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1.

Lа statut du narrateur : sa position dans le texte, les paramètres


linguistiques de sa présence;
Le narrateur est celui qui raconte une histoire, une suite d’événements,
et met en scène les personnages de cette histoire. Il ne faut pas le
confondre avec l’auteur, la personne réelle qui a inventé et écrit le
texte.Le narrateur peut se situer dans ou en dehors de l’histoire. Si le texte
est à la 1re personne, le narrateur se situe dans l’histoire. Il fait le récit de
sa propre vie (narrateur-personnage) ou d’événements dont il a été
témoin. Si le texte est à la 3e personne, le narrateur se situe en dehors de
l’histoire et ne participe pas aux_événements. Il peut néanmoins
apparaître par endroits, à travers des commentaires, des jugements ou des
adresses au lecteur.

La position du narrateur dans Le Rouge et Le Noir est fort complexe,


Stendhal créant (крєан) un aspect hybride, entre le narrateur omniscient
(омнисьен) , narrateur personnel, entre auteur (утєр) et narrateur dans
le but de renforcer l’histoire racontée.Voulant renouer (рєнуе) avec le
ton de Дидро et de Стерн, Stendhal insère(ансер) dans son œuvre(Євр)
un ton journalistique.

2. La modalisation du texte littéraire


La modalisation est l'emploi de verbes modaux (pouvoir, devoir,
vouloir, etc.), d'adverbes (peut-être, probablement, vraiment (adverbes
modalisateurs), sans doute, bien sûr (locutions adverbiales), de temps
(futur, conditionnel, etc.), d'adjectifs (évaluatifs / affectifs), de noms par
lesquels un. Pour comprendre ce que sont les procédés de modélisation,
il faut faire la distinction entre ce qu'est un énoncé objectif et un énoncé
subjectif. ... Pour exprimer cette subjectivité, l'énonciateur peut
manifester un doute, la probabilité, un sentiment, un jugement mélioratif
(positif) ou péjoratif (négatif).
• Marque la plus évidente : 1° personne du singulier ou du pluriel.
• Des formules signalent qui prend en charge les idées, qui donne son
avis (Pour moi..., d'après.)
• Le choix du lexique : termes mélioratifs et péjoratifs.
Dans l’optique narrative, Le Rouge et le Noir est raconté à la troisième
personne, donc adoptant une narration. Stendhal fait sans cesse varier les
points de vue. Le narrateur nous semble omniscient ; c'est-à-dire, il en
sait plus que son protagoniste, ses faits et gestes, voire même ses pensées,
sont livrés au lecteur, mais aussi ceux des autres personnages.
Contrairement à eux, son savoir n’est pas limité dans un cadre
spatiotemporel. A titre d’exemple, l’évocation, dans le cadre d’une
analepse, du passé Julien. Dès le début du roman, le narrateur se présente
comme un narrateur-voyageur. Une voix mais beaucoup subjective se fait
entendre : « Combien de fois, songeant aux bals de Paris abandonnés la
veille, et la poitrine appuyée contre ces grands blocs de pierre d’un beau
gris tirant sur le bleu, mes regards ont plongé dans la vallée du Doubs ! ».
On voit dans cette voix narrative personnelle qui apparaît seulement dans
le début du roman, et qui est représentée par la première personne du
singulier.Les verbes de perception, en plus du discours direct et du
discours indirect, nous font vivre la scène de l'intérieur au rythme des
pensées de Mathilde : nous voyons comment progressivement elle est en
attente de Julien, puis comment elle s'attache à l'observer, l'écouter, le
suivre … se qui révèle le fort intérêt qu'elle porte à ce dernier. Le point de
vue interne est adopté au moment où Julien contemple la lettre de Mme
de Rênal. Lors de notre lecture de ce passage, nous avons eu l’impression
de découvrir la lettre en même temps que lui, le narrateur renforce cette
idée par la présence des modalisateurs tels que Le point de vue interne se
trouve à l’heure où Julien contemple la lettre de Mme de Rênal, lors de
notre lecture de ce passage, nous avons eu l’impression de découvrir la
lettre en même temps que lui, le narrateur renforce cette idée par la
présence des modalisateur tels que : « extrêmement longue» et « bien de
la main de madame de Rênal ».
La position du narrateur dans Le Rouge et Le Noir est fort complexe,
Stendhal créant ainsi un aspect hybride, entre le narrateur omniscient,
narrateur personnel, entre auteur et narrateur dans le but de renforcer
l’histoire racontée.Voulant renouer avec le ton de Diderot et de Sterne,
Stendhal insère dans son œuvre un ton journalistique.

