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Module: GRAMMAIRE
Niveau : 1ERE ANNEE LICENCE
Enseignant : Dr. Med Amine BELKACEM
Courriel: m.belkacem@univ-batna2.dz
Cours de Grammaire :
L’analyse logique
PLAN DU COURS
2. La phrase simple
La phrase simple est composée d’un nombre minimal d’éléments (Chollet, I. Robert, J-M.
2009: 10). Elle comporte généralement un seul verbe, partant, une seule proposition.
Toutefois, la phrase simple peut être nominale (Sortie de secours.) ou pronominale (Les
voilà.).
Sujet + verbe
Ex : Ahmed écrit
Sujet + verbe + attribut du sujet
Ex : Elle semble fatiguée
Sujet + verbe + infinitif
Ex : Le bébé veut dormir
Sujet + verbe + complément d’objet (direct/indirect)
Ex : Le garagiste répare ma voiture.
J'ai parlé à un policier.
Remarque :
Nota :
Une proposition est dite indépendante si elle se suffit à elle-même, ainsi, toutes les
phrases simples sont des propositions indépendantes.
Ex : Comment-allez-vous ?
Camus est un écrivain et philosophe existentialiste.
La phrase complexe peut aussi contenir deux phrases simples, deux propositions
juxtaposées, reliées de manière superficielle (c'est-à-dire chaque phrase est
sémantiquement indépendante de l’autre, se suffit par elle-même). La liaison se fait par
une conjonction de coordination ou adverbe conjonctif. Ces propositions sont dites
coordonnées2.
1
Toutefois, il existe des propositions averbales (qui ne contiennent aucun verbe) ; Merci pour les
livres / que vous m’avez offerts (Prop. sujet). La route devenait facile quoique glissante (prop
complément).
2
On peut convertir les juxtaposées en coordonnées en ajoutant une conjonction de coordination
et inversement, en supprimant cet outil nous obtiendrons des juxtaposées, dans ce cas, une
attention particulière doit être accordée à la ponctuation.
Lorsque les deux propositions sont reliées par un rapport de dépendance, nous parlons
de subordination. Cette dernière suppose la présence au moins de deux propositions
dont l’une est dite principale, matrice ou régissante (Pellat, J-C. Riegel, M. Rioul, R,
1994 : 470), c'est-à-dire qui oriente et guide le sens de la phrase. La subordonnée est
donc dépendante sémantiquement mais aussi syntaxiquement de la principale ou d’une
autre subordonnée sans laquelle elle n’a aucun sens. Les subordonnées sont introduites
par une conjonction de subordination, un pronom relatif, un adverbe interrogatif.
Nota:
PLAN DU COURS :
Rappel :
Les coordonnées et les juxtaposées sont initialement des indépendantes, elles sont
juste réunies dans la même phrase, complexe en l’occurrence.
La subordonnée « je serai admis dans tous les modules » est en rapport avec le fait de
« supposer » qui nait d’un fort sentiment de souhait et de quasi-certitude. Dans le
présent énoncé, nous sommes en face d’une personne qui estime avoir tous les
modules. Le fait de supposer constitue ainsi l’information principale, matrice. A ce lien
sémantique s’ajoute le lien morphosyntaxique qui suit les règles de formation des
phrases.
Nota :
Dans une phrase longue, une subordonnée peut dépendre d’une autre subordonnée.
Ex :
Et il y avait aussi le frère de mon père / dont je ne sais que le nom, Auguste / et
qu’il mourut de fièvre jaune à Rio / où il était allé chercher mon oncle Bernard /
qui ne donnait pas de ses nouvelles. (SUPERVIELLE)
Les cerisiers, / dont nous ne cueillions pas les cerises / parce qu’il y a un ver
dans chacune d’elles, / étaient pleins d’oiseaux. (RENARD)
On peut également introduire des subordonnées par le biais de termes interrogatifs (si,
qui, comment, etc.)
