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II -
La construction du texte à partir des mots, des prépositions, des phrases,
paragraphes et chapitres
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1. Définition ............................................................................................................................... 8
2. La structure de la phrase affirmative simple .......................................................................... 8
3. La structure de la phrase négative simple ............................................................................ 10
4. La structure de la phrase interrogative ................................................................................. 10
4.1. Les trois formes de la phrase interrogative sont ........................................................................................ 10
4.2. Les deux types de phrase interrogative ...................................................................................................... 11
5. Le discours direct et indirect ................................................................................................ 11
6. Phrases complexes ............................................................................................................... 13
L'orthographe fait souvent peur, même aux plus doués d'entre nous. Il est donc essentiel de
maîtriser les bases orthographiques pour améliorer son français, et être mieux préparé pour
rédiger des écrits professionnels.
Cette partie, intitulée «ressources grammaticales, syntaxiques et orthographiques», vient
compléter la formation les écrits professionnels pour les cadres.
Ces ressources s'adressent à des cadres qui ont appris déjà, dans leurs scolarités, plus au moins
anciennes, toutes les bases de la langue française. Ici ils puiseront rapidement la confirmation
d'une construction de phrase, la terminaison d'un participe passé ou d'un adjectif. L'objectif de
cette partie est de restituer aux cadres leurs savoirs et compétences quelque peu oubliés au fil
des années de pratique dans le monde de l'entreprise.
Ainsi la maîtrise de la langue française de nouveau retrouvée ainsi que l'apprentissage
méthodique des 6 chapitres suivants, ouvrira aux apprenants l'accès à l'écriture, au raisonnement
et à l'argumentation.
Le choix des ressources a été guidé par les résultats des recherches des pédagogues reconnus. Ils
relèvent que 85 à 90% des fautes proviennent des accords des participes, des accords des
adjectifs et plus généralement de la syntaxe et la construction des phrases.
Les ressources essentielles de la grammaire, de l'orthographe, de la syntaxe et de l'expression
écrite, ont été résumées et compilées à partir d'ouvrages et d'institutions françaises et
canadiennes faisant autorité en matière d'études du français.
Les ressources bibliographiques se trouvent à la fin de ce document.
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Rappels des règles de base de la grammaire et de l'orthographe
Exemple
Une grande femme. Qui est grand ? La femme (féminin).
Remarque
S'il y a un adjectif de couleur alors l'accord se fait normalement (Ex: Une chemise
bleue).
S'il y a deux adjectifs dont un de couleur alors il n'y a pas d'accord (Ex : Des blousons
bleu foncé).
Si on qualifie avec un nom alors il n'y a pas d'accord (Ex : Des chemises moutarde,
Des cravates olive).
Remarque
L'usage de « demi » est particulier. Une demi-heure mais une heure et demie. 3 fois et
demie (jamais de pluriel).
Règle 2 :
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Accord du participe passé
Règle 3 :
Le participe passé des verbes mono-pronominaux (verbes qui ne peuvent être précédés de
me, te, se...), conjugué avec l'auxiliaire ETRE, s'accorde avec le sujet.
Exemple : Ils sont partis très tard.
Exception : étant donné (Ex : Etant donné leur situation, ils ont vendu leurs actions).
Règle 4 :
Le participe passé des verbes bi-pronominaux (pouvant être précédés de me, te, se...)
s'accorde avec le sujet lorsqu'il n'y a pas d'objet direct.
Exemple : Ils se sont enfuis.
Remarque
le participe passé reste invariable avec le verbe «se rendre compte»
Exemple : elle s'est rendu compte de son erreur.
Remarque
Le participe passé des verbes bi-pronominaux, dont le deuxième pronom de conjugaison
correspond à un complément introduit par « à », est invariable (plaire à, succéder à, sourire
à...).
Exemple : Ils se sont plu à récolter des signatures. Les années se sont succédé.
Règle 5 :
Le participe passé des verbes bi-pronominaux s'accorde avec l'objet direct si celui-ci est
placé avant.
Exemple : Les mains qu'ils se sont lavées.
Règle 6 :
Le participe passé des verbes bi-pronominaux reste invariable si l'objet direct est placé après.
Exemple : Ils se sont lavé les mains.
Règle 7 :
Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir ne s'accorde jamais avec le sujet.
Exemple : Elle a bien travaillé.
Règle 8 :
Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec l'objet direct si celui-ci est
placé avant.
Exemple : Les acomptes qu'il a versés.
Exception : il y a eu, il a fallu, il a fait (impersonnel).
Exemple : Tous les efforts qu'il a fallu.
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Accord des verbes
Règle 9 :
Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir reste invariable si l'objet direct est placé
après.