3. L’histoire de la création du roman de G. de Maupassant «Bel


ami»: le réalisme dans la littérature du dix-neuvième siècle
Bel-Ami est un roman réaliste de Guy de Maupassant, publié en mille
huit cent quatre-vingt-cinq. Le roman paraît (парэ) d'abord sous forme de
feuilleton dans le quotidien Gil Blas(Жиль Бляс), avant d'être édité en
volume aux_éditions (озидисьен) Ollendorff. L'action du récit se déroule
à Paris pendant la seconde(сэгонд) moitié(муатье) du dix-neuvième
siècle. Maupassant décrit les liens étroits entre le capitalisme, la politique,
la presse mais aussi l’influence des femmes, privées de vie politique
depuis le code Napoléon. Satire d'une société d'argent minée par les
scandales politiques de la fin du dix-neuvième siècle, l’œuvre (ловр) se
présente comme une petite monographie de la presse parisienne dans la
mesure (мэзьюр) où Maupassant fait part de son expérience de reporter.
Maupassant décrit surtout la vie des gens_aisés(жён зазэ), de la
bourgeoisie, de l’élite du journalisme et de la politique. Ce sont des gens
qui sortent souvent, vont au théâtre, invitent des amis chez eux,
participent à des soirées mondaines.(мондэн). Cette société accorde une
forte importance à l’argent, à la réussite sociale et au pouvoir. Bel-Ami
est la description parfaite de l'inverse de Guy de Maupassant, Georges
Duroy devenant une sorte de contraire de l'auteur, dont Maupassant se
moquera (мокра) tout au long du roman.
про реализм
Le réalisme est un mouvement littéraire et culturel du dix-neuvième
siècle (vers mille huit cent cinquantième - mille huit cent quatre-vingt-
dix) qui donna pour mission au roman d'exprimer le plus fidèlement
possible la réalité, de peindre le réel sans l'idéaliser

4. L’histoire de la création du roman de Stendhal «Le rouge et le


noir»: le réalisme subjectif
Stendhal est passionné par les affaires criminelles qui révèlent les
tréfonds de l’âme humaine et ce dont la nature humaine est capable quand
elle est poussée dans ses_ultimes retranchements. En mille huit cent vingt
sept, dans La Gazette des Tribunaux de Grenoble, il découvre une affaire
qui va lui fournir la trame de son deuxième roman : un jeune séminariste,
Антуан Бертэ, est jugé pour avoir tenté de tuer son ancienne maîtresse.
Le jeune homme, est-il dit au procès, veut se venger d’une société. Il est
remarqué par le curé de la localité. Celui-ci le place comme précepteur
chez le maire, Monsieur Bichoud de la Tour. Après un séjour au
séminaire, le jeune Antoine trouve une nouvelle place de précepteur chez
le comte de Cordon dont il séduit cette fois la fille avant d’être à nouveau
renvoyé. Antoine ne comprend pas son éviction et se persuade que son
ancienne maîtresse, Жанн Мишу, a écrit au comte pour évoquer son
passé et le discréditer. Décidé à se venger, le jeune homme entre dans
l’église et tire sur son ancienne amante avant de retourner l’arme contre
lui. Tous deux survivent mais Antoine est arrêté, jugé et guillotiné.
(гийотинэ)
Si les points communs sont très nombreux entre ce fait divers et
l’histoire racontée dans Le Rouge et du Noir, le roman n’en reste pas
moins superbe tant il sonde l’âme humaine, décrypte l’amour et dépeint la
société française du dix-neuvième siècle, ses mœurs(мёр),
conventions(конвёнсьён), absurdités et contradictions.

