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A Annie SUSSEL
Agrégée de l'Université
Sophie Mc KEOWN
Agrégée de l'Université
Professeur en Classes Préparatoires
aux Grandes Écoles
Maquette intérieure : Françoise Bouvard
Réalisation : PAON / Exegraph
Couverture : Finger inzenose
www.hachette-education.com
© Hachette Livre 2010, 43 quai de Grenelle 75905 Paris Cedex 15
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.122-4 et L.122-5, d’une part, que les
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et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation
ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est
illicite ». Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du
Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris), constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Avant-propos
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants qui préparent les concours des
Grandes Écoles ainsi qu’aux étudiants des premières années de faculté.
Son objectif est de les aider à acquérir des méthodes qui leur permettront
d’aborder plus sereinement les différentes épreuves (thème, version, ex-
pression écrite, contraction, etc.).
La première partie de l’ouvrage est consacrée à une révision des princi-
pales structures de la langue anglaise ainsi qu’à des exercices de thème
grammatical.
Dans la deuxième partie, intitulée Traduction (version et thème), et dans
la troisième partie, intitulée Contraction et expression (contraction, expres-
sion écrite, expression orale), vous trouverez, pour chaque type d’épreuve
que vous pouvez être amenés à aborder, des conseils méthodologiques il-
lustrés d’exemples, ainsi que tous les types d’épreuve qui peuvent vous être
proposés. Ces exercices sont présentés de manière progressive : d’abord,
des sujets annotés, c’est-à-dire accompagnés d’aides grammaticales ou lexi-
cales ; ensuite, des sujets présentés sans notes.
Nous vous proposons des corrigés ou des aides pour tous les exercices.
Comment utiliser cet ouvrage
Nous vous conseillons de travailler séparément chaque type d’épreuve
en lisant d’abord très attentivement les conseils méthodologiques, pour ne
faire qu’ensuite les exercices d’application proposés. Revenez à la métho-
dologie chaque fois que cela est nécessaire pour bien assimiler les conseils
donnés. Un va-et-vient entre méthodologie et exercices d’application ne
pourra être que fructueux.
Évitez de vous reporter, même d’un bref coup d’œil, aux corrigés pendant
que vous faites un exercice. Prenez l’habitude de ne les consulter que
lorsque vous pensez avoir fini l’exercice. Jouez, en quelque sorte, le rôle du
correcteur vis-à-vis de vous-même.
N’hésitez pas à apprendre par cœur certaines traductions que vous estimez
pouvoir vous être utiles. Elles feront partie de votre bagage linguistique.
Si vous vous entraînez régulièrement, si vous essayez d’appliquer les mé-
thodes que nous vous proposons et si vous vous efforcez de bien comprendre
les corrections, vous ne pourrez que progresser au fil du temps.
Nous espérons que cet ouvrage vous aidera à affronter plus sereinement
les épreuves d’anglais des examens ou concours auxquels vous vous
présenterez.
Les auteurs.
Les auteurs tiennent à exprimer leurs remerciements à Jeremy Price, dont
la relecture attentive leur a été précieuse.
3
Abréviations utilisées
adj : adjectif / adjective
ex. : exemple
Abréviations utilisées
4
Sommaire
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Abréviations utilisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1 Grammaire
1 Présent simple et présent be + V-ing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2 Parler du passé (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3 Parler du passé (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4 Parler de l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5 Les modaux (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
6 Les modaux (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
7 La voix passive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
8 Les phrases complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
9 Que peut être une forme en -ing ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
10 Les quantifieurs indéfinis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
11 Autres quantifieurs : most, both, all et the whole . . . . . . . . . . 32
12 Les mots composés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
13 Le génitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
14 L’interrogation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
15 Discours direct et discours indirect . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
16 Les prépositions (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
17 Les prépositions (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
18 Le comparatif et le superlatif des adjectifs (1) . . . . . . . . . . . . 46
19 Le comparatif et le superlatif des adjectifs (2) . . . . . . . . . . . . 48
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
2 Traduction
La version . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
•Conseils méthodologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
20 Comprendre le texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
21 Traduire le texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
22 Les procédés de traduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
•Les principales sources d’erreur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
23 Les structures causatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
24 Les structures résultatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
25 Les particules adverbiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
5
26 La place de l’adverbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
27 La traduction des adverbes de manière (adjectif + ly) . . . . . . 61
28 Les ellipses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
29 Les inversions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
30 Le gérondif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
31 Les verbes suivis de l’infinitif ou du gérondif . . . . . . . . . . . . . 63
32 La portée de l’adjectif sur un nom composé . . . . . . . . . . . . . . 64
33 La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
34 La polysémie des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
35 Quelques locutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
36 La langue des journaux (journalese) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
37 La langue populaire ou vulgaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
38 Les faux amis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Le thème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
•Conseils méthodologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
39 La marche à suivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
40 Les outils du traducteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
•Problèmes de traduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
41 Traduction de « ce que / ce qui » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
42 Traduction de « comme » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
43 Traduction de « depuis » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
44 Traduction de « devoir » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
45 Traduction de « dont » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
46 Traduction de « en + participe présent » . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
47 Traduction de « faire + infinitif » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
48 Traduction de « il faut + infinitif » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
49 Traduction de l’imparfait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
50 Traduction du présent de narration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
51 Traduction du subjonctif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
52 Traduction du double sujet ou du double complément . . . . . . 76
53 Traduction d’un pluriel correspondant à un indénombrable . 76
54 Traduction d’un substantif qui n’a pas d’équivalent anglais 76
55 Traduction de « chaque », « chacun/e » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
56 Traduction de « chez » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
57 Traduction de « de » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
6
58 Traduction de « dès », « dès que » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
59 Traduction de « faillir » + infinitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
60 Traduction de « jusqu’à » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
61 Traduction de « le » + date/jour/moment . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
62 Traduction de « ne … que » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
63 Traduction de « ne serait-ce que/ne fût-ce que » . . . . . . . . . . 80
64 Traduction de « on » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
65 Traduction de « où » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
66 Traduction de « sans » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
67 Traduction de « sur » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
68 Traduction de « vouloir » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
69 La polysémie des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
70 Les expressions métaphoriques et figées . . . . . . . . . . . . . . . . 83
71 Les mots transparents ou semi-transparents . . . . . . . . . . . . . 84
72 Le niveau de langue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
73 Ce que l’on ne traduit pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
74 Titres d’articles de journaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
75 Titres de livres et de films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
76 La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
3 Contraction et expression
La contraction croisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
77 La nécessité de respecter les consignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
78 La marche à suivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
L’expression écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
79 Comprendre ce que l’on attend de vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
80 Organiser votre essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
81 Enrichir l’expression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
82 Améliorer la présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
L’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
83 Comment travailler au cours de l’année . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
84 La prononciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
85 Les divers types d’épreuves orales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
86 Comment vous comporter le jour du concours ou de l’examen 103
87 Quels sont les critères d’évaluation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
88 Quelques formulations à connaître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
7
4 Exercices
La version . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
A. Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
1 Procédés de traduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
2 Éviter les pièges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
3 Éviter les pièges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
4 Éviter les pièges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
5 Choisir la bonne traduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
B. Versions annotées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
1 Alan Sillitoe, A Start in Life, 1970 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
2 The Blogging Craze, The Guardian, April 2006 . . . . . . . . . . . 111
3 Doris Lessing, To Room Nineteen, 1963 . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
4 Online Investigations into Private Data could be Illegal, The
Guardian, November 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
5 Coming home, Kent Haruf, Plainsong, 1999 . . . . . . . . . . . . . 114
6 Put green cars on the highway, Newsweek,
December 31, 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
7 Fuel for thought, The New York Times, September 30, 2006 117
C. Versions sans notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
1 Behind the bleeding edge, The Economist, September 23, 2006 118
2 Meeting Lucas, William Boyd, Restless, 2006 . . . . . . . . . . . . 118
3 Fairly safe, The Economist, July 31, 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . 119
4 It’s a whole new world, Time, August 7, 2006 . . . . . . . . . . . . 120
5 Iris Murdoch, The Bell, 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
6 Not the ace in the pack, The Economist, October 27, 2007 . 121
7 Car race in simulated city gives vision of driverless future,
for Credits, The New York Times, September 11, 2008 . . . . 123
10 The dangers whirling in orbit, International Herald Tribune,
8
2 Niveaux de langue et registres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
B. Thèmes annotés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
1 Une femme d’affaires, Georges Pérec, La Vie, mode d’emploi,
1978 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
2 La vie de bureau, Paul Léautaud, Amours, 1958 . . . . . . . . . . 128
3 Le Monde, 7 novembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
4 Elle, octobre 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
5 Le Nouvel Observateur, 25 octobre 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . 131
C. Thèmes sans notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
1 Marc Lévy, Et si c’était vrai…, 2000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
2 Le Monde, 28 août 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
3 H. Becque, La Parisienne, Acte II, scène 7 . . . . . . . . . . . . . . . 133
4 Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles, 1991 . 134
5 Le Monde, 11 septembre 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
6 Raymond Queneau, Exercices de style, 1947 . . . . . . . . . . . . . 135
7 Daniel Picouly, Le Champ de personne, 1995 . . . . . . . . . . . . 135
8 Les JO, cerise sur le gâteau de l’East End, Le Monde, 16 janvier 2010 136
9 Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, 2007 . . . . . . . . . . . . . 136
10 Thème en F . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
La contraction croisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
A. Contractions annotées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
1 Le Monde, 26 septembre 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
2 Les quotas de l’absurde, Le Monde, 8 janvier 2010 . . . . . . . 140
3 Le Nouvel Observateur, n° 2243, du 1er novembre au 7 novembre 2007 141
4 Climat : ce qui menace la France, Le Figaro Magazine, 11 août 2007 143
B. Contractions sans notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
1 Finalement, le bonheur n’était pas dans le pré, Marianne, 2-8 mai 2009146
2 Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, n° 12, sept.-oct.-nov. 2008 147
3 The Times, September 8, 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
9
B. Sujets d’expression écrite donnés à des concours ou examens 152
1 Robots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
2 Mixing studies with volunteer work . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
3 Blogging . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
4 Desire versus reason . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
5 Humanitarian action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
6 Personal fulfilment at work . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
C. Sujets d’expression écrite accompagnés d’un texte anglais . . 155
1 Running dry, The Economist, September 20, 2008 . . . . . . . . 155
2 Violence and gun control . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
3 Is the BlackBerry liberating? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
L’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
1 Les chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
2 Les dates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
3 Expressions comportant des chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
4 L’accent tonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
5 La prononciation du participe passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
6 Les consonnes muettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
7 Les poids et mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
5 Corrigés
Exercices grammaticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
La version . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Le thème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
La contraction croisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
L’expression écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229
L’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
Annexes
Verbes à particule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237
Faux amis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
Verbes irréguliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
10
Grammaire
Grammaire
Grammaire
1 Présent simple et présent be + V-ing ........................ 12
7 La voix passive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
13 Le génitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
14 L’interrogation .......................................... 38
OBSERVEZ
You never listen to me! You’re always reading one of your books!
V1 V2
V1 est au présent simple parce que l’énonciateur exprime une habitude du sujet.
V2 est au présent be + V-ing parce qu’il exprime l’irritation de l’énonciateur devant
le comportement du sujet.
COMPAREZ
I think we’d better wait before making a decision.
(I think = Je crois / Je pense…)
et :
“What are you doing?” “I’m thinking.”
(I’m thinking = Je réfléchis.)
12
CORRIGÉS P. 170
Exercices
Grammaire
Vocabulaire : Le travail, les loisirs
Grammaire
1 Mettez le verbe donné entre parenthèses à la forme qui convient
(présent simple ou présent be + V-ing) :
a. Mark usually (read) … the newspaper on his way to work.
b. Dawn (try) … to help us out of our difficulties but I (not think) … there’s
anything she can do.
c. He never (answer) … the phone when he (work) ….
d. “What’s that thing you (draw) …?” “It’s supposed to be a graph.”
e. While I (do) … the washing up, could you please (mow)… the lawn?
f. “When (you - go) … to Italy?” “Next Monday.”
g. “What (you - grumble) … about?” “I (think) … my salary (be) … too low.”
h. “There’s no paper left!” “I (run) … to the stationer’s round the corner.”
i. They (say) … on the radio that the President (visit) … Britain next week.
j. We (visit) … our clients in Tunisia every other year.
k. Couldn’t she be more careful? She (always / make) … the same mistakes!
l. “Where is Elsa?” “She (sit) … under the oak tree, (read) … a novel.”
13
2 Parler du passé (1)
Grammaire
Grammaire
Vocabulaire : Les relations de travail
Grammaire
1 Mettez le verbe entre parenthèses au prétérit simple ou au
prétérit be + V-ing selon le cas.
a. We (discuss) the contract when we (hear) that they (be) on the verge of
bankruptcy.
b. We (listen) to their arguments and then (make) a decision.
c. That multinational (make) huge profits last year and yet they (lay off)
hundreds of workers.
d. While I (make) my position clear, they (try) to justify their decision by
insisting on the importance of being competitive.
e. No wonder the workers (feel) they had been ill-treated and (decide) to go on
strike!
f. If the shareholders (not get) enormous dividends, then where all the money
(go)?
g. After the layoffs, the workers no longer (trust) the management.
h. When I (walk) into the boss’s office, she (complain) that she (earn) less than
men with less advanced degrees.
i. She had just realized that there (be) a glass ceiling and that a woman with
two or three children (have) no chance of ever getting to the top.
2 Traduisez les phrases obtenues.
3 Chaque fois que c’est possible, récrivez la phrase en remplaçant
le prétérit par used to ou would + base verbale.
a. There was a strike last month.
b. When my father was a child, workers very seldom went on strike.
c. We visited their new plant a year ago.
d. In the past most businesses were family businesses.
e. A few years ago we had regular business relationships with that country.
f. In those days, Hong Kong was a British colony.
g. Those were the days when the sun never set on the British Empire.
4 Thème grammatical
a. L’auteur raconte que, lorsqu’il était enfant, son père l’emmenait à l’usine
le samedi pour qu’il connaisse son futur empire.
b. À l’époque, les gens travaillaient le samedi matin.
c. Quand a été instituée la semaine des 35 heures ?
d. Du temps de mon arrière-grand-père, les ouvriers n’avaient jamais de
vacances, mais on ne travaillait jamais le dimanche.
e. Longtemps je me suis couché de bonne heure...
f. Zut ! J’ai laissé mes lunettes et mon portefeuille au bureau ! Il faut que je
retourne les chercher.
g. Ils étaient en train de relever des informations confidentielles quand le
patron les a vus.
h. Nous avons adhéré à ce syndicat il y a quatre ans parce que nous étions en
désaccord avec la politique de la direction.
i. Cette usine a embauché des ouvriers asiatiques pour accomplir un travail
précis, puis ils ont été licenciés sans préavis.
j. Notre patron gagnait déjà beaucoup d’argent quand le lancement de
nouveaux modèles l’a rendu encore plus riche.
k. Il était à la recherche d’un emploi quand il a vu une petite annonce pour un
emploi bien rémunéré.
15
3 Parler du passé (2)
1 Le present perfect : have au présent + participe passé
Cette forme relie le présent au passé. On l’emploie pour faire un bilan. Elle
implique que l’action ou l’état ne sont pas terminés ou bien qu’ils ont encore des
effets sur le présent :
Legislative power has eroded over the past 50 years in the United States.
(Le pouvoir législatif s’est affaibli au cours des 50 dernières années aux États-Unis.)
On l’emploie avec les adverbes qui introduisent un lien temporel avec le présent ou
une idée de bilan (by now, so far, over the past few days / months / years, always, ever,
never, already, yet…)
OBSERVEZ
“Did you like the game?” “Oh, yes! I’ve really enjoyed it!”
(« Est-ce que le match t’a plu ? – Oh oui ! J’ai vraiment passé un bon moment ! »)
On pose une question portant sur un événement qui a eu lieu à un moment révolu
, prétérit.
On répond alors qu’on est encore sous l’effet du plaisir qu’a causé le match
, present perfect.
ATTENTION
• Le present perfect n’est pas l’équivalent anglais du passé composé.
En thème, quand vous devez traduire un passé composé, demandez-vous s’il fait
référence à un événement révolu daté (prétérit) ou s’il renvoie aux effets, dans le
présent, d’un événement passé non daté (present perfect).
• Le present perfect correspond souvent à un présent :
We’ve worked here for ten years. (Nous travaillons ici depuis dix ans.)
2 Le passé récent : has / have + just + participe passé
(= « venir de » + infinitif)
Ex. , I’ve just had a conversation with our neighbour.
(Je viens d’avoir une conversation avec notre voisin.)
3 Le past perfect : had + participe passé
On exprime qu’une action, un état est antérieur à un autre, lui-même exprimé au
prétérit :
Ex. , He had never seen a cricket match until his best friend’s father took him to see
one.
(Il n’avait jamais vu de match de cricket avant que le père de son meilleur ami ne
l’emmène en voir un.)
Present perfect et past perfect peuvent s’employer à la forme be + V-ing :
Ex. , For years Apple had been trying to gain market share by running clever ads for
its computers. Starting last year, Microsoft has been doing the same. (Depuis des
années, Apple essayait de gagner des parts de marché par des publicités astucieuses
pour ses ordinateurs. Depuis l’année dernière, Microsoft en fait autant.)
4 Ago, for, since
We moved to the United States two years ago.
(Nous nous sommes installés aux États-Unis il y a deux ans.)
We’ve been living in Washington for two years.
(Nous habitons Washington depuis deux ans.)
We’ve been living in the Middle East since my wife was appointed as ambassador.
(Nous vivons au Moyen-Orient depuis que ma femme a été nommée ambassadeur.)
16
CORRIGÉS P. 172
Exercices
Grammaire
Vocabulaire : Les voyages
Grammaire
1 Prétérit ou present perfect ? Choisissez la forme qui
convient pour le verbe donné entre parenthèses :
a. “Where (you - be) … all morning?” “I (get) … stuck in traffic jams.”
b. I’m exhausted because I (drive) … for five hours nonstop.
c. Why (you - not - stop) … at a roadside services?
d. Their plane (take off) … at 9 o’clock sharp.
e. Their plane (just - land) …. Let’s run to the Arrivals gate!
f. The transatlantic liner (just - arrive) … and passengers (begin) … to go ashore.
g. When they (hear) … of the crash, the passengers’ families (hurry) … to the airport.
h. It was a war that (begin) … back in 2001 and (never - stop) … since then; it
(devastate) … the whole country.
ATTENTION
• Une subordonnée introduite par when, as soon as, as long as, once se met au
présent quand la principale exprime le futur, ou au present perfect (principale au
futur antérieur).
• Will peut aussi exprimer la certitude :
Ex. , Give me this letter, it will be the tax form!
(Donne-moi cette lettre, c’est sûrement la déclaration de revenus !)
ainsi que la volonté ou le refus :
Ex. , She won’t let me drive her new car.
(Elle refuse de me laisser conduire sa nouvelle voiture/sa voiture neuve.)
Grammaire
Vocabulaire : La vie économique
Grammaire
1 En tenant compte du sens de la phrase, proposez une autre façon
d’exprimer le futur.
a. Our firm is developing; we will open a branch in India.
b. The factory gates will close in a few minutes.
c. The management has made it clear that the staff will have to work for more
than 35 hours a week.
d. I’m driving you home.
e. We are going to look for a site to build a new office block.
f. With globalization they’ll lose most of their clients to China.
g. Their Lebanese clients are to come next week.
h. Our new sales manager is expected to arrive on Tuesday.
3 Thème grammatical
a. Dès que les machines seront opérationnelles, nous ouvrirons l’usine.
b. En raison de l’augmentation de la population et du vieillissement de certaines
centrales nucléaires, il va y avoir des coupures d’électricité en hiver.
c. Nous n’avons pas l’intention de licencier mais, si les prix du pétrole ne
baissent pas, nous serons en difficulté.
d. Le directeur de notre usine de Karachi doit arriver demain.
e. Il devait nous apporter de bonnes nouvelles mais, à la suite d’une
catastrophe naturelle, leur chiffre d’affaires s’est effondré.
f. Nous examinerons les moyens de sauver notre filiale indienne.
g. Puisque j’aurai 60 ans l’année prochaine, je prendrai ma retraite.
h. Est-ce que nous l’encourageons ou bien est-ce que nous lui conseillons de
chercher un emploi dans une multinationale ?
i. Ils étaient sur le point de délocaliser quand il y a eu une OPA sur leur société.
j. Nous allons conclure des accords avec nos concurrents les plus proches afin
d’essayer d’éviter la faillite générale.
k. Tôt ou tard, l’immigration devait bien arriver sur le devant de la scène.
l. Les employés devront garder leur uniforme toute l’année.
Grammaire
Vocabulaire : la criminalité,
Grammaire
l’ordre public, les règles
3 Thème grammatical
a. Il arrive parfois que des élèves perturbateurs démolissent un cours. C’est
pourquoi il est nécessaire de s’occuper d’eux.
b. C’est peut-être une habitude de la police française.
c. Il ne faut pas que les banlieues deviennent des zones où prévaut la loi du
plus fort.
d. Il faudra qu’ils obtiennent un visa s’ils veulent rester dans le pays.
e. Ils se sont peut-être introduits par effraction, mais ils n’ont laissé aucune
trace, aucune empreinte.
f. C’est un escroc qui n’a pas dû vivre d’autre chose que de détournements de
fonds.
g. Il ne faut pas vous en faire ! Ce n’est pas lui qui a fait le coup.
h. Ce dossier vient d’arriver, c’est sûrement le compte rendu du procès. (court
record.)
i. Sans cet argent nous ne pourrions joindre les deux bouts.
j. Les autorités pourraient bien être intéressées par cette information que vous
ne pouvez vraiment pas ne pas leur donner.
21
6 Les modaux (2)
Grammaire
Grammaire
Vocabulaire : la criminalité,
Grammaire
l’ordre public, les règles
Grammaire
Vocabulaire : L’habitat, la vie
Grammaire
quotidienne, la rue
Grammaire
Vocabulaire : La nature, l’environnement
Grammaire
1 Reliez les deux phrases pour n’en faire qu’une. N’employez un
pronom relatif que s’il est indispensable.
a. The trees were felled because they had a disease. They used to grow on
Shepherd’s Green.
b. The trees were planted by my grandfather. You can see them across the lawn.
c. The child was struck by an acorn. The acorn fell from an oak.
d. The weeping willow which used to grow by the river bank has been felled.
And this is a shame.
2 Un nom
Laziness is his main shortcoming. (La paresse est son principal défaut.)
The plumbing is in great need of repair. (La plomberie a bien besoin d’être réparée.)
3 Un mot-outil
Conjonction : providing = provided (pourvu que, à condition que)
Prépositions : during (pendant), following (à la suite de)
4 Un gérondif
I love making fun of arrogant people. (J’adore me moquer des gens arrogants.)
She is really fond of reading. (Elle aime vraiment beaucoup lire.)
ATTENTION
• Après les verbes need, want, demand, le gérondif a, le plus souvent, un sens
passif.
That clock is late; it needs repairing.
(Cette horloge a du retard, elle a besoin d’être réparée.)
• Selon qu’une forme en -ing est adjectif ou gérondif, le sens de la phrase n’est pas
le même.
Observez la phrase :
I like interesting people.
Si interesting est adjectif, la phrase signifie : J’aime les gens intéressants.
Si interesting est gérondif, la phrase signifie : J’aime intéresser les gens.
C’est le contexte qui peut vous aider, mais il arrive que l’ambiguïté demeure.
Grammaire
Vocabulaire : Risques et changements
Grammaire
1 Indiquez, dans la case prévue à cet effet, le statut grammatical
de la forme en -ing. Il peut y avoir plusieurs réponses.
A = adjectif, N = nom, MO = mot-outil, G = gérondif, PPr = participe présent
a. After a few concluding remarks, the chairman walked out.
b. Concluding, he said the new policy would be implemented by the end of the year.
c. Supposing you are right, what can we do to avoid a disaster?
d. They all felt there was an impending crisis.
e. Don’t buy that house! The roofing is in need of repair.
f. Repairing the roof will be very costly.
g. During the summer we took a two weeks’ trip to India.
h. Look at that child running across the street!
i. Following the management’s decision, he started looking for another job.
j. The following day he left the firm.
k. The private detective’s job consists mainly in following unfaithful husbands and wives.
3 Thème grammatical.
a. Le président a prononcé un discours demandant instamment aux
Américains d’accepter le fait que le monde change.
b. « Qui fait la vaisselle ce soir ?
– Pas moi. Je trouve ça trop ennuyeux. Je préfère faire un travail moins
ennuyeux. »
c. Ça ne sert à rien de t’inquiéter. Les choses iront mieux demain.
d. Il m’a reproché d’avoir trop parlé pendant la dernière réunion.
e. Elle insiste pour que vous preniez vos responsabilités.
f. Il a la réputation d’être un vantard.
g. Selon une enquête récente, 60 % des Français hésitent à se faire vacciner
contre la grippe.
h. On nous dit qu’ils courent le risque de tomber malades pendant l’hiver.
i. Beaucoup sont en faveur d’une réduction des émissions de CO2.
j. La décision d’augmenter les taxes pour les pollueurs semble être une bonne
solution.
k. Les dernières décisions prises visent à protéger le marché de l’immobilier.
l. Je regrette de ne pas les avoir prévenus plus tôt que cette société licenciait
une partie de son personnel.
m. La population qui vieillit est un des marchés qui se développent le plus
rapidement.
29
10 Les quantifieurs indéfinis
Les quantifieurs indéfinis servent à exprimer une quantité imprécise, vague. On
n’emploie pas les mêmes quantifieurs devant les noms indénombrables (qui sont au
singulier) et devant les dénombrables au pluriel1.
I = indénombrable ; D = dénombrable
1. Un nom dénombrable désigne un élément ou une catégorie d’éléments que l’on peut compter.
Au singulier, un nom dénombrable est précédé de l’article indéfini a ou an. Au pluriel, il est
précédé de l’article zéro (Ø) ou d’un adjectif numéral : a ball (un ballon), balls (des ballons), four
balls (quatre ballons).
Un nom indénombrable désigne quelque chose que l’on ne peut pas compter. Il n’est jamais
précédé de l’article indéfini ni d’un adjectif numéral ; il ne se met jamais au pluriel :
I like Ø tea better than Ø coffee. (J’aime mieux le thé que le café.)
30
CORRIGÉS P. 180
Exercices
Grammaire
Vocabulaire : Les sciences, les arts,
Grammaire
la littérature
4 Thème grammatical
a. Il n’est pas assez connu pour que j’en aie entendu parler.
b. Il écrit trop et pas assez soigneusement pour être un bon romancier.
c. Ce que l’on met peu d’effort à écrire se lit avec peu de plaisir.
d. J’ai lu peu de romans mais beaucoup de poésie.
e. Avez-vous des romans de P.D. James ? Je n’en vois aucun sur vos étagères.
f. Je ne connais pas autant d’écrivains que vous mais j’en connais plusieurs.
g. N’ayant pas autant d’argent que vous, j’emprunte des livres à la bibliothèque.
h. Les dialogues de cette pièce ne sont pas assez vivants. On s’ennuie.
i. Asimov a écrit tant de romans de science fiction vraiment passionnants.
j. Il y avait trop d’effets spéciaux dans ce film. Il ne m’a pas beaucoup plu.
k. Moi, j’ai surtout trouvé que le metteur en scène n’avait pas beaucoup de talent.
l. « Nous sommes allés au cirque avec les enfants.
– Est-ce qu’il y avait beaucoup de lions et de tigres ? »
m. Il y avait plusieurs clowns qui faisaient beaucoup d’acrobaties.
n. Elle a eu trop peu de bons rôles pour devenir vraiment célèbre.
31
Autres quantifieurs : most,
11 both, all et the whole
Ces quantifieurs sont source de nombreuses erreurs en version, mais surtout en thème.
• Both et the two (les deux, l’un et l’autre) ne s’emploient pas indifféremment.
Both insiste sur l’association, la similitude entre deux éléments. On dira donc :
Ex. , Both men are eager to reach a compromise.
(Les deux hommes souhaitent vivement arriver à un compromis.)
Mais :
Ex. , The two men disagree on the means to reach a compromise.
(Les deux hommes sont en désaccord sur le moyen d’arriver à un compromis.)
ATTENTION
La place de both dans la phrase peut varier :
Ex. , We have two sons, both of whom attend college.
(Nous avons deux fils qui sont en fac tous les deux.)
Ex. , Both my sons are coming over for the holidays.
(Mes fils viennent tous les deux pour les vacances.)
Ex. , They both come as often as they can.
(Ils viennent tous les deux le plus souvent possible.)
Ex. , We like to have them both. (Nous aimons bien les avoir tous les deux.)
Both ne se traduit pas seulement par « tous les deux » :
The environmental issue is both worrying and interesting.
(La question de l’environnement est à la fois inquiétante et intéressante.)
Both ne peut jamais être précédé de l’article.
Grammaire
Vocabulaire : Les sciences, les arts,
Grammaire
la littérature
6 Version
When it was announced that a scientist had succeeded in cloning several
human embryos, most people were afraid of the many possible developments.
The whole process of cloning became an ethic issue as the general public began
to worry lest clones might be created merely to provide enough stem cells to
replace human beings’ damaged organs. So it was a relief when it was
eventually disclosed both that the news was bogus and that the experiments on
animals had not fully succeeded.
Yet there is no doubt that some day therapeutic cloning may become the norm
to help the many patients suffering from incurable diseases or people injured in
accidents.
33
12 Les mots composés
Il faut toujours, quand on a affaire à un mot composé anglais, avoir présent à l’esprit
que c’est le premier terme qui précise le sens du second, et que c’est, éventuellement,
le second, ou le premier + le second, qui précisent le sens du troisième. En version, il
faut donc toujours commencer par traduire le dernier élément du groupe nominal.
Pour comprendre un groupe nominal complexe, il faut trouver, à l’aide du contexte,
quel(s) élément(s) determine(nt) quel(s) autre(s) élément(s). Or, il est parfois
difficile de décider, d’autant qu’il n’y a pas toujours un tiret entre les deux termes
d’un mot composé.
OBSERVEZ
an English landscape lover
an English landscape lover an English landscape lover
(un amoureux des paysages anglais) (un Anglais amoureux des paysages)
Grammaire
Vocabulaire : Sports, jeux, voyages,
Grammaire
environnement
Grammaire
Vocabulaire : Les relations humaines
Grammaire
1 En soulignant certains éléments, amusez-vous à résoudre cette
énigme.
The son of Pharaoh’s daughter is the daughter of Pharaoh’s son.
4 Même exercice
a. Yesterday we went for a six-hour walk in the mountain.
b. Visiting our uncle implies a three-hour drive.
c. We paid a two-week visit to our American relatives.
d. She produced a one-hundred-dollar banknote.
e. Off we go on our two-month trip to India.
f. There’s no saying whether it is going to be a two-week or two-month or two-
year stay.
5 Thème grammatical
a. Les relations de la Grande-Bretagne avec les États-Unis se sont améliorées
au cours des derniers mois.
b. La délocalisation de nos usines va mettre la région en difficulté.
c. Nos enfants vont passer les vacances d’été chez leurs grands-parents qu’ils
aiment beaucoup.
d. Ce séjour de deux mois à la campagne devrait leur faire le plus grand bien.
e. Où avez-vous caché le journal de ce matin ?
f. Connaissez-vous le frère du mari de la tante de mes enfants ?
g. Je viens d’aller chez le boulanger et, maintenant, il faut que j’aille chez le
boucher.
h. Cette réunion de cinq heures m’a donné mal à la tête.
i. Le syndicat de juges et la Ligue des droits de l’homme ont tous les deux
déposé une requête contre ce fichier informatique.
j. La vie des gens dépend souvent de problèmes de santé.
k. « Une paix durable ne peut s’acheter au prix de la liberté des autres. »
(F. D. Roosevelt)
37
14 L’interrogation
Il existe deux catégories de questions : les questions fermées et les questions ouvertes.
• Les questions fermées consistent en une simple forme interrogative :
Ex. , “Do you know the way to the British Museum?” , “Yes, I do.” ≠ “No, I don’t.”
(« Savez-vous comment on se rend au British Museum ? – Oui. ≠ Non. »)
Ex. , “Did they bring sandwiches?” , “Yes, they did.” ≠ “No, they didn’t.”
(« Ont-ils apporté des sandwichs ? – Oui. ≠ Non. »)
Ex. , “Will you marry him?” , “Yes, I will.” ≠ “No, I won’t.”
(« Allez-vous l’épouser ? – Oui. ≠ Non. »)
• Les questions ouvertes commencent par un mot interrogatif (adjectif, pronom ou
adverbe) :
Grammaire
Vocabulaire : La communication,
Grammaire
les médias
4 Thème grammatical
a. Quelle propagande choquante ! Quelle utilisation abusive des médias !
b. Qu’ils sont malhonnêtes de bâillonner la presse à ce point !
c. Qu’est-ce que je bosse ! Il faut vraiment vouloir réussir pour travailler autant !
d. Quel travailleur que ce journaliste ! Il doit camper dans son bureau !
e. Comme il est drôle, ce journal !
39
Discours direct
15 et discours indirect
1 La principale qui introduit l’énoncé est au présent ou
au present perfect
• Discours direct : The doctor tells me / has told me, “You will feel better tomorrow if
you take your medicine.”
• Discours indirect : The doctor tells me / has told me (that) I will feel better tomorrow
if I take my treatment.
, On note deux changements dans l’énoncé : le pronom (you devient I) et l’adjectif
possessif (your devient my). Mais le temps du verbe ne change pas.
2 La principale qui introduit l’énoncé est au prétérit
• Discours direct : The nurse told the patient: “You will have to stay in your bed tomorrow.”
• Discours indirect : The nurse told the patient (that) he would have to stay in his bed
the next day. (L’infirmière a dit au malade qu’il devrait rester dans son lit le lendemain.)
, Trois changements : le pronom (you devient he) et l’adjectif possessif (your devient
his). Mais, dans ce cas, le temps ou le modal est modifié (will devient would).
Les marqueurs de temps peuvent également être modifiés.
3 Les interrogations au discours indirect
Mêmes modifications que pour les phrases affirmatives.
De plus, la construction interrogative du style direct est remplacée par une forme af-
firmative et le point d’interrogation disparaît. Il faut donc reprendre l’ordre des mots
de la forme affirmative.
• Discours direct : The nurse asked the patient, “How do you feel?”
• Discours indirect : The nurse asked the patient how he felt.
ATTENTION
Si la question appelle une réponse yes ou no, la phrase au discours indirect comprendra
les termes if ou whether :
“Would you like to try this new treatment?” he asked her.
, He asked her if / whether she would like to try this new treatment.
4 Les ordres et interdictions au discours indirect
• Discours direct : He said to his patient, “Listen to me! Don’t take new drugs!”
• Discours indirect : He told his patient to listen to him and not to take new drugs.
, Mêmes modifications que précédemment.
De plus, le verbe à l’impératif est remplacé par un verbe à l’infinitif.
Attention à la place de la négation not qui se place avant to.
On emploie toujours tell et non say.
Grammaire
Vocabulaire : Débats de société
Grammaire
1 Mettez les phrases au discours indirect.
a. She says, “It’s a non-smoking area.”
b. They said, “We approve of the public-awareness campaign.”
c. We said to our friends, “We came as soon as we heard the news.”
d. She said to the police inspector, “I’ve been a battered wife for years.”
e. The police inspector said to the man, “We’ll soon have enough evidence that
you are a wife beater.”
5 Même exercice
a. He says to the teenager: “Sit up! Stop slouching!”
b. The meter maid told the driver: “Don’t park here! It’s a no parking space.”
c. The driver replied: “Don’t talk to me as if I were a five-year old!”
d. He added, “If there were more parking lots, I wouldn’t have to park here!”
e. The interviewer told him, “Raise your voice if you want the audience to hear
you!”
f. The announcer told the make-up girl: “Don’t overdo it!”
g. He asked the boss, “Are you going to raise our wages?”
6 Version
Some people argue that developing nations do not want aid but fair trade rules.
They say that current unfair trade rules deprive them of hundreds of billions of
dollars. But what poor countries also need is for the richer nations to lower trade
barriers, which would give LDCs* a chance to have a fair share in world trade.
A world policy of sustainable development and environmental protection would
turn globalisation from a liability into an asset for developed as well as poor
nations.
*LDCs = Less Developed Countries : les PMA = les pays les moins avancés
41
16 Les prépositions (1)
• Attention aux « calques » dans l’emploi des prépositions !
Voici une phrase entendue dans un film traduit (si l’on peut dire) de l’américain : « Il
faut que je traverse ces quatre livres avant la fin de la journée. » C’est la traduction lit-
térale de I must get through those four books by the end of the day. (Il faut que j’aie fini
de lire ces quatre livres d’ici la fin de la journée.)
Pour éviter des erreurs, même moins énormes que ce non-sens, il faut apprendre les
mots, en particulier les adjectifs, accompagnés des prépositions avec lesquelles ils
sont couramment utilisés. Et, au fil des lectures et des exercices, noter les change-
ments de sens des verbes lorsqu’ils sont accompagnés de différentes prépositions ou
particules adverbiales.
• Voici une liste de quelques prépositions qui peuvent avoir des sens très différents.
Attention, tous les sens ne sont pas donnés. Ce sont simplement des mises en garde
contre des pièges éventuels.
about The lecture is about cloning. (La conférence porte sur le clonage.)
There’s something about her that I don’t like.
(Il y a chez elle quelque chose qui me déplaît.)
Stop walking about the room! (Arrête d’arpenter cette pièce !)
across He ran across the bridge. (Il a traversé le pont en courant.)
They live in the house across the street. (Ils habitent la maison d’en face.)
at There’s somebody at the door. (Il y a quelqu’un à la porte.)
He works at the grocer’s round the corner.
(Il travaille chez l’épicier du coin.)
He’s at it again! (Le voilà qui recommence !)
She is always on at her sister. (Il faut toujours qu’elle embête sa sœur !)
by I came by bus. (Je suis venu en autobus.)
It’s a novel by M. Atwood. (C’est un roman de M. Atwood.)
The report has to be on my desk by Monday.
(Ce compte rendu doit être sur mon bureau lundi au plus tard.)
I can tell by your face that you are not well.
(À ton visage, je vois que tu ne vas pas bien.)
for There was a phone call for you. (Il y a eu un appel pour vous.)
Mr Robinson is away for two days.
(M. Robinson est absent pour deux jours.)
She left for the office five minutes ago.
(Elle est partie il y a cinq minutes pour se rendre au bureau.)
in Right now Derek is in the boss’s office.
(En ce moment, Derek est dans le bureau du patron.)
In my absence, report to Ms Walls.
(Pendant mon absence, adressez-vous à Mme Walls.)
It’s an attitude common in researchers.
(C’est une attitude courante chez les chercheurs.)
There’s no point in asking her again.
(Ça ne sert à rien de lui reposer la question.)
I’ve got a master’s degree in English. (J’ai un master d’anglais.)
Comparez : She is in her office. (Elle est dans son bureau. , localisation spatiale)
et : She is at the office. (Elle est au bureau. , référence à la fonction du lieu nommé)
42
CORRIGÉS P. 186
Exercices
Grammaire
Vocabulaire : L’environnement,
Grammaire
les nouvelles technologies,
2 Même exercice
a. The influence … advanced technologies … people’s behaviour is obvious.
b. A survey … the development of blogging has brought … light the fact that
more and more people are using the web as a communication tool.
c. You can’t get away … that obvious fact even though you disagree … it.
d. The survey goes on … show that people spend most of their leisure time …
their computers.
e. The children keep quarrelling … who is going to have free use of the
computer.
f. If you ask the man … the street, he is likely … tell you that he spends more
time in front … his computer than watching TV.
g. Look … all those people walking around impervious … what is going on …
them because they are glued … their cell phones!
h. Online investigations … private data could be illegal.
43
17 Les prépositions (2)
into He went into the lab at 9:30. (Il est entré dans le laboratoire à 9 h 30.)
He worked late into the night. (Il a travaillé tard dans la nuit.)
That girl is into physics. (Cette fille est une passionnée de physique.)
off Step off the lawn! (Ne marchez pas sur la pelouse !)
We live off the main road.
(Nous habitons à quelques mètres de la rue principale.)
on There are snapshots of her daughters on her desk.
(Il y a des photos de ses filles sur son bureau.)
I’ve been on the dole for two years.
(Il y a deux ans que je vis de l’allocation chômage.)
The railway workers are on strike. (Les cheminots sont en grève.)
It’s all on file. (Tout est sur fichier.)
over The painters put a plastic sheet over the furniture.
(Les peintres ont couvert les meubles d’un plastique.)
They’ve been taken over the border.
(On les a emmenés de l’autre côté de la frontière.)
Is she really over fifty? (Elle a vraiment plus de 50 ans ?)
We had a disagreement over the terms of the contract.
(Nous avons eu un désaccord concernant les termes du contrat.)
through The bullet went through the wall. (La balle a traversé le mur.)
He drove through a red light. (Il a brûlé un feu rouge.)
It was through them that I met Wanda.
(C’est par eux que j’ai connu / rencontré Wanda.)
They fell out with each other through a misunderstanding.
(C’est à la suite d’un malentendu qu’elles se sont brouillées.)
to I’m going to Rome. (Je vais à Rome.)
Things are going from bad to worse. (Les choses vont de mal en pis.)
under He is wearing a sweater under his bomber jacket.
(Il porte un pull sous son blouson.)
They work under appalling conditions.
(Ils travaillent dans des conditions épouvantables.)
She is under treatment. (Elle est sous traitement.)
with to have a job with a firm (avoir un emploi dans une société)
to be annoyed / angry / furious with somebody
(être agacé par / en colère / furieux contre quelqu’un)
to be pleased / satisfied / delighted / disappointed / disillusioned /
disgusted with something / somebody
(être content / satisfait / ravi de / déçu / dégoûté par quelqu’un)
She was white with fear. (Elle était pâle de peur.)
What’s wrong with that policy?
(Qu’est-ce qui ne va pas dans cette politique ?)
44
CORRIGÉS P. 186
Exercices
Grammaire
Vocabulaire : Addictions et santé,
Grammaire
travail et emploi,
2 Même exercice
a. Her new secretary reminded her … a well-known actress.
b. My office only stands two blocks … the street.
c. The old accountant was charged … embezzlement.
d. She keeps her handbag locked … one … the drawers of her desk.
e. Have you been involved … the new project even if you are not interested … it?
f. Is it a habit … you to listen … people’s conversations?
g. I’ve been working … Barclays … two years.
h. Let’s discuss the project … the weekend.
i. Take two days off if you wish but you must be back … Wednesday … the
general meeting.
j. Half … US kids depend … food stamps or vouchers provided ... the federal
government, which is an indicator … poverty.
k. I’ll take this file... my boss.
l. It was ... the shop steward’s agency and because we took his proposaIs …
account that we reached a successful compromise … wages and avoided a
damaging strike.
m. For the past two years, they have been living … their father’s unemployment
benefit and their mother’s meagre wages.
n. White … apprehension and full … misgivings, she walked into the office …
the head … the department.
o. He was … the misleading impression that he was going to get promoted.
p. You could tell … the expression … his face that he had the highest expectations.
q. She has been … research for several years and now wishes to join our firm.
r. For … ten years he has been a devoted employee, but he is now fed up … the
firm’s inhuman policy.
s. There is a dire need … a change … mentalities if we want women and men to
have equal access … hiring, training, qualifications and promotion.
t. The “glass ceiling” is an invisible but real barrier … which promotion can be
seen but not reached because … prejudice based … ethnicity, gender or age.
45
Le comparatif et le
18 superlatif des adjectifs (1)
1 Comparatif de supériorité
• Formation
– Adjectifs courts : adjectif + -er + than
(court = une seule syllabe ou deux syllabes si l’adjectif se termine par -y)
Ex. , The weather is colder than two weeks ago and (the) days are getting shorter.
(Le temps est plus froid qu’il y a deux semaines et les jours raccourcissent.)
Lorsque l’adjectif se termine par une consonne suivie de -y, y devient i :
Ex. , Your house is prettier than ours. (Votre maison est plus jolie que la nôtre.)
Lorsque l’adjectif se termine par une voyelle suivie d’une consonne, on double la
consonne finale :
Ex. , Our house is bigger than yours. (Notre maison est plus grande que la vôtre.)
Lorsque l’adjectif se termine par -e, on ajoute seulement -r :
Ex. , The weather is nicer than last week.
(Le temps est plus agréable que la semaine dernière.)
– Adjectifs longs : more + adjectif + than
(long = 2 syllabes ou plus)
Ex. , He is more manipulative than his colleague.
(Il est plus manipulateur que son collègue.)
2 Comparatif d’égalité
• Formation
– as + adjectif + as
Ex. , It is as cold today as it was yesterday. (Il fait aussi froid aujourd’hui qu’hier.)
ATTENTION
On utilise aussi le comparatif d’égalité quand le comparatif de supériorité comprend
un facteur de multiplication :
Organic food is twice as expensive as industrial food, but recycled paper is half as ex-
pensive as ordinary paper. (La nourriture bio est deux fois plus chère que la nourriture
industrielle mais le papier recyclé est deux fois moins cher que le papier ordinaire.)
3 Comparatif d’infériorité
• Formation
– less + adjectif + than
not as + adjectif + as
Ex. , He is less reliable than his colleague = He is not as reliable as his colleague.
(Il n’est pas aussi fiable que son collègue.)
Grammaire
Vocabulaire : Le climat,
Grammaire
le temps qu’il fait
4 Traduisez en anglais.
a. Le ciel est moins nuageux qu’hier.
b. J’ai plus de chance que vous : je vis dans un pays dont le climat est plus
tempéré.
c. Le ciel est plus couvert qu’hier mais moins menaçant.
d. Pourquoi avez-vous dit que vous étiez plus heureux quand le temps était
plus orageux ?
e. La nuit, la température est jusqu’à deux fois plus élevée qu’elle ne l’était
autrefois.
f. Le climat est plus doux et plus humide en hiver qu’il ne l’était en 1900.
g. Les étés ne sont pas aussi agréables qu’autrefois.
h. Pourtant, la nature est aussi belle qu’avant.
47
Le comparatif et le
19 superlatif des adjectifs (2)
4 Le double comparatif exprimant une progression
parallèle
• Formation
– the more / the less + adjectif ou verbe, the more / the less + adjectif ou verbe :
Ex. , The more dissatisfied people are, the more likely they are to vote for another
party.
(Plus les gens sont mécontents, plus ils sont susceptibles de voter pour un autre parti.)
Ex. , Unfortunately, the more they work, the less they get.
(Malheureusement, plus ils travaillent, moins ils gagnent.)
– the more / the fewer + nom, the more / the less + nom :
Ex. , The more people find themselves unemployed, the fewer votes the government
will get. (Plus il y aura de gens qui se retrouveront au chômage, moins il y aura de
voix qui iront au gouvernement.)
5 Le superlatif
A. Le superlatif de supériorité
• Formation
– Adjectifs courts : the + adjectif + -est
Ex. , It is the shortest day of the year. (C’est la journée la plus courte de l’année.)
– Adjectifs longs : the most + adjectif
Ex. , It is the most glorious day of the summer. (C’est la plus belle journée de l’été.)
B. Le superlatif d’infériorité
• Formation
– the least + adjectif
Ex. , He is the least entertaining man I know.
(C’est l’homme le moins amusant que je connaisse.)
6 Comparatifs et superlatifs irréguliers
Adjectif Comparatif Superlatif
good better the best
bad worse the worst
far farther / further farthest / furthest
L’adjectif old a un comparatif et un superlatif irréguliers qui ne s’emploient que pour
faire des comparaisons dans une fratrie. Exemple :
C’est mon frère aîné.
He is my elder brother. (s’il n’y a que deux frères)
He is my eldest brother. (s’il y a plus de deux frères)
Grammaire
Vocabulaire : La nature
Grammaire
1 Traduisez les phrases suivantes.
a. C’est la journée la plus froide de l’année.
b. Ce coup de tonnerre était le plus bruyant.
c. Cet orage a été le plus violent de l’été.
d. On dit que les orages, les tourbillons et les tornades vont être de plus en
plus violents.
e. Cet été de canicule est le plus désagréable que j’aie jamais connu.
f. On parle de réchauffement climatique, mais moi, je trouve que les hivers
sont de plus en plus froids.
g. Et moi, je trouve que les étés sont de moins en moins longs.
h. En bref, le temps est de moins en moins stable.
i. Plus les hivers sont rigoureux, plus j’ai de doutes quant au réchauffement
planétaire.
j. Plus nous attendrons et plus les catastrophes écologiques seront graves.
k. La fuite de pétrole dans le golfe du Mexique est, depuis Tchernobyl, la pire
catastrophe écologique causée par l’homme.
l. Mais il y a probablement beaucoup plus de catastrophes causées par
l’homme qu’on ne nous le dit.
m. Il pourrait bien y avoir, dans les années à venir, de plus en plus de sécheresses,
de tornades et de typhons causés par nos attitudes irresponsables.
n. Plus on fera payer les pollueurs, plus ils feront d’efforts pour respecter
l’environnement.
o. La nappe de pétrole s’étend de plus en plus loin de la source de la fuite.
p. Nous connaissons de mieux en mieux les risques liés à une mauvaise
utilisation des technologies de pointe.
q. Le pire est à venir ; nous devrions chercher à augmenter notre résistance à
des conditions climatiques beaucoup plus rudes.
r. Les gouvernements préconisent que les investissements dans la recherche
autour des technologies vertes soient plus que doublés au niveau mondial.
s. La plupart des gens n’ont pas pris conscience de ce qu’il vaut mieux utiliser
les ressources en eau car l’eau devient de plus en plus rare à cause du
réchauffement climatique.
t. La désalinisation coûte trois fois plus cher que le recyclage de l’eau, même
s’il existe d’autres moyens encore plus économiques.
1 Cochez la/ les bonne/s réponse/s parmi celles qui vous sont
proposées.
1. Look at Fatima! She … to find the answer to your question.
a. try b. tries c. is trying d. trying
2. She is the kind of person who … you whenever she can.
a. help b. helps c. is helping d. helping
3. Some of the employees … on strike next Thursday.
a. go b. gone c. will go d. went
4. He … about his working conditions.
a. is forever complaining b. forever complaining
c. complains forever d. forever complains
5. They’re tired because they … till 2 am last night.
a. are working b. were working c. have worked d. worked
6. What project … on?
a. you did work b. you have worked
c. have you been working d. you have been working
7. Don’t you think I can’t see you! You … behind that tree for ten minutes!
a. have been hiding b. been hiding
c. were hiding d. hid
8. Three years ago, there … a general store here.
a. was b. has been c. had been d. would be
9. As soon as you … us know what it is precisely that you want, we’ll engage
in research work.
a. ’ll going to let b. let c. ’ll let d. letting
10. “She very seldom sees him now.” “I … she never ….”
a. would - does b. would like - did
c. would like - to do d. would rather - did
11. “The manager has been told a lie.” means
a. Somebody has told the manager a lie.
b. The manager has not spoken the truth.
12. You should be informed of … the management has decided.
a. which b. whom c. that d. what
13. I have two brothers, … are engineers.
a. both of whom b. the two of them
c. who both of them d. both of which
14. That … woman has been a teacher for fifteen years.
a. forty-year old b. forty years old c. forty-years-old
15. He told us … the whole report.
a. rewrite b. rewriting c. to rewrite d. to rewriting
50
CORRIGÉS P. 189
Grammaire
2 Cochez la seule solution qui ne convienne pas pour compléter la
phrase.
1. All the small shops … replaced by a shopping mall.
a. are b. are being c. have been d. were
2. Tomorrow, we … to the theatre to see Othello.
a. go b. ’re going c. would go d. are going to go
3. We were … sell the firm when a new investor rescued it.
a. about selling b. about to c. to d. going to
4. Considering their risky investments, there … a bankruptcy.
a. was likely to be
b. was bound to be
c. was certainly to be
d. was not the slightest doubt that there would be
5. They … worry about the future: the crisis seems to be over.
a. shouldn’t b. needn’t c. don’t need d. don’t have to
6. We … suffer from energy shortage in the coming years.
a. have b. may c. might d. will
7. The detective has found out … the murder took place.
a. when b. which c. where d. why
8. The murderer has been arrested, … will be a relief to all the people he had
threatened.
a. and that b. which c. what d. and this
9. “I don’t like patronizing people.” means
a. I don’t like being condescending with people.
b. I don’t like people who want to be the boss.
10. a. That motor needs repairing.
b. That motor needs to be repaired.
c. That motor is in great need repairing.
d. That motor is in great need of repair.
11. … workers are likely to be laid off.
a. Several b. Few c. Many d. Much
12. There is too … work for all.
a. lot of b. little c. much
13. We don’t want … members of the staff to be laid off.
a. much b. any c. many d. too many
14. …, you should take over the management of the department.
a. While he is away b. In his absence
c. During his absence d. For his absence
15. We’ve been working … excellent conditions for two years.
a. under b. for c. in
51
CORRIGÉS P. 189
52
QCM CORRIGÉS P. 190
Grammaire
4 QCM
Parmi les quatre solutions proposées, choisissez, pour chacun des énoncés
lacunaires suivants, celle qui vous paraît le compléter correctement.
1. “They are very enthusiastic about the 7. …. it’s cold, he won’t turn the heating on.
film.” “How ….?” (A) Because
(A) they can (B) Since
(B) they can be (C) Though
(C) they be (D) However
(D) can they be
8. There were …. people at the party.
2. He said he’d call the moment he …. there. (A) hundred
(A) get (B) hundred of
(B) got (C) hundreds
(C) will get (D) hundreds of
(D) would get
9. We must make …. lost time.
3. I made him …. the letter all over again. (A) out of
(A) to write (B) off for
(B) write (C) up for
(C) writing (D) over at
(D) written
10. …. people he questioned, …. puzzled he
4. The man …. very rich. got.
(A) says to be (A) More / more
(B) said to being (B) The more / the more
(C) is said he is (C) More / the more
(D) is said to be (D) The more / more
5. “At least put on …. before you go out. ” 11. …. funny man he is!
(A) clean jean (A) Ø
(B) a clean jean (B) Which
(C) clean jeans (C) Which a
(D) cleans jeans (D) What a
53
Traduction
Traduction
La version . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
•Conseils méthodologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Traduction
20 Comprendre le texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
21 Traduire le texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
22 Les procédés de traduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
•Les principales sources d’erreur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
23 Les structures causatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
24 Les structures résultatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
25 Les particules adverbiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
26 La place de l’adverbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
27 La traduction des adverbes de manière (adjectif + ly) . . . . . . 61
28 Les ellipses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
29 Les inversions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
30 Le gérondif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
31 Les verbes suivis de l’infinitif ou du gérondif . . . . . . . . . . . . . 63
32 La portée de l’adjectif sur un nom composé . . . . . . . . . . . . . . 64
33 La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
34 La polysémie des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
35 Quelques locutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
36 La langue des journaux (journalese) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
37 La langue populaire ou vulgaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
38 Les faux amis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Le thème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
•Conseils méthodologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
39 La marche à suivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
40 Les outils du traducteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
•Problèmes de traduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
41 Traduction de « ce que / ce qui » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
42 Traduction de « comme » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
43 Traduction de « depuis » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
44 Traduction de « devoir » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
45 Traduction de « dont » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
46 Traduction de « en + participe présent » . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
47 Traduction de « faire + infinitif » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
48 Traduction de « il faut + infinitif » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
49 Traduction de l’imparfait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
50 Traduction du présent de narration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
51 Traduction du subjonctif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
52 Traduction du double sujet ou du double complément . . . . . . 76
53 Traduction d’un pluriel correspondant à un indénombrable . 76
Traduction
54 Traduction d’un substantif qui n’a pas d’équivalent anglais 76
55 Traduction de « chaque », « chacun/e » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
56 Traduction de « chez » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
57 Traduction de « de » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
58 Traduction de « dès », « dès que » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
59 Traduction de « faillir » + infinitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
60 Traduction de « jusqu’à » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
61 Traduction de « le » + date/jour/moment . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
62 Traduction de « ne … que » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
63 Traduction de « ne serait-ce que/ne fût-ce que » . . . . . . . . . . 80
64 Traduction de « on » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
65 Traduction de « où » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
66 Traduction de « sans » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
67 Traduction de « sur » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
68 Traduction de « vouloir » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
69 La polysémie des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
70 Les expressions métaphoriques et figées . . . . . . . . . . . . . . . . 83
71 Les mots transparents ou semi-transparents . . . . . . . . . . . . . 84
72 Le niveau de langue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
73 Ce que l’on ne traduit pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
74 Titres d’articles de journaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
75 Titres de livres et de films . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
76 La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
LA VERSION
Après les conseils méthodologiques donnés dans cette partie, nous vous propo-
sons, à partir de la page 96, des exercices d’entraînement que vous aurez tout in-
térêt à faire dans leur totalité. Comme pour le thème, il faut éviter trois écueils :
Traduction
commencer à traduire tout de suite sans s’être assuré qu’on a bien compris le
texte, faire une traduction littérale, et se laisser prendre par le temps.
I. CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES
20 Comprendre le texte
• Avant de commencer à traduire, lisez le texte dans son intégralité et demandez-
vous de quel genre de texte il s’agit (économique, politique, informatif, argu-
mentatif, littéraire, fantastique...). Puis cherchez à savoir quel est le message en
répondant aux questions : qui ? où ? quand ? quoi ?
Ne vous arrêtez pas aux mots que vous ne connaissez pas, ou croyez ne pas connaî-
tre, et cherchez à comprendre le sens général du texte. Essayez de vous en faire
une image mentale.
• S’il y a un titre, n’essayez surtout pas de le traduire avant d’avoir compris l’en-
semble du texte. Vous risqueriez de perdre du temps et / ou de faire un contresens.
• Demandez-vous quel est le contexte, quel est le point de vue adopté par l’auteur,
qui parle et quel niveau de langue il emploie, quelle est l’atmosphère... Un même
texte peut réunir différents niveaux de langue et différentes tonalités qu’il faudra,
bien entendu, rendre dans la langue d’arrivée.
Pendant l’année scolaire, ayez recours au dictionnaire mais ne vous contentez
pas de chercher le sens d’un mot. Explorez les entrées du dictionnaire pour
enrichir votre vocabulaire et aussi pour prendre l’habitude de vous méfier de
la polysémie des mots (= les sens différents d’un même mot).
N’hésitez pas à utiliser le dictionnaire unilingue ainsi que les dictionnaires
des synonymes anglais et français.
Constituez-vous un petit carnet ou répertoire de vocabulaire que vous
complèterez au cours de vos deux années de classe préparatoire ou de faculté
et que vous relirez régulièrement afin de le mémoriser sur le long terme.
• Ensuite, commencez à traduire.
21 Traduire le texte
Le travail de mise en français nécessite une bonne maîtrise de la langue mais aussi
une capacité à se détacher du texte de départ. Il est donc indispensable que vous
élaboriez un brouillon que vous pourrez retravailler ensuite en apportant un soin
particulier aux passages qui vous semblent difficiles. Mais ne passez pas trop de
temps toutefois sur un même passage afin de ne pas être pris par le temps.
56
Vous devez commencer par vous assurer que vous avez TOUT traduit car les
omissions (volontaires ou non) sont très pénalisantes puisque le maximum de
points-fautes est appliqué à tout mot ou segment de phrase non traduit. Vérifiez
donc systématiquement que vous n’avez pas oublié de mots, voire de phrases. À
l’inverse, il est proscrit de proposer des solutions multiples, le correcteur ne pou-
vant assumer les choix à votre place ! La version est donc un exercice qui nécessite
un entraînement régulier si l’on souhaite acquérir rigueur et efficacité.
N’oubliez pas, une fois votre travail achevé, de faire une relecture « distanciée »
de votre traduction pour vous assurer de sa cohérence (les non-sens et le charabia
sont sévèrement sanctionnés) et de son naturel : une bonne traduction doit faire
oublier qu’il s’agit d’une traduction.
Traduction
Enfin, appliquez les règles de ponctuation propres à chaque langue, notamment
pour les dialogues (voir p. 87).
• Comment passer de la langue de départ à la langue d’arrivée en se détachant
suffisamment du texte pour éviter le calque mais sans tomber dans la réécriture ?
La traduction à laquelle on pense tout d’abord est la traduction littérale. Celle-ci
convient pour les phrases simples transmettant un message simple. Exemples de
traduction littérale :
– We went to Bournemouth last summer.
(Nous sommes allés à Bournemouth l’été dernier.)
– It’s going to rain all day. (Il va pleuvoir toute la journée.)
Pour être convaincus que la traduction littérale ne convient que très rarement,
vous pouvez vous rendre sur des sites de traduction du web. Voici quelques exem-
ples de ce que l’on peut y trouver :
Traduction littérale
Phrase à traduire trouvée sur un site Le sens de la phrase
dit « de traduction »
He came home stoned Il est venu maison Il est rentré à la maison
yesterday night. lapidée hier nuit. complètement bourré
hier soir.
The villages to the north Les villages au nord de Les villages au nord
of the city have reached la ville ont atteint l’étape de la ville sont devenus
the stage of waste ground de la terre de rebut se des terrains vagues
bristling with hastily-built raidissant avec les blocs hérissées d'immeubles
blocks of flats. d'appartements précipité- bâtis à la va-vite.
construits.
a carry-all un porter-tout un fourre-tout
Pour éviter les formulations extravagantes qui découlent des « calques », il faut, le
plus souvent, avoir recours à des procédés techniques qui permettront d’obtenir
une traduction qui transmette le message de façon exacte, claire et intelligible.
catégorie grammaticale
par une autre sans
changer le sens
de l’énoncé.)
– obligatoire in the early / late 80s au début / à la fin
des années 80
– facultative Since prices went up... Depuis la montée
des prix...
Le chassé-croisé He ran out of the shop. Il est sorti du magasin
est une forme particu- en courant.
lière de transposition. I drove past my subway Je suis passé en voiture
entrance. devant l’entrée de
ma station de métro.
3. La modulation He kept complaining. Il n’arrêtait pas
(On change le point de se plaindre.
de vue.) The issues are still Les questions ne sont
unsettled. toujours pas résolues.
4. L’équivalence vintage champagne du champagne millésimé
(On emploie l’expression Staff only Réservé au personnel
utilisée dans l’autre council houses des HLM.
langue pour dire She sent him packing. Elle l’a envoyé sur
la même chose.) les roses.
5. L’étoffement I’ve come for my little Je suis venu chercher
(en particulier celui sister. ma petite sœur.
de la préposition) This is a quotation from C’est une citation tirée
Shakespeare. de Shakespeare.
déclencheur exécutant
58
Ces structures correspondent souvent à la structure française « faire + infinitif »
(voir aussi p. 74).
ATTENTION
Le déclencheur n’est pas toujours un sujet animé.
Listening to the story made me laugh. (Cela m’a fait rire d’écouter cette histoire.)
Traduction
Attention, au passif : He was made to realize… On lui a fait
be + made + to comprendre…
+ Base verbale
get + complément + to I got him to work for me.
Je l’ai fait travailler
+ Base verbale pour moi.
have / get / make We had / got the meeting Nous avons fait annuler
+ complément cancelled. la réunion.
+ participe passé They got the murderer Ils ont fait arrêter
arrested. l’assassin.
have / get + complément They had people doing Ils ont fait faire des tâches
+ participe présent specific tasks. spécifiques à chacun.
make + complément His behaviour made us Son comportement nous a
+ adjectif / comparatif all very happy. tous rendus très heureux.
Traduction
– mépriser Don’t look down on Ne le méprisez pas.
him!
look out faire attention Look out! There’s a Attention ! Il y a
car coming. une voiture !
look up – lever les yeux When somebody Quand on a appelé
called her name, son nom, elle a levé
she looked up. les yeux.
– aller mieux Things are looking up. Les choses s’arrangent.
26 La place de l’adverbe
La place de l’adverbe, en particulier only, peut changer complètement le sens
d’une phrase. Comparez les phrases suivantes :
a. Only you could do that. (Il n’y a que vous qui pouviez faire cela.)
b. You could only do that. (Vous ne pouviez pas faire autrement.)
ou :
a. They decided not to vote the plan. (Ils ont décidé de ne pas voter le projet.)
b. They did not decide to vote the plan. (Ils n’ont pas décidé de voter le projet.)
28 Les ellipses
En particulier après un génitif :
Madoff’s was a seemingly modest financial empire. = Madoff’s financial empire was...
(L’empire financier de Madoff était modeste en apparence.)
29 Les inversions
– Pour exprimer l’hypothèse en style soutenu :
Had they been rich, they would have sent their offspring to an independent school. =
If they had been rich… (S’ils avaient été riches, ils auraient envoyé leur progéniture
dans une école privée.)
Should he be taken on by the company, he would have to move to Chicago.
(S’il était embauché par cette entreprise, il faudrait qu’il s’installe à Chicago.)
– Après des adverbes négatifs ou pour marquer une certaine emphase :
Seldom do they grant visas to migrants from our country.
(Il est bien rare qu’ils accordent des visas à des immigrés venus de notre pays.)
So beautifully was it written that she cried when she read it.
(C’était si joliment écrit qu’elle pleura en le / la lisant.)
Wouldn’t you like to know! (Tu voudrais bien le savoir !)
– L’inversion verbe-sujet
a. peut exprimer une hypothèse non réalisée (had he not picked = if he had not picked)
Had you applied earlier, you would have got the job.
(Si vous aviez posé votre candidature plus tôt, vous auriez eu le poste.)
b. s’emploie après des adverbes négatifs (never, not only, no sooner, neither, etc.)
ou restrictifs (hardly, barely, only, scarcely, seldom, etc.)
Not only did the management refuse to negotiate, but they announced more layoffs.
(Non seulement la direction a refusé de négocier, mais elle a annoncé d'autres
licenciements.)
Hardly did they pay attention to his words. (C’est tout juste s’ils ont écouté ce qu’il
a dit.)
62
30 Le gérondif
Le gérondif est un nom verbal. C’est pourquoi il peut se traduire par :
– un infinitif : I don’t mind waiting. (Cela ne me gêne pas d’attendre.)
– un substantif : Skiing well demands training. (Bien skier exige de l’entraînement.)
– ou une proposition : Travelling abroad costs a lot of money. (Cela coûte cher de
faire des voyages à l’étranger.)
ATTENTION
Ne confondez pas gérondif et adjectif, voir page 28.
Traduction
31 Verbes suivis de l’infinitif ou du gérondif
Selon qu’ils sont suivis de l’infinitif ou du gérondif, certains verbes ont un sens
différent.
Ce sont surtout les verbes try, remember, forget, regret, start, go on, continue, stop.
Try
a. We tried to raise productivity but we failed. (Nous avons essayé d’augmenter la
productivité, mais nous avons échoué. = Nous n’avons pas réussi à augmenter la
productivité.)
b. We tried raising productivity and it was a success. (Nous avons fait l’expérience
de l’augmentation de la productivité, et cela a été une réussite. = Nous avons
effectivement augmenté la productivité.)
Remember
a. Remember to park the car on the other side of the street.
(N’oublie pas de ranger la voiture de l’autre côté de la rue.)
b. I remember parking the car on the other side of the street.
(Je me rappelle avoir rangé la voiture…)
Turn
a. He turned to painting.
(Il s’est tourné vers la peinture. = Il a changé d’activité…)
b. He turned to paint. (Il s’est retourné pour peindre.)
Stop
a. to stop + gérondif (s’arrêter de faire quelque chose) :
They stopped investing in hedge funds to buy government bonds. (Ils ont arrêté d’in-
vestir dans des fonds spéculatifs pour acheter des bons du Trésor.)
b. to stop to + base verbale (exprime un but : s’arrêter pour faire quelque chose) :
Let’s stop to have a snack. (Arrêtons-nous pour prendre un casse-croûte.)
ATTENTION
• regret, remember, forget + infinitif = action qui reste à accomplir
– I regret to have to tell you that he died three days ago.
(Je regrette d’avoir à vous dire qu’il est décédé il y a trois jours.)
– Remember to lock the door when you leave.
(N’oublie pas de fermer la porte à clé quand tu partiras.)
• regret, remember, forget + gérondif = action qui a été accomplie
– I regret having been so straightforward. (Je regrette d’avoir été si franc.)
– I remember taking a small train to that small village.
(Je me rappelle avoir pris un petit train pour me rendre dans ce petit village.)
63
LA VERSION
32 La portée de l’adjectif sur un nom composé
Traduction
Mais, dans le segment de phrase beautiful fine leather boots, fine qualifie leather,
fine leather qualifie boots et beautiful qualifie fine leather boots.
33 La ponctuation
Elle peut changer le sens d’une phrase.
Comparez : They knew he had said that they were about to file for bankruptcy.
(Ils savaient qu’il avait dit qu’ils étaient sur le point de déposer le bilan.)
et : They knew, he had said, that they were about to file for bankruptcy.
(Il avait dit qu’ils se savaient sur le point de déposer le bilan.)
64
35 Quelques locutions
Ces locutions donnent lieu à de nombreux contresens :
• as yet = so far (pour le moment / jusqu’à présent)
As yet, no one has complained.
(Pour le moment / Jusqu’à présent, personne ne s’est plaint.)
• as it were (pour ainsi dire) ≠ as it was
Comparez : The room was as it were uninhabited.
(La pièce était pour ainsi dire / en quelque sorte inhabitée.)
Traduction
et : The room as it was looked uninhabited.
(La pièce, dans l’état où elle se trouvait, semblait inhabitée.)
• for all (a. pour tout / pour tous ; b. malgré [tout])
He left flyers for all those who might be interested.
(Il a laissé des prospectus pour tous ceux qui pourraient être intéressés.)
The trouble is that for all the money being poured into Sudan […], nothing much
seems to be shifting the behaviour of the government towards its own people.
The Economist, Dec. 3rd, 2005.
(Le problème, c’est que, malgré tout l’argent dont on arrose le Soudan […], il n’y a
pas grand-chose qui semble faire évoluer le comportement du gouvernement en-
vers le peuple du pays.)
• no matter what (quoi que)
They’ll stay on no matter what we say. (Quoi que nous disions, ils resteront / ils
s’incrusteront.)
• What about?
+ gérondif , exprime la suggestion :
What about calling her Laura? (Et si on l’appelait Laura?)
+ nom / pronom , exprime une interrogation :
I’m going to swim. What about you? (Je vais nager. Et toi, qu’est-ce que tu fais ?)
Jane was astonished; what about Sue? (Jane était abasourdie ; et Sue ?)
65
LA VERSION
– l’utilisation fréquente de la forme passive :
Ten are reported missing. (Il y aurait dix disparus.)
– l’utilisation fréquente du génitif :
Traduction
The French company’s employees went on strike during the American chairman’s
visit. (Les salariés de la société française se sont mis en grève pendant la visite du
PDG américain.)
– l’emploi d’expressions métaphoriques :
Just when the company seemed to be back on track the train derailed.
(Alors même que la société semblait remise sur les rails, le train a déraillé.)
– la prédilection des journalistes pour les vogue words, ces mots qui apparaissent,
sont employés pendant un certain temps, puis disparaissent. Leur destin étant
éphémère, ne vous en encombrez pas la cervelle, mais notez-les quand même pour
ne pas être pris au dépourvu...
– les allusions culturelles, en particulier dans les titres, qui font abondamment
usage de références bibliques ou shakespeariennes :
A House divided % citation de saint Marc (And if a house be divided against itself,
that house cannot stand) : ici, il s’agit d’un titre déjà utilisé à plusieurs reprises
pour des articles portant sur les différends au sein de la famille royale (House of
Windsor) ou bien sur des votes très disputés à la Chambre des Communes (House
of Commons).
A stitch in time % proverbe A stitch in time saves nine (Un point à temps en vaut
cent.) : ici, article sur les grosses sociétés (dont des sociétés textiles) qui délocali-
sent pour employer de la main-d’œuvre bon marché, en particulier des enfants.
Disharmony in the spheres % la légende selon laquelle Pythagore entendait « la
musique des sphères » : ici, cette « cacophonie dans les sphères » évoque la rivalité
entre les États-Unis et la Chine dans l’utilisation des satellites.
The non-flying Dutchman % The Flying Dutchman (Le Vaisseau fantôme, opéra de
Wagner) : titre d’un article sur un homme d’affaires néerlandais qui a renoncé à
son jet privé par conviction écologique.
66
POUR ALLER PLUS LOIN
N’oubliez pas
• money , argent
They haven’t got enough money to live decently.
(Ils n’ont pas assez d’argent pour vivre convenablement.)
• currency , monnaie d’un pays = devise
The British currency is the pound; the American currency is the dollar.
(La devise britannique est la livre ; la devise américaine, le dollar.)
• (small) change , (petite) monnaie
Traduction
Have you got any change? I need a few cents.
(As-tu de la monnaie ? J’ai besoin de quelques centimes.)
• coins , les pièces de monnaie
67
LE THÈME
Le thème (grammatical ou suivi) apparaît dans de nombreux examens (licence) et concours
(E3a, Mines-Ponts, et tous les concours d’entrée aux écoles de commerce). Parce que c’est
une épreuve que beaucoup d’étudiants redoutent, nous avons, dans cette deuxième partie,
Traduction
I. CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES
39 La marche à suivre
L’erreur à ne pas commettre consiste à commencer à traduire sans avoir bien lu
le texte français et sans avoir réfléchi aux difficultés que l’on va devoir résoudre.
1re étape : la lecture attentive du texte français
Cette lecture doit être attentive et approfondie. Elle doit permettre de répondre
aux questions suivantes :
– À quel type de texte ai-je affaire ?
, Article de journal, texte littéraire, texte argumentatif ?
– Quelle est la cible ?
, Grand public, catégorie de population précise, ou spécialistes ?
– Qui parle ? À quel temps (passé, présent, futur) ?
– Que raconte le texte ?
, Répondre aux questions « qui ? où ? quand ? quoi ? »
Ensuite, on répondra à la question « comment ? », qui permet de définir :
– le niveau de langue (langue familière ou soutenue ? langue parlée ou écrite ?
langue simple ou imagée ?) ;
– le ton (sérieux, humoristique, convaincant, etc.) ;
– le style (simple ou complexe, tournures archaïques ou très modernes, etc.).
2e étape : la rédaction de votre brouillon
Utilisez de préférence un crayon à papier. Vous pourrez revenir sur votre traduction, gom-
mer, vous reprendre tout en gardant un texte lisible que vous n’aurez pas de mal à relire
au moment de recopier. Ne traduisez jamais mot à mot. Préférez traduire par phrases ou
par unités de sens (segments de phrase qui forment un tout sémantique), et ne vous laissez
pas arrêter par les obstacles lexicaux. Si vous ne savez pas traduire un mot, laissez un blanc
(bien visible) et continuez pour ne pas perdre le fil de ce que vous écrivez. Il se peut qu’en
traduisant le reste du texte, une idée vous vienne pour traduire ce que vous pensiez ne pas
savoir traduire, même si vous ne connaissez pas le terme exact.
N’oubliez pas de traduire le titre s’il y en a un. Et vérifiez, quand vous avez fini
de traduire, que la traduction que vous avez adoptée pour le titre correspond bien
au contenu. Des adaptations sont parfois nécessaires.
Lorsque vous aurez fini ce « premier jet », essayez de résoudre les difficultés lexi-
cales ou grammaticales, d’une manière ou d’une autre, en faisant appel à vos
connaissances personnelles.
68
Si vous ne voulez pas, le jour de l’examen ou du concours, être bloqué par
un bagage lexical vraiment trop pauvre, vous devez, tout au long de l’année,
apprendre du vocabulaire. À ce que vous apprendrez dans votre recueil
de vocabulaire (voir, ci-dessous, « Les outils du traducteur ») ajoutez le fruit
de vos lectures. Dès que vous rencontrez, dans un livre ou un journal, une
tournure ou un mot qui vous paraissent intéressants, notez-les et apprenez-
les. Ils vous serviront un jour pour les épreuves de thème, d’expression
écrite, de contraction croisée, ou, tout simplement, dans la vie.
3e étape : la vérification
Traduction
Il est indispensable, quand on a fini son brouillon, de vérifier qu’on n’a rien oublié.
Cette vérification doit se faire très méticuleusement, en pointant mot après mot.
Ouvrez l’œil !
La présence du même mot, à une ou deux lignes d’intervalle, est un piège
involontairement tendu par les jurys mais dans lequel tombent
inévitablement quelques candidats. Il est facile de sauter ces lignes, surtout
quand la traduction obtenue après amputation du texte reste cohérente.
Donc, faites votre vérification très soigneusement et, si vous repérez ce
genre de piège, surlignez, soulignez ou faites tout autre signe qui vous
permettra, au moment de cette vérification, de vous assurer que vous
n’avez rien omis.
Il faut le savoir !
Une omission (oubli ou bien mot ou passage non traduit parce qu’on n’en
saisissait pas le sens) coûte très cher. On vous compte les fautes les plus
graves qui ont été faites dans le passage omis. Disons-le nettement : une
omission un peu consistante vous laisse peu de chances d’avoir une note
correcte. C’est pourquoi il vaut mieux traduire un mot ou un segment de
phrase par un contresens que laisser un blanc, car il y a toujours un
candidat qui aura fait un nonsens au même endroit, et c’est cette faute très
grave (beaucoup plus grave que toute autre faute) que l’on vous comptera
si vous n’avez pas traduit.
Donc, soyez très attentif au moment de l’ultime vérification.
69
LE THÈME
La gestion du temps
Si le thème est l’unique épreuve d’un examen ou concours, vous savez précisément
quel temps vous est imparti.
Traduction
70
II. Problèmes de traduction
Traduction
, They told me I was going to be laid off, which came as no surprise.
42 Traduction de « comme »
• comme = autant que / aussi , comparatif d’égalité : as + adjectif + as
Elle est digne de confiance comme vous. (= Elle est aussi digne de confiance que
vous.)
, She is as trustworthy as you are.
• comme + nom / pronom , like + nom / pronom
Comme cette femme d’affaires / Comme elle, je me lève à cinq heures tous les
jours.
, Like that business woman / Like her, I get up at five every day.
• comme + proposition , as
Comme l’a annoncé (= Ainsi que l’a annoncé) la direction, nous serons au chômage
technique pendant deux semaines.
, As announced by the management, we will be laid off for two weeks.
Comme elle inspectait (= Alors qu’elle inspectait) les ateliers, elle a reçu un coup
de fil sur son portable.
, As she was inspecting the workshops, she received a call on her mobile phone.
ATTENTION
– Lorsque « comme » signifie « en tant que », le nom qui suit as est toujours pré-
cédé d’un article (indéfini ou défini) quand il est au singulier :
Comme écrivain, il est remarquable ; comme compagnon, il est insupportable.
, As a writer, he is outstanding; as a living partner, he is unbearable.
– Après as introduisant une proposition, on n’emploie pas le pronom it :
Comme c’est le cas des États-Unis en ce moment,…
As Ø is the case with the United States now,…
Comme cela a été démontré il y a longtemps,…
As Ø was demonstrated a long time ago,…
• « comme » adverbe exclamatif portant sur un adjectif, un adverbe ou un verbe
, how
Comme elle est autoritaire ! , How authoritarian she is!
Comme elle parle durement au personnel ! , How harshly she speaks to the staff!
• « comme » + préposition , as
Comme les ouragans et les tsunamis, les tremblements de terre peuvent causer
de nombreuses morts, comme à Haïti en 2010.
As with hurricanes and tsunamis, earthquakes can claim many lives, as in Haïti in
2010.
71
LE THÈME
43 Traduction de « depuis »
Traduction
44 Traduction de « devoir »
• must exprime
a. ce qui est ressenti comme un devoir, éventuellement par le sujet lui-même :
Nous devons augmenter (= Il faut que nous augmentions) notre chiffre d’affaires
pour survivre / si nous voulons survivre.
, We must increase our turnover if we are to survive.
b. la très forte probabilité :
Il n’est pas là, il doit être malade.
, He isn’t here, he must be ill.
Il a dû manquer son train.
, He must have missed his train.
• have to pour les temps où must est impossible ou bien quand l’obligation est
imposée de l’extérieur :
Nous avons dû (= Il nous a fallu) licencier plusieurs employés.
, We had to lay off / dismiss several employees.
Il doit (= Il est obligé de) travailler le samedi matin pour payer ses études.
, He has to work on Saturday mornings to pay for his studies.
• be to quand il y a un ordre, une directive ou un projet ou bien l’expression d’une
fatalité :
Vous ne devez pas lui parler sur ce ton !
, You aren’t to talk to her like that!
Nous devons en parler en conseil d’administration.
, We are to discuss this with the Board of Directors.
Voir aussi phrase a. : … if we are to survive (= si nous voulons surmonter la fata-
lité).
45 Traduction de « dont »
• « dont » complément de nom , whose
C’est un économiste dont la compétence n’est pas à la hauteur.
, He is an economist whose expertise is not up to the mark.
72
• « dont » COD du verbe , (préposition +) whom / which
C’est une faillite dont cette société ne se remettra jamais.
, It is a bankruptcy from which this company will never recover. / … (which) this
company will never recover from.
• « dont » complément de lieu, de manière , (préposition +) which
Attention ! Le pronom complément est souvent omis :
C’est la banlieue dont je suis parti il y a trois ans.
, It is the suburb (which) I left three years ago.
La manière dont ils m’ont traité m’a dégoûté.
, The way (in which) they dealt with me put me right off.
Traduction
• « dont » = au sujet de , of whom / of which
Ce sont des gens dont on peut dire qu’ils ont profité de la crise.
, They are people of whom it can be said that they have profited by / from the crisis.
C’est une situation dont on ne peut pas dire qu’elle soit saine.
, It is a situation of which it cannot be said that it is healthy.
Pour ces deux phrases, on peut aussi employer le pronom sujet et un passif :
They are people who can be said to have profited by the crisis.
It is a situation which cannot be said to be healthy.
• « dont » désigne la partie d’un groupe , of whom, of which, of whose
Trois administrateurs, dont deux venaient d’être nommés, ont dû démissionner.
, Three directors, two of whom had just been appointed, had to resign.
Trois dirigeants, dont aucun n’a l’expérience des affaires internationales, seront
probablement nommés le mois prochain.
, Three managers, none of whom is experienced in international affairs, are likely
to be appointed next month.
Dont certains , some of whom, some of which
Dont beaucoup , many of whom, many of which
Dont trop , too many of whom, too many of which
Trois nouveaux dirigeants, dont deux femmes, viennent d’être nommés.
, Three managers, including two women / two women included, have just been
appointed.
Leur société, dont trois cadres supérieurs sont étrangers, est en plein essor.
, Their company, three of whose senior executives are foreigners, is in full
expansion.
73
LE THÈME
46 Traduction de « en + participe présent »
Traduction
Traduction
à tous les repas.
, When she was at her grandmother’s, she would have mashed potatoes with every meal.
• Si le sujet grammatical est vu par l’énonciateur en train de faire l’action, on
emploie le prétérit be + V-ing :
Elle marchait, un peu penchée sur le côté droit.
, She was walking along, leaning slightly to the right.
51 Traduction du subjonctif
• Indicatif :
Je ne crois pas qu’il ait des difficultés.
, I don’t think he has any difficulties.
• May / might / should + base verbale :
Je comprends que tu ne veuilles pas venir.
, I understand that you may not / might not / shouldn’t want to come.
Ils ont changé la date pour que vous assistiez à la réunion.
, They changed the date (so) that you might attend the meeting / for you to be able
to attend the meeting.
Traduction
Mais : un Français , a Frenchman ; une Anglaise , an English woman.
57 Traduction de « de »
• « de » exprime l’appartenance, la parenté , génitif (voir p. 36)
• « de » = fait de , nom composé (voir p. 34) :
un mur de béton , a concrete wall, un massif de fleurs , a flower bed, une robe
de / en soie , a silk dress, un manteau de fourrure , a fur coat
• « de » exprime la provenance : from
Ces immigrants venaient de tous les coins du monde.
, These immigrants came from all parts of the world.
On fait le vin avec du raisin. , Wine is made from grapes.
77
LE THÈME
• « de » exprime la localisation dans une ville : in
Notre maison de Newark , our house in Newark
• « de » exprime la localisation dans une rue : on
Traduction
Traduction
Si l’on dit as far as the gate, on veut dire « jusqu’à la grille mais pas plus loin » ou
« mais pas moins loin ».
OBSERVEZ
Pour la phrase « Le chemin serpente jusqu’au village. », il y a deux traductions
possibles selon la position de l’énonciateur :
a. L’énonciateur se trouve en haut du chemin :
The path winds down to the village.
(Le chemin descend en serpentant jusqu’au village.)
b. L’énonciateur se trouve en bas du chemin :
The path winds up to the village.
(Le chemin monte en serpentant jusqu’au village.)
Notez que c’est un verbe qui exprime cette différence en français.
• jusqu’à + quantité : up to / as much as / as many as
Elle a eu jusqu’à six cents ouvriers.
, She has had up to / as many as six hundred workers.
Ils gagnaient jusqu’à deux mille euros par mois.
, They earned up to / as much as two thousand euros a month.
ATTENTION
« 2 000 euros » représente une somme globale ; c’est pourquoi on considère l’ex-
pression comme un singulier. D’où l’emploi de much.
• jusqu’à + mot ou expression dénotant l’excès : to the point of
Elle aimait le travail jusqu’à l’obsession.
, She loved work to the point of obsession.
79
LE THÈME
Pour résumer
in + moment de la journée (exceptions : dawn, dusk, night), mois, saison, année
on + jour ou date précise
Traduction
62 Traduction de « ne … que »
La place de l’adverbe ou de la locution adverbiale varie selon le mot ou le segment
de phrase sur lequel porte cette restriction. Exemples :
Il n’y a que vous qui puissiez comprendre ma peine.
, Only you can understand my sorrow. = No one but you can understand…
Mais, si only est placé avant le verbe, le sens change :
You can only understand my sorrow; you can’t relieve it.
(Vous ne pouvez que comprendre ma peine ; vous ne pouvez pas la soulager.)
Il n’y a qu’à Londres que l’on peut trouver ce genre de boutique.
, Only in London can you find that kind of shop. = Nowhere but in London can you find…
Rappel
Quand un adverbe négatif ou restrictif, voire exclamatif, est placé au début
de la proposition sur laquelle porte la négation ou la restriction, la structure
verbale qui suit est celle de la forme interrogative :
You will know London well only if you live there for years.
, Only if you live there for years will you know London well.
64 Traduction de « on »
• le passif dans la plupart des cas et, en particulier, lorsque l’agent n’est pas
mentionné (voir p. 24).
• on = nous, vous, eux, elles , on traduit par le pronom personnel correspondant :
we, you, they.
En France, on défend la laïcité à l’école.
, In France we stand for secular education.
• on = quelqu’un dont on ignore l’identité , someone / somebody :
On frappa à la porte.
, Somebody knocked at the door.
Même valeur mais au pluriel , people
Aujourd’hui on peut s’entendre et se voir même si l’on est à des milliers de kilo-
mètres de distance.
, Nowadays, people can hear and see one another even though they are thousands
of miles away.
80
65 Traduction de « où »
• « où » dénote le lieu : where
C’est l’endroit où je travaille.
, That’s (the place) where I work.
• « où » exprime un moment : when
C’est le moment où il est arrivé.
, That was (the moment) when he arrived.
• Il arrive que « où » ne renvoie ni à un lieu ni à un moment. Exemple :
Des réunions où tout le monde s’ennuyait à mourir.
, Board meetings at which / during which everyone was bored to death.
Traduction
66 Traduction de « sans »
• without + nom indénombrable ou gérondif
On ne peut réussir sans travail / sans travailler.
, You can’t succeed without work / without working.
• without + a / an + nom dénombrable
N’y allez pas sans passeport.
, Don’t go there without a passport.
• but for + nom exprime non pas qu’il y a eu absence mais, au contraire, que ce
qui aurait pu manquer était bien là. Le sens est « s’il n’y avait pas eu… » :
Sans vos fautes, ils auraient gagné le match.
, But for your mistakes, they would have won the match.
67 Traduction de « sur »
• = dessus (sans mouvement) : on
Le dossier est sur le bureau du directeur adjoint.
, The file is on the assistant manager’s desk.
• = dessus (avec mouvement) : on to
Il a sauté sur le toit.
, He jumped on to the roof.
• = au-dessus : above / over
Le ciel au-dessus de la mer était d’un bleu céruléen.
, The sky above / over the sea was a cerulean blue.
• = au cours de (valeur temporelle) : over
Nous avons économisé 20 000 livres sur dix ans.
, We have saved £20,000 over ten years.
81
LE THÈME
• = avec : with / about
Tu as beaucoup d’argent sur toi ?
, Do you carry a lot of money with you?
Traduction
• = au sujet de : on
Le président s’est longuement exprimé sur les problèmes écologiques.
, The President talked at length on environmental issues.
• = parmi : out of
Il y a eu 25 reçus sur 30 étudiants.
, 25 out of 30 students passed.
68 Traduction de « vouloir »
• vouloir + nom , want / would like + nom
Je veux / voudrais une augmentation de salaire.
, I want / would like a wage hike.
• vouloir + infinitif , want / would like to + verbe
Il veut / voudrait raccrocher le téléphone.
, He wants / would like to hang up.
• vouloir que + subjonctif , want / would like + COD + to + verbe
Il veut / voudrait que vous raccrochiez immédiatement.
, He wants / would like you to hang up at once.
82
70 Les expressions métaphoriques et figées
On ne traduit pas littéralement ; on cherche l’équivalent anglais. Nous vous
proposons quelques exemples.
• Expressions liées à l’économie
Traduction
Acheter quelque chose pour une To buy something for a song
bouchée de pain
Avoir de l’argent à ne savoir qu’en To have money to burn
faire
24 heures sur 24 Round the clock
• Proverbes
• Expressions idiomatiques
Quelques exemples :
appartement , apartment, environnement , environment, paragraphe ,
paragraph, texte , text, ligne , line, véhicule , vehicle, etc.
Formation de noms abstraits à partir d’un verbe auquel on ajoute le suffixe -ment :
develop , development, govern , government, invest , investment, etc.
Notez qu’il n’y a pas de « e » entre la racine et le suffixe.
Voir les différences d’orthographe, p. 96.
72 Le niveau de langue
Il est très important de le respecter dans la traduction.
COMPAREZ
Il est décédé dans la matinée. » , He passed away in the morning.
et
Il a passé l’arme à gauche / Il a claqué ce matin. , He kicked the bucket / went
west / hopped the twig / snuffed it / croaked in the morning.
À NOTER
Les euphémismes et expressions imagées pour parler de la mort sans dire le
mot ne manquent pas : to pass away / to pass over / to decease / to demise / to
succumb / to expire / to stop breathing / to give up the ghost / to breathe one’s
last / to ring down the curtain / …
et aussi, dans une langue plus soutenue : to go the way of all flesh / to go to one’s
last home / to join the choir invisible / to meet one’s Maker / to reach a better world
/ to awake to life immortal...
Quelques exemples :
Niveau de langue soutenu ou normal Niveau de langue familier ou vulgaire
Elle a oublié notre rendez-vous. Elle m’a posé un lapin.
, She skipped our appointment. , She stood me up.
les personnes importantes les huiles , bigwigs / big shots
, important people et, dans la langue militaire, top brass
ma femme / mon épouse , my wife Bobonne , the missus
travailler dur , to work hard bûcher / bosser , to swot up / to swot
away / to cram (for an exam)
tuer , to kill buter / liquider , to do in
Traduction
• les noms de devises : Cependant, il faut impérativement donner
cinq cents euros un équivalent en euros lorsque le texte
, five hundred euros de la version mentionne une somme en livres
ou en dollars. On peut aussi faire
des adaptations :
Il n’avait gagné que quelques sous.
, He had earned but a few pence.
• les titres de journaux et Mais on traduit lorsqu’il s’agit d’un titre
de magazines : imaginaire ayant un rapport avec le contexte :
French newspaper Le Monde Elle travaille pour Beauté, et cela lui va bien.
, She works for Beauty, and it suits her.
85
LE THÈME
76 La ponctuation
La cohérence et la clarté du message seront servies par une ponctuation précise.
Traduction
Vérifiez que vous connaissez bien la valeur des différents signes de ponctuation :
L’expression écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
79 Comprendre ce que l’on attend de vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
80 Organiser votre essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
81 Enrichir l’expression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
82 Améliorer la présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
L’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
83 Comment travailler au cours de l’année . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
84 La prononciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Contraction et expression
85 Les divers types d’épreuves orales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
86 Comment vous comporter le jour du concours
ou de l’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
87 Quels sont les critères d’évaluation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
88 Quelques formulations à connaître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
LA CONTRACTION CROISÉE
Bien qu’elle soit aussi appelée « thème-contraction » à certains concours, la
contraction croisée n’est pas un thème.
Contraction et expression
Trop de candidats ont tendance à croire qu’il suffit, pour faire une contraction, de
prendre quelques phrases dans le texte de départ, de les traduire, puis de les
juxtaposer.
C’est là une erreur qui sera toujours pénalisée.
L’exercice de contraction croisée est un exercice de synthèse et de reformulation.
78 La marche à suivre
1re étape : la lecture attentive du texte de départ
Vous devez impérativement identifier le type de texte que l’on vous propose (in-
formatif, argumentatif, polémique, etc.) car la contraction doit restituer non seu-
lement les idées principales, mais aussi la progression logique du texte et les
intentions de l’auteur.
Cette lecture doit se faire crayon en main afin de pouvoir souligner toutes les idées
importantes ainsi que les mots de liaison qui sont l’articulation du texte.
Il faut procéder chronologiquement, paragraphe par paragraphe. Nous vous sug-
gérons la démarche suivante :
– Repérez l’essentiel en soulignant uniquement les idées principales et les mots-clés.
– Mettez entre crochets tout ce qui relève de l’accessoire, de l’anecdotique, de
l’illustration (les exemples, les chiffres précis, les noms propres ou les titres de
gens inconnus, les jeux de mots, sauf s’ils sont indispensables à la logique du
texte) afin de les laisser de côté. En effet, ces éléments ne doivent pas figurer dans
votre contraction. Seules les idées principales et le raisonnement qui les relie doi-
vent apparaître au final.
88
2e étape : la prise de notes
Au brouillon, notez en anglais les principales idées, ainsi que les mots-clés, en
procédant paragraphe par paragraphe.
Ces notes fourniront la trame de votre rédaction finale.
Avant de passer à la rédaction, vérifiez que vous n’avez oublié aucune des idées
importantes contenues dans le texte de départ.
Contraction et expression
• Si une idée se répète dans le texte, vous ne devez la mentionner qu’une
seule fois.
• L’exercice de contraction est un exercice de reformulation : vous devez
donc restituer les idées principales du texte avec vos propres mots.
• Veillez à ne pas abuser de concepts abstraits, auxquels l’anglais préfère
des mots simples.
• Vous ne devez en aucun cas commencer par résumer le texte en français
pour le traduire ensuite. Votre contraction paraîtrait artificielle, la langue
peu authentique et, dans le pire des cas, inintelligible.
Très important !
Vérifiez que vous n’avez rien ajouté au contenu : ni opinion, ni commen-
taire, ni explication, ni connaissance personnelle.
Le style de votre texte doit, à ce titre, être aussi clair et impersonnel que
possible.
6e étape : le décompte
Comptez les mots que vous avez utilisés et modifiez votre texte pour arriver au
nombre demandé. Avoir rédigé au crayon à papier vous permet de gommer, de re-
prendre plus facilement que si vous avez écrit au stylo.
89
LA CONTRACTION CROISÉE
7e étape : la vérification de l’anglais
En fin de parcours, relisez attentivement votre production pour faire la chasse aux
Contraction et expression
90
L’EXPRESSION ÉCRITE
79 Comprendre ce que l’on attend de vous
• Bien que les sujets abordés soient, le plus souvent, des sujets d’actualité qui
ont occupé les médias au cours de l’année qui précède le concours, on attend
de vous plus que l’alignement de quelques formules toutes faites. Sachez que
vous serez jugé en fonction de :
– la logique dans l’organisation du développement ;
– l’originalité des idées ;
– la pertinence des exemples ;
– la correction de la langue ;
– la richesse lexicale.
Il est donc important, pendant vos années de préparation aux concours, de vous
tenir au courant de ce qui se passe dans le monde. N’hésitez pas à utiliser la
télévision et les possibilités d’accès à des chaînes anglaises et américaines,
ainsi que le choix de la langue anglaise pour certaines émissions. Et utilisez
Contraction et expression
au maximum Internet et toutes ses ressources.
• Il faut bien faire la distinction entre les deux types de questions
d’expression écrite que l’on peut avoir à traiter.
a. Les questions qui relèvent de la compréhension
Elles permettent de vérifier qu’un candidat a compris le texte qui précède la
question et qu’il en a synthétisé le sens. C’est le cas, par exemple, de la
première question du concours Mines-Ponts, des deux premières questions de
la BCE Iena, de la première question de la BCE CCIP, de la première question
du concours de Polytechnique, etc.
Il s’agit donc de proposer une reformulation articulée des divers éléments
qui, dans le texte, répondent à la question posée. C’est pourquoi, dans certains
concours (Mines-Ponts, par exemple), on précise bien « Ceci n’est pas un
exercice de contraction » lorsque le sujet d’expression écrite a pour objectif de
vérifier la compréhension d’un texte.
Il ne s’agit nullement de faire un exercice de contraction ou un « copier-coller ».
Il faut trouver dans le texte les éléments de réponse à la question et les
reformuler dans une langue riche et correcte.
Pour répondre à ce type de question, lisez le texte, surligneur en main, pour
repérer, dès la première lecture, les éléments de réponse à la question posée
(ils sont généralement au nombre de trois ou quatre).
ATTENTION
Vous n’êtes pas autorisé, pour ce type de question d’expression écrite, à ajouter
un élément de réponse quel qu’il soit qui ne serait pas présent dans le texte.
Vous devez impérativement vous limiter aux arguments qui figurent dans le
texte ; tout apport extérieur, rajout ou commentaire est à proscrire.
Prenez soin ensuite de reformuler fidèlement les éléments de réponse à l’aide
d’un vocabulaire précis.
Vous pouvez réemployer les mots-clés du texte.
b. Les questions plus ouvertes qui font appel aux qualités de jugement et
d’argumentation du candidat et sollicitent son opinion personnelle.
91
L’EXPRESSION ÉCRITE
Vous serez évalué sur vos capacités d’argumentation et de structuration, sur vos
connaissances du monde anglo-saxon et votre culture générale et, bien entendu,
Contraction et expression
Contraction et expression
• Les sujets d’expression écrite ne dépassent que rarement 300 mots. N’annoncez
donc pas le plan dans votre introduction : vous risqueriez de lui donner une
taille disproportionnée par rapport à l’ensemble de votre développement.
Le paragraphe
Pour produire un bon paragraphe, il faut :
– avoir une idée directrice et l’exprimer clairement, généralement dans la pre-
mière phrase du paragraphe. Les autres phrases du paragraphe doivent l’étayer ;
– éviter les digressions ;
– quand il y a plusieurs idées directrices, elles doivent faire chacune l’objet d’un
paragraphe différent.
Un paragraphe bien conçu et bien construit ne contient aucune phrase qui n’ait
trait à l’idée directrice. Dans le corps du paragraphe, l’idée directrice est énoncée
dans la première phrase, développée, expliquée et systématiquement illustrée
dans les phrases suivantes. Quand elle a été suffisamment exploitée, on passe à
une autre idée et, donc, au paragraphe suivant.
L’importance des exemples est cruciale dans un essai. Ce sont les exemples qui
font la pertinence de votre argumentation et la rendent convaincante… ou non. Ce
sont très souvent aussi les exemples qui font la différence entre les copies qui
avancent parfois les mêmes arguments. Donc chaque affirmation que vous énoncez
doit être confirmée par un exemple qui servira en quelque sorte de preuve de ce
que vous avancez. C’est aussi le moyen de montrer votre connaissance de l’actua-
lité, en particulier celle des pays anglophones.
C’est dans la conclusion que vous prendrez position par rapport à la question
posée, dans la continuité logique du développement. D’où l’importance de l’ordre
dans lequel vous avez présenté thèse et antithèse.
Il n’est pas mauvais, il est même recommandé d’ouvrir le débat en envisageant
d’autres aspects de la question, en établissant des parallèles avec une situation ou
un problème comparables. La conclusion peut donc se terminer par une question.
Contraction et expression
• Exprimer le doute
– Je ne suis pas sûr/e du tout que… , I doubt that… / I have great doubts about…
– Je ne m’avancerais pas jusqu’à dire que… , I’d hesitate to say that…
– Je me demande si… , I wonder whether…
• Exprimer la certitude
– De toute évidence / Sans aucun doute , Obviously / Of course / Undoubtedly
– Il ne fait aucun doute que… , There is not the slightest doubt that…
– Il va sans dire que... , It goes without saying that…
– Il est vrai que… , It is true that…
– Il est indéniable que… , It is undeniable that… / Undeniably…
– Je suis tout à fait certain / persuadé que… , I feel quite sure / certain that…
82 Améliorer la présentation
La présentation liée au respect de certaines règles simples ne doit pas être négligée
dans un concours où un dixième de point fait la différence.
Ponctuation et utilisation des majuscules
Nous vous avons déjà donné les règles de ponctuation (p. 86). Vous devez égale-
ment savoir quand mettre une majuscule.
96
L’ORAL
Quel que soit le type d’épreuve orale que vous devez aborder, la première exigence
concerne votre compréhension de l’anglais (document audio ou écrit sur lequel
vous travaillez, questions posées par le jury) et la qualité de votre anglais oral.
C’est donc tout au long de l’année scolaire qu’il faut vous entraîner pour améliorer
ces deux compétences, ainsi que pour enrichir votre bagage linguistique.
Contraction et expression
CNN proposent même des documents didactisés que vous pourrez facilement ex-
ploiter, BBC learning English et CNN Student News entre autres. Ces sites destinés
aux étudiants en priorité signalent aussi des liens (adresses web) intéressants.
Vous pouvez même podcaster certaines émissions pour les réécouter ensuite sur
votre mp3. Il serait souhaitable que vous fréquentiez régulièrement les sites d’in-
formation afin de vous tenir au courant de l’actualité des pays anglophones et d’ac-
quérir le vocabulaire adapté en faisant le lien avec les échos que vous en avez dans
les médias francophones.
La télévision
Certaines chaînes du câble, la télévision numérique offrent la possibilité de regar-
der et d’écouter des émissions en anglais (BBCWorld, CNN, SkyNews...), et, parfois,
avec sous-titres français.
Ne vous découragez pas en vous disant « Je n’y comprendrai rien », mais, au
contraire, efforcez-vous de profiter régulièrement de cette possibilité qui vous est
offerte. Vous verrez qu’au fil des semaines, vous comprendrez de plus en plus et
de mieux en mieux. Vous ne vous en rendrez peut-être pas compte, mais, en même
temps, par un phénomène tout naturel de reproduction des phonèmes entendus,
votre prononciation ne cessera de s’améliorer.
Les DVD
La plupart des films, ainsi que d’autres types de programmes, parus en DVD, peu-
vent être regardés dans la version anglaise.
Dans un premier temps, n’hésitez pas à regarder un film dans la version française.
Ayant ainsi compris l’intrigue et la totalité des dialogues, vous pourrez ensuite le
revoir dans la version anglaise. Vous découvrirez alors des formulations dont vous
saurez ce qu’elles signifient puisque vous les aurez déjà rencontrées en français.
Et répétez ce que vous entendez, en vous appliquant à bien reproduire les tonalités
de l’anglais.
Apprendre les mots avec leur prononciation
De même que nous avons insisté sur la nécessité, lorsque vous cherchez des mots
dans le dictionnaire, de les apprendre avec leurs collocations, les structures qui
les accompagnent, les divers sens qu’ils peuvent avoir (polysémie), notez aussi
leur transcription phonétique et mémorisez-la au même titre que leur orthographe
97
L’ORAL
ou leur traduction. La phonétique est d’autant plus utile que l’orthographe peut
souvent vous induire en erreur. Par exemple les voyelles « oo » n’ont pas la même
Contraction et expression
Symboles phonétiques
Voyelles et diphtongues Consonnes
[i] see [ə] ago [p] pen [s] so
[i] sit [ei] page [b] bad [z] zoo
[ε] ten [əυ] home [t] tea [ʃ] she
[] hat [ai] five [d] dip [] measure
[ɑ] arm [aiə] fire [k] cat [h] how
[ɒ] got [aυ] now [] got [m] man
[ɔ] saw [aυə] flour [tʃ] chin [n] no
[υ] put [ɔi] join [d] June [] sing
[u] too [iə] near [f] fall [l] leg
[] cup [εə] hair [v] voice [r] red
[´] fur [υə] poor [θ] thin [j] yes
[ð] then [w] wet
Enfin, quel que soit le type d’entraînement oral auquel vous vous astreignez, en-
registrez-vous et écoutez-vous d’une oreille critique. C’est une méthode qui vous
fera progresser beaucoup plus vite.
« Eh bien, chantez maintenant ! »
Une année de préparation à un concours ne doit pas être synonyme de morosité.
Il y a suffisamment de chansons américaines ou anglaises connues de vous-même
et de vos amis que vous aurez tout intérêt à écouter et à reprendre… en chœur,
bien entendu !
84 La prononciation
[Dans ce paragraphe, nous indiquons toujours en gras la syllabe accentuée.]
Quelques règles de prononciation à connaître :
La prononciation de « s », marque du pluriel
, [s] lorsque le mot se termine par -k, -p, -t :
ranks, elements, supplements, developments…
98
, [z] lorsque le mot se termine par –b, -d, -g, -l, -m, -n, -r, -ve ou une voyelle :
blurbs, bonds, blogs, proposals, reforms, lessons, sellers, objectives, industries,
issues, figures, cafés, tomatoes…
, [iz] lorsque le mot se termine par –ce, -ch, -sh, -ce, -s(e), -ss, -x(e) :
practices, approaches, parishes, consequences, crises, causes, resources, excesses,
losses, taxes…
La prononciaton de « -ed », marque du participe passé des verbes
, [id] quand la base verbale se termine par -d et -t :
invested, limited, loaded, pretended…
, [t] quand la base verbale se termine par les sons -f, -p, -s, -ch, -sh, -tch, -k, -ss :
developed, bossed, launched, perished, worked, discussed, looked, laughed…
, [d] après les autres sons : bombed, devised, loafed, patrolled, loomed,
performed, loaned, observed, showed…
Les consonnes muettes (= que l’on voit écrites mais qui ne s’entendent pas à
l’oral) : bom(b), ha(l)f, (k)now, (k)nowledge, (p)sychology, (p)sychiatrist, ta(l)k, (w)rite,
(w)ho, (w)hose, cou(l)d, shou(l)d, wou(l)d…
Contraction et expression
L’accent tonique
En anglais, il y a un accent tonique dans tous les polysyllabiques (mots de deux
syllabes ou plus). Il est essentiel de ne pas le déplacer si l’on veut être sûr de se
faire comprendre.
ASTUCE
Si vous apprenez les mots en vous efforçant de bien mettre l’accent tonique à sa
place, vous verrez que, bien souvent, la prononciation de l’ensemble du mot se
met en place toute seule. En effet, les voyelles « a, e, i » s’effacent presque totale-
ment lorsqu’elles ne sont pas dans une syllabe accentuée et se rapprochent
toutes du [ə]. Exemples : dans gentleman, le deuxième « e » ne s’entend pas et le
« a » s’entend à peine ; dans environment, le premier « e » se prononce [], le « o »
et le second « e » se prononcent tous les deux [ə].
Quelques règles
• Mots terminés par -ia, -ian, -io, -ion,-ic, -ical, -ics, -ity
, l’accent se trouve sur la syllabe précédente : mania, librarian, ratio, competition,
democratic, economic, economical, (il)logical, economics, duplicity…
• Un certain nombre de mots peuvent être nom ou verbe (complement,
supplement…).
Pour les mots de deux syllabes, il arrive que le nom soit accentué sur la première
syllabe et le verbe sur la seconde. Quelques exemples :
Contraction et expression
1999 , one thousand, nine hundred and ninety-nine
• N’oubliez pas and entre les centaines et les dizaines.
ATTENTION
S’il s’agit de l’année 1999, on lira : nineteen ninety-nine.
En effet, pour lire une date, on la scinde en deux.
• Uniquement pour les dates à partir de 2000, on procède comme pour les
nombres. Ainsi 2011 se dira : two thousand and eleven.
Mais, aux États-Unis, on peut aussi entendre : twenty eleven.
Les décimales
10.4 , ten point four
ATTENTION
Le point, en anglais, correspond à la virgule en français :
10.4 , 10,4
Et là où nous mettons un espace (entre les milliers et les centaines, par exemple),
en anglais, on met une virgule. Ainsi 10,543,298 se lit ten million five hundred and
forty-three thousand, two hundred and ninety-eight.
ATTENTION
N’oubliez pas
– que million et billion ne prennent pas de « s » après un numéral précis puisque
ce sont eux-mêmes des adjectifs numéraux ;
– que les numéros de téléphone, de chambre d’hôtel et de rue à partir de 3 chiffres
se lisent chiffre par chiffre.
102
86 Comment vous comporter le jour du concours
ou de l’examen
Pendant le temps de préparation
Lisez, regardez, écoutez attentivement une première fois pour saisir le sens global
du document que l’on vous a proposé. Aidez-vous de tout ce dont vous disposez :
paratexte, image, source.
Au cours d’une deuxième lecture ou audition, prenez des notes qui seront l’armature
de votre compte rendu. Notez uniquement les détails qui sont significatifs. En effet,
comme pour la technique de la contraction, la restitution du document à l’oral est
une épreuve de synthèse. En particulier pour le document audio, résistez à la tentation
de restituer le document dans ses moindres détails en pensant qu’une restitution
exhaustive vous vaudra une meilleure note : l’épreuve orale n’est pas une épreuve
de dictée. Vous ne devez en résumer que les grandes lignes et la progression tout en
étant vigilant à ne pas reprendre les termes de l’enregistrement de façon
Contraction et expression
systématique. Vous devrez, ici encore, faire un travail de reformulation.
Il s’agit d’une épreuve orale, donc de communication. Ne préparez surtout pas
un compte rendu entièrement rédigé. Vous seriez amené à le lire et cela serait
très fortement pénalisé.
Pendant l’épreuve
Attendez, pour vous asseoir, que l’examinateur, par quelques mots ou par un geste,
vous ait prié de le faire.
• Si on vous interroge sur un document écrit ou iconographique, commencez en
présentant le document. Mais évitez d’introduire votre prestation par les
sempiternelles phrases d’introduction This document is taken from ou It was
published in... Essayez plutôt de relier la date de publication au contexte, à un
événement significatif de cette période, de citer la source en précisant de quel
type de journal ou magazine il s’agit et en quoi l’éclairage porté sur le sujet sera
spécifique à cette source. Tout en étant attentif à d’éventuelles questions de
l’examinateur, n’oubliez pas que vous avez tout intérêt à garder le plus longtemps
possible l’initiative du dialogue.
Proposez toujours un exposé clairement structuré.
• Une fois le document synthétisé point par point en ayant respecté l’ordre
chronologique ou logique, annoncez les grands axes que suivra votre
commentaire, ce qui aura un double intérêt :
– mettre en relief la rupture entre ce qui est restitution pure et simple du
document, d’une part, et commentaire personnel, d’autre part ;
– permettre à votre examinateur de suivre la progression de votre analyse du
document et les problématiques que vous en avez tiré.
• Le commentaire débouchera ensuite sur une discussion autour des points déjà
abordés et des positions personnelles que vous aurez prises. Vous serez amené à
préciser, réexpliquer ou reformuler, justifier ou illustrer certaines de vos
assertions. Dès que l’examinateur vous pose des questions, écoutez-les très
attentivement, puis abstenez-vous des réponses toutes faites. Montrez que vous
êtes capable de réagir de façon spontanée aux questions qu’on vous pose. N’ayez
pas peur d’exprimer des opinions personnelles : si votre réponse est argumentée,
fondée sur des faits et des connaissances précis, et formulée clairement, on ne
103
L’ORAL
vous reprochera pas d’avoir le point de vue qui est le vôtre, bien au contraire. C’est
pourquoi, dans votre exposé, vous devez faire très nettement la distinction entre
Contraction et expression
Contraction et expression
journaliste / l’auteur de cet article, …)
– The text focuses on… (Le texte tourne autour…)
– The text falls into 3 parts. (Le texte comprend trois parties.)
ATTENTION
« à la ligne 15 » se dit Ø line 15.
Faire une transition
Voir p. 93.
Faire des suppositions à propos du document
– It seems (to me) that… (Il [me] semble que…)
– I’m not quite sure, but I think that… (Je ne suis pas sûr/e, mais je pense que...)
– Judging by what the journalist writes, we may assume / suppose / infer that… (Si
nous jugeons d’après ce qu’écrit le journaliste, nous pouvons supposer / déduire
que…)
– This is what may have happened: … (Voici ce qui s’est peut-être passé : …)
– His intention may be to… (Il se peut que son intention soit de…)
– He draws the reader’s attention to… (Il attire l’attention du lecteur sur…)
– He must want to denounce… (Son intention est certainement de dénoncer…)
– We can’t rule out the possibility that… (On ne peut exclure l’éventualité de…)
– In all probability / In all likelihood, they will have to… (Selon toute probabilité, il
faudra qu’ils…)
– It’s quite possible that… (Il est bien possible que…)
– It’s (quite / highly) probable / (very) likely that… (Il est [très] probable /
vraisemblable que…)
– It seems (to me) that… (Il [me] semble que…)
– There isn’t the slightest doubt that… (Il ne fait aucun doute que…)
– What is certain is… (Ce qui est certain, c’est…)
Argumenter
– The controversy is over whether… (La controverse porte sur…)
– Debate has recently arisen concerning… (La question a récemment été soulevée
de savoir…)
The strong / weak points are… (Les points forts / faibles sont…)
105
L’ORAL
POUR ALLER PLUS LOIN
• Pour de multiples raisons, en particulier parce que c’est le sentiment que vous
Contraction et expression
pouvez éprouver devant le document qui vous est proposé, il est indispensable que
vous sachiez exprimer l’incertitude. Révisez donc l’utilisation des modaux may,
might, must.
Quelques expressions utiles :
I’m not quite sure / I’m not at all convinced that… / I can’t say for certain / I have
doubts about… / It’s not at all certain that… / There is an element of doubt about… /
Surely there is some doubt about…
• Rappel : quand une phrase comportant un modal est au passé, c’est le verbe lexical
qui prend la marque du passé :
His intention must have been to warn people against… (Son intention était
sûrement de mettre les gens en garde contre…)
Le thème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
A Thèmes d’application ................................... 125
B Thèmes d’entrainement annotés .......................... 127
C Thèmes sans notes ..................................... 133
L’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .162
Exercices
107
LA VERSION
La version
A. Exercices d’application
Corrigés, pp. 191-193.
a. After he had been convicted, he refused to give the names of those who had
been accessory to the crime.
b. They are as like as two peas.
c. In 1974, Richard Nixon, the president of the United States, resigned because
he was threatened with impeachment.
d. The outrage eventually petered out.
e. Apart from an occasional taxi along the street bordered with terraced houses,
nothing was to be heard or seen.
f. Too many job hazards for me!
g. Keep off the grass!
h. The country is affected with increasing poverty due to redundancy.
i. The hotel owners put up a ‘No vacancies’ sign.
j. Men at work!
k. He sounded as if he had been injured.
l. Tell me what, if anything, can justify such an outrageous attitude.
m. After his outrageous salary had been made public, he almost resigned.
n. He is a naturally kind man.
o. Within two hours of the old man’s death he was already reckoning his
inherited fortune.
a. Even if the Stock Exchange is ailing, investors do not like being told what to do.
b. The prices of gold and copper keep rising.
c. All that politicians do is speak ill of their adversaries instead of implementing
new reforms.
d. Let’s start to talk about the sale.
e. Various measures have been considered since the traffic started becoming a
real bane.
f. I regret to inform you that it is too late to book a ticket on that flight.
g. I regret not warning them before.
h. Building contractors are planning stair-free homes with built-in health
monitors for ageing baby-boomers.
i. Sticking plaster was difficult.
j. Sticking plaster was difficult to find.
109
5 Choisissez la bonne traduction parmi celles qui vous sont proposées.
La version
1. I must say I was put a. Je dois dire que leur comportement m’a
out by their attitude. décontenancé.
b. Je dois reconnaître que c’est eux qui m’ont
fait sortir.
2. Don’t run them down! a. Ne leur courez pas partout dessus !
b. Ne courez pas avec eux dans la descente !
c. Ne les critiquez pas !
3. They made away with a. Ils ont trouvé un moyen de partir avec l’argent.
the money. b. Ils se sont enfuis avec l’argent.
c. Ils ont inventé un moyen de s’enfuir avec
l’argent.
4. I’m just going to run a. Je vais me contenter de parcourir rapidement
over the report. le rapport.
b. Je vais faire un jogging en méditant le rapport.
c. Je m’en vais pour aller courir en pensant au
rapport.
5. Although a very good a. Bien qu’un très bon ami n’ait fait que cela.
friend, he could only b. Parce que c’est un très bon ami, il n’y a que lui
do that. qui pouvait faire cela.
c. Même un très bon ami pouvait faire cela
et rien de plus.
d. Bien que ce soit un très bon ami, c’est tout
ce qu’il a pu faire.
6. He unwittingly a. Il était très réticent quand il s’agissait
offended his best de blesser son meilleur ami.
friend. b. Sans le vouloir, il a blessé son meilleur ami.
c. Il n’était pas si réticent que cela quand
il a blessé son meilleur ami.
7. They understood, a. Ils ont compris, a-t-il dit, que c’était
he said, that it was a une transaction difficile.
difficult transaction. b. Ils ont compris qu’il avait dit que c’était
une transaction difficile.
c. Ils ont compris qu’il disait que c’était
une transaction difficile.
8. The man’s behaviour a. À l’heure actuelle, le comportement de cet
actually seems homme semble incohérent.
incoherent. b. Le comportement de cet homme semble
réellement incohérent.
c. Le comportement de cet homme semble
actuellement étrange.
9. Don’t be so confident! a. Ne faites pas autant de confidences !
b. Ne soyez pas aussi confident !
c. Ne soyez pas aussi confiant !
10. He’s been dealing in a. C’est un faussaire.
forgery. b. C’est un forgeron.
c. Il a vendu des objets en fer forgé.
110
B. Versions annotées
Corrigés, pp. 193-198.
1 Traduisez en français.
t1 this new place I was never told what to do, I was always asked — though if
A I refused I’d have been thrown out on my neck just like in any other dead-
end job. But I was puffed up with snakey pride, and on meeting Claudine after
my first day, she had tears of dewy joy in her eyes. She talked to me, when she’d
cleared her throat, about how I must be “obliging” and “show willing” in my new
“situation”, said I must never be late, and always wear a clean suit. This was all
very well, I informed her, but when I was told to run out now and again for tea or
coffee from the nearby bar, I didn’t much fancy the slops and stains that made my
suit look like a map of the moon.
Yet it was so easy that I stuck it, and in a few weeks I was no longer sent to get tea
because a new youth was taken on. I cyclostyled2 details of houses for sale in
Nottingham and the country, as well as taking over Miss Bolsover’s desk while
she went to lunch (it was lunch now, not dinner) and answering the telephone.
[...]
Maybe I ought to say what clothes people wore and tell of the witty things they
said, how they talked about house deals and money, and making good marriages,
and spending a pound on a haircut and five bobs for a cup of coffee.
Alan Sillitoe, A Start in Life, W.H. Allen, 1970.
NOTES
Exercices
1. Prêtez la plus grande attention à la traduction des prépositions (voir pp. 42-45).
Il faut déterminer le sens du segment de phrase et trouver la préposition adéquate
en français.
2. Attention ! Étant donné la date, il ne s’agit pas de photocopie. On ronéotypait les
documents.
NOTES
1. Le mot people est sous-entendu.
2. Voir les modaux, pp. 20-23, et la traduction de « faire » + infinitif, p. 78.
3. Revoir le présent be + V-ing, p. 12, et le passif, p. 24.
4. to blow (souffler), to blow away (1. chasser / disperser ; 2. sidérer), to blow in
(débarquer à l’improviste), to blow off (s’envoler, pour un chapeau, un toit, etc.),
to blow out (1. souffler = éteindre une chandelle ; 2. se calmer, pour un vent ;
3. exagérer des faits, un incident, etc.), to blow up (1. exploser, faire exploser ;
2. agrandir une photo) ; to blow up at somebody (passer un savon à qqn / engueuler
qqn).
5. Attention à ce sens de further, qui n’a rien à voir avec la distance. Synonyme de
additional / another.
6. Revoir les faux amis, p. 246.
T hey were older when they married than most of their married friends; in their
well-seasoned late twenties1. Both had had a number of affairs, sweet rather
than bitter, and when they fell in love — for they did2 fall in love — had known each
other for some time. They joked that they had saved each other ‘for the real thing’3.
That they had waited so long (but not too long) for this real thing was to them a
proof of their sensible discrimination4. A good many of their friends5 had married
young, and now (they6 felt) probably regretted lost opportunities; while others,
still unmarried, seemed to them arid, self-doubting, and likely to make desperate
or romantic marriages.
112
Not only they, but others, felt they were well-matched; their friends’ delight was
an additional proof of their happiness. They had played the same roles, male and
female, in this group or set, if such a wide, loosely connected, constantly changing
constellation of people could be called a set. They had both become, by virtue of
their moderation, their humour, and their abstinence from painful experience,
people to whom others came for advice. They could be, and were, relied on.7 It
was one of those cases of a man and a woman linking themselves whom no one
else had ever thought of linking, probably because of their similarities. But then
everyone exclaimed: Of course! How right! How was it we never thought of it
before!
And so they married amid general rejoicing, and because of their foresight and
their sense for what was probable, nothing was a surprise to them.
Doris Lessing, To Room Nineteen, in A Man and Two Women, ed. Jonathan Clowes, 1963.
NOTES
NOTES
Coming home
O nce more, as on that other Sunday in the fall, she drove her out into the
country seventeen miles1 south of Holt and the girl2 was frightened again as
she was on that previous day, yet she looked at everything closely now3 as they
passed along on the road because it had become familiar4 to her, and after twenty
minutes they pulled up the track to the old country house off the county road and
the car stopped at the wire gate. The girl sat for a long moment looking at the
weathered house. Inside, the kitchen light came on. Then the porch5 light above
the door and Raymond stepped out onto the little screened porch.
Go on, Maggie Jones said. You may as well find out.6
I’m afraid what they’re going to say, the girl said7.
They’re not going to say anything if you just8 sit here in the car.
She opened the door and got out, still looking at the house and at the old man
standing on the porch. Then Harold appeared beside his brother. The two of them
stood unmoving, watching her. She walked slowly, heavily up to the porch, leaning
back a little to balance her weight. In the cool darkening evening she stopped at
the bottom step to look up at them. The wind gusted up. The winter coat she wore
was too tight now, it was unbuttoned over her stomach and the coatskirts flapped
against her hips and thighs.
It’s me, she said. I’ve come back.
They looked at her. We can see that, one of them said.
114
She looked up at them. I’ve come back to ask you, she said … I wanted to ask if
you’d let me come back here to live with you.
They watched her, the two old brothers in their work clothes, their iron gray hair
short and stiff on their uncombed heads, the knees of their pants baggy. They said
nothing.
She looked around. It all looks the same, she said. I’m glad of that. She turned
back toward them once more. She waited, then went on: Anyway I wanted to thank
you. For what you did for me. And I wanted to say I’m sorry for the trouble I
caused. You were good to me.
The old brothers stood regarding her without speaking, without moving. It was as
though they didn’t know her or didn’t want to remember what they knew about
her. She couldn’t say what they were thinking. I hope you’re both well, she said.
I won’t be bothering you anymore. She turned to go back to the car.
She was halfway to the gate when Harold spoke. We couldn’t have you leaving like
that again, he said.
She stopped. She turned around to face them. I know, she said. I wouldn’t.
We wouldn’t want that again. Not ever.
Kent Haruf, Plainsong, Knopf, 1999.
• Pour bien traduire ce texte, il est indispensable d’en avoir lu la totalité, d’avoir
compris la situation générale, et celle de la jeune fille en particulier. Des indices
vous aideront : She walked slowly, heavily… leaning back… to balance her weight.
[…] The … coat was too tight now… unbuttoned over her stomach…
NOTES
NOTES
1. L’auteur du texte étant gouverneur du Michigan, on peut supposer que cet im-
pératif du titre est, en fait, une ellipse d’un impératif à la 1re personne (Let’s put
green cars…).
2. Voir passé récent, p. 16.
3. Rappelons qu’il convient, lorsqu’on traduit des unités de mesure, de les convertir
dans le système en vigueur (kilomètres, euros…).
4. N’oubliez pas que since peut signifier « depuis », mais aussi « puisque ». Voir la
polysémie des mots, p. 82.
5. Attention ! C’est bien it cost et non it costs qu’il faut lire.
6. Faux ami ! advanced : de pointe / innovant
7. Attention ! to realize signifie, le plus souvent, « se rendre compte de » (= to be
aware of), mais ce verbe signifie aussi « concrétiser ».
8. Attention à ne pas calquer la structure.
9. Trouvez une expression française qui rende la brutalité du phénomène.
10. To fall behind : prendre du retard.
11. Franklin Delano Roosevelt, président des États-Unis de 1933 à 1945. C’est le
seul président américain qui ait été élu pour trois mandats (puisque d’après la
Constitution, un président ne peut faire plus de deux mandats) et c’est lui qui
lança « la Nouvelle Donne » (the New Deal).
12. John Fitzgerald Kennedy, président des États-Unis de 1961 à 1963. Il fut assas-
siné à Dallas, Texas.
13. Attention ! Le mot belt ne signifie pas toujours « ceinture ».
116
7 Traduisez en français. (Concours Communs Polytechniques, 2007)
• N’oubliez pas de traduire le titre. Il comporte un jeu de mot : c’est une adaptation
de l’expression Food for thought (Cela donne à penser / à réfléchir. / Voilà matière
à réflexion.).
NOTES
1. to spew : vomir. Pensez à ce que l’on dit en français quand on veut suggérer qu’il
y a salissure.
2. Voir la portée de l’adjectif, p. 64. Ici, la difficulté n’est pas grande dans la mesure
où il y a un trait d’union : il est clair que common-sense est un adjectif composé
qui qualifie « proposals ».
3. Industriel britannique qui a créé la chaîne des Virgin Megastores.
4. On peut garder le mot anglais jets, couramment employé en français. On peut
aussi le traduire.
5. Il s’agit du verbe to taxi.
Exercices
117
C. Versions sans notes
La version
I n the flat I was setting about making Jochen his tea when the phone rang.
“Ms Gilmartin?”
“Speaking.”
“This is Anna Orloggi.” It was the same woman — she pronounced her surname
without a hint of an Italian accent, as if she were from one of the oldest families
in England.
“Yes,” I said aimlessly. “Hello.”
118
“Lord Mansfield will see you in his club on Friday evening at 6:00 p.m. Have you
a pen and paper?”
I took down the details: Brydges’ was his club — not Brydges Club, just Brydges’
— and an address off St James’s.
“Six p.m. this Friday,” Anna Orloggi repeated.
“I’ll be there.”
I hung up and felt an immediate elation that our ruse had worked and also a
disturbing nervousness, knowing that I was finally going to be the one to meet
Lucas Romer. Everything had become real, all of a sudden, and I felt the elation
give way to a small squirm of nausea and my mouth seemed suddenly dry of all
saliva as I thought about this encounter. I knew I was experiencing an emotion
that I claimed to be immune to — I was feeling just a little bit frightened.
“Are you all right, Mummy?” Jochen asked.
“Yes. Fine, darling. Twinge of toothache. ”
I called my mother to tell her the news.
“It worked,” I reported, “just like you said.”
“Good,” she said, her voice quite calm. “I knew it would. I’ll tell you exactly what
to say and do.”
As I hung up a knock came on the door that led down from the flat to the surgery
below. I opened the door to find Mr Scott standing there, beaming as if — through
the floor — he’d heard me say “twinge of toothache” and had bounded upstairs to
minister to me. But behind him was a hot, short-haired young man in a cheap dark
suit.
“Hello, hello, Ruth Gilmartin,” Mr Scott said. “Great excitement. This young man’s
a policeman — a detective, no less — wants to have a word with you. See you later
— maybe…”
I showed the detective into the sitting-room. He took a seat, asked if he might
remove his jacket — steaming hot outside — and said his name was Detective
Constable Frobisher, a name I found reassuring, for some perverse reason, I
thought, as DC Frobisher hung his jacket carefully over the arm of a chair and sat
down again.
“Just a few questions, ” he said taking out and flicking through his notebook.
William Boyd, Restless, Bloomsbury, 2006.
Exercices
A nother Olympics, another doping debate. And this time it is a fervent one, as
recent advances in medical science have had the side-effect of providing
athletes with new ways of enhancing performance, and thus of putting an even
greater strain on people’s ethical sensibilities.
This is especially true of gene therapy. Replacing defective genes holds out great
promise for people suffering from diseases such as muscular dystrophy and
cancer. But administered to sprightly sportsmen, the treatment may allow them
to heave greater weights, swim faster and jump farther. And that would be
cheating, wouldn’t it?
119
Two notions are advanced against doping in sport: safety and fairness. The first
makes sense, the second less so — particularly when it comes to gene therapy. For
La version
instance, some people have innate genetic mutations which give them exactly the
same sort of edge. Eero Mantyranta, a Finn, was a double Olympic champion in
cross-country skiing. His body has a mutation that causes it to produce far more
of a hormone called EPO than a normal person would. This hormone stimulates
the production of red blood cells. A synthetic version of it is the (banned) drug of
choice for endurance athletes.
Mr Mantyranta was allowed to compete because his advantage was held to be a
“natural” gift. Yet the question of what is natural is no less vexed than that of what
is fair. What is natural about electric muscle stimulation? Or nibbling on nutrients
that have been cooked up by chemists? Or sprinting in special shoes made of
springy carbon fibre? Statistically speaking, today’s athletes are unlikely to be any
more naturally gifted than their forebears, but records continue to fall. Nature is
clearly getting a boost from somewhere. […]
One condition of greater freedom would be to enforce transparency: athletes
should disclose all the pills they take, just as they register the other forms of
equipment they use, so that others can catch up.
From The Economist, July 31st, 2008.
‘E ast is East, and West is West, and never the twain* shall meet,’ wrote
Rudyard Kipling, and in many ways he couldn’t have been more wrong. East
and West aren’t just meeting these days; they are flirting, dancing and dating one
another. Travel has never been easier, border hassles are on the wane and
language barriers are being leapt. And all this has accelerated in the past decade,
as China and India have made their dramatic entry onto the world economic stage.
For the West, there are massive new markets to sell into and a prime opportunity
to lower costs by shifting production eastwards. For the East, globalization has
become the superhighway from poverty to affluence, and the biggest question is
how fast you can hurtle down it before running out of gas. Millions are on the
move. Some Chinese are trekking to Africa to build roads, airports and oil
platforms; others flock to American universities or make use of relaxed travel
restrictions to visit the Champs Elysées. Passing by in the other direction are
hordes of Western tourists and business executives who are making China the
world’s biggest recipient of foreign investment.
Yet Kipling may have had a point after all. Western workers fearful for their jobs
curse the low costs and high output offered by China and India. In the East, all
those Hollywood movies and French fashion accessories, not to mention the talk
about democracy and human rights, cause official anguish about political
subversion and the loss of identity.
If history has taught us anything, it’s that Eastern and Western perceptions of one
another are thoroughly unstable, an uneasy blend of fascination, fear and greed
that lends itself to exaggeration. That all started with Marco Polo, who left a
detailed, and still controversial, acount of his journeys and the years he spent in
the service of the Mongol ruler Kublai Khan. It marked the beginning of a Western
fascination with the Orient, especially China. Over the centuries, the West’s view
120
has seesawed between enchantment with its exoticism, admiration of its technical
prowess and awe at its size and potential commercial possibilities — to revulsion
at its autocratic ways, most recently during the Cultural Revolution and the 1989
Tiananmen crackdown.
Peter Gimbel, Time, August 7th, 2006.
* the twain = the two
(Cette note était donnée aux candidats dans l’énoncé du sujet.)
D ORA GREENFIELD left her husband because she was afraid of him. She
decided six months later to return to him for the same reason. The absent
Paul, haunting her with letters and telephone bells and imagined footsteps on the
stairs had begun to be the greater torment. Dora suffered from guilt, and with guilt
came fear. She decided at last that the persecution of his presence was to be
preferred to the persecution of his absence.
Dora was still very young, though she vaguely thought of herself as past her prime.
She came of a lower middle-class London family. Her father had died when she
was nine years old, and her mother, with whom she had never got on very well,
had married again. When Dora was eighteen she entered the Slade school of art
with a scholarship, and had been there two years when she encountered Paul. The
role of an art student suited Dora. It was indeed the only role she had ever been
able whole-heartedly to play. She had been an ugly and wretched schoolgirl. As a
student she grew plump and peach-like and had a little pocket money of her own,
which she spent on big multi-coloured skirts and jazz records and sandals. At that
time, which although it was only three years ago now seemed unimaginably
remote, she had been happy. Dora, who had so lately discovered in herself a talent
for happiness, was the more dismayed to find that she could be happy neither
with her husband nor without him.
Iris Murdoch, The Bell, Penguin, 1986.
Exercices
D esperate Africans and Asians risk their lives in the Atlantic or the
Mediterranean each year in the hope of finding a low-skilled job somewhere
in Europe. But why are so few high-skilled engineers, technicians or doctors
banging on the door? The best educated seem keener to go almost anywhere but
the European Union. In Australia nearly a tenth of the employed population are
highly qualified foreigners, in Canada more than 7% and in America just over 3%.
The EU manages a paltry 1.7%, or roughly 70,000 highly skilled non-Europeans
in the workforce, says Franco Frattini, the commissioner for justice, freedom and
security.
That is a problem. Europe’s economies, along with everyone else’s, increasingly
rely on talented workers. But not only are too few ageing natives equipped with
121
the necessary scientific, engineering and other skills; many who are qualified
choose to go elsewhere. That high figure for Australia, for example, is no doubt
La version
boosted by the many British émigrés down under. With skilled labour ever more
footloose, getting migrants to fill the gaps is essential.
This week the European Commission launched a plan to provide a “blue card”
(yes, the colour of the flag) to help would-be migrants with suitable job offers, and
their families, to get into Europe faster. Once inside, the holders could swap jobs,
come and go from the EU and, after a while, move freely between countries.
Although valid, at first, for just two years, the card would also make it simpler to
get long-term residency. “We are trying to make Europe a bit more competitive,”
says Mr Frattini. He modestly suggests that the scheme would nudge the number
of highly skilled foreign workers up to 100,000 or so.
All good in theory, but do not expect much of a threat to America’s green (in fact,
pink) card. For a start, many European governments are jealous of their control of
migration policies and will resist any harmonising effort by Brussels. Look out for
possible German or British vetoes.
Europe’s “blue card” plan, The Economist, October 27th, 2007.
I t is the most relaxing time of the day. Put your feet up, sleep off that late night,
read the paper, watch a film or catch up on email. The 2020 commute to work
is nothing like the brain-pounding trudge through traffic jams of the early 21st
century. Your autonomous robot car now lets you take your hands off the wheel
and do something more enjoyable and productive instead — although driving
bumper to bumper with the car in front at high speed was a little unnerving at
first.
This is Sebastian Thrun’s vision of the daily commute once we are all in the hands
of a robot chauffeur. For Professor Thrun, the reality of driving is a long way from
the vision of freedom promoted by car ads.
“No one on Earth can tell me that commuting is fun. It is not recreational driving.
It is driving because we have to drive. We could free up that time,” he said.
Worse, people are a dangerous liability behind the wheel. “If you go to a funeral
of a person who died because another driver picked up a cellphone and didn’t pay
attention, it is extremely hard to defend our right to drive where we like.” And
because robots are more accurate and have quicker reaction times, the cars can
drive closer together.
Professor Thrun, director of Stanford University’s artificial intelligence laboratory,
is the leader of a team of engineers and computer scientists who have created
Junior, the hot favourite to win a lucrative US military-funded race for autonomous
robot cars.
Contestants in the Darpa Urban Challenge, which reaches its climax today, must
build driverless cars that can navigate a simulated urban course while avoiding
obstacles, obeying the rules of the road and avoiding other vehicles driven by stunt
drivers. The qualifying rounds at Victorville, California, have included merging
into heavy traffic, finding an alternative route after encountering an obstacle and
parking.
The Guardian, November 3rd, 2007.
122
8 Traduisez. (BCE HEC, ESSEC, ESCP-EAP, EM Lyon, 2009, LV1, sous épreuve n° 1)
A lmost a year had passed since my wife’s announcement that she was leaving
New York and returning to London with Jake. This took place one October
night as we lay next to each other in bed on the ninth floor of the Hotel Chelsea.
We’d been holed up in there since mid-September, staying on in a kind of paralysis
even after we’d received permission from the authorities to return to our loft in
Tribeca. Our hotel apartment had two bedrooms, a kitchenette, and a view of the
tip of the Empire State Building. It had also extraordinary acoustics: in the hush
of the small hours, a goods truck smashing into a pothole sounded like an
explosion, and the fantastic howl of a passing motorbike once caused Rachel to
vomit with terror. Around the clock, ambulances sped eastward on West Twenty-
first Street with a sobbing escort of police motorcycles. Sometimes I confused the
cries of the sirens with my son’s nightmare cries. I would leap out of bed and go
to his bedroom and hopelessly kiss him, even though my rough face sometimes
woke him and I’d have to stay with him and rub his tiny back until he fell asleep
once more. Afterwards I slipped out onto the balcony and stood there like a sentry.
The pallor of the so-called hours of darkness was remarkable. Directly to the north
of the hotel, a succession of cross streets glowed as if each held a dawn.
Joseph O’Neill, Netherland, ed. Pantheon, 2008.
“That was actually a turn-off,” he said. “The two most compelling sales pitches
were, you can change this world and you can have an adventure.” […]
The New York Times, September 11th, 2008.
F or decades, space experts have worried that a speeding bit of orbital debris
might one day smash a large spacecraft into hundreds of pieces and start a
chain reaction, a slow cascade of collisions that would expand for centuries,
spreading chaos through the heavens.
In the last decade or so, as scientists came to agree that the number of objects in
orbit had surpassed a critical mass — or, in their terms, the critical spatial density,
the point at which a chain reaction becomes inevitable — they grew more anxious.
Early this year, after a half-century of growth, the list of detectable objects that
are four inches, or ten centimeters, wide or larger reached ten thousand, including
dead satellites, spent rocket stages, a camera, a hand tool and junkyards of
whirling debris left over from chance explosions and destructive tests.
Now, experts say, China's Jan. 11 test of an antisatellite rocket that shattered an
old satelllite into hundreds of large fragments means the chain reaction will most
likely start sooner. If those predictions are right, the cascade could put billions of
dollars' worth of advanced satellites at risk and eventually threaten to limit
humanity's reach for the stars.
U.S. government and private experts say early estimates of eight hundred pieces
of detectable debris from the shattered satellite will grow to nearly a thousand as
observations continue by tracking radars and space cameras. At either number,
it is the worst such episode in space history.
Today, next year or next decade, some piece of whirling debris will start the
cascade.
William J. Broad, International Herald Tribune, Feb. 7, 2007.
124
LE THÈME
A. Exercices d’application
Corrigés, pp. 208-211.
NOTES
NOTES
NOTES
1. Rappel : un candidat à la présidence (des États-Unis) : a presidential candidate /
a candidate to / for the White House.
2. Traduction de « jamais »
Sens négatif , never :
Il n’est jamais dans son bureau.
, He is never in his office.
Renforcement d’une affirmation , ever :
C’est le professeur le plus efficace que j’aie jamais eu.
, He is the most efficient teacher I’ve ever had.
3. Voir Parler de l’avenir, p. 18.
4. Les prépositions, voir p. 42-45.
5. Ne confondez pas :
Exercices
NOTES
1. « ramener » : c’est la particule adverbiale back qui exprime cette notion. Le verbe
n’exprime que la manière dont on ramène quelqu’un ou quelque chose.
, To bring back, to take back, to drive back, to fly back, etc.
2. Attention ! Ici, le mot « lot » a le sens de « chargement » (load).
De plus, n’oubliez pas qu’en anglais, on considère que chaque avion a son
chargement et on emploie le pluriel : their loads.
3. Attention ! clandestine est adjectif en anglais , a clandestine radio (une radio
clandestine), a clandestine workshop (un atelier clandestin), etc.
4. Traductions de « terre » : la Terre , the Earth, le monde terrestre ou la matière
, earth, la surface du sol , ground, la terre par opposition à la mer , land, terre
= pays , land / country, la terre symbole de la vie rurale ou du pays natal , soil.
5. Voir traduction de « il y a », p. 16.
6. Attention ! « centre de détention » , retention centre.
7. La note lexicale donnée au concours omettait de préciser qu’on dit the Canary
Islands.
D’une manière générale, les noms de pays au singulier ne prennent pas l’article
(France, England, Scotland, Germany, etc.) alors que les noms de pays au pluriel
ou comportant un adjectif prennent l’article (the United States, the United
Kingdom, the West Indies, the Emirates, etc.).
8. Pensez à enrichir votre vocabulaire en formant des mots par dérivation (= ad-
jonction de suffixes). Ici : help + -less (impuissant) + -ness (impuissance).
9. Voir traduction du double sujet, p. 76.
Mais ici, cette reprise du sujet n’a pour objectif que d’établir un contraste entre
Omar et sa mère.
10. Voir traduction de « vouloir », p. 82.
11. D’un côté…, d’un autre / de l’autre… , On the one hand…, on the other hand…
12. Revoir les modaux, pp. 20-23.
130
4 Traduisez en anglais.
n 2002, l’évaluation des compétences1 en anglais chez2 les élèves de 15 à 16
E ans3 dans sept pays européens nous a classés bons derniers4. Le fait n’est pas
nouveau. On déplore notre retard5 depuis6 des années, mais jusqu’ici7, aucune
mesure n’a été efficace8.
Aujourd’hui l’Europe ne nous laisse plus9 le choix. Depuis 20006, les pays
membres de l’Union ont adopté un cadre commun afin que10 tous les petits
Européens apprennent à « se débrouiller » dans au moins une langue étrangère.
La France se met enfin en conformité avec ces exigences.
La situation n’en est pas moins dramatique, car le marché du travail est déjà
largement bilingue. Du haut en bas de la pyramide, et dans tous les métiers,
l’anglais est devenu indispensable. Ne pas le maîtriser devient un facteur
d’exclusion11. La mondialisation galope, et l’anglais gagne tous les jours un peu
plus de terrain. Dernier exemple en date : les brevets déposés* ne seront plus
traduits de leur langue d’origine.
D’après C. Brizard et V. Radier, Le Nouvel Observateur, 25 octobre 2007.
* brevets déposés = registered patents.
NOTES
1. Attention ! Competence est un indénombrable et ne peut donc prendre la marque
du pluriel.
Observez les traductions suivantes et choisissez la bonne !
– Cela n’est pas de ma compétence.
, This doesn’t come withing my remit.
– Peter est une compétence en matière d’informatique.
, Peter is a top expert in data processing.
– Personnellement, j’ai quelques compétences en informatique.
, I have a few computer skills.
– J’admire ses compétences de professeur.
, I admire his teaching skills / his competence as a teacher.
2. Traduction de « chez », voir p. 77.
3. Essayez de trouver un adjectif composé (voir p. 34). Et n’oubliez pas que les ad-
jectifs sont invariables en anglais.
Exercices
4. Être classé bon dernier , to be put right at the bottom of the class.
5. Attention au sens de « retard ». Quelques exemples :
– Être en retard , to be late.
– Le train en provenance de Manchester arrivera avec deux heures de retard.
, The train from Manchester will arrive two hours late.
– Ma montre retarde de dix minutes. , My watch is ten minutes slow.
– Il a du retard en anglais. , He is behind in English.
– Il doit rattraper son retard. , He must catch up.
– Nous constatons le retard de cet élève.
, We observe / note that pupil’s learning difficulties.
6. Traduction de « depuis », voir p. 72.
7. Traduction de « jusqu’à », voir p. 79.
8. Efficace :
– un remède / une mesure efficace , an effective remedy / measure
– une personne / machine efficace , an efficient person / machine
131
9. Traduction de « ne … plus » :
– durée , no longer / not any longer
Le thème
132
C. Thèmes sans notes
Corrigés, pp. 214-222.
1 Traduisez en anglais. (BCE HEC, ESSEC, ESCP-EAP, EM Lyon, 2007, LV1,
sous-épreuve n° 1)
– Et cette valise noire, c’est quoi ?
– Rien ne t’échappe !
– Non, j’écoute, c’est tout.
– C’est une valise qui appartenait à Maman, elle y rangeait toutes ses lettres, tous
ses souvenirs. En fait, je crois que cette valise contient l’essentiel de sa vie.
– Comment cela, « tu crois » ?
Cette valise était un grand mystère. Toute la maison était à lui, sauf le placard où
elle était rangée. Interdit formel d’accès. « Et je t’assure que je n’aurais pas pris
le risque ! »
– Où est-elle ?
– Dans le bureau à côté.
– Et tu n’es jamais revenu pour l’ouvrir ? Je ne peux pas le croire !
Elle devait contenir toute la vie de sa mère, il n’avait jamais voulu précipiter ce
moment, il s’était dit qu’il fallait être adulte et réellement prêt à prendre le risque
de l’ouvrir pour comprendre. Devant les plissements de front sceptiques de Laure,
il avoua : « Bon, la vérité c’est que j’ai toujours eu la trouille. »
– Pourquoi ?
– Je ne sais pas, peur que cela change l’image que j’ai gardée d’elle, peur d’être
envahi par le chagrin.
– Va la chercher !
Arthur ne bougea pas. Elle insista pour qu’il aille la chercher, il n’avait pas à avoir
peur.
Marc Lévy, Et si c’était vrai…, Robert Laffont, 2000.
2 Traduisez en anglais.
3 Traduisez en anglais.
5 Traduisez en anglais.
6 Traduisez en anglais.
– Alors ça va ? demanda cordialement Robert.
– Ça va, dit Albert.
Il appela le garçon.
– Pour moi, ce sera un picon, dit-il. [Ne pas traduire.]
Adolphe se tourna vers lui :
– Alors, Albert, quoi de neuf ?
– Pas grand-chose.
– Il fait beau, dit Robert.
– Un peu froid, dit Adolphe.
– Tiens, j’ai vu quelque chose de drôle aujourd’hui, dit Albert.
– Il fait chaud tout de même, dit Robert.
– Quoi ? demanda René.
– Dans l’autobus, en allant déjeuner, répondit Albert.
– Quel autobus ?
– L’S.
– Qu’est-ce que tu as vu ? demanda Robert.
– J’en ai attendu trois au moins avant de pouvoir monter.
– À cette heure-là ça n’a rien d’étonnant, dit Adolphe.
– Alors qu’est-ce que tu as vu ? demanda René.
– On était serrés, dit Albert.
[…]
– Raconte alors.
– À côté de moi, il y avait un drôle de type.
– Comment ? demanda René.
– Grand, maigre, avec un drôle de cou.
– Comment ? demanda René.
– Comme si on lui avait tiré dessus.
– Une élongation, dit Georges.
– Et son chapeau, j’y pense : un drôle de chapeau.
Exercices
7 Traduisez en anglais.
qui dit l’heure mieux que la montre. Il faut encore charger la barre un peu plus.
Je donne dans la frayeur. Pas difficile. Il suffit que je revoie la gueule puante du
chien jaune. […]
M. Mirte continue à nous faire tourner en rond dans le préau… « Pas d’espace !
Pas d’espace ! Allez, rattrapez ! Rattrapez ! » La classe sue et souffle.
– Stop ! Restez immobiles ! Maintenant, sentez bien la sueur dégouliner le long
de votre corps. […] Faut sentir son corps pour bien réfléchir ! Je sue donc je pense !
Le maître de gymnastique a l’air content de sa formule. J’y réfléchirai quand j’aurai
repris mon souffle.
– Grimper de corde. Mettez-vous en position ! Les quatre premiers de chaque
équipe. Un pied levé du sol. Top ! Partez !
Daniel Picouly, Le Champ de personne, Flammarion, 1995.
8 Traduisez en anglais.
Les JO, cerise sur le gâteau de l’East End
P our bien comprendre une ville, il faut prendre de la hauteur. L’idéal pour se
rendre compte de l’état d’avancement des travaux des trentièmes Jeux
olympiques (JO), c’est de monter sur la terrasse panoramique d’Holden Point, une
tour HLM située à deux pas de la station Stratford.
Le site olympique vous en met plein la vue. À gauche et à droite du chantier de
Stratford International, terminal de l’Eurostar en voie d’achèvement, s’élèvent le
stade olympique, le village des athlètes, la piscine, le vélodrome, le complexe de
hockey et le centre de presse. Au loin, la ligne d’horizon des gratte-ciel de Canary
Wharf, la cité de l’argent, qui font le gros dos en cette période financière troublée.
Grâce aux JO qui s’y dérouleront du 27 juillet au 12 août 2012, l’East End est en
pleine mutation. Fini l’image préconçue d’un Est crasseux, terrain de prédilection
de Jack l’Éventreur et d’un Ouest confit dans ses valeurs bourgeoises. Fini ces
anecdotes vraies de touristes japonais confondant le chef-lieu de l’arrondissement
de Newham avec Stratford-sur-Avon, lieu de naissance de Shakespeare !
Mais, à moins de mille jours de l’ouverture des Jeux, dans cette moitié de la
capitale, la colère gronde. Quel héritage cette manifestation laissera-t-elle ?
Londres a, semble-t-il, oublié l’atout maître qui lui avait permis de battre Paris en
2005. La réhabilitation de la zone serait passée à l’arrière-plan des préoccupations
des organisateurs.
Les promesses d’Albion n’ont pas été tenues. Confrontés à l’indifférence des
autorités, les maires locaux se sont mobilisés en créant l’Olympic Park Legacy,
association chargée de la défense des intérêts de leurs administrés après les Jeux.
Marc Roche, Le Monde, 26 janvier 2010.
8 Traduisez en anglais.
Thème en F
a. Ils ont failli nous flanquer notre financement en l’air.
b. Il faut faire taire ce fainéant qui tire au flanc et fait la fine bouche.
c. Facétieux, le face-à-main brandi, il finassait et folâtrait en disant des fadaises
aux friponnes qui, fascinées, lui disaient en face qu’un fâcheux de son espèce
pourrait bien leur faire faire des folies.
d. Il est facultatif d’aller flâner à la faculté pour y fainéanter en se plaignant de
la fadeur des cours dispensés.
e. Sûr de son fait, puisqu’il nous avait pris sur le fait, il nous a dit son fait.
f. C’est un fils de famille chargé de famille qui a un air de famille avec un familier
de la maison de ses parents.
g. Elle est fausse comme un jeton, porte de faux cheveux et rit de toutes ses
fausses dents. Elle chante faux, rit faux, pense faux, et a fait une fausse couche
avant de fausser compagnie à son fidèle mari.
h. Ils ont croisé le fer, sont tombés les quatre fers en l’air et se sont retrouvés
dans les fers à subir une discipline de fer.
i. Après avoir brillé de tous ses feux, il est mort à petit feu.
j. Feu mon père n’y a vu que du feu.
Exercices
k. Sous le feu croisé des accusations, elle qui était tout feu tout flamme a fini par
flancher.
l. Quand a filtré la nouvelle, moi qui fais flèche de tout bois et n’ai pas une
sensibilité à fleur de peau, j’ai vendu la mèche.
m. Du fond du cœur, je vous le dis : nous sommes allés au fond des choses.
n. Il a hérité de l’entreprise familiale et a mangé le fonds.
137
LA CONTRACTION CROISÉE
La contraction croisée
A. Contractions annotées
Corrigés, pp. 223-226.
C e n’est plus qu’une question de mois : le ministre de la Santé l’a dit et répété,
l’interdiction de fumer dans les lieux publics, à quelques exceptions près,
sera totale dès le début de l’année 2007.
[…]
Si la mesure préconisée par le gouvernement est salutaire sur le plan de la santé
[(600 000 décès prématurés sont imputés chaque année au tabac dans l’Union
européenne, dont, en France, 66 000 par consommation et 5 000 par tabagisme
passif)], d’aucuns, fumeurs ou non, la considèrent comme une grave atteinte aux
libertés individuelles.
Faut-il vraiment, pensent-ils, en passer [comme aux États-Unis et dans le nord de
l’Europe] par cette mesure quasi totalitaire ? [Placer un gendarme derrière chaque
volute de fumée ?] Ne vaudrait-il pas mieux promouvoir une éducation raisonnée
contre les méfaits du tabac, et considérer le citoyen comme un sujet libre,
conscient et responsable ? Utopie, répondent les experts. Si cela suffisait, tous les
comportements de prise de risque devraient en effet céder devant les propositions
philanthropiques et savantes des éducateurs — [qu’il s’agisse de la prévention du
sida ou des accidents de la route, des dangers liés aux drogues, aux abus d’alcool
ou à une mauvaise alimentation.] Or, il n’en est rien .
Pourquoi ? Parce que le sujet « résiste », [souligne Philippe Lecorps, professeur
à l’École nationale de la santé publique de Rennes,] « pour des raisons qui lui sont
propres, et auxquelles le plus souvent lui-même n’a pas accès ». Et sans, pour
autant, être forcément irrationnel. « Aucune raison ne pourra jamais, à elle seule
et à coup sûr, empêcher l’homme d’agir à sa guise, insiste ce psychologue. [Il faut
bien entendre cette petite musique du sujet, mi-être de raison, mi-être de
l’inconscient.] Acceptons-le, sa conduite, jugée défavorable par les acteurs de
santé, ne relève pas de l’irrationalité — même si elle en donne l’apparence — mais
témoigne de la force du désir à l’œuvre dans l’agir humain. Et le désir, c’est
l’envers de la raison. » Surtout quand sa réalisation est garante de plaisir.
Plaisir [de fumer et de boire, plaisir de la vitesse ou de la sexualité sans entrave].
Face à cette force d’attraction, la connaissance du danger ne suffit parfois pas
pour résister. D’autant que la diffusion de ce savoir se fait elle-même de façon
inégale, privilégiant les classes socioculturelles les plus élevées. Pour qu’elle
concerne la majeure partie de la population, qu’elle soit propagée dans les
établissements scolaires et médicaux, l’intervention d’une puissance régalienne
est donc nécessaire.
Catherine Vincent, Le Monde, 26 septembre 2006.
• Nous vous montrons avec ce texte comment procéder. Le texte de départ comporte
411 mots qu’il faut résumer en 130 mots environ, ce qui représente à peu près
une réduction au tiers.
138
Le texte était, bien entendu, présenté sans aucun soulignement ni surlignement.
Nous avons souligné en noir les idées principales , surligné en jaune les mots de
liaison et articulations du texte et mis entre crochets rouges ce qui est accessoire
et ne doit pas apparaître dans votre contraction.
LES NOTES
F rance, année 2025. Que ce fut dur ! Mais finalement, le lobbying de la droite
libérale et de la gauche communautariste a payé. Désormais, les équipes de
football de division d’honneur auront droit à un quota d’accès de 30 % à la
sélection de l’équipe de France.
Il y a bien eu quelques protestations, ici et là. Mais le président de la République
et ses ministres avaient bien rodé leur rhétorique, portés par plus de quinze ans
de pratique quasi générale en haut lieu. Toute contestation de ce nouveau mode
de sélection des joueurs était déclarée « profondément choquante ».
Les joueurs de football de division d’honneur ne sont-ils pas aussi méritants que
ceux de Ligue 1 ? Sont-ils moins capables de courir, moins dignes ? Non,
évidemment ! […]
La France populaire […] applaudit en majorité. […] Les intellectuels français bien
en vue et bien en cour se réjouissent, pour la plupart. […]
Cela avait commencé en 2010, lorsque le gouvernement et ses affidés avaient
décrété que 30% des étudiants boursiers devraient obligatoirement réussir les
concours d’entrée aux grandes écoles, au grand dam du principe républicain
d’égalité d’accès au concours […].
Beaucoup avaient alors protesté, osant jusqu’à suggérer qu’il s’agissait d’une
solution antirépublicaine. De misérables pisse-froid, justement brocardés par
Richard Descoing sur toutes les radios, s’étaient même permis de dénoncer une
mesure démagogique et bon marché, qui cache derrière de grands mots un trivial
souci d’économie. Il est moins coûteux d’établir des quotas pour les défavorisés
dans les concours que de lutter en amont contre les discriminations sociales par
un encadrement scolaire plus ambitieux et un système renforcé de bourses.
Mais la révolution vers la justice a suivi son cours. Une fois réglé le sort de l’école
républicaine, on s’est attaqué à d’autres domaines. En 2014, des pressions
croissantes sur la Fédération française de football avaient conduit à diversifier le
recrutement des sélectionnés de l’équipe de France à tous les clubs de Ligue 1,
renonçant au favoritisme scandaleux qui voyait les grands clubs privilégiés par
rapport aux petits. En 2019, ce fut le tour de la Ligue 2.
Désormais, l’équipe de France est plus juste et plus belle que jamais : avec 30 % de
recrutés au niveau division d’honneur, quelle meilleure image de l’excellence du
modèle français ? Que les grincheux prennent garde : gare à eux s’ils osent
protester au cas où la France perde 12 à 0 contre le Brésil à la prochaine Coupe du
monde ! Toute allusion à une baisse de niveau à cause des nouveaux quotas de
sélection sera poursuivie devant les tribunaux comme « profondément choquante ».
Sébastien Fath, chercheur au CNRS, Le Monde, 8 janvier 2010.
More vocabulary
Exercices
3 a) Soulignez les principales idées qui devront apparaître dans votre contrac-
tion et entourez les mots-outils significatifs.
b) Mettez entre crochets ce qui relève de l’accessoire.
c) Résumez le texte en 130 mots (± 10 %).
(Concours Communs Polytechniques, 2007)
résister ? Comment ne pas approuver l’audace de cette association qui […] s’est
donné pour mission d’évacuer des orphelins promis à la mort tandis que la
communauté internationale préfère fermer les yeux ?
Besoin d’aimer, de protéger. Envie d’agir, de faire « quelque chose ». Le plus triste
est que le calamiteux raid humanitaire mené dans l’est du Tchad par cette
association, pour autant qu’on puisse en juger, n’était pas inspiré par des motifs
mercantiles mais par les bons sentiments. Ceux, en tout cas, qui animaient les
donateurs. Sous le coup de l’émotion, de la bonne conscience, du désarroi (celui
de familles tenaillées par le désir d’enfant), ils y ont cru jusqu’au bout.
Aujourd’hui, ils balancent entre colère et refus de voir la vérité en face : tout cela
n’était qu’un mirage [...].
L’humanitaire, décidément, est une chose trop sérieuse pour être confiée à
certains philanthropes. Qui ne souhaiterait sauver des enfants [...] ? Qui est contre
la paix, qui est pour la faim et la misère ? Mais on ne fait pas toujours de la bonne
politique avec des bons sentiments. On ne s’improvise pas sauveur du monde [...].
Hubert Védrine a parfois choqué en pointant les dérives de l’humanitaire et la
prétention des ONG à se substituer aux États. Il soulève un vrai problème. Depuis
quelques années, une formidable révolution est en marche : c’est la naissance
d’une société civile internationale. Le temps où les puissants pouvaient débattre
en catimini des affaires du monde est révolu. Il leur faut désormais compter avec
cette internationale citoyenne, enthousiaste, vigilante, qui forme la planète ONG.
Le monde est une agora branchée sur CNN et internet. Cette révolution marque
un progrès de la démocratie. Prenons garde qu’elle n’entraîne une régression de
la gouvernance mondiale. Car il ne suffit pas d’être contre pour avoir raison. Ni
d’invoquer la morale pour faire le bien. Pour critiquables qu’ils soient, les
responsables des États démocratiques ont au moins le mérite d’avoir été élus par
des citoyens, qui peuvent demain les révoquer. Si les ONG agissent en lieu et place
des États, elles doivent s’apprêter elles aussi à devoir rendre des comptes [...].
Adapté de l’article de Claude Weill, Le Nouvel Observateur, n° 2243,
1er novembre au 7 novembre 2007.
4 a) Soulignez les principales idées qui devront apparaître dans votre contrac-
tion et entourez les mots-outils significatifs.
b) Mettez entre crochets ce qui relève de l’accessoire.
c) Résumez le texte en 120 mots (± 10 %).
(Concours Centrale-Supélec, 2008)
Q ui a oublié l’été 2003 ? La France découvrait alors les conséquences d’un mal
nouveau. La canicule débouchait sur un drame national. Cet été, le
phénomène a touché le centre et le sud de l’Europe alors que notre pays a pleuré
jusqu’ici sous la pluie avec des températures inférieures aux normales
saisonnières, à l’exception du Sud-Est ou de l’Alsace. C’est à ne plus rien
comprendre. La communauté scientifique mondiale n’annonce-t-elle pas depuis
plusieurs années un réchauffement global et en pleine accélération ? Marc Gillet,
directeur de l’Observatoire sur les effets du réchauffement climatique, rappelait
encore récemment que les températures enregistrées lors de la canicule de 2003
seraient habituelles au cours des étés des prochaines décennies.
Pour l’océanographe Hervé Mercier, directeur de recherche au laboratoire de
l’Ifremer de Plouzané (Finistère), ce qui peut apparaître a priori comme une
somme de contradictions n’en sont pas forcément. « Au-delà de quatre ou cinq
jours, les prévisions météo deviennent de plus en plus aléatoires. Alors, imaginez
ce que cela peut donner pour des projections à 50 ou 100 ans ! »
Exercices
Quelles conséquences cela a-t-il pour la France ? La plus marquante est sans doute
la perte de repères liés aux saisons. Les hivers sont dans l’ensemble beaucoup
plus doux. Les statistiques le prouvent depuis 1950. La neige, déjà rare en plaine,
va encore se réduire. De 40 à 50 % d’ici à 2050. La moyenne montagne est la plus
touchée par ce phénomène. En revanche, la période hivernale sera beaucoup plus
pluvieuse sur les trois quarts de la métropole, accentuant le contraste entre belle
saison et période fraîche et humide. Beaucoup de pluies d’octobre à mars et une
période nettement plus aride pendant les mois d’été, avec des chaleurs lourdes et
des perturbations orageuses violentes, voilà ce qui nous attend. […] L’automne
devrait profiter de l’aridité de l’été. Il deviendra chaud et relativement sec, mutant
en une sorte d’été indien à l’américaine, plutôt agréable, mais qui ne fera
qu’accentuer l’aridité grandissante du sud de la France. Quant au printemps, il
s’inscrira dans la continuité de l’hiver doux, frais et pluvieux, notamment dans
l’ouest.
Christophe Doré, avec Jean-Marc Gonin, Le Figaro Magazine, 11 août 2007.
• Expression de la conséquence
– consequently / as a result / therefore (donc, par conséquent)
– for that reason / on that account / that’s why (c’est pourquoi)
• Expression du contraste
– but (mais), however / yet (pourtant / cependant)
– nevertheless, nonetheless (néanmoins)
– while / whereas (tandis que / alors que)
– though / although / even though (bien que, quoique)
– unlike / contrary to (contrairement à)
– on the one hand / on the other hand
– despite / in spite of + nom (malgré)
Exercices
145
B. Contractions sans notes
Corrigés, pp. 227-228.
La contraction croisée
D ésillusions et déboires ne semblent pas exister au pays des vaches, des fleurs
et du bio. Et ce ne sont pas les associations fédérant ces nouveaux
campagnards qui diront le contraire : « Je ne connais que des gens qui “trippent”
bien », répondent invariablement leurs responsables. Pourtant, certains
« trippent » plutôt mal et nombreux sont ceux qui finissent par jeter l’éponge.
Mais le retour en ville est tabou, ils n’en parlent qu’à voix basse et le vivent comme
un échec. […]
Les expériences malheureuses ont souvent comme point de départ une
méconnaissance de la vie rurale. […] Ainsi, le silence des pâturages n’est pas
troublé par le seul gazouillis des oiseaux : machines ou bétail, le bruit est très
présent. Une surprise pour les apprentis campagnards […]. Autant pour le silence,
mais vive l’air pur ? Car les zones rurales ne sont pas vierges de pollution. Dans
certaines régions, l’usage des pesticides est généralisé, et se promener à travers
champs en période de traitements phytosanitaires n’est pas meilleur pour les
bronches que de remonter à pied la rocade bordelaise… […]
Mais combien de concessions sommes-nous capables de faire pour que nos chères
têtes blondes soient élevées au grand air ? Car le bien-être de leur progéniture est
la raison principale qui pousse les citadins à fuir la ville. Enfants, ils sont
généralement ravis de s’ébattre en pleine nature. Mais à l’adolescence les choses
se compliquent. […] Luna, qui a grandi dans la Drôme dans une famille qu’elle
qualifie de « baba cool », se souvient de son adolescence au grand air : « Il n’y a
rien à faire ! Même si tu as une Mob, tu ne vas pas te taper 100 km aller-retour
pour aller au ciné. Alors, tu joues à la console avec tes potes, tu traînes dans les
bars pourris du village et… tu réfléchis à ce que tu vas faire pour te barrer ! »
Aujourd’hui, Luna est une trentenaire branchée, parisienne jusqu’au bout des
ongles.
[…]
À l’occasion d’un week-end dans la résidence secondaire d’un ami, ils [les citadins]
se découvrent la « main verte », dégustent un pastis au soleil couchant et goûtent
de mystérieux produits du terroir. […]
Mais, même quand on a la main verte et une excellente connaissance du
« terrain », encore faut-il s’intégrer à la population. […] Les conflits de voisinage
impliquant ces deux populations sont nombreux. […]
Alors, en réalité, si la mode du « retour à la terre » consiste à vivre comme un
expatrié dans son propre pays, il n’est pas nécessaire de se terrer à la campagne.
Autant investir dans une usine désaffectée de Montreuil : on peut y croiser ses
amis artistes au marché bio, sans jamais avoir à partager la misère sociale de ceux
qui n’ont pas choisi d’y vivre. Et puis c’est plus près de la grande ville !
«C ’est pour quand ? — Pour hier ! » Plusieurs études confirment bien, depuis
les années 1990, une augmentation de l’intensité du travail en France et
dans plusieurs pays.
La guerre économique exige une organisation du travail plus efficace, donc plus
stressante. À la course à la productivité s’ajoutent la précarité croissante, la peur
du chômage, et, avec elles, la spirale du déclassement et la descente aux enfers.
[…]
Si le libéralisme n’explique pas tout, n’y aurait-il pas une forme spécifique de
management (étendu au secteur public) responsable du stress et du mal-être au
travail ? […]
Depuis les années 1980, de nouvelles formes de management du travail s’imposent
dans les entreprises et les administrations. Elles invitent à la responsabilité et à
l’autonomie du salarié. Celui-ci n’est plus considéré comme un exécutant mais
comme un employé autonome ; ses tâches sont enrichies (son niveau de formation
est d’ailleurs souvent plus élevé que son poste), il prend des responsabilités et
peut gérer son travail et ses horaires comme il l’entend (du moment que le travail
est bien fait). Ce mode de management suppose un engagement personnel plutôt
qu’une soumission aux ordres.
Autonomie, responsabilité, compétences : autant d’éléments qui devraient en
principe allier épanouissement et efficacité accrue. En pratique, la face sombre
de ce modèle s’est peu à peu révélée au grand jour. Naguère, le travail taylorisé
entraînait ennui, abrutissement, déqualification, frustration. Aujourd’hui, le travail
enrichi et autonome entraîne de nouvelles pathologies. Le salarié n’est plus
menacé d’ennui mais, au contraire, de surcharge mentale. Il est soumis à des
sollicitations permanentes, à une grande diversité et complexité d’activités à
mener en parallèle. Il doit assumer seul des responsabilités importantes, voire
écrasantes. La réussite est normale et les échecs lui sont imputés. Il est libre de
ses moyens dès lors que les buts sont atteints.
Ce modèle manégérial s’est d’autant mieux diffusé qu’il correspondait à une
transformation en profondeur des relations sociales dans la société. Mai 1968 avait
sonné le glas des rapports hiérarchiques et imposé l’aspiration à la liberté, à
Exercices
147
3 Pour aller plus loin : contraction d’anglais en anglais.
(BCE HEC, ESSEC, ESCP-EAP, EM Lyon, 2008, LV1, sous-épreuve n° 2)
La contraction croisée
D espite the recent spate of shootings on our streets, we pride ourselves on our
strict gun laws. Every time an American gunman goes on a killing spree, we
shake our heads in righteous disbelief at our poor benighted colonial cousins. Why
is it, even after the Virginia tech massacre, that Americans still resist calls for
more gun controls?
The short answer is that “gun controls” do not work: they are indeed generally
perverse in their effects. Virginia Tech, where 32 students were shot in April,
had a strict gun ban policy and only last year successfully resisted a legal
challenge that would have allowed the carrying of licensed defensive weapons
on campus. It is with a measure of bitter irony that we recall Thomas Jefferson,
founder of the University of Virginia, recording the words of Cesare Beccaria:
“Laws that forbid the carrying of arms … disarm only those who are neither
inclined nor determined to commit crimes … Such laws make things worse for
the assaulted and better for the assailants; they serve rather to encourage than
to prevent homicides, for an unarmed man may be attacked with greater
confidence than an armed man.”
One might contrast the Virginia Tech massacre with the assault on Virginia’s
Appalachian Law School in 2002, where three lives were lost before a student
fetched a pistol from his car and apprenhended the gunman.
Virginia Tech reinforced the lesson that gun controls are obeyed only by the law-
abiding. New York has “banned” pistols since 1911, and its fellow murder capitals,
Washington DC and Chicago, have similar bans. One can draw a map of the US,
showing the inverse relationship of the strictness of its gun laws, and levels of
violence: all the way down to Vermont, with no gun laws at all, and the lowest level
of armed violence (one thirteenth of Britain).
America’s disenchantment with “gun control” is based on experience: whereas
in the 1960s and 1970s armed crime rose in the face of more restrictive gun laws
(in much of the US, it was illegal to possess a firearm away from the home or
workplace), over the past 20 years all violent crime has dropped dramatically, in
lockstep with the spread of laws allowing the carrying of concealed weapons by
law-abiding citizens. Florida set this trend in 1987, and within five years the states
that had followed its example showed an 8 per cent reduction in murders, 7 per
cent reduction in aggravated assaults, and 5 per cent reduction in rapes. Today
40 states have such laws, and by 2004 the US Bureau of Justice reported that
“firearms-related crime has plummeted”.
In Britain, however, the image of violent America remains unassailably
entrenched. Never mind the findings of the International Crime Victims Survey
(published by the Home Office in 2003), indicating that we now suffer three times
the level of violent crime committed in the United States; never mind the doubling
of handgun crime in Britain over the past decade, since we banned pistols outright
and confiscated all the legal ones.
We are so self-congratulatory about our officially disarmed society, and so
dismissive of colonial rednecks, that we have forgotten that within living memory
British citizens could buy any gun — rifle, pistol, or machinegun — without any
license. When Dr Watson walked the streets of London with a revolver in his
148
pocket, he was a perfectly ordinary Victorian or Edwardian. […] In 1909, policemen
in Tottenham borrowed at least four pistols from passers-by (and were joined by
other armed citizens) when they set off in pursuit of two anarchists unwise enough
to attempt an armed robbery. We now are shocked that so many ordinary people
should have been carrying guns in the street: the Edwardians were shocked rather
by the idea of an armed robbery.
If armed crime in London in the years before the First World War amounted to
less than 2 per cent of what we suffer today, it was not simply because society
then was more stable. Edwardian Britain was rocked by a series of massive strikes
in which lives were lost and troops deployed, and suffragette incendiaries,
anarchist bombers, Fenians, and the spectre of a revolutionary general strike made
Britain then arguably a much more turbulent place than it is today. In that unstable
society the impact of the widespread carrying of arms was not inflammatory, it
was deterrent of violence.
As late as 1951, self-defence was the justification of three quarters of all
applications for pistol licenses. And in the years 1946-51 armed robbery, the most
significant measure of gun crime, ran at less than two dozen incidents a year in
London; today, in our disarmed society, we suffer as many every week.
Gun controls disarm only the law-abiding, and leave predators with a freer hand.
Nearly two and a half million people now fall victim to crimes of violence in Britain
every year, more than four every minute: crimes that may devastate lives. It is
perhaps a privilege of those who have never had to confront violence to disparage
the power to resist.
The Times, September 8, 2007.
Exercices
149
L’EXPRESSION ÉCRITE CORRIGÉS PP. 229-230
L’expression écrite
A. Exercices d’entraînement
Corrigés, pp. 229-230.
2 Même exercice.
a. He explained that the red pins represented the firm’s salesmen in the area.
b. The sales consultant smiled and said all the sales manager had to do was take
the pins off the map and stick them into the sales representatives!
c. In an effort to boost its sales figures, a sales organisation bought the services
of a sales consultant.
d. The sales manager showed him a wall map with a few red pins stuck in it.
e. He added that the sales figures were terrible in that area.
f. He concluded that he didn’t know what was wrong.
[Ce texte ayant été donné en sujet de version au concours AGRO 2006, vous pouvez
aussi le traduire, après l’avoir corrigé.]
Exercices
151
B. Sujets d’expression écrite donnés à des concours
ou examens
L’expression écrite
1 Does the use of robots always mean a safer and more comforta-
ble life for people? (Concours scientifiques, ENS, 2008, LV2)
Useful words, phrases, and sentences
– a researcher, to convey knowledge
– progress (indénombrable) + verbe au singulier, a means to + V / a means of + V-ing
– to range from … to …, to free people for other activities, to perform delicate tasks,
to replace unskilled workers, to assemble parts, to explore the universe…
– household tasks, household appliances, household robots…
– industrial robots, hazardous tasks, industrial hazards
– peaceful scientific pursuits (surgery, space…)
– to backfire on, dangerous fallout...
– warfare (reconnaissance missions, landmine spotting…)
– Do the benefits of the use of robots outweigh the drawbacks?
Ne confondez pas : to enable (+ N +) to + V , permettre = rendre possible,
et : to allow + N (+ to +V) , permettre = autoriser.
Voir aussi l’expression de la conséquence, p. 132.
Suggestion de corrigé, p. 230.
3 To what extent has the Internet changed the way we live today?
Should blogging remain a private thing or could it be a new way of
debating public and political issues? (200-250 mots)
(E3a 2007)
Useful words, phrases, and sentences
– It is undeniable that…
152
– to spy (up) on somebody, to infringe on someone’s privacy or liberty
– to target advertising to a specific audience, to influence consumers,…
to seek information on the web, to gather information, to pass along information,
to spread information, to spur political action
– safeguards, protecting measures, privacy laws
– a forerunner, an outrider
– to twist, to slant, to skew information – a computer database, data
– Cybercops prevent fraud and misuse of the Internet.
– “Big Brother is watching you.” (Orwell, 1984), a watchdog
– The number of those who read blogs at least once a month has grown by 300% in
the past four years.
– Those who read blogs more than once per month account for 20% of blog readers.
– Blogs have a growing political influence.
– Blogging can publicize what happens in the world.
– Blogging has been used to influence the politicians meeting in Cophenhagen in
December 2009 to set up new environmental policies and pave the way for
sustainable development.
Suggestion de corrigé, p. 231.
Running dry
M ost people may drink only two litres of water a day, but they consume about
3,000 if the water that goes into their food is taken into account. The rich
gulp down far more, since they tend to eat more meat, which takes far more water
to produce than grain. So as the world’s population grows and incomes rise,
farmers will — if they use today’s methods — need a quarter more water than today
to keep everyone fed, according to the International Water Management Institute
(IWMI). Yet in many farming regions, water is scarce and likely to get scarcer as
global warming worsens. The world is facing not so much a food crisis as a water
crisis, argues Colin Chartres, IWMI’s director-general.
The solution is more efficient use of water or, as the sloganeers put it, “more crop
per drop”. Some 1.2 billion people live in places that are short of water. Farming
accounts for roughly 70% of human water consumption. So when water starts to
run out, as is happening to northern China, southern Spain and the western United
States, farming tends to offer the best potential for thrift. But governments,
155
whether to win votes or to protect the poor, rarely charge farmers a market price
for water. So they are usually more wasteful than other consumers — even though
L’expression écrite
the value they create from the water is often less than households or industry
would be willing to pay for it.
The pressing need is to make water go further. Antoine Frérot, the head of Veolia
Environment, a French firm, promotes recycling, whereby wastewater is treated
until it can be used in industry or agriculture. This costs about a third less than
desalination, and cuts pollution. Yet, as he concedes, there are even cheaper ways.
As much as 70% of water used by farmers never gets to crops, perhaps lost through
leaky irrigation channels or by draining into rivers or groundwater. Investment
in drip irrigation, or simply repairing the worst leaks, could bring huge savings.
Farmers in poor countries can usually afford such things only if they are growing
cash crops. Even basic kit such as small rainwater tanks can be lacking. Yet
modest water storage can hugely improve yields in rain-fed agriculture, by
smoothing over short dry spells.
The Economist, 20 September 2008.
Question 1
Why, according to the journalist, is there a “pressing need to make water go fur-
ther”? Answer in your own words.
Cette première question est un sujet de compréhension. Vous devez repérer, dans le
texte, les éléments de réponse à la question posée, puis les reformuler (cf. “in your
own words”). C’est donc un exercice apparemment facile, mais, en fait, difficile.
Question 2
In your opinion, what solutions — individual and collective — can help the world
face the growing water crisis?
Alors que, dans la première question, on précise according to the journalist, dans
cette seconde question, la consigne est claire : In your opinion…
Ce ne sont donc plus les raisons de cette crise mentionnées dans le texte de départ
que vous devez utiliser, mais vos connaissances et vos idées personnelles.
Nous vous proposons ci-dessous quelques aides lexicales, ainsi qu’une suggestion
de corrigé pp. 233-234.
Useful words, phrases, and sentences
• Irrational use of natural resources / man-made disasters / ecological disasters /
environmental disasters : carbon dioxyde emissions / toxic chemicals / pesticides
/ hazardous wastes / accidental oil spills , decrease in phytoplankton
productivity / land degradation and desertification / deforestation / loss of
biological diversity / greenhouse gas effect / global warming / ozone layer
depletion
– to make land flood-prone by removing trees and other vegetation
– a burning issue / pollution abatement / a switch to cleaner energy
– Due to water shortage, the maize crops are wilting.
– In some areas, water is a three-hour walk away.
– Natural resources are running out.
– to jeopardize
• environment-friendly / environmentalist / ecology / ecological
– sustainable development / renewable energy (sun, wind, waves)
156
– to save the rain forest / to respect the environment / to protect human health and the
environment / to treat chemical waste / to tackle climate change / to recycle
aluminium / to incinerate municipal rubbish
– to adopt a sensible attitude / to behave sensibly, to change one’s habits
– to turn to biofuels / to use eco-friendly cars / hybrid cars
• Flex-fuel cars run as readily on ethanol as on regular petrol.
Growth is compatible with ecology, it can even bolster it.
Suggestion de corrigé, pp. 233-234.
criminals, juveniles, and other high-risk individuals. They contend that the law should
provide for the prohibition of handgun ownership and the registration of all firearm
owners.
They hold that carrying guns for self-protection is outdated, anachronistic, and
uncivilized.
• Gun control opponents = anti-ban advocates, on the other hand, argue that controls
prevent law-abiding citizens from protecting themselves and therefore infringe upon
their constitutional rights as defined by the Second Amendment.
They claim that gun-armed defenders fare up to 2.5 times better than victims who do
not resist or victims who resist with other weapons.
Some argue further that widespread gun ownership is one of the best deterrents to crime.
The police cannot be expected to turn up in the nick of time everywhere they are
needed.
Self-defence, the National Rifle Association (NRA).
According to some (Gary Klenk, in a book on criminology published in 1997), 99% of
the time, guns are used to stop a criminal threat.
157
• to reduce firearm-related violence
– to reduce overall gun availability to criminals (on the assumption that there is a
L’expression écrite
1. Why does the journalist call the portable email device a menace?
(70 words minimum)
Vous trouverez une suggestion de corrigé pp. 234-235.
2. Do you think that modern technologies really facilitate communication? Give
examples to illustrate your answer.
(110 words minimum)
Vous trouverez une suggestion de corrigé p. 235.
Useful facts, figures, phrases and sentences
– 90% of all scientific knowledge has been generated over the last 30 years.
This trend is likely to continue in the future.
• Thanks to the “information highway”, people easily interconnect.
≠ post or telegraphic systems
– e-mail, SMS (short message system), the Internet
– to open the most isolated places to communication
– E-mail is the easiest form of communication: the sender can write a message at any
time of the day or night. The addressee opens his/her e-mail box when it is convenient
for him/her.
• But it is also a trap:
– a new form of addiction: dependency on portable email devices
– a new form of slavery: being ever contactable means being at other people’s beck and
call
– (not) to disconnect from your work
– no time left for imagination, daydreaming, …
, stress, loss of independence
Exercices
159
L’ORAL CORRIGÉS PP. 236-237
L’oral
i. talk
j. writer
k. psychological
l. vehicle
161
QCM CORRIGÉS P. 237
Polytechniques 2010
I. COMPRÉHENSION
Choisissez la réponse qui vous paraît la plus adéquate en fonction du sens du texte.
1. From lines 1-2, it should be understood (B) “Crossing Over” is a melodrama set in
Exercices
(A) ln 2003, he graduated in film studies. (A) During the interviews, Mr. Fukunaga re-
(B) ln 2003, he entered New York Univer- fused to use the gang members’ argot.
sity. (B) During the interviews, Mr. Fukunaga
(C) ln 2003, he was studying cinema. tried to make fun of the interviewees.
(D) ln 2003, he left New York University. (C) During the interviews, Mr. Fukunaga re-
peatedly asked questions that annoyed
5. From the fourth paragraph, it should be some interviewees.
understood that: (D) During the interviews, Mr. Fukunaga
(A) Mr. Fukunaga researched for his short was threatened with being chopped up.
by flying to Central America.
(B) While researching for his short, Mr. Fu- 9. From lines 51 to 54, it should be unders-
kunaga got the idea to make a full-length tood that:
film on this dangerous trip north. (A) Mexicans who would like to stay in their
(C) Mr. Fukunaga’s mixed origins helped country are forced to cross the border by ro-
him understand migrant experience. bots.
(D) When looking for funds for his short, Mr. (B) Thanks to technology, Mexicans hoping
Fukunaga realized how expensive a longer to cross the border work for the United
film could be. States in their own country.
(C) Mexicans refused immigrant status
6. From lines 34 to 36, it should be unders- would enjoy working for the United States
tood that: without crossing the border.
(A) Mr. Fukunaga was not happy with his (D) Mexicans are helped crossing the border
interviewers. by robots in order ta avoid being caught by
(B) The interviews were not enough to sa- the computerized police force.
tisfy Mr. Fukunaga’s desire to find out by
himself. 10. From lines 62 t0 65, it should be unders-
(C) Uneasy with the possible use of his tood that:
work, Mr. Fukunaga decided to assume (A) “The Sixth Section” tells the story of mi-
control on his own. grants returning to their village in Mexico
(D) Mr. Fukunaga decided to board trains in after a very long and enriching trip.
order to find potential financial support for (B) “The Sixth Section” is about the journey
his project. of a whole Mexican village to upstate New
York.
7. From lines 41 to 43, it should be unders- (C) “The Sixth Section” documents the ex-
tood that: perience made by migrants who rebuilt
(A) Mr. Fukunaga is proud that his film is their home Mexican village from the United
based on true stories. States.
(B) Mr. Fukunaga is proud that the inter- (D) “The Sixth Section” is about migrants re-
views will only be understood by a Spanish- building their village in upstate New York
speaking audience. who suffered from segregation by the local
(C) Mr. Fukunaga is proud that his film won population.
two prizes at Sundance.
(D) Mr. Fukunaga is proud that his film
gives an accurate and detailed picture of the
people the movie is about.
164
11. From lines 66-67, it should be unders- 12. From lines 67-68, it should be unders-
tood that: tood that:
(A) Mr. Rivera aimed more at promoting and (A) Thanks to its use of advanced techno-
stimulating tolerance than at delivering a logy “Sleep Dealer” succeeds in moderni-
political message. zing this kind of story.
(B) Mr. Rivera failed to deliver a convincing (B) Whatever its innovation and exuberance
political message because of a biased ap- “Sleep Dealer” retells the founding tale of
proach. the nation.
(C) Mr. Rivera’s political message is weaker (C) “Sleep Dealer” falls into various traps
because of his unprejudiced vision. which prevents it from renewing the genre.
(D) Mr. Rivera’s main concern was to expose (D) Despite its innovative extravagance
a supposedly tolerant attitude which acts as “Sleep Dealer” fails to renew an eternal nar-
a brake upon political awareness. rative.
II. LEXIQUE
Choisissez la réponse qui vous paraît la plus appropriée en fonction du contexte.
16. “parable” (line 11) means: 21. “northbound” (line 37) means:
(A) B film (A) travelling towards the north
(B) musical (B) run by a northern company
(C) remake (C) travelling a way from the north
(D) moral tale (D) full of Northerners
17. “cutting-edge” (line 13) means: 22. “turn over” (line 40) means:
(A) most advanced (A) steal
(B) extremely ingenious (B) hide
(C) breathtaking (C) give
(D) visionary (D) pick up
165
23. “outsourcing” (line 56) means: 24. “feature” (line 61) means:
(A) subcontracting to another company (A) crowd puller
Exercices QCM
25. 28.
(A) Older the dads were, worse the children (A) The idea is not as far-fetched Iike it
were doing. might seem.
(B) Older the dads were, the worse the chil- (B) The idea is not as far-fetched as it might
dren were doing. seem.
(C) The older the dads were, worse the chil- (C) The idea is not as far-fetched than it
dren were doing. might seem.
(D) The older the dads were, the worse the (D) The idea is not as far-fetched that it
children were doing. might seem.
26. 29.
(A) A $20 million architectural gem of (A) A sign that consumption has hit bottom
museum is under construction. may come when the savings rate was begin-
(B) A $20 millions architectural gem of ning to flatten.
museum is under construction. (B) A sign that consumption has hit bottom
(C) A $20 million architectural gem of a may come when the savings rate begins to
museum is under construction. flatten.
(D) A $20 millions architectural gem of a (C) A sign that consumption has hit bottom
museum is under construction. may come when the savings rate will begin
to flatten.
27. (D) A sign that consumption has hit bottom
(A) “Man with clear conscience probably may come when the savings rate would
has a poor memory”, an old adage says. begin to flatten.
(B) “The man with clear conscience proba-
bly has a poor memory”, an old adage says. 30.
(C) “Man with a clear conscience probably (A) It was only eight years ago that one in
has a poor memory”, an old adage says. five of the region’s jobs vanished.
(D) “The man with a clear conscience pro- (B) It was only eight years ago that one five
bably has a poor memory”, an old adage of the region’s jobs vanished.
says. (C) It was only eight years ago that one in
five in the region’s jobs vanished.
(D) lt was only eight years ago that one five
in the region’s jobs vanished.
166
Parmi les quatre solutions proposées, choisissez, pour chacun des énoncés
lacunaires suivants,.celle qui vous paraît le compléter correctement.
31. Henri resides in Berg, .... north of the ca- 36. For each rise of …, the risk of a headache
pital. rose 7.5 percent.
(A) hour drive (A) 5 degree Celsius
(B) hour’s drive (B) 5 degrees Celsius
(C) an hour drive (C) 5 Celsius degree
(D) an hour’s drive (D) 5 Celsius degrees
32. The global economic downturn will pro- 37. The debate began not long after he …,
bably make China an even stronger econo- the throne in 2000.
mic competitor than it .... (A) ascend
(A) be. (B) ascends
(B) was. (C) has ascended
(C) been. (D) ascended
(D) would be.
38. Researchers have now shown experi-
33. China is .... behind the United States and mentally that … is physically exhausting.
Japan. (A) mental work
(A) the world’s largest third economy (B) a mental work
(B) the world’s third-largest economy (C) the mental work
(C) the largest world’s third economy (D) mental works
(D) the world’s largest-third economy
39. With “Ratatouille”, analysts fretted
34. The only function of economic forecas- about … moviegoers would go to see a movie
ting is to make astrology .... respectable. about a rat in the kitchen.
(A) look (A) whoever
(B) to look (B) whatever
(C) looking (C) whichever
(D) looked (D) whether
(B) Which of
(C) Of what of
(D) Of which of
167
Corrigés
Exercices grammaticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Corrigés
168
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
La version . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
1 Exercices d’application .................................. 191
Le thème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
1 Exercices d’application .................................. 208
L’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
Corrigés
EXERCICES GRAMMATICAUX
Exercices grammaticaux
2 a. Nous étions en train de parler du contrat quand nous avons appris qu’ils
étaient au bord de la faillite.
b. Nous avons écouté leurs arguments, puis nous avons pris une décision.
c. Cette multinationale a fait d’énormes bénéfices l’année dernière, et pourtant
ils ont licencié des centaines d’ouvriers.
d. Pendant que j’exprimais clairement mon point de vue, ils ont essayé de
justifier leur décision en insistant sur l’importance d’être compétitifs.
e. Pas étonnant que les ouvriers aient eu le sentiment d’être mal traités et qu’ils
aient décidé de se mettre en grève !
f. Si les actionnaires n’ont pas reçu d’énormes dividendes, alors où est passé
tout l’argent ?
g. Après les licenciements, les employés n’ont plus eu confiance en la direction.
h. Quand je suis entré(e) dans le bureau de la chef / patronne, elle se plaignait
de ce qu’elle gagnait moins que des hommes moins diplômés.
i. Elle venait de se rendre compte qu’il y avait un plafond de verre et qu’une
femme qui avait deux ou trois enfants n’avait aucune chance d’arriver un jour
au sommet.
3 b. When my father was a child, workers used to / would very seldom go on strike.
d. In the past, most businesses used to be family businesses.
e. A few years ago we used to have regular business relationships with that
country.
f. In those days, Hong Kong used to be a British colony.
g. Those were the days when the sun never used to set on the British Empire.
4 a. The author / writer tells how, when he was a child, his father used to / would
take him to the factory on Saturdays so that he should / might know his future
empire.
b. People used to work on Saturday mornings in those days.
c. When was the 35-hour week established?
d. In my great-grandfather’s days, workers used to never have holidays, but they
never worked on Sundays.
e. For a long time I used to go to bed early...
f. Damn! I left my glasses and my wallet in the office! I must go back and get
them.
g. They were going through confidential data when the boss / manager caught
sight of them.
h. We joined that union four years ago because we didn’t agree with the
management’s policy.
i. That plant hired Asian workers to do a specific job and then they laid them
Corrigés
1 a. have you been, got ; b. have driven / have been driving ; c. didn’t you stop ;
d. took off ; e. has just landed ; f. has just arrived, have begun ; g. heard, hurried ;
h. began, has never stopped, has devastated.
4 a. She boarded / took a commuter train full of supporters and promised herself
never to do that again / and promised herself she would never do that again!
b. We were not sure we would be able to go, so I cancelled our reservations.
c. Because that blond(e) / fair-haired woman looked suspicious (to him), the
customs officer went through all her luggage.
d. The captain and his crew hope you have forgotten nothing / you have not
forgotten anything on board.
e. She has always refused to take a plane ever since she had a narrow escape /
a hairsbreadth escape from a terrorist attack.
f. For several years she had not set foot in Britain.
g. “Have you been to New York over the past few months?
“Yes. I went there just after Easter.”
h. There is a strike and working people / commuters have been waiting for three
quarters of an hour for their train to arrive.
i. Three years ago we went on a safari to Africa.
j. We saw each other for the last time three years ago. / It has been three years
since we saw each other for the last time / since we last saw each other.
k. He has been working for a railway company for three years.
l. I’ve just booked a seat on the 4 pm flight to Boston.
m. We’ve been trying for hours to get low-cost tickets to Sydney and still haven’t
found anything / haven’t got anything yet.
172
4 Parler de l’avenir
1 a. …we are going to open…
b. The factory gates are going to close / are closing / close in a few minutes.
c. …the staff is going to have to work…
d. I’m going to drive you home. / I’ll drive you home.
e. We will look for a site…
3 a. As soon as the machines are operational / in working order, we will open the
factory.
b. Owing to (the) rising population and the obsolescence of some nuclear plants,
there will be / there are going to be electricity cuts next winter.
c. We have no intention of laying off but, if oil prices do not fall, we will be in a
difficult situation.
d. The manager of our Karachi plant is due to arrive tomorrow.
e. He was to bring us (some) good news but, in the wake of / after a natural
disaster, their turnover collapsed / plummeted.
f. We are going to look into / We will examine the possible ways to save our
Indian branch.
g. As I am turning 60 next year, I’ll retire.
h. Shall we encourage him / her or shall we advise him / her to look for another
job in a multinational?
i. They were about to relocate when there was a takeover bid.
Corrigés
1 a. Your car has been damaged, you can’t / cannot drive to the police station.
b. She can’t / cannot be at the police station yet...
c. Smoking is not allowed in this place.
d. We must arrest the murderer forthwith; otherwise, he may kill again.
e. If he is the thief, the stolen jewels must still be at his place.
f. “I can’t go through the door!” “Let’s try the first floor window.”
2 a. Votre voiture a été endommagée, vous ne pouvez pas vous rendre au poste de
police en voiture.
b. Il est impossible qu’elle soit déjà au poste de police. Il se trouve assez loin et
il y a seulement quelques minutes qu’elle est partie du bureau.
c. Interdiction de fumer ici.
d. Il faut que nous arrêtions l’assassin immédiatement ; sans cela, il pourrait tuer
à nouveau.
e. Si c’est lui le voleur, les bijoux volés doivent encore être chez lui / sont
certainement encore chez lui.
f. « Je ne peux pas passer par la porte ! – Essayons la fenêtre du premier étage »
3 a. Troublesome pupils can sometimes ruin a class. That’s why they have to be
dealt with.
b. It may be a habit with the French police.
Attention à la préposition ! Non pas of mais with.
c. Suburbs must not become no-go areas / rough areas where might is right /
where lawlessness prevails / where the law of the jungle prevails / where law
%Notez qu’il n’y a pas, en anglais, d’inversion sujet-verbe : il est impossible de dire
and order have broken down.
i. These issues could be debated in the courts, but I believe that they should be
settled in Parliament.
j. This time, MPs may / can vote according to their consciences rather than party
directives.
175
3 a. We are told that the crisis stems from the US trade and budget deficit and to
the fact that some countries won’t restimulate their domestic consumption. Should
Exercices grammaticaux
we / Must we conclude that we have to / must wait and see / wait for things to
improve or blow over? That would be suicidal. We must and can intervene
straightaway to limit the damage. Shouldn’t France at last take the bull by the
horns? It can’t control the international stock exchange crisis but it will have to
take drastic measures to boost its economy.
7 La voix passive
1 a. The house is built. d. The house has been built.
b. The house was built. e. The house had been built.
c. The house is being built. f. The house may be built.
%
e. That flat is so spotless that it looks uninhabited.
N’oubliez pas que les apparences s’expriment souvent par le verbe look (apparence
physique) ou le verbe seem (impression) :
She looks very healthy. (Elle a l’air en pleine santé.)
They seem to have moved. (On dirait qu’ils ont déménagé.)
f. That house has been let to Polish people / to Poles.
%
g. New windows and new shutters were put in last week.
Attention ! La précision last week étant donnée, il faut impérativement employer le
prétérit. Sans cette précision, on ne ferait que constater la présence de nouvelles
fenêtres, etc., et il faudrait employer le present perfect.
h. A (partition-)wall has been / was built between the sitting-room and the dining-
room which were to be / to make up a single room.
i. In the United States, turkey is served with cranberry sauce for Thanksgiving.
j. Many people are reported to have been injured in the collapse of the building.
k. What have they been told about the new environment laws / green laws?
l. Bookshelves should be put up against that wall.
m. The wall-to-wall carpeting has just been replaced by oak floorboards.
n. When they had central heating installed, they had to lay out / to pay several
%
thousand pounds.
Rappel : comme les autres adjectifs, les adjectifs numéraux hundred, thousand,
million, billion restent invariables.
Ne confondez pas l’adjectif et le nom :
• Nom : Thousands of pounds had to be paid for the project. (On a dû payer des milliers
de livres pour ce projet.)
• Adjectif : We spent ten thousand pounds on renovating our flat. (Nous avons dû
dépenser dix mille livres pour rénover notre appartement.)
o. It is often said that the colours of rooms have an influence on the morale of
those who live in them.
p. Owing to the rising number of inhabitants, the young may have to face a new
%
housing crisis.
Rappel : la structure the + adjectif dénote l’ensemble du groupe défini par l’adjectif.
, The poor, the homeless, the old, the young : les pauvres, les sans-abri, les vieux, les
jeunes.
grandfather.
• You can see across the lawn the trees that / which were planted by my
grandfather.
c. The child was struck by an acorn that / which fell from an oak.
177
%Attention ! Ne confondez pas to fell, verbe régulier qui signifie « abattre » (phrase a.)
Exercices grammaticaux
3 a. where ; b. how / where (Notez que why n’est grammaticalement pas impossible
mais logiquement peu probable.) ; c. when (Sans la deuxième phrase, qui explicite
la question [on veut un repère temporel], where serait possible.) ; d. why.
%
beings.
Attention ! misery ne signifie pas « misère » mais « malheur / tristesse ».
c. An earthquake, a tsunami, or a typhoon are disasters (that) everybody is afraid
of and which may / can be man-made.
d. Climate change is what is most worrying about current global warming.
e. Motorists drive more efficiently to avoid polluting the planet but they are
unwilling to give up their cars, which can seem paradoxical.
2 a. Il fait une école d’ingénieurs car il espère trouver un emploi aux États-Unis où
les conditions de travail et les salaires sont meilleurs.
b. C’est une femme amusante au bureau, mais elle peut parfois être fatigante à
la maison.
c. • Si entertaining est gérondif : Elle adore recevoir.
• Si entertaining est adjectif : Elle adore les gens amusants / distrayants.
d. La maison a besoin d’être nettoyée.
e. Les programmes spatiaux parlent à / flattent l’esprit pionnier des Américains.
f. La préparation des expéditions spatiales a toujours eu des retombées
technologiques.
g. Les prévisions concernant la croissance de la population mondiale sont plutôt
inquiétantes.
h. La surpopulation est un problème de plus en plus important.
latest meeting.
e. She insists on your taking your responsibilities.
f. He has a reputation for being a braggart.
g. According to a recent survey, 60% of French people are reluctant to have a flu shot.
179
h. We are told they run the risk of falling ill / they are in danger of falling ill
during the winter.
Exercices grammaticaux
%Rappel : a lot of dans les phrases affirmatives, (not) much dans les phrases
d. I have read few novels but a lot of poetry.
négatives.
e. Do you have any novels by P.D. James? I can’t see any on your bookshelves.
f. I don’t know as many writers as you do but I know several / a few.
g. Not having as much money as you (have), I borrow books from the library.
h. The dialogues in that play are not lively enough. It’s boring.
i. Asimov has written so many compelling / fascinating / gripping science fiction
novels.
%
j. There were too many special effects in that film. I didn’t like it (very) much.
On note, dans la seconde phrase, que much peut être adverbe et nuancer un verbe.
k. I thought above all that the director didn’t have much talent.
l. “We went to the circus with the children.”
“Were there many lions and tigers?”
Vous ne vous méfierez jamais assez des fautes dues à une simple reproduction de
l’orthographe française des mots transparents : tigers , tigres.
m. There were several clowns performing lots of / many stunts.
n. She has had too few good parts to become really famous / to be really well-known.
180
11 Autres quantifieurs : most, both, all et the whole
1 a. Most of ; b. Most of ; c. most of ; d. Most ; e. Most ; f. Most of, most of ;
g. Most.
2 a. both ; b. both ; c. the two ; d. both ; e. The two ; f. both ; g. the two.
3 a. All the ; b. the whole ; c. all the ; d. The whole, all the.
4 1. a. La plupart de mes camarades de classe travaillent dur pour réussir aux
examens.
b. La plupart d’entre eux voudraient se lancer dans la recherche.
c. Ils ne semblent se rendre compte de ce que la plupart de ces scientifiques
%
travaillent dur pour des résultats incertains.
Attention ! Ne pas calquer l’orthographe des mots semi-transparents comme
uncertain !
d. La plupart des expériences ne mènent qu’à d’autres expériences.
e. La plupart des scientifiques rédigent leurs articles en anglais.
f. La plupart des étudiants de ma classe ont passé la plus grande partie de
leur temps à écouter le document audio / l’enregistrement.
g. La plupart des gens pensent que les sondages sont utiles.
3 a. He is long-haired.
b. He is square-faced.
c. I have a round-the-clock job.
d. …, he was broken-hearted.
%
e. I had a two-hour drive to Oxford.
Attention ! Pas de marque du pluriel pour un adjectif. En revanche, on pourrait
employer un génitif : a two hours’ drive.
f. We’ve taken a two-year round-the-world trip.
g. That blue-eyed reporter was ill-informed and ill-mannered.
h. Her eyes are emerald green.
i. The students live in matchbox-size rooms.
4 a. A sixty-year-old former tennis player was murdered and his two-storey house
was broken into.
b. The murderer was arrested after a three-week manhunt.
c. I love walking bare-headed and bare-footed on the honey-coloured sand.
d. When the 45-year-old jockey died, he had been ill for two years.
e. After a 50-mile drive they had at last reached the river bank.
f. They had just pulled up outside the bed-and-breakfast when they saw the “No
vacancies” sign.
g. The 5-year drought might well have been caused by ozone depletion.
h. Manmade climate change/s and global-warming-driven environmental
disasters will lead to mass migration.
i. Because of increasingly efficient fishing methods North Sea cod stocks have
plummeted.
j. The town council is examining a planning request by a property developer
who wants to build an estate of low-energy-consuming houses and flats.
182
k. In the Everest valley region, snowfalls are / the snowfall is increasingly
unpredictable, says the Nepalese climate specialist.
13 Le génitif
1 The son of Pharaoh’s daughter is the daughter of Pharaoh’s son.
Remplaçons Pharaoh’s daughter ou the daughter of Pharaoh par le prénom Nefertari
et la phrase devient claire :
The son of Nefertari is Nefertari’s son. (Le fils de Nefertari est le fils de Nefertari).
Maintenant, remplaçons the son of Pharaoh ou Pharaoh’s son par Ramses :
Ramses’s daughter is the daughter of Ramses. (La fille de Ramsès est la fille de
Ramsès.)
Plus d’énigme !
2 a. The queen of England’s son was married to the 8th Earl of Spencer’s daughter.
b. Lady Diana’s children are called William and Harry.
c. 10 Downing St is the Prime Minister’s home and work address.
d. Have you any objection to the government’s policy?
e. France’s relations with the United States have changed over the years.
f. All those lay-offs will result in the region’s pauperization.
3 a. The Home Office’s plan to increase the number of CCTV cameras is worrying.
b. When are we meeting your brother’s friends?
c. I’m going on holiday with the friends of my brother who lives in Rome.
On ne peut employer un génitif car le nom brother, qui en porterait la marque, est suivi
d’une relative, qui ne peut être intégrée au génitif.
d. The employees can’t stand the policy of the manager who was appointed last
month.
Même remarque.
e. The executives of the firm who have been laid off think the situation is due to
the management’s decision to relocate.
Même remarque pour le premier groupe. En revanche, to relocate complète decision
(le 2e groupe nominal) et peut donc rester à sa place.
5 a. Britain’s relations with the United States have improved over the past few
months.
b. Our firms’ relocation will put the region in difficulty.
c. Our children are going to spend the summer holidays with their grandparents
Corrigés
À ce stade, vous devez avoir remarqué que, pour traduire par un génitif, il faut
commencer par le dernier nom et remonter jusqu’au premier.
g. I’ve just been to the baker’s and now I must go to the butcher’s.
Le mot sous-entendu deux fois est shop, bien sûr.
h. That five-hour meeting / That five hours’ meeting has given me a headache.
On constate le résultat présent ; on emploie donc le present perfect.
i. The judges’ union and the Human Rights League have both filed a lawsuit
against this database.
j. People’s lives often depend upon health problems.
k. “Enduring peace cannot be bought at the expense of other people’s freedom.”
14 L’interrogation
1 a. How many ; b. How much ; c. Where / How far ; d. How ; e. How ; f. How
much ; g. What ; h. How long ; i. When ; j. Which ; k. How often ; l. How
long.
2 a. « Combien de téléphones portables se vendent chaque jour dans le monde ?
– Des milliers. »
b. « Combien avez-vous dû payer à la poste ? – Moins de 20 livres. »
c. « Où / À quelle distance se trouve la poste ? – À quelques rues d’ici. »
d. « À quelle distance précisément ? – Environ 200 mètres. »
e. À quelle heure a lieu la première levée ?
f. « Quelle quantité / Combien de spams recevez-vous tous les jours ? – Trop ! »
g. Quelle est votre adresse électronique ?
h. « Combien de temps doit-elle s’absenter du bureau ? / Pendant combien de
temps ne pourra-t-elle venir au bureau ? – Deux semaines. »
i. Quand revient-elle ?
j. Qu’est-ce que vous préférez : le courrier électronique ou le courrier postal ?
k. « Combien de fois par jour ouvrez-vous votre courrier électronique ? – Quatre
fois par jour. »
l. « Il y a combien de temps qu’elle travaille / Depuis combien de temps travaille-
t-elle pour le courrier du cœur ?– Douze ans. »
3 a. Can you drive while using your hands-free kit?
b. How influential is TV on public opinion? / What is the extent of the influence
of TV on public opinion?
c. Why didn’t he reply to the message I left on his answering machine?
d. How long have you been a subscriber to that magazine?
e. Does he work as a free-lance journalist / freelancer?
f. Hasn’t he been the spokesman of the Conservative party for a few years?
g. Do you think the press is gagged?
h. Shouldn’t that false / untruthful rumour be hushed?
i. Doesn’t he use an autocue to present the news?
j. How long / For how long did they keep that show / program on before taking
it off the air?
k. Do you like candid camera shows?
4 a. What shocking propaganda! What excessive misuse of the media!
184
%Le préfixe mis- dénote, le plus souvent, une mauvaise utilisation, attitude, etc.
Exemples : mistake (faute), misfortune (malheur), misbehaviour (mauvaise conduite),
misconstruction (mauvaise interprétation), misunderstanding (malentendu), etc.
c. The driver told her not to talk to him as if he were a five-year old.
L’emploi de were (au lieu de was) renforce encore le degré d’irréel introduit par le
prétérit modal.
d. He added that if there were more parking lots he wouldn’t have to park here / there.
185
e. The interviewer told him to raise his voice if he wanted the audience to hear
him.
Exercices grammaticaux
2 a. Today is warmer, sunnier, less rainy and more pleasant than yesterday.
b. Yesterday was less warm, less sunny, rainier and less pleasant than today.
3 a. Today is the warmest, the least cold and the most pleasant day / the most
pleasant of the three days.
186
b. Yesterday was the least sunny, the rainiest, and the least pleasant day.
c. The day before yesterday was the least warm / the coldest and the sunniest
day.
4 a. The sky is less cloudy than yesterday. = The sky is not as cloudy as yesterday.
b. I am luckier than you are: I live in a country where the climate is more
temperate.
c. The sky is more overcast than yesterday but less threatening / ominous.
d. Why did you say that you were happier when the weather was stormier?
e. At night, the temperature is sometimes twice as high as what it used to be.
f. The climate is milder and wetter in winter than it was / it used to be in 1900.
g. (The) summers are not as / so pleasant as they used to be.
h. Yet, nature is as beautiful as before / as it used to be.
%
c. This has been / was the most violent thunderstorm of the summer.
Remarque : le temps (prétérit ou present perfect) dépend du point de vue.
s. Most people haven’t realized that a better use of water resources is necessary
as / since / because water is getting scarcer as global warming worsens.
t. Desalination is three times as expensive as water recycling even if there are
even cheaper ways.
187
2 La fuite de pétrole atteindrait les 5000 barils par jour /
Fuite de pétrole : 5 000 barils par jour ?
Exercices grammaticaux
Selon certains, la quantité de pétrole qui s’échappe d’un forage situé dans le Golfe
du Mexique et qui avait tout d’abord été estimée à 1 000 barils par jour, pourrait
être cinq fois plus importante, et ce chiffre pourrait bien s’avérer encore plus élevé.
Mais il est difficile de donner des estimations plus précises dans la mesure où la
fuite se situe à 1 500 mètres de profondeur. Toutes les tentatives pour la maîtriser
ayant échoué jusqu’à présent, la fuite n’a cessé d’empirer jour après jours depuis
des semaines. Et on a trouvé d’autres fuites. Cela pourrait coûter jusqu’à dix
milliards de dollars à BP, mais ce chiffre ne tient pas compte des préjudices causés
aux milliers de gens qui vivent de la pêche et du tourisme. Le président Obama a
déclaré que BP devrait payer pour le nettoyage des côtes et des terres
marécageuses qui se trouvent à l’extrémité sud-est de la Louisiane. De plus, les
vents pourraient pousser la nappe de pétrole jusqu’aux côtes de Floride, ce qui
sera encore plus préjudiciable à l’industrie du tourisme. Cette fuite de pétrole
pourrait bien être la plus grande catastrophe écologique de l’histoire des États-
Unis.
188
QCM
1 1. c. ; 2. b. ; 3. c. ; 4. a. ; 5. d. ; 6. c. ; 7. a. ; 8. a. ; 9. b. ; 10. d. ; 11. a. ;
%Attention ! Phrase 13 : b serait possible s’il y avait un point-virgule (au lieu de la
12. d. ; 13. a. ; 14. a. ; 15. c..
2 1. a. ; 2. c. ; 3. a. ; 4. c. ; 5. c. ; 6. a. ; 7. b. ; 8. c. ; 9. b. ; 10. c. ; 11. d. ;
12. a. ; 13. a. ; 14. d. ; 15. b..
Thème grammatical
3 Thème grammatical
Pour chaque phrase, nous indiquons le problème grammatical abordé.
1. I did not / could not hear him leave because I was upstairs listening to the
radio.
Prétérit simple et prétérit be + V-ing
Les verbes de perception : ils sont suivis de la seule base verbale ou de V-ing :
I saw them come in late. We heard them come in.
%
I saw him coming in late. (L’énonciateur décrit l’action dans son déroulement.)
Attention ! À la voix passive, ils sont suivis de to + V :
They were seen to come in late. They were heard to come in.
2. His behaviour was pathetic / beyond words. Had he but listened to me! / If only
he had listened to me!
L’expression du regret : should / shouldn’t + have + participe passé
L’inversion : la phrase avec if peut être reformulée en employant une inversion.
3. I would like you to take me to the Museum / on a visit of the Museum of
Modern Art.
Structures de want / would like :
want / would like + complément ;
want / would like + to + verbe ;
want / would like + complément + to + verbe.
4. You should check the answer in case she were wrong / mistaken.
Le prétérit modal : voir page 14.
5. It’s high time I went to bed.
L’expression It’s high time est toujours suivie du prétérit modal.
6. A few years ago, he would not have borrowed it.
Ago, for, since, voir p. 16.
7. She is said to be a temperamental singer.
Le passif, p. 24.
8. Thousands of people (have) demonstrated on the streets.
Le moment n’étant pas précisé, le present perfect semble préférable. Toutefois, le
prétérit n’est pas impossible.
Corrigés
12. Have you already made online purchases? It’s as easy as pie! / It’s (as) easy as
falling off a log!
Le present perfect, p. 16.
13. He looks so much like his cousin that they could be twins. / …that you could
believe they were twins.
Les modaux, pp. 20,22.
14. Come and see me as soon as you’ve finished.
Parler de l’avenir : subordonnées introduites par when / as soon as, p. 18.
15. They are likely to sell their company / firm.
Les modaux (tournure impersonnelle en français traduite par une tournure personnelle
en anglais), p. 21.
16. I have taken / I have been taking the train every day for years.
Le present perfect, p. 16.
17. Few people (have) actually / really understood his speech.
Les quantifieurs indéfinis, p. 30
18. The more you work, the richer you will be.
L’évolution parallèle exprimée par un double comparatif : the + comparatif…, the +
comparatif, voir p. 48.
19. They are not used to expressing themselves publicly.
Voir used to, p. 14.
20.They should have told / warned us that they were going to be late / that they
would arrive late.
Les modaux : should, p. 22.
4 QCM
1. d ; 2. b : 3. b ; 4. d ; 5. c ; 6. d; 7. c ; 8. d ; 9. c ; 10. b ; 11. d : 12. c.
190
LA VERSION
A Exercices d’application
1 T = transposition, M = modulation, E = équivalence, Et = étoffement.
a. Après sa condamnation (T), il a refusé de donner les noms de ceux qui avaient
été complices du délit.
b. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. (E)
c. En 1974, Richard Nixon, président des États-Unis, a démissionné parce qu’on
menaçait de le destituer (T).
d. Le scandale a fini par (T) se calmer.
e. À l’exception d’un taxi qui passait (Et) de temps en temps (T) dans la rue
bordée de petits pavillons tous semblables (E), on n’entendait (T) et on ne
voyait rien.
f. Les risques du métier sont trop nombreux (M + Et) pour moi.
g. Défense de marcher sur les pelouses. / Il est interdit de marcher sur les
pelouses. (M + T + E + Et)
h. Le pays souffre d’une augmentation de misère / la pauvreté (T) en raison des
(Et) licenciements économiques.
i. Les propriétaires de l’hôtel ont accroché une pancarte affichant « Complet »
(Et).
j. Travaux / Chantier (M)
k. À l’entendre, on avait l’impression qu’il (M) avait été blessé. / Il parlait comme
quelqu’un qui aurait été blessé.
l. Dites-moi ce qui peut justifier une attitude aussi révoltante, si tant est qu’il y
ait une excuse (Et). / Donnez-moi une seule excuse, si tant est qu’il y en ait
une, qui justifie…
m. Après que son salaire scandaleux eut été rendu public, il a failli (T)
démissionner.
n. C’est un homme bon par nature (T).
o. Moins de (M) deux heures après la mort du vieil homme, il comptait déjà la
fortune dont il avait hérité (Et).
3 a. Elle m’embrassa avec tendresse, mais, en même temps, elle caressa l’épi
rebelle pour l’aplatir / elle aplatit l’épi rebelle d’une caresse.
b. Ces filles, on va leur donner une leçon qu’elles ne seront pas près d’oublier.
c. La douleur se répandit et me monta dans la tête, me pénétra les oreilles et me
redescendit dans la gorge.
d. « Et McGarrigle ?
– C’est un vieux nom irlandais qui signifie « Fils du Très Valeureux ».
– Ça ne doit pas être facile d’être à la hauteur. »
e. Ils déjeunèrent de homard et de fraises accompagnés d’un grand champagne
millésimé que le garçon ne cessait de leur servir. Charles n’aurait peut-être
pas bu tout à fait autant si les gagnants des trois premières courses n’avaient
pas été ceux sur lesquels il avait parié.
f. Les vacances à l’étranger sont faites pour qu’on les attende avec impatience
et pour qu’on y repense après, pas pour qu’on y prenne vraiment du plaisir.
[…] Il n’y a que pendant ces deux ou trois semaines de vacances à l’étranger
que le Livingstone, le Cook ou le Scott des temps modernes peut devenir un
explorateur endurci et affronter les vraies rudesses de la vie dans un monde
qui n’a rien de civilisé, rien d’anglais.
g. Je remontai Centre St en direction du nord / vers le nord et, continuant /
poursuivant mon chemin, je passai devant le tribunal et traversai Chinatown.
h. On a envoyé chercher le directeur pour qu’il s’occupe du nouveau / du nouvel
élève.
i. Elle s’est lavé les cheveux et elle s’est maquillée.
j. Ils ont persuadé le ravisseur de libérer l’enfant.
k. En repensant à son passé, il réalisa(it) avec quelle facilité on l’avait, par des
cajoleries, amené à accepter la transaction.
l. C’est ce mensonge qui l’a trahi.
4 a. Même si la Bourse est en crise, les investisseurs n’aiment pas qu’on leur dise
ce qu’ils doivent faire.
b. Le prix de l’or et du cuivre ne cesse d’augmenter.
c. Tout ce que les hommes politiques savent faire, c’est dire du mal de leurs
adversaires au lieu de mettre en œuvre de nouvelles réformes.
d. Mettons-nous à discuter de la vente.
e. Diverses mesures sont à l’étude depuis que la circulation automobile a
commencé à devenir un véritable fléau.
192
f. J’ai le regret de vous informer qu’il est trop tard pour faire une réservation sur
ce vol.
g. Je regrette de ne pas les avoir prévenus plus tôt.
h. Les entreprises de bâtiment élaborent des maisons de plain-pied équipées
d’appareils de surveillance médicale pour la génération vieillissante du baby-
boom.
i. Il a été difficile de passer un enduit.
j. Il n’a pas été facile de trouver du sparadrap.
5 1. a. ; 2. c. ; 3. b. ; 4. a. ; 5. d. ; 6. b. ; 7. a. ; 8. b. ; 9. c. ; 10. a..
B Versions annotées
1 Dans ma nouvelle place1, on ne me donnait jamais d’ordres, on me demandait de
faire les choses — même si, bien sûr, on m’aurait mis à la porte avec pertes et
fracas si j’avais refusé, comme dans n’importe quel autre boulot sans débouchés.
Mais j’étais bouffi d’un orgueil insidieux et, quand je retrouvai Claudine après
ma première journée de travail, elle pleurnicha de joie. Après s’être éclairci la2
voix, elle me fit la leçon, me disant que je devais me montrer « serviable » et
« plein de bonne volonté » dans ma nouvelle « situation » ; elle me recommanda
de n’être jamais en retard et de toujours porter un costume propre. Tout ça, c’était
bien beau, lui dis-je, mais, quand on m’envoyait toutes les cinq minutes chercher
du thé ou du café au bar d’à côté, je n’avais pas tellement envie de voir mon
costume se transformer en carte de la lune à cause des taches et des
éclaboussures.
Mais c’était un travail3 si facile que je m’y accrochai et, au bout de quelques
semaines, on ne m’envoya plus chercher du thé parce qu’une nouvelle recrue en
fut chargée. Je ronéotypais4 le descriptif de maisons à vendre à Nottingham et aux
alentours, et j’occupais le bureau de Miss Bolsover quand elle allait déjeuner (je
parlais de « déjeuner » maintenant, pas de « manger »5) pour répondre6 au
téléphone.
Peut-être devrais-je décrire les vêtements que portaient les gens et rapporter leurs
mots d’esprit, raconter comment ils parlaient de transactions immobilières et
d’argent et de bons mariages et du fait de dépenser une livre pour une coupe de
cheveux et cinq shillings pour une tasse de café7.
7. On peut simplifier : de dépenser une petite fortune pour une coupe de cheveux
ou (pour) une tasse de café.
193
2 La folie des blogs
La publication de deux rapports contradictoires sur la vogue des blogs amène à
La version
3 Quand ils convolèrent, ils étaient plus âgés que la plupart de leurs amis mariés ;
ils approchaient de la trentaine1. Ils avaient tous les deux eu pas mal d’aventures,
plutôt agréables que désagréables, et lorsqu’ils étaient tombés amoureux — car
c’est vraiment ce qui leur était arrivé —, ils se connaissaient déjà depuis un certain
temps. Ils disaient en plaisantant qu’ils s’étaient gardés « pour le grand amour ».
Avoir attendu ce grand amour si longtemps (mais pas trop) était, pour eux, la
preuve de leur bon sens2 et de leur discernement. Bon nombre de leurs amis
s’étaient mariés jeunes et maintenant (leur semblait-il) regrettaient probablement
les occasions qu’ils avaient laissé3 passer, tandis que d’autres, encore célibataires,
leur semblaient desséchés, habités par le doute et susceptibles de faire des
mariages romantiques ou désespérés.
Non seulement eux-mêmes mais les autres pensaient qu’ils étaient bien assortis :
la joie de leurs amis était une preuve supplémentaire de leur bonheur. Ils avaient
joué les mêmes rôles, au masculin et au féminin, dans ce groupe ou cercle, si on
peut appeler cercle une nébuleuse si large et si fluctuante de gens aux liens si
flous. En raison de leur pondération, de leur humour et du fait qu’ils avaient évité
les expériences douloureuses, ils étaient devenus, l’un comme l’autre, ceux que
l’on venait consulter. On pouvait compter sur eux, et c’est ce que l’on faisait. Ils
représentaient l’un de ces cas où un homme et une femme se mariaient alors que
personne d’autre n’avait jamais pensé à les associer, probablement en raison de
194
leurs ressemblances. Mais alors, tout le monde s’exclama(it) : « Bien sûr ! Parfait !
Comment se fait-il qu’on n’y ait pas pensé plus tôt ? »
Et c’est ainsi qu’ils se marièrent au milieu des réjouissances générales / pour le
plus grand plaisir de tous, et, parce qu’ils étaient prévoyants et avaient un sixième
sens pour deviner ce qui était probable, rien ne les surprenait.
1. Var. : renseignements.
Corrigés
7. Étoffement nécessaire.
8. Ne vous trompez pas d’article indéfini : le texte dit bien spokeswoman.
9. Nécessité d’étoffer pour clarifier.
5 Le retour
Une fois de plus, comme cet autre dimanche1 d’automne, elle l’emmena en voiture
à vingt-sept kilomètres2 au sud de Holt et, de nouveau, la jeune3 fille, bien qu’elle
eût aussi peur que la fois précédente observa tout avec attention tandis qu’elles
suivaient la route qu’elle connaissait bien maintenant, et, vingt minutes plus tard,
elles s’engagèrent / s’engageaient4 sur le chemin qui menait à la vieille ferme à
l’écart de la route principale et la voiture s’arrêta à la grille. La jeune fille resta
assise un long moment à regarder la maison délabrée. À l’intérieur, on alluma
dans la cuisine, puis la lampe au-dessus de la porte d’entrée s’éclaira et Raymond
sortit sous l’auvent du petit porche.
– 5Vas-y, dit Maggie Jones, autant que tu saches à quoi t’en tenir.
– J’ai peur de ce qu’ils vont dire, répondit la jeune fille.
– Ils ne vont rien dire si tu te contentes de rester dans la voiture.
Elle ouvrit la portière et descendit, sans détacher son regard de la maison et du
vieil homme qui se tenait sur le porche. Puis Harold apparut à côté de son frère.
Ils se tenaient immobiles tous les deux et la regardaient. Elle avança lentement,
lourdement jusqu’au porche, en se penchant légèrement en arrière afin
d’équilibrer son poids. Dans la fraîcheur du soir qui tombait, elle s’arrêta à la
première marche pour lever les yeux vers eux. Il y eut une bourrasque de vent.
Elle portait un manteau6 qui la serrait trop maintenant, qu’elle avait laissé ouvert
sur son ventre et dont les pans battaient sur ses hanches et sur ses cuisses.
– C’est moi, dit-elle. Je suis revenue.
Ils la regardèrent.
– On voit ça, répondit l’un d’eux.
Elle leva les yeux vers eux.
– Je suis revenue vous demander…, dit-elle, … je voulais vous demander si vous
voulez bien que je revienne vivre ici avec vous.
Ils la regardèrent / regardaient, les deux vieux frères dans leurs vêtements de
travail, les cheveux courts gris acier et raides sur leur tête mal peignée, le pantalon
flottant à la hauteur des genoux. Ils ne répondirent / répondaient rien.
Elle regarda autour d’elle.
– Ça n’a pas changé ici, dit-elle, ça me fait plaisir.
Elle se tourna de nouveau vers eux, marqua une pause, puis reprit :
– De toute façon, je tenais à vous remercier. De tout ce que vous avez fait pour
moi. Et je voulais vous dire que je regrette de vous avoir causé des problèmes.
Vous avez été bons pour moi.
Les vieux frères restaient debout à la regarder, sans parler, sans bouger. On aurait
dit qu’ils ne la connaissaient pas ou qu’ils ne voulaient pas se rappeler ce qu’ils
savaient d’elle7. Elle n’arrivait pas à savoir ce qu’ils pensaient.
– J’espère que vous allez bien tous les deux, dit-elle. Je ne vous embêterai plus
jamais.
196
Elle fit demi-tour pour regagner la voiture.
Elle avait parcouru la moitié du chemin jusqu’au portail quand Harold reprit :
– On ne pourrait pas te laisser encore partir comme ça8, dit-il.
Elle s’arrêta et se retourna vers eux.
– Je sais, dit-elle, je ne le referais pas.
– On ne voudrait pas revivre ça. Plus jamais.
1. Pas de majuscule pour les noms de jours en français.
2. Var. : à une trentaine de kilomètres.
3. Adjectif indispensable.
4. Il est possible, pour plusieurs des verbes de ce texte, d’employer indifféremment
l’imparfait ou le passé simple.
5. On peut ici rétablir la ponctuation du dialogue en mettant un tiret à chaque in-
tervention d’une locutrice.
6. Il n’est pas nécessaire de préciser « d’hiver ».
7. Ou : se souvenir de ce qu’ils savaient d’elle.
8. Var. : On ne pourrait pas supporter de te voir encore partir comme ça.
américains pour faire naître une vision nationale à grande8 échelle, afin que
chaque citoyen comprenne que la détermination et l’engagement de l’Amérique
sont à la mesure des défis qui doivent êre relevés pour transformer notre Rust
Belt (région industrielle sinistrée) en « région écologique ».
197
1. Var. : sur les autoroutes
2. Var. : propres / « vertes »
La version
7 Alimentons la réflexion
Si le monde doit réduire la quantité de gaz à effet de serre qu’il recrache dans
l’atmosphère, toutes les industries vont devoir trouver des moyens d’utiliser
l’énergie plus efficacement. L’une des propositions les plus sensées que nous
ayons entendues récemment nous est venue de Sir Richard Branson […].
Comme ne le savent que trop les voyageurs qui prennent des vols du soir, les
avions à réaction font parfois la queue pendant une heure ou plus entre la porte
d’embarquement et la piste1. Et, pendant tout ce temps, leurs énormes réacteurs
consomment du carburant. Sir Richard propose tout simplement que les moteurs
d’un avion soient coupés tant qu’il n’est pas prêt à décoller.
Si l’on adoptait cette proposition, on remorquerait les avions depuis les portes
d’embarquement jusqu’à une aire d’attente située près du bout de la piste. Cela
réduirait la pollution causée par les avions en attente.
1 À l’écart de l’avant-garde
On parle souvent du progrès humain qui consiste à développer de nouveaux
gadgets comme de la « marche en avant de la technologie ». Ce terme évoque une
progression constante et implacable menée avec une précision militaire. En réalité,
le progrès technique est un peu plus chaotique1. Certaines technologies
progressent en effet à un rythme si prévisible qu’elles suivent des règles aussi
simples que la loi de Moore qui sert de plan de bataille à l’industrie des semi-
conducteurs. D’autres technologies procèdent par à-coups douloureux – voir2 la
troisième génération de téléphones portables ou les nouvelles versions de
Microsoft Windows. Il se produit même parfois des régressions3 : vous pouvez
sauter les bandes annonces lorsque vous regardez un film en vidéo mais, pour on
ne sait quelle raison, vous ne pouvez pas en faire autant lorsque vous visionnez
un DVD. Et dans certains cas, en particulier dans les pays en voie de
développement, le progrès technologique avance à pas de géants.
De tels bonds en avant impliquent de passer directement à une technologie de
pointe en sautant les versions précédentes, de qualité inférieure. L’exemple de
loin le plus connu est celui des téléphones portables dans les pays en voie de
développement. Les réseaux de lignes fixes sont très mauvais, voire inexistants,
dans de nombreux pays en développement et les habitants sont donc passés
198
directement aux téléphones portables. Le nombre de téléphones portables dépasse
maintenant de très loin le nombre de téléphones fixes en Chine, en Inde et en
Afrique sub-saharienne. De par leur nature même, les réseaux de la téléphonie
portable sont beaucoup plus faciles, beaucoup plus rapides et beaucoup moins
coûteux à installer que les réseaux de téléphones fixes. [...]
En bref, le fait d’être à l’écart de l’avant-garde du développement technologique
peut parfois se révéler une bonne chose4. Cela signifie5 qu’on peut se passer des
premières versions d’une technologie qui peuvent être défectueuses, peu fiables
ou inférieures pour d’autres raisons6. Les technologies qui sautent une étape
peuvent aussi se développer plus rapidement car elles n’ont pas à faire face à la
concurrence des versions précédentes déjà bien établies. Et le fait de passer
directement à une technologie respectueuse de l’environnement évite d’avoir à se
débarrasser de l’ancienne technologie polluante. Par exemple, lorsque les
consommateurs chinois ont commencé à acheter des réfrigérateurs en grande
quantité, les techniques de réfrigération ne reposaient plus sur les CFCs qui
détruisent l’ozone.
et quoi faire.
Au moment où je raccrochais, on frappa à la porte qui menait de l’appartement au
cabinet médical en bas. J’ouvris et trouvai Mr Scott, rayonnant comme si, à travers
le plancher, il m’avait entendu dire « J’ai un peu mal aux dents » et avait bondi à
l’étage pour me soigner4. Mais, derrière lui, se trouvait un homme jeune aux
cheveux courts, qui avait chaud et qui était vêtu d’un costume sombre bon marché.
– Bonjour, bonjour, Ruth Gilmartin, dit Mr Scott. Que d’émotion. Ce jeune homme
est un agent de police, un inspecteur, rien que ça, qui veut vous parler. À plus
tard… peut-être…
Je fis entrer l’inspecteur dans le salon. Il prit un siège, demanda s’il pouvait
enlever sa veste (il faisait horriblement chaud dehors) et m’annonça qu’il était
l’agent Frobisher, nom que je trouvai rassurant, pour des raisons bizarres, pensai-
je, tandis que l’agent Frobisher posait avec soin sa veste sur le bras d’un fauteuil
et se rasseyait.
– Rien que quelques questions, dit-il en sortant son carnet qu’il feuilleta
rapidement.
se prête à l’exagération. Tout a commencé avec Marco Polo, qui a laissé un compte
rendu détaillé et encore / toujours10 controversé de ses voyages et des années qu’il
a passées au service du chef mongol Kublai Khan qui marque le début de la
fascination qu’éprouvent les Occidentaux pour l’Orient, et en particulier pour la
201
Chine. Au cours des siècles, la vision qu’en a l’Occident a oscillé entre l’enchan-
tement devant son exotisme, l’admiration pour ses prouesses11 techniques et le
La version
respect craintif devant sa taille et ses potentialités commerciales, d’une part, et,
d’autre part, l’horreur devant ses façons autocratiques, les exemples les plus
récents étant la Révolution culturelle et la répression de Tiananmen en 1989.
5 DORA GREENFIELD quitta son mari parce qu’elle avait peur de lui. Six mois plus tard,
elle décida de lui revenir pour la même raison. Paul absent, qui l’obsédait avec
ses lettres, ses coups de téléphone et les pas qu’elle croyait entendre dans
l’escalier, était devenu une torture encore plus insupportable1. Dora souffrait d’un
sentiment de culpabilité et, avec la culpabilité, était venue la peur. Elle finit par
décider2 que le supplice que représentait sa présence était préférable au supplice
que représentait son absence.
Dora était encore très jeune, même si elle s’imaginait vaguement qu’elle n’était
plus de la première jeunesse. Elle venait d’une famille de la petite bourgeoisie
londonienne. Son père était mort quand elle avait neuf ans, et sa mère, avec qui
elle ne s’était jamais très bien entendue, s’était remariée. À dix-huit ans, Dora
avait obtenu une bourse pour entrer à l’école d’arts plastiques de Slade qu’elle
fréquentait depuis deux ans quand elle avait rencontré Paul. Son rôle d’étudiante
en art convenait bien à Dora. C’était même le seul rôle qu’elle avait jamais été
capable de jouer à fond. Écolière, elle avait été laide et malheureuse. Étudiante,
elle avait pris des formes, était devenue pulpeuse et avait un peu d’argent de poche
à elle qu’elle dépensait en3 larges jupes multicolores, en disques de jazz et en
sandales. À cette époque, qui, bien qu’elle ne fût éloignée que de trois ans, lui
semblait incroyablement lointaine, elle avait été heureuse. Dora, qui s’était si
récemment découvert un don pour le bonheur, fut d’autant plus désemparée de
s’apercevoir qu’elle ne pouvait être heureuse ni avec son mari, ni sans lui.
1. La structure the + comparatif implique qu’on ne compare que deux éléments, ici
Paul présent et Paul absent, le second étant une cause de plus grande souffrance.
2. On peut aussi traduire par « Elle décida enfin », mais la transposition (adverbe ,
verbe) s’impose le plus souvent. Exemples :
He eventually arrived , Il finit par arriver.
She almost left him for good , Elle a failli le quitter pour de bon / définitivement.
202
3. Attention à la préposition !
203
1. Le titre anglais est une métaphore fondée sur les jeux de cartes (pack = pack of
cards). On peut donc essayer de trouver des métaphores ayant des références dif-
La version
férentes.
2. Le mot « talent » n’aurait pas grand sens ici.
3. Étant donné qu’il est impossible de savoir si l’adjectif high-skilled qualifie les trois
substantifs ou bien n’en qualifie qu’un seul (engineers), ce qui est peu probable,
mieux vaut conserver cette ambiguïté en inversant l’ordre des termes.
Revoir la portée de l’adjectif, p. 64.
4. On emploie plutôt le conditionnel en français.
5. Var. : n’importe quel pays.
6. Var. : Il semblerait que les plus diplômés soient animés d’un vif désir de se rendre
n’importe où plutôt que dans l’Union européenne.
7. N’oubliez pas que l’anglais emploie le point pour les décimales alors qu’en fran-
çais, on met une virgule.
8. To go down under : aller vivre en Australie ou en Nouvelle-Zélande / partir aux
antipodes.
8 Près d’un an s’était écoulé depuis que ma femme m’avait annoncé qu’elle quittait
New York pour retourner à Londres avec Jake. Cela s’était passé une nuit
d’octobre1, alors que nous étions couchés l’un à côté de l’autre2 au neuvième étage
de l’hôtel Chelsea. Nous étions restés terrés là depuis la mi-septembre, comme
paralysés, même après avoir reçu des autorités la permission de retourner dans
notre loft de Tribeca3. Notre suite4 à l’hôtel comprenait deux chambres et une
kitchenette, et elle avait vue sur la pointe de l’Empire State Building5. Il y avait
aussi une acoustique hors du commun : dans le silence du petit matin, un camion
de marchandises passant brutalement sur un nid-de-poule faisait un bruit
d’explosion, et le hurlement fantastique d’une moto qui passait avait, une nuit,
fait vomir Rachel de terreur6. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre7, des
ambulances roulaient vers l’est, filant à toute vitesse sur la 21e rue ouest,
accompagnées des bruits de sanglots8 des motos de la police. Je confondais les
cris des sirènes avec ceux que poussait mon fils quand il faisait des cauchemars.
Je sautais9 du lit pour aller dans sa chambre lui donner des baisers éperdus bien
que mon visage mal rasé l’éveillât parfois et il me fallait alors rester avec lui et
caresser son petit dos jusqu’à ce qu’il se rendorme. Ensuite, je me glissais dehors,
sur le balcon, et restais là, comme une sentinelle. La pâleur livide10 de ce que l’on
appelle les ténèbres était extraordinaire. Juste au nord de l’hôtel, une succession
de rues à angle droit luisait comme si chacune d’elle était porteuse de l’aube.
la police de lever le doigt !!! Les images de l’auteur sont parfois surprenantes...
9. Notez que la forme would + Verb se traduit, le plus souvent par un simple impar-
fait. Elle indique la répétition. Voit p. 22.
10. Pallor dénote une pâleur plus maladive que paleness.
205
9 À Columbia, pour obtenir des crédits universitaires,
les étudiants mêlent études et bénévolat
La version
1. Ou : un appareil photo.
207
LE THÈME
Le thème
A Exercices d’application
2 a. But for his / her help / Without his / her help I would have failed.
b. Don’t you* touch that! You know, don’t you, that you aren’t to do that!
l. After a week, thanks to her husband’s connections, Guénolée had found a job
with Glamour, the society woman’s magazine. A discreet war over the advertising
policy was being waged between Jean-Edouard and the chief executive / the boss
of Glamour. One good turn deserving another / On a give-and-take basis, the
209
chairman of the Ever higher group would make certain concessions if / provided
/ providing the missus were taken on / they hired the missus.
Le thème
m. When, for the second time, Wallas walks out onto the Place de la Préfecture, it
is five to eight by the clock.
B Thèmes annotés
1 A business woman
She was tenacious and hard1. Up at five, in bed by eleven, she dispatched all her
business with exemplary punctuality, precision and resolve2. Authoritarian,
paternalistic, trusting no one, as confident in her intuition as in her reasoning,
she had done away with3 all her competitors and set herself up on the market with
a show of ease which surpassed4 all the forecasts as though she had been in
control of both supply and demand, as though she had known instinctively,
whenever she launched new products on the market, how to find the required
outlets.
Until recently, until age and ill-health virtually precluded her from getting out of
bed5, she had untiringly divided her life between her factories in Pantin and
Romainville, her offices on the avenue de la Grande Armée, and that luxury6 flat
which was so little like her. She would inspect the workshops at the double7,
terrorize the accountants and the typists, insult the suppliers who failed to meet
the delivery dates and, with unbending8 energy, chair board meetings at which
everyone looked down as soon as she opened her mouth. […]
She was neither tight-fisted9 nor extravagant10; rather she was indifferent to
money.11
1. Var. : tough.
2. Ou : preciseness and determination.
3. Var. : eliminated / swept aside / brushed aside / forced out.
4. Var. : went beyond / exceeded.
5. Var. : virtually made her bedridden / caused her to be bedridden.
6. = prestige / high-class.
7. = at a run / at a gallop.
8. = inflexible / unswerving.
9. Var. : miserly / avaricious.
10. Var. : profligate.
11. Var. : money was immaterial to her.
2 Office life
At that time1 I was working in the rue d’Amboise, at number 1, with La Nation,
Corrigés
3 Barack Obama’s program for the environment is the boldest ever vindicated1 by
a candidate to the White House2, but the [current] economic situation is going to
make its implementation difficult. One of the first tests will be the number of
“green” jobs created3 by the economic bail-out plan4 which could be adopted as
early as this month.
[…]
On the evening of his election, Mr Obama confirmed that the environment was a
priority for him when he enumerated in the following order the challenges facing
his presidency: “Two wars, a planet in peril, and the worst financial crisis for a
century”.
[…]
The president elect considers that his program for the development of an energy-
saving economy, which would produce, in 2050, only 20% of 1999 levels of
greenhouse gases, compares with the moon-exploring Apollo project5 launched
by John Kennedy in the early 1960s. He has ambitiously put the figure for his
investment in renewable / sustainable energies at a high of $150 billion over ten
years.
1. Var. : Repeatedly.
2. Var. : undocumented workers.
3. Ou : since.
4. Var. : reached / struck.
5. Attention ! Si vous traduisez par cried ou wept, la structure est différente :
Omar cried / wept. Out of rage… Out of shame too…
6. Var. : younger.
7. Var. : His mum, for her part, is…
8. Var. : categorically.
9. Var. : to be documented.
10. legally peut aussi se mettre en fin de phrase
, so he can go to Europe to work legally.
11. Var. : confronted.
12. Var. : afraid.
13. Il faut garder l’incohérence qui se trouve dans le texte : « leur enfant » repris
par « eux ».
14. Var. : This should not be the only option.
5 In 2002, when seven European1 countries were tested on their 15- to 16-year-old2
pupils’ skills in English, France came right at the bottom of the class3. This is
nothing new. For years, we, in France, have been aware that we have fallen well
behind4. But so far5, none of the measures taken have proved effective.
Today, with the European Union, we no longer have a choice. Since 2000, the EU
member states6 have adopted a common framework so that all European
schoolkids will / may / can learn7 to get by in at least8 one foreign language. France
is at last taking those requirements into account9.
But the situation is no less tragic / critical given the fact that10 the job market is
already mainly11 bilingual. From (the) top to (the) bottom of the pyramid, and in
all lines of work / jobs, English has become a necessity12. Being unable to speak
English has become13 a reason for being left out / passed over. Globalisation is
growing apace14, and English gains a little more ground every day. Consider the
Corrigés
latest example: registered patents will no longer be translated from their original
language.
1 Dans un dialogue, vous devez vous efforcer de rendre la langue parlée. Utilisez donc
contractions et reprises elliptiques.
N’oubliez pas qu’en anglais, on ouvre et on ferme les guillemets pour chaque
intervention d’un locuteur.
Le registre est ici celui de la vie quotidienne.
“What about that black suitcase? What is it?”
“You see everything, don’t you?”1
“I don’t2, but I listen, that’s all.”
“It’s a suitcase that belonged to Mother. She used to put away all her letters in it,
all her keepsakes3. As a matter of fact, I think this suitcase holds all that was most
important in4 her life.”
“What do you mean — you think?”
That suitcase was a great mystery. The whole house belonged to him5 except the
cupboard in which the suitcase had been put away. Absolutely no entry! “And I
assure you I wouldn’t have taken the risk!”
“Where is it?”
“In the study — next door.”
“And you never came back to open it? I can’t believe it!”6
It probably contained his mother’s whole life and he had never wanted to hurry
forward the moment of opening it; he had told himself he had to be grown up and
actually prepared to take the risk of opening it if he were to understand. Seeing
Laure sceptically knit her brows7, he confessed: “Well, the truth of the matter is
I’ve always been scared.”
“Why?”
“I couldn’t say. Scared that it might change the memories I have of her, scared
that I might be full of8 grief.”
“Go (and) get it.”
Arthur didn’t stir. She insisted that he fetch it, that he needn’t be afraid.
214
1. Var. : Nothing escapes you, does it? / Nothing escapes your attention, does it?
2. Ne pas reprendre le verbe. La réponse elliptique suffit.
3. Attention ! Ici, il s’agit d’objets qu’elle garde en souvenir, mais le mot « souvenir »
a plusieurs sens et donc plusieurs traductions :
– ce dont on se souvient , memory / recollection
– le souvenir des jours passés , “remembrance of things past” (Shakespeare)
4. Et non pas of her life.
5. Var. : The whole house was his.
6. Var. : I find that hard to believe!
7. Var. : As Laure was frowning in disbelief…
8. Var. : overwhelmed by.
2 What are the consequences of the subprime mortgage crisis on the American1
economy?
First, housing prices2 keep going down. The number of houses being built has
dropped by3 35%, down to 1.4 4 million since5 it reached a peak6 in 2005 and the
situation of the American real estate market is not going to improve7 in the coming
months. This sector has lost 700,000 jobs, and real estate agencies and property
developers are starting to make redundancies8. Because they are running up
losses, since January9 banks have been making10 it harder for households to
borrow, which is weakening consumption. For all that11, there is no reason to make
things look worse than they actually are: the profitability12 of American firms is
high. The projected growth rates in the US are quite similar to those in France,
namely no more than 2% in 2007 and 2008.
3 Extrait d’un dialogue de théâtre. C’est encore la langue parlée qu’il faut utiliser.
“How can you — a man — work yourself up into such a state?1 and put me beside
myself2 for some business that didn’t work out! It didn’t work out and that’s that!3
It’s always like that in business matters. One will4 be a flop, another a success!5
You make the most of the good one and forget about the bad one. Did you think I
Corrigés
was going to complain and blame you?6 Never, my dear7, never! Come on! Pull
yourself together!8 Stop making such a gloomy face!9 What would become of you
if you had some real misfortune? If you were to do10 without me11, for instance!
Which12 of us was right? Tell me which.13 We sure are well protected by that uncle
215
of yours! He finds fault with everything14 — your job, your writings, or15 your wife,
and when, at long16 last, he does take something in hand, it’s sure to be a flop17. I
Le thème
wonder how he ever managed to become18 a Member of the Institut19. Just tell me
what happened. You’ve told me everything, and yet20 I know nothing.
4 Massaging her feet and ankles, her father told her: “I came across Rouvière a
moment ago. He had just seen you and1 congratulated me because you look so
well.”
“What did he tell you?”
“Nothing. That times are hard2 and that we will get an iron parliament in the
second ballot / round of the general election. But what about you? What did you
want to talk to him about?”
“Stamps,” Mathilde said3.
Her father has known all along how secretive she is4 and does not pay any notice
anymore.
216
“Is that so? You’ve grown interested in a lot of things recently! Cycling5, boxing,
Anjou wine, and now stamps.”
“I’m improving my knowledge, Mathilde says. You too should try. I’m sure you’d
be unable to name a single ship crossing from San Francisco to Vancouver in 1898
[…].”
He laughs.
“You’re leading me on!6 But what has that got to do with stamps?”
“Well, that’s even more difficult7, even for me. You’re not going to believe me.”
“Of course, I am8.”
5 In Japan, over 80% of the 108 million or so people who have subscribed to
cellphone providers1 own a third-generation handset2 or even a more recent one.
The multimedia portals intended for such up-market multifunction3 phones, nearly
all of Japanese make and sold exclusively in the Japanese Archipelago, give access
to thousands of sites of all kinds, from the most informative to the most trivial
and from the most serious to the sauciest4.
Boarding a train in the Tokyo subway feels like joining a world full of individuals
staring at the screen pixels of their beloved terminals, a device they’d5 much rather
use than their computer to send news, write e-mails with (an) ever-surprising skill,
book concert tickets, pay for train or plane tickets, order goods (CD-DVDs, clothes,
cosmetics,trinkets, local dishes, fresh fruit and vegetables...) that they will get
within the next 24 or 48 hours at the utmost, watch TV or listen to music.
There is an increasing number of mobile subscribers who use their phones as
commuter passes or electronic wallets thanks to the chip which comes with most
handsets. The younger generation is the most addicted, but it is quite common to
see an elderly woman take her cellphone out of her handbag, as soon as she has
sat down in order to do what the teenager who has let her have his seat was doing
— send a message to whoever is concerned to let them know she is on her way.
Because making calls inside the train is not allowed, this is the rule, and it is very
seldom ignored.
1. = operators
2. third-generation peut s’abréger : a 3G handset.
Corrigés
7 Monsieur1 Robert! That’s just my luck! That’s what my mum says when she sees
a tear in my shorts2. The concierge!3 What’s he doing here? He should be in his
lodge, watching out for latecomers. I’m in for4 the headmaster’s office and the
clothes peg.
“What are you doing here? ”
We ask ourselves5 the same questions. That’s something of a beginning. I show
him my dirty hands.
“I fell. It was… a dog that bit me.”
The concierge listens to me, looking suspicious6. I show him my calves with the
scratch marks underneath my socks, and I keep my voice slightly tremulous7. He
doesn’t even bat an eyelid8. I accumulate risks and hazards, just like an athlete9
putting more weights on the bar at the funfair on the town-hall square. But the
concierge remains unimpressed as he faces10 the great Zampano. He is a real pro
when it comes to detecting pretence, lame excuses and all kinds of fibs. For years
we have tried to get him to open the door after hours. For years he has stood there
with his11 thumbs (thrust) deep into the pockets of his waistcoat, with that watch-
chain telling the time even better than the watch itself. I must add more weights
on the bar. I pretend to be frightened, which is not too hard. All I have to do is
remember the yellow dog’s stinking12 mouth. […]
Monsieur1 Mirte keeps us running round and round the covered playground…
“Keep together! Keep together! Come on, catch up! Catch up!”
The (whole) form puffs and pants.
“Stop! Keep still! Now feel the sweat running down your body. […] You must feel
your body to think clearly! I sweat therefore I think!”
The gym teacher looks pleased with his little phrase. I’ll give it some thought13
when I have recovered my breath.
“Rope-climbing14. Take up your positions15. The first four of each team. One foot
up. Steady! Go!”16
3. Le mot renvoie à une réalité socio-culturelle qui n’a pas d’équivalent en anglais.
On garde généralement le mot français.
4. « Ça sent… » ne fait pas référence à une odeur, quelle qu’elle soit. On pourrait
dire aussi : « Je sens que je suis bon pour… / que je ne vais pas échapper à… »
219
5. On pourrait aussi employer le présent be + V-ing. : We’re asking ourselves.
6. Var. : with a suspicious look.
Le thème
8 The Olympic Games: the icing on the cake for the East End
To understand a town properly, you need to take a look from higher up1. The best
way to get an idea of progress on building work for the thirtieth Olympic Games,
is to climb onto the panoramic rooftop of Holden Point, a council tower-block only
a short distance from Stratford station.
The Olympic Park is most impressive. The Olympic stadium, the athletes’ village,
the Olympic pool, the velodrome, the hockey centre and the press centre are all
going up to the left and to the right of the building site for the new Eurostar
terminal, Stratford International, which is well on its way to completion. Visible
on the distant skyline are the skyscrapers of Canary Wharf, the city of finance,
keeping a low profile in this period of financial turmoil.
Thanks to the Olympic Games which will take place there from July 27th to August
12th 2012, the East End is undergoing massive changes. The stereotype of a grimy
East End, the favourite hunting grounds of Jack the Ripper as opposed to a West
End ensconced in its conventional middle-class values, is over. Also over are the
genuine anecdotes of Japanese tourists confusing the main town in the London
Borough of Newham and Shakespeare’s birthplace in Stratford-Upon-Avon.
But, less than a thousand days before the opening of the Olympic Games, anger is
mounting in this part of the capital (city). What will be the legacy of the Games?
London seems to have left aside the trump card that helped it beat Paris in 2005.
The renovation of the East End would now seem to be last amongst the organizers’
preoccupations. Albion has not kept her2 word. Faced with the government’s
disinterest, local mayors have joined forces to create the Olympic Park Legacy, an
association that will defend the interests of local residents after the Games.
10 Thème en F
a. They nearly / almost messed up our financing.
b. We must get that lazybones to keep quiet. He is a skiver / He keeps skiving
work and looks down on everything and everybody.
c. Impish, flourishing his lorgnette, he was scheming and frolicking about,
talking twaddle to the saucy girls who, fascinated / spellbound, said straight
to his face that a bore of his kind might well get them to act wild.
Corrigés
g. She is a phoney, wears false hair / a wig, bares her false teeth when she laughs,
sings out of tune, laughs out of tune, is full of misconceptions, and had a
miscarriage before giving her faithful husband the slip.
h. They crossed swords (with each other), fell flat on their backs, and ended up
in chains, ruled with a rod of iron.
i. After dazzling everyone for some time, he died a slow death.
j. My late father was quite unaware of that.
k. Faced with a crossfire of accusations, she who was so full of fire eventually
broke down.
l. When the news leaked out, I, who make the most of everything and am not
hypersensitive, let the cat out of the bag / gave the show away.
m. From the bottom of my heart, I’m telling you: we got to the heart of the matter.
n. He inherited the family business and ruined it.
222
LA CONTRACTION CROISÉE
A Contractions annotées
3 a. Voici à quoi pourrait ressembler le texte quand vous aurez distingué entre l’essentiel
et l’accessoire :
C’est ce qu’on appelle de la communication coup de poing. Sur la page d’accueil
du site de cette ONG, un enfant vous fixe de son regard sombre […]. [Vous cliquez.
Une vidéo se déroule. Photos des camps de réfugiés ; enfants dépenaillés […].
D’autres photos, de plus en plus dures […]. Quelle âme glacée pourrait résister ?]
Comment ne pas approuver l’audace de cette association qui […] s’est donné pour
mission d’évacuer des orphelins promis à la mort, tandis que la communauté
internationale préfère fermer les yeux ?
Besoin d’aimer, de protéger. Envie d’agir, de faire « quelque chose ». Le plus triste
est que le calamiteux raid humanitaire mené dans l’est du Tchad par cette
association, pour autant qu’on puisse en juger, n’était pas inspiré par des motifs
mercantiles mais par les bons sentiments. Ceux, en tout cas, qui animaient les
donateurs. [Sous le coup de l’émotion, de la bonne conscience, du désarroi (celui
de familles tenaillées par le désir d’enfant), ils y ont cru jusqu’au bout.]
Aujourd’hui , ils balancent entre colère et refus de voir la vérité en face : tout cela
n’était qu’un mirage […].
L’humanitaire, décidément, est une chose trop sérieuse pour être confiée à
certains philanthropes. [Qui ne souhaiterait sauver des enfants […] ? Qui est contre
224
la paix, qui est pour la faim et la misère ?] Mais on ne fait pas toujours de la bonne
politique avec des bons sentiments. On ne s’improvise pas sauveur du monde [...].
[Hubert Védrine a parfois choqué en pointant les dérives de l’humanitaire et la
prétention des ONG à se substituer aux États. Il soulève un vrai problème.] Depuis
quelques années, une formidable révolution est en marche : c’est la naissance
d’une société civile internationale. Le temps où les puissants pouvaient débattre
en catimini des affaires du monde est révolu. Il leur faut désormais compter avec
cette internationale citoyenne, enthousiaste, vigilante, qui forme la planète ONG.
Le monde est une agora branchée sur CNN et Internet. Cette révolution marque un
progrès de la démocratie. Prenons garde qu ’elle n’entraîne une régression de la
gouvernance mondiale. Car il ne suffit pas d’être contre pour avoir raison. Ni
d’invoquer la morale pour faire le bien. Pour critiquables qu’ils soient, les
responsables des États démocratiques ont au moins le mérite d’avoir été élus par
des citoyens, qui peuvent demain les révoquer. Si les ONG agissent en lieu et place
des États, elles doivent s’apprêter elles aussi à devoir rendre des comptes […].
b. Suggestion de corrigé :
How could anyone resist such catchy communication and disapprove of this NGO
which had set itself the task of rescuing orphans when the countries’ institutions
had turned a blind eye on them?
This NGO’s humanitarian raid in Chad was apparently based on the best of
motives, at least for its donors. Because they meant well, they are now wavering
between anger and refusal to confront the truth. This goes to show that
humanitarian action goes beyond mere philanthropy.
However, the growing assertiveness of NGOs has led to the development of a new
international civilian society which remains on the alert through television and
the internet. This is part and parcel of democratic progress but it shouldn’t limit
world governance by democratically-elected representatives. If NGOs take over,
they too will have to account for their choices.
(134 words)
4 a.
Climat : ce qui menace la France
Qui a oublié l’été 2003 ? La France découvrait alors les conséquences d’un mal
nouveau. La canicule débouchait sur un drame national. Cet été , le phénomène
a touché le centre et le sud de l’Europe alors que notre pays a pleuré jusqu’ici
sous la pluie avec des températures inférieures aux normales saisonnières, à
l’exception du Sud-Est ou de l’Alsace. C’est à ne plus rien comprendre. La
communauté scientifique mondiale n’annonce-t-elle pas depuis plusieurs années
un réchauffement global et en pleine accélération ? [Marc Gillet, directeur de
l’Observatoire sur les effets du réchauffement climatique], rappelait encore
récemment que les températures enregistrées lors de la canicule de 2003 seraient
Corrigés
2 Since the 1980s, because they have to wage economic war, companies have set up
new organizations and managerial techniques. Employees are expected to be both
more autonomous and more efficient, which has entailed more stress and tension
at the workplace. A more interesting job means stronger personal commitment.
While this should have fostered self-fulfilment, it has in fact developed a seamy
side and generated new pathologies: employees, subjected to the necessity to
perform various important tasks, feel overburdened with responsibilities.
Moreover, they are afraid of unemployment and loss of status.
In the wake of 1968, workers aspired to more freedom, more autonomy, and self-
fulfilment at work. What they get instead is stress and a feeling that their work,
or even their lives, are meaningless and that they are not fairly treated.
(131 words)
228
L’EXPRESSION ÉCRITE
A Exercices d’entraînement
1 Le paragraphe
The Italian Senate has just passed a legal-reform bill that few outside the prime
minister’s own circle actually want. Yet five days earlier, the cabinet delayed […]
urgently needed pension reforms. Both decisions reflected Mr Berlusconi’s own
interests. No wonder Italians have just staged their sixth general strike under his
government.
2 Le paragraphe
In an effort to boost its sales figures, a sales organisation bought the services of a
sales consultant. The sales manager showed him a wall map with a few red pins
stuck in it. He explained that the red pins represented the firm’s salesmen in the
area. He added that the sales figures were terrible in that area. He concluded that
he didn’t know what was wrong. The sales consultant smiled and said all the sales
manager had to do was take the pins off the map and stick them into the sales
representatives!
“Listen, Mum,” I said through gritted teeth. “I’m on my mobile. I’m sitting in a
traffic jam in Chudleigh Road. Is it urgent?”
“It’s that dead tree in the back garden,” she said. “I’m really worried about it. It’s
a danger to life […].”
229
“Do you know where Chudleigh Road is, Mum?” I said. “It’s in between Catford
Greyhound Stadium and Ladywell Cemetery. And you’re over in Balham.”
L’expression écrite
“Never mind that,” she said. Then, “Ladywell used to be a lovely area. […].”
“Well, it isn’t any more,” I snapped, glaring out of the car window into the
November drizzle.
“I’m really worried, Derek,” she said. “That tree out the back, it’s dead and now
the wall beside it is shaky and it might fall on someone.”
“That wall is only shaky because you went and got rid of the ivy,” I told her,
crawling along in first, trying not to sound irritated.
[…]
“You should have left it alone,” I said. “It was helping hold that wall up. Parasitical
symbiosis.”
Helen Simpson, The Tree, in New Writing, 2001.
1 Suggestion de corrigé :
Today, robots are used in many fields. They range from household appliances to
highly technological space robots.
By greatly reducing household tasks and freeing people for more interesting or
enjoyable occupations, household robots make people’s lives much more comfortable.
But they also perform lots of much more delicate tasks, for instance in the field of
surgery since they can reach parts of the human body that would be unreachable
without serious risk to the person operated on.
As for industrial robots, they have replaced unskilled workers on the assembly line
in the performance of hazardous tasks which used to cause accidents and even
deaths, thereby reducing industrial hazards as well as cutting production costs. They
cut and weld, they drill, fasten, grind, rivet, and they assemble machinery parts.
In warfare, robots are used for reconnaissance missions or for landmine spotting
and destruction which are both highly dangerous military tasks.
Robots are also used in many peaceful pursuits, such as the exploration of
volcanoes or of our marine environment.
Because they don’t need to breathe, don’t have to be fed, can operate in a vacuum
and withstand exposure to radiation and extreme temperatures, space robots such
as the Remotely Operated Vehicle (ROV) and the Remote Manipulator System
(RMS) are used to explore the universe.
Therefore, conceived by men, robots not only make men’s lives safer and more
comfortable, they also contribute to the expansion of human knowledge.
(237 words)
2 Suggestion de corrigé :
When students carrying on fairly elitist studies are challenged to work in domains
related to social justice and the relief of poverty, they may experience a gratifying
feeling that they are giving something back to the community.
230
Another advantage of volunteer work is that, as they assist with day-to-day
operations, students learn a lot about organization and planning. So there is great
educational value in volunteer work.
Volunteer work can also be a means of finding out whether a career is attractive
while getting free on-the-job training.
Moreover, employers are impressed when volunteer work is mentioned on an
applicant’s résumé for it demonstrates that the applicant is able to work hard and
take on responsibilities, that he or she is capable of dedication and has leadership
skills.
When students decide to spend a whole academic year or their summer holidays
doing volunteer work in a foreign country, they may discover interests they would
otherwise be unaware of and they are likely to acquire insight into the life of the
country and its inhabitants. This again will impress potential employers.
If they do volunteer work in LDCs, students may strike up friendships with many
interesting and diverse young nationals, which can pave the way for friendlier
relations between nations and cooperation between affluent and less developed
nations.
So that when volunteering, students may be helping themselves as well as others,
and it seems a pity that humanities students should not be asked, to get academic
credits, to show some humanity in their dealings with the rest of the world!
(257 words)
3 Suggestion de corrigé :
The introduction of the web into nearly every household has had a tremendous
influence on individual people’s lives and on society as a whole.
Today, most people will seek information on the web while fewer and fewer look
it up in books.
In the field of marketing, blogs provide a window into user intent and influence
consumers who trust blog content to make purchase decisions.
Through “blog links” information spreads and can be collected all over the world.
Through such social networking or blogging services as Twitter, Facebook or Bebo,
people can send and share information, pictures or videos and keep in touch
anywhere in the world. Senders can restrict delivery to their circle of friends or,
by default, allow open access.
When bloggers anonymously pass along information, blogs may also spur political
action. The “blogosphere” may be seen by politicians as more useful than the
mainstream media for identifying future concerns, issues, and debates. There is
a distinct possibility that blogs may be used to determine on-coming political
issues. Remember how Barack Obama’s campaign found innovative ways to extend
its reach by using the Internet (more than $10 million of contributions were made
online).
But blogs may also act as watchdogs of the mainstream media.
Blogging can publicize whatever happens in the world. That is why dictators will
Corrigés
sever weblinks with the outside world in times of crisis. Hasn’t Google recently
threatened to pull out of China thus pledging to respect the fundamental rights to
freedom of expression and information?
(250 words)
231
4 Suggestion de corrigé :
Human beings are naturally pleasure-seeking creatures. Children will always try
L’expression écrite
to have their desires gratified and it is therefore the purpose of education to teach
them that they cannot get everything they want. At school they are taught to
respect other people and warned against the dangers of addictions such as drug
consumption, alcoholic drinks, and so on.
Unfortunately, some grown-ups, no matter what education they have received,
behave like children. When education has failed to bring about the expected
results, it is the law’s mission to force them to resist temptation when what they
want may be harmful to the community or to themselves. To deter them from
breaking the law, states have set up a system of punishment ranging from fines
to prison sentences.
The problem is that when a product is illegal, criminal organizations jump at the
opportunity of making piles of money by setting up illegal trafficking. That is what
happened in the United States during the Prohibition era (1919-1933).
We would like to believe that education is the appropriate response to the tobacco
problem, but how many — or rather how few — addictive smokers have been
deterred by the striking warning printed on all cigarette packs: “Smoking kills”?
(202 words)
5 Suggestion de corrigé :
Because of the complexity and scale of today’s crises, several million people in
the world live in extreme conditions and depend on humanitarian action.
Since the mid-19th century, humanitarian action has meant catering for people’s
basic needs* as well as responding to emergency situations through quick relief
operations (after the tsunami in 2004, Hurricane Katrina in the US, earthquakes,
etc.) and helping millions of refugees. Education and prevention in the poorest
countries are also part of humanitarian action.
Therefore, humanitarian action often seems to compensate for governments’ weak
capacity to solve crises. This explains why, paradoxically, in spite of their
neutrality, NGOs have been criticized for interfering in local conflicts, and
humanitarian workers associated with states or governments have often been
targeted (for instance in Iraq or in Afghanistan).
NGOs should play a role of assistance and protection for destitute populations, not
one of governance or interference. And governments should not require them to
join in any political agenda.
Humanitarian action aims at saving lives and working toward peace worldwide.
However, because of spreading and long-simmering conflicts and serious
economic downturns, there has been a recent drop in the number of donors. It is
now more than ever time for governments to assume their responsibilities.
(205 words)
* = has meant providing destitute populations with basic supplies
6 Suggestion de corrigé :
Working people aim at earning a fair salary and achieving self-fulfillment. Now,
the changes in working conditions over the past decades has turned the second
aim into a bit of a long shot.
232
Nowadays working people are expected to take on more responsibilites than they
used to and some feel, sometimes with good reason, that they are not up to their
task, which is a cause of frustration and humiliation. Their work, which they are
expected to find enriching and gratifying, turns into a nightmare as they sink
deeper into depression.
Others, however, appreciate being autonomous and consider that having
responsibilities is part of the attractiveness of a job. They would balk at a repetitive
and monotonous job. They are often people who have received an elitist education
and have therefore developed a capacity for facing challenges and solving
problems. They may have been pampered but their parents and teachers
demanded something in return.
It seems therefore that the school system should be reorganized in order to cater
for the needs of the intellectually less-gifted, whom it should train for useful — and
fairly-paid — manual jobs, while raising educational standards on a large scale to
prepare the majority of young people for the challenges of tomorrow.
(205 words)
The richer people are, the more water they consume. Therefore as the world’s
population increases and grows richer, the resulting change in food consumption
will seriously affect global water supply, hence the necessity to make better use
of water resources.
Moreover, global warming is likely to make the issue of water shortage even critical
and some places are already drying up.
There is also evidence to show that a huge amount of water is wasted especially
through farming, as more than half of the water used by farmers is lost through
leaks of drainage. Consequently it seems urgent to better manage the world’s
precious water resources especially by recycling water, which could also help curb
pollution. (117 words)
Question 2
Scarcity of supplies and poor management of resources are causing a global crisis
which affects more than one billion people around the world. What could be done
to better manage the water we have?
Many environment-friendly people have already adopted more sensible attitudes
Corrigés
to the use of water, for instance they favour showers over baths, use economical
toilet flushes, refrain from watering their gardens, wash their cars less frequently,
drink tap water and keep a sharp eye for water leaks.
But it is clear that only measures taken at world level can be truly effective.
233
Governments should concur in encouraging water savings, reafforestation and
irrigation of drought-ridden areas. Since human beings are often reluctant to
L’expression écrite
comply with rules when they threaten their privileges, governments should also
adopt a system of taxes and fines to fight water polluters or wasters.
Every other year two million children die for lack of water and there is an urgent
need for a world protocol, particularly as the Kyoto Protocol will run out in 2012.
In this respect world conferences such as the 2009 Copenhagen Summit would
have been significant if it had come to a legally-binding deal on water reduction
and recycling. (199 words)
2 Suggestion de corrigé
History is laced with examples of violence (wars, slavery, and so on). Rates of
violence seemed to have declined since the late Middle Ages. But in 2007 Scotland
Yard admitted a 17% rise in firearms offences, many of the offenders and victims
being teenagers involved in “respect shootings”.1
So what has changed over the past decades?
Entertainment television provides an endless display of violence. Now exposure
to media violence is correlated with aggressive behaviour. In addition, TV
“trivializes” violence.2 Children emulate the older role models they see on TV.
Drugs and alcohol. The spiralling use of crack cocaine has engendered high levels
of violence in some of Britain’s poorest communities.
Alcohol is a legal drug that is connected with much violence. In studies of domestic
violence, alcohol use is responsible for more than half of all incidents.
The consumer society, its worship of money and its many temptations cause
frustration in individuals. Poverty itself does not cause violence; it is being poor
that affects an individual in ways conducive to violence.
The root causes of violent crime are bad housing, unemployment or dead-end jobs.
Lack of parental supervision may give rise to a child’s or a teenager’s violent
behaviour. Now poor people cannot afford adequate child care. For want of
education and socializing factors, a child may never overcome his violent
drives.
Equally important is the peer3 influence on children and teenagers.
Family violence (i.e. wife and / or child abuse) as violence fosters violence.
It is worth noting that, despite enormous changes in gender roles in recent
decades, the overwhelming majority4 of violent criminals are men.
(268 words)
3 Suggestions de corrigés
Question 1
The portable email device, known as Blackberry, is considered by the journalist
as a menace because it is addictive.
First, he explains how it has intruded on people’s free time, keeping their minds
focused on their work rather than opening up to the world and turning to
234
reflection or creativity. Similarly, it has a negative impact on work as it subjects
people to constant interruption.
In addition, it creates a feeling of being permanently available and indispensable
among users. This impression of being crucially important and in demand as a
person accounts for its success.
And this, according to the journalist, is probably the greatest danger of all.
(108 words)
Question 2
Over the last 10 years there has been a frantic acceleration in the development of
IT (information technologies) and radical breakthroughs have overcome the
constraints of time and distance.
Texts, sounds, images and videos have been turned into digitized format and can
now be sent and received immediately. The circulation of messages has
considerably improved thanks to satellites, fiber optic cables and digital wireless
cellular systems which now cover the entire planet. Thus, the Seven-Eleven
American supermarket chain for instance has equipped its thousands of shops
with small dishes (called VSATs) on their roofs and its headquarters only have to
send a message once to a satellite which downlinks it simultaneously to all the
stores.
But the question reads “really”. Do modern technologies actually help people to
exchange information or is this a misleading impression?
If we consider all the messages, files, calls and spam that people receive, modern
technologies only seem to dilute communication. They have also increased the
risk of manipulation and distortion of information, unchecked information
circulating at great speed, sometimes for propaganda purposes (during the
invasion of Iraq, for instance).
But most of all, modern technologies involve devices, such as screens and
headphones, through which isolated people communicate. The more time they
spend with their Ipods, BlackBerries, mobiles, and computer screens or TVs, the
less time they devote to exchanging with people face to face and taking in the
world around them. Moreover, communicating through sites like MySpace implies
communicating with a virtual addressee.
In brief, the question is: does interconnecting mean communicating? (257 words)
Corrigés
235
L’ORAL
L’oral
237
Annexes
Verbes à particule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
Faux amis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
Verbes irréguliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
VERBES À PARTICULE
• break (casser)
break down – abattre, briser They’ve broken down Ils ont vaincu
the enemy forces. les forces ennemies.
– s’effondrer If you don’t work less, Si vous ne travaillez
you’ll break down. pas moins, vous allez
vous effondrer.
– tomber The dishwasher I’ve Le lave-vaisselle que
en panne just bought has je viens d’acheter
broken down. est tombé en panne.
break out éclater, War broke out in June. La guerre a éclaté
se déclarer en juin.
A new epidemic has Une nouvelle épidémie
broken out. s’est déclarée.
• bring (apporter)
bring about provoquer, The economic La crise économique
entraîner, downturn has brought a provoqué
causer about the collapse of l’effondrement du
the housing market. marché immobilier.
bring up – élever After his wife’s death, Après la mort de sa
he had to bring up his femme, il a dû élever
children alone. seul ses enfants.
– soulever (une You shouldn't have Tu n'aurais pas dû
question) brought that up again. en reparler.
• come (venir)
come back revenir You may go out, but Tu peux sortir, mais il
you must come back faut que tu reviennes
early. de bonne heure.
come in entrer Knock before you Frappez avant
come in. d’entrer.
come out – sortir Come out of the Sors tout de suite de
bathroom at once! la salle de bains !
– sortir That excellent book Cet excellent livre
= être publié will come out in July. sortira / sera publié
en juillet.
come off s’effacer There’s an inkstain on Sur mon manteau,
my coat that won’t il y a une tache d'encre
come off. qui ne s'enlève pas.
• get (avoir, recevoir, obtenir, etc.)
[Ce verbe a de si nombreux sens que nous avons dû faire une sélection.]
get about – se déplacer Fewer people take Moins de gens
their cars, so it is prennent leur voiture
easier to get about in et il est donc plus
the city centre. facile de se déplacer
dans le centre ville.
– se répandre When it got about that Quand le bruit s’est
(bruit, rumeur) they intended to sell répandu qu’ils avaient
off, all the employees l’intention de vendre,
went on strike. tous les employés se
sont mis en grève.
239
get across – passer There are so many Il y a tant de gardes le
guards along the long de la frontière
border that it is qu’il est impossible
impossible to get de (la) passer.
across.
– faire passer / I can’t get my meaning Je n’arrive pas à leur
faire across to them. faire comprendre ce
comprendre que je veux dire.
get along/ – aller / How is the patient Comment va le / la
get on avancer / getting along / on? malade ?
progresser How are you getting Vous avancez bien
along / on with your dans vos recherches ?
research?
– s’entendre They do not seem to Ils n’ont pas l’air de
get along / on with s’entendre.
each other.
get around/ – contourner They won’t get Ils n’arriveront pas à
get round (obstacle) (a)round the difficultysurmonter cette
of rampant inflation. difficulté qu’est
l’inflation galopante.
– convaincre, He is sure to get the Il ne fait aucun doute
amener (qqn) à staff (a)round to do qu’il convaincra le
overwork. personnel de faire
des heures
supplémentaires.
– arriver à / People eventually got Les gens ont fini par
en venir à (a)round to turning to acheter des voitures
(faire qch) energy-saving cars. qui consomment peu.
get at atteindre, en What are you getting Qu’est-ce que vous
venir à at? essayez de nous dire ?
get away – (réussir à) We must get away Il faut que nous
s’en aller from that block before partions de cet
it is pulled down. immeuble avant qu’il
ne soit démoli.
– s'échapper The murderer got L’assassin s’est
away. échappé.
get away échapper à une Though he had Bien qu’il ait
with = get sanction, s’en actually raped the girl, réellement violé la
off with tirer (avec) he got away / off with jeune fille, il s’en est
a reprieve. tiré avec un sursis.
get back – revenir You may go but get Tu peux y aller, mais
back before midnight. reviens avant minuit.
– reculer The police told the La police a dit à la
crowd to get back. foule de reculer.
– reprendre, You’ll never get back Vous ne récupérerez
récupérer all the money you jamais tout l’argent
invested. que vous avez investi.
get by – passer In summer he will sit En été, il reste assis
there watching people là, à regarder passer
get by. les gens.
– se débrouiller We’ll never get by on Nous n’y arriverons
£150 a week. jamais avec 150 livres
par semaine.
240
get in – entrer They didn’t have the Ils n’avaient pas la clé
key and couldn’t get in. et n’ont pas pu entrer.
– glisser “What about the clients « Et les clients qui
(un mot) who’ve trusted us?” nous ont fait
he managed to get in. confiance ? »
parvint-il à dire.
get into se lancer dans, How long ago did she Il y a combien de
s’intéresser à get into politics? temps qu’elle s’est
lancée dans la
politique ?
get off – descendre All passengers get off! Tout le monde
(d’un bus, etc.) descend !
– partir, What time are they À quelle heure est-ce
s’en aller getting off tomorrow? qu’ils partent
demain ?
241
get through – réussir There was a Il y avait une
à (faire) passer demonstration but I manifestation mais
got through the crowd. j’ai réussi à passer à
travers la foule.
If I get through the Si je réussis les écrits,
written tests, I’m sure je serai reçu, c’est
to pass. certain.
The Finance Bill La loi de finances
eventually got through. a fini par être votée.
– finir, terminer She can get through an Elle arrive à faire une
amazing quantity of quantité inimaginable
work in one day. de travail en une
seule journée.
• give (donner)
give away – trahir It was his voice that C’est sa voix qui
gave him away. l’a trahi.
– brader The sales are over and Les soldes sont
yet they are giving terminés et pourtant
away their unsold ils bradent leurs
stock. invendus.
give in céder At first the company La société a tout
turned down the d’abord refusé l’OPA,
takeover bid, but mais finalement,
eventually they gave in. elle a cédé.
give up abandonner, You must never Il ne faut jamais
renoncer à give up hope. perdre espoir.
• go (aller)
go away partir Tomorrow we go away. Demain, nous partons.
go back revenir, We’ll go back to Nous retournerons
retourner Brighton. à Brighton.
go by – s’écouler Times goes by so Le temps passe si vite.
(temps), quickly.
– passer I was at the window J’étais à la fenêtre et
and saw Peter go by. j’ai vu passer Peter.
go down descendre, Prices have gone Les prix ont baissé
baisser down recently. récemment.
go on continuer She went on speaking Elle a continué à parler
for an hour. pendant une heure.
242
go out sortir They go out on Ils sortent le samedi
Saturday evenings. soir.
go up – monter The plane went up L’avion est monté,
and disappeared into puis a disparu dans
the fog. le brouillard.
– augmenter Food prices have gone Les prix des denrées
(prix) up over the recent alimentaires ont
months. augmenté au cours
des derniers mois.
• let (laisser)
let down laisser tomber, We expected the bank Nous espérions que
décevoir to grant us a loan, but la banque nous
they have let us down. accorderait un prêt,
mais elle nous
a laissés tomber.
let in laisser entrer They’ve decided to Ils ont décidé de
≠ let out ≠ sortir close down the factory fermer l’usine pour
to relocate, so they délocaliser, aussi ne
won’t let the workers veulent-ils pas laisser
in. entrer les ouvriers.
let off pardonner, être I won’t let you off this Cette fois, je ne
indulgent envers time! laisserai pas passer.
• make (faire)
make away prendre la fuite The two thieves took Les deux voleurs ont
the money and made pris l’argent puis se
away with it. sont enfuis avec.
make for se diriger vers Then they made for Puis ils se sont dirigés
the border. vers la frontière.
make out – discerner With the fog, the Avec le brouillard,
passengers could les passagers
hardly make out the discernaient à peine
other boat. l’autre bateau.
– comprendre I can’t make out the Je ne comprends pas
meaning of that le sens de cette
sentence. phrase.
make up – inventer Such a small child Un si petit garçon,
— and he made up the inventer toute cette
whole story! histoire !
– maquiller She is making up her Elle est en train de
face. se maquiller.
make up for compenser To make up for losses Pour compenser les
the company has cut pertes, la société a
the bonuses. supprimé les primes.
• run (courir)
run away s’enfuir After stealing the Après avoir volé les
jewels, the thief ran bijoux, le voleur s’est
away. enfui (en courant).
run down critiquer You shouldn’t run On ne doit pas
people down when critiquer les gens
they are not here. en leur absence.
run over – renverser He was run over by a Il a été renversé par
(piéton) bus at the age of 35. un autobus à l’âge
de 35 ans.
– parcourir I’ll run over my lesson Je vais réviser rapide-
before the class starts. ment ma leçon avant
le début du cours.
• take (prendre)
take aback surprendre We were taken aback Nous avons été
by what he said. décontenancés par
ce qu’il a dit.
take away emporter Take away your things! Emportez vos affaires !
take down prendre en note He gave me the Il m’a indiqué
directions and I took l’itinéraire
down the details. et j’en ai pris note.
take off décoller The plane takes off L’avion décolle
at 5. à 5 heures.
take on embaucher, The firm is taking off; La société est en train
engager, they have to take on de décoller ; il faut
recruter more staff. qu’ils recrutent davan-
tage de personnel.
take over reprendre, Debbie is taking over Debbie reprend
racheter, the firm set up by her la société créée par
succéder father. son père.
take up adopter, When he retires, he’ll Quand il prendra sa
se mettre à take up gardening. retraite, il se mettra
(une occupation) au jardinage.
244
• turn (tourner)
turn down refuser, The CEO (Chief Le patron / directeur
rejeter Executive Officer) a refusé
turned down the offer. la proposition.
turn out mettre After three months’ Après trois mois
à la porte probation, they turned de stage, ils l’ont
him out. renvoyé.
turn over – tourner, He seemed to be On avait l’impression
retourner losing the game when qu’il était en train de
he turned over the perdre quand il a
trump card. retourné l’atout.
245
FAUX AMIS
Nous ne pouvons donner tous les faux amis ici et nous limitons aux plus fréquem-
ment employés.
A
ability aptitude, capacité, talent
abuse mauvais usage, mauvais traitement, insultes
(to) abuse insulter, maltraiter, molester
abusive injurieux
accessory (to a crime) complice (d’un crime)
(to) achieve réussir, accomplir
achievement réalisation, succès
actual réel, exact
actuality réalité
actually en fait, en réalité, effectivement
(to) advertise faire de la publicité
advertisement publicité
(to) advocate recommander, préconiser
affluent riche, prospère
agenda ordre du jour
(to) aggravate exaspérer, agacer
(to) agree être d’accord
agreement accord
aim objectif
(public) amenities équipements collectifs
apology excuses
appeal attrait, séduction ; supplication
application candidature
to appoint nommer
appointment 1. rendez-vous 2. nomination
argument 1. dispute 2. discussion, controverse
articulate qui s’exprime avec aisance
(to) assume supposer, présumer
(to) attend assister à
B
balance équilibre
ballot (bulletin de) vote, scrutin
barracks caserne
benefit prestation sociale, allocation
bias préjugé, parti pris
bid offre, enchère
bond 1. lien 2. titre en Bourse
border frontière
bribe Æ bribery pot-de-vin Æ corruption
brief dossier, affaire, procédure
246
C
caution prudence, circonspection
chance 1. hasard 2. occasion à saisir
to charge 1. accuser, inculper 2. faire payer
charge chef d’accusation
chat bavardage
coin pièce de monnaie
college établissement d’enseignement supérieur
comfort réconfort, consolation
commodity produit, matière, marchandise
(to) complete achever, terminer
comprehensive exhaustif, (lycée) polyvalent
concurrence convergence de vues, accord
to concur converger, être d’accord
confidence confiance
confident confiant
con man
= confidence trickster escroc
constituent 1. électeur 2. élément constitutif
(to) construe analyser, interpréter
corporation grande entreprise
current actuel, présent
currently actuellement
D
(to) deceive tromper, duper
deception tromperie, duperie
defendant inculpé, accusé
dejection découragement
delay retard
to delay retarder
(to) demand exiger, réclamer
demonstration manifestation
deputy suppléant, adjoint
(to) deride railler
destitution misère
(to) differ 1. différer 2. être en désaccord
digital numérique
dilapidation délabrement
domestic intérieur(e)
dramatically de façon spectaculaire
drug 1. médicament 2. drogue
E
editor 1. rédacteur en chef 2. responsable éditorial
effective 1. efficace 2. frappant
(to) entail entraîner, impliquer
(to) entertain 1. divertir 2. recevoir (invités)
247
eventually en fin de compte
evidence témoignage
exacting exigeant
executive cadre (entreprise)
(to) expose démasquer, dévoiler, dénoncer
extravagant 1. exorbitant 2. dépensier
F
face visage
facilities installations, équipements
(to) fail échouer
figure 1. silhouette 2. chiffre
file 1. dossier, classeur 2. lime
fine amende
forgery contrefaçon, faux
formidable redoutable
furniture meubles
fuse fusible, détonateur
G
genial sympathique
gentle doux, modéré
graduate diplômé
grand grandiose
grief chagrin
H
habit habitude
harassment harcèlement
hazard risque, danger
I
(to) impair 1. affaiblir 2. détériorer
immaterial négligeable
inconsistent incohérent, contradictoire
inhabited habité
(to) injure → injury 1. blesser → blessure 2. nuire à
inordinate excessif
instalment 1. mensualité 2. épisode (feuilleton)
instance exemple
intelligence espionnage, renseignement
intoxication ivresse, griserie
issue 1. problème 2. émission (actions) 3. publication
L
labour 1. main-d’œuvre 2. travail
lack manque
large grand, vaste
248
lecture 1. conférence 2. réprimande
libel écrit diffamatoire
location emplacement
luxury luxe
M
malice méchanceté
maniac fou, dément
mercy pitié, indulgence
mundane banal, prosaïque
O
offence infraction, délit
offensive choquant, repoussant, grossier
office 1. bureau 2. fonction
opportunity occasion, chance
outrage scandale, indignation
P
pace rythme, allure
pain douleur
parcel paquet, colis
parent père ou mère
parole liberté conditionnelle
pathetic minable, pitoyable
patron 1. client, habitué 2. mécène
pending en instance
pensioner retraité(e)
petrol essence (GB)
petty mesquin
phrase locution
physician médecin
piece morceau
(to) placate calmer, apaiser
plant 1. plante 2. usine
plate assiette, etc.
(to) plummet s’effondrer
(a) policy (une) politique
politician (homme ou femme) politique
prejudice préjugé
premier premier ministre
premises locaux
(to) pretend faire semblant
promiscuous de mœurs légères
proper approprié, convenable
propriety bienséance
(to) propose demander en mariage
(to) publicize rendre public
purchase achat
249
Q
(to) qualify nuancer, atténuer
R
race course
raffle tombola
rampant déchaîné, galopant, endémique
range éventail, gamme, etc.
rape viol
rate 1. taux, pourcentage 2. cadence
recipient destinataire, récipiendaire
(to) reclaim 1. récupérer 2. défricher, etc.
reclamation 1. défrichement 2. récupération
(to) recoup 1. (se) dédommager 2. récupérer
(to) recover 1. se remettre 2. récupérer
redress dédommagement
redundancy 1. licenciement 2. surabondance
(to) refresh revigorer, délasser, rafraîchir (mémoire)
regard considération
relative membre de la famille
report 1. compte rendu 2. détonation
(to) resign démissionner
resort 1. recours, expédient 2. lieu de vacances
rest repos
résumé curriculum vitæ
(to) resume reprendre (activité)
(to) retire prendre sa retraite
rude grossier, impoli
S
salvaged sauvé, récupéré
sanguine optimiste
saucy impertinent
(to) save 1. économiser 2. sauver
scheme 1. projet 2. complot, combine
scholar érudit, personne cultivée
sensible sensé, sage, avisé, judicieux
sensitive sensible, émotif
(to) sever couper, rompre
slip 1. fiche 2. bévue, étourderie 3. fond de robe, etc.
sober pondéré, réfléchi, posé
socialite personne mondaine
(to) sort trier, classer
spirited plein d’énergie
stage 1. étape 2. scène (théâtre)
stance position (dans un débat)
station 1. gare 2. position sociale
statute texte juridique
250
store provisions, stock
stranger inconnu
(to) sue poursuivre en justice
suit 1. costume, tailleur 2. procès 3. requête, pétition
(to) support 1. soutenir, encourager 2. subventionner, etc.
surname nom de famille
survey enquête, tour d’horizon, etc.
sympathetic compatissant, bienveillant, compréhensif
T
tablet comprimé
(to) tailor adapter
tank réservoir
target cible, but
tentative provisoire, indécis
tier rangée, gradin
toil dur travail
(to) train (s’)entraîner
trainee stagiaire
trap piège, traquenard
trivial anodin, banal
truant Æ truancy (élève) absentéiste Æ absentéisme
truck US : camion
U
urbane poli, courtois
utililities services publics
V
vacation vacances
vault 1. cave, caveau 2. voûte
venture entreprise risquée
(to) verbalise traduire en paroles
versatile aux talents variés
(to) vex 1. agacer, contrarier 2. harceler
vexed (question) (question) controversée / épineuse
villain scélérat
vindication justification, défense
W
wag(g)on chariot, charrette
Z
zest entrain
251
VERBES IRRÉGULIERS
Base verbale Prétérit Participe passé Traduction
252
Base verbale Prétérit Participe passé Traduction
253
Base verbale Prétérit Participe passé Traduction
254
Base verbale Prétérit Participe passé Traduction
255
Base verbale Prétérit Participe passé Traduction
256
E S
UR
e
B2- renc
AIS PÉRIE
RL : réfé
C1
CEC au de
GL ES SU
Nive
AN ÉTUD
LE BLED DE L’ÉTUDIANT
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants en classes
préparatoires aux grandes écoles, en université,
en école d’ingénieur et en école supérieure
de commerce. Il est aussi un excellent outil
de remise à niveau pour la préparation aux tests
de langue standardisés (TOEFL, TOEIC, IELTS).
Les types d’exercices et leur niveau sont
particulièrement adaptés aux examens et concours
auxquels ce public est confronté. Les exemples
choisis par les auteurs et les textes proposés
en entraînement permettent à l’étudiant de se
familiariser avec le vocabulaire de la presse anglo-
saxonne.
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de la traduction, pour le thème et la version :
Comment traduire ? Comment dire ?
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sances, annales des concours d’entrée aux grandes DISPONIBLE
EN ESPAGNOL
écoles, versions, thèmes grammaticaux, thèmes
suivis, contractions et exercices d’expression.
ISBN : 978-2-01-181905-5
www.hachette-education.com