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Design de couverture : barbarycourte.com


Photographie de couverture : © Merve Karahan pour iStockphoto
Maquette intérieure et mise en page : Jean-Christophe Courte

ISBN 978-2-10-058136-8
Consultez le site web de cet ouvrage

Ouvrage numérique publié avec le soutien du CNL


Preface

« Même s’ils sont nécessaires à mon entreprise, je constate tous les jours la lourdeur de nos ERP (Enterprise Resource Planning), de nos systèmes
décisionnels. J’ai acheté il y a huit mois un iPad en revenant des États-Unis, plus dans une optique ludique. Aujourd’hui, il ne me quitte plus et j’en ai de
nombreux usages. Pensez-vous que mes managers et mes collaborateurs pourraient travailler sur iPad et comment s’y prendre ? » nous a questionné
récemment le P.-D.G. de l’un de nos grands clients industriels.
La réponse est clairement oui, à tel point que le cabinet d’études Gartner encourage dans un article remarqué les P.-D.G. de grandes entreprises à se
préoccuper rapidement des nouveaux usages de l’iPad dans leurs métiers. L’iPad n’est pas un nouveau mini-PC. C’est une nouvelle « fenêtre » nomade
d’accès à l’information, un outil qui marque le début d’une nouvelle génération et dont toutes les innovations combinées ouvrent de très nombreuses voies
et laissent entrevoir de nouveaux usages. Pour travailler avec un iPad, il faut d’abord retrouver quelques outils « standard » efficaces : messagerie, agenda,
bureautique, organisation des documents, etc.
Mais, au-delà, l’iPad permet à l’ingénieur d’affaires, à l’architecte, au manager en entreprise, au médecin, au commercial d’un magasin spécialisé, à
l’étudiant, au professeur… d’exercer son métier différemment en cherchant, en « consommant » et en partageant l’information (données, texte, images,
documents, vidéos, animations) de manière adaptée et unique. Chacun trouvera très vite une ou des applications qui lui correspondent.
Dans le domaine de l’entreprise, il y a de nombreux défis à relever pour rapprocher ce nouveau monde d’usages sur l’iPad et celui, beaucoup plus rigide et
compartimenté, des systèmes d’information d’entreprises. ST Groupe propose avec exalead (groupe Dassault Systèmes) une architecture robuste et
innovante permettant de relier ces deux « mondes ». Nous avons pu d’ores et déjà développer des applications métiers pour la logistique, le commerce
spécialisé ou les ressources humaines. Travailler avec un iPad est donc une réalité et de manière certaine une opportunité pour innover dans sa manière de
vivre son métier. C’est aussi un outil que l’on a plaisir à utiliser. Rien que pour cela, nous vous recommandons de tenter l’expérience…
Avec l’œil avisé du photographe qui change d’objectif pour mieux saisir son sujet, Jean-Christophe Courte présente une galerie de portraits d’applications
aux interfaces soignées, indispensables ou très utiles pour travailler sur l’iPad. Le mérite de cet ouvrage est de proposer au lecteur une sélection rigoureuse
et astucieuse d’applications, issues du très vaste magasin qu’est devenu l’App Store. Le lecteur prend ainsi très vite connaissance de nombreuses briques
élémentaires de son nouvel outil de travail nomade. Ces applications peuvent être utilisées quotidiennement en entreprise avec, très souvent, des projections
vers des usages futurs…
Robert Vesoul

Directeur général de ST Groupe depuis 2004, Robert Vesoul, 44 ans, diplômé de Centrale Paris et HEC-Entrepreneurs, a été directeur des systèmes
d’information d’un grand groupe international de services avant d’y occuper des fonctions exécutives de premier plan. Il enseigne également à l’École
Centrale Paris.
Avant-propos

Réunir ce qu’il est possible de faire avec un iPad dans un seul ouvrage est une tâche strictement impossible… ! Les développeurs fourmillent d’idées et sur
des marchés verticaux, leur créativité est épatante. Aussi, suivre l’actualité des applications qui sont proposées quotidiennement et les tester n’est pas aisé.
Sans oublier les nouvelles versions qui obligent parfois l’auteur de ces lignes à réviser son jugement… !
Ce livre a pour objectif de vous fournir des bases et des pistes de réflexion pour faire de votre iPad un véritable outil de travail au quotidien, une tablette
adaptée à vos besoins. Néanmoins, ce livre n’est en aucun cas un guide d’utilisation de l’iPad.
La première édition de cet ouvrage m’a été demandée en octobre 2010 et est sortie début 2011. En novembre 2010, l’iOS (système d’exploitation) de l’iPad
s’est mis au diapason de celui employé par l’iPhone, puis à nouveau en novembre 2011 et, plus récemment, en mars 2012 (iOS 5.1). En février 2012, Apple
a annoncé l’arrivée prochaine d’OSX 10.8 qui marquera une réelle convergence entre l’OS du Mac et celui de l’iPad et de l’iPhone. À chaque fois, nous
pouvons noter des améliorations conséquentes en termes d’interface. Sans oublier le dernier iPad doté d’un écran affichant 2 048 x 1 536 pixels à la
résolution de 264 ppi (Pixels per inch) et l’introduction du mode Dictée. Ou encore, le passage de MobileMe à iCloud.
Tout en mettant les doigts sur le clavier pour rédiger cette nouvelle édition, j’ai passé du temps à repérer les produits susceptibles de devenir des standards
sur l’iPad. En terminant la première édition, c’était 250 applications visitées sans toutes les retenir. Ce sont près du double qui s’accumulent désormais
dans mon dossier iTunes après en avoir supprimé un nombre conséquent. Et chaque semaine réserve son lot de surprises… !
Le premier chapitre propose de balayer l’environnement de l’iPad et de réaliser un tour rapide de ce qu’il est utile de connaître pour démarrer. Ensuite, le
découpage de cet ouvrage s’appuie sur des actions simples : écrire, calculer, dessiner, échanger sont notre lot commun. J’ai dressé pour chaque thème une
courte liste d’applications, dont certaines hautement recommandables – choix subjectif – sont un peu plus explorées. Chacune d’elles est destinée à être
utilisée dans votre vie professionnelle, personnelle ou dans le cadre de vos études, au sein d’une entreprise, chez vous, sur un chantier, etc.
Contrairement à la première édition, j’ai préféré me restreindre à des applications qui m’ont paru efficaces à l’usage. Bref, me limiter aux produits que
j’utilise ou utilisés un certain temps, insister sur celles qui me semblent avoir le plus de potentiel pour une tâche donnée. De facto, il y aura des manques
mais je préfère ne parler que de ce que j’ai testé en situation, souvent sur plusieurs versions comme dans les cas de Noteshelf pour la prise de notes
dessinées ou Daedalus touch comme traitement de texte. Bon, j’ai aussi évoqué des applications que je n’aime pas mais qui sont indispensables à certaines
corporations.
Cela étant dit, l’iPad n’est PAS un ordinateur comme les autres. C’est un outil incomparable à condition d’accepter de s’adapter à quelques-unes de ses
contraintes pour en savourer tous les bénéfices. Jamais un périphérique ne m’avait accompagné 24 heures sur 24. Je le conserve à portée de main et m’en
sers même la nuit quand une idée surgit. Il a remplacé mon réveil. Son faible encombrement, son autonomie hors normes (près de 10 heures) et son
démarrage instantané font la différence. Comme un véritable bloc-notes papier, l’iPad me permet de noter instantanément une réflexion, d’ajouter une
tâche à un projet en cours, de dessiner en quelques minutes un croquis pour répondre à une question qui me taraude, vérifier mes engagements
professionnels sur mon agenda. Voire, répondre à mes mails. Avec le mode Dictée qui vient d’apparaître sur l’iPad, ce sont encore de nouvelles pistes à
explorer. Tweeter, lire quelques informations sur le Web, feuilleter une revue ou ouvrir un livre dans iBooks sont bien entendu de son ressort. C’est
pourquoi je glisse l’iPad dans mon sac photo quand je pars en rendez-vous. Pas de difficultés à l’utiliser dans le TGV sur la tablette qui me fait face.
Si vous consultez ce livre avant l’acquisition d’un iPad, il vous reste à trancher entre une version 3G ou WiFi mais surtout choisir la capacité de stockage –
non en fonction de vos envies, mais selon vos besoins réels.
Avec iCloud, il n’est plus nécessaire de disposer de toute votre musique sur l’iPad dans la mesure où vous pouvez à tout moment l’importer à nouveau.
Cela est bien entendu vrai pour vos données professionnelles et de plus en plus d’applications comme Byword ou iA-Writer le permettent. De plus, des
applications dédiées comme GoodReader ou encore des applications de codage comme Textastic vous permettent d’accéder à des sites de stockage en
ligne comme DropBox et box.net, ainsi qu’à vos propres serveurs FTP. Sans oublier les tous nouveaux services Google Drive ou Microsoft SkyDrive. De
facto, à tous vos documents de travail.
Après une année d’utilisation quotidienne, mon ordinateur est moins sollicité en production, une grande partie de mes tâches s’est déportée naturellement
vers l’iPad, dont une majeure partie de l’écriture de ce livre. À tel point que ma tablette s’est vue affublée de l’affectueux surnom d’OliPad en hommage
aux machines à écrire portatives des années 1980 griffées Olivetti…
Pour finir, cette tablette n’est pas un objet pour bobos, un doudou numérique… ! Voire un simple écran de consultation. L’iPad est un outil de travail. À
condition de comprendre comment l’utiliser.
Bonne lecture.
Jean-Christophe Courte

DPLG d’architecture en poche, l’auteur exerce la profession de graphiste de livres. Il utilise les outils informatiques depuis 1984, année de sa rencontre
avec un Apple Lisa. Après un long passage dans la presse micro-informatique et l’écriture de nombreux ouvrages techniques, il a ouvert urbanbike.com en
septembre 2003. Son précédent livre, paru aux éditions Eyrolles et illustré par Lukino, s’intitule Comment travailler chez soi.

Note de fin : Depuis la mise en pages de ce livre il y a quelques semaines ou mois, il est clair que de nouveaux produits comme de nouvelles versions sont
apparus et bouleversent les lignes tracées ici même. C’est pourquoi cet ouvrage reste avant tout une photographie à un instant « t ». Retrouvez l’actualité
de l’iPad sur urbanbike.com ou suivez le fil dédié au iPad sur Twitter, urbanipad…

Rappel : les photomontages avec des mains transparentes survolant l’écran du iPad ont été réalisés avec des visuels réduits, histoire de ne pas masquer les
informations en arrière-plan, CQFD.

Pour finir… Un grand merci à David, Cécile, Robert, Richard, Dominique, Lukino, Vincent, Jean-Baptiste, Alan, Laurent (Grep), Laurent (Photo), Marc,
Joël, Wanda, Raphaël, Pierre, Yasmine, Thierry ainsi qu’aux lecteurs d’urbanbike, mes followers sur Twitter – les Sylvie(s), Patricia, Martine, Renaud,
Jean-Paul, Guillaume, Franklin, Olivier, Nico, Ryo, Jean, Habib, Pierre-Henry, tous quoi…! Sans oublier Aurélia, Béatrice et Josquin qui m’ont supporté
at home… Merci aux équipes de l’Apple Store de Parly2 et de Velizy. Et j’en oublie…!
Chapitre 1

Démarrer sa tablette

Avant tout, pensez à bien paramétrer l’iPad. Cela passe notamment par l’installation et l’utilisation d’iTunes sur votre ordinateur même s’il est possible
d’utiliser un iPad seul en relation avec iCloud. Ce livre se base sur ma propre utilisation de l’iPad en relation avec un Macintosh et d’un iPhone. Il vous est,
bien sûr, parfaitement possible de configurer votre iPad si vous travaillez avec un PC via iTunes. Explications…

Bref aperçu de l’environnement…


1 : Bouton d’accueil (Home)
2 : Caméra et appareil photo en façade (front camera) dès l’iPad 2
3 : Bouton Marche/Veille (Sleep/Wake button) qui sert à fermer et réveiller l’iPad, mais aussi à l’éteindre et à le rallumer par un appui long
4 : Micro (sur la tranche au-dessus de la caméra)
5 : Prise d’écouteurs (Headphone jack)
6 : Tiroir de la Micro-SIM non présentée et sur la face opposée des boutons de volume (Micro-SIM tray)
7 : Connecteur du Dock et du câble d’alimentation USB (Dock connector). Multi-usages, il permet d’échanger des données avec un Mac mais aussi
d’alimenter/recharger le iPad
8 : Haut-parleur (speaker)
9 : Boutons de volume (Volume buttons)
10 : Commutateur latéral (Side Switch) également nommé dans les Réglages bouton latéral auquel vous affecterez soit la possibilité de bloquer la
rotation de l’écran, soit de rendre l’iPad silencieux (option par défaut).
11 : Caméra et appareil photo à l’arrière (Back camera) dès l’iPad 2
Sans oublier que tout l’écran est réactif, de la barre d’état (en haut) au Dock (en bas)…
► Démarrer sa tablette
Il suffit d’appuyer sur le Bouton d’accueil pour que l’iPad affiche l’écran de démarrage… Puis de faire glisser la flèche en bas de l’écran de gauche à
droite avec le doigt pour déverrouiller la tablette. Vous accédez alors au premier écran d’accueil. Si un appui sur le bouton principal en façade ne donne
aucun résultat, c’est peut-être que votre tablette est éteinte (si, si, cela arrive !) ou à cours de batterie. Par précaution, connectez l’iPad à son chargeur puis
appuyez sur le Bouton Marche/Veille (sur le côté) longuement… La pomme d’Apple apparaît et votre iPad redémarre. Pour mémoire, vous pouvez
réveiller votre iPad également en utilisant ce même Bouton Marche/Veille.
À noter, l’option Cadre photo qui permet de lancer un diaporama des images contenues dans Photos.

▲ Écran de démarrage de l’iPad : faire glisser la flèche pour déverrouiller l’iPad…

► N’oubliez pas le manuel officiel…!


Ensuite, souvenez-vous qu’un manuel en français au format PDF est disponible à l’URL suivante : http://support.apple.com/fr_FR/manuals/ipad.
Au premier démarrage de l’iPad, le programme interne vous guide et vous invite à configurer votre iPad via une série d’écrans comme de droite… Bien
sûr, tous les choix que vous allez entrer à cette occasion sont révisables, pas d’angoisse…!

Créer un compte utilisateur


Pour acquérir musique, livres, vidéos… et bien entendu applications, vous aurez besoin de vous créer en premier lieu un compte utilisateur.
Pour ce faire, rendez-vous dans n’importe quel logiciel ou application de téléchargement de contenu d’Apple (iTunes Store, App Store, iBooks Store
notamment) et cliquez sur Créer un nouvel identifiant Apple.
D’aucuns s’offusquent de la demande d’Apple d’un numéro de carte bleue. Certes, si vous souhaitez acquérir du contenu, applications, livres ou musique…
cela sera indispensable, même s’il est possible de se créer un compte gratuit. L’auteur de ces lignes, qui n’a strictement rien à voir avec Apple, s’acquittait
depuis des années du paiement d’un compte me.com et achète depuis longtemps des fichiers sur iTunes.
Les deux seules recommandations que je peux vous faire sont celles d’utiliser une adresse courriel fiable et de choisir un mot de passe solide. C’est même
le point le plus important : ne choisissez pas « toto » ou « 123456 » pour mot de passe comme cela continue à se rencontrer.
N’utilisez pas non plus un mot de passe qui pourrait se deviner trop facilement, comme les prénoms de vos enfants. La clé d’un bon mot de passe est
d’alterner des lettres et des chiffres et, tout aussi essentiel, d’approcher 10 caractères.

Synchronisation avec le « nuage »


► iPad, Windows et iCloud
N’étant pas utilisateur de Windows, j’ai interrogé David Bosman dont je fréquente le blog quotidiennement. David a fait mieux (!!) et rédigé la partie qui
suit.
S’il peut certes se suffire à lui-même, l’iPad est également capable de se synchroniser avec un ordinateur ou avec une solution de stockage en ligne. Grâce à
la synchronisation, vous êtes assuré de retrouver la dernière version de votre travail et de poursuivre ailleurs l’écriture de ces documents alors que vous
venez de changer simplement de clavier, d’écran.
Bien sûr, il vous faudra organiser vos données sur votre ordinateur pour les ouvrir avec vos applications habituelles mais en enregistrant les fichiers dans un
dossier ou une application synchronisée avec iCloud ou DropBox. Ces dispositifs permettent de partir l’esprit tranquille. Prenez le temps de découvrir tout
ce que vous pouvez faire en plus avec eux.
Évoquons dès à présent ces derniers, fort pratiques : iCloud – la solution proposée par Apple – et DropBox notamment. Il existe d’autres formules
concurrentes comme Box.net ou des solutions spécifiques de synchronisation proposées par les éditeurs pour quelques applications de gestion de tâches.
► iCloud
Si vous n’avez pas déjà créé un compte iCloud lors de la première configuration de l’iPad, vous pouvez le faire dans les Réglages > iCloud, directement
depuis l’iPad. iCloud permet de synchroniser les contacts, le calendrier, les mails et certains types de documents, présents sur votre iPad. Si vous êtes sur
PC, vous devrez télécharger gratuitement le Panneau de contrôle iCloud sur le site d’Apple. Une fois installé, il s’affiche dans la zone de notification de la
barre des tâches. Ouvrez-le et identifiez-vous avec les paramètres de votre compte iCloud :

▲ Ici, j’utilise un compte payant de 25 Go. L’offre de base gratuite offre 5 Go.

Une fois connecté, vous voyez les données que vous pouvez synchroniser avec votre ordinateur. Les favoris Web seront synchronisés avec Internet
Explorer (ou Safari, si vous l’avez installé), mais pas avec Firefox ni Opera.
► DropBox
DropBox est un service de synchronisation des données qui fonctionne sur iOS (iPad/iPhone), Windows, Mac et GNU/Linux. Si vous avez besoin
d’accéder à vos fichiers y compris sur l’iPad, c’est certainement la meilleure solution. L’offre de base, gratuite, est limitée à 2 Go, mais cela laisse déjà de
quoi voir venir. C’est à la fois simple (tout est automatisé) et très performant (en plus de la synchronisation, DropBox fait des sauvegardes et conserve les
anciennes versions de vos fichiers). Notez que le contenu de votre DropBox est protégé par un mot de passe et par un chiffrement, mais ce n’est pas
suffisant pour lui confier des données confidentielles ou sensibles.