Simples :
Les conjonctions de Que, quand, comme, si, Les propositions introduites
Subordination lorsque, puisque … s’appellent subordonnées
CONJONCTIVES
Locutions conjonctives :
Parce que, dès que, afin
que, si bien que, bien que,
à mesure que, au moment
où, au cas où, …
Nota :
Il est toutefois deux types de subordonnées qui sont dépourvues de mots introducteurs,
il s’agit de la participale et de l’infinitive :
Ex : Le chat parti, les souris dansent.
Je regarde les bateaux s’éloigner
Ainsi, un sujet ou un complément exprimé par un mot, peut également l’être à travers
une proposition.
1. Sujet :
2. COD :
3. COI :
4. Attribut :
5. Complément de nom :
Ex : Nous avons émis l'idée que tous les groupes scolaires devaient être
représentés pendant la réunion.
6. Complément de l'adjectif :
7. Terme complétif3 :
3
Contrairement aux circonstancielles, la subordonnée complétive et les termes complétifs ne
sont ni déplaçables ni effaçables (pour plus de précisions voir la subordonnée complétive.)
PLAN DU COURS :
Comme son nom l’indique, la subordonnée relative est reliée à la proposition dont elle
dépend par un pronom relatif. Ce dernier peut paraitre sous une forme simple (qui,
que, quoi, dont, où) ou composé, pronom ou déterminant, lequel (peut être
accompagné de À ou DE pour former auquel, duquel), variant en genre et en nombre
laquelle, lesquel(le)s4. Ces pronoms relatifs composés peuvent être accompagnés de
prépositions telles que auprès, chez, contre, de, en, par, sans, sous, etc.
Remarques :
Quoi, le pronom relatif simple peut aussi être précédé d’une préposition. Il remplace un
pronom neutre (ce, ça, cela, quelque chose, etc.) :
Ex : L’épicier chez lequel (chez qui) je fais mes courses est Marocain.
Le chemin par lequel (par où) nous sommes arrivés est pittoresque.
4
Les relatifs simples ne varient pas en genre et en nombre.
1. QUI/QUICONQUE : Sujet.
2. QUE : Complément d’objet direct
3. DONT : Complément du nom, d’adjectif, de verbe
4. OU : Complément de lieu ou de temps
Le tableau6 suivant explicite davantage les différentes fonctions que le pronom relatif
est appelé à remplir dans la phrase :
5
La référence à l’antécédent ne concerne pas la relative substantive (voir ci-dessous)
6
http://www.ccdmd.qc.ca/media/allo_sub_056Allophones.pdf
La situation à laquelle
j’aspire me semble
inaccessible. (j’aspire à la
situation)
avec qui, chez qui, etc. G. Prép. (êtres humains) L’ami chez qui j’habite
pendant les vacances est
suédois. (j’habite chez un
ami)
3. Verbe de la relative
Ordinairement, le verbe de la relative se met au mode indicatif. Il permet tout
simplement de situer le moment de l’action ou de l’état exprimés par le verbe (passé,
présent, futur). Ex : Ahmed est pris par le livre qu’il lit.
Il faut que je lise le livre que tu m’as prêté.
Je te présente le collègue qui sera bientôt chef de service.
Si la relative exprime une hypothèse, une possibilité, l’emploi du mode conditionnel
s’impose.
Ex : Un groupe de jeunes algériens ont créé un logiciel qui devrait avoir du succès.
Ex : J’ai trouvé une résidence où passer mes vacances (où je pourrai passer mes
vacances).
Lorsque la relative reflète l’idée de doute, d’incertitude ou tout simplement une opinion
subjective, le subjonctif est de règle.
Lorsque le verbe de la principale exprime un souhait, un désir (dans la plupart des cas
au conditionnel), celui de la relative se met au subjonctif.
Nota :
Lorsque le pronom relatif est précédé d’un superlatif (le meilleur, le seul, l’unique, etc.)
l’emploi du subjonctif est obligatoire. Nous parlons ainsi d’opinion nécessairement
subjective.
En évitant la répétition, nous avons construit une subordonnée relative qui, à son tour,
peut être remplacée par un adjectif : Je prépare un exercice difficile.
La relative attributive peut également être en rapport avec le sujet ; elle est appelée
attributive du sujet.
