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L’auteur ......................................................................................................................................... 7
La composition ........................................................................................................................... 13
Où se fournir ? ............................................................................................................................ 16
La xylothèque ............................................................................................................................. 17
Astuce .......................................................................................................................................... 32
Conclusion ................................................................................................................................. 40
Le ponçage ................................................................................................................................. 45
Le vernis ...................................................................................................................................... 47
L’huile .......................................................................................................................................... 47
La cire ......................................................................................................................................... 48
Conclusion ................................................................................................................................. 48
La recherche .............................................................................................................................. 50
Le plan......................................................................................................................................... 51
Feuille de débit........................................................................................................................... 52
Conclusion ......................................................................................................................................55
Pourquoi ce guide ?
Ce guide est un peu un lancement vers cette passion qui est le
travail du bois. Je vous donne 8 secrets sur la base des connaissances du
bois et des outils pour le travailler.
À l’issue de ce guide, vous ne serez pas menuisier. Cependant, vous
aurez plus de connaissance que la majorité des gens, car oui, vous êtes
1re famille,
Les feuillus sont les bois les plus utilisés de par leurs densités et
leur résistance au choc, de même que leur texture. Du bois, qui plaît à un
très grand nombre. Ce type de bois est pour la menuiserie le plus utilisé
de par ses propriétés mécaniques mais aussi son aspect
visuel. Effectivement, ces bois résistent bien pour tout type de
réalisation. Il y a des feuillus pour lesquels il est plutôt conseillé de les
utiliser pour l’intérieur.
• Sapin
• Mélèze
• Pin des landes
• Et plein d'autres...
4 – Le
quartier :
partie la plus
stable, car la
plus proche
du cœur. (à noter que le cœur causse beaucoup de perte, du
fait de son attraction qui fissure le bois). Il est donc privilégié
pour les parties importantes d’un ouvrage (montant, poteau
d’escalier, …)
Le débit est régi par les épaisseurs commerciales qui se
décompose en 3 parties. Voyons cela ensemble :
• Les feuillets : 7, 10, 15, 18 et 20 mm, sont utilisés soit pour
faire des séparations dans un tiroir, pour du panneau, ...
• Les planches : 27, 34, 41 et 54 mm, représentent-les 3/4
de l'utilisation d'un ouvrage standard en menuiserie.
• Les plateaux : 65, 80, 100, 120 mm, aujourd'hui on utilise
le 65 mm pour faire essentiellement des fermetures à
étanchéité renforcé. Pour le reste, cela est rare de le voir
dans un atelier de menuisier ...
La xylothèque
Une xylothèque est
un genre de bibliothèque
où tu recenses toutes les
essences de bois ou
panneaux bois que vous
utilisez ou pourriez
utiliser.
Elle se compose
donc d’un ou plusieurs
échantillons d’un bois
avec ses nom, utilité,
caractéristique, prix, et
un conseil, votre/vos
fournisseur(s). Toutes ces
informations sont utiles lorsque vous vous lancez dans un
projet et ne savez pas quel bois prendre. De plus si vous faites
un meuble pour un ami par exemple, cela lui permet de
choisir selon ses goûts ^^. Cela évite les surprises !
Etabli : l’incontournable, le
compagnon du menuisier.
Vulgairement, c’est un modeste
plan de travail élaboré. Utile lors
2. Machines portatives
Entaille
Rainure
Le dernier, le domino,
encore tout récent, il n’est
encore que trop peu utilisé du
fait de son coût (machine +
domino). Particularité très
intéressante, ce système
donne la possibilité de faire
plusieurs tailles, profondeurs, largeur et épaisseur, ce qui permet de
répondre à plusieurs utilisations.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons la base des assemblages et bien sûr,
il en existe beaucoup d’autres. Cependant avec le peu que je vous ai
montré, cela vous permettra de faire déjà beaucoup d’ouvrages.
Colle vinylique
Surnommée vulgairement, colle blanche.
Il en existe 2 sortes ; prise rapide et prise lente.
La différence est bien évidemment dans
le temps d’application, mais aussi pour la
durée du séchage. Le séchage varie entre 1h30
à 4h. Au Cambodge la prise lente peut
atteindre selon l’humidité dans l’air 4h.
Aujourd’hui, vous pouvez coller
quasiment tous les ouvrages avec ce type de
colle. Cependant, il faut bien regarder le domaine d’application (intérieur,
extérieur). Il est évident qu’on ne va pas utiliser une colle pour l’intérieur
pour l’extérieur, sous peine de voir notre ouvrage se ruiner en ne laissant
qu’un mauvais souvenir. Par contre, le contraire est possible.