Synchronisation avec un ordinateur


Vous pouvez synchroniser l’iPad avec votre ordinateur, qu’il soit Mac ou PC, en le reliant à celui-ci. Vous devez disposer de la dernière version d’iTunes,
que vous pouvez télécharger sur le site d’Apple : http://www.apple.com/fr/itunes/. Développé par Apple et fonctionnant aussi bien sur Mac que sur PC,
iTunes est un logiciel complet qui stocke sur votre ordinateur du contenu multimédia (notamment livres, musique, photos, vidéos… mais aussi des fichiers
dans le cas de certaines applications), et vous permet d’en synchroniser tout ou partie sur votre iPad. iTunes permet également la configuration de l’iPad,
notamment mail, calendrier, notes… comme nous le verrons plus loin. iTunes possède enfin un volet commercial, appelé « iTunes Store », grâce auquel
vous pourrez acquérir musique, livres, vidéos… et bien entendu applications, sans passer par l’iPad. Notez pour finir qu’il n’est pas possible de
synchroniser un iPad à la fois sur un Mac et un PC.

▲ Configurer comme nouvel iPad.

Au premier branchement de l’iPad sur iTunes, vous devrez lui donner un nom et, si vous en avez déjà eu un avant celui-là, vous aurez la possibilité de
restaurer vos anciens réglages sur cette nouvelle tablette. J’opte pour une toute nouvelle configuration. Dans l’écran qui suit, je vous suggère de décocher
toutes les options : la première synchronisation sera beaucoup plus rapide et vous pourrez choisir vous-même ce que vous voulez synchroniser ensuite.

▲ Définir un nom.

Tant que l’iPad est connecté à iTunes, utilisez les onglets en haut de la fenêtre pour régler la synchronisation des différents types de données.

▲ Cadrage sur les onglets.

Synchroniser vos données


► Emails, contacts, calendriers, etc.
Vous devez décider de la façon dont vous allez accéder aux notes, contacts, calendriers et emails de votre ordinateur. Cela dépend en partie du type de
comptes dont vous disposez déjà. Notez qu’il est possible de gérer plusieurs comptes email sur votre iPad. Si vous n’avez pas encore de compte mail, le
plus simple sera probablement de passer par iCloud, le service d’Apple.
L’offre de base est gratuite, vous aurez alors une adresse email (IMAP) du type votrenom@me.com, 5 Go d’espace disque en ligne, la possibilité de gérer
vos calendriers, tâches et notes. Sinon, si votre compte email est compatible, vous pouvez configurer un accès IMAP directement sur l’iPad. Même chose
pour un accès via Exchange. Dans tous ces cas, vous n’aurez pas besoin de passer par iTunes pour la synchronisation de vos données. Si vous ne disposez
que du POP pour votre adresse email, et si vous voulez pouvoir lire vos emails à la fois sur l’iPad et sur votre ordinateur, je vous suggère de passer par la
synchronisation iTunes.
► Synchronisation avec Microsoft Outlook
La synchronisation iCloud se fera avec Outlook uniquement, en version 2003 ou supérieure. Respectez l’avertissement d’Apple, qui est assez clair :

▲ Pour mémoire…

Dans le panneau iCloud, cochez dans un premier temps uniquement la synchronisation Mail. Démarrez ensuite Outlook et vérifiez que vous pouvez
accéder à vos emails. Si c’est le cas, fermez Outlook et revenez dans le panneau iCloud. Vous pouvez à présent cocher toutes les autres options qui seront
synchronisées avec Outlook :

▲ Calendriers dans Outlook.

Ici, mes calendriers affichés dans Outlook. Ils sont accessibles depuis l’application Calendrier, sur l’iPad.

▲ Tâches dans Outlook.

La liste des tâches, toujours dans Outlook. Elles sont synchronisées avec l’application Rappels, sur l’iPad.
Une fois qu’il est configuré, vous n’avez plus besoin d’ouvrir le panneau iCloud, tout se fera automatiquement.
La première synchronisation des mails peut prendre du temps sur Outlook, si vous avez beaucoup de courrier, patientez. Si c’est vraiment trop long,
n’hésitez pas à redémarrer Outlook. Vérifiez qu’une fenêtre de demande de mot de passe ne soit pas ouverte sous celle de Outlook ! C’est une des
spécialités de Windows, et tant que vous ne validerez pas, tout sera bloqué en attente. (Outlook me demande régulièrement le mot de passe, alors que
j’ai coché l’option pour qu’il le mémorise.)
Si ça ne marche toujours pas, vérifiez votre compte iCloud : adresse email et mot de passe et reconnectez-vous par le panneau iCloud. Redémarrer le
PC peut également faire des miracles.
Il existe une autre solution : synchronisez vos emails, contacts, etc., avec iTunes. L’iPad sera mis à jour à chaque synchronisation. Pour cela, quand l’iPad
est connecté à iTunes, affichez l’onglet Info de iTunes.

▲ Sur iTunes.

Comme vous le voyez, la synchro par iTunes est compatible avec plusieurs services populaires. Vous ne pouvez en choisir qu’une seule.
► Synchroniser les données d’autres applications
Avant d’acheter une application pour votre iPad, si vous comptez aussi pouvoir accéder à vos données depuis votre ordinateur, vérifiez qu’elle dispose d’un
équivalent compatible PC ou Mac, ou d’un moyen d’exporter des données dans un format compatible. Ce n’est pas toujours le cas. Ainsi, mon gestionnaire
de tâches, Omnifocus, dispose d’une version iPad et d’une version pour Mac. Rien pour Windows. Cela dit, l’application iPad est largement assez
performante pour se suffire à elle-même, que l’on soit sur Mac ou PC. Pour échanger des données d’une version iPad d’un logiciel à sa version Mac ou PC,
deux solutions :
Via Internet, dans la plupart des cas.
Via iTunes et le câble USB, notamment dans le cas où le WiFi de votre box ne fonctionne plus… Lancez simplement cette application, sélectionnez
votre iPad, puis, dans l’onglet Apps, sélectionnez l’application avec laquelle vous souhaitez communiquer. Dans la partie droite, vous avez la liste des
fichiers disponibles. Et en bas de cette même fenêtre, deux boutons, Ajouter… et Enregistrer sous… Néanmoins, selon les applications, vous aurez
accès ou non au contenu partagé sur le nuage…

Notes à l’attention des utilisateurs de Windows…


Pour finir cette intervention, trois petites notes à l’attention des utilisateurs Windows…
► iPad et formats spécifiques Office
Par défaut, l’iPad ne peut pas ouvrir les fichiers Microsoft Office. Si vous achetez les versions iPad de Pages, Keynotes et Numbers, vous pourrez ouvrir
les fichiers Office, mais la compatibilité est très limitée. À noter également que le format de fichier par défaut de Pages, Numbers et Keynotes n’est pas
lisible sur PC, il faudra donc systématiquement exporter au format de chaque application d’arrivée, avec les pertes que cela implique. Franchement, si vous
avez un usage intensif des formats Office, je vous déconseille ces logiciels. Essayez plutôt de voir du côté de DocumentsToGo (version premium) car,
même s’il n’est pas parfait (il plante), il offre une bien meilleure compatibilité et notamment avec DropBox, pour une synchronisation aisée avec le PC.
Une dernière solution pour travailler sur vos documents Office : tout simplement utiliser Word (Excel et PowerPoint) directement sur l’iPad !
Non, Microsoft ne propose pas de version iPad de sa suite bureautique, mais une nouvelle solution pointe le bout de son nez (elle n’est pas encore
disponible à l’heure où j’écris ces lignes) et promet de faire tourner Microsoft Office sur l’iPad par un système de stockage en ligne et de virtualisation.
Vous pouvez voir une vidéo promotionnelle ici : http://desktop.onlive.com/. Pour les PDF, vous pouvez utiliser iBooks, l’application livrée par Apple avec
l’iPad ou charger Adobe Reader. Ou investir dans GoodReader, véritable couteau suisse de la lecture et de l’édition de PDF (compatible avec DropBox). Je
ne pourrais m’en passer, annotations, commentaires, etc. GoodReader dispose d’à peu près tout ce dont on pourrait avoir besoin.
► Configurer d’autres comptes de Messagerie ?
L’application Mail de l’iPad est tout à fait capable de gérer plusieurs comptes. Le plus simple est de disposer de comptes ayant un accès IMAP : les
messages restent stockés sur le serveur et vous pouvez y accéder depuis n’importe quel appareil, sans aucun souci. Il est également possible de se connecter
à un serveur Exchange, mais je n’ai jamais essayé. Pour ajouter un compte depuis l’iPad, je vous renvoie à la partie correspondante dans ce manuel.
► Sans IMAP/Exchange ?
Si votre compte n’est accessible que via POP, vous devez faire un choix. En effet, sauf réglage spécifique, POP enverra vos emails à la première machine
depuis laquelle vous lirez vos emails. C’est-à-dire que si vous les récupérez sur l’iPad, ils ne seront plus disponibles pour Outlook sur le PC et inversement.
Le choix dépend de vous.

WiFi ou 3G ?
Avant d’acquérir un iPad pour votre activité professionnelle, l’une des premières questions à vous poser porte sur la connectivité : WiFi et/ou 3G ? Hormis
une différence de prix et de poids – la version 3G étant légèrement plus lourde –, c’est avant tout l’usage que vous pensez en faire qui va conditionner votre
choix.
L’avantage majeur de la 3G est de pouvoir se connecter a priori partout et donc de ne plus dépendre de la présence – ou non – d’un spot WiFi accessible
sur le lieu où vous vous rendez (client, chantier, salle de réunion, etc.). C’est l’argument généralement avancé pour justifier cette option, une totale liberté
d’utilisation en tous lieux. Si votre profession vous conduit à changer régulièrement de lieu, la question ne se pose même pas. Le modèle 3G vous sera
indispensable. En même temps, tant que vous n’avez pas travaillé avec un iPad, difficile d’envisager les nouveaux usages à venir. La solution est parfois de
démarrer avec un premier iPad WiFi et de tester son usage. Ce premier iPad sera recyclé sans crainte dans votre entourage immédiat. Une fois la version
3G en main, il faut acquérir une carte SIM et un abonnement chez l’opérateur de votre choix. Cela peut être un abonnement mensuel ou des abonnements
par tranche de temps. À vous de comparer.
► Quelle capacité choisir ?
Seconde question concomitante lors de l’achat d’un iPad, quelle espace disque choisir pour cette tablette ? La version de base propose 16 Go en sachant
qu’il existe également des capacités de 32 ou 64 Go actuellement. Là aussi, tout dépend de vos usages à venir. Dans un cadre privé, personnel, on peut
parfaitement envisager d’y stocker des centaines de livres, de podcasts, de photographies ou de morceaux de musique. Mais on peut tout autant conserver le
gros des fichiers sur les disques internes ou externes d’un ordinateur fixe pour venir y puiser les ressources nécessaires au moment souhaité. Remote vous
permet même de piloter votre compte iTunes sur votre ordinateur sans charger quoi que ce soit sur votre iPad. Sans oublier le concept avancé par iCloud ou
DropBox – stockage distant – et résumé précédemment.
Dans le cadre d’une activité professionnelle, l’iPad restera dans un premier temps une machine de travail en complément d’un ordinateur fixe ou mobile.
La plus grande partie des documents sera partagée entre ces médias. Avec ou sans service dans le nuage. Et même si vous allez embarquer un peu de
lecture ou de musique, c’est pour un usage temporaire, avec l’assurance que vous disposez de ces mêmes fichiers sur un autre support. Dans cette
perspective, 16 ou 32 Go suffisent amplement.

Écran tactile et grammaire gestuelle


Que les choses soient claires, il va vous falloir mettre les doigts sur l’écran. Pas au sens figuré comme dans l’expression « mettre les mains dans le
cambouis »… Et pas que votre seul index ! Le premier conseil – élémentaire ! – est de vous laver régulièrement les mains pour ne pas graisser l’écran.
Ensuite, pensez à entretenir cet écran avec un chiffon doux en microfibres et ce, sans employer de produits liquides agressifs. Relisez à ce propos les
instructions livrées avec votre iPad, c’est un minimum.
Si l’usage de votre index pour tapoter deux fois sur une application va vous sembler rapidement évident car dans la continuité de ce que vous faites avec
votre souris d’ordinateur, le vrai challenge, le changement de paradigme, va être d’utiliser très naturellement tous vos autres doigts ! Deux doigts pour
agrandir ou réduire l’échelle de zoom d’une carte, trois pour balayer, etc. Cette phase d’apprentissage est importante car elle conditionne en grande partie
les conditions d’usage de votre iPad. En résumé, comme pour tout nouvel outil, il faut impérativement passer par cette phase d’auto-formation qui, ici, n’a
rien de rébarbatif, bien au contraire. La première application que je vous engage à essayer (à condition d’être connecté à Internet) est Plans. Cette
application vous permet d’afficher la carte de votre localisation. Vous allez découvrir très vite qu’en utilisant le pouce et l’index, il vous sera possible de
réduire ou d’agrandir la carte affichée. Le reste procède de la même logique. Ludique.
► Fermer une application avec la main
Au lieu d’utiliser à tout bout de champ le bouton de démarrage en façade de votre iPad pour fermer une application, apprenez à fermer l’application active
en plaçant quatre ou cinq doigts à plat sur l’écran et en les rejoignant au centre de l’écran. La fenêtre de l’application affichée va se réduire pour vous
conduire à l’un des écrans d’accueil.

▲ Plus efficace et très vite naturel.

► D’autres gestes clés pour maîtriser l’iPad


Si vous maîtrisez désormais le tapotement à un doigt, le pincement à deux doigts pour réduire ou agrandir l’affichage – ou encore faire pivoter une image,
augmentez votre productivité en mémorisant d’autres gestes indispensables pour circuler rapidement parmi les applications que vous avez ouvertes,
atteindre instantanément le réglage de la luminosité ou revenir aux informations regroupées dans la bannière des alertes…
Avant d’essayer, il est indispensable d’activer ces gestes supplémentaires dans Réglages > Général. Notez que ces gestes fonctionnent sur un iPad de
première génération.
Attention néanmoins, certaines applications de prises de notes dessinées comme UPAD, Penultimate peuvent rentrer en conflit avec ces balayages à quatre
doigts. Si vous rencontrez des difficultés, désactivez cette option. Noteshelf l’indique également mais, si vous utilisez le repose poignet avec grossissement
du texte quand vous calligraphiez, c’est inutile. Une fois activé, vous pouvez passer d’une première application ouverte à une autre application ouverte par
un simple balayage horizontal des quatre doigts vers la gauche (…puis vers la droite pour revenir à l’application précédente).

Vous pouvez accéder aux informations du Dock situé en bas de l’écran en glissant les quatre doigts verticalement vers le haut. Et inversement pour
masquer cette zone.

Cette série de gestes est à tester pour utiliser de manière plus souple l’iPad en passant facilement d’une application à une autre. Entraînez-vous, cela
soulage également les boutons mécaniques.
► Éteindre son iPad automatiquement
Trois options pour éteindre votre iPad. Soit en utilisant le Bouton Marche/Veille, soit avec la couverture magnétique d’Apple qu’il suffit de rabattre sur
l’écran, soit en laissant le iPad s’éteindre seul en fonction des réglages que vous avez choisis.

▲ Plus efficace que d’appuyer sur le bouton d’accueil.


Évitez de choisir l’option jamais dans les réglages sous peine de retrouver la batterie vidée. Si vous êtes souvent à l’extérieur, vous pouvez assortir cette
extinction d’un verrouillage automatique par un code à 4 chiffres, histoire de protéger l’accès au contenu de votre tablette (voir plus loin).

▲ 5 minutes sont raisonnables – à coupler avec un code ou non…

Écran(s) d’accueil ou dossiers… ?


L’écran d’accueil contient toutes les applications de base (20 icônes d’applications dans l’écran et jusqu’à 6 dans la partie fixe que constitue le Dock). Dès
que vous allez ajouter des applications, deux options s’offrent à vous… Soit déplacer des applications sur un nouvel écran d’accueil (vous pouvez en
créer jusqu’à 11 qui sont notées par autant de puces au-dessus du Dock), soit limiter ce nombre en créant des dossiers qui peuvent contenir jusqu’à 20
applications.

▲ Écran d’accueil (notez les points au-dessus du Dock, le premier est réservé à la recherche).

▲ Exemple de contenu d’un dossier avec report des pastilles d’alerte.

Bref, en poussant le raisonnement jusqu’à l’absurde, il est en théorie possible de disposer de 20 x 20 applications dans un écran + 6 dans le Dock, soit un
potentiel de 406 applications…! Bien sûr, cela n’aurait rien de confortable. Procédez plutôt à des regroupements thématiques tout en plaçant dans le Dock
vos applications essentielles…
Notez que les pastilles des applications (signalant des alertes mais plus généralement un nombre de fichiers reçus – mail, fils RSS) sont relayées et
affichées sur l’icône du dossier. Si plusieurs applications affichent des pastilles, c’est leur somme qui sera affichée.
► Configurer son Dock
Comme vous allez travailler avec votre iPad, il n’est pas inutile de vous organiser en plaçant sur le premier écran d’accueil les applications clés.
Néanmoins, souvenez-vous que vous disposez de 6 emplacements pour les applications les plus courantes dans le Dock.
Pour ma part, j’y place les icônes d’un traitement de texte (…j’ai fini dernièrement par y glisser le dossier complet de ces applications), Messages car je
communique de plus en plus via les SMS Apple, Safari, Mail, Twitter et Réglages.
► Prendre le temps de découvrir toutes les applications offertes
Avant de vous emballer, d’envisager de vous offrir immédiatement d’autres applications, prenez le temps de découvrir celles disponibles sur votre iPad.
D’abord, parce qu’elles seront toujours présentes que vous les utilisiez ou non ! Ensuite, parce qu’elles sont bien plus puissantes que vous ne le présumez,
leur apparente simplicité masquant souvent des fonctionnalités puissantes.
Privilégiez les versions de démo (versions light) avant de faire chauffer votre carte bleue. C’est très souvent une base de test suffisante. Et puis n’hésitez pas à supprimer ce qui s’avère inutile.
▲ Ici, une autre vue d’iTunes (applications iPad uniquement), côté Macintosh…

Prenez le temps de bien explorer tous les recoins de ces applications de base livrées par Apple. Procédez à de nombreux essais et n’hésitez surtout pas à
regarder ce qui se passe derrière les boutons et zones sensibles disponibles. Pour bien démarrer, concentrez-vous sur le couple particulièrement réussi que
forment Mail et Contacts (le carnet d’adresses de l’iPad).
Attention, si les applications livrées par Apple sont des modèles d’ergonomie, on ne peut pas généraliser et attendre que tous les éditeurs fassent de même.
C’est d’ailleurs à cela que l’on juge assez vite ensuite une application de qualité.
► Téléchargement automatique après un achat sur iTunes
Au lieu de lancer à chaque fois une synchronisation de l’iPad avec votre ordinateur pour récupérer la dernière application ou la dernière mise à jour que
vous venez de récupérer, rendez-vous dans Réglages > Store. Dans l’écran en regard, activez les téléchargements automatiques – Musique, Apps ou Livres
– que vous souhaitez synchroniser. Certaines applications (magazines) à fort contenu proposent également cette synchronisation automatique.

