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Sujet de brevet George Sand /20

Questions :

1. a) La figure de style utilisée dans les lignes 2 à 6 par l’auteur pour se décrire est
l’énumération.
b) Les expressions montrant que l’auteur vit dans l’inconfort sont : « les pieds sur le
verglas », « les épaules couvertes de neige », « l’estomac un peu creux ».
2. a) Je n’étais plus une dame mais je n’étais pas non plus un monsieur.
b) Le lien logique mis en évidence est le lien de l’opposition. (mais est un complément
circonstanciel d’opposition.
c) Le mot « femme » est un nom commun pour représenter un être humain féminin.
« Dame » s’emploie pour désigner une « femme » lorsque l’on dit « madame ».
3. a) la Châtre utilise un langage courant, tandis que Nohant qui utilise un langage de
familier.
b) Les deux adjectifs qui résument les commentaires faits sur l’auteur sont mal vêtue,
dérangée.
4. L’autoportrait que l’auteur fait d’elle-même montre qu’elle est mal vêtue, peu soigne,
qu’elle à beaucoup d’imagination, qu’elle est comme quelqu’un que l’on ne voit pas.
5. a) Le procédé d’écriture utilisé aux lignes 8 à 15 est l’anaphore.
b) Le pronom « on » désigne les gens en général.
c) Le pronom indéfini qui reprend on dans le texte est le mot « personne » aux lignes
10 et 17.
d) Les Parisiens, étant connus pour être affairés, sont désignés par « passants
affairés ». Paris étant une grande ville, elle est bondée de passants : «  immense
foule ».
6. a) La comparaison se trouve ligne 7 : «  comme une chose qui pouvait gêner les
passants affairés ». C’est une comparaison car il y a le mot outil « comme ».
b) La métaphore se trouve ligne 10 : « j’étais un atome perdu dans cette immense
foule. C’est une métaphore car il n’y a pas de mots outils.
c) Ces deux comparaisons mettent en valeur la solitude de l’auteur dans les rues
bondées de Paris. Elles mettent aussi en valeur le fait que l’auteur est ignoré de tous.
7. a) L’expression désert des hommes est une expression qui a été prise d’un roman de
Chateaubriand appelé « René» ». Elle veut probablement dire que l’auteur se sent
comme si elle était dans un désert, comme si elle était seule.
b) L’auteur cite probablement un passage célèbre du roman de chateaubriand où ce
certain « René » semble être le héros. Ce dernier emploie désert des hommes avec
tristesse ; Georges Sand dit très clairement qu’elle le cite avec satisfaction. Elle préfère
que l’on l’ignore plutôt que l’on lui face des mauvais commentaires comme « elle ne
change jamais de chapeau »…
8. a) Le pronom « le » ligne 2 désigne « l’idéal » qui est « logé dans la cervelle ».
b) Cette image veut dire que « l’idéal » en question n’est pas encore près. Lorsqu’il
« éclora », il sera près, il naîtra.
c) C’est la première énumération qui montre l’inspiration de l’écrivain : « la tête
remplie de songes, de mélodies, de couleurs, de formes, de rayons et de fantômes.
d) La phrase « A quoi diable pensez-vous ? » confirme le fait que l’auteur est rêveur. 
9. a) Les complément de lieu qui donnent des indication sur l’endroit ou est l’écrivain
sont : « sur le trottoir »,  « dans cette immense foule », à Paris.
b) Georges Sand dit qu’à Paris, elle peut pensez quand elle veut dans la rue sans que
personne ne lui demande à quoi elle pense. Elle exprime sa liberté d’intimité.
10. A Paris, les gens sont trop préoccupés pour faire des commentaires sur le mode de vie
de Georges Sand. Elle peut « faire tout un roman d’une barrière » sans que personnes ne
s’en préoccupe et ne la dérange.

Réécriture :

Cela nous aurait été bien égal à nous, qui n’aurions eu aucune affaire. On ne nous aurait
pas connu, on ne nous aurait pas regardé, on ne nous aurait pas repris.

Paris avait glacé en moi cette fièvre de mouvement que j'avais subi à Nohant. Tout cela ne
m'empêchait pas de courir sur les toits au mois de décembre et de passer des soirées entières
nue tête dans le jardin en plein hiver ; car dans le jardin aussi, nous cherchions le grand secret
et nous y descendions par les fenêtres quand les portes étaient fermées. C'est qu'a ces heures
là nous vivions par le cerveau, et je ne m'apercevais plus que j'eusse encore malade apportée.
Avec tout cela, avec ma figure pâle et moi air trancit dont Isabelle faisait les plus plaisantes
caricatures, j'étais gaie intérieurement. Je riais fort peu, mais le rire des autres me réjouissait
les oreilles et le cœur.

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