Nous jugerons de la ressemblance entre l’histoire d’Antoine Berthet


et celle de Julien Sorel, d’après les extraits de la gazette des tribunaux
suivants
Stendhal pense que chacun est enfermé dans sa subjectivité et ne peut
percevoir le monde que dans les limites de son regard. Ainsi, la réalité
dans Le Rouge et le Noir n’est perçue qu’à travers les regards des
protagonistes et ceux de Julien qui sert, souvent, de foyer de perception.

5. L’histoire de la création de la nouvelle de P. Mérimée Carmen: à


la frontière du romantisme et du réalisme
Publiée en mille huit cent quarante cinq dans La Revue des deux
mondes puis éditée en volume en mille huit cent quarante sept, Carmen
est une nouvelle écrite de la plume de Prosper Mérimée qui traite de
passion(пассон) amoureuse(амуроз), de jalousie et de meurtre(мёртр). Il
s’agit d’un véritable chef-d’oeuvre de la littérature française du dix-
neuvième siècle. Dans Carmen, Mérimée raconte une tragique histoire
d’amour qui lie Carmen, une jeune gitane sensuelle et manipulatrice, et
Don José, un brigadier-bandit. Irrésistiblement(ирезитиблемо) attiré par
la belle bohémienne, Don José devient un voleur et un meurtrier
(мёртрие), et finit par la tuer lorsqu’elle lui avoue qu’elle ne l’aime plus.
Divisée en quatre chapitres et écrite dans un style froid et distant, Carmen
de Prosper Mérimée inspire, un opéra-comique en quatre actes à Жорж
Бизе. Carmen fait également l’objet d’une vingtaine d’adaptations
cinématographiques durant les vingtième et vingt-et-unième siècles.

6. Les temps et le mode des verbes dans le texte littéraire!

Le passé simple qui exprime une action terminée, délimitée dans le


temps, s’utilise pour des actions de premier plan. Ce sont les événements
qui font progresser l’histoire. Ce temps s’utilise essentiellement à l’écrit
(en littérature et en journalisme), secondairement à l’oral dans une langue
très soutenue aux 3èmes personnes du singulier et du pluriel (textes lus:
discours, conférences; interviews des personnalités artistiques,
politiques).

L’imparfait.Ce temps s’utilise pour des actions secondaires et


exprime l’inachevé ( ce qui est en cours). Il sert non seulement à exprimer
une répétition, une habitude dans le passé mais aussi à décrire, à mettre
en place un décor.

Le plus-que-parfait.On l’emploie pour des actions antérieures à


d’autres actions exprimées au passé.

7. Les connecteurs spacio-temporels dans le texte littéraire, leur rôle


dans la progression du récit!

Les connecteurs temporels permettent d'établir des rapports


chronologiques entre différents événements. Ils organisent surtout les
textes narratifs dont ils soulignent l'ordre et les étapes.

b. Nature des connecteurs temporels

Les connecteurs temporels appartiennent à des classes grammaticales


différentes :

  adverbes ou locutions adverbiales :


Ex. : longtemps, vite, puis, etc.

conjonctions de subordination ou locutions conjonctives :

Ex. : dès que, après que, quand, etc.

  conjonctions de coordination :
Ex. : et, etc.

  groupes nominaux occupant la fonction de complément


circonstanciel de temps :
Ex. : un matin, un soir, la veille, etc.

c. Valeur des connecteurs temporels

1. La durée: Longtemps, durant, pendant, vite, etc.

2. La date: Un soir, un matin, ce jour-là, aujourd'hui.

3. La simultanéité: En même temps (que), pendant (que), lorsque.

4. L'antériorité : Avant (que), la veille, auparavant, etc.

5. La postériorité:Après (que), le lendemain, etc.

6. La succession: D'abord, ensuite, puis, par la suite, enfin, et alors,


après.

7. La fréquence: Fréquemment, parfois, chaque fois.

8. Le caractère immédiat d'un événement: D'emblée, tout de suite, etc.

9. L'irruption soudaine d'un événement : Soudain, tout à coup.

10.Le point de départ ou la fin d'une action : Au début, enfin, finalement.