Le passionné que vous êtes aura généralement besoin d’une colle
prise lente, ce qui permettra de se donner le temps d’assembler. La colle
devra être polyvalente. Je conseille donc une colle prise lente en qualité
extérieure (norme D4 : colle servant pour milieu extérieur et en contact
ponctuel avec l’eau)
Colle contact
Le domaine de l’agencement panneaux
fait souvent recourt au stratifié,
résine (Corian). Souvent, les autres colles
peuvent faire l’affaire comme la vinylique. Mais
on va favoriser une colle dite contact,
néoprène.
Une colle contact demande d’être
minutieux lors de l’application. Cependant, cela permet une certaine
rapidité d’exécution. Il faut toujours encoller les supports qu’on désire
joindre avec une régularité de produit (collage uniforme à l’aide d’une
spatule). Puis une fois sec au toucher, un peu plus que 5 minutes, on peut
coller l’ensemble. Un affleurage du tout et le tour est joué. Le gros
avantage, c’est que cela réduit considérablement le temps de serrage. La
colle néoprène permet donc une prise rapide d’exécution mais elle
demande beaucoup de précautions.
Ce type de colle est indispensable lorsque vous travaillez avec du
mélaminé par exemple. Domaine possible : un chant, un stratifié ou un
collage de 2 panneaux aggloméré ensemble. Cette colle vous y aidera.
Le ponçage
Le ponçage est une étape
indispensable pour donner le
rendu que l’on désire (Ancien,
moderne, peint /mat, brillant, …).
Dans un premier temps, il
faut avoir votre surface propre. Je
veux dire hors poussières, sans
clou qui dépasse… Pour ce faire
prendre un chiffon ou une brosse à poil doux ou encore le mieux une
soufflette (air comprimé). Être énergique et favoriser le sens du fil du
bois (habitude à prendre).
Ensuite prendre du papier de verre, mais lequel ? En effet il y en a
de toutes les tailles. Je ne parle pas de la forme, mais surtout du grain.
L’huile
La plus courante des huiles est de loin l’huile de
lin. Elle se trouve très facilement dans votre magasin
de bricolage.
Les avantages d’utiliser une huile ou une
cire (voir ci-après « La cire ») est que le bois n'est pas
enclavé dans un film plastique comme le vernis. Le
bois continue à respirer. Par contre, cela oblige un
entretien régulier (au minimum, 1 fois par an) pour
garder son éclat (sa beauté).
La cire
La cire est un produit qui se trouve
facilement et son application est simple, tout
comme l’huile.
La cire d’abeilles a pour particularité de
sentir très bon. Elle parfume votre
ouvrage. Cependant, la cire demande une
attention particulière, car elle n’aime pas
beaucoup l’eau.
Ainsi qu’un entretien de 1 à 2 fois par an pour nourrir votre bois.
L’application se fait au chiffon propre et sec. Possibilité de faire des
mouvements circulaires, mais attention de finir dans le sens du fil.
Utilisation : je préconise sur les escaliers, parquet ou du meuble de
chambre (meuble avec un risque minimum).
Conclusion
Ce qui faut retenir dans ce chapitre ; bien choisir son produit par
rapport à l’usage final de l’ouvrage. Et surtout toujours bien poncer votre
ouvrage dans le bon sens du fil du bois. Ainsi que l’application du produit
de finition choisi…
La recherche
Cette étape pour moi n’est pas possible sans avoir réalisé la
précédente. Tout simplement car elle influe sur la conception de
l’ouvrage en tout point.
Venons-en à la conception ! L’idéal est que vous fassiez des croquis
de connexion de vos pièces à l’échelle 1. Cela permet de se rendre compte
si cela est possible ou pas / fragile ou pas / facile ou pas. Il ne faut
surtout pas oublier la quincaillerie !!!
Le plan
Il existe 2 familles de plan ; à la main ou à l’ordinateur. J’ai une
préférence à la main je trouve cela plus amusant. Cependant j’aime bien
la partie à l’ordinateur pour le rendu 3D.
Les plans à la main se décomposent en 3 parties ;
1- Plan industriel : il est constitué d’une
élévation et de coupes verticales et
horizontales de l’élévation, avec des
réductions des parties linéaires.
L’élévation est une vue de l’ensemble de
l’ouvrage, souvent au 1/10, cela permet à
quiconque d’avoir une meilleure vue
d’ensemble. Les coupes sont toujours à
l’échelle 1 pour une meilleure visibilité.
2- Plan sur règle : il est aussi constitué
d’une élévation cependant les coupes sont
en vraie grandeur, sans réduction des
parties linéaires.
Feuille de débit
La feuille de débit vient obligatoirement après le plan. Le plan fini
permet de voir toutes les côtes des éléments de l’ouvrage.
Elle est composée de plusieurs colonnes et lignes. Cela permet de
bien définir le débit des bois en évitant au maximum les erreurs. Je vous
conseille donc de bien vérifier à deux fois la feuille de débit.
L’avantage premier c’est de vous faciliter le débit mais aussi de vous
définir le cubage du bois en m3 pour vos panneaux.
A vos copeaux,
Jérémy