▲ Au choix.

De l’usage régulier des Réglages


Régulièrement, il vous sera nécessaire de modifier un réglage… Si quelques applications proposent leurs propres fenêtres de paramétrage, la majeure partie
de leurs réglages passe par une application commune nommée… Réglages. Exemple :

▲ Ici, une vue du premier écran de l’iPad de l’auteur et de ses applications courantes.

► Remettre l’apprentissage de l’orthographe à zéro !


Si vous avez choisi Correction automatique et Orthographe dans les réglages spécifiques du Clavier, l’iPad va mémoriser peu à peu vos expressions, votre
vocabulaire, vos saisies. En effet, dès que vous refusez une correction suggérée, l’iPad ajoute les mots que vous avez saisis ou substitués à la proposition de
l’iPad à son dictionnaire…
Problème, ce dictionnaire risque également de conserver en mémoire vos fautes d’orthographe comme vos saisies incertaines, et, surtout, de vous les
soumettre à nouveau par la suite. Aussi, n’est-il pas inutile de repartir de zéro de temps à autre, de purger ce dictionnaire temporaire… Explication.
Vérifiez via Réglages > Général > Clavier qu’Orthographe est actif. Revenez sur Général, atteignez la dernière option de la colonne de droite,
Réinitialiser, puis tapotez sur Réinitialiser le dictionnaire clavier.

Validez enfin la zone d’alerte. Comme vous devriez le remarquer de suite, les orthographes précédentes ne vous sont plus proposées.
► Accélérer sa saisie avec les Raccourcis
iOS 5.x a vu débarquer dans les Réglages une option universelle pour toutes les applications que vous trouverez en bas du panneau Clavier… Raccourcis.

L’idée est simple et très pratique au quotidien. En effet, Raccourcis vous propose de créer des combinaisons de lettres qui, une fois saisies au clavier,
seront immédiatement substituées par les expressions de votre choix… Si le dispositif est séduisant pour des équivalents simples, ce dispositif n’a pas
encore la puissance de TextExpander (voir page 103). Point agaçant pour le moment (…sous iOS 5.1), impossible de synchroniser ces Raccourcis entre
plusieurs périphériques dont un iPhone.
► Activer le mode dictée
Avec le nouvel iPad, un nouveau mode de saisie est désormais disponible sur les applications qui gèrent du texte. Le mode dictée est directement accessible
via un appui sur la touche idoine sur le clavier, de la même manière que sur un iPhone 4s.

Pour mettre en place ce mode supplémentaire, passez impérativement par les Réglages > Général > Clavier. En dessous de claviers internationaux, il vous
reste à activer Dictée après avoir lu les informations à propos de la confidentialité.
► Vocalisez les signes de ponctuation avec le mode Dictée…
Notez que vous pouvez informer le mode dictée comme Dragon Dictation de la ponctuation à employer dans vos textes prononcés à voix haute. Les
expressions à la ligne, nouveau paragraphe, mais aussi les signes de ponctuation courants comme et commercial pour placer une esperluette, point, deux-
points, point d’interrogation, point d’exclamation, virgule, signe égal, a commercial, slash, signe dièse, ouvrir la parenthèse et fermer la parenthèse, signe
pourcentage sont reconnus et ajoutés dans le texte.
Bien sûr, ce n’est pas parfait. Ce dispositif n’est pas capable de gérer les accords dans les phrases que vous allez lui dicter. Il est impératif, dans tous les
cas, de relire ce que vous venez de dicter. Mais en mesurant le temps passé à dicter, puis à relire, il me semble que l’on réalise un bien meilleur travail
qu’en saisissant soi-même le texte. Bien entendu, il est nécessaire de dicter dans un environnement peu sonore pour que ce dispositif puisse interpréter
aisément les termes que vous venez de prononcer. Mais, peu à peu, ce dispositif va s’améliorer, s’affiner et comprendre de mieux en mieux les intonations
comme les inflexions de votre voix. Bref, c’est un effort à faire sur le long terme. Et comme pour toutes les disciplines nouvelles, nouvelles fonctionnalités,
il est indispensable de s’entraîner…!

Verrouiller en mode portrait ou paysage


Votre iPad permet d’afficher le contenu de son écran tant à la française (mode portrait) qu’à l’italienne (mode paysage). Mais parfois, en inclinant juste
l’orientation de l’iPad, le contenu change de mode d’affichage ! Or, cela peut devenir agaçant. La solution est de fixer l’orientation temporairement.
Remontez 4 doigts vers le haut pour découvrir une zone en bas de votre écran d’accueil puis balayez cette dernière horizontalement vers la droite. L’écran
fait apparaître, à gauche, les curseurs du volume sonore, les commandes de défilement, le curseur de luminosité et, totalement à gauche, soit le bouton de
contrôle de l’orientation…

Soit celui de l’interrupteur du son… Comme ci-dessus.

Un appui du doigt sur ce bouton le verrouille ou le déverrouille… Si vous ne voyez pas affiché le contrôle de l’orientation, retour sur Réglages > Général
et trouvez la zone consacrée au bouton latéral… Changez d’option et refaites l’opération ci-dessus…
Selon les utilisateurs, il est important d’avoir le maximum du texte visible sous leurs yeux. Pour d’autres, c’est de disposer d’un clavier aux touches plus larges, le contenu pouvant toujours être lu en
masquant le clavier. Ici, environnement de travail dans Daedalus touch.
Sécurité : limiter l’accès à son iPad
Sans devenir paranoïaque, tout comme pour un téléphone portable ou un ordinateur, il est possible de limiter l’accès à son iPad, ce qui n’est pas inutile dans
le cadre d’un usage professionnel. Il faut cesser de croire qu’un vol ne peut se faire qu’aux heures de pointe sur un quai de gare…! C’est particulierement
indispensable dès que l’on se déplace à l’extérieur surtout en cas d’emprunt involontaire (sic…!) de votre tablette remplie de données confidentielles. À ce
propos, voir également l’application Localiser.
Notez que c’est également une très sage précaution si vous travaillez chez vous, surtout avec de jeunes enfants qui ont très vite compris comment l’iPad
fonctionnait !
Revenez sur Réglages > Général, puis Verrouillage par code. Cliquez sur Activer le code, ce dernier vous sera demandé deux fois par sécurité.

Vous pouvez temporiser cette demande de code à quelques minutes d’inactivité. Mais au-delà de la période indiquée, ce code sera exigé. Astuce : en
désactivant code simple, vous pouvez choisir un code plus long mélangeant chiffres et lettres, a priori une chaîne de caractères moins facile à craquer.

► Retrouver une application, un mail, une information


Il m’arrive régulièrement de ne pas retrouver l’emplacement de telle ou telle application, simplement parce que je l’ai placée dans un dossier, que je suis
distrait ou ne l’ai pas vue. Dans ce cas, pour aller au plus vite, balayez l’écran d’accueil de la main vers la droite, de manière à atteindre la page de
recherche (le premier écran d’accueil).
Dans la zone de recherche en haut, saisissez les premières lettres de votre application… La liste des noms commençant par ces premières lettres s’affiche,
dont le nom de votre application. Tapotez sur son icône et l’application se lance immédiatement.

Notez que la recherche peut être restreinte à moins d’items. Allez dans Réglages > Général > Recherche Spotlight et cochez uniquement les items que
vous souhaitez voir apparaître… Notez que vous pouvez changer la priorité des recherches…

► Retrouver son document tel qu’on l’a laissé


Cela fait partie des petits plus quasi magiques au quotidien. Lors de la rédaction de ce livre, j’ai utilisé nombre d’applications. Il m’arrive maintes fois de
saisir du texte ou de lire une information puis de fermer mon iPad sans quitter l’application pour retrouver quelques heures plus tard mon document ouvert
à l’identique dans la bonne application. Cet aspect bloc-notes toujours opérationnel de l’iPad est particulièrement agréable et mérite d’être rappelé.
► En cas de souci avec une application
Il arrive également qu’une application ne synchronise pas correctement ses contenus. Fermer l’application ne suffit pas, il faut parfois l’éteindre réellement
et tuer son cache. Accédez à la zone de bas de l’écran d’accueil via un balayage vers le haut à 4 doigts, recherchez dans cette zone l’application
capricieuse, appuyez longuement avec le doigt une première fois sur son icône : elle se met à danser. Appuyez une seconde fois sur le signe moins dans un
cercle rouge qui s’affiche puis refermez cette zone de l’écran d’accueil (…balayage à 4 doigts vers le bas). Enfin, relancez l’application rétive…

▲ On me dit que ce n’est pas recommandé… Certes.

Une autre solution beaucoup plus brutale est d’éteindre l’iPad et de le relancer si l’option précédente a échoué. Pour éteindre, enfonçer le bouton latéral de
la tablette pendant quelques secondes. Un message vous demandant de confirmer s’affiche. L’iPad s’éteint. Appuyez à nouveau sur ce bouton quelques
secondes. Au redémarrage, le problème est généralement réglé, toutes les applications ayant été fermées.
► Réaliser une copie d’écran
Pour réaliser une copie d’écran, il vous suffit de presser simultanément sur le bouton d’accueil et sur ce bouton Marche/Veille. La copie d’écran est alors
enregistrée dans Photos. Autre solution possible, utilisez l’application gratuite Skitch…
► Mise à jour d’iOS depuis l’iPad
L’arrivée d’iOS 5 a permis au iPad de couper le lien quasi obligatoire qui l’unissait à un ordinateur. Désormais, les mises à jour s’effectuent directement et
bien plus rapidement et les lancent depuis la tablette, renforçant largement l’indépendance de cette dernière. Passez par Réglages > Général > Mise à jour
logicielle : l’iPad recherche immédiatement – si vous êtes connecté à Internet – une possible mise à jour.
Bref, plus besoin de se connecter à un Macintosh ou un PC pour faire une mise à jour du système, ce qui économise à la fois de la bande passante et du
temps. Un exemple, le passage de la version 4.3 vers la version 5.0 nécessitait 730 Go à télécharger en passant par iTunes et seulement près de 40 Go en
passant directement par le iPad.

Connecter un clavier à votre iPad via Bluetooth


Vous pouvez connecter un clavier Bluetooth Apple ou Logitech avec de vraies touches à votre iPad via Réglages > Général > Bluetooth.

Activez Bluetooth. Activez (ou allumez) ensuite le clavier (vérifiez accessoirement que les piles sont chargées).

Dès que ce clavier est reconnu, l’iPad l’indique puis affiche au premier lancement un code à 4 chiffres qu’il vous faut saisir au clavier puis confirmer par
un appui sur la touche retour. Cela permet au iPad d’identifier ce périphérique même en cas de reconnexion.
Nombre d’applications de traitement de texte gèrent un mode plein écran, en affichant parfois la barre de touches additionnelle. Pour ceux qui ont
impérativement besoin d’un clavier numérique externe, le traitement de texte Write 2 HD dispose d’une application compagnon, WriteMate, qui permet
d’utiliser votre iPhone comme tel : trois affichages sont disponibles sur le iPhone dont un dédié au balisage Markdown.
Attention : si un clavier externe est désigné comme périphérique de saisie, cela vaut pour toutes les applications de l’iPad que vous utiliserez. Si vous vous
déplacez avec l’iPad, vous risquez d’être surpris de ne plus voir s’afficher le clavier virtuel. Pour le retrouver, révoquez la connexion Bluetooth dans les
Réglages. Si votre clavier Bluetooth est connecté, un appui sur la touche éjection (en haut à droite du clavier physique) vous permet d’afficher le clavier sur
l’écran.

Réglez les sons, retrouvez le silence


Votre iPad possède un haut-parleur intégré qui vous signale l’arrivée d’un nouveau message, vous permet d’écouter de la musique ou de suivre une
émission de télévision en WiFi via votre Box. Néanmoins, il n’est pas interdit de souhaiter travailler en silence ! Or, couper le son ne suffit pas, Apple
permet aux tweets de se différencier des SMS, des courriers qui arrivent (ou de ceux qui partent). Sans oublier les alertes de calendrier, les rappels.
Certaines applications comme Day One ont leur propre panoplie sonore (qu’il est, ici, très facile de désactiver via leurs propres préférences).
Prenez le temps d’exploiter toutes les options et le large choix de sonneries en passant par Réglages > Général > Sons.
▲ Plus efficace que de couper le son, le maîtriser…

Un premier exemple : avez-vous réellement besoin d’entendre les bruits du clavier quand vous saisissez du texte… ? J’apprécie pour ma part de ne rien
entendre quand je prends des notes sur mon iPad à trois heures du matin… ! Ou de me faire réveiller à deux heures par l’arrivée d’un Mail ou d’un
Tweet… !
► Associer un son d’alerte précis à un contact
À l’inverse de ce qui précède, vous pouvez souhaiter être alerté dès l’arrivée d’un courriel ou d’un SMS d’une personne précise. Même si vous avez
désactivé les sons d’alerte sur votre iPad, ce réglage général ne sera pas pris en compte pour cette personne dès lors que vous lui aurez affecté un son dédié
via Contacts…
Cherchez d’abord la personne souhaitée dans Contacts en utilisant la zone de recherche… Puis tapotez sur Modifier en bas de la fiche…

Ce sont les sons par défaut (cf. Réglages > Général > Sons) qui sont associés.

Tapotez sur par défaut pour activer le pop-up contenant tous les sons disponibles. Si vous avez acheté une sonnerie sur iTunes, vous pouvez l’utiliser.
Choisissez puis enregistrez. Validez ensuite ces modifications en tapotant sur OK en haut de la fiche. Désormais votre iPad va jouer cette sonnerie à
l’arrivée d’un SMS en provenance de cette personne… Notez qu’il n’est pas possible d’affecter un son à un groupe.

Écran additionnel ou TrackPad ?


Votre iPad peut servir à tout, même d’écran complémentaire ! Ou encore de TouchPad comme sur les portables.
► iDisplay
J’évoque cette application car elle propose comme d’autres d’utiliser l’iPad comme un écran complémentaire à votre ordinateur. Hormis le fait que c’est un
peu dispendieux (sic !) d’utiliser un iPad, la réactivité de l’affichage va dépendre de la vitesse de votre réseau WiFi. En effet, pas de connexion filaire dans
cette mise en œuvre.
Cette solution logicielle s’effectue à la fois en configurant l’iPad mais également en intervenant sur les réglages des moniteurs de votre ordinateur. Ensuite,
poser l’iPad à plat sur le plan de travail n’est pas la solution la mieux adaptée, il faut trouver le moyen de le maintenir droit, dans l’axe de votre écran
principal, tout en le laissant alimenté. Je vous recommande dans ce cas le BookArc for iPad de twelvesouth.com. Enfin, il faut accepter qu’il y ait un léger
décalage temporel entre votre écran principal et cet écran additionnel lors des actions sur l’un et l’autre.

▲ Image réalisée avec l’iPhone 4.

► Touchpad
Fonctionnant comme le pavé tactile d’un MacBook, cette application et quelques autres vous permettent d’utiliser l’écran de votre iPad pour contrôler à
distance votre ordinateur. Cela peut être pratique lors d’une présentation visuelle lancée depuis ce dernier : au lieu d’utiliser le clavier pour changer le
défilement des diapositives, une action sur l’écran de l’iPad permet d’avancer ou de revenir sur une vue précédente, etc.

Lire les alertes des applications


En haut de l’écran du iPad se situe la barre de menus avec, au centre, l’affichage de l’heure. Si vous touchez cette zone puis glissez le doigt vers le bas,
votre iPad va afficher dans une bannière les alertes des applications dont celles du Mail ou de Twitter. Vous pouvez y ajouter des produits comme Firetask
ou Day One… Pour chaque application, l’iPad vous indique le temps écoulé depuis l’arrivée de la dernière alerte.

▲ Plus efficace que d’ouvrir les applications…

Vous pouvez les marquer comme lues, application par application, en tapotant sur la croix en regard… Confirmez en tapotant sur Effacer. Pour replier cette
bannière, balayez d’un doigt vers le haut depuis l’onglet affiché en bas.
► Tirer pour rafraîchir un contenu
De nombreuses applications utilisent cette option Pull to refresh pour rafraîchir un contenu distant ou changer de page.
Par exemple sur Day One, il suffit de faire glisser son doigt vers le bas pour mettre à jour le contenu stocké sur DropBox – colonne de gauche – ou pour
changer (dans les deux directions) de billet si l’on se place sur la colonne de droite…

Importer des images depuis un appareil photo


Vous pouvez importer directement les photos d’un appareil photo numérique dans votre iPad… Il vous faut pour cela un connecteur spécifique. Apple
propose un kit de connexion composé de deux connecteurs : si vous avez un cordon USB, emboîtez ce dernier dans le connecteur USB qui, lui-même, sera
inséré dans le connecteur Dock du iPad. Sans cordon USB, il suffit de placer la carte SD extraite de votre appareil photo dans le second connecteur et
d’insérer cet ensemble dans le connecteur Dock.
Puis sélectionnez et supprimez les images que vous ne retenez pas… À noter que ce Kit de connexion est compatible avec les formats photo JPEG et RAW
ainsi qu’avec les formats vidéo HD et SD, tels que H.264 et MPEG–4.

Sauvegarder et effacer le contenu de l’iPad


Vous changez d‘iPad, vous passez ce dernier à un équipier (…ou vous avez accepté l’OPA sur votre tablette de l’un de vos proches… !), pas de problème,
vous pouvez effacer vos données de cet iPad sans pour autant perdre les achats réalisés et, surtout, votre environnement de travail (applications comme
comptes de messagerie et compagnie). Procédez simplement à une dernière synchronisation via iTunes sur votre ordinateur.
Vous avez ainsi une copie du contenu de votre iPad sur votre machine. Si vous êtes aussi parano que je le suis, réalisez également une sauvegarde de votre
disque dur contenant les informations iTunes sur un autre disque dur, histoire de réduire les risques. Ensuite, rendez-vous dans les Réglages > Général et
tapotez sur Réinitialiser. Poursuivez en tapotant sur Effacer contenu et réglages… Validez le message d’alerte.
► Récupérer les données sauvegardées de l’iPad via iTunes
Une fois cet iPad effacé, il reste à brancher son remplaçant également vide sur votre ordinateur et à lancer iTunes sur l’ordinateur contenant votre dernière
synchronisation. À la connexion du nouvel iPad, iTunes vous indique que vous avez déjà utilisé un iPad précédemment et vous propose d’utiliser cette
sauvegarde pour préparer votre nouvelle tablette. Magique…
Chapitre 2

Communiquer

Que vous utilisiez un iPad 3G ou WiFi, l’un des premiers usages de votre tablette sera de recevoir et d’expédier des courriels… Vous pouvez utiliser une
option WebMail et passer par un navigateur comme Safari mais l’usage de l’application Mail semble incontournable tant les applications sur l’iPad qui y
font appel sont nombreuses. Du coup, l’une des premières choses à faire est d’apprendre à s’en servir même si cela a été en partie abordé dans le chapitre 1.