Les connecteurs spatiaux(спасье) servent à situer(ситьуе) des


éléments (objets, lieux, personnes...) dans un espace donné. Ils servent à
organiser et structurer le texte descriptif.

Les éléments se situent (ситьую) dans l'espace (леспас):

  par rapport à un repère (рэпер) précis. Ce repère peut être un


personnage qui parle.
Ex. : à côté de moi, à ma gauche.

 Ou bien ils se positionnent les uns par rapport aux autres. On


situe alors un objet en fonction d'un autre et ce dernier en fonction
d'un troisième.
Ex. : A côté du siège(сьеж), se trouve un lit au–dessus duquel est
accroché un tableau. (Dans cet exemple, le lit est situé en fonction du
siège(сьеж) et le tableau en fonction du lit.)

b. Nature des connecteurs spatiaux sont principalement des adverbes


ou locutions adverbiales.

Ex. : au–dessus, auprès de.

c. Valeur des connecteurs spatiaux permettent d'exprimer la proximité


(проксимитэ) ou la distance (Ex.: ici, là, près de) ou bien ils
traduisent une position (Ex: à droite, à gauche, d'un côté,en bas.)

L'essentiel

Les connecteurs spatiaux et temporels sont des mots–outils qui


permettent de situer des éléments dans l'espace et dans le temps.
Les connecteurs temporels structurent principalement le texte narratif et
les connecteurs spatiaux le texte descriptif.
Les connecteurs spatio–temporels permettent d'exprimer
différentes valeurs de temps (la durée, la succession) et
différentes positions dans l'espace (la proximité, la distance).

8. Le statut du narrateur : sa position dans le texte!

Le narrateur est celui qui raconte une histoire, une suite d’événements, et


met en scène les personnages de cette histoire. Il ne faut pas le confondre
avec l’auteur, la personne réelle qui a inventé et écrit le texte. Le
narrateur peut se situer dans ou en dehors de l’histoire. Si le texte est à
la 1re personne, le narrateur se situe dans l’histoire. Il fait le récit de sa
propre vie (narrateur-personnage) ou d’événements dont il a été témoin.
Si le texte est à la 3e personne, le narrateur se situe en dehors de
l’histoire et ne participe pas aux événements. Il peut néanmoins(нэанмуа)
apparaître par endroits, à travers des commentaires, des jugements ou des
adresses au lecteur.
C’est la position qu’adopte le narrateur quand il raconte.Il existe trois
points de vue possibles :
– le point de vue omniscient : le narrateur voit et sait tout. Il est partout à
la fois, dans l’espace et dans le temps ;
– le point de vue interne : le narrateur voit et sait uniquement ce que
perçoit subjectivement un personnage ;
– le point de vue externe : le narrateur voit et sait ce que verrait
objectivement une caméra. Il raconte ce qu’il voit de l’extérieur.
C’est l’angle de vue adopté par celui qui décrit.Définir le point de vue
dans un texte descriptif, c’est indiquer qui voit, d’où il voit et s’il
communique ses émotions, ses sentiments ou non (description
subjective/objective).
Le point de vue de quelqu’un sur un sujet (ou un thème) précis, c’est
sa façon de l’aborder, son opinion, sa thèse.(тэз).Définir le point de vue
dans un texte argumentatif, c’est répondre aux questions suivantes :
– quelle est la thèse (ou l’opinion) défendue ?
– sur quels arguments s’appuie cette opinion ?
 
9. L’analyse des temps grammaticaux dans le texte

Le temps de narration. Il existe plusieurs façons de placer une narration


dans le temps. Pour faire la différence entre les différents modes de
narration, il faut surtout être attentif aux temps des verbes conjugués.

1. La narration ultérieure
2. La narration simultanée
3. La narration antérieure
4. La narration intercalée

La narration ultérieure. De manière générale, la narration se fait


après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc
le passé. C’est ce qu'on appelle la narration ultérieure.
• Subjonctif imparfait

La plupart des récits sont écrits dans une narration ultérieure. La


cohérence de ceux-ci est surtout assurée par l'emploi de bons marqueurs
de temps.

