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SÉQUENCE 5
Séance 1
c
Séquence 5 c
C- La structure du poème
1- a) Le poème compte 10 vers qui sont tous des alexandrins.
b) Les rimes sont plates (ou suivies).
c) Le poème ne comporte qu’une seule phrase.
d) La phrase est organisée selon la figure de l’accumulation.
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c
c Séquence 5
D- Expression écrite
Proposition de correction Consignes
L’enfilade des hauts immeubles réguliers, les Écrire une seule phrase.
rues rectilignes, la ronde des parapluies, les
Mentionner les différents éléments du
couples de passants élégants qui se croisent,
tableau.
le pavé luisant sous la pluie fine, les roues
des fiacres parcourant la chaussée, voilà ma Employer des expansions variées pour enrichir
route – avec le paradis au bout. les groupes nominaux.
Séance 2
trottoir •
• La ville
tilleuls •
boutiquiers •
gazon •
• La nature
réverbère •
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B- Un paysage état d’âme
1- a) Le poète s’éloigne de Paris parce que les soirs y sont étouffants, l’été.
b) Le poète est triste et mélancolique : « moi, noir promeneur » (v. 2), « qui fuis la joie »
(v. 3).
c
Séquence 5 c
d) Les sentiments du poète sont en harmonie avec la banlieue parce que ce lieu est triste et
désert.
e) « Je me plais dans ces lieux déserts » (v. 7) montre que le poète prend plaisir à se
promener.
Ces graffitis s’opposent parce que le premier est un témoignage d’amour touchant alors
que le second est un dessin obscène.
Qui fuis la joie et fais, en flânant, bien des lieues, » (v. 2-3)
b) Le mot du premier vers repris par le pronom relatif « qui » est « moi ».
c) Ces accords sont complexes parce que le premier sujet (« les enfants ») est placé
derrière le verbe (« évitent »), et le second sujet est un pronom relatif (« qui ») dont il
faut identifier l’antécédent (« moi ») pour réaliser l’accord (à la 1re personne du singulier
avec « fuis »).
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c
c Séquence 5
D- Expression écrite
Proposition de correction
Certains jours, quand j’éprouve le besoin
de me distraire, je me rends sur la place du
marché. Cet endroit magique regorge de
Consignes
Employer les marques de la première
personne du singulier
Utiliser des termes mélioratifs
surprises en tous genres , il me plaît plus que
les autres. Le marché fourmille de monde et Montrer que ce lieu correspond à mon
j’ai besoin de la foule pour me sentir bien. état d’esprit
Les étals sont recouverts de gadgets plus
incroyables les uns que les autres, et comme
je suis naturellement très curieux, je prends
le temps de regarder et de fouiller. Et puis,
toutes ces odeurs de fruits et de bonbons me
mettent l’eau à la bouche, quel régal pour
un gourmand comme moi !
Séance 3
A- Un amour contrarié
1- a) Ce poème est adressé à une femme.
b) Voici les mots et expressions qui désignent le poète : « vrai sauvage » (v. 1), « je » (v. 2),
« m’ » (v. 4).
c) « vous » (v. 3), « parisienne fière » (v. 4) désignent le destinataire.
d) Le poète est amoureux de cette femme : « vos regards charmeurs » (v. 3).
2- a) Pour se représenter, le poète emploie la métaphore du « sauvage ».
b) Les verbes qui traduisent son état d’esprit au sein de la ville sont « végète » et « meurs »
(v. 2).
c) La femme se sent bien dans la ville, elle s’y plaît.
d) Le mot qui exprime l’opposition entre ces deux attitudes est la conjonction de
coordination « mais ».
e) Le premier groupe est au tout début de la strophe alors que le second est situé à la fin.
Cet écart traduit bien les attitudes opposées des personnages face à la ville.
B- La femme et la ville
1- a) Cette expression montre que la femme non seulement est parisienne mais que cette
qualité lui donne un sentiment de supériorité.
b) « Vos cheveux noirs » (v. 15) est la seule référence au physique de la femme.
c) Le portrait de cette femme s’appuie sur ses goûts, elle n’est définie que par ce qu’elle
aime dans l’univers de la capitale.
d)
- le monde : « la foule » / « la cohue»
- les divertissements mondains : « le bal de l’Opéra »
- le progrès technique : « le gaz »
- le commerce : « les boutiques »
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2- a) Le mot « réclame » signifie « publicité ».
b) Le « clair peignoir ruché » (v. 15) témoigne de la sensibilité de la femme à la mode.
c) Cette femme aurait pu figurer dans le roman d’Émile Zola, Au Bonheur des Dames, parce
qu’elle est sensible à la mode et à la réclame.
c
Séquence 5 c
C- Le rêve de la nature
1- a) Le champ lexical de la mort : « meurs » (v. 2), « mort » (v. 4), « tue » (v. 12), « mourrai »
(v. 14).
b) Les endroits où le poète rêve de vivre sont : les « sous les bois verts », « sur les monts
aromatiques » (v. 6), « en Orient », « près du pôle », (v. 7)
c) Il se désigne par la métaphore du « papillon brûlé » (v. 14).
d) Cette métaphore traduit sa proximité avec l’univers de la nature.
e) Oui, ce poème peut être qualifié de lyrique car il exprime une plainte, comme son titre
l’indique.