Messagerie : POP ou IMAP ?


Avant d’installer vos boîtes Mail, réfléchissez à deux choses : avez-vous réellement besoin de récupérer tous vos comptes de messagerie sur votre iPad ?
Ensuite, quel protocole choisir : POP ou IMAP ? Certes, vos boîtes sont déjà paramétrées mais cela vaut le coup d’y réfléchir. Contrairement au service
POP qui permet de consulter sa messagerie sans supprimer les messages distants, IMAP demande nettement plus d’attention car toute suppression d’un
courriel est définitive puisque répercutée sur le serveur distant. Cela vous évitera de lire deux fois les mêmes messages…
► Mail
Ce client de messagerie est compatible avec tous les opérateurs habituels de messagerie comme GMail, Free, Orange, etc. Sans oublier les comptes liés au
nom de domaine de votre entreprise, et, bien entendu, avec iCloud. Le fonctionnement de Mail est très simple (copie d’écran ci-dessous, la suivante affiche
les options dans… Réglages).
Une colonne à gauche (L) pour lister les messages arrivés avec, en haut, l’accès aux boîtes de messagerie, la zone de recherche mais, surtout, un
bouton Modifier (1) et une zone d’info contextuelle en bas (2).
Et une seconde colonne à droite (M) occupant la majeure partie de l’écran, pour lire le contenu du message que vous aurez préalablement sélectionné
dans la colonne précédente, une série d’icônes liées (3) pour créer un dossier, supprimer, renvoyer un message ou, plus prosaïquement, écrire un
nouveau courriel.
Les autres options sont dans Réglages > Mail, Contacts, Calendrier.
► Écrire un message
« Euh… j’appuie où… ? »
Pas de moquerie, cette question est fréquente… Tapotez en haut à droite. La fenêtre du message s’affiche aussitôt avec trois lignes. Si la seconde est déjà
renseignée avec votre adresse Mail, la première zone à remplir est celle du destinataire de votre message.
Au fur et à mesure que vous saisissez votre texte, les adresses proches qui sont contenues dans Contacts sont affichées. Vous pouvez immédiatement en
sélectionner une dans la liste ou attendre que Mail trouve votre destinataire.
Si vous voulez ajouter des destinataires en CC (copie conforme) ou CCI (Copie conforme mais invisible aux yeux de celui qui va recevoir le courriel),
tapotez juste sur votre propre adresse pour voir deux lignes supplémentaires s’afficher. C’est uniquement à cette condition que vous pouvez également
changer de compte pour l’envoi de votre message : tapotez une seconde fois sur votre adresse. Pour masquer ces lignes, tapotez dans l’objet, le corps du
message ou dans la ligne du destinataire principal.
La nouveauté de Mail sous iOS 5.1 est de pouvoir styler des sélections de votre message en gras, italique ou souligné. Et même indenter certains
paragraphes. Si vous n’utilisez pas de signature automatique (c’est mon cas), utilisez les Raccourcis pour en préparer une qui sera appelée par une
séquence type de caractères…
► Supprimer ou marquer des messages
Recevoir des messages, c’est bien ; supprimer les messages non sollicités ou, plus généralement, détruire les messages informatifs une fois lus n’est pas
inutile.
Dans la partie Liste, appuyer sur le bouton Modifier en haut… Puis cochez tous les messages que vous voulez supprimer. Validez en tapotant sur
Supprimer. Vous pouvez également déplacer ces messages dans des dossiers ou, plus simplement, en marquer certains pour un usage ultérieur.
Pour marquer un seul message, il suffit de se rendre dans la zone du message puis le marquer d’un drapeau. Pratique pour repérer un message ouvert trop
vite. Vous pouvez également le noter comme non lu.

Pour supprimer un seul message dans la liste, un simple glissement du doigt vers la droite suffit. Puis validez.
► Régler sa boîte Mail
Une autre question qui revient est : « Certes, mais où configurer ma messagerie, je ne vois aucun bouton d’accès à des préférences ?! »
En effet, la mise en place d’un nouveau compte de messagerie n’est pas une opération que vous allez effectuer tous les jours. Aussi pourquoi ajouter des
icônes dans Mail liées à des usages ponctuels. De fait, tout se trouve dans l’application Réglages qui, comme son nom l’indique, permet de régler une
grande part des applications qui se trouvent dans votre iPad dont, en premier lieu, les applications signées Apple.
À ce propos, prenez l’habitude pour toute application que vous installez d’aller regarder à cet endroit si des options sont disponibles (ce n’est pas le cas de
toutes les applications). Il est intéressant de « perdre » un peu de temps au départ en fouillant dans ces Réglages – pour Mail comme pour toute autre
application – pour bien comprendre ceux que vous allez en définitive employer. Mail abonde en options permanentes comme placer une signature par
défaut, vous ajouter automatiquement en copie cachée à tous vos messages, ou encore choisir un compte d’envoi par défaut pour tous les nouveaux
messages partant de votre iPad.
C’est également via ces Réglages que vous déciderez de :
Afficher uniquement les 50 ou 1 000 derniers messages reçus.
Régler l’aperçu du texte contenu dans les courriels entrants compris entre 1 et 5 lignes dans la colonne de gauche (liste). Pour ma part, j’ai demandé
l’affichage des seules deux premières lignes de chaque message, ce qui me permet avec l’objet et le nom de l’expéditeur de déceler immédiatement si
je souhaite lire la suite. Facile ensuite de supprimer les messages inopportuns.
Régler la taille des caractères (moyenne est généralement suffisant).
Activer l’affichage d’un cartouche À ou CC devant le courriel entrant, histoire de vérifier si vous êtes dans les destinataires principaux (…ce qui n’est
pas le cas dans les envois en nombre des spammeurs).
Confirmer ou non les suppressions de messages.
Charger – ou non – les images insérées dans les courriels entrants (par défaut, je vous engage à ne pas le faire pour limiter la bande passante sur un
iPad 3G), il est facile de les charger après coup.
Organiser les enfilades de messages (regrouper tous les messages portant sur le même sujet).
Vous ajouter systématiquement en CCI (copie conforme invisible) et donc être certain que les messages que vous expédiez arrivent à vos destinataires
car vous l’êtes également.
Activer ou non l’indentation (pratique pour conserver l’historique des réponses dans de longs échanges).
Ajouter ou non une signature.
Enfin, définir quel est le compte Mail par défaut, celui qui sera utilisé dès que vous écrivez un nouveau message.

Communiquer pas SMS


Communiquer par messages SMS depuis votre iPad WiFi comme 3G, c’est parfaitement possible… Explications…
► Messages
Cette application, apparue avec iOS 5.x et qui sera bientôt disponible sous OSX 10.8 vous propose, si vous avez un iPad 3G mais également un simple iPad
WiFi de première génération, d’échanger des messages SMS en utilisant le WiFi d’une connexion Internet. La condition sine qua non est de communiquer
entre produits Apple. Votre machine étant identifiée, l’application va se débrouiller pour faire acheminer en mode data votre message jusqu’à votre
correspondant. Si vous vous êtes enregistré sous iCloud, c’est encore plus simple. Ce n’est pas un avatar de Mail mais bien une autre manière de
communiquer entre deux utilisateurs via iOS 5 sans se soucier de l’acheminement des données. Du coup, vous voilà avec une application qui vous permet
d’employer une série de SMS et même de MMS (photos) sans vous poser de questions. Si vous êtes au bureau, vous allez utiliser le réseau de l’entreprise
pour expédier votre message. Dès que vous sortez, soit votre iPad accroche un autre réseau WiFi pour acheminer les messages, soit vous utilisez le réseau
téléphonique de votre opérateur si vous vous servez d’un iPad 3G.

Pour information : après avoir démarré sur iPad et iPhone, ce service arrive également sur Mac et remplace iChat, intègre AIM, Yahoo !, Google Talk et
Jabber. Tout ceci se voit déjà dans le carnet d’adresses qui vous propose aussi bien une connexion FaceTime qu’une connexion Messages. Ainsi, un
utilisateur connecté par WiFi peut expédier un message avec une photo empruntée dans un des albums de Photos à un correspondant sur iPhone ou en
recevoir. Les bulles de couleur bleue indiquent qu’il s’agit de messages ; les bulles vertes caractérisent des SMS uniquement visibles dans le cas d’écrans
supportant du 3G et donc possédant une carte SIM. Mieux encore, il est possible d’avoir une confirmation de lecture du message expédié (mention délivré)
et de disposer d’alertes. À noter que les images reçues peuvent ensuite être transférées dans Photos. Et que vous pouvez également poster des images ou
des vidéos.
Poursuivre sur FaceTime. À droite du menu de Messages se trouve une icône représentant une silhouette. En tapotant dessus, vous accédez aux
informations concernant votre correspondant et, dès lors, vous pouvez voir s’il supporte un échange FaceTime.
Communiquer en vidéo
La vidéoconférence imaginée par Jules Verne est d’une facilité de mise en œuvre incroyable. Du coup, au lieu de passer du temps dans les transports,
organiser un rendez-vous vidéo entre deux professionnels n’est pas déraisonnable à condition d’être équipé… Si votre correspondant est sur Macintosh ou
possède un iPad ou un iPhone, FaceTime est le plus évident à utiliser et de n’importe où. Par contre, si votre correspondant utilise un autre système
d’exploitation, basculez sur Skype…
► FaceTime
Pour découvrir quels sont vos correspondants susceptibles d’utiliser FaceTime, rendez-vous dans Contacts… Ou plus simplement directement dans
FaceTime.

Bon, l’interface de FaceTime vous filme avant d’établir le contact et c’est le moment de vous souvenir que vous n’êtes pas rasé de près, qu’il est bon de
ranger votre environnement de travail…! L’interface est sobre et vous permet de mettre en favoris vos correspondants ou de piocher dans Contacts. Une
fois la connexion établie, c’est impeccable, vous pouvez continuer à travailler si besoin est, seule une image fixe sera affichée chez votre correspondant
mais aucun souci pour continuer à se parler.
► Skype
Hormis une qualité moindre en vidéo, Application très pratique (merci Dominique pour ces deux échanges). Mais Skype c’est aussi de la téléphonie, à ne
pas oublier…
Ouvrir des pièces jointes ZIP ou RAR
Récupérer des fichiers ZIP ou RAR mais, surtout, identifier ce qu’il y a dedans avant de les décompresser est parfois indispensable, nous recevons tous les
jours des documents étranges qui méritent quelques précautions…
► WinZip
▲ Très sobre avec chemin de fer en bas d’écran pour changer de page…

WinZip est un utilitaire gratuit bien pratique qui permet, depuis l’application Mail (copie d’écran ci-dessous) d’ouvrir le fichier compressé reçu dans
l’utilitaire (et de saisir le mot de passe si nécessaire), de lire toutes les pièces comprises dans la même archive, images ou textes, puis d’ouvrir le document
souhaité dans l’application adaptée. Certes, la lecture des textes est parfois assortie (sic…!) de signes diacritiques mais au moins, il est possible de
comprendre de quoi il retourne.
Trouver des spots WiFi
Si vous n’avez pas opté pour un iPad 3G comme près de 80 % des utilisateurs de cette tablette, la démarche habituelle consiste à trouver des spots WiFi
ouverts. Selon le type de contrat dont vous disposez chez votre opérateur, vous pouvez vous connecter sur les bornes de ce dernier (voir les modalités). Il
existe également des points d’accès sans mot de passe, mais encore faut-il les repérer. Une manière de trouver des spots WiFi publics est d’utiliser soit une
application de votre opérateur – pour ma part, j’utilise WiFi d’Orange –, soit une application comme Wi-Fi Finder financée par la publicité.
► WiFi d’Orange
Cette application se limite bien entendu aux hotspots propres à Orange mais cela fonctionne de manière quasi identique pour tous les opérateurs. Le plus
astucieux est de rechercher ces différents hotspots avec WiFi d’Orange lorsque vous êtes connecté au bureau ou chez vous avant de partir – ou de vous
aider de votre iPhone disposant de la même application sur place (…pas de souci pour consulter cette application en 3G). Ensuite, dès que vous êtes à
proximité d’une borne, lancez directement la recherche de réseau et celle-ci vous connecte immédiatement au WiFi.
► Wi-Fi Finder
Wi-Fi Finder vous indique les adresses des hotspots gratuits (verts) ou payants (bleus) qu’il a répertoriées dans sa base (…base que vous pouvez charger
ou non dans votre iPad) et même de vous y conduire par des indications. Attention, vous n’échapperez pas à la publicité (masquée ici) en échange du
service proposé mais ce produit fonctionne dans le monde entier.
Gérer ses prospects
► Contacts
Grâce à Contacts, vous pouvez utiliser une base de données de tous vos contacts avec leur(s) adresse(s) de courriel, leur numéro de téléphone, etc. Et même
adjoindre une photo, une date anniversaire, un son d’indentification, un contact Twitter. Contacts se synchronise à votre ordinateur via iTunes à chaque
connexion ou via iCloud. Plus intéressant, vous pouvez créer des groupes et séparer ainsi vos contacts personnels de vos contacts professionnels mais,
limite de cette version d’iOS, en passant par votre ordinateur. Ces données sont utilisées par Mail, FaceTime, Messages mais aussi toutes les applications
qui permettent d’envoyer un courriel.
Recherche intégrée ou gestion alphabétique…

▲ Un élégant carnet d’adresses…

Il est très facile de créer un nouveau contact, d’ajouter immédiatement (ou ultérieurement) une photo de ce dernier si vous l’avez dans vos Photos…
Consulter les réseaux sociaux
Twitter comme Facebook sont devenus des lieux clés d’échanges et d’informations, c’est indéniable. Même les entreprises les utilisent pour réagir en cas
de crise et communiquer avec leurs clients. Bien utilisé, Twitter permet de suivre l’actualité en temps réel mais également de travailler avec des collègues,
fournir des informations en ajouter un lien, une photo et même de dépanner un équipier. Malgré une limite des 140 signes par tweet, il est très simple de
restreindre une conversation à deux personnes en passant en DM (pour Direct Message), à la seule condition de se suivre l’un l’autre. Voici quelques
applications pour ceux qui souhaitent juste suivre ces flux ou, à l’inverse, intervenir de manière efficace.
► Flipboard
Je commence par Flipboard qui est un produit original et qui a très vite séduit des millions d’utilisateurs. Il réussit l’exploit d’intégrer une masse
impressionnante de services tout en restant sobre et élégant. Même s’il ne se remet pas à jour comme un véritable client Twitter ou Facebook, il permet de
suivre tranquillement une foultitude de sources d’informations. Ses points forts sont la qualité de l’affichage des informations alliée à une ergonomie
éblouissante et, comme Zite, c’est l’un des très rares produits que je recommande à tout utilisateur régulier d’iPad. De surcroît, il est gratuit.
Ce sont les photographies utilisées dans les liens qui sont affichées comme éléments iconographiques…
▲ Une mise en pages nettement plus agréable qu’une simple liste…

Flipboard est une application attachante car elle transforme tous les fils auxquels vous êtes abonnés en une seule mise en page agréable à l’image d’un
magazine, rendant la lecture à l’écran très confortable. C’est pourquoi classer Flipboard dans une seule catégorie n’est pas chose aisée… Client Twitter,
lecteur de fils RSS ou ATOM, c’est à la fois cela et bien autre chose. Flipboard permet de suivre vos amis sur Facebook, une enfilade de tweets, les
contenus de Google Reader, ou encore les images postées sur Flickr ou 500px. Des services nouveaux s’additionnent graduellement au fil des versions.
Bref, voici une façon confortable de s’informer sans passer systématiquement par un navigateur.
Cette mise en page automatique, aérée, sans publicité, s’appuie sur les informations publiées par vos amis et followers mais également, et c’est là toute
l’astuce de Flipboard, sur l’utilisation des liens insérés dans leurs billets. Si une note dans Google Reader, Linkedin, Tumblr, Twitter propose un lien, au
lieu de n’afficher que l’URL indiquée (compressée ou non), Flipboard va en extraire une partie, texte et images compris, et l’afficher dans le pavé dédié à
cette actualité. Ainsi, le lecteur est incité à parcourir en intégralité le lien indiqué dans la mesure où il a eu accès à une première partie de l’information.
C’est particulièrement intéressant pour les informations publiées par Twitter qui dépassent, pour le coup, la limite des 140 caractères.
En cours de lecture, il est facile de lire un contenu tout en restant sur Flipboard, de réagir et de lire, dès lors, d’autres réactions.
Bien entendu, il vous faut impérativement posséder un compte pour chacun des services proposés comme Google Reader, Flickr ou Facebook pour y lire
les billets de vos contacts, y réagir, les commenter. Mais ce n’est pas le cas de Twitter. Vous pouvez suivre des listes ou un compte donné sans y être
inscrit. En revanche, si vous souhaitez interagir, il vous faudra vous inscrire à votre tour.
Flipboard propose ses propres canaux de lecture, des sections thématiques en plusieurs langues (finance, business, science, technique mais aussi mode,
design, photographie…) prêtes à l’emploi qui vous permettront d’apprécier cette application.
Flipboard est limité à 3 pages de rubriques, soit 21 sections de consultation – je me limite personnellement à deux pages que je consulte quotidiennement.
Pour modifier l’une de ces 21 sections ou parties disponibles, il suffit d’appuyer sur la section à retirer (exactement comme vous le feriez pour une
application dans l’iPad) une poignée de secondes. Un cercle marqué d’une croix s’affiche alors sur toutes les cases et il suffit de désigner celles à
supprimer. Inversement, pour celles qui sont vides, il suffit de tapoter sur Plus >. Flipboard vous propose dès lors d’ajouter un réseau social, un compte
Twitter ou d’opter pour une chaîne d’informations.
Aspect fort pratique, si vous souhaitez revenir par la suite sur un lien pour le lire à tête reposée, Flipboard vous propose d’enregistrer ce dernier sur le
service Instapaper ou Read It Later (malheureusement pas encore Readability). N’oubliez pas de vous inscrire en premier lieu à l’un de ces services.
Notez que l’enregistrement à un service s’effectue via la petite icône dentelée en bas de la première page de Flipboard, là où vous pourrez également agir
sur la taille des caractères affichés et retrouver tous vos comptes réunis sous un unique compte Flipboard pour pouvoir plus facilement transférer
l’ensemble de vos préférences sur un iPhone, par exemple.
► Facebook
Après avoir laissé le champ libre pendant des mois à l’excellente application alternative Friendly, Facebook propose gratuitement sa propre application.
Celle-ci s’avère pratique pour continuer à intervenir sur ce réseau social exclusivement. Cette application spécifique pour iPad va vous permettre de
naviguer avec toutes les options liées à ce service, commenter un article, naviguer dans les infos proposées par vos relations…
L’intérêt est avant tout de disposer d’une application autonome…

▲ Via les onglets, on retrouve toutes les rubriques du réseau social.