Exemple : J'ai dactylographié tous les rapports.
Pour trouver le sujet vous pouvez poser les questions suivantes : Qui est-ce qui ? Ou Qu'est-
ce qui ? Avec le verbe.
Exemple
Le gendarme sourit. Qui est-ce qui sourit ? Le gendarme.
Tu lis le journal. Qui est-ce qui lit ? Tu.
Astuce 1 :
Astuce 2 :
Astuce 3 :
Astuce 4 :
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La construction du texte à partir des mots, des prépositions, des phrases, paragraphes et chapitres
II La construction du texte à
partir des mots, des
prépositions, des phrases,
paragraphes et chapitres
1. Définition
Définition : Le mot
Son ou groupe de sons articulés ou figurés graphiquement, constituant une unité porteuse de
signification à laquelle est liée, dans une langue donnée, une représentation d'un être, d'un
objet, d'un concept.
Proust disait : «les mots nous présentent des choses une petite image claire et usuelle,
comme celles qu'on suspend aux murs des écoles, pour nous donner l'exemple de ce qu'est
un établi, un mouton, un chapeau, choses conçues comme pareilles à toutes celles de même
sorte.
Définition : La proposition
Unité syntaxique construite autour d'un verbe. Elle est composée d'une suite de mots.
L'analyse de la phrase suivante permet de définir les 3 types de propositions.
Dans son article, le journaliste résume brièvement l'histoire, il explique comment l'auteur
décrit une période de sa vie qui l'a profondément marqué quand il vivait à Oran.
Elle peut être proposition indépendante lorsqu'elle n'est pas dans un lien avec une autre
proposition.
« Dans son article, le journaliste résume brièvement l'histoire » est une proposition ; cette
proposition ne dépend d'aucune autre proposition ; elle ne contient aucun terme dont
dépendrait une autre proposition : c'est une proposition indépendante.
Elle est proposition principale lorsqu'elle contient un terme dont dépend une autre
proposition.
« il explique » est une proposition principale car elle contient le verbe explique dont dépend
la proposition « comment l'auteur décrit une période de sa vie ».
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La structure de la phrase affirmative simple
Exemple
Le garçon attrape l'oiseau.
Sujet + verbe + complément
La place du sujet et la place du COD ne sont pas interchangeables, sinon on comprendra :
L'oiseau attrape le garçon.
La structure la plus commune pour les différentes propositions au mode affirmatif est sujet
– verbe – complément. Si un complément d'objet direct (COD) et un complément d'objet
indirect (COI) se trouvent dans la même phrase, le COD est souvent placé avant le COI.
Ali a donné le livre à son ami
Sujet verbe COD COI
Si le COD est complété par une proposition subordonnée relative le COI est placé avant le
COD.
Il a donné à son ami le livre qui raconte la vie du prophète.
Sujet verbe COI COD subordonnée
Le complément circonstanciel :
Exemple
Demain, Ahmed ira faire le marché.
Ahmed ira demain faire le marché.
Ahmed ira faire le marché demain.
Exemple
Elle n'a pas pu aller au marché à cause de sa voiture en panne.
A cause de sa voiture en panne, elle n'a pas pu aller au marché.
Attention
La structure de la phrase peut être différente. Lorsqu'une phrase commence par : aussi, à
peine, peut être, sans doute, le verbe est placé avant le sujet.
Exemple : Sans doute n'ira-t-il pas au marché.
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La structure de la phrase négative simple
Lorsque les compléments d'objets sont remplacés par des pronoms, les règles sont les
mêmes que pour la phrase affirmative simple.
Le pronom complément d'objet direct est placé avant le verbe.
Ex : Elle ne me l'a pas donné.
Remarque
il y a élision du « e » devant (a, e, i, o, y) et le « h » muet.
Exemple
Il n'a pas eu le livre.
Nous n'essayons pas de gagner.
N'hésites pas de donner un pourboire.
Il y a trois formes et deux types de phrase interrogative, elles se terminent par un point
d'interrogation.
C'est la forme la plus simple de l interrogation, utilisée dans le langage familier. La place
des mots ne varie pas de celle de la phrase affirmative. Seule l'intonation (la voix) permet de
reconnaître qu'il s'agit d'une question.
Exemple
La phrase affirmative : Tu aimes aller à la plage.
Devient interrogative en ajoutant un point d'interrogation et en montant l'intonation à l'oral :
Tu aimes aller à la plage ?
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Les deux types de phrase interrogative
Les phrases construites avec est-ce que sont généralement employées à l'oral, elles relèvent
de la langue courante.