La seconde, l’explicative non restrictive, ne permet pas d’identifier l’antécédent, elle est
ainsi supprimable.
1) Sujet :
Ex : Qui vivra verra.
2) COD :
Ex : Elle a invité qui elle voulait
Plan du cours :
Nature des complétives :
1. La complétive conjonctives introduite par que (ou à ce que)
2. La complétive infinitive
3. La complétive interrogatives (dites interrogatives indirectes)
4. La complétive exclamatives
Ex : Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.
Une attention particulière doit être accordée aux verbes dire et écrire. Selon le contexte
ou l’acception, les deux modes sont possibles :
Ex : Je lui ai écrit que tout allait bien (informer)
Je lui ai écrit qu’ 'il vienne vite (ordonner)
Nombreux autres verbes admettent, selon le contexte et le sens, les deux modes :
comprendre, admettre, entendre, se plaindre …
Ex : J’ai bien compris que tu voulais rester seul (réalité)
Je comprends que tu aies besoin de solitude (jugement)
1. COD / COI :
La fonction COD et d’un degré moindre COI demeurent les fonctions les plus fréquentes
de ce type de subordonnée. Cette dernière peut être introduite par Que, À Ce Que, De
Ce Que,
2. Sujet :
3. Attribut :
4. Subordonnée en apposition :
Dans ce cas, la sub. Conjonctive introduite par que est jointe à un nom ou un pronom
pour le définir ou l’expliquer, elle est implicitement précédée de l’expression « à savoir
que »
Mode et temps
Quelque soit le mode et le temps du verbe de la principale (dont elle dépend bien sûr
car il s’agit bien d’une subordonnée), le verbe de la complétive infinitive est toujours à
l’infinitif présent actif.
Remarques
Mais si le sujet est un pronom personnel ou interrogatif, il précède le verbe dont dépend
la prop. Sub. Complétive infinitive. Examinons quelques exemples :
Le sujet est, dans nombreux cas, introduit par les prépositions À et Par
Attention :
Les sub. Complétives infinitives dépendant d’un verbe d’opinion sont parfaitement
équivalentes à la sub. Conjonctive introduite par que, par conséquent, elles n’ont pas un
sujet indépendant, elles se partagent avec la principale le même sujet.
Ex : Je crois vous avoir dit des choses intéressantes. = Je crois que je vous ai dit des
choses intéressantes.
Elle prétend ne pas aimer Mozart. = Elle prétend qu’elle n’aime pas Mozart.
J’avoue ne pas comprendre cette affaire. = J’avoue que je ne comprends pas cette
affaire.
Rappel :
Quelque verbes d’opinion : affirmer, avouer, déclarer, dire, jurer, espérer,
prétendre, estimer, penser, croire, s’imaginer, reconnaitre/ admettre, se
souvenir, se rappeler, nier
Quelques verbes de perception : voir, regarder, imaginer, entendre, écouter,
sentir
Puisqu’on est en face de paroles, d’interrogations rapportées, nous pouvons placer ces
dernières en tête de la phrase.
La sub complétive interrogative est toujours COD si elle se rapporte aux verbes
interrogatifs (se demander, questionner, interroger, ignorer, savoir …)
Elle peut également être sujet ou sujet réel notamment de verbes impersonnels.
Nota :
L’interrogation totale (c'est-à-dire nécessitant une réponse fermée par un oui ou par un
non) est toujours introduite par un SI.
Pour introduire une interrogative partielle, nous reprenons le mot interrogatif initial
(qui, quoi, comment, pourquoi …)
Nota :
Les pronoms neutres que ? qu’est-ce qui ? qu’est-ce que ? deviennent ce qui ou ce que.
Ex : Que se dit-il ? (Qu’est-ce qui se dit ?) – Dis moi / ce qui se dit.
Que fais-tu ? (Qu’est-ce que tu fais ?) – Dis-moi / ce que tu fais.
Comme dans tous les autres contextes, l’indicatif est de règle si le fait demandé, sur
lequel nous formulons l’interrogation est envisageable, réalisable.
