Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Auteur
D’expression française, mais né en Suisse. Naturalisé français pour son engagement durant la
Première Guerre mondiale (dans la légion étrangère). Il y perd un bras (il écrira à ce sujet La main
coupée). Il a fait peu d’études mais lu de tout, en désordre. Il a beaucoup voyagé, et ces voyages l’ont
formé (Russie, Europe, Amériques). Il se situe à Paris dans les avant-gardes littéraires dans les années
1910 : il fréquente les écrivains, poètes et peintres faméliques à l’époque (vie très romanesque).
Éloigné de la biographie classique d’un écrivain (par rapport au mode de vie sédentaire et réglé de
Jules Verne par exemple).
Je ne sais pas ce que je veux dire mais je sais que je veux dire quelque chose et peu importe ce que je
veux finalement dire il n’y a rien qui puisse me faire changer d’avis car je ne sais pas ce que je veux
dire quelque chose.
Blaise Cendrars est un auteur qui fait « sauter » les barrières entre les genres littéraires : une prose
saccadée, rythmée, déroutante, le goût des monosyllabes, des paragraphes d’une seule phrase
(beaucoup d’alinéas qui font qu’à certains endroits le texte ressemble à un poème). Et à la base
Cendrars est un poète, qui investit le genre le plus à la mode en son temps (le roman), mais qui le
subvertit, le réinvente.
- Dans son recueil Kodak il n’utilise que des phrases et fragments de phrases dans l’œuvre de
Gustave Le Rouge
Le Barodet (du nom du député Désiré Barodet) : recueil avec les professions de foi de tous les
candidats élus députés (car Barodet trouvait que les députés ne tenaient pas assez leurs promesses).
Les cloisons entre les genres littéraires n’existent pas dans la réalité : ce sont des repères artificiels, des
constructions pratiquent qui ne doivent pas contraindre l’écriture, la poésie du verbe de l’auteur. Dès
lors, être capable de s’affranchir de ces barrières n’est-il pas la preuve d’un grand talent d’écrivain ?
Responsabilité dans le contexte des nouvelles technologies : grande responsabilité pour ceux qui
auront les capacités de les contrôler (chefs des grandes entreprises, ingénieurs qui les créent, etc.).
Grâce à ces technologies (une fois étendues à l’échelle planétaire), ils auront la capacité soit de
coordonner des actions pour améliorer le bien-être (etc.) d’une grande partie de la population, mais
aussi grande capacité de commettre des crimes, de « mal » utiliser ces technologies. Cette même
technologie pourrait totalement contrôler les moindres détails de notre quotidien.