.

La structure
Puis / Alors / Après cela / Ensuite / À la fin / Quand / Dès que / Tout d’abord / Pour commencer /
Cela inclus / Tel que / Comme / En général / Pour l’essentiel / En conclusion / Pour conclure /
Dans l’ensemble.

L’Alternative
Ou / Soit… soit / Soit… ou / Tantôt… tantôt / Ou… ou /Ou bien / Seulement… mais encore / L’un…
l’autre / D’un côté… de l’autre, etc.

But : Afin que / Pour que / De peur que / En vue de / De façon à ce que etc.

La Comparaison : Comme / De même que / Ainsi que / Autant que / Aussi… que Si… que / De
la même façon que / Semblablement / Pareillement / Plus que / Moins que / Non moins que / Selon
que / Suivant que / Comme si / etc.

La Concession : Malgré / En dépit de / Quoique / Bien que / Alors que / Quelque soit / Même si
/ Ce n’est pas que / Certes / Bien sûr / Évidemment / Il est vrai que / Toutefois.

La Conclusion : En conclusion / Pour conclure / En guise de conclusion / En somme / Bref /


Ainsi / Donc / En résumé / En un mot / Par conséquent / Finalement / Enfin / En définitive etc.

La Condition ou la supposition : Si / Au cas où / A condition que / Pourvu que / A moins


que / En admettant que / Pour peu que / A supposer que / En supposant que / Dans l’hypothèse où /
Dans le cas où / Probablement / Sans doute / Apparemment /etc.

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La Classification, énumération : D’abord / Tout d’abord / En premier lieu / Premièrement
/ En deuxième lieu / Deuxièmement / Après / Ensuite / De plus / Quant à / En troisième lieu / Puis
/En dernier lieu / Pour conclure / Enfin / etc.

L’explication : Savoir / A savoir / C’est-à-dire / Soit / etc.

L’ illustration : Par exemple / Comme / Ainsi / C’est ainsi que / C’est le cas de / Notamment /
Entre autre / En particulier / etc.

La Justification : Car / C’est-à-dire / En effet / Parce que / Puisque /En sorte que
/ Ainsi / C’est ainsi que / Non seulement… mais encore / Du fait de / etc.

La liaison : Alors / Ainsi / Aussi / D’ailleurs /En fait /En effet /De surcroît /De même /
Également / Puis / Ensuite / etc.

L’opposition : Mais / Cependant /Or / En revanche /Alors que / Pourtant / Par contre /
Tandis que / Néanmoins / Au contraire / Pour sa part / D’un autre côté / En dépit de / Malgré / Au
lieu de / etc.

La restriction : Cependant / Toutefois / Néanmoins / Pourtant / Mis à part / Ne… que / En


dehors de / Hormis / A défaut de / Excepté / Sauf / Uniquement / Simplement / etc.

Le temps : Quand /Lorsque / Comme / Avant que / Après que / Alors que / Dès lors que / Tandis
que Depuis que / En même temps que / Pendant que / Au moment où.

ACTIVITE :

Exercice 1: Distinguez à chaque fois s’il s’agit d’une addition, but, cause, comparaison,
concession, condition, illustration, opposition, référence, énumération :

P1 : Par habitude, je n’y vais car cela ne commence pas avant 22h.
P2 : Je pense l’appeler la semaine prochaine, mais plutôt en fin de matinée.
P3 : Je n’aime pas les légumes, si bien que je vais rarement au marché.
P4 : J'aime le blues, quoique je préfère le rock.
P5 : Il joue au tennis et au basketball.
P6 : Non seulement il jouer du piano, mais en plus, il joue de l’harmonica.
P7 : Je m’en vais parce qu'il fait trop froid.
P8 : Il fait trop froid, c'est pourquoi je m’en vais.
P9 : Bien qu''il soit vieux, cet homme est dynamique.
P10 : Je ne serai pas là la semaine prochaine. En effet, je pars en vacances.
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P11 : Je ne peux pas faire de sport à cause de ma santé.
P12 : Je travaille tard demain. Toutefois je peux me rendre à l’aéroport.

Exercice 2 : Dans les phrases suivantes, dites quelle relation logique est exprimée par les
groupes de mots en gras :

a. Pour avoir oublié son cahier à la maison, l’élève a été mis en retenue.
b. Malgré ses résolutions, je doute qu’il parvienne à la sagesse.
c. Il est fatigué, c’est pourquoi il doit se reposer.
d. Bien qu’il y ait du verglas, je prends ma voiture pour aller travailler.
e. Je ne sors pas car il fait trop chaud.
f. Je t’achèterai ce jouet si tu es sage.
g. En dépit de ta méchanceté, je t’ai invité à mon anniversaire.
h. Vu que tu as été sage, je t’ai acheté un cadeau.
i. Ton ordinateur est ancien : achète donc un appareil plus performant.
j. Tu n’as pas fait ton travail. En outre, tu te permets de bavarder.
k. Comme tu manges en parlant, tu t’étouffes.
l. Es-tu prêt à vivre comme vivent les moines ?
m. Je me lève tôt pour profiter de ma journée.
n. Il ronfle, mais j’arrive à dormir.
o. Etant donné qu’il nous reste du temps, je propose que nous revoyions ce chapitre.

Ex 3 : Reliez les propositions avec un mot coordonnant ou un subordonnant, en réfléchissant


bien au sens de la phrase :
P1. Il était très beau, ……………..…..….. (coordonnant) il était aussi très méchant.
P2. Ses parents sont très fiers …….……….…..…. (subordonnant) il a eu son examen.
P3. Il pleut …………….……..… (coordonnant) je prends mon parapluie.
P4. Julie roulait trop vite ……………...…..…. (subordonnant) elle a eu un accident.

Ex 4: Complétez ces phrases complexes en exprimant la relation logique exprimée entre


parenthèses. Variez l’emploi des subordonnants (Conj. Sub.) et des coordonnants (Conj.
Coord.).

P1. Je ne l’ai pas cru au début … (cause)


P2. Elle a lu la lettre … (addition)
P3. Nous t’avons relu ce passage plusieurs fois … (but)
P4. Je dormais d’un sommeil profond … (conséquence)
P5. Tu n’as pas appris ta leçon, … (opposition)

Ex 5 : Relie les deux phrases simples au moyen du procédé de la coordination, dont vous
donnez la valeur (lien logique : de cause, conséquence, etc.)