J'avais admiré, en le regardant assis sur une chaise, combien il avait peu vieilli...
(Proust, Le Temps retrouvé)
Tout terme introduisant une exclamation peut introduire une sub. Complétive
exclamative. Ainsi, nombreux sont les cas de confusion entre l’interrogation ou
l’exclamation indirecte car la subordonnée est introduite par des termes ayant aussi
bien la valeur interrogative que la valeur exclamative à l’instar de quel, si, combien …
seule une analyse sémantique permet de trancher « L’interrogation véhicule une
incertitude, alors que l'exclamation exprime l'intensité d'une qualité ou d'une
quantité. » (Pellat, J-C. Riegel, M. Rioul, R, 1994 : 501).
PLAN DU COURS :
1. Généralités
2. Modes et temps des verbes des subordonnées Compléments
circonstancielle
3. Quelques subordonnées circonstancielles
3.1 La proposition subordonnée complément circonstanciel de cause
3.2 La proposition subordonnée complément circonstanciel de conséquence
3.3 La proposition subordonnée complément circonstanciel de but
3.4 La proposition subordonnée complément circonstanciel de concession et
d’opposition
3.5 La proposition subordonnée complément circonstanciel de temps
3.6 La proposition subordonnée complément circonstanciel de condition ou
d’hypothèse
3.7 La proposition subordonnée complément circonstanciel de comparaison
1. Généralités
Interrogeons tout d’abord l’appellation de ce type de subordonnée. Ainsi, la
circonstancielle décrit ou présente une circonstance : temps, cause, conséquence, but,
condition, etc.
- Nous irons vous rejoindre après que nous aurons terminé notre travail.
- Nous irons vous rejoindre après avoir terminé notre travail.
Nous remarquons que le 2ème exemple est plus concis que le 1er. Un locuteur averti
opterait pour le second exemple car outre la rapidité et la fluidité, il lui permet de passer
une information, de construire un énoncé peu couteux en matière de réflexion et
d’attention. Ces longues subordonnées CC peuvent être remplacées par un groupe
prépositionnel contenant un verbe à l’infinitif (ex ci-dessus) ou un verbe au participe
présent-gérondif- (ex. ci-dessous).
- Nous nous sommes trompés de chemin quand nous nous sommes rendus chez
vous.
- Nous nous sommes trompés de chemin en nous rendant chez vous
La sub. cc peut être introduite par une conjonction (quand, si …) ou une locution
conjonctive (afin que, pour que, dès que …)
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Puisque ou comme sont préconisés au début de la phrase.
avant que, jusqu’à ce que, d’ici (à ce) que, en attendant que (temps)
1) Mots subordonnants :
La causale peut être introduite par :
- Des conjonctions de subordination : puisque, comme
- Des locutions conjonctives : parce que, du fait que, vu que, attendu que, du
moment que, sous prétexte que, non que...
Ex : Le procès a été annulé, vu que les preuves avaient été falsifiées.
Comme démontré dans les deux exemples ci-dessus, la sub. CC de cause peut se placer
en tête ou à la fin de la phrase, elle peut même couper la proposition dont elle dépend.
Le que accompagne également c’est (c’est que), ce n’est pas (ce n’est pas que), non (non
que).
Ex : Si elle est triste, c’est / qu’elle est malade.
Le mot introduisant la cause n’est pas toujours un subordonnant, il peut être une
conjonction de coordination, dans ce cas, nous sommes en face non pas d’une
principale et d’une subordonnée mais plutôt de propositions indépendantes
coordonnées. Reprenons l’un des exemples mentionnés un peu plus haut :
Une attention particulière doit être accordée à par ce que et parce que
Lorsque la cause est contestée, niée, ou présentée comme fausse, le subjonctif est
obligatoire.
Ex : Il ne viendra pas, non qu’il n’en ait pas envie, mais il sera à l’étranger.
Ex : Les résultats sont compilés de sorte que l’utilisateur ne voit même pas l’origine
des fichiers.
Il fut surpris / au point qu’ (si bien qu’) il garda le silence.
