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Exercice 2 

: Je compare des documents


1- Il fallait surligner et souligner : la Syrie (avec près de 12 millions de réfugiés), la Colombie, l’Irak,
­l’Afghanistan et la République démocratique du Congo.
2- Ces migrations s’expliquent par la fuite de la guerre et des violences commises sur les populations.
3- Ces migrations sont majoritairement régionales (vers les pays limitrophes, voisins).
4- Ces deux photographies prises dans des camps de réfugiés nous montrent qu’ils habitent dans des tentes ou
dans des maisons construites avec de la paille et des matériaux de récupération, le sol est en terre.

J’ÉVALUE MES ACQUIS

1- On trouve le plus de migrants dans les pays du Nord.


2- Les principaux flux migratoires dans le monde partent des pays situés dans le Sud.
3- Oui, il existe des flux migratoires entre pays situés dans le Sud.
4- La population syrienne quitte son pays pour fuir la guerre.

J’APPROFONDIS

A. Les principaux risques naturels

Géophysique Météorologique Hydrologique Climatologique


Tremblement de terre Tempêtes Inondation Incendie
Éruption volcanique Avalanche Canicule
Vague de froid et
Glissement de terrain condition hivernale
extrême

B. L’exemple d’Haïti
1- L’île d’Haïti a été touchée par un séisme, une sécheresse, des cyclones.
2- Plus de 347 000 personnes ont été touchées par l’ouragan Sandy et ont dû être accueillies dans des
camps de réfugiés. Plus d’un million de personnes ont été touchées par le séisme de 2010 : 222 500
morts, 310 900 blessés et plus d’un million de sans-abri.
3- Tu devais surligner Caraïbes, côtes est des États-Unis et de l’Asie orientale.
4- De nombreuses maisons ont été détruites ainsi que des infrastructures et des bâtiments publics. 70 %
des récoltes du sud du pays ont également été détruites à cette occasion.
5- De nombreux Haïtiens, ayant perdu leur maison, ont dû quitter leur maison et aller s’installer dans des
camps de réfugiés, dans d’autres régions du pays, dans des pays voisins ou plus éloignés.

Enseignement Moral et Civique


Séance 7
Les infractions et les délits routiers
JE M’EXERCE

Exercice 1 : Une infraction peut avoir des conséquences parfois très graves !
1- Un conducteur est arrêté par deux membres des forces de l’ordre. L’un d’entre eux lui demande, l’air
sévère : « vous vous servez d’un téléphone portable au volant ? » Le conducteur leur répond, très sûr de
lui : « Ah non !… D’un ordinateur portable ! ».

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2- Non !
3- E
 n réalité, ce conducteur peut voir son permis retiré, car il met en danger la vie d’autrui. Il risque de
passer au tribunal, et d’avoir en plus une amende très lourde.
4- Les conducteurs doivent adopter un comportement responsable sur la route ! Le dessinateur met l’accent
sur le portable en ironisant, bien sûr !
5- Le
 thème de ce spot publicitaire est celui des accidents de la route liés à un manque d’attention au volant.
6- On peut ressentir de la tristesse, de la colère, de la désolation, de l’empathie…
7- L
 e réalisateur veut provoquer une crise de conscience et une mobilisation des Français contre le
­relâchement des comportements au volant.
8- L
 e nombre de morts sur les routes a diminué en France métropolitaine entre 1995 et 2015 : il est passé
de plus de 9 000 victimes en 1995 à 3 454 décès en juillet 2015. Le nombre de morts reste important, mais
il a diminué !
9- D
 ans cette réponse, tu devais donner plusieurs exemples d’actions de l’État : comme l’abaissement du
taux d’alcool autorisé dans le sang à 0.5 g/L, en septembre 1995, l’annonce du programme radars et de la
fin des indulgences, la mise en place du permis probatoire…
10- C
 es actions ont eu une certaine efficacité puisque le nombre de morts a diminué mais de nombreuses
­personnes perdent encore leur vie, il reste donc beaucoup de travail à faire.

Exercice 2 : Que dit la Loi ?


1- Le Code de la route date de 1921.
2- et 3- Il fallait surligner en bleu et en jaune les éléments ci-dessous :

« Les premières réglementations concernant la circulation apparaissent en 1539, lorsque le roi François Ier
décide qu’il est désormais interdit de “lutter de vitesse”, de doubler et de faire demi-tour dans les rues. En
1804, Napoléon Ier rend la circulation à droite de la chaussée obligatoire.
Avec l’apparition des premières automobiles, à la fin du XIXe siècle, la circulation en France est tout d’abord
soumise à la loi de 1851 concernant “la police du roulage et des messageries”. En 1893, on compte 1 700
véhicules dans le pays. Le préfet de la Seine, Louis Lépine, crée alors un “certificat de capacité”, qui donne
le droit de posséder un véhicule à moteur et limite la vitesse à 20 km/h en rase campagne et à 12 km/h en
agglomération. Ce certificat est généralisé pour toute la France par une circulaire ministérielle datant du
4 août de la même année.
Le 10 mars 1899, un décret réglemente la circulation des automobilistes et limite la vitesse à 30 km/h en rase
campagne et à 20 km/h en agglomération. Il institue également le récépissé de déclaration de mise en
circulation (la carte grise) et confirme l’obligation de posséder un certificat de capacité.

Quatre ans après la création des premières auto-écoles, un premier code de la route français est rédigé et
adopté le 27 mai 1921. S’inspirant de la réglementation des chemins de fer, il est constitué d’un ensemble de
dispositions législatives et réglementaires qui régissent la circulation sur la voie publique par les usagers.
L’année suivante, le “permis de conduire” remplace officiellement le “certificat de capacité”.
Depuis 1921, le code de la route a été constamment modifié et adapté en fonction des évolutions technologiques
(voitures et routes) et de la prise de conscience des dangers de la vitesse et de la consommation d’alcool ou de
stupéfiants. »
http://www.caradisiac.com/LE-CODE-DE-LA-ROUTE-51390.htm

4- Tu pouvais par exemple choisir le refus ­d’obtempérer : on risque 3 750 euros, 6 points retirés, 3 ans de
suspension sans sursis, ni permis blanc, 3 mois d’emprisonnement.
5- Léa Salamé risque 15 000 euros d’amende, l’immobilisation, la confiscation du véhicule, une peine
d’emprisonnement d’un an.
6- Quand on porte un téléphone à la main ou à l’oreille en conduisant, on risque une amende de 135 euros et un
retrait de trois points de permis.
7- On risque cela depuis le 1er Juillet 2015.
8- La loi a été changée car il a été prouvé qu’un conducteur qui téléphone est dangereux car il enregistre entre
30 et 50 % d’informations en moins sur la route : il est moins concentré.

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Exercice 3 : Prévenir ou punir ?
1- Kristine a eu un accident de voiture. Elle est responsable de cet accident car elle roulait trop vite.
2- Quatre passagers de la voiture ont été blessés et un est mort.
3- Le but de son témoignage est de sensibiliser les personnes pour qu’elles évitent de rouler trop vite.
4- Sam est celui qui, dans une soirée, ne boit pas et conduit ses amis à bon port !
5- Les cinq bonnes raisons de le faire sont de ne pas avoir de regrets, de moins dépenser, de regarder
­sagement les autres, d’avoir de bons souvenirs, de sauver la vie de ses amis.
6- Le message utilisé ici pour convaincre son ami qui a trop bu est de lui dire qu’on sera obligé d’annoncer son
décès à ses parents.
7- Cette personne risque 5 mois de suspension de permis, et une amende de 500 euros.
8- Elle risque une peine si grave car quand on roule trop vite, la distance de freinage et d’arrêt devient trop
longue, on peut ne plus maîtriser son véhicule et on peut blesser voire tuer quelqu’un !

Séance 8 
L’organisation de la justice, principes en fonctionnement
JE M’EXERCE

Exercice 1 : Une justice indépendante


1- Être juste, c’est traiter tout le monde de la même manière.
2- Non, on ne peut pas rendre justice soi-même.
3- La justice est un principe mais c’est aussi une institution, un service public organisé par l’État pour faire
respecter le droit.
4- Le but de la justice est de permettre à tout le monde de continuer à vivre ensemble, en paix.
5- La justice veille au respect des lois et garantit les droits de chacun, au nom du Peuple français.
6- Il y a deux sortes de juridictions : judiciaire (civile et pénale) et administrative.
7- L’ordre judiciaire règle les litiges entre les personnes privées, comme un particulier ou une société, ainsi
que les infractions à la loi pénale.
8- Quand
 une affaire est jugée pour la première fois, on dit que c’est un jugement de première instance.
9- Tu
 pouvais par exemple citer la cour d’assises ou le conseil des prud’hommes.
10- Les juridictions civiles sont compétentes pour trancher les litiges.
11- Les juridictions pénales sanctionnent les atteintes aux biens, aux personnes, à la société.
12- Les
 personnes de moins de 18 ans au moment des faits passent devant la justice des mineurs : un juge
des enfants propose un type d’assistance et/ou des sanctions, le passage devant un tribunal des enfants ou
une cour d’assises des mineurs.
13- Une
 dame a perdu son sac avec son chéquier. Une mère en conflit avec sa fille adolescente, a fouillé sa
chambre, et a trouvé un chéquier, une carte bancaire, une pièce d’identité. Elle l’a dénoncée au
commissariat.
14- La
 jeune fille est mineure. Un juge des enfants va donc déterminer pour le tribunal de police (des mineurs)
quelle sera ou non la sanction.

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Exercice 2 : Un service public au service des citoyens
1-, 2- et 3- Tu devais surligner les éléments du texte comme ci-dessous :

« La justice est rendue au nom du peuple français. Elle est publique.


Ce principe, consacré par la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales,
inséré dans les codes de la procédure judiciaire française, permet à tout citoyen de pouvoir vérifier dans
quelles conditions les décisions de justice sont rendues. Il signifie que les débats ont lieu publiquement et
que la décision de justice est rendue en présence du public. Ainsi, les portes des salles d’audience doivent en
principe rester ouvertes et accessibles à tous.
L’interdiction de l’accès du public aux audiences, sous réserve de la sécurité et du déroulement serein des
débats, serait une cause d’annulation du procès.
Cependant, la loi prévoit que dans certains cas ou pour certaines affaires, le public ne peut pas accéder
aux audiences. L’audience se tient alors à huis clos dans la salle d’audience, toutes portes fermées, ou en
chambre du conseil.
Le président du tribunal ou de la cour peut ordonner le huis clos pour protéger les personnes (par exemple,
les mineurs), leur vie privée (par exemple dans les affaires de divorce), ou pour éviter des troubles à l’ordre
public, ou préserver des secrets d’État. Mais même dans ces cas, la décision de justice est toujours rendue en
audience publique. »
http://www.justice.gouv.fr/organisation-de-la-justice-10031/les-fondements-et-
principes-10032/la-publicite-des-decisions-de-justice-12037.html

4- La plateforme 08VICTIMES s’adresse à toutes les victimes d’infractions, quelle que soit la forme de
­l’agression, le préjudice subi ou l’âge de la victime. Elle est disponible 7 jours sur 7.
5- Les BAV sont les bureaux d’aide aux victimes.
6- Les BAV sont gérés par des associations d’aide aux victimes.
7- Les victimes obtiennent des informations sur le fonctionnement judiciaire, les aides qu’elles peuvent
­recevoir.
8- L’aide juridictionnelle est la prise en charge totale ou partielle (sous conditions de ressources) par l’État
des honoraires et frais de justice.
9- Cela montre que notre justice est équitable car elle permet à tout le monde d’être défendu.
10- On peut y faire appel en cas de procès, de recours gracieux, de transaction pour exécuter une décision de
justice, audition d’un mineur par un juge, comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité…
11- En moyenne, plus de 900 000 personnes en bénéficient chaque année.

Exercice 3 : Une justice impartiale et équitable


1- Chaque partie est écoutée de la même façon, a le droit d’être présente et représentée : la justice respecte
donc bien le principe d’égalité entre les personnes (victime ou présumé innocent).
2- La présomption d’innocence, le droit à un avocat dès le début de la procédure, le droit à un procès équitable
dans le cadre de débats contradictoires, le droit d’exercer des recours, la culpabilité de la personne doit
reposer sur des preuves obtenues légalement, vérifiées… sont les principes qui doivent être respectés dans
un procès pénal.
3- La présomption d’innocence est le fait qu’une personne ne peut être considérée coupable avant d’avoir
été jugée par un tribunal.
4- Tu devais surligner en bleu la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 », la « Convention
européenne des droits de l’homme » et une « loi de 2000 ».

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