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P1 : Nous ne partirons pas aujourd’hui. Il fait trop froid.
P2 : Il a 95 ans. Il participe malgré tout au marathon.
P3 : Il est honteux. Il a été battu à la Nintendo par un enfant de 5 ans.
P4 : Pierre est peureux. Il ne veut pas rentrer dans la grotte aux horreurs.
P5 : Nous ne rattraperons jamais cette voiture. Elle est trop rapide.
P6 : Il ne s’amuse pas à cette soirée. Il a décidé de rentrer chez lui.
P7 : Le ciel est sombre. La neige recouvre la campagne.
P8 : C’est vrai qu’il n’est pas riche. C’est un compagnon fidèle.
P9 : N’entrez pas dans la chambre. Je viens de nettoyer.
P10 : Il est fiévreux. Il est venu à la cérémonie.

EX 6 : Coordonne les phrases suivantes à l’aide d’une conjonction ou d’un adverbe de


coordination et précise le rapport de sens établi.

1. P1 : Vous êtes arrivés en retard.


P2 : Vous avez manqué le début du spectacle.
2. P1 : Ma voiture est tombée en panne.
P2 : Le garagiste l’avait révisée.
3. P1 : Ma voiture n’est pas tombée en panne.
P2 : Le garagiste l’avait révisée.
4. P1 : L’Islande est un pays superbe.
P2 : Il y fait souvent un temps épouvantable.
5. P1 : Hier soir, ma mère a été hospitalisée.
P2 : Je suis restée avec elle cette nuit.
6. P1 : La secrétaire rentrera de maladie lundi.
P2 : Elle rentrera mardi au plus tard.
7. P1. J’ai mangé énormément aujourd’hui.
P2 : Aujourd’hui, j’ai mal au ventre.
8. P1 : Le patrimoine italien est en danger.
P2 : Venise s’enfonce lentement dans l’eau.

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Exemple de tableau présentant les connecteurs logiques selon leur nature et leur fonction

Relations Nature des connecteurs logiques


logique Adverbe et préposition conjonction de conjonction de
locution coordination subordination /
(Fonction) adverbiale locution conjonctive
cause en effet, à cause de, car parce que, du fait que,
effectivement pour, par, comme, sachant que,
grâce à, du fait puisque, comme, vu
de, en raison que, étant donné que
de
conséquence finalement, donc, et de sorte que, si bien
bref, ainsi, c’est que, si…que,
pourquoi tant…que,
tellement…que, au
point que
but pour, afin de, pour que, afin que, de
dans l’idée de, façon que, de peur
en vue de que
opposition ou pourtant, malgré, en mais, or bien que, quoique,
concession cependant dépit de alors que, même si
néanmoins,
toutefois, certes,
en revanche, au
contraire,
malgré tout
comparaison comme, ainsi ainsi que, comme, tel
que
hypothèse ou en cas de si, à condition que,
condition pourvu que
addition d’abord, et
premièrement,
de plus, en
outre, mais
encore, aussi,
ensuite

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CHAPITRE III : TECHNIQUE DE REDUCTION D’UN TEXTE
LITTERAIRE

III-1. DEFINITION ET UTILITE

La technique de réduction d’un texte littéraire est un exercice intellectuel qui fait
appel à la capacité de synthèse de l’apprenant. Il s’agit pour lui de pouvoir dire
en plus court ce qu’un auteur a dit en plus long. C’est donc un exercice qui fait
appel à un certain nombre d’acquis en vocabulaire et grammaire de la langue
françaie.

III-2. EXPLICATION D’UN MOT OU D’UNE EXPRESSION

 Comment expliquer un mot ?

Explication générale d’un mot : expliquer un mot revient à bâtir une définition,
celle-ci doit être composée de phrases complètement rédigées. Voici quelques
éléments à prendre en compte : la nature du mot, l’origine du mot, sa
signification (le contexte est important car il permet de deviner le sens d’un mot
inconnu et de choisir la bonne acception si le terme est polysémique) et donner
éventuellement un exemple pour illustrer la définition.

En ce qui concerne l’origine des mots, plusieurs techniques permettent de leur


donner naissance : la Composition, la Dérivation, l’Emprunt, le Néologisme, les
onomatopées, la Troncation et la Siglaison.

 Comment expliquer une expression ?

Si l’expression comporte plus de deux mots difficiles, il faut, avec des phrases
complètement, donner d’abord le sens de ces mots, puis faire le lien entre ces
mots en fonction du contexte.

Exemple : Définition de l’expression « coutumes séculaires ».

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BON A SE SOUVENIR :

MOTS ET EXPRESSIONS A NE PAS CONFONDRE

A–A
a : C’est le verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième personne du singulier :
Ex : Mariam a une belle robe.
à : C’est une préposition. Elle est toujours suivie d’un verbe à l’infinitif, d’un déterminant ou d’un
nom de personne, de lieu...
Ex : je vais à la maison. J’ai rendu un service à Digbeu mon cousin. Je m’apprête à venir.

LA – L’A – LA
La : C’est un article défini désignant un objet au féminin.
Ex : C’est la femme de mon père.
L’a : L’ (la) est toujours placé devant un verbe et joue le rôle d’un COD ;
Ex : Tu la manges. Tu l’as mangé. (On ne peut pas dire tu la as mangé d’où L’).
Là : C’est un complément circonstanciel de lieu.
Ex : Je t’ai demandé de rester là.

OU – OU
Ou : C’est une conjonction de coordination. Elle s’emploi dans le cadre d’un choix à opérer.
Ex : Tu préfères partir ou rester à la maison.
Où : C’est un complément circonstanciel de lieu.
Ex : Je partirai où tu habites.

MAIS - MET - M’EST


Mais : C’est une conjonction de coordination et connecteur logique. Elle permet d’exprimer une
opposition.
Ex : Elle est jolie mais elle a un mauvais comportement.
Met : c’est le verbe METTRE conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième personne du
singulier.
Ex : Il met sa cravate rouge.
M’est : « M’ (Me) » est un pronom personnel complément (COD ou COI) et « Est » verbe
Etre conjugué au présent et à la troisième personne du singulier.
Ex : Il m’est familier. (Le M’est ici COI).