1. Subordonnants
La sub. cc de conséquence peut être introduite par :
si bien que, de façon que, de sorte que, au point que, à tel point,
Des locutions conjonctives :de (telle) sorte que, de (telle) manière que, de
(telle) façonque, en sorte que, au point que, si bien que, à telle(s)enseigne(s)
que, à tel point, pour que, sans que, etc.
Ex : Il a gagné / de sorte que chacun est heureux.
Tu es trop menteur / pour qu’on te croie.
Adverbe ou locution adverbiale placé dans la principale + que / pour que placé
au début de la sub.
si... que, tellement... que, tant... que, à tel point... que,
assez... pour que, trop... pour que, suffisamment... pour que.
Nota :
Il fait son devoir de sorte que personne ne peut lui adresser le moindre reproche.
Il fait son devoir de sorte que personne ne puisse lui adresser le moindre reproche.
La sub CC du 1er ex. est consécutive car l’éventuelle conséquence est réelle, tandis que la
sub de la seconde phrase est finale (sub. cc de but) car elle exprime un objectif émis et
fixé par l’enfant. La sub finale répond à la question dans quel but ?
Une proposition indépendante coordonnée (et, donc, partant (littéraire), aussi, c’est
pourquoi) ou juxtaposée peut avoir la valeur d’un consécutive :
Ex : Je pense, donc je suis. (Descartes)
Plus d’amour, / partant plus de joie. (LA FONTAINE)
Elle marche trop vite, / je ne peux la suivre.
De peur que les bêtes ne lui échappent, il se hâte de les mettre à mort. (J. de
Pesquidoux)
1. Subordonnants :
La sub cc de but est introduite par nombreuses locutions conjonctives : pour que, afin
que, de sorte que, de crainte que, de peur que.
Le « ne » explétif accompagne les subordonnants de (dans la) crainte que, de peur que,
Ex : Jamais je ne quittais la barre, / de peur qu’on ne déviât / et que mes calculs
fussent faussés. (OFAIRE)
Aussi, le ne explétif ne doit jamais être confondu avec le ne de négation.
Ex : Nous avons pris nos dispositions / de peur qu’il ne vienne pas.
On peut même se passer de PAS pour avoir une construction plus soutenue :
Nous avons pris nos dispositions / de peur qu’il ne vienne.
2. Place de la finale
À l’image de la majorité des sub CC, la finale est mobile. Elle peut se placer avant ou
après la principale, elle peut même couper cette dernière. Examinons les exemples
suivants :
Nota :
1. Subordonnants :
L’oppositive peut être introduite par les locutions conjonctives suivantes : alors que,
alors même que, pendant que, tandis que, même si, quand bien même …
La concessive peut être introduite par les locutions conjonctives suivantes : au lieu que,
bien que, en admettant que, encore que, quoique, loin que, bien que, sans que,
quelque… que
À l’instar de la majorité des sub. CC, la temporelle est mobile, elle peut se placer en tête
de la phrase, c'est-à-dire avant la principale, elle peut également se placer après ou au
milieu de cette dernière.
ANTERIORITE :
L’antériorité peut être introduite par : avant que (+ ne explétif), en attendant que,
jusqu’à ce que, jusqu’au moment où…
Le verbe de la subordonnée est le plus souvent au subjonctif car l’action / fait / état
n’est pas certain, ne s’est pas encore déroulé, le locuteur l’envisage seulement.
POSTERIORITE :
Elle peut être introduite par après que, aussitôt que, dès que, depuis que, quand,
lorsque, etc.
Tout comme dans le cas précédent, le verbe de la subordonnée peut être à l’indicatif ou
au conditionnel.
Comme la majorité de toutes les sub cc, la conditionnelle ou hypothétique est mobile.
- Ressemblance :
Ex : Je t’attendais / ainsi qu’on attend les navires. (CADOU)
- Dissemblance :
Ex : Il appelle ses parents plus (moins) souvent / que ne le fait ton frère.
- Proportion :
Ex : Elle est d’autant plus disponible, / qu’elle est en vacances.
1. Subordonnants :
Rappel :
BIBLIOGRAPHIE
SITOGRAPHIE :