Pour des options plus fines, balayez-les via Réglages > Facebook.
► Twitter pour iPad
Pour suivre avec un ou plusieurs comptes les fils Twitter qui vous intéressent, mieux vaut passer par un outil dédié à cette application qui vous permettra
d’effectuer des recherches sur les tags, de lire des profils de compte, de lire leurs contenus avant de décider de les suivre. Twitter propose son propre outil
gratuit…
▲ À mon avis, le meilleur client Twitter…

Trois volets, le premier pour vos comptes (cette application Twitter supporte plusieurs comptes…), le second pour les tweets, le dernier soit pour les
informations appelées par les liens, soit pour s’informer sur les contributeurs de comptes Twitter. C’est souvent indispensable pour prendre le temps de lire
à tête reposée des articles de fond comme pour retenir des articles qui passent très (trop…) vite dans le flot d’informations si vous suivez des comptes
spécialisés et actifs. Sans oublier les recherches…
Répondre se fait très simplement et des pop-ups vous permettent de retrouver rapidement l’un de vos correspondants ou d’ajouter le bon mot-clé (hashtag)

► TweetBot
Arrivé récemment sur iPad, cette application s’avère très agréable à utiliser avec une ergonomie affirmée et subtile. Tout d’abord, elle marque le dernier
tweet que vous aviez lu (via un petit marque-page en place de symbole), indique le nombre de nouveaux tweets arrivés depuis votre dernière consultation
mais également le nombre de messages directs ou de mentions dont vous êtes l’objet.

▲ Très sobre avec chemin de fer en bas d’écran pour changer de page…

Si vous avez laissé passer un long moment entre deux consultations, Tweetbot n’affiche pas tous les tweets passés mais vous propose de les lire uniquement
si vous le souhaitez en tapotant sur un petit + inscrit dans un cercle entre deux séries de tweets. Autre point pratique, la prévisualisation en miniature des
images associées à des tweets.
Il est assez facile de retweeter en tapotant une fois sur le tweet que vous souhaitez reprendre.
Enfin, un double tapotement sur l’icône d’un flux vous conduit à plus d’informations, un triple tapotement sur un tweet le traduit en français (attention, cela
se paramètre dans les réglages, dernière option dans la colonne de gauche)…
► Echofon pour iPad
Comme Twitter, cette application tourne également sur iPhone et Mac. Si son interface est plus sobre, Echofon dispose d’une fonctionnalité fort pratique si
vous avez besoin d’accéder en permanence à Twitter via plusieurs périphériques (Mac ou iPhone) : la synchronisation de comptes. Notez que cette
dernière se règle depuis votre Mac. Il est nécessaire de paramétrer Echofon en utilisant ses réglages internes (passez par Accounts puis Settings) pour que
l’application vous signale et affiche en priorité les tweets que vous n’avez pas encore parcourus alors que vous venez de changer de support de lecture. Une
ligne horizontale marque la limite entre les tweets lus et les autres. Sinon, affichage de miniature des visuels des tweets comme un très bon suivi de vos
followers, l’application qu’ils utilisent, etc.
► Linkedin pour iPad
Autre réseau social plébiscité par les professionnels, Linkedin. Celui-ci permet de maintenir à jour son curriculum vitae, décrire les différents postes
occupés. Mais essentiellement de conserver des liens réguliers avec vos anciens collègues de travail, condisciples d’universités ou d’écoles, et de suivre
leurs propres carrières. Un autre intérêt primordial de ce réseau est de servir de passerelle vers un éventuel nouvel emploi : en piochant dans le carnet
d’adresses de vos amis, il vous est possible de repérer des contacts intéressants dans d’autres entreprises. Linkedin facilte la prise de rendez-vous en
demandant même à vos amis de vous introduire auprès d’un contact clé. Enfin, interfacé avec Facebook et Twitter, il permet d’afficher quotidiennement
votre activité sur la toile.
Chapitre 3

S’informer et rester connecté

Bien entendu, qui dit connexion dit accès Internet. Or, en termes de confort, l’une des premières surprises avec l’iPad est de pouvoir surfer sans contrainte.
Pas de fil, pas de lieu défini et statique pour s’adonner à cette opération, juste une connexion WiFi et un bon siège. Voire un très bon fauteuil. La légèreté
de la tablette et l’absence de clavier à transporter avec soi en font un produit particulièrement nomade au bureau comme chez soi, réactif, consultable à tout
instant, faut-il encore le rappeler, grâce à son démarrage immédiat. Bref, l’iPad bouleverse nos usages. Ainsi, plus besoin d’allumer tôt son ordinateur le
matin, la tablette étant immédiatement active.

Surfer sur le Net


► Safari
Safari est le navigateur livré d’office avec l’iPad. Son usage est central sur cette tablette car il est appelé par bon nombre d’applications développées ou
non par Apple. Brique logicielle d’iOS, il vous est impossible de le supprimer.
La barre des signets peut être masquée en passant par les Réglages généraux…

▲ À l’identique de la version sur Macintosh.

Pendant de Safari sous Windows ou Mac OS, cette version mobile propose plusieurs options de paramétrage que vous pouvez ajuster via Réglages >
Safari. Dont changer de moteur de recherche dans la mesure où Yahoo! et Bing sont disponibles comme alternatives à Google. Mais également purger les
caches ou basculer en navigation privée pour ne pas laisser d’informations personnelles aux sites que vous visitez. Vous pouvez désactiver JavaScript et
bloquer les fenêtres surgissantes.
L’entrée d’URL affiche immédiatement le clavier ainsi que les dernières suggestions d’URL, c’est-à-dire des adresses préalablement saisies ou les options
disponibles pour un même mot-clé. À court terme, il se peut que la zone de recherche et celle d’affichage de l’URL soient fusionnées sur Safari comme
c’est le cas sur Chrome. Notez que vous pouvez également lancer une recherche exclusivement dans la page affichée en arrière-plan (zone de recherche en
haut du clavier).
Vous pouvez pincer les pages et les images pour les réduire ou les agrandir. Ou encore utiliser le mode lecture plus confortable pour de longs textes…
► iCab Mobile
iCab Mobile est un navigateur alternatif de belle facture que j’utilise de préférence sur mon iPad et qui existe également sur Macintosh. Il propose des
fonctions souvent plus étendues que Safari ainsi qu’une navigation plein écran. Plus intéressant encore, iCab Mobile offre une très puissante gestion
personnalisable des filtres qui vous évite de charger des publicités inutiles, allégeant en conséquence votre consommation de bande passante ou de délivrer
des informations aux sites que vous consultez. J’apprécie particulièrement l’usage des modules livrés par défaut dans cette application et je ne me prive pas
d’employer certains services additionnels comme Quix (quixapp.com).
▲ iCab Mobile fonctionne plein écran.

Sinon, iCab Mobile offre un bon nombre de moteurs de recherche et vous propose même d’installer les vôtres, voire de changer la signature du
navigateur…
Ou coder l’accès au navigateur, définir des gestes pour changer d’onglet, etc.
► Opera Mini
Opéra mini est un autre navigateur alternatif proposant des options qui vont du paramétrage de la vitesse de chargement des images (…ou la possibilité de
ne pas les charger) à l’enregistrement de contenus pour une lecture différée. Également de constituer un ensemble de pages de démarrage contenant tous les
sites que vous souhaitez consulter. Une dernière option fort visuelle pratique est d’afficher l’image en réduction de toutes les pages ouvertes dans un onglet
dans une barre dédiée…
Sans oublier un appui long du doigt sur un lien pour accéder à des options comme placer le contenu du lien dans un onglet. Ou définir une fois pour toutes
un taux de grossissement systématique de l’affichage des pages Web…
► Zite
Si l’emploi de navigateurs reste indispensable pour surfer sur le net, il existe des alternatives à soupeser pour faire de la veille professionnelle dans des
domaines précis. Même si cette application fait la part belle aux sites de langue anglaise, Zite est une autre manière de balayer votre actualité thématique
quotidienne en employant une série de mots-clés pour définir ce que vous cherchez. Vous commencez par indiquer à Zite les thèmes que vous souhaitez
que sa base de contenus trouve pour vous. Un profil d’utilisateur est enregistré et, à chaque lancement, Zite fera le tour des informations qu’il a indexées
pour vous proposer les plus pertinentes en fonction de votre profil.
La lecture en mode magazine, comme le propose Flipboard, est très agréable. Vous lisez les résumés et approfondissez ceux qui vous interpellent en
affichant leur contenu intégral soit dans une page Zite dépouillée de toute publicité ou dans le navigateur intégré à l’application, soit en lançant Safari. Plus
astucieux, vous pouvez affiner votre profil la lecture de chaque article en cochant les mots-clés qui vous ont particulièrement intéressés dans le billet…
Pour finir, vous pouvez partager vos découvertes soit par Mail, soit en les expédiant dans Evernote, Linkedin, Facebook, etc. Et, bien sûr, vers un compte
Twitter. Le plus de cette application est de vous faire découvrir des sites inattendus et de vous sortir de vos sempiternelles sources d’informations via ces
accidents de lecture. Notez que vous pouvez essayer d’ajouter vos propres mots-clés (en anglais uniquement) ou réduire leur nombre à tout moment.
► Wolfram Alpha
Une application à part, une sorte de Wikipédia des données croisée avec une calculatrice de très haut niveau…! Wolfram Alpha vous permet de rassembler
en une seule recherche une myriade d’informations sur un sujet précis. Notez que toutes les requêtes doivent être effectuées uniquement en langue
anglaise.
La colonne de gauche permet d’accéder à une foultitude d’options de recherche avec des tas d’exemples sur la manière de les formuler.

▲ Rigoureux, ultra-puissant et totalement déroutant.

Un affichage complet du clavier de saisie des requêtes est prévu afin que vous puissiez utiliser des symboles mathématiques.
Ainsi, si vous avez envie de découvrir l’allure d’une courbe issue d’une équation ou d’une intégrale donnée, Wolfram Alpha la dessine et l’affiche. Idem si
vous voulez tout savoir sur Buenos Aires, sa population, sa localisation, etc.
► Wikipanion
L’accès à Wikipédia, l’encyclopédie en ligne aux milliers de contributeur bénévoles, s’effectue depuis n’importe quel navigateur. Néanmoins, il n’est pas
inutile de rester totalement concentré lors de vos recherches en utilisant l’application Wikipanion. Ce produit n’accède qu’à Wikipédia, lui est totalement
dédié et vous évite d’en sortir.
L’intérêt est multiple, faire des requêtes en français (…ou dans d’autres langues en changeant via Réglages > Wikipanion la langue par défaut) mais
surtout de mémoriser vos recherches dans la colonne de gauche sous la forme de signets. Du coup, vous allez à l’essentiel et pouvez relancer
immédiatement une requête sur un sujet donné.
Vous pouvez partager le résultat de ces recherches avec des collègues en les twittant ou en les copiant pour les insérer dans un document de travail.
En utilisant les signets mais aussi l’affichage de la structure même de la page consultée, vous pouvez rebondir sur d’autres mots-clés pour creuser des
informations complémentaires et aboutir à des fiches plus confidentielles…
Autre aspect pratique, Wikipanion mémorise également l’historique de vos recherches passées, celles que vous n’aviez pas placées dans des signets et vous
indique même les dates de vos précédentes consultations. Bref, un excellent outil de travail qui limite les risques habituels de procrastination dès que l’on
travaille sur un navigateur…!

Suivre des émissions en différé


► iTunes
Une application iTunes est disponible sur votre iPad. Elle fait partie des applications que vous ne pouvez pas supprimer. Elle vous propose un nombre sans
cesse croissant de ressources à télécharger dont votre propre musique. Mais toute la partie enseignement universitaire a été déplacée vers iTunes U.
► iTunes U
Si vous avez besoin de vous former en histoire contemporaine, en immunologie moléculaire, en psychologie cognitive et dans bien d’autres disciplines,
c’est possible.
Ces cours sont gratuits et dispensés par des sommités scientifiques. Vous avez le loisir de les suivre à votre rythme. En français, retrouvez les cours d’HEC
Paris, des Mines de Nantes, de Supinfo, de l’UNIL (Université de Lausanne), des Universités de Strasbourg, Nice Sophia-Antipolis, Paris 1 Panthéon-
Sorbonne, Paris Descartes, Pierre et Marie Curie, de l’INSEAD, etc. Bref, des heures et des heures d’auto-formation sont à votre disposition.
► Arte
Cette application comme d’autres vous permet de retrouver un grand nombre de documentaires thématiques. Avec le système Arte+7, il devient difficile de
les rater.
► TV d’Orange
Dans le même esprit mais en direct, il est parfois intéressant de suivre une émission ou l’actualité sur l’iPad. À noter que chaque opérateur propose son
application dédiée…
► France 24
Enfin, quelques chaînes d’information proposent leurs propres applications pour suivre le pouls du monde, ce qui se passe dans l’hexagone, ce qui peut être
essentiel lors d’événements météorologiques de très grande ampleur, par exemple.

Écouter des podcasts ou des cours


La meilleure manière d’écouter une émission scientifique ne consiste pas à suspendre ses rendez-vous pour la suivre mais à récupérer, si cela est possible,
leur fichier audio pour l’écouter en différé dans des conditions de confort optimales.
► Musique
Cette application d’Apple livrée avec l’iPad n’est pas limitée à l’écoute de musique mais permet parfaitement de suivre en différé des émissions ou des
cours. Il suffit pour cela d’utiliser le haut-parleur intégré de l’iPad. Néanmoins, l’usage d’un casque est préférable, ne serait-ce que pour ne pas être distrait
par votre entourage. J’ai pour ma part fait l’acquisition d’écouteurs Apple In-Ear avec télécommande et micro. Cette paire d’écouteurs est livrée avec trois
tailles d’embouts confortables en silicone à essayer pour adapter les écouteurs à votre conduit auditif. Ainsi, pas besoin de monter le son trop fort pour
suivre parfaitement une émission tout en travaillant sur une autre application.
N’oubliez pas de faire un tour dans les réglages généraux de votre iPad et de tester les diverses options dont l’option égaliseur que vous ajusterez à votre
type d’écoute.
▲ À l’écoute, cet écran change et n’affiche que la couverture (celle en bas à gauche).

La durée de chaque podcast ainsi que le rappel visuel du podcast écouté est affiché, une barre de progression permet de voir à quel stade de l’écoute l’on se
situe.

Piloter son ordinateur


Autre solution : vous avez allumé votre ordinateur et ce dernier contient des podcasts ou des vidéos que vous souhaitez entendre ou voir tout en travaillant
sur votre iPad. Rien de plus simple : lancez ces fichiers sur votre ordinateur distant sans quitter votre iPad.
► Remote
Lancez iTunes sur votre ordinateur, Remote sur votre iPad et, la première fois, entrez impérativement les 4 chiffres affichés sur votre iPad dans la zone
spécifiée sur iTunes. Ce que vous découvrez désormais sur l’écran de votre iPad est le contenu in extenso des fichiers contenus dans l’application iTunes
située dans votre ordinateur. Au lieu de tout déplacer sur votre iPad, vous allez simplement piloter les ressources audio ou vidéo de votre ordinateur et
utiliser son écran pour afficher telle ou telle conférence…
Bref, piloter son Mac connecté ou non à sa chaîne Hi-Fi depuis son iPad…

▲ Ici, les podcasts d’une émission sur France-Culture, tous stockés sur l’ordinateur distant…

Dès lors, votre iPad commande à distance et en WiFi votre ordinateur, lance le fichier souhaité, augmente ou réduit le son. Bref, votre iPad devient une
télécommande et votre ordinateur, un simple juke-box. Rien ne vous empêche alors de suivre un cours enregistré tout en prenant des notes sur l’iPad.
Consulter un dictionnaire de français
Bon sang, mais comment s’écrit tel mot, quelle est sa signification ? Si la réponse se trouve sur le Net via une simple requête, en l’absence de réseau,
retrouver l’usage d’un dictionnaire mué en une application confortable est un véritable plaisir. D’autant que le poids du iPad reste identique malgré des
kilos d’équivalents papier…!
► Le Dixel (Le Robert)
Un dictionnaire comme Le Dixel vous aide à répondre immédiatement à des questions précises, définition d’un mot, règle grammaticale, conjugaison,
synonymes ou antonymes par une simple recherche. Il vous suffit de rentrer un terme – où de l’avoir présent dans le presse-papiers – et Le Dixel vous
propose immédiatement les termes proches… Une fois un terme trouvé, vous pouvez utiliser tous les termes de sa définition comme nouveaux liens de
recherche. La version spécifique à l’iPad dispose des cartes et de schémas dans la partie encyclopédie.

Ce volet encyclopédique avec ses entrées par thèmes, illustrées ou non, vous permet d’obtenir des réponses immédiates à des questions scientifiques ou des
informations régionales, historiques. Pour finir, Le Dixel peut devenir un compagnon redoutable pour finir vos grilles de mots croisés ! Mais là, nous
sortons du domaine du travail pur. Toutes les pages souhaitées peuvent être imprimées ou exportées par courriel.
L’historique de vos recherches est conservé et éditable par vos soins. Vous pouvez noter certains termes, locutions comme pépites (favoris) si vous
souhaitez les retrouver aisément par la suite.
► Le Dictionnaire Larousse illustré
On ne présente pas les dictionnaires Larousse, classiques entre les classiques… Le Dictionnaire Larousse illustré est disponible sur l’iPad (et iPhone).
Très bon produit à découvrir professionnellement et occasion, via les jeux proposés (langue française et dictionnaire), de vérifier vos propres
connaissances. C’est ludique mais impitoyable. Notez que vous pouvez exporter pratiquement tous les articles par Mail.
▲ Notez les onglets en bas d’écran pour accéder aux expressions, homonymes, etc.

Ce dictionnaire propose également un atlas (avec de nombreuses données et des cartes) et un thésaurus, propose des biographies de personnages célèbres
ainsi que des proverbes et locutions. Sans oublier une série de chronologies qui permettent de reviser les grands événements historiques et politiques.
► Le Petit Robert
Préfacé par Alain Rey pour les 60 ans du Robert, la version iPad est un fabuleux outil de travail pour se renseigner sur l’origine des mots. L’application liste
les mots rencontrés dans le presse-papiers de l’iPad. Il vous suffit alors de tapoter sur le mot souhaité ou de saisir dans la zone de recherche le début d’un
terme. Optez soit pour une recherche intuitive ; soit précisez qu’il s’agit du début du mot. Vous pouvez copier une définition.