Exemple
Est-ce que je peux venir avec toi ?
Exemple
Veux-tu apprendre à nager ?
Le sujet « tu » est placé après le verbe « veux ».
1. L'interrogation totale :
Quand une phrase interrogative pose une question à laquelle on peut répondre par «oui» ou
par «non», on dit que c'est une interrogation totale.
2. L'interrogation partielle :
Quand une phrase interrogative pose une question à laquelle on ne peut y répondre par
«oui» ou «non», on dit que c'est une interrogation partielle. Elle porte sur une partie de la
phrase.
Elle demande donc une réponse plus détaillée que l'interrogation totale.
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Le discours direct et indirect
Lorsqu'on rapporte des paroles prononcées par quelqu'un, il est rare qu'on les retranscrive
mot pour mot; on emploie le discours indirect.
Le discours indirect permet de restituer le contenu d'un discours tout en changeant la forme
de celui-ci. Il est introduit par des verbes de déclaration ou d'opinion. Les verbes
introducteurs peuvent permettre de nuancer le discours rapporté.
Les phrases affirmatives sont introduites par la conjonction de subordination que (qu'
devant une voyelle) au discours indirect.
Exemple :
Il a dit : « je l'ai reconnue tout de suite ».
Il a dit qu'il l'avait reconnue tout de suite.
Les phrases interrogatives sont introduites par un mot interrogatif au discours direct
comme au discours indirect.
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Phrases complexes
Exemple :
J'ai demandé « comment était- elle »?
J'ai demandé comment elle était.
Dans le cas d'une interrogation totale (réponse par oui ou non), la question indirecte est
introduite par si.
Exemple :
j'ai demandé « T'a- t- elle donné un pourboire. »
J'ai demandé si elle lui avait donné un pourboire.
6. Phrases complexes
Une phrase contenant deux ou plusieurs verbes conjugués est appelée phrase complexe.
Elle contient deux ou plusieurs propositions, à l'inverse d'une phrase simple qui ne contient
qu'un seul verbe conjugué.
Une proposition est un groupe de mots construit autour d'un verbe. Le verbe d'une
proposition est toujours conjugué, sauf quelques exceptions
Exemple
Rachida prépare un gâteau pour ses enfants.
Un verbe = une proposition.
Rachida a oublié d'acheter des fruits confits quand elle a fait ses courses.
Deux verbes = deux propositions (Rachida a oublié d'acheter des fruits confits/quand
elle a fait ses courses).
Rachida va vite acheter des fruits confits avant que ses invités arrivent et elle termine
son gâteau à temps.
Trois verbes = trois propositions (va acheter - arrivent - termine)
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Phrases complexes
Exemple : Rachida a oublié d'acheter des fruits confits quand elle a fait ses courses.
On comprendrait la phrase «Rachida a oublié d'acheter des fruits confits» même si elle
n'était pas accompagnée de la subordonnée «quand elle a fait ses courses.»
Il existe plusieurs façons de relier des propositions entre elles :
La juxtaposition
Deux propositions indépendantes peuvent être juxtaposées, c'est - à - dire qu'elles sont
reliées entre elles par une virgule ou un point-virgule.
Exemple : Rachida a un problème, elle a oublié d'acheter des fruits confits pour son
gâteau.
Deux verbes = deux propositions.
«Rachida a un problème» et «elle a oublié d'acheter des fruits confits» sont deux
propositions indépendantes car elles n'ont pas besoin l'une de l'autre pour fonctionner
grammaticalement et pour être comprises.
Ces deux propositions sont liées par une virgule, elles sont donc juxtaposées.
La coordination
Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c'est - à - dire qu'elles
sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, or, donc, ni, car).
Exemple : le gâteau de Rachida est délicieux, et ses enfants sont ravis.
Deux verbes = deux propositions.
«Le gâteau de Rachida est délicieux», «et ses enfants sont ravis.»
Sont deux propositions indépendantes car elles n'ont pas besoin l'une de l'autre pour
fonctionner grammaticalement et pour être comprises.
Ces deux propositions sont liées par la conjonction de coordination et, elles sont donc
coordonnées.
La subordination
La subordination de phrases est une construction qui établit un rapport de dépendance
entre deux proposition. Une première proposition peut fonctionner de manière
indépendante, on l'appelle la proposition principale. Elle commande une deuxième
proposition qui la complète: la proposition subordonnée. La subordonnée est liée à la
principale au moyen d'une conjonction de subordination ou d'un pronom relatif. Sans
la principale, la subordonnée n'a pas de sens.Il existe plusieurs types de propositions
subordonnées.
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Phrases complexes
Exemple
Rachida doit retourner au supermarché parce qu'elle oublié d'acheter des fruits confits.