• Par instants
• De temps à autre
• Pendant que
• Alors que la lune s'effaçait
• Désormais
• À son réveil
• Sous le coup de minuit
• Avant que la nuit ne tombe
• L'hiver était froid
• Le lendemain
• Soudainement
• Il était midi
• Quelques heures plus tard

La narration simultanée

On dit que la narration est simultanée lorsque le narrateur raconte des


évènements au fur et à mesure qu'ils surviennent.

Le présent et le passé composé feront majoritairement partie des textes


dont la narration est simultanée.
La narration antérieure

On dit que la narration est antérieure lorsqu'elle porte sur des


évènements futurs (qui ne se sont pas encore produits). C’est le cas des
textes prophétiques et des prédictions astrologiques. Les prédictions
de Nostradamus sont des exemples concrets de narration antérieure.
L'emploi de verbes conjugués au futur est une caractéristique importante
d'une narration antérieure. 
La narration intercalée
On dit que la narration est intercalée lorsqu'il y a un mélange de
narration au passé (le narrateur fait le récit de ce qui lui est déjà arrivé) et
de narration au présent (le narrateur raconte les pensées qui lui viennent
au moment de l'écriture). On peut observer ce type de narration, entre
autres, dans les romans de types journal ou épistolaire (dont le récit se
compose de la correspondance fictive ou non d'un ou de plusieurs
personnages).

Imparfait
Il sert à exprimer des actions répétées (des habitudes), des actions en
déroulement ou en accomplissement. L'imparfait sert également à décrire
ainsi qu'à exprimer une succession d’actions.

Le passé simple
Il est utilisé pour décrire une action ponctuelle qui a eu lieu dans le passé
et qui s'est terminée. Ponctuelle veut dire que l'action ne durait pas (elle
était courte, soudaine) et elle ne se répétait pas. On l'utilise comme temps
de narration, lorsqu'on écrit des textes, des récits. On retrouve donc
souvent ce temps dans des contes ou des romans, mais peu dans le
langage oral.

Le futur simple
Il sert à indiquer que l'action ou le fait exprimé par le verbe se déroulera
dans le futur, c'est-à-dire après avoir parlé. Il exprime une action qui se
déroulera plus tard, qui n'a pas encore eu lieu au moment où nous nous
exprimons.
Le présent de l'indicatif en français est un temps simple du mode
indicatif. Il sert à indiquer que l'action ou le fait exprimé par le verbe se
déroule au moment présent, c'est-à-dire au moment où l'on parle.

Le présent de l'indicatif s'emploie dans 4 cas. Chacun des cas correspond


à une valeur du temp (présent de l’indicatif).

Le Présent d'énonciation
Il énonce un fait qui se au moment où l'on parle. C'est le présent qu'on
trouve dans le dialogue.
Exemple: Qu'est-ce que tu manges ?

Le présent de répétition ou d'habitude


Il permet d'exprimer dans un contexte au présent une habitude, une
répétition.
Exemple: Tout les jours, je fais mes devoirs.

Le présent de vérité générale


Il exprime un fait valable pour tout le monde, tout le temps et partout. On
le trouve dans les proverbes, les maximes et les articles de dictionnaire ou
d'encyclopédie, par exemple.
Exemple:

• L'eau bout à 100°C


• Le chat miaule.

Le présent de narration
Il est dans un récit au passé. Il sert à mettre l'action en valeur.
Exemple: Je dormais bien. J'étais en plein rêve, et là, le réveil sonne.
Passé composé désigne une action qui s'est déroulée dans le passé et qui
porte des conséquences sur une action au présent.

Plus-que-parfait est un temps qui désigne une action qui s'est déroulée
dans le passé et qui porte des conséquences sur une action à l'imparfait.

Passé antérieur désigne une action qui s'est déroulée dans le passé et qui
porte des conséquences sur une action au passé simple.

Futur antérieur sert à exprimer désigne une action qui s'est déroulée
juste avant une autre action au futur simple et qui y porte des
conséquences.

10.La séquence littéraire: la narration

Une séquence narrative est un ensemble de phrases visant à raconter


très souvent une histoire fictive dont le but principal est de divertir, bien
que plusieurs histoires soient écrites pour susciter la réflexion. Elle peut
constituer le texte entier ou seulement une partie de celui-ci.