▲ La surprise vient également de la très grande vitesse d’accès aux mots recherchés…

La consultation peut se poursuivre par un simple tapotement dans la définition affichée, soit dans une fenêtre en superposition, soit en pleine page. Notez
que vous pouvez marquer les mots pour une consultation ultérieure ou vous référer à l’historique de vos recherches. De nombreuses annexes spécialisées
sont disponibles dont les toponymes possédant des noms et adjectifs dérivés.
Travailler son français
Votre iPad peut vous servir à vérifier et améliorer votre niveau de grammaire et d’orthographe. Orthographe Projet Voltaire propose un dispositif dans la
droite ligne du TOIEC® mais adapté au français, la Certification Voltaire.
► Orthographe Projet Voltaire
L’accès à chacun des 12 niveaux est payant mais vous pouvez tester les premiers niveaux gratuitement pour évaluer vos besoins. Choisissez votre niveau et
automatiquement, une série de phrases vous est proposée… Si vous voyez une faute, tapotez dessus, sinon tapotez sur le bouton « il n’y a pas de faute »…
Même si la réponse est bonne, l’application explique néanmoins la faute potentielle…
En effet, l’application vous propose de simples phrases pièges… Avec ou sans fautes…! À vous de déceler puis d’indiquer quelle partie de la phrase est
boiteuse en tapotant sur l’erreur… En cas d’erreur, l’application vous en explique les raisons et affiche le corrigé en bas d’écran… Mais attention,
l’application prend en compte toutes les erreurs que vous commettez et vous teste à nouveau plusieurs fois sur celles que vous avez déjà faites.
Voilà une manière très astucieuse de vous contrôler sans stress aucun et commencer peu à peu à vous perfectionner, niveau par niveau. Or, vous le savez,
l’orthographe compte de plus en plus dans le monde professionnel…
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.projet-voltaire.fr

Lire
On a tendance à l’oublier tant cela semble évident mais l’iPad facilite l’accès à la lecture. Une lecture quasi continue si l’on cumule le temps à naviguer sur
Internet, à lire ses courriels ou suivre des flux sur Twitter. Sans oublier, la lecture de véritables ouvrages embarqués sur son iPad. Sa légèreté et sa mobilité
font qu’il est possible de lire n’importe où. Une étude américaine montre d’ailleurs que l’utilisateur d’iPad étale ses temps de lecture dans la journée.
► iBooks
iBooks est, sans contestation possible, l’une des applications les plus épatantes disponibles. Si cette application n’est pas livrée d’office sur votre tablette, il
vous suffit d’aller la télécharger gratuitement sur iTunes. Hormis le fait de pouvoir afficher des fichiers de différents formats (ePub ou PDF) et désormais
au format iBooks Author, iBooks propose désormais de ranger vos ouvrages dans des catégories (rayons) de votre choix.
Sur le Store d’iBooks, des livres au format ePub remarquables…
▲ iBooks affiche la modénature d’un livre.

Et, bien entendu, d’acquérir à volonté des ouvrages gratuits ou payants. Pour ces derniers, vous pouvez astucieusement en télécharger un extrait et feuilleter
quelques pages avant de vous offrir la version complète.
Trois formats sont donc disponibles dont le format ePub. Si vous affichez des livres dans ce format, vous pouvez très simplement changer la typo des
caractères employés, augmenter ou réduire leur corps, modifier la luminosité, effectuer des recherches et, plus intéressant, ajouter des signets pour marquer
une page, voire même écrire une note dans un grand Post-It de la couleur de votre choix.
D’autres options sont disponibles comme la possibilité de surligner un passage (comme un grand coup de Stabilo) avec le code couleur que vous souhaitez,
souligner et même accéder à un dictionnaire pour comprendre la signification d’un mot. Malheureusement, cette dernière option n’est valable que pour des
mots anglo-saxons.
Vous pouvez ajouter des signets ou ajuster la luminosité pour faciliter la lecture, tout comme inverser le rendu du noir au blanc.
Pour les ouvrages au format PDF, les options sont plus restreintes. Néanmoins, le PDF affiche le fac-similé de l’ouvrage mis en page et imprimé. A
contrario, il est impossible de changer la maquette, ce qui est plaisant pour des ouvrages de très belle facture typographique.
Ainsi, cette mise en page (typographies, couleurs, césures, ligatures, transparences et positionnement des illustrations) est intégralement respectée.
► Acrobat Reader
Adobe propose une version gratuite d’Acrobat Reader sur iPad, permettant ainsi la consultation des fichiers PDF. Vous pouvez ajouter des annotations sur
les fichiers non protégés et donc surligner, ajouter des notes (avec identification de l’émetteur – l’application vous demande de vous identifier pour
permettre à vos interlocuteurs de savoir qui est à l’origine de la note lue) mais aussi de dessiner à main levée sur le PDF pour attirer l’attention du lecteur
sur un point donné.

▲ Pas de lien visuel entre le signal de note et la note affichée.

Notez que vous pouvez changer les couleurs de surlignement et leur opacité…
Transmettre des fichiers
Échanger des fichiers avec des serveurs distants est une opération indispensable quand l’on travaille en entreprise.
► GoodReader for iPad
Avec un coût d’acquisition modeste, GoodReader fait partie des applications indispensables à posséder sur iPad. Non seulement c’est un excellent lecteur
de fichiers PDF – et il pourrait, à ce titre, figurer dans la section précédente – mais c’est également un excellent outil pour rapatrier ou expédier des fichiers
de tout type vers des serveurs FTP, votre compte iCloud, mais aussi des services payants ou gratuits dans le nuage comme Box.net ou DropBox. Du coup,
vous pouvez utiliser tous ces services par le biais d’une seule application, ce qui est très pratique. Tous les paramètres de vos comptes sont conservés et il
est facile d’afficher le contenu d’un répertoire distant, de choisir un fichier et de le rapatrier à l’endroit souhaité sur votre iPad – à condition d’être relié à
Internet, CQFD.
▲ Une des meilleures applications sur iPad à notre avis.

Côté lecteur de fichiers PDF, cette application possède l’ensemble des options d’annotation d’un produit comme Adobe Acrobat.
GoodReader vous propose d’ajouter des signets pour revenir en un clin d’œil sur des pages essentielles, d’agrandir une partie d’une page pour vous
permettre de lire des détails dans des notes ou des illustrations. Il est très facile d’ajouter des flèches, d’entourer une information, d’ajouter des notes dans
un texte, d’annoter ce texte (souligné, barré, etc.), de surligner dans la couleur de son choix un passage de texte, etc. Son ergonomie contextuelle demande
un peu d’apprentissage car il propose par défaut un affichage pleine page même si vous pouvez rappeler à tout moment toutes les options de l’application.
Mais c’est pour son aspect téléchargement de fichiers qu’il est irremplaçable. Il est très simple ensuite de sélectionner l’application parmi celles
disponibles sur votre iPad qui vous permettra le lire le fichier.
Bien entendu, vous pouvez faire le ménage dans les fichiers présents sur votre iPad ou dans le dossier distant comme sur tout client FTP, si vous avez les
droits sur le serveur. S’il est facile de downloader un fichier vers son iPad, l’opération inverse, l’upload, est bien sûr possible. Il vous suffit, une fois
connecté au serveur distant, d’appuyer sur le bouton Upload en bas de la colonne des fichiers disponibles.
Enfin, côté sécurité, GoodReader vous propose d’entrer un code pour le lancer. Il ne se contente pas d’un simple code à 4 chiffres, vous pouvez entrer un
véritable long mot de passe composé de lettres et chiffres, procédure que je vous engage à suivre avant d’aller plus loin et, ce, quel que soit votre
environnement de travail.
► DropBox
Ce service – gratuit dans la limite de 2 Go par compte personnel chez DropBox – synchronise de manière automatique le contenu d’un dossier situé sur
votre ordinateur avec un volume protégé dans le nuage de DropBox. Ce dossier maître peut, bien sûr, contenir autant de dossiers que vous le souhaitez et
de documents dans la limite de l’option que vous avez sélectionnée (…les options professionnelles portent sur des volumes de stockage de 50 ou 100 Go
avec, si vous le désirez, une fonction de conservation des fichiers supprimés par erreur). DropBox propose une application dédiée sur iPad ce qui est fort
pratique si vous n’utilisez que ce service.
Mais là où ce dispositif est exceptionnel, c’est que vous pouvez, avec des périphériques comme l’iPhone et l’iPad, atteindre également le contenu de ce
volume distant en toutes circonstances et y récupérer ou y enregistrer des données. Une copie des fichiers chargés sur l’iPad peut être conservée à part
comme Favoris, histoire d’y accéder même hors connexion. Mieux, un nombre de plus en plus conséquent d’applications sur l’iPad proposent de
synchroniser en permanence ce que vous réalisez, écrivez sur votre tablette et DropBox. Plus aucun souci de savoir où se trouve la dernière version de
votre fichier dans la mesure où sa copie exacte est sur le nuage. Mieux, les fichiers accessibles via DropBox et chargés dans votre iPad peuvent être ouverts
avec l’application de votre choix.

▲ Très sobre avec chemin de fer en bas d’écran pour changer de page…

Votre accès à l’application DropBox sur l’iPad est sécurisé par un code de 4 chiffres. Certains produits comme le traitement de texte Byword ne vous
demanderont d’ailleurs que ce code pour mettre en place le lien entre eux-mêmes et ce service distant. Vous pouvez ouvrir directement le fichier que vous
venez de rapatrier dans l’application de votre choix depuis l’application DropBox. Enfin, une option très pratique vous permet d’expédier un lien par Mail
d’un document stocké sur DropBox. Si vous avez chargé sur votre iPad un fichier de travail, au lieu de l’expédier ensuite physiquement à un correspondant,
DropBox vous propose de créer un lien de téléchargement directement depuis votre volume DropBox, lien que vous pourrez communiquer soit par Mail,
soit via un SMS dans Messages (en le collant dans un texte, tout simplement).
► Box
Cet autre service de stockage, box.net, propose son application box sur iPad, qui permet, comme DropBox, d’accéder à toutes vos données stockées (de
manière non dynamique, ici pas de synchro automatique) dans le nuage via un code d’accès.
▲ Ergonomie très agréable et mode d’emploi dans l’application…

Vous pouvez charger un fichier distant ou expédier un document traité sur votre iPad vers le service en ligne depuis cette application, choisir avec quel
produit ouvrir tel document. Mais le plus remarquable, surtout en mode collaboratif (comprendre accès aux mêmes dossiers par une petite équipe), est la
possibilité d’adjoindre des commentaires aux documents archivés…
► Readdle Docs
Concurrente de ces produits mais moins complète, cette application vous propose de vous connecter à des tas de services de stockage dans un
environnement très esthétique mais également de naviguer sur le net via son propre navigateur. Elle vous propose d’intervenir a minima sur des PDF
(surlignage, notes et annotations de texte) à défaut de vous rendre sur Readdle PDF Expert, une application compagnon.

▲ Alternative à GoodReader comme l’est iFiles…

Relever et lire ses fils RSS


Pour un professionnel qui se doit de faire une veille quotidienne de l’actualité de son secteur, une application de lecture de fils RSS est quasi indispensable
sur l’iPad. Visiter chaque jour tous les sites qui vous intéressent via un navigateur, même avec des onglets enregistrés pour chacun d’entre eux comme dans
Opera Mini, prend du temps, énormément de temps.
De plus, vous n’êtes pas certain de balayer tous les articles publiés. Sans oublier l’enrobage publicitaire omniprésent.
► OPML ou Google Reader… ?
Une manière sûre est de recourir à une application capable d’extraire les fils RSS des sites que vous suivez. Si ces derniers sont correctement construits,
vous trouverez d’un à plusieurs fils RSS, flux thématiques, que vous pouvez agréger dans un compte Google Reader ou regrouper dans un fichier OPML.
Pratiquement tous les outils de lecture de fils RSS sur iPad vous demandent d’utiliser un compte Google Reader, compte qui pourra s’enrichir à tout
moment de vos dernières découvertes. Ce dispositif est basé sur FeedBurner, un service créé en 2004 puis acheté par Google en 2007.
L’avantage de Google Reader est immédiat : pas besoin de rapatrier chaque fil indépendamment, il suffit de se connecter avec votre identifiant et
immédiatement l’outil de lecture récupère tous les fils que vous suivez habituellement, même ceux ajoutés récemment. Mieux, les billets ou fils lus sont
immédiatement pris en compte. Même si vous changez d’application de lecture RSS (activez votre compte sur une autre machine), seuls ceux non encore
parcourus vous seront proposés.
La manière la plus simple est de démarrer ce compte sur le navigateur disponible sur votre ordinateur, d’ajouter peu à peu les fils que vous souhaitez.
Automatiquement, votre compte Google Reader les mettra à disposition sur l’application que vous utilisez sur votre iPad.
► Gratuité contre analyse de votre profil
Si Google Reader est bien mis à votre disposition gratuitement, un passage dans les réglages de ce dispositif vous permet de comprendre que les
informations que vous livrez à votre insu (liste des fils lus, heures et jours de connexion, thématique, fréquence…) sont exploitées par Google pour mieux
vous cerner. Ajoutez à cela votre compte G+, les adresses courriels de vos correspondants, l’analyse des mots clés de votre messagerie, l’historique de vos
recherches sur Google, etc.
Si cette exploitation de vos données vous semble excessive, optez pour un fichier OPML et entrez directement les nouveaux flux que vous souhaitez suivre
à la main. Ou utilisez Google Reader pour ajouter les flux mais exportez depuis cette plateforme un fichier OPML global que vous installerez sur un lecteur
de RSS vous offrant le choix.
► Présentation en mode liste ou magazine… ?
L’idée de présenter de manière plus dynamique et esthétique les flux issus des fils RSS a généré un grand nombre d’applications comme Flipboard, Flud
ou encore Pulse News. Au lieu de lister une série de titres, ces applications mettent en page ces mêmes informations en repérant dans le flux d’éventuelles
images pour les présenter et inciter ainsi le lecteur à cliquer pour les lire en intégralité. Cette présentation « magazine » est fort agréable, la mémoire
enregistrant plus aisément des images.
► Pulse News
Pulse News est certainement l’une des applications les plus réussies à cet égard.

▲ Les illustrations renseignent d’emblée le lecteur sur l’information qu’il va rencontrer…

Pulse News vous propose d’emblée une série de liens vers des sites représentatifs, à la fois pour démontrer ses qualités et vous inciter à l’utiliser de suite.
Vous pouvez très facilement réorganiser l’ordre de ces liens, les supprimer, mais surtout ajouter des liens vers les sites qui vous intéressent. En regardant en
bas de l’écran, vous rencontrerez un signe +. Un appui sur cette zone lance une fenêtre où d’autres thématiques (Featured) vous sont proposées par défaut.
► Flud News
La gestion des flux est accessible via l’icône en forme de clé plate en haut à droite, un bouton qui vous donne accès aux sites déjà présents, aux sites
recommandés (Featured), à votre compte Google Reader, et, bien entendu, vous permet de rechercher l’URL d’un site que vous souhaitez installer vous-
même.
▲ Après avoir choisi un flux, un exemple de présentation des billets…

Cette application fonctionne sur le même principe que Pulse mais avec des champs thématiques en haut de l’écran. Elle demande que vous créiez un
compte pour accéder à toutes ses fonctionnalités…
► News Rack
Cette application qui affiche les informations de vos fils RSS en mode liste tourne également sur iPhone et sur Macintosh, vous permet d’accueillir un
compte Google Reader, mais surtout d’importer un fichier OPML contenant tous les fils que vous suivez. Ou d’entrer individuellement, site par site, les fils
RSS (et, bien sûr, de les exporter au format OPML par Mail à vous-même ou à un équipier).
Vous pouvez modifier le positionnement sur l’écran des boutons d’export vers des réseaux sociaux (Facebook, Twitter) ou des services comme Evernote
(utilisez à cette fin cette astuce valable ici mais aussi dans nombre d’applications, ajoutez comme adresse de Mail par défaut, celle fournie par Evernote)
ou encore Instapaper ou Read it later…
► Reeder
Ici Google Reader obligatoire. Très belle application, Reeder offre un grand nombre d’options d’export vers Twitter, Facebook ou encore Evernote. Dès
son lancement, les divers fils que vous suivez sont actualisés… Un tapotement sur le fil de votre choix ou sur Unread vous permet de survoler la liste des
billets qui viennent d’arriver… Vous pouvez passer d’une nouvelle à une autre soit par les boutons ad hoc sur la gauche de l’écran, soit par un simple
mouvement du doigt vers le haut de l’écran. Vous pouvez afficher les infos regroupées soit par fil d’information, soit par heure d’arrivée.
Si vous avez souscrit à un abonnement readability.com (pour mémoire, une manière de lire plus confortablement les contenus sur le net), vous pouvez
expédier d’un seul mouvement du doigt les articles vers ce service. Idem vers Instapaper. Ou les expédier vers Evernote. Pour ma part, j’utilise l’adresse
Mail fournie par ce dernier service pour lui expédier les URL des billets qui m’ont intéressé.
Une fois les flux RSS survolés, vous pouvez les marquer collectivement… Attention, tous les réglages sont accessibles via Réglages > Reeder. Prenez le
temps de les paramétrer – et d’y revenir si nécessaire – pour affiner l’usage de cette application particulièrement réussie en termes d’ergonomie. Mon
unique regret est de ne pas pouvoir opter vers un simple fichier OPML ou d’entrer les URL des sites à notre guise…

Consulter des cartes


► Plans
Plans, une application livrée d’office sur l’iPad, fait appel au système de cartes de Google. C’est un produit précieux pour repérer une adresse et, surtout,
l’itinéraire idoine pour vous y rendre depuis votre propre localisation. Cet itinéraire varie selon que vous utilisez une voiture, les transports en commun ou
que vous vous y rendez à pied (manque une option vélo pour les zones urbaines).
Plans affiche à votre demande l’état de la circulation par un jeu de couleurs sur les axes mais ne la prend pas en compte dans le calcul de l’itinéraire. Par
contre, le kilométrage comme le temps nécessaire sont indiqués. Désormais, Plans peut vous proposer des itinéraires alternatifs (dans l’exemple qui suit, 3
différents), à vous de sélectionner le plus pratique en fonction de la circulation… Enfin, cette application propose également d’afficher une vue satellite ou
de mixer toutes les informations. Attention, une connexion Internet reste toujours nécessaire.

▲ Calcul d’itinéraire entre deux lieux selon le mode de transport souhaité.

Cette application peut vous dépanner en voyage à condition de disposer d’une connexion. Elle ne remplacera jamais un produit dédié à la circulation
comme TomTom. En revanche, l’affichage du relief ou une vue satellitaire (vue aérienne) sont souvent fort pratiques pour comprendre la géographie de
votre destination.
Vous pouvez ajouter des repères sur la carte et même, encore plus pratique si vous devez vous déplacer dans un environnement nouveau, afficher des
photos des rues via le dispositif StreetView de Google. Pour un professionnel amené à se déplacer régulièrement, l’utilisation de Plans lui permet de
découvrir en grande partie l’endroit dans lequel il doit se rendre. La partie transports en commun mérite d’être améliorée.