Rachida a mis de la gelée dans son gâteau alors que sa sœur lui a conseillé de mettre de la
crème.
Bien qu'elle ait dû repartir au supermarché, Rachida a terminé le dîner à temps.
Les propositions participiales ont un verbe au participe (passé ou présent)et un sujet propre,
c'est-à-dire différent de la proposition principale.
Exemple :
Le dîner étant servi, Rachida et ses enfants se mirent à manger avec appétit.
La proposition subordonnée participiale et la proposition subordonnée infinitive sont des
exceptions à la règle de définition de la proposition car leurs verbes ne sont pas conjugués.
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Les 120 mots de liaison essentiels a connaître
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Les 120 mots de liaison essentiels a connaître
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Les règles générales de la communication écrite
Une figure de style est un procédé qui consiste à rendre un texte écrit ou parlé plus
expressif, plus impressionnant, plus convaincant, plus séduisant. Elle est utilisée en
littérature, dans les discours marquants mais aussi dans le langage courant. Autrement dit,
une figure de style permet de créer un effet sur le destinataire d'un écrit ou sur un auditoire.
De manière générale, les figures de style mettent en jeu : soit le sens des mots, soit leur
sonorité, soit leur emplacement dans un texte. Le principe est l'écart par rapport à l'usage
normal de la langue.
On dénombre plusieurs dizaines de figures de styles, dont certaines portent des noms
savants. Néanmoins, quelques types d'entre elles sont couramment utilisées dans diverses
professions impliquant des écrits professionnels, tels que le journalisme, le théâtre,
l'administration, etc.
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Les figures de style de substitution (elles remplacent un terme par un autre terme ou par toute une expression)
Remarque
Lorsque une comparaison ou une métaphore est si souvent employée, elle se banalise et se
transforme :
En expression lexicalisée.
Ex : Avoir le cœur léger. Doux comme un agneau.
En cliché ou expression toute faite.
Ex : des avions cloués au sol. Avoir le vent en poupe.
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Les figures de style de l'insistance ou de l'atténuation
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Les figures de style d'opposition
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Les figures de style de rupture
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Les règles générales de la communication écrite
Sauf rares exceptions, un même courrier ne devra traiter qu'une seule affaire ; mais une
même affaire pourra nécessiter de rapporter plusieurs faits.
Faire un plan :
Faire un plan, pour aider à choisir et hiérarchiser les informations : ordre chronologique, du
particulier au général, des faits aux opinions, des observations au diagnostic, de l'essentiel
au détail.
L'introduction rappelle l'objet de la correspondance (courrier précédent ou affaire
concernée) ;
Le développement fournit des explications ou expose les arguments ou la
réglementation ;
La conclusion fait apparaître la décision prise, la solution adoptée ou une proposition
énoncée clairement.
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Généralités
Reformuler sa demande :
Reformuler sa demande, dans le cas d'une réponse. Replacer les informations dans leur
contexte.
Quand vous écrivez pour convaincre ou pour faire des recommandations, commencez par
lister les arguments que vous allez développer. C'est un bon moyen de ne pas en oublier, de
pouvoir les situer dans la hiérarchie du plan, pour vous apercevoir que certains d'entre eux
sont hors sujet ou peu valides.
En fonction de votre récepteur, vous choisirez les mots qui font a priori partie de son
langage. Vous éviterez en général les termes techniques, ainsi que les sigles non développés
(sauf s'ils entrent dans le champ professionnel direct de l'interlocuteur).
Évitez le ton affectif ou le ton péremptoire. Vous pouvez utiliser le conditionnel, des
adverbes. D'une manière générale, il conviendra de respecter d'une part les règles générales
de rédaction de l'administration de l'État (charte graphique), et d'autre part le ton voulu par
l'autorité hiérarchique au nom de laquelle vous agissez.
Aller à l'essentiel :
Dans un écrit professionnel, l'objectif visé est l'efficacité, qui exige que l'on aille rapidement
à l'essentiel.
Citez toujours les faits tels que vous les avez observés ou qu'ils vous ont été rapportés.
Donnez des chiffres, des dates, des statistiques chaque fois que possible.
Dans le cadre de son action, l'administration est amenée à donner des ordres, des avis, des
conseils, des autorisations, etc. En conséquence, on privilégiera la forme affirmative plutôt
que les formes négatives : la forme interrogative sera d'usage exceptionnel.
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L'usage du français correct : ponctuation, majuscule
Limiter la redondance :
La répétition des informations peut parfois être utile et délibérée. La plupart du temps, elle
est involontaire et dénote un manque de rigueur. En vous relisant, supprimez les répétitions
ou les redondances.
