Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
Plan de cours
UE : ……………………………….
ECUE : …………………………..
Niveau : Licence 1
45% 5% 50%
Ce cours développe les quatre capacités : compréhension de l’oral, expression orale, compréhension de
l’écrit et expression écrite.
À la fin du cours, vous serez capable de comprendre et exprimer des messages simples en français :
2. COMPETENCE
3. L’ORGANISATION DU COURS
3
CHAPITRE I : PONCTUATION DE LA LANGUE FRANÇAISE
La ponctuation est système de signes non alphabétique servant à indiquer les divisions
d’un texte. Il est destiné à mettre de la clarté en indiquant par des signes, les rapports
qui existent entre les parties constitutives du discours en général et de chaque phrase en
particulier. Ce système marque aussi les pauses que l’on doit faire en lisant. Il y a six
(6) signes de ponctuation que l’on peut ranger en trois rubriques essentielles si l’on leur
ajoute d’autres peu utilisés :
-les signes marquants la pause (le point, les deux points, le point-virgule et la virgule) ;
-les signes mélodiques (le point d’interrogation, les points de suspension et le point
d’exclamation) ;
-Les signes d’insertion (les guillemets, la parenthèse et le tiret).
Chacun des signes de ponctuation joue un rôle précis dans le discours et dans la
construction des phrases.
1- 3. SIGNES MELODIQUES
-Le point d’interrogation : ils s’emploient à la fin de toute phrase qui exprime une
demande, qui exige une réponse.
-Les points de suspension : ils indiquent une réticence ou une interruption, une citation
inachevée.
-Le point d’exclamation : il s’emploie après les interjetions et à la fin des phrases qui
marquent ou expriment les sentiments, les émotions tels que la joie, la surprise, la
douleur etc.
1-4. SIGNES D’INSERTION
5
-La parenthèse : Elle sert à isoler, au milieu d’une phrase des mots qui ne sont pas
nécessaires pour le sens général et qu’on y a insérés pour rappeler incidemment une
pensée tout à fait secondaire.
Ex : La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) faisait aux animaux
la guerre.
Ex : - Qu’est-ce là ?
Pour réussir la ponctuation d’un texte, il faut pour l’essentiel, s’assurer que les parties ou morceaux de
phrase obtenus gardent un sens dans la langue (française). Par exemple, il faut vérifier que le
découpage des mots permet d’obtenir des groupes de mots ayant un sens d’une part et d’autre part,
analyser ces groupes afin de faire la distinction entre les groupes de mots facultatifs et ceux qui ne le
sont pas.
ACTIVITÉS :
EXERCICES :
7
aucune communauté de sang étant né d’un premier mariage de mon
épouse Le lien qui m’unit à lui non seulement n’est pas moins fort et
moins humainement chaleureux mais peut-être plus confiant et intime
qu’avec mes autres enfants qui sont de ma chair comme celui-ci est de
mon choix Mais il est d’une qualité plus affinée car tenant compte de la
pesanteur des préjugés et des sensibilités le souci pendant vingt ans de
ne risquer de discrimination nous a contraint l’un et l’autre à une
tendresse et un respect mutuel plus créateur plus volontaire et plus
conscient en un mot à des rapports plus authentiquement humains que
ceux de la consanguinité
Roger GARAUDY, Parole d’homme, éd. Robert L., Coll. Point, PP 77-79
8
CHAPITRE II : REGLES GENERALES ET PARTICULIERES
D’ACCORD DU PARTICIPE PASSE
Nous allons aborder dans un premier temps les règles d’accord du PP employé avec
l’auxiliaire ETRE :
Ex : La nouvelle avait été annoncée par toutes les radios. (Le temps
composé est ici le plus que parfait : Avait été ; le PP Annoncée en
genre et nombre avec le sujet La nouvelle)
o Le PP des verbes qui se conjuguent toujours avec l’auxiliaire ETRE comme tomber,
arriver, partir, etc. et le PP des verbes de sens passif comme être aimé, être fini etc. ;
forment avec cet auxiliaire un temps de ces verbes. Le PP et l’auxiliaire ne doivent
être séparés dans l’analyse.
o En revanche, lorsqu’un PP employé avec l’auxiliaire ne forme pas avec celui-ci une
tournure passive (on ne peut pas mettre la phrase à la forme passive), il a valeur
9
d’adjectif qualificatif et est attribut du sujet.
Ex : Dans le jardin, tous les lilas sont fleuris. (Fleuris Adj. Qual. Et
Attribut du sujet Lilas à cause de l’auxiliaire ETRE qui est aussi un
verbe d’état).
ACTIVITÉS :
EXERCICE :
Ils sont (devenir) des amis inséparables. Ces enfants sont (revenir) des
vacances la semaine dernière. Nous sommes (venir) vous rencontrer
pour les échanges sur la construction de la maison. Les potences ont
été mal (monter). Elles sont (rentrer) de voyage hier en début de
soirée. Elles ont été (renvoyer) de l’école pour des raisons discutables.
Les pieuvres sont (rester) dans les bassins de la mer. Les étudiants
sont (sélectionner) en fonction de leur capacité intellectuelle. Les
formations universitaires sont (présenter) comme étant les meilleures
qui soient. Aucune maison n’est jamais (construire) pour rester
inhabitée.
o Cependant, il s’accorde en genre et en nombre avec le COD quand celui-ci est placé
10
avant le PP.
ACTIVITÉS :
EXERCICE :
Ils ont (chasser) des amis inséparables. Ces enfants ont (parler) des
vacances la semaine dernière. Nous avons (vouloir) vous rencontrer
pour les échanges sur la construction de la maison. Les potences ont
(voyager) dans le monde. Elles ont (rendre) leurs robes hier en début
de soirée. Elles ont (quitter) de l’école pour des raisons discutables.
Les pieuvres ont (sauter) des bassins de la mer. Les étudiants ont
(sélectionner) leur filière en fonction de leur capacité intellectuelle. Les
formations universitaires ont (intéresser) la majorité des étudiants.
Aucune maison n’a jamais (plaire) à ce couple.
EX 2 :
Ils ont (chasser) des amis inséparables que nous leur avons (envoyer).
Ces enfants sont (partir) pour les vacances qu’ils ont (prendre) la
semaine dernière. Nous avons (vouloir) vous rencontrer pour les
échanges que nous avons (programmer). Les potences que vous avez
(voir) ont beaucoup (voyager) dans le monde. Je vous parle des robes
qu’elles ont (rendre) hier en début de soirée. Je constate qu’elles ont
(quitter) leurs pays pour des raisons discutables. Les pieuvres que
11
vous (voyager) dans les bassins de la mer sont malades. Les filières
que les étudiants (sélectionner) correspondent à leur capacité
intellectuelle. Les formations universitaires que vous avez (recevoir)
ont (intéresser) la majorité des étudiants.
ACTIVITÉS :
EXERCICE :
Ils ont chassé des amis (blesser). Ces enfants ont parlé des vacances
(attendre) la semaine dernière. Nous avons voulu vous rencontrer pour
les échanges (réussir) sur la construction de la maison. Les potences
ont voyagé dans le monde. Elles ont rendu leurs robes (colorer) hier
en début de soirée. Elles ont quitté de l’école pour des raisons
discutables. Les pieuvres (blesser) ont sauté des bassins de la mer.
Les étudiants (visiter) ont sélectionné leur filière en fonction de leur
capacité intellectuelle. Les formations universitaires (approuver) ont
intéressé la majorité des étudiants. Aucune maison (lambrisser) n’a
jamais plu à ce couple.
12
II-4. QUELQUES CAS PARTICULIERS D’ACCORD DU P.P.
o Le PP suivi d’un infinitif est variable s’il a pour COD le pronom qui le précède, ce
pronom est alors le sujet de l’action marquée par cet infinitif.
Ex : Voici les mangues (COD) que j’ai vues mûrir (verbe à infinitif)
(Ici les ce sont les mangues qui font l’action de mûrir. On peut dire :
Voici les mangues que j’ai vues murissant).
o Le PP est invariable s’il a pour COD l’infinitif, alors le pronom (relatif) ne fait pas
l’action exprimée par l’infinitif.
(Ici les mangues ne font pas l’action de cueillir, mais la subissent, donc pas d’accord
du PP Vu).
o Les PP qui ont pour COD un infinitif ou une proposition sous-entendu sont toujours
invariables. Ce procédé évite la répétition.
Ex : Je vous présente toutes les maisons que j’ai fait bâtir (verbe à l’infinitif).
o Les verbes pronominaux (accidentels) se conjuguent dans leur temps composé avec
l’auxiliaire AVOIR. Leurs PP s’accordent en genre et en nombre avec le COD quand
celui-ci est placé avant le PP.
(Question : Les femmes ont rencontré qui la semaine dernière ? Réponse : Elles-
mêmes COD placé avant le PP rencontrées donc accord).
13
o Le PP des verbes essentiellement pronominaux (s’enfuir, se blottir, s’évanouir,
s’accouder, s’écrouler, s’envoler, s’évertuer etc.) ou des verbes de sens passif (se
nommer, se vendre etc.) s’accordent en genre et en nombre avec le sujet.
(Question : Qui est-ce qui se sont enfuies de la maison ? Réponse : Les femmes
SUJET, féminin-pluriel, donc accord du PP enfuies)
o Le PP d’un verbe pronominal accidentel suivi d’un infinitif observe la même règle
d’accord du PP employé avec l’auxiliaire AVOIR suivi d’un infinitif.
(Question : Les oiseaux ont arrêté qui de chanter ? Réponse : Eux-mêmes COD
Placé avant le PP arrêtés donc accord du PP).
(Question : Elles ont parlé à qui ? et compris qui ? Réponse : Elles ont parlé à elles-
mêmes COI et compris elles-mêmes COD. Pas d’accord du PP Parlé et accord du
PP Comprises).
o Les verbes transitifs directs (manger, écouter, prendre etc.) sont des verbes qui
admettent un COD et ceux indirects (parler, sourire, aller etc.) Admettent un COI.
Ces derniers n’ayant pas de COD, le PP de ces verbes employés avec l’auxiliaire
reste toujours invariable contrairement aux premiers.
o Les verbes intransitifs (courir, coûter, peser, vivre, régner etc.) ; sont des verbes qui
expriment toujours une action, un état concernant le seul sujet. Par conséquent, la
14
construction de la phrase n’admet pas de COD ou de COI. Ils ne peuvent évidemment
pas avoir la forme passive. Leurs PP restent invariables si le pronom QUE est
complément circonstanciel de temps, de valeur, de poids, de durée, etc.
o Les verbes impersonnels sont des verbes qui ne s’emploient qu’à la troisième
personne du singulier avec le pronom «il». Ils sont tous intransitifs de leur nature.
Aussi leur PP sont- ils toujours invariables.
o Par contre si le verbe précédé de « en » peut avoir un COD placé avant lui, dans ce
cas le PP s’accorde avec COD.
o Lorsque le PP a pour COD une locution collective suivi d’un mot complément, il
s’accorde soit avec la locution collective soit avec le mot complément, selon que l’on
accorde plus d’importance à l’un ou à l’autre.
ACTIVITÉS :
16
CHAPITRE III : CONSTRUCTION DE LA PHRASE
Faire une phrase c’est exprimer une idée par le langage en de renseigner ou d’n être,
de communiquer un sentiment ou une volonté etc. L’idée fait l’«unité» de sens de la
phrase. Et le verbe permet la traduction de cette idée. Parfois elle s’exprime en un
seul mot qu’on appelle « mot-phrase». Mais, plus souvent, l’idée a besoin, pour être
communiquée, d’être développée en plusieurs autres idées. Celles-ci s’exprimeront à
l’aide de plusieurs mots. En effet, toute idée peut se décomposer indéfiniment. (Par
exemple : l’idée d’une montre). C’est pourquoi l’on dit que la phrase exprime une
idée totale et que les mots expriment des idées partielles. On distingue, en général, à
partir de leur structure syntaxique, deux types de phrase.
circonstanciel, et d’attribut.
18
Ex : P1 : Pierre est tenace. P2 : Il atteindra son but.
Pour faire une phrase par coordination, on dira : P1+P2 = Pierre est tenace
donc il atteindra son but. Ou P2 +P1 : Il atteindra son but car Pierre est
tenace.
NB : Ce qui fait la coordination c’est la réciprocité c’est-à-dire qu’on peut supprimer
ou déplacer l’une des propositions sans que cela ne dérange l’autre. Et pour y arriver il
faut utiliser les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
o La phrase complexe par subordination
Comme celles complexe par coordination, on trouve à l’intérieur de la phrase
complexe par subordination deux verbes donc deux propositions. Mais, l’une des
propositions a globalement par rapport à l’autre la fonction de complément
circonstanciel (de temps, lieu, cause etc.). Il existe plusieurs formes de proposition
subordonnée.
Ex : P1 : Pierre est tenace. P2 : Il atteindra son but.
Pour faire une phrase complexe par subordination, on dira : P2+ P1= Pierre
atteindra son but puisqu’Il est tenace.
NB : Ce qui fait la subordination c’est la dépendance de l’une des propositions de
l’autre c’est-à-dire qu’on ne peut pas déplacer l’une des propositions sans que cela
n’entraine une incompréhension du sens général de la phrase. Et pour y arriver il faut
utiliser les conjonctions de subordination : puisque, parce que, étant donné que, dès
lors que, alors que, comme etc.
ACTIVITÉS :
EXERCICES
22
CHAPITRE IV : CONCORDANCE DES TEMPS DE LA PHRASE
COMPLEXE
23
locuteur doit se conformer à la règle d’harmonie : la concordance des temps.
Celle-ci comporte à cette fin des principes dont leur maîtrise facile son
application. En effet, l’un des problèmes réside dans le fait que l’on ne sache pas
toujours à quel temps doit –on mettre le verbe de la proposition complétive dans
une phrase dont le verbe principal est suivi d’une proposition complétive ? pour
trouver la solution, il faut se poser se poser trois questions :
-A quel temps est le verbe de la proposition principale ? Au présent ou au futur, à
un temps passé ou au conditionnel ?
-Comment se situe le procès (l’action exprimée par le verbe de la proposition
subordonnée par apport à celui de la principale); en d’autres termes, quel est le
type de rapport qui existe entre le procès de la principale et celui de la
subordonnée? Il faut chercher à savoir s’il existe un rapport de simultanéité,
d’antériorité ou de postériorité ?
NB : Les temps des verbes s’organisent toujours par rapport au moment où l’on
parle par rapport au temps TO (temps de départ) qui représente le présent (au
moment où l’on parle, où on écrit) et sépare le passé du futur.
Dans quel type de texte ces temps sont employés ? Dans quel type de texte doit –
on combiner les temps ? Dans un texte littéraire ? Oral ? De communication
orale ?
Voyons des principes qui peuvent aider.
25
l’INDICATIF la certitude.
Mais dans un contexte particulier le subjonctif peut exprimer une valeur (volonté
souhait, hypothèse, ordre) particulière.
Ex : J’écris à mon tailleur qu’il m’apportât (incertitude) mes vêtements. = (ordre)
Ex : J’écris à mon tailleur qu’il m’apporte (certitude) mes vêtements. =
(information).
Remarque : l’emploi du subjonctif en français est toujours motivé c’est-
à-dire justifié. La justification de son l’emploi est pour l’essentiel de deux
ordres : raison syntaxique (obligation de servitude inscrite dans la grammaire de
la langue) et raison sémantique (obligation de respect du sens, signification de
l’idée exprimée).
Les raisons syntaxiques
- Après certains verbes on emploie le subjonctif. Certains sont toujours suivis du
subjonctif et d’autres le sont du subjonctif aux formes négative et interrogative.
Ex : demander, préférer, exiger, douter … (suivis du subjonctif aux formes
négatives ou non).
Ex : croire, penser… (toujours suivis du subjonctif aux formes négatives).
- Après certaines conjonctions de subordination :
Ex : afin que, avant que, jusqu’à ce que, pour que, après que…
- Après des tournures impersonnelles :
Ex : il est nécessaire que, il est normal que…
- Après les superlatifs :
Ex : C’est le meilleur livre que j’aie lu.
C’est le seul étudiant qui ait vu la voiture.
Les raisons sémantiques
C’est généralement pour exprimer une incertitude, surtout dans le cas des
expressions figées.
Ex : Advienne que pourra. Que le ciel m’écoute. Etc.
26
Temps du verbe de la proposition subordonnée
Temps du Antériorité Antériorité Antériorité
verbe de la Récente Récente lointaine
proposition daté non daté
principale
1- Présen Passé Passé Plus-que-
t composé composé parfait
2- Imparf Passé Plus-que- Plus-que-
ait antérieur parfait parfait
Plus-que-
parfait
3- Passé Passé Plus-que- Plus-que-
simple antérieur parfait parfait
4- Passé Passé Passé Plus-que-
composé surcomposé composé parfait
Passé Plus-que-
composé parfait
27
ou Conditionnel passé + Conditionnel présent (Prop. Sub.).
Ex : Si tu avais été libre, je partirais avec toi.
Ex : Si tu aurais été libre, je partirais avec toi.
ACTIVITÉS :
EXERCICE :
28
ÉVALUATION SOMMATIVE (CT)
(Voir document)
29