► Mappy HD pour iPad


Voici une autre application pour suivre le trafic. Ce produit gratuit vous propose bien sûr de mémoriser et afficher des adresses, soit sur une carte, soit avec
une vue aérienne, mais également de situer sur ces dernières des points d’intérêt (POI) bien pratiques comme stations-service, pharmacies, parkings,
stations de bus ou de vélo, etc., le tout avec une ergonomie soignée et très simple à utiliser.
▲ Une gestion des étapes de l’itinéraire choisi.

Sur une zone donnée, vous pouvez également disposer d’une vue actualisée du trafic ambiant, des fermetures de voies, des travaux ou des accidents de
circulation.
Mappy peut également calculer un itinéraire, étape par étape, selon vos souhaits (péages, mode économique, pas de passage de cols), et le coût du trajet en
fonction du carburant utilisé, soit en faisant appel à des positions dans Mappy, soit en utilisant tout simplement les coordonnées dans Contacts. Bien
entendu, cette application vous donne une durée indicative et le nombre de kilomètres parcourus. Notez qu’un mode Vélo et piéton est en cours de
développement, afin de vous permettre dans une grande ville d’optimiser au mieux vos trajets comme d’estimer le temps nécessaire.
► TomTom
Néanmoins, la rolls (façon de parler…) reste une bonne application de navigation comme TomTom dès lors que vous vous rendez à un rendez-vous même
si l’on peut se contenter de Plans ou de Mappy. Avec un iPad 3G, l’écran est nettement plus confortable en voiture – à condition de trouver le support ad
hoc – pour suivre les instructions d’itinéraire. Et contrairement aux applications précédentes, les conditions de trafic peuvent être intégrées dans le calcul du
temps pour se rendre à destination.
Plus intéressant, si vous choisissez une route alternative (sens interdit récent ou accident), TomTom optimise le trajet immédiatement. Une option trafic
permet de recevoir toutes les trois minutes l’état de ce dernier et même de proposer en cours de route un nouvel itinéraire si la circulation s’avère trop
chargée par rapport à la proposition initiale.

▲ Notez que vous pouvez simuler un parcours sans bouger de chez vous.

► iPhiGéNie
Cette étonnante application s’appuie sur les informations de l’IGN (Institut géographique national) en France. Attention, si nombre de services sont à
acquérir en plus, cette application s’avère très utile pour un professionnel. Entre la fusion fine des infos satellite et de la carte IGN, la capacité à descendre
jusqu’au relevé cadastral, la possibilité de rechercher directement un lieu-dit, voici un outil idéal pour les aménageurs, les architectes mais aussi tous les
passionnés de randonnée.

▲ Interface minimale en apparence. Il est assez facile de se perdre dans les options…

Ce qui est remarquable, entre autres, est la qualité du rendu du terrain à toutes les échelles, s’appuyant ici sur les cartes IGN. Une astuce indispensable
consiste à charger les cartes avant de voyager avec son iPad…
► i-InfoTerre
Toutes les professions trouveront des outils adaptés sur l’iPad. Si vous avez besoin d’informations sur le sous-sol et la géologie, de savoir où se trouvent
d’anciens sites industriels, où ont été réalisés des captages, optez pour i-InfoTerre, une application gratuite développée par le BRGM (le Bureau des
recherches géologiques et minières devenu, en 2004, Brgm Géosciences pour une Terre durable). Et c’est en français… C’est un accès direct sur votre iPad
à des cartes géologiques au 1/50 000 et leurs légendes, à des dossiers sur le sous-sol, les forages d’eau, les mouvements de terrain, les cavités
souterraines… Pour se positionner, plusieurs fonds de carte sont disponibles : orthophotos, plans mais aussi cartes géologiques.

▲ Chaque pointeur permet d’afficher des informations complètes sur les sites.

Vous avez accès à toutes les données, depuis l’identification du site, sa localisation précise, les propriétaires, l’activité, sa date de début d’exploitation.
Localiser ses colis
Que vous ayez commandé un disque dur sur Internet ou une imprimante, que vous attendiez un pli suivi, la question lancinante reste : « Quand arrivera-t-
il ? » Votre iPad peut vous aider à répondre à ces questions et même conserver vos requêtes de recherche.
► La Poste
Uniquement taillée pour les services de La Poste, cette application gratuite vous propose de suivre jusqu’à 5 courriers suivis.
Autres points intéressants, vous y trouverez une recherche des codes postaux, la vérification de l’adresse de votre destinataire (et donc de son code postal
également) ou encore la recherche du bureau de Poste dans n’importe quel coin de France avec calcul d’itinéraire, horaires, services proposés et carte de
localisation.
Sans oublier les actualités commerciales ainsi que la liste de tous les produits proposés par la Poste – avec accès aux sites correspondants si nécessaire – ce
qui vous évitera bien des attentes au guichet. Bref, une très bonne plaquette commerciale sur iPad.
▲ Interface chargée mais efficace.

Voyager
De multiples guides de ville sont disponibles sur l’iPad avec toutes les informations utiles et des cartes précises. Si votre iPad est 3G, vous pouvez même
vous localiser dans la carte affichée sur l’écran. Attention néanmoins à l’étranger au surcoût sur votre forfait. Quelques exemples d’applications pratiques
dans notre hexagone…
► RATP Pure
En région parisienne, l’usage de la voiture est de plus en plus à proscrire. Alors autant utiliser son iPad pour optimiser à l’avance ses trajets. La RATP
propose sa propre application qui, pour un faible prix, s’avère capable de vous indiquer tous les modes de transport en interaction.
Si le plus court chemin dans le minimum de temps requiert de prendre le RER puis le métro et un bus pour finir, cette application vous l’indique en calculant en fonction de votre heure de départ ou d’arrivée
la meilleure combinaison.

▲ Une interface très reconnaissable…

Cinq autres cartes sans oublier la localisation précise des arrêts des Noctiliens.
► SNCF Direct
Utile tant en région parisienne que n’importe où en France, cette application vous permet de savoir à quelle heure part le prochain train que vous devez
prendre. Elle localise la gare et peut même vous expédier des notifications pour vous éviter d’arriver trop tard sur le quai.
▲ Une connexion est absolument nécessaire pour relever les informations mises à jour…

Pratique, la colonne de gauche liste vos gares habituelles… Désormais, une radio dédiée est associée mais également un bouton infos pratiques qui ajoute
des informations sur les stations desservies comme la présence d’un hotspot WiFi, le téléphone de la gare, les horaires d’ouvertures des salles d’attente, etc.
► Horaires/Résa SNCF
Complément indispensable de la précédente application si vous voyagez régulièrement en train, Horaires/Résa de la SNCF qui vous permet de planifier
vos déplacements avec une ouverture de compte pour ne pas à renseigner à chaque fois l’adresse courriel pour recevoir vos codes de réservation.

▲ Une interface claire…

Le dispositif fonctionne très bien et permet de faire ses requêtes et ses choix à tout moment sans se fatiguer les yeux… La succession d’écrans ainsi que les
options à tiroir permettent de paramétrer sans difficulté ses allers et retours.
► Essence
Enfin, si vous devez régulièrement circuler en voiture pour votre activité, il n’est pas inutile de s’offrir cette application – ou l’un de ses concurrentes, et de
la consulter chaque jour pour définir votre itinéraire, quitte à passer en mode opportuniste à proximité d’une station aux prix raisonnables. Bref, ne plus
attendre d’être à sec pour alimenter le réservoir de son véhicule, faire une série de remplissages, histoire de bénéficier des meilleures offres.
Cette application permet de suivre les changements mais surtout de vérifier à quelle date le prix a été relevé (…ou combien de jours se sont écoulés
depuis), leur historique sur 6 mois. Ensuite de marquer vos stations favorites. C’est encore plus indispensable quand vous circulez dans une région que
vous ne connaissez pas, quitte même à renseigner votre GPS avec l’adresse des stations les plus économiques.
▲ Très sobre avec chemin de fer en bas de l’écran pour changer de page…

Bref, travailler avec son iPad, c’est également avoir des stratégies quotidiennes de consultation du prix des carburants, surtout quand la différence sur un
plein peut atteindre 10 euros. Multipliez cela « n » fois par mois, cela fait un beau budget sur une année.

Surveiller la météo
Pas inutile de connaître le temps qu’il fera avant de partir en rendez-vous clientèle ou de démarrer un chantier en extérieur en visualisant la projection sur la
semaine…
► WeatherPro pour iPad
Cette application de MeteoGroup propose sur l’iPad une projection du temps à venir sur 8 jours (ou 14 jours avec abonnement). Ces informations, jour par
jour, affichent températures maximale et minimale, vitesse du vent, hauteur des précipitations, pression atmosphérique, durée d’ensoleillement et
pourcentage d’humidité relative, le tout sous la forme de courbes continues qui indiquent bien les tendances… Les prévisions sont remises à jour via
Internet dès que vous lancez l’application. L’affichage varie sensiblement en mode portrait ou paysage et, à l’usage, ce dernier est plus agréable en
affichant d’autres localités, proches ou lointaines, si vous devez vous déplacer.
Polaire ou chemisette, parapluie ou chapeau de paille… Toutes les prévisions sur 8 jours.

▲ L’affichage en mode portrait reste le plus pratique.

Le tableau Météo propose une première rangée fixe de la tendance sur la semaine.
Puis en dessous 6 lignes d’informations graphiques avec leurs légendes explicites. Enfin, un appui sur une date permet de lister la tendance par période de
3 heures, un second appui, de lire le résumé de la période sélectionnée. Un appui en bas d’écran sur Radar ou Satellite permet de voir les déplacements des
zones de pluie et la course des nuages.
► Weather4D HD Pro
Importe les fichiers GRIB des prévisions à 8 jours de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) sur une zone météo donnée mais aussi
les données des 66 satellites à orbite basse du réseau Iridium. L’utilisateur peut ajuster sa fenêtre de visualisation sur la zone qu’il souhaite dans le monde
entier, enregistrer une série de zones météo précises et recueillir les données toutes les six heures. Puis suivre les phénomènes météo sur une semaine via
une animation 3D selon les options souhaitées.
▲ Vous pouvez n’afficher que les paramètres qui vous conviennent…

Se tenir informé des mises à jour


Vos applications évoluent mais de nouveaux produits apparaissent, il est facile de les acquérir depuis votre iPad.
► App Store
Cette application est dédiée à l’acquisition de nouveaux produits et à la mise à jour de ceux que vous utilisez. Pierre angulaire de la gestion de vos
applications sur votre tablette, l’App Store est la gare de triage entre : les applications déjà en place dans votre iPad avec un accès à leurs mises à jours
régulières ; les applications que vous avez supprimées mais que vous pouvez, un jour prochain, réinstaller à nouveau ; le catalogue de tous les produits
disponibles rangés par thèmes pour votre iPad…
Bref, c’est ici que vous allez rechercher des applications, lire les appréciations des utilisateurs (très important de partager le ressenti des autres) et les fiches
produits. C’est toujours par l’App Store que vous allez acquérir et installer une nouvelle application.

▲ C’est un supermarché des applications et vous y trouverez ces dernières rangées par thèmes…

C’est également ici que vous pouvez déposer une appréciation, bonne ou mauvaise, mais uniquement sur les produits que vous avez acquis. Sachez que ces
appréciations comptent tant pour les autres utilisateurs potentiels que pour indiquer aux développeurs les options que vous souhaitez voir apparaître ou
corriger. Si vous avez en tête le nom d’une application, vous pouvez la rechercher immédiatement en utilisant la case dédiée de recherche. L’App Store
vous affiche : soit un prix d’achat dans la monnaie locale (…qui peut fluctuer si l’éditeur décide de la baisser pour quelques heures) ; soit afficher la
mention Gratuit ; soit la mention Installé qui vous rappelle que ce produit est déjà présent sur votre iPad…! Ce dernier point est intéressant car vous ne
pouvez acquérir deux fois un produit que vous avez déjà acheté. L’interface de l’application est fort simple avec, en bas, six icônes, de gauche à droite :
Sélection affiche toutes les nouveautés. Il suffit de déplacer avec le doigt vers la gauche ou la droite le tableau des applications pour en découvrir d’autres.
Genius pour découvrir des applications proches de celles que vous possédez.
Classements liste sur deux colonnes les applications, toutes catégories confondues, les plus téléchargées au moment où vous consultez cette rubrique.
Vous y trouverez les applications payantes et celles gratuites… En dessous de cet ensemble, un troisième panneau affiche les applications les plus
rentables, bref, celles qui se sont le mieux vendues ou dont le contenu fait l’objet d’une forte demande (…notamment pour les applications proposant
de l’actualité). Notez que vous pouvez les afficher par catégorie (en haut à gauche de l’écran).
Catégories est une autre manière d’accéder à la même information mais en y accédant par catégorie. Ainsi, la catégorie productivité pour trouver un
traitement de texte. Pour filtrer avec plus de réussite, triez par Popularité…

▲ C’est un supermarché des applications et vous y trouverez ces dernières rangées par thèmes…

Achats vous permet de retrouver toutes les applications gratuites ou payantes acquises sous votre identifiant… Vous y retrouvez toutes celles
installées mais également celles qui ne sont plus présentes sur votre iPad, identifiées par un petit nuage. Ce dernier vous indique que vous pouvez les
télécharger à nouveau. L’App Store fait le distinguo entre les applications pour iPad et celles pour iPhone (ces dernières peuvent s’installer sur l’iPad).
Mises à jour. Ce dernier panneau est très important car vous y reviendrez régulièrement pour charger les mises à jour des applications que vous
utilisez. En effet, tous les produits ne sont pas exempts de bogues, les développeurs corrigent les dysfonctionnements et ajoutent régulièrement de
nouvelles fonctionnalités. Il est conseillé de disposer des dernières versions sur votre iPad. Certains utilisateurs détestent cela, ayant l’impression que
c’est une perte de temps qu’on leur fait subir. C’est une erreur, il faut impérativement effectuer ces mises à jour logicielles, sources de meilleure
stabilité et efficacité.
En bas de l’écran Sélection, Classements et Achats, se trouvent trois boutons. Le premier indique votre identifiant sur l’iPad ; le second vous propose
d’utiliser un code. Le troisième est un accès à l’assistance en ligne (ce bouton lance le navigateur Safari en fait).
► AppShopper
L’application AppShopper est liée au site Web du même nom. Elle recense les sorties des nouvelles applications comme des mises à jour ou des
changements de prix sur le Store américain. Les applications sont dans toutes les langues. Vous pouvez filtrer vos recherches pour demander à ne visualiser
que les applications pour iPad qui ne concernent que la photographie, par exemple, et avec une option supplémentaire, qu’elles soient gratuites. Une
vérification régulière des informations proposées par cette application peut vous faire économiser de l’argent car elle vous signale les baisses de prix
temporaires des applications ou l’introduction de nouveaux produits
Un tapotement sur l’icône de l’application conduit à des pages et copies d’écran explicatives. Informations en anglais uniquement.
▲ Les applications de tous les pays sont présentées ici même avec, parfois, de belles surprises.

Visualiser des objets en 3D


Ces produits de modélisation 3D sont encore expérimentaux mais offrent des perspectives pour découvrir des objets, des meubles ou, plus impressionnant
encore, expliquer les notices de montages d’outillages complexes…
► 3DVia Mobile HD
Ce produit qui, sur iPhone, propose d’insérer le volume 3D dans une image, permet juste sur iPad de faire tourner sur 360° un objet industriel ou non. En
proposant de l’orienter pour le replacer dans une photographie, il ouvre des perspectives très intéressantes pour les architectes ou les décorateurs
d’intérieur. De nombreux objets 3D sont disponibles dans la colonne de gauche…

▲ Avec un doigt, faites tourner les chaises…! Ici l’Aeron de Herman Miller.

Filaire, filaire renforcé ou rendu… ?


► HomeDesign 3D
Gadget, outil futile… ? Le modeleur 3D de Home Design possède des fonctionnalités que son interface grand public masque en partie. Cet outil permet de
construire une représentation en 2D d’un logement, d’y déposer meubles et objets de déco mais également, de lire ce plan en 3D en y ajoutant des
indications de revêtements muraux, de choisir pièce par pièce le type de sol, d’ouvrir des ouvertures dans les murs. Et, enfin, de visualiser en 3D la
représentation du plan en se baladant à l’intérieur, soit à la hauteur d’un visiteur, soit par-dessus comme un survol de maquette. Le plus épatant reste, bien
sûr, la simplicité de la mise en œuvre et la fluidité de l’opération sur l’iPad. Qui peut être intéressé par un tel outil… ? Des agents immobiliers, des
décorateurs mais également des étudiants en architecture qui souhaitent étudier succinctement leurs projets.
▲ Faites tourner sur toutes les coutures…

Le tout piloté par de simples mouvements de vos doigts…


► Inventor Publisher Mobile Viewer
Cette application est une autre manière d’appréhender un objet industriel ou un meuble pour savoir comme le démonter et le remonter, quelles sont les
pièces qui le composent, etc. Vous disposez d’une vue de l’objet en 3D que vous pouvez faire tourner sur 360°… Pas mal pour remplacer la feuille de
montage hermétique de certains produits achetés dans un grand magasin scandinave…!

▲ Des pièces mécaniques en 3D qui tournent sur elles-mêmes…

Du coup, c’est nettement plus clair pour comprendre comment telle pièce s’assemble avec telle autre, sachant qu’il est possible de faire tourner l’ensemble
avec les doigts, le mouvement séparé de chaque pièce étant alors parfaitement explicite sous tous les angles…
Lire en différé des informations marquées
Il existe des services transversaux bien pratiques sur l’iPad que nombre d’applications emploient comme DropBox ou TextExpander (cf. page 103). La
gestion de marque-page (ou mémorisation d’URL) en fait partie. Même si Evernote peut concurrencer les deux produits qui suivent, le confort de lecture
n’est en rien comparable.
L’idée de ces produits est fort simple : nous permettre de lire immédiatement ou plus tard des contenus trouvés sur le Web dans des conditions de confort
supérieures. Cela sous-entend un écran vierge de publicité et de déco trop prégnante, une typo adaptée et, éventuellement, un mode nuit pour inverser le
contraste. Ensuite, toujours dans le cadre de ces produits, pouvoir marquer certains billets comme favoris, en supprimer et archiver le reste pour y revenir
au moment voulu. Ces services sont généralement payants.
► Instapaper
Le principe est simple. Il vous faut d’abord créer un compte sur intapaper.com, puis ensuite entrer ces mêmes informations (identifiant et mot de passe) sur
les nombreuses applications supportant Instapaper. Une fois cela fait, si vous êtes sur Twitter, qu’un lien vers un article vers un blog inconnu vous
intéresse mais que vous n’avez pas le temps de le lire immédiatement, vous activez l’option marque-page. En arrière-plan, l’URL du billet de ce blog est
enregistrée sur votre compte Instapaper.
▲ Une application qui ne cesse de s’améliorer…

Plus tard, via Internet et depuis un navigateur ou en utilisant plus simplement l’application Instapaper sur votre iPad, vous allez retrouver la liste de tous
ces billets que vous avez marqués dans la journée ou dans la semaine.
Notez que vous pouvez inverser le contraste pour une meilleure lecture, choisir la typographie en usage et, plus intéressant, gérer la justification pour
choisir la longueur de ligne qui convient le mieux à une lecture confortable, ajouter un interlignage pour espacer les lignes de texte. Il ne vous reste plus
qu’à lire et vous concentrer sur les sujets qui vous ont attiré. Vous pouvez créer des dossiers pour organiser vos liens…
► Readibility
Readibility propose quasiment le même système avec une adresse courriel pour expédier les liens intéressants vers le serveur. Mais ici, la qualité des choix
typographiques est renversante (des créations de Hoefler & Frere-Jones).
Suivre l’actualité
Il existe des tas d’applications pour suivre les informations internationales en anglais ou en français, dont des produits orientés cours de bourse avec
abonnement mais aussi quelques applications gratuites anglo-saxonnes.
► AFP
Cette application en anglais, en espagnol et portugais du Brésil mais pas encore en français permet de suivre l’actualité internationale…

▲ L’information est mise à jour dès le lancement.