2- a) Le verbe « feriez » est conjugué au conditionnel présent.
b) Ce temps exprime une opinion.
3- Voici les termes qui expriment :
- la lumière : « clair » (v. 16)
- les couleurs : « noirs » (v. 15), « verdure » (v. 16).
4- Cette scène permet de réunir la femme aimée et l’univers de la nature.
Séance 4
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c
c Séquence 5
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C- Croiser le regard du poète et celui du peintre
« des grands mâts » (v. 19)
« Des clartés […] qui bougent sur des poteaux » (v. 17 à 19)
c
Séquence 5 c
Séance 5
A- Un poème-tableau
1- a) Ce poème de Rimbaud décrit les ponts d’une ville.
b) Ces trois termes font référence à la peinture.
c) « gris » (l. 1), « rouge » (l. 7), « grise », « bleue », « blanc » (l. 9) sont des adjectifs
qualificatifs de couleur.
d) « droits », « bombés » (l. 1), « descendant », « obliquant », « angles » (l. 2) expriment
les lignes de force du dessin.
e) L’impression d’ensemble qui se dégage de ce poème est celle d’un tableau qui serait
décrit.
2- a) « descendant » (l. 2), « obliquant » (l.2) « s’abaissent », « s’amoindrissent » (l. 4),
se croisent », « filent » (l. 6), « montent » (l. 6), « tombant » (l. 8) expriment un
mouvement.
b) Ces verbes sont à la forme pronominale.
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c
c Séquence 5
B- Un poème en prose
1- a) Les deux éléments traditionnels de la poésie qui n’apparaissent pas dans ce texte sont le
vers et les rimes.
b) La première phrase du poème est une phrase non verbale (phrase nominale).
c) La deuxième phrase décrit le « dessin » bizarre formé par les différents ponts. La
construction complexe de cette phrase peut traduire la bizarrerie des figures formées
par ces ponts.
d) Trois groupes nominaux sont soulignés dans chacune des phrases.
e) Cela produit un effet de régularité grâce au rythme ternaire.
2- a) Ce procédé qui consiste à répéter des sons vocaliques se nomme « assonance ».
b) « (Sont-ces) des airs populaires /, des bouts de concerts seigneuriaux, / des restants d’hymnes
publics ? » (l. 7-8)
c) Ces jeux sur les sonorités apportent une musicalité particulière à ce poème.
3- a) Dans les cinq premières lignes du poème, ce sont les perceptions visuelles qui dominent.
b) À partir de la ligne 6, le sens de l’ouïe est sollicité.
c) « accords mineurs », « cordes » (v. 6), « instruments de musique » (v.7) , « airs »,
« concerts », « hymnes » (l. 8) se rapportent à l’ouïe.
d) Le mot « cordes » peut désigner soit les cordes des bateaux, soit celles des instruments
de musique.
e) Ce jeu sur la polysémie produit une incertitude, une confusion des perceptions.
f) Le questionnement du poète aux lignes 7 et 8 porte sur la nature des sons qu’il entend.
g) On retrouve l’incertitude des perceptions.
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D- Expression écrite
Proposition de correction
Séance 6
Je m’évalue
Je connais Je suis capable de
Les nouvelles formes d’écriture poétique à la Nommer un poète pour chacune de ces
fin du XIXe siècle : formes poétiques :
Le poème en vers libres Verhaeren
Le poème en prose Rimbaud
L’allitération : De surligner et d’encadrer les assonances
et les allitérations dans les vers suivants:
Répétition d’un son consonantique
« Places, bazars, gares, marchés, »
L’assonance :
« C’était un bazar, au bout des faubourgs rouges»
Répétition d’un son vocalique
(Émile Verhaeren)
Le fonctionnement d’une rime interne : D’encadrer une rime interne dans un vers :
Un même son est répété à la fin des deux « des grands marteaux monumentaux »
hémistiches d’un même vers.
(Émile Verhaeren)
Les familles régulières de mots. Composer la famille du mot « dent » :
Pour composer une famille régulière, les mots Dentition – dentiste – dentelé – édenté –
doivent posséder : dentaire – dentier - dentifrice
Le même radical
Une idée commune
Les accords complexes sujet / verbe. Accorder les verbes au présent avec leur
sujet :
- Ton ami et toi avez de la chance.
- Mes parents et moi partons demain.
- La plupart des gens aiment les vacances.
- C’est moi qui suis content !
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