SON – SONT
Son : C’est un pronom possessif. Il s’emploi toujours avant un nom, jamais avant un verbe.
Ex : Je suis avec son frère.
Sont : C’est le verbe être conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième personne du pluriel.
Ex : Ces jeunes sont mes frères.

LEUR – LEUR (S)


Leur : C’est un pronom possessif qui, placé devant un verbe, devient un pronom personnel et
joue le rôle de CO. Il ne s’accorde jamais.
Ex : Je leur parle de mon avenir
Leur (s) : C’est un pronom personnel qui varie selon le nombre du nom qu’il désigne.
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Ex : je vous présent leur (s) enfant ou enfant (s).

 Les pronoms possessifs

SINGULIER PLURIEL
Masculin Féminin Plusieurs objets désignés Masculin Féminin Un seul objet désigné
le sujet par le sujet
mon ma mes nos notre
ton ta tes vos votre
son sa ses leurs leur

MA - M’A / MON - M’ONT / TA - T’A / TON - T’ONT


Ma / Mon / TA / TON : Ce sont des pronoms possessifs désignant un nom au féminin ou
masculin.
Ex : vous serez ma (ou mon) secrétaire. Elle sera ta (ou ton) secrétaire.
M’a / M’ont / T’A / T’ONT : M’ (me) est un pronom possessif complément ayant la
fonction de COI suivi du verbe avoir au présent de l’indicatif et aux troisièmes personnes du
singulier (a) et du pluriel (ont).
Ex : Il (s) m’a (ont) raconté toute l’histoire. Il (s) t’a (ou t’ont) raconté l’histoire.

 Les pronoms remplaçant un nom ou un groupe nominal précédé d’un


adjectif possessif

Objet possédé
Possesseur
SINGULIER PLURIEL
masculin féminin masculin féminin
SING. 1re pers. le mien la mienne les miens les miennes
2e pers. le tien la tienne les tiens les tiennes
le sien la sienne les siens les siennes
3e pers.

PLUR. 1re pers. le nôtre la nôtre les nôtres


2e pers. le vôtre la vôtre les vôtres
le leur la leur les leurs
3e pers.

Ex : Notre bus était bondé. Le leur était vide.

C’EST – S’EST – SAIT


C’est : Nous avons Ce ou C’ (pronom démonstratif neutre) et Est (verbe être au présent de
l’indicatif et à la troisième personne du singulier).
Ex : C’est mon petit frère qui viendra te rencontrer.

 Les pronoms démonstratifs :

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-Forme simple :

SINGULIER PLURIEL
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin
celui celle ce (c’) ceux celles

-Forme composée

SINGULIER PLURIEL
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin
celui-ci celle-ci ceci ceux-ci celles-ci
celui-là celle-là cela (ça) ceux-là celles-là

S’est : C’est la forme pronominale du verbe Etre conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième
personne du singulier.
Ex : Elle s’est rendue à la gare des villages ce matin.
Sait : C’est le verbe SAVOIR conjugué à la troisième personne du singulier.
Ex : Elle sait les raison de son refus.

PRES – PRET (A) - PRE


Près : c’est invariable adverbe de lieu ou de temps selon l’emploi qu’on en fait.
Ex : Il marchait près du bord de la falaise. (Adv. de lieu) / Cette année les vacances tombes près du
mois d’Août.
Prêt : C’est un adjectif (C’est être en état de faire, de dire, de recevoir, d’entendre quelque chose).
Ex : Le diner est prêt.
C’est aussi un nom. Il désigne une somme prêtée à une tiers personne. Il vint du verbe prêter.
Ex : Je te fais un prêt que tu me rembourseras à la fin de ce mois.
Prêt à : G.N. variable qui signifie être sur le point de…être disposé à…
Ex : Je suis prêt à te faire un prêt.
Pré : C’est un nom désignant un lieu où poussent les herbes. Il désigne aussi un lieu où a lieu un
duel.
Ex : Les enfants sont dans le pré. Ex : allez sur le pré vous mesurer.

QUEL (S) – QU’ELLE (S)


Quel (s): C’est un adjectif interrogatif dont le féminin est Quelle (s).
Ex : Quel est ton âge ? Quelles sont vos compétences ?
QU’elle (s) : GN composé de la conj. de sub. QUE et du pronom personne ELLE(S) et au masc.
IL(S). Il se place entre deux propositions (une principale et une subordonnée conjonctive).
Ex : Je pense qu’elle(s) ou qu’il(s) ne viendra (ont) pas ce soir.

Y – EN
Y : en grammaire c’est un pronom personnel. Il évite de se répéter. Il remplace le COI précédé de la
préposition « à ».
Ex : tu penses à cette maison (COI). = Tu y penses.
En : C’est une préposition. Il évite de se répéter. Il remplace le COI précédé de la préposition «
de ».
Ex : Tu parles de cette maison (COI). = Tu en parles

SANS – SENT – S’EN


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Sans : C’est une préposition marquant l’absence de….elle se place aussi devant un verbe à
l’infinitif et emporte l’idée d’absence.
Ex : C’est une maison sans meubles que tu me laisse. Passer la nuit sans dormir est pénible.
NB : Sang : liquide vital. Cent : Ecriture en lettre du nombre 100.
Sent : C’est le verbe sentir conjugué au présent de l’indicatif et à la troisième personne du
singulier.je t’offre une rose qui sent bon.
S’en : GN composé de « Se » pronom et « En » préposition. Il évite la répétition inutile.
Ex : Il se moque de la famille. = Il s’en moque

SI – S’Y
Si : C’est une conjonction de condition ou de subordination en fonction de son emploi.
Ex. Dis-moi si tu partiras. (Si = conj. de subordination). Je te verrai si tu parts. (Si = conj de
condition)
S’y : G. pronominal. Composé de « SE » et de « Y ». Il évite la répétition inutile. Il remplace
le COI précédé de la préposition « à ».
Ex : Il se rend à pied à la gare de taxi. = Il s’y rend à pi

AUSSITOT – AUSSI TOT

Aussitôt : Adverbe qui peut être remplacé par «immédiatement», «au moment même», «au
même instant», «dès que», «tout de suite».
Ex : Le dossier a aussitôt été remis au responsable du projet. Veuillez me le renvoyer aussitôt
que possible.
Aussi tôt : Locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à «aussi tard». Ex :
Il n’est que sept heures. Pourquoi venez-vous aussi tôt?