► Bloomberg
Cette application gratuite en langue anglaise offre un fil continu des informations boursières. Un appui sur une vignette permet d’afficher le cours sur la
période donnée.
► Le Monde
Un exemple parmi d’autres (Libération et Le Figaro sont également disponibles sur iPad). On ne présente plus une institution de presse comme le journal
Le Monde. Son application vous permet de recevoir tous les jours une version PDF de très belle facture du Monde que vous pouvez lire tranquillement sur
votre tablette.
▲ Très sobre avec chemin de fer en bas d’écran pour changer de page…

Plusieurs modes de lecture sont proposés…


Et la possibilité, sur abonnement, de télécharger les 30 dernières éditions, d’accéder à tous les suppléments mais également d’avoir l’info en continu. Une
seconde application permet d’accéder au site Internet du quotidien.

Accéder à distance à son ordinateur


Un souci lors des déplacements est parfois d’intervenir sur un serveur Web ou de devoir dépanner un collègue à distance. Avec une liaison idoine, vous
voilà en situation d’intervenir sur une machine distante si nécessaire. Qui dit intervenir, sous-entend prendre le contrôle de cet ordinateur comme si vous
étiez physiquement devant lui.
► Screens
Cette application propose une installation facile. Pas besoin non plus de s’inscrire à un service extérieur, il suffit juste de paramétrer la machine sur laquelle
vous souhaitez vous connecter. Sur Macintosh, Screens utilise les ressources système du Partage d’écran. L’accès se fait alors via un mot de passe
administrateur.
Affichage de l’écran de ma machine sur l’iPad…

▲ Écran minimaliste de Screens.

Deux claviers optionnels sont disponibles…


Retrouver son iPad ou ses amis
Deux applications indispensables pour tout professionnel…
► Localiser
Ce type d’application est certainement l’un des meilleurs arguments pour utiliser iCloud car il vous permet de géolocaliser votre iPad et/ou votre iPhone.
Toutefois, une telle application ne fonctionne « que » pour les possesseurs de ce service. Et si leur compte est activé sur leur iPad. Bref, si vous égarez ce
dernier, inutile de rêver, il fallait installer les ressources « avant » sa disparition !
▲ Interface minimale, ici vue d’un iPhone. Mais elle fait le maximum !

Attention à l’usage de ce service dans le cadre d’une entreprise où il vous faudra naturellement demander l’autorisation aux utilisateurs si vous administrez
plusieurs iPads. Il existe une autre solution plus adaptée, Localiser mes amis. Dans le cadre d’une utilisation personnelle, c’est vous seul qui prenez la
décision de pouvoir pister votre iPad comme votre iPhone. C’est d’autant plus évident que vous devez connaître l’adresse Mail de la machine distante et,
bien entendu, son mot de passe. L’activation se passe via Réglages > Service de localisation >liste des applications >Localiser mon iPad. Un second
panneau vous permet d’activer ou non cette option…
Ainsi que d’afficher une icône dans la barre de menus indiquant que l’appareil est localisé (en haut, état normal, en dessous, état indiquant que le iPad vient
d’être repéré). L’intérêt est évident : si vous égarez votre iPad ou qu’on vous l’emprunte à votre insu, pas de panique, vous lancez Localiser depuis un autre
iPad, iPhone ou depuis un navigateur en utilisant le service de iCloud, vous entrez votre identifiant et votre mot de passe et, au bout de quelques secondes,
vos périphériques mobiles sont repérés.
Si votre iPad est en fait chez vous ou sur votre lieu de travail, mais que vous ne le retrouvez plus, le plus simple est de le faire sonner pour le repérer. Si
d’aventure il a été subtilisé, comme vous avez – bien entendu – mis en place un code pour l’ouvrir et que toutes les applications sensibles sont également
protégées, trois options s’offrent donc à vous :
Le verrouiller à distance si ce n’était pas le cas.
Négociez avec l’emprunteur une possible récupération en lui expédiant un message. Dans ce cas, vous recevrez un courriel sur votre ordinateur vous
informant que cette opération a bien été déclenchée, ce qui est fort logique, vous n’avez pas le périphérique sous les yeux pour le constater ! L’effacer
à distance en dernière alternative, option plus brutale mais parfois indispensable.
Si votre iPad est en fait chez vous ou sur votre lieu de travail, mais que vous ne le retrouvez plus, le plus simple est de le faire… sonner.
Vous recevrez un courriel de iCloud sur votre ordinateur vous informant que cette opération a bien été déclenchée, ce qui est fort logique, vous n’avez pas
le périphérique sous les yeux pour le constater !
► Mes amis
Cette application, Localiser mes amis est dans la continuité de Localise… Avec une différence de taille. Au lieu d’être uniquement réservée à la recherche
de votre iPad dans le cas où vous l’auriez égaré, elle vous permet en temps réel de savoir où sont vos collaborateurs (amis, famille) si, eux comme vous,
utilisez des iPad ou des iPhone.
Bref, de géolocaliser en temps réel la position des uns et des autres. Cette géolocalisation peut être temporaire ou permanente, c’est-à-dire liée à un
événement (un rendez-vous commun où vous devez vous retrouver…) ou quotidienne (éludant de facto la sempiternelle question « ou êtes-vous… ?»).
Mais cette information peut être – à votre discrétion – masquée même si vous avez autorisé de nombreux collaborateurs à vous suivre via Masquer ma
position. Comprenez que vous pouvez très bien, et à tout moment, désactiver l’envoi des coordonnées de votre appareil aux personnes qui vous suivent.
Puis rétablir cette information par la suite.

▲ Bon, on peut légitimement faire une allergie au faux cuir…

Et bien entendu, supprimer individuellement toute personne qui vous suit ou, inversement, cesser de géolocaliser une personne. Bref, une application
pratique pour se retrouver ensemble à un rendez-vous.
Chapitre 4

Produire

Dans une activité professionnelle, nous produisons beaucoup de textes et de notes. Ces activités peuvent se traiter en très grande partie sur l’iPad et de
nombreuses applications offrent un mélange des genres.

Prendre des notes écrites


On a tendance à chercher rapidement sur l’AppStore une application dédiée en oubliant Notes qui est fourni avec votre iPad sans supplément de prix…
► Notes
Petit photomontage pour montrer à la fois le clavier détachable et la possibilité de créer un événement dans le Calendrier…

▲ En bas d’écran, 4 petites icônes fort explicites…

Si Notes est une application indépendante de Mail sur l’iPad, ce n’est pas encore le cas sur un Mac où les deux sont liées en attendant la prochaine version
d’OSX. C’est en réalisant une première note sous l’iPad et en la retrouvant synchronisée sous Mail dans mon Mac que j’ai compris que c’était tout
simplement génial. Plus encore quand j’ai modifié cette même note sur mon Mac et l’ai retrouvée à l’identique dans mon iPad ! Bien sûr, il faut un système
puissant de synchronisation et c’est en l’occurrence iCloud (qui remplace MobileMe) qui s’en charge même si cela reste disponible avec un simple compte
Mail. Bref, une application parfaite pour saisir quelques notes sur son iPad en déplacement mais aussi programmer un événement dans le Calendrier.
► Day One
Day One se situe entre le traitement de texte et la prise de notes. Il supporte TextExpander (cf. page 103) comme le format Markdown (cf. page 116) et
vous permet de saisir des réflexions, des fragments de texte, sans vous soucier de les nommer. Dès lors que vous créez une nouvelle entrée, celle-ci est
immédiatement enregistrée avec la date et l’heure. Le texte que vous avez saisi ou dicté est enregistré sur iCloud ou sur DropBox. Pour le retrouver, vous
pouvez utiliser soit les options de recherche, soit le retrouver par le biais du calendrier. En effet, cette application affiche, mois par mois, et jour par jour le
nombre de billets que vous avez saisis et affiche également le début de chacun d’entre eux.
▲ Élégant et supportant les images stockées sur le Web…

Il est facile de changer une date mais aussi de sécuriser l’accès à ses notes…
► ThinkBook
ThinkBook est une application permettant de prendre des notes mais proposant un mode Plan assez original qui permet de se déplacer dans l’arborescence
des textes pour se concentrer uniquement sur une seule page/entrée : une tape sur l’écran, et c’est une nouvelle note indépendante qui s’affiche. ThinkBook
utilise un concept très astucieux de menu latéral qui s’affiche à la demande et permet dès lors d’intervenir sur l’organisation même de la structure. De plus,
cette application dispose également de cases à cocher et d’un système pour gérer des questions et des réponses.

▲ Barre additionnelle pour insérer de nouvelles notes ou déplacer le pointeur…

Un cliquer-glisser du doigt sur le bord droit d’un paragraphe permet de le placer dans un presse-papiers temporaire puis de réorganiser ce ou ces fragments
de texte dans la page active ou dans une autre. La sauvegarde se fait via DropBox. À pratiquer…
► Evernote
L’application Evernote sur iPad est gratuite comme sur toutes les autres plates-formes. Chacun peut essayer ce service gratuitement pendant un mois et
même au delà.
▲ Propose un véritable outil de prise de notes, complet avec listes…

L’idée-force d’Evernote est de concentrer sur le nuage toutes vos petites ou grandes notes saisies, ici et là, quel que soit le périphérique de départ, depuis
votre ordinateur, un iPhone et, bien entendu, votre iPad. Vous émettez une note et elle atterrit sur votre compte avec des mots-clés (tags) si vous les
renseignez. Plus intéressant, vous pouvez expédier une info par Mail à une adresse Evernote personnelle, donc depuis n’importe où, Safari, Twitter, Zite,
traitement de texte. Ces notes (texte, mais également PDF, photos, sons…) sont archivées et restent disponibles via l’application Evernote qui se
synchronise avec toutes vos données.
Accélérer sa saisie
Le clavier de l’iPad affiche toutes les lettres mais c’est parfois un peu fastidieux surtout en français avec des lettres accentuées… Si le dispositif de
complétion permet à l’iPad de suggérer l’orthographe du mot en cours de saisie et donc de gagner souvent un temps précieux, cela n’est pas la solution
miracle. Depuis iOS 5.x, Apple a mis en place un dispositif nommé Raccourcis (cf. chapitre 1) que vous retrouvez dans Réglages > Général > Clavier.
Mais il ne permet pas encore l’échange de ces fameux raccourcis.
► TextExpander
Voici une application qui fonctionne sur iPad, iPhone et Mac. Et qui peut servir également à prendre des notes, ce que l’on a tendance souvent à oublier…!
D’où cette habile transition. TextExpander permet de gagner quotidiennement un temps précieux en surveillant votre saisie et en y décelant vos raccourcis
clavier. Par exemple, un simple « tj » qui se mue en « toujours » à un groupe de lettres comme « 2mail » qui sera remplacé immédiatement par « Veuillez
recevoir, cher Client, l’expression de ma considération, etc. ». Pas besoin d’être grand clerc pour deviner aisément les gisements de productivité dont vous
disposez dès lors sous vos doigts. La mise en place de votre propre série de raccourcis prendra un peu de temps, à la fois pour déceler les mots que vous
souhaitez y faire entrer, pour les mémoriser puis pour prendre l’habitude d’employer ces équivalents.

▲ TextExpander permet aussi de prendre des notes…

Attention néanmoins, contrairement à la version Mac qui permet d’interagir avec toute saisie sur n’importe quelle application ouverte, la version pour iPad
(et iPhone) ne fonctionne qu’avec les applications l’ayant implémentée et, malheureusement, ce ne sera pas le cas des produits édités par Apple. C’est un
peu restrictif quand on utilise, par exemple, Pages sous iPad (alors que sur Mac, cela fonctionne même s’il semble que cela puisse le devenir sous
Mountain Lion). Près de 150 produits comme Byword, Daedalus touch, Firetask, Things, Textastic, Notesy supportent TextExpander.
► Synchroniser TextExpander avec un Mac
Comment faire en sorte que le groupe d’équivalents élaboré avec patience et réflexion sur Mac ou iPhone soit dupliqué sur iPad. Ou inversement ! Ouvrez
TextExpander sur les deux périphériques souhaités (la source et le destinataire), par exemple ici sur un Mac et sur un iPad et essayons de récupérer un set
de Snippets (équivalents clavier) sur le Mac pour le placer sur l’iPad.

Sur l’iPad, rendez-vous dans la fenêtre des Snippet Groups… Appuyez ensuite sur le signe + en bas de la colonne de gauche. Celui-ci vous propose quatre
choix : créer un nouveau groupe, ajouter via le réseau local (WiFi), ajouter un set prédéfini (ceux proposés par l’éditeur dont un excellent exemple pour
FileMaker ou encore pour le HTML) ou ajouter via une URL. Sélectionnez ajouter via le réseau local. Les périphériques supportant TextExpander
s’affichent, tapotez sur celui qui servira de source et immédiatement la liste des Snippets disponibles est affichée… Sélectionnez le Snippet de votre choix.
L’iPad se met en attente (Loading group), car il attend que vous validiez cette action sur le périphérique source. Cliquez sur Envoyer et le transfert se fait
immédiatement en WiFi, le Snippet sélectionné arrive sur l’iPad. Attention, tous les raccourcis avec des appels de fenêtre propres à TextExpander ne
fonctionnent pas sur iPad.
Piocher des couleurs dans une image
L’iPad est un outil de travail pour les designers de tous bords. Pour traiter un projet d’architecture intérieure, une affiche, une couverture de livre, la
réalisation d’un site Web ou autre, il est souvent utile de référencer des couleurs à partir de clichés ou de copies d’écran, nuances qui seront ensuite utilisées
dans un projet. Deux méthodes sont envisageables. Utiliser un outil dédié comme Palettes Pro ou se servir d’un produit de dessin avec la capacité de
récupérer quelques nuances dans une image.
► Palettes Pro
Palettes Pro est une application qui ne fait que cela, aider l’utilisateur à extraire des couleurs dans une image. Le véritable intérêt de ce type de produit est,
bien sûr, de pouvoir choisir des nuances au pixel près sur une image mais, essentiellement, de pouvoir les archiver sous forme de bibliothèques
réemployables, de les référencer dans la gamme RVB pour le Web et en CMJN pour tout ce qui a trait a des travaux d’imprimerie et aux arts graphiques en
général.
Il propose plusieurs manières d’extraire des gammes de couleurs : sur une image en mode automatique, sur une URL en balayant un site Internet ou en
créant un nuancier vide puis en choisissant ses propres couleurs ou en affichant une photographie pour aller y piocher manuellement les teintes souhaitées.
Palettes Pro propose enfin d’exporter les nuanciers sous diverses formes par Mail, accompagnés des valeurs de chaque nuance mais également avec un
fichier bibliothèque spécifique à charger dans les principales applications professionnelles que sont Photoshop, InDesign ou Illustrator.
► Adobe Ideas
Cette application signée Adobe est essentiellement pensée pour crobarder (terme d’architecte)… En dessinant directement au doigt ou au stylet en sachant
que le nombre d’annulations est phénoménal (50) et que l’espace de dessin est largement supérieur à l’écran. Il est facile de faire un zoom arrière en
pinçant à deux doigts son dessin pour s’en rendre compte ou de déplacer le contenu dans l’écran du iPad avec deux doigts également… Enfin, tous les
tracés sont vectoriels. Cela se sent quand on dessine, le tracé est automatiquement lissé. Un seul outil de dessin est proposé qui peut être ajusté en taille,
couleur et transparence. La gomme est également vectorielle. Les fichiers d’Adobe Ideas sont exportés en PDF, ce qui permet de les rééditer sous Adobe
Illustrator par exemple, calques compris.
Il est possible de travailler avec des visuels soit récupérés dans Photos, soit directement pris avec l’appareil photo de l’iPad. Les créatifs et les designers
apprécieront l’option de recherche de couleurs sur l’image affichée.
Ces couleurs peuvent constituer une palette de 5 nuances qui sera enregistrée dans l’application. Une autre solution est d’utiliser les palettes RVB ou HSB à
cette même fin. Ces options de création de nuanciers sont moins puissantes que celles de Palettes Pro.
À noter que 10 calques sont disponibles pour chaque image ce qui permet de jouer sur les transparences et/ou de masquer des éléments. C’est une
application a priori assez basique qui s’avère l’une des plus utiles sur iPad. Mais à condition de bien l’explorer… !

Prendre des notes dessinées


Comme vous disposez d’une tablette sur laquelle vous pouvez dessiner, pourquoi ne pas prendre des notes… sous forme de dessins ! Si Adobe Ideas a une
interface minimale, il existe d’autres produits qui sont plus proches du dessin. Revue de détail…
► SketchRolls
Pour mémoire, les architectes utilisent des rouleaux de papier calque qui leur permettent de dessiner sur un support quasi infini. Avec les applications de
dessin sur iPad, la limite est généralement celle de l’écran. Sketch Rolls s’en affranchit en disposant d’une zone de dessin égale à une valeur de 6 écrans
continus… ! Les outils de dessin sont ici réduits au minimum comme sur Penultimate ou Bamboo… Une palette de couleurs, le dosage et l’épaisseur de
l’unique crayon ainsi qu’une gomme.
Pour étendre à nouveau la surface du dessin, il faut tapoter sur le bouton le plus à droite sur l’écran. Il est possible d’agir 5 fois de suite. Le fond peut
recevoir des lignes ou un quadrillage. Les boutons en bas d’écran permettent de verrouiller le dessin, d’ajouter une seconde page, des flèches s’affichent
pour passer de l’une à l’autre.
Enfin, si chaque projet peut être supprimé, dupliqué, l’écran affiché ou le rouleau complet expédié par courriel ