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UNITÉ 7
Découvrir comment l’engagement peut se manifester
Durée approximative : 10 h 30
Cette unité 7 poursuit le thème du cycle 4 : AGIR SUR LE MONDE sur lequel tu as travaillé en classe de quatrième à pro-
pos de la presse et à l’unité 4 de cette année consacrée à la poésie engagée. Ici encore, il s’agira de questionner l’aspect
Agir dans la cité : individu et pouvoir.
Dans cette nouvelle unité, tu vas approfondir tes connaissances sur la manière dont peut se manifester l’engagement. En
effet, dans l’unité 4, tu as lu des poèmes engagés et dans l’unité 6 tu as étudié un récit engagé : tu vas voir maintenant que
de nombreux autres supports peuvent témoigner d’un engagement pour une cause.
Ainsi, tu découvriras dans cette unité, aussi bien des chansons, des discours, des lettres ouvertes que des publicités.
SÉANCE 1
Le participe passé des verbes impersonnels et le participe passé suivi d’un infinitif 43
SÉANCE 7
Un discours engagé 45
SÉANCE 8
Je m’évalue 47
SÉANCE 1
Montrer son engagement
Durée : 1 heure
Pour cette première séance, c’est une tapisserie que nous avons choisi de te faire étudier.
Ouvre une nouvelle page dans ton cahier. En haut, note le numéro et le titre de l’unité en rouge. Encadre-les.
Saute deux lignes, puis note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
Observe l’œuvre ci-dessous et réponds aux questions posées.
A. Observer
1. Décris les différents éléments de cette tapisserie :
a) Quels sont les éléments centraux ?
b) Que peux-tu dire de la forme ? Des couleurs ?
B. Interpréter
1. À quel phénomène naturel les deux astres qui passent l’un devant l’autre font-ils penser ?
2. Que représentent les motifs tissés à l’intérieur du soleil ? Et ceux sur l’autre astre ?
3. Que peut symboliser le coq en haut de l’image ?
4. Cette tapisserie a-t-elle uniquement une vocation décorative ?
5. En t’aidant du paratexte* et de tes connaissances historiques, explique quel est le contexte de réalisation de
cette œuvre.
C. Conclure
En t’aidant des différentes réponses aux questions précédentes, réponds à la question suivante :
La peinture, la tapisserie ont-elles seulement une fonction décorative ?
Réponds dans un paragraphe argumenté en y donnant arguments et exemples.
SÉANCE 2
Chanter pour dénoncer et argumenter
Durée : 1 h 30
Dans cette séance, tu vas lire et écouter deux chansons qui ont un point commun : l’objectif sera, après les avoir étudiées,
de dégager ce point commun et d’être capable de faire des rapprochements entre ces textes.
Prends ton cahier. Note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
10 La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux du lit font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève…
B. Bilan
Pour répondre à ces questions, appuie-toi sur tes réponses précédentes. La réponse à ces questions doit te per-
mettre de construire un paragraphe synthétique.
Quel est le but de ce chant ? Que représente-t-il ?
Que peux-tu dire du rythme de la musique ?
En quoi la jaquette du disque ci-contre correspond-elle bien
aux idées exposées dans le poème ? (observe bien les diffé-
rents éléments dessinés)
Lis ensuite dans le corrigé un exemple de ce qu’il était possible
d’écrire.
Anne Frank est une jeune fille juive qui, durant la Seconde Guerre mondiale a dû entrer dans la clandestinité
pour échapper aux nazis. Le journal qu’elle a tenu a été publié après sa mort.
Pour la connaître mieux, tu peux te connecter sur le site suivant :
http://www.annefrank.org/fr/
B. Bilan
Pour répondre à ces questions, appuie-toi sur tes réponses précédentes. La réponse à ces questions doit te per-
mettre de construire un paragraphe synthétique.
Quel constat dresse ce texte ? Que cherche-t-il à montrer ?
Quel peut être l’impact d’une telle chanson sur ceux qui l’écoutent ?
Lis ensuite dans le corrigé un exemple de ce qu’il était possible d’écrire avant de poursuivre ton travail.
SÉANCE 3
La lettre ouverte pour dénoncer…
Durée : 1 h 30
Dans cette séance, tu vas lire deux documents sous forme de lettres. Le premier est un texte d’Émile Zola, le second un
poème de Boris Vian.
L’objectif est de revoir ce qu’est une lettre « ouverte » et de dégager l’argumentation présente dans ces textes.
Prends ton cahier. Note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
Pour te remettre en mémoire ce qu’est l’affaire Dreyfus, lis d’abord le texte suivant :
L’affaire Dreyfus commença comme une banale histoire d’espionnage militaire, par la découverte d’un borde-
reau (document) à l’ambassade allemande. Après une enquête rapide basée sur des rumeurs, l’antisémitisme
et une vague ressemblance d’écriture, le capitaine Alfred Dreyfus fut accusé à tort d’espionnage, condamné et
déporté en 1894 vers la Guyane.
L’affaire commença réellement en 1898 quand l’article « J’accuse » d’Émile Zola fut publié dans L’Aurore. Il met-
tait en accusation le jury militaire du procès et réclamait la révision du procès. Par la suite la France se déchira
en deux camps :
– Les Dreyfusards : qui prônaient les droits de l’homme et la notion de justice.
– Les Antidreyfusards : qui avaient à cœur de défendre l’honneur de l’Armée et le bien-fondé de l’État. Mais en
réalité, ils étaient animés par un profond antisémitisme.
Ces deux camps s’affrontèrent sur fond de guerre médiatique, d’articles publiés et de polémiques. Cette affaire
ne fut pas seulement politique mais aussi sociale, morale et religieuse.
Enfin, le nouveau gouvernement de « Défense républicaine » de 1899 ordonna le rapatriement de Dreyfus, qui
fut rejugé en 1899. Suite à cela, il accepta la grâce présidentielle. Cependant, il ne fut réhabilité qu’en 1906. Il fut
aussi réintégré dans l’armée et nommé chevalier de la Légion d’honneur.
Président de la République
1 Monsieur le Président,
Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous m'avez fait un jour,
d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est mena-
cée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?
Le déserteur
1 Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
5 Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
10 Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
15 Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
JE SAIS DÉJÀ
La lettre ouverte
Une lettre ouverte est un texte qui, bien qu’adressé à une ou plusieurs personnes en particulier, est diffusée publi-
quement afin d’être lu par le plus grand nombre de personnes.
Cette publication permet de diffuser largement le point de vue de son auteur, et de servir une cause.
Pour cela, c’est le plus souvent la presse qui est utilisée, mais une lettre ouverte peut également prendre la forme
d’une affiche, d’une chanson, d’un tract, ou plus récemment être mise en ligne sur Internet.
SÉANCE 4
Le participe passé des verbes pronominaux
Durée : 1 h 30
Dans cette séance, tu vas apprendre les règles particulières d’accord du participe passé des verbes pronominaux.
Prends ton cahier. Note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
JE RETIENS
Les verbes pronominaux
• Un verbe pronominal se forme à l’aide d’un pronom qui renvoie au sujet, appelé pronom réfléchi :
Ex : je me promène, tu te promènes, il se promène, nous nous promenons, vous vous promenez, ils se pro-
mènent.
• On distingue parmi les verbes pronominaux :
— Les verbes essentiellement pronominaux, qui n’existent pas sous une autre forme.
Ex. : se souvenir (le verbe *souvenir seul n’existe pas).
— Les verbes pronominaux de sens réfléchi quand le sujet fait l’action sur lui-même.
Ex : Il s’est promené. (= Il a promené « lui-même ».)
— Les verbes pronominaux de sens réciproque quand les sujets (toujours au pluriel),
font l’action l’un sur l’autre.
Ex : Georges et Richard se regardent. (= Chaque personne regarde l’autre.)
B. Appliquer :
Dans les phrases suivantes, souligne les verbes pronominaux et dis s’ils sont essentiellement pronominaux, prono-
minaux de sens réfléchi ou pronominaux de sens réciproque.
a. Les oiseaux se sont enfuis.
b. Nous nous sommes parlé.
c. Ils se sont rencontrés à la plage.
d. Elle s’est inscrite à l’université.
JE RETIENS
L’accord du participe passé des verbes pronominaux
D. Appliquer
1. Conjugue les verbes pronominaux des phrases suivantes au passé composé en accordant chaque participe
passé si nécessaire.
a) Ma sœur s’aperçoit de son erreur.
b) Il se tait.
c) Elle se lave les mains.
d) Elles s’évanouissent.
e) Il se prépare au concours.
2. Écris deux phrases dans lesquelles tu utiliseras :
a) « ils se sont rappelé »
b) « ils se sont rappelés »
SÉANCE 5
Dénoncer le racisme et la discrimination dans les textes et les images
Durée : 1 h 30
Dans cette séance, tu vas lire et observer des documents différents : extrait de roman, texte de chanson, image… afin de
dégager leur force de persuasion.
Prends ton cahier. Note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
DOCUMENT A
Lis le texte suivant et réponds aux questions :
En 1931, le narrateur et son ami, Badimoin, originaires de Nouvelle-Calédonie, sont emmenés à Paris pour
figurer à l’Exposition coloniale, où ils sont présentés comme des cannibales. Ils s’échappent et s’enfuient
vers Paris.
1 Un grand bâtiment blanc à colonnades occupait toute la droite de l’esplanade de Reuilly ; Badimoin
la traversait en courant, pour se réchauffer, lorsqu’une voiture a surgi de nulle part, lancée à pleine
vitesse. Les pneumatiques ont glissé sur les pavés luisants, l’auto a fait une embardée pour l’éviter et
s’est arrêtée à quelques mètres, près d’une mappemonde où les possessions françaises dessinaient de
5 larges taches rouges. Le chauffeur a fait pivoter un petit carreau rectangulaire. Il a détaillé Badimoin
qui ne se remettait pas encore de sa peur et s’est mis à hurler :
– Tu ne peux pas faire gaffe, le chimpanzé ! Tu descends de ta liane ou quoi… tu te crois encore dans
ta brousse ?
Une femme s’est mise à rire, à l’arrière, puis la voiture a filé vers les fortifications en crachant des
10 nuages de fumée. J’ai pris Badimoin par l’épaule.
– Tu vois, on fait des progrès : pour lui, nous ne sommes pas des cannibales, mais seulement des
chimpanzés, des mangeurs de cacahuètes. Je suis sûr que, quand nous serons arrivés près des mai-
sons, là-bas, nous serons devenus des hommes.
Nous sommes entrés dans la ville. Une jungle de pierre, de métal, de bruit, de danger. Les publicités
15 électriques, les lumières des candélabres, des restaurants, les phares des autos transformaient la nuit
en jour. Un véritable fleuve automobile nous séparait encore de Paris, et nous ne savions comment le
franchir sans risquer notre vie. Nous avions failli mourir mille fois au cours de ces premières heures
de liberté. J’ignorais jusqu’à la signification des mots « passages cloutés », « feu tricolore » ! Le fleuve
suspendait son cours de manière incompréhensible, pendant quelques instants, et il suffisait que nous
A. Comprendre
1. Où se trouvent les deux personnages ? (Utilise le paratexte* pour répondre.)
2. Lignes 1 à 7 :
a) Quels sont les éléments de la ville qui surprennent ces personnages ?
b) Que ressent Badimoin ?
3. Comment se comporte le chauffeur de la voiture ?
4. a) Quel terme emploie-t-il pour s’adresser à Badimoin ?
b) Pourquoi le tutoie-t-il ?
c) Qu’est-ce que le tutoiement révèle ?
5. Ligne 15 et suivantes :
a) Comment les personnages caractérisent-ils la ville ? Pourquoi ?
b) Relève les deux expressions qui décrivent la ville et son activité (ligne 15 à 17).
c) Quelle est la figure de style utilisée ?
6. « Il suffisait que nous nous décidions à le traverser pour que les moteurs se mettent à rugir. »
a) Quelle est la fonction de la proposition soulignée ?
b) Que cherche-t-elle à montrer ?
7. Explique, en relisant la fin du texte, comment les deux personnages sont considérés.
8. Quel sentiment le narrateur veut-il inspirer au lecteur ?
Vérifie tes réponses dans le corrigé avant de poursuivre.
JE RETIENS
Pour défendre une idée, l’auteur cherche à toucher le lecteur dans ses sentiments, en suscitant la pitié, la
révolte, la sympathie.
Pour cela, il fait en sorte que le lecteur s’identifie à un ou plusieurs personnages.
B. Écrire
Raconte cette scène vue par un passant : il a, par hasard, suivi les « cannibales » et raconte alors ce qu’il a vu à un
ami.
Précise les sentiments qu’il a éprouvés et qu’il éprouve encore pour les deux personnages.
SÉANCE 6
Le participe passé des verbes impersonnels et le participe passé suivi d’un infinitif
Durée : 1 h 00
Dans cette séance, tu vas travailler sur des cas particuliers d’accord du participe passé : lorsqu’il est suivi d’un infinitif, et
lorsqu’il s’agit d’un verbe impersonnel.
Prends ton cahier. Note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
JE SAIS DÉJÀ
La forme impersonnelle du verbe
On dit qu’un verbe est employé à la forme impersonnelle quand il a pour sujet le pronom impersonnel « il », forme
« vide » qui ne désigne rien ni personne et ne reprend jamais de nom ou de groupe nominal.
1. Dans les phrases suivantes, souligne les tournures impersonnelles :
— Il a eu ce qu’il méritait.
— Il est tombé des mètres de neige cette année.
— Il est tombé dans la cour de récréation.
— Quelle catastrophe il s’est produit !
— Il lui a plu tout de suite.
— Il a plu la semaine dernière.
2. Que remarques-tu concernant le participe passé de ces verbes à la forme impersonnelle ?
Vérifie tes réponses puis lis et mémorise le « Je retiens » suivant.
JE RETIENS
JE RETIENS
SÉANCE 7
Un discours engagé
Durée : 1 heure
Tu vas découvrir dans cette séance un discours engagé très célèbre qui a eu une conséquence très importante : l’abolition
de la peine de mort en France.
Prends ton cahier. Note le numéro et le titre de la séance en rouge. Souligne-les. Fais ensuite le travail demandé.
En 1981, Robert Badinter, ministre de la Justice, est chargé par le président de la République François Mitterrand,
d’œuvrer pour abolir la peine de mort. Le texte qui suit est un extrait de son discours à l’Assemblée nationale.
Tu peux écouter ce discours ou le lire en te connectant à Internet sur le site suivant :
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/badinter.asp
1 Il s’agit bien, en définitive, dans l’abolition, d’un choix fondamental, d’une certaine conception de
l’homme et de la justice. Ceux qui veulent une justice qui tue, ceux-là sont animés par une double
conviction : qu’il existe des hommes totalement coupables, c’est-à-dire des hommes totalement
responsables de leurs actes, et qu’il peut y avoir une justice sûre de son infaillibilité au point de dire
5 que celui-là peut vivre et que celui-là doit mourir. À cet âge de ma vie, l’une et l’autre affirmations
me paraissent également erronées. Aussi terribles, aussi odieux que soient leurs actes, il n’est point
d’hommes en cette terre dont la culpabilité soit totale et dont il faille pour toujours désespérer tota-
lement. Aussi prudente que soit la justice, aussi mesurés et angoissés que soient les femmes et les
hommes qui jugent, la justice demeure humaine, donc faillible. Et je ne parle pas seulement de l’erreur
10 judiciaire absolue, quand, après une exécution, il se révèle, comme cela peut encore arriver, que le
condamné à mort était innocent et qu’une société entière – c’est-à-dire nous tous – au nom de laquelle
le verdict a été rendu, devient ainsi collectivement coupable puisque sa justice rend possible l’injustice
suprême. Je parle aussi de l’incertitude et de la contradiction des décisions rendues qui font que les
mêmes accusés, condamnés à mort une première fois, dont la condamnation est cassée pour vice de
15 forme, sont de nouveau jugés et, bien qu’il s’agisse des mêmes faits, échappent, cette fois-ci, à la mort,
comme si, en justice, la vie d’un homme se jouait au hasard d’une erreur de plume d’un greffier. Ou
bien tels condamnés, pour des crimes moindres, seront exécutés, alors que d’autres. plus coupables,
sauveront leur tête à la faveur de la passion de l’audience, du climat ou de l’emportement de tel ou tel.
Cette sorte de loterie judiciaire, quelle que soit la peine qu’on éprouve à prononcer ce mot quand il y va
20 de la vie d’une femme ou d’un homme, est intolérable. […]
Le choix qui s’offre à vos consciences est donc clair : ou notre société refuse une justice qui tue et
accepte d’assumer, au nom de ses valeurs fondamentales – celles qui l’ont faite grande et respectée
entre toutes – la vie de ceux qui font horreur, déments ou criminels ou les deux à la fois, et c’est le
choix de l’abolition ; ou cette société croit, en dépit de l’expérience des siècles, faire disparaître le crime
25 avec le criminel, et c’est l’élimination. Cette justice d’élimination, cette justice d’angoisse et de mort,
décidée avec sa marge de hasard, nous la refusons. Nous la refusons parce qu’elle est pour nous l’anti-
justice, parce qu’elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l’humanité.
J’en ai fini avec l’essentiel, avec l’esprit et l’inspiration de cette grande loi. Raymond Forni, tout à
l’heure, en a dégagé les lignes directrices. Elles sont simples et précises. Parce que l’abo-
30 lition est un choix moral, il faut se prononcer en toute clarté. Le Gouvernement vous demande donc de
voter l’abolition de la peine de mort sans l’assortir d’aucune restriction ni d’aucune réserve.
— Robert Badinter, Discours sur l’abolition de la peine de mort à l’Assemblée Nationale, 1981.
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/badinter.asp
Durée : 1 heure
Comme à la fin de chaque unité, tu vas faire un bilan de ce que tu as appris. Cela te permettra de faire le point sur ce que
tu dois savoir, et ce que tu dois être capable de faire pour le devoir. Complète maintenant le tableau suivant. Tu peux bien
sûr utiliser ton cours si tu as oublié quelque chose. Quand tu auras fini, prends le corrigé afin de vérifier tes réponses. Il
est très important que ce tableau de synthèse ne comporte pas d’erreur.
• Les accords particuliers du participe passé • Accorder correctement les participes passés des
— Le participe passé s’accorde avec le sujet si le verbe verbes entre parenthèses :
est essentiellement …………..………………….……………… . — Elle s’est (enfuir) …………………… de chez ses parents
— Le participe passé des verbes impersonnels est qui la battaient.
toujours …………..………………….…………………… . — Les toits se sont (couvrir) ……………..……
— L’accord du participe passé des verbes pronominaux ………… de neige.
de sens réciproque et de sens réfléchi se fait si le — Elles se sont (embrasser) …………………… avant de
pronom réfléchi est …………..………………….………………. . partir.
— Le participe passé suivi d’un verbe à l’infinitif — Les ouvriers se sont (succéder) …………………… pour
…………………… avec le COD du verbe conjugué si terminer la maison à temps.
celui-ci est placé …………………… le verbe et s’il est — Les enfants étaient fatigués. Leurs mères ont (pen-
…………………… du verbe à l’infinitif. ser) …………………… les garder à la maison.