1. La ponctuation :
Le point (.) :
Le point-virgule (;) :
Il sépare et relie les parties d'une "phrase composée", à la suite d'une proposition ayant un
sens complet, mais aussi un rapport avec la suivante (qui introduit par exemple un fait
nouveau).
La virgule (,) :
Ils annoncent une explication, une énumération et soulignent un rapport souvent de cause ou
de conséquence. Ils s'emploient parfois pour introduire un discours direct, une citation. Ils
sont alors suivis de guillemets.
Le point d'interrogation ( ?) :
Il termine les phrases ou les parties de phrases dans lesquelles se trouve une interrogation.
L'administration ignore dans la correspondance les points d'interrogation (principe de la
neutralité). Elle est, en effet, censée répondre aux questions et n'avoir pas à les poser.
Lorsqu'ils interrogent, les documents administratifs le font indirectement en utilisant des
périphrases telles que : "La question se pose de savoir si...".
Ex : Je me demande s'il ne vaut mieux pas trouver une autre solution.
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L'usage du français correct : ponctuation, majuscule
Remarque
Le point d'interrogation n'est pas nécessaire après une interrogation indirecte.
Le point d'exclamation ( ! ) :
Par trois, ils marquent que le message est inachevé ou interrompu, que la phrase pourrait se
poursuivre.
On ne peut employer "etc. + trois points de suspension". Il faut choisir : soit "etc.", soit "...".
Les parenthèses ( ) :
Elles isolent une explication ou une réflexion, une référence, une digression du texte
principal.
Ils sont utilisés de préférence aux parenthèses – en marquant une séparation moins
tranchante – dans une phrase administrative où ils jouent le même rôle.
Ils encadrent une citation, isolent un terme pour le mettre en valeur, marquent l'usage
insolite d'un mot. Ils sont employés également pour citer des titres d'ouvrages ou de
journaux.
Les blancs :
Ils servent à séparer les mots. On les trouve aussi après la virgule, le point et les points de
suspension ainsi qu'avant et après pour tous les autres signes de ponctuation.
L'alinéa :
C'est la séparation que l'on établit en allant à la ligne, c'est-à-dire en laissant incomplète la
ligne en cours et en commençant la nouvelle par un retrait.
L'alinéa correspond à une pause très marquée et s'emploie surtout quand on passe d'un
groupe d'idées à un autre.
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L'usage du français correct : ponctuation, majuscule
2. L'emploi de la majuscule :
Attention
Pas de majuscule après deux points (:).
Les noms de lieu : villes, régions, cours d'eau, mers, montagnes, monuments..., de
même que les adjectifs qui caractérisent un terme géographique (considérés alors
comme nom propre).
Ex : Le Djurdjura, le Bas-Rhin, le lac Majeur, les Pays-Bas...
Les noms de personne, noms de famille et les prénoms.
Les noms de journaux - ex : le Quotidien, le Monde.
Les substantifs dérivés de lieux pour en désigner les habitants - ex : les Algériens.
Mais l'adjectif dérivé d'un nom de lieu prend une minuscule - ex : le peuple algérien.
Certains noms communs prennent une majuscule quand on leur reconnaît une
signification particulière ; ils gardent la minuscule dans les autres cas. Il en est ainsi
pour de nombreux termes historiques, institutionnels, géographiques.
Ex : la Révolution pour désigner la révolution de 1954.
On met d'ordinaire une majuscule aux noms désignant le domaine traité par un
ministre, un ministère...
Ex : le ministère de l'Éducation nationale, le président de la République, le ministre
des Affaires étrangères... Mais on ne met pas de majuscule à président, ministre... sauf
dans les formules d'appel et de politesse.
L'État, le Sénat, la Faculté... prennent une majuscule quand ils désignent l'institution,
la personne morale.
Les noms d'organismes officiels, d'associations, de sociétés, ont une majuscule au
premier mot.
Ex : le Conseil supérieur de l'éducation, le Conseil des ministres.
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L'usage du français correct : ponctuation, majuscule
Quand on s'adresse directement à une personne par écrit, on met généralement une
majuscule.
Ex : Madame, Monsieur... (formule d'appel, formule de politesse, adresse).
On la met assez souvent aux noms de dignités, titres et fonctions.
Ex : Monsieur le Recteur, Monsieur le Président, Monsieur le Wali...
Remarque
On met une majuscule à l'adjectif dans Premier ministre en signe de considération.
Fondamental
D'une manière générale, il convient :
De limiter l'emploi des majuscules ;
De les accentuer ;
D'adopter une solution identique dans un même document.
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