 Le texte narratif
La séquence narrative est un élément au service de la cohérence
textuelle à l'intérieur d'un récit. En effet, tout récit repose sur le
développement d'une intrigue qui est l'enchaînement logique des
événements menant au dénouement. La séquence narrative se distingue
des autres séquences en raison des caractéristiques qui lui sont propres.

Une séquence narrative est construite à partir d'un schéma narratif


contenant très souvent les éléments suivants :

 une situation initiale qui présente un état d'équilibre;


 un élément déclencheur qui vient rompre cet équilibre;
 une suite de péripéties(переписи), d'événements qui découlent de
l'élément déclencheur et qui entraînent une transformation chez les
personnages;
 un dénouement(дэнумо) qui est l'aboutissement du processus de
transformation et la conclusion de l'intrigue;
 une situation finale qui présente un nouvel état d'équilibre.
Le schéma narratif
Même si un récit est principalement organisé à partir du modèle de la
séquence narrative, d'autres types de séquences peuvent y être
insérés :

 des séquences descriptives pour mieux faire voir au lecteur un


personnage, un lieu, un objet, une situation, et parfois pour retarder
stratégiquement le récit;
 des séquences explicatives pour faire ressortir les causes et les
effets de certains éléments de l'histoire et permettre au lecteur de
mieux les comprendre;
 des séquences argumentatives pour rendre compte de la démarche
suivie par un personnage afin de convaincre ou persuader un autre
personnage;
 des séquences dialogales pour faire connaître les personnages de
l'histoire: leurs pensées, leurs sentiments, leurs opinions, leur
personnalité, etc.

11.La séquence littéraire: la description

Le texte descriptif a pour but de décrire un phénomène, un lieu, un être


ou un objet. C’est généralement le type de texte qu'on trouve dans les
documentaires. Les séquences textuelles majoritaires dans le texte
descriptif sont les séquences descriptives.

Le texte descriptif a des particularités qui le distinguent des autres textes :

- Les aspects
- Les sous-aspects
- La qualité et la clarté d'un texte descriptif reposent sur plusieurs
éléments:
- La structure d'un texte descriptif
- Les organisateurs textuels
- Les marqueurs de relation
- La séquence descriptive
- La progression des informations
- La cohérence textuelle

Une séquence descriptive est un ensemble de phrases dépeignant une


réalité que le destinataire peut se représenter. Elle permet de produire une
image de ce que le lecteur ne voit pas afin qu'il puisse se l'imaginer. La
séquence descriptive, qui peut constituer le texte entier ou une partie du
texte, a pour but d'informer le destinataire.

La séquence descriptive dans les textes courants:

La séquence descriptive est un élément au service de la cohérence


textuelle et est prédominante dans les textes descriptifs, informatifs et les
comptes rendus.

Plusieurs marqueurs organisationnels sont propres à la séquence


descriptive : titre qui annonce le sujet, division du texte en paragraphes,
intertitres. Ces éléments permettent de bien structurer la description.

Très souvent, la séquence descriptive (qui prédomine dans un texte)


comporte trois étapes : l'introduction, le développement et la
conclusion.
La séquence descriptive se distingue des autres séquences en raison des
caractéristiques qui lui sont propres.

Une séquence descriptive est construite principalement à partir des


éléments suivants :

- Un sujet qui est l'élément central du texte descriptif et que l'auteur vise à
décortiquer;
- des aspects liés directement au sujet et qui en sont des subdivisions, des
parties qui font en sorte que la description est complète et détaillée;
- des sous-aspects qui sont, pour leur part, des subdivisions des aspects
et qui visent également à rendre la description complète et détaillée.

Les principales marques d'une séquence descriptive sont les organisateurs


textuels qui permettent de suivre la description :

- dans l'espace (sous, sur, par-dessus, à gauche, etc.);


- dans le temps (au début, ensuite, plus tard, une heure avant, etc.);
- selon la logique (premièrement, deuxièmement, de plus, en outre,
également, par ailleurs, etc.).