BIENTOT – BIEN TOT

Bientôt : Adverbe qui peut être remplacé par «dans peu de temps», «sous peu», «tantôt»,
«rapidement».
Ex : Les étudiants seront bientôt en vacances.
Bien tôt : Locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à «bien tard». Elle peut
être remplacée par «très tôt».
Ex : Les cours à l’université commencent bien tôt les lundis. Notre père est rentré bien tôt du
bureau aujourd’hui.

PLUTOT – PLUS TOT

Plutôt : Adverbe qui peut être remplacé par «de préférence», «au lieu de»,
«plus», «passablement», «assez», «pour être plus précis».
Ex : Après en avoir discuté, on a plutôt décidé de reporter l’évaluation. Ils ont
préféré passer par ici plutôt que par là pour se rendre à l’endroit convenu.
Plus tôt : Locution adverbiale qui peut être remplacée par «avant», «plus vite»
et s’oppose à «plus tard».
Ex : Le professeur est venu plus tôt que d’habitude aujourd’hui. Plus tôt nous
commencerons, plus tôt nous finirons. Elle est arrivée plus tôt que nous
l’espérions.

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SITOT – SI TOT

Sitôt : Adverbe qui peut être remplacé par «aussi rapidement», «aussitôt que»,
«dès que».
Ex. Sitôt rentrés des cours, les étudiants s’empressent de se rendre au restaurant.
Sitôt que vous le pourrez, mettez-vous au travail.
Si tôt : Locution adverbiale qui fait référence à l’heure et qui s’oppose à «si
tard». Elle peut être remplacée par «de si bonne heure».
Ex. Je me suis couchée si tôt que je n’ai pas dormi tout de suite. Nos parents
sont arrivés si tôt qu’ils ont réveillé tout le monde.

PANSER – PENSER

Panser : verbe qui signifie au sens propre comme au sens figuré «soigner».
Ex. Les vétérinaires pansent les animaux malades. Peu à peu, le temps avait fini
par panser les plaies de son cœur.
Penser : Verbe qui signifie «réfléchir», «concevoir», «imaginer».
Ex. Pensez à ce que vous allez dire avant de prendre la parole. Il pense qu'il faut
opter pour cette solution.

TACHE – TACHE

Tache : Subst. fém. qui désigne une partie d’une chose qui est d’une couleur
différente du reste, une saleté ou encore une souillure morale. Des taches de
sang avaient mis les enquêteurs sur la piste. Un tissu sombre avec des taches
claires. Cet échec faisait tache dans son parcours jusqu'alors sans faute. Son
visage était beau, mais il avait une tache de rousseur sur la joue gauche.
Ex : J’ai une tache sur mon habit.
Tâche : Subst. fém. qui désigne un travail, une besogne à exécuter.
Ex. Les étudiants ont accompli cette nouvelle tâche avec beaucoup d'application.
Je me suis lancé dans une lourde tâche: la rédaction de mon mémoire de master.
Elle a dû renoncer à la tâche qu’elle prévoyait exécuter.

CHAIR – CHAIRE – CHERE – CHER

Chair : Subst. fém. qui désigne : 1. les tissus du corps humain qui sont
recouverts par la peau, ou encore l'aspect de la peau. 2. le corps, par opposition à
l'esprit ou à l'âme. Ce mot peut aussi désigner les désirs et les besoins du corps,
plus particulièrement ceux liés à la sexualité. 3. la partie comestible d'animaux et
de végétaux. Le nom chair entre dans de nombreuses locutions, avec l'un ou
l'autre de ces sens: en chair et
en os, bien en chair, couleur chair, chair de poule, la chair est faible, chair à pâté,
chair à saucisse, chair à canon, ni chair ni poisson, etc.

17
Ex. Sa maladie lui a fait perdre beaucoup de chair; on dirait qu'il n'a plus que la
peau et les os. Les étudiants avaient la chair de poule tant ils avaient froid. Son
statut de prêtre ne l'empêche pas d'être porté sur les plaisirs de la chair. La chair
de la mangue a une texture bien spéciale.

Chaire : subst. fém. qui désigne deux types de tribune: celle à partir de laquelle
le prêtre s'adresse à ses fidèles, et celle à partir de laquelle le professeur s'adresse
à ses élèves. Il désigne aussi une charge dont est titulaire un professeur dans une
université. Ex. Le prêtre prêchait du haut de sa chaire. Ce professeur n'utilise
jamais la chaire pour s'adresser aux élèves. Cet éminent professeur est
maintenant titulaire d'une chaire en littérature générale et comparée dans une
université africaine.
Chère : On le trouve dans l'expression faire bonne chère, qui signifiait autrefois
«faire un beau visage, un bon accueil», et qui signifie aujourd'hui «manger un
bon repas». Chère est surtout utilisée dans le registre soutenu.
Ex. Nous avons fait bonne chère à la rentrée solennelle de l’U.O.B. Cette femme
est amatrice de bonne chère.

Cher : adj. qui désigne une personne pour qui l'on éprouve beaucoup d'affection
ou que l'on considère comme importante, précieuse. On emploie aussi cet
adjectif dans des tournures amicales ou dans des formules de politesse,
notamment dans la correspondance. Cher peut aussi qualifier ce qui est coûteux,
dispendieux, ou encore un endroit qui vend à des prix élevés. Comme adverbe,
cher se dit de ce qui exige des sacrifices importants. L’adverbe cher entre dans
quelques expressions, comme ne pas donner cher de quelque chose, qui signifie
qu'une chose est incertaine, qu'elle ne durera pas; et ne pas valoir cher, qui
signifie «être méprisable».
Ex. J'ai très hâte de revoir cette chère Chantale. Vous devriez savoir, cher
Monsieur, que je ne peux répondre à une telle demande. J'aime beaucoup ces
lunettes, mais je les trouve trop chères. L'hôtel que ma mère m'a recommandé
n'est vraiment pas cher. La récente promotion de Julien lui a coûté cher : son
couple est en péril.

CLAUSE – CLOSE

Clause: Subst. fém. qui désigne une disposition particulière faisant partie d’un
traité, d’un contrat, d’un arrêté, d’une loi, ou de tout autre acte public ou
particulier.
Ex. Cette règle est inscrite dans cette clause.
Close : Adj. fém. désignant une chose fermée.
Ex. Cette porte est close.

DAVANTAGE – D’AVANTAGE(S)

18
Davantage : Adv. qui signifie «plus», «encore plus», «autant», «plus
longtemps».
Ex. Je vous en parlerai davantage la prochaine fois. Je ne vous ferai pas
davantage de reproches, mais changez de comportement. Rien ne lui plaît
davantage que de passer une après-midi tranquille à la bibliothèque.
D’avantage(s) : Préposition de (e élidé devant une voyelle) suivie du nom
avantage au singulier ou avantages au pluriel qui signifie «ce qui est utile ou
profitable». On peut le remplacer par «bénéfice», «profit», «intérêt».
Ex. Nous ne voyons pas d'avantage à un tel changement. La situation actuelle
présente plus d'inconvénients que d'avantages.

DESIR – DESIRE

Désir : Subst. masc. formé à partir du verbe «désirer» qui signifie «envie»,
«concupiscence».
Ex. Regarder avec des yeux de concupiscence. Il n’avait plus qu’un désir : en
finir avec sa vie.
Désire : Verbe désirer à l’indicatif présent, au subjonctif présent ou à l’impératif
présent (2epers. du sing.).
Ex. Je désire tout simplement lire en paix.

ECLAIR – ECLAIRE

Eclair : Subst. masc. formé à partir du verbe «éclairer» qui signifie «lumière
intense et brève, manifestation soudaine et passagère.
Ex. Avant la pluie il y a parfois l’éclair.
Eclaire : Verbe éclairer à l’indicatif présent, au subjonctif présent ou à
l’impératif présent (2e personne du singulier).
Ex. Je demande qu’on éclaire un peu mieux toute l’université.

ENNUI – ENNUIE

Ennui : Subst. masc. formé à partir du verbe «ennuyer» qui signifie «peine
qu’on éprouve de quelque contrariété, contrariété, mélancolie vague».
Ex. J’ose espérer que la lecture de ce livre trompera votre ennui.
Ennuie : Verbe ennuyer à l’indicatif présent, au subjonctif présent ou à
l’impératif présent (2e pers. du sing.).
Ex. Je m’ennuie chaque fois que je me retrouve seul à la maison.

ENTRETIEN –ENTRETIENT

19
Entretien : Subst. masc. formé à partir du verbe «entretenir» qui signifie «soins,
réparations, dépenses qu’exige le maintien de quelque chose, action d’échanger
des paroles avec une ou plusieurs personnes, sujet dont on s’entretient. Ex. On
m’a proposé un entretien.
Entretient : Verbe entretenir à l’indicatif présent, 3epers. du sing.
Ex. Mon frère prétend qu’il entretient notre mère. Je suggère que nous cessions
cet entretien stérile.

ACTIVITE :

Exercice : Réponds aux questions ci-après :

1-Comment expliquer un mot ?

2- Comment expliquer une expression composée ?

3-Donne le sens contextuel des expressions tirées du texte support (Page 25) :

- des clins d’œil de l’actualité

- la ficelle populaire

III-3. REDACTION D’UN RESUME DE TEXTE LITTERAIRE

III-3-1. Définition

Le Résumé ou la contraction de texte est un exercice qui consiste à réduire un


texte par rapport à son volume initial. Il s’agit de dire en plus court ce que
l’auteur a dit en plus long. Un résumé réussit doit présenter un certain nombre
de caractéristiques

III-3-2. Caractéristiques du résumé

 Réduction du texte
Le résumé est d’abord et avant tout un exercice de synthèse. La réduction du
texte doit se faire en respectant scrupuleusement le nombre de mots donné dans
le libellé. Il est généralement accordé au candidat une marge de +ou - 10%.

 La substitution à l’auteur
Il faut réduire le texte comme si l’on était l’auteur lui-même c’est-à-dire utiliser
un style direct (circonscrit au texte). C’est pourquoi l’on s’abstiendra d’utiliser
20
les expressions comme : « l’auteur affirme…, selon l’auteur…, dans ce texte il
s’agit de…etc.)

 Le respect de l’ordre des idées

La réduction du texte doit se faire en respectant l’ordre dans lequel les idées
sont présentées.

 La fidélité de l’interprétation

Il faut rester fidèle aux idées c’est-à-dire ne pas les déformer et ne pas faire de
commentaires personnels.

 L’usage d’un style personnel

Il faut reformuler différemment les idées du texte c’est-à-dire avec vos propres
mots, vos propres phrases et vos propres expressions celles de l’auteur.
Reproduire ou recopier les phrases du texte c’est faire de la paraphrase. Il faut
faire un effort de rédaction personnel.

 La rigueur et la clarté de l’expression

Il faut réduire le texte en utilisant un langage clair et précis. Il faut éviter toute
sorte de périphrases. Il faut préférer la phrase simple à la phrase complexe.
Eviter également les barbarismes et les solécismes qui abondent dans le discours
oral. Respecter scrupuleusement les règles de grammaire. Bref, il faut utiliser un
langage digne d’un étudiant.

 Le compte des mots

Il faut indiquer à la fin du résumé (au bas et à droite de la copie) le nombre de


mot utilisés. Est considéré comme mot toute suite de lettres et de mots séparée
de la suite par un blanc ou par un quelconque signe de ponctuation.

Exemple : SIDA et Sida

21
III-3-3. Etapes de la préparation d’un résumé

 Lecture

Il faut lire attentivement le texte afin de le comprendre (une seule lecture doit
pouvoir suffire compte tenu du temps imparti, du type de texte et du niveau du
d’instruction du candidat).

 Dégager l’idée générale

C’est l’idée autour de laquelle l’auteur développe son argumentation. C’est la


réponse à la question : De quoi parle l’auteur du texte ?

 Trouver la structure du texte

Trouver la structure du texte c’est trouver les différentes parties qui composent
le texte. Un texte peut être divisé selon sa structure interne (nombre de
mouvements inférieur au nombre de paragraphes du texte) ou externe ou
structure de surface (nombre de mouvements égale au nombre de paragraphes
du texte). Il faut ensuite donner un titre à chaque mouvement

 Sélection et reformulation des idées


Il faut reformuler les idées essentielles de chaque partie du texte avec le moins
de mots possible.

 Rédaction

Elle consiste à prendre les différentes reformulations d’idées, à les présenter


suivant leur ordre chronologique en utilisant des connecteurs logiques adaptés
pour en faire un texte cohérent. Le Résumé doit se présenter comme un
ensemble cohérent parfaitement compréhensible. Il faut vérifier que le
vocabulaire n’est repris que très exceptionnellement.

 Relecture du texte résumé

Il faut relire le texte résumé afin de vérifier sa cohérence, sa longueur et son


style ; Il s’agit, en effet, de vérifier que votre Résumé n’est pas une simple
juxtaposition de différente résumé de paragraphes. Il faut compter le nombre de
monts du Résumé ; S’il est trop long, il faut gagner en concision en remplaçant,
par exemple, un groupe verbal par un seul mot. Il faut supprimer les répétitions
maladroites, corriger les fautes de syntaxe, d’orthographe, de ponctuation ; puis
compter de nouveau les mots une fois toutes les corrections apportées.

22
CHAPITRE IV : TECHNIQUE D’ARGUMENTATION : LA
DISCUSSION

IV-1. DEFINITION ET UTILITE

La discussion est exercice d’analyse et de réflexion sur un sujet donné. Le sujet


est généralement sous la forme d’une affirmation ou d’une affirmation
accompagnée d’une orientation de travail appelée directive. Le sujet de
discussion provient du texte analysé

IV-2. PRINCIPES DE LA DISCUSSION

La Discussion est une dissertation. Or discuter c’est organiser, ordonner une


argumentation en vue de convaincre. Il s’agit donc de présenter les
enchainements logiques d’idées avec ordre et clarté. Il est donc permis de faire
référence aux écrivains, à l’environnement, à ses observation u monde, à la
science, à la technologie etc.

3-2.Principes de la discussion

La discussion contient trois (3) parties obligatoires :

 L’introduction :

Elle comprend trois parties obligatoires : Elle part d’une idée générale pose le
problème (problématique et annonce le plan.

 Le développement :

Il expose les données du problème et s’efforce de les résoudre par la


démonstration et par des exemples ; le plan du développement est suggéré par le
sujet lui-même. Il existe plusieurs types de plan : plan dialectique(le plus
fréquent à l’examen du BTS), plan comparatif, plan inventaire, plan problème-
cause-solution, plan explicatif.

 La conclusion :

Elle est essentielle. Il faut donc éviter une absence de conclusion à un devoir. La
conclusion banale ou rédigée en catastrophe est à éviter, car la dernière
impression compte beaucoup. La conclusion fait le bilan de votre argumentation.
23
C’est le terme ou l’aboutissent de votre argumentation (démonstration). Vous
devez y présenter l’essentiel de votre développement en peu de lignes (faire le
bilan : rappeler les idées maîtresses des différents paragraphes du
développement ; la synthèse : la prise de position qui réconcilie les thèses
opposées ; l’ouverture : elle facultative).

IV-3. ETAPES DE LA REDACTION D’UNE DISCUSSION

 La compréhension du sujet :

-La lecture : il faut lire attentivement l’énoncé en cherchant à élucider sa


signification c’est-à-dire vérifier le sens littéral des passages ou des images qui
posent problème, souligner les mots et les expressions clés.

-La directive : la directive est la consigne qui accompagne le sujet. Elle donne
l’orientation de son exploitation. Les verbes utilisés dans la directive invitent le
candidat à réfléchir sur l’opportunité ou non d’une prise de position personnelle
ou fixe le cadre approprié, les limites du travail à entreprendre.

 Exigences du développement
Le développement de vos arguments suppose la qualité de ceux-ci, la
construction des paragraphes et l’art de la transition :

- la qualité des arguments : Parmi plusieurs arguments, le candidat devra choisir


ceux qui sont susceptibles de convaincre le correcteur.

-la construction des paragraphes : (Voir CHAPITRE I : «le paragraphe»)

- l’art de la transition : la transition est une expression ou une phrase qui sépare
les parties d’un développement afin de donner une certaine cohérence aux idées.
Elle est indispensable car elle évite le passage brusque d’une idée à une autre.

 La conclusion

La rédaction de la conclusion doit obéir à ses exigences (voir : les principes de


la discussion’’)

24
ACTIVITE

EXERCICE :

TITRE : LE PEUPLE, QUEL PEUPLE ?

Notre « Grand angle » consacré à l’âge et à la longévité des chefs d’Etat africain
soulève un certain nombre de questions liées à la dévolution et à l’exercice du
pouvoir. Jusqu’à quel âge peut-on raisonnablement présider aux destinées d’une
nation ? Combien de mandats peut-on accomplir ? De quel quelle durée ? Au
bout de combien de temps faut-il passer la main ? En résumé, quelles sont les
règles auxquelles devraient se plier nos dirigeants ? Vaste débat - surtout en
Afrique - mêlant politique et démocratie, légalité, légitimité, moralité, raison et
logique.

Vieille antienne sur le continent : « c’est au peuple de choisir », répondent le


plus souvent les intéressés. Les clins d’œil de l’actualité sont multiples.
Comme au Rwanda, où le parlement vient de de se prononcer ouvertement en
faveur d’un maintien de Paul KAGAME au-delà du terme constitutionnel de son
second mandat, en 2017. Le « peuple » a signé une pétition pour exhorter le chef
de l’Etat à renouveler son bail. Comme aussi au Congo, où le « peuple » a été
« consulté » dans le cadre d’un dialogue national. Thème principal : avenir des
institutions de l’Etat. En filigrane, là aussi, la possibilité pour Denis SASSOU
NGUESSO de remplir en 2016, alors que la loi fondamentale de son pays, pour
l’instant, le lui interdit. Comme également au Burundi, où le président Pierre
NKURUNZIZA, lui, ne s’embarrasse même pas de quelque artifice que ce soit :
il n’a pas le droit de le faire, mais il brigue quand même un troisième mandat,
s’appuyant sur une interprétation de la constitution. Le « peuple » l’exigeait…
Comme, enfin, en Afrique de l’Ouest, où la Cours de justice de la CEDEAO
vient d’invalider le code électoral burkinabé, lequel interdit aux alliés et
partisante de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections
législatives et présidentielles. Décision logique, mais qui a le dont de provoquer
des cries d’orfraie chez les révolutionnaire pur et dur. Le « peuple » a renversé
Compaoré et ne veut pas voir ceux qui se réclamaient de lui revenir dans le jeu
politique.

Depuis les indépendances, les hommes politiques usent et abusent de la ficelle


populaire. Tout le monde parle à la place des principaux concernés, les

25
dirigeants comme leurs opposants. Le peuple, comme s’il s’agissait d’une entité
homogène qui raisonnerait comme un seul homme, est convoqué à chaque fois
que la conversation ou la conquête du pouvoir est en jeu. Or, en Afrique plus
qu’ailleurs, il est difficile de savoir ce que pensent véritablement les citoyens.
Les sondages d’opinions, par exemple, n’existent pas ou sont embryonnaires.
Les capitales, généralement frondeuses, expriment leur mécontentement et
manifestent contre le chef en place ? Cela ne signifie pas pour autant que le reste
du pays, en milieu rural notamment, suit le mouvement ou reprend à son
compte les mêmes revendications. A l’inverse, le soutien affiché - et également
savamment orchestré - par de nombreux partisans à tel président en difficulté ou
désireux de poursuivre l’aventure au-delà du raisonnable ne veut pas dire, c’est
une évidence, que tous ceux qui se taisent acquiescent.

La véritable clé de la démocratie en Afrique ne réside pas vraiment dans les


règles constitutionnelles, morales ou autres, censées régir les mandats
présidentiels, mais dans la capacité de savoir ce que le peuple veut vraiment et
de respecter sa volonté. Et il n’existe qu’un seul moyen d’y parvenir :
l’organisation d’élections libres et transparentes, lesquelles sont bien trop rares
dans nos pays. Alors, et alors seulement, nos présidents pourront dire à raison
que le peuple est souverain et que c’est à lui de choisir.

MARWANE Ben Yahmed, Editorial, Jeune Afrique

QUESTIONS

I-/ VOCABULAIRE

Donnez le sens contextuel des expressions suivantes :

- des clins d’œil de l’actualité

- la ficelle populaire

II-/ RESUME

Résumez le texte en 150 mots avec une marge de tolérance de plus ou moins
10%.

III-/ DISCUSSION

26
Que pensez-vous de cette prise de position de MARWANE : « La véritable clé
de la démocratie en Afrique ne réside pas vraiment dans les règles
constitutionnelles, morales ou autres, censées régir les mandats présidentiels,
mais dans la capacité de savoir ce que le peuple veut vraiment et de respecter sa
volonté ».

CONTRÔLE CONTINU

BON A SE SOUVENIR :

LES REGISTRES OU LANGAGES

1- Le registre familier

Considéré comme le registre de contextes informels et des situations où il y a absence des


liens hiérarchiques, il est l’un des langages les plus utilisés au cours de l'échange
conversationnel quotidien entre parents, enfants, élèves, étudiants, amis, collègues de travail...
Il correspond à un langage qui n’est pas totalement correct, mais admis sous certaines

27
conditions. En choisissant comme canal ce langage, le locuteur ne se surveille pas, n’a pas le
souci de bien s'exprimer, ce qui lui donne une certaine liberté dans l’emploi de la langue.
Il se caractérise par :
une syntaxe simplifiée et souvent approximative : « des phrases courtes, parfois
inachevées, ou au contraire, interminables; des phrases nominales, souvent asyntaxiques
(anacoluthes, thématisations agrammaticales ; cf. exemple ci-dessous); une ponctuation
équivoque, des interjections fréquentes; un grand usage de l’ellipse; des pléonasmes abusifs;
l’utilisation de la juxtaposition paratactique, etc. »
Exemple. Au bureau, un de mes collègues, sa femme, elle a eu un bébé. Pour : « La femme
d’un collègue du bureau a eu un bébé. »
De nombreuses abréviations (non lexicalisées).
Exemple : T’es là ? / phone / p’tit dèje / une deuch’... pour : « Tu es là ? / téléphone / petit
déjeuner / une deux chevaux... »
Forme interrogative directe simple et sans inversion du sujet :
Exemple. Tu m’appelles d’où ? pour : « D’où est-ce que tu m’appelles ? »
un vocabulaire relâché. Exemple. bouffer / auto pour : « manger / voiture»
remplacement de « nous » par le pronom sujet « on » :
Exemple. On viendra pour : « nous viendrons ».
La suppression de « ne » dans les locutions négatives :
Exemple. je comprends pas. pour : « je ne comprends pas ».
l’utilisation abusive du présent de l’indicatif.
« une prononciation plus rapide et moins soignée des mots (notamment par l’abandon de
nombreux e muets causant des rencontres de consonnes alors simplifiées et modifiées ─
simplification qui s’étend aussi à d’autres groupes de consonnes, surtout en fin de mots ─, par
des métaplasmes comme la syncope, la métathèse, l’apocope, l’aphérèse) »
Exemple. P’a, qu’est-ce vous f’rez ç’t aprèm si l’quat’-quat’ i’ démarre pas ?
Ch’sais pas, d’mande à M’man. pour : « Papa, que ferez-vous cet après-midi si le quatre-
quatre ne démarre pas ?
─Je ne sais pas, demande à Maman. »
Consonnes géminés.
Exemple : apporter se prononce aporter.
Assourdissement des consonnes sonores en contact avec des consonnes sourdes.
Exemple : observer se prononce opserver.
L’utilisation fréquente d’expressions idiomatiques.
Exemples : Couper l’herbe sous les pieds de quelqu’un. Quand les poules auront des dents ?
Avoir un chat dans la gorge.
Le tutoiement
Les répétitions.
un moins grand nombre de liaisons.
Concordance des temps non réalisée.
Le registre familier est plutôt réservé à la langue orale, il comprend beaucoup de mots ou
expressions employés oralement que l’on ne peut utiliser dans un texte écrit relevant de la
langue standard. Cependant, et pour des raisons diverses, on peut rencontrer ce registre dans
certains écrits notamment les romans dits réalistes.

2. Le registre populaire ou relâché

Dans certains cas, le registre familier se transforme à un « registre populaire » (appelé aussi

28
« relâché ») qui prend une allure totalement écartée de la langue standard, ce registre est
employé généralement dans les milieux moins scolarisés.
Exemple : Ca boume ? /
-Ch’ais pas trop... pour : «
-Ca va ? /
-Je (ne) sais pas trop... »
Outre les caractéristiques notées déjà pour le registre familier, le registre populaire se
caractérise par :
Des termes impropres.
Des termes péjoratifs.
Des verbes mal conjugués.
Des mots anglais.
Des mots tronqués.
Des phrases brisées.
Lorsque « le registre populaire » est émaillé de mots et d’expressions venus de la rue et des
milieux de délinquance, il peut se transformer en registre :
a) Argotique : qui consiste à transformer et créer des mots plus amusants ou expressifs que les
mots normaux. « Le verlan » en est une variété. Ce dernier, est un jeu de mots qui consiste
à dire les syllabes des mots à l'envers ("verlan" est d'ailleurs le verlan de "l'envers"!)
Exemple : femme devient meuf.
b) Vulgaire : à leur tour, les registres populaire et argotique peuvent se transformer au «
registre vulgaire » (appelé aussi « trivial » ou « grossier »), ce
dernier, est un registre socialement inacceptable, il se caractérise par l’emploi de mots et
d’expressions choquants (jurons, gros mots, sacres, expressions scatologiques ou sexuelles, et
privilégie les interjections en guise de structure de phrases.
Exemple : Foutez-moi le camp ! Pour : « partez ! » ou bien « laissez-moi tranquille ».

3. Le registre courant ou standard

Il est qualifié par les puristes de la langue française comme un langage correct et convenable
aux règles, normes et conventions de la langue et à toutes sortes de situation de
communication. Par exemple, il reste le registre privilégié dans l’enseignement, le
journalisme et. la correspondance dans la vie professionnelle ou sociale. Considéré comme le
langage le plus neutre du point de vue social, il se caractérise par :
un vocabulaire correspondant à celui des dictionnaires usuels (des mots compris par tout
le monde et qui paraissent neutres, c’est-à-dire pas trop recherchés).
une syntaxe correcte avec des phrases quelquefois complexes, les principales règles de
grammaire sont respectées.
des phrases bien construites, mais sans recherche stylistique.
Exemple. Ma voiture est une perte totale ; je l’ai vendue pour les pièces.
Le registre courant est le registre le moins marqué par la situation de communication, il ne
retient pas l’attention et donne le sentiment du français correct.

4. Le registre soutenu ou recherché :

Considéré comme le registre des situations exceptionnelles à l’exemple de grands discours, de


textes de haut niveau scientifique, philosophique ou religieux, de certains textes littéraires, il

29
correspond à un langage réfléchi, recherché et élaboré qui jouit d’une surveillance extrême. Il
se caractérise par :
une syntaxe souvent complexe avec des phrases pouvant être longues et des tournures
élaborées ainsi qu’une rigoureuse concordance des temps :
Exemple 1. Mon véhicule, mon compagnon de route, un préposé l’a conduit au cimetière en
raison de l’irréparable outrage du temps.
Exemple 2. Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait
m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle
redescendait si vite, que le moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à
double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue, à laquelle pendaient de
petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment douloureux. (Marcel Proust, Du
côté de chez Swann, ).
un vocabulaire rare, précis et varié.
Exemple. Le firmament / les cieux / l’azur pour désigner le ciel
des figures de style recherchées.
11Exemple. Déjà la nuit en son parc amassait un grand troupeau d’étoiles vagabondes.
(Joachim du Bellay) pour dire : « Déjà la nuit tombait et on apercevait les premières étoiles. »
(Métaphore)
l’emploi de l’imparfait et du plus-que-parfait du subjonctif aussi bien que le passé
simple et le passé antérieur de l’indicatif.
Exemple 1. Quand son mari eut ouvert et poussé la porte de la chambre, elle se réveilla
brusquement.
Exemple 2. Il partit soldat, devint officier et mourut général.
Exemple 3. Il fallait, à coup sûr, que j’eusse terminé cet ouvrage avant son retour, pour qu’il
ne se fâchât pas.
l’inversion du sujet dans la forme interrogative directe.
Exemple : Quel prénom donneriez-vous à votre enfant ? pour Quel prénom vous donneriez à
votre enfant ?
l’inversion du sujet après certains adverbes (aussi, ainsi, peut-être, sans doute, etc.).
Exemple. Ainsi ai-je dû suspendre le cours de ce matin. pour « Ainsi, j’ai dû suspendre le
cours de ce matin. »
le vouvoiement.
Le registre soutenu est celui qu’on relève dans la plupart des situations linguistiques. Dans
une prononciation relativement claire, il prend l’écrit comme modèle. L’emploi de ce registre
dans une situation où il n’est pas adapté peut le faire apparaître comme déplacé voire même
prétentieux et abusif.

TPE 2 : A PARTIR D’UN TEXTE DE VOTRE CHOIX ET VOTRE


FILIERE :

1-Faire le Résumé au ¼ de son volume.

2-Discuter un sujet que vous aurez choisi.

30
BIBLIOGRAPHIE

ASLANIDES, Sophie, Grammaire du français. Du mot au texte, Paris, Ed.


Honoré Champion, 2001. [2]
BARIL Denis, Techniques de l’expression écrite et orale, Paris, Ed. Dalloz,
2008[3]
BENOIT, Florence et ETERSTEIN, Catherine, Littérature et pratique du
français. De l’analyse des textes à l’expression, Paris, Ed. Hatier, 1996.[4]
CHARAUDEAU, Patrick, Grammaire du sens et de l’expression,
Paris, Ed. Hachette, 1992. [5]
FERREOL, Gilles et FLAGEUL, Noël, Méthodes et techniques de l’expression
écrite et orale, Paris, Ed. Armand Colin, 2008. [6]
RIEGEL, Martin, PELLAT, Jean-Christophe et RIOUL, René, Grammaire
méthodique du français, Paris, Ed. Quadrige, 2008.

CONTROLE TERMINAL

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