La séquence descriptive dans les textes littéraires


La séquence descriptive est souvent employée à l'intérieur des textes
principalement narratifs. L’auteur a recours aux séquences descriptives
afin de mieux situer les actions des personnages et pour donner corps à
son récit. Il permet ainsi au lecteur de se représenter mentalement le cadre
dans lequel se déroule l'action.
La séquence descriptive marque un arrêt dans la narration pour permettre
au narrateur de décrire un lieu, l'apparence d'un des personnages, etc.

Ces descriptions aident à mieux faire comprendre une situation


historique, un milieu social, un paysage, une atmosphère, etc.

Il est à remarquer que, dans un réci t écrit au passé, le passage descriptif


est principalement construit à partir de l'imparfait de l'indicatif

12.Paramètres de la modalisation du texte littéraire


On appelle modalisation tous les procédés qui permettent à l’énonciateur
(линосиатёр) d’exprimer son sentiment ou son jugement sur ce dont il
parle. L’énonciateur emploie alors des modalisateurs : 1. des verbes
exprimant un jugement, une opinion, un sentiment ou une impression:
croire, juger, aimer.2. des adverbes ou GN modalisateurs:peut-être, sans
doute.3.les marques de la première personne: je, moi, nous, mon.4.des
noms ou adjectifs évaluatifs:laid, fort, faible.5.des figures de
style:métaphores, comparaisons, hyperbole.6.des types de phrases
(exclamatives ou interrogatives):Comment ? C’est la dernière des choses
à faire !7.des modes du verbe (conditionnel ou subjonctif): le criminel
aurait prémédité son geste. je ne pense pas que ce soit une raison
valable.
L'auteur est engagé.On dira que l'auteur est engagé quand celui-ci
fera usage d'une bonne variété de marqueurs de modalité, qui sont
autant de moyens lui permettant de signaler que le texte est bien issu de
son point de vue personnel.
Marques de modalité démontrant l'attitude de l'énonciateur par
rapport au propos:1)) Vocabulaire connoté par rapport au propos: 1.
Cet organisme est très important dans notre société.2)) Choix du
conditionnel et du futur pour exprimer une probabilité,une possibilité, ou
pour atténuer un ordre:La décision aurait été prise par ce dirigeant.3))
Figures de style : la litote, l'hyperbole, l'евфемізм, la périphrase, etc.: 1.
Si rien ne change, nous allons mourir de faim.-hyperbole4)) Groupes
incidents et phrases incidentes exprimant un commentaire: 1. À mon avis,
je crois.5)) Auxiliaires de modalité (devoir, sembler, falloir, pouvoir)
pour exprimer une possibilité, une probabilité, une obligation, etc.: 1. Il
faut arrêter cette inégalité.-obligation.6)) Groupes adverbiaux exprimant
un commentaire afin de porter un jugement: 1. Il arrivera probablement à
vous convaincre.7)) Plusieurs types et formes de phrases : impératives,
interrogatives, exclamatives, à présentatif, non verbales, emphatiques,
négatives, impersonnelles, etc.: 1. Ce qu'il faut faire, c'est de trouver des
solutions.-phrase emphatique.8)) Interjections : Oh! Tu as raison.9))
Ponctuation exprimant une émotion: 1. Comment озэву agir ainsi?10))
Guillemets (гийомэ) pour encadrer un emploi particulier
(néologisme, anglicisme, mot familier, etc.): J'espère que vous avez eu
bien du «fun».-anglicisme.11) Procédés typographiques permettant de
faire ressortir un élément: 1. Je NE veux RIEN savoir d'attendre.
-majuscules(мажюскуль)
L'auteur est distant. On dira que l'auteur est distant quand il y aura
très peu ou pas de marqueurs de modalité dans son discours
argumentatif.1. L'auteur utilise des formulations comme on dit que, il y a
et d'autres formes impersonnelles.2. L'auteur utilise plus souvent
qu'autrement un vocabulaire dénotatif.3. L'auteur peut aussi se distancier
de ses propos en utilisant la modalisation en discours second. On sait que
l'auteur veut prendre distance, entre autres, quand le ton est neutre et le
traitement du sujet, objectif.

13.La création des personnages dans le texte littéraire

La présentation des personnages

Dans un roman, le personnage est un être de fiction. Cependant, comme


pour une personne, on peut identifier son identité : nom, âge, sexe,
origine sociale, passé... Les informations sont données sous la forme de
portraits, ou, au contraire, disséminées tout au long du récit. Elles peuvent
également être classées en deux catégories :

La caractérisation directe : Le romancier dresse le portrait physique ou


psychologique d'un personnage. Les indications sont données par le
narrateur, un autre personnage ou le personnage lui-même.

La caractérisation indirecte : Une parole, une action, le cadre de vie


peuvent renseigner sur les personnages du roman. Il appartient alors au
lecteur d’interpréter ces indications. Elles viennent compléter et parfois
modifier le portrait du personnage.

Dans une nouvelle littéraire, un portrait psychologique réussi présente


l'essentiel du personnage. Pour donner corps à un portrait
psychologique, le scripteur conférera très souvent une caractéristique
prédominante à son personnage principal et fera en sorte qu'elle sera
déterminante dans le déroulement de l'intrigue. Délimiter les
caractéristiques principales du personnage avant l'écriture d'une nouvelle
littéraire aide grandement à l'accomplissement de cette tâche.

1. Déterminer le nom du personnage principal, son âge, son sexe et sa


caractéristique principale.

2. Brosser le portrait psychologique du personnage en vous inspirant des


questions suivantes : Poursuit-il des rêves ? Quelles sont les
caractéristiques internes qui font de votre personnage une entité unique,
particulière ? Est-il habité par des craintes, des angoisses ? Si oui, dites
pourquoi.

Pour que la nouvelle littéraire soit réussie, il faut que l'aboutissement (la
chute, la finale) soit cohérent avec le portrait psychologique
précédemment déployé.

14.Le statut du narrateur : sa position dans le texte, les paramètres


linguistiques de sa présence;

► Le narrateur est celui qui raconte une histoire, une suite d’événements,


et met en scène les personnages de cette histoire. Il ne faut pas le
confondre avec l’auteur, la personne réelle qui a inventé et écrit le texte.
► Le narrateur peut se situer dans ou en dehors de l’histoire.
► Si le texte est à la 1re personne, le narrateur se situe dans l’histoire. Il
fait le récit de sa propre vie (narrateur-personnage) ou d’événements dont
il a été témoin.
Sur les bancs du lycée où j’ai usé mes premiers jeans, j’ai côtoyé un long
garçon rougeaud nommé Olivier qui excellait à mentir. Avec lui, inutile
d’aller au cinéma. Nous y étions en permanence !
► Si le texte est à la 3e personne, le narrateur se situe en dehors de
l’histoire et ne participe pas aux événements. Il peut néanmoins
apparaître par endroits, à travers des commentaires, des jugements ou des
adresses au lecteur.
En littérature et notamment dans les romans, le narrateur a un rôle très
important puisqu'il est celui qui raconte l'histoire, qu'il fasse partie lui-
même de l'intrigue ou non. Si les personnages ont tous leur importance
dans le récit, la narration est l'élément clé qui permet de décrire et de
raconter un point de vue bien précis.

Le narrateur est une entité plus qu'un personnage : en effet, il n'a pas
nécessairement de forme qui lui est propre, il ne peut être qu'une voix
décrivant ce qu'il se passe. En tant que responsable de la narration
(production ou énonciation du récit), il est toujours présent en dehors des
dialogues et même pendant ceux-ci sous la forme de verbes de
dialogue.Le narrateur est donc une création fictionnelle de l'auteur qui
seule est responsable de la production du récit, que ce soit l'ordre des
évènements racontés ou le point de vue. L'auteur se dédouane donc et se
détache de sa narration afin d'avoir une liberté bien plus grande.

Pour savoir quel est le statut du narrateur dans le récit, il s'agit de savoir
si la personne qui écrit est dans le texte ou en dehors du texte. On dira
alors qu'il s'agit d'un narrateur externe ou interne en fonction de son
appartenance ou non au cadre spatio-temporel de l'histoire ou s'il s'agit
simplement de l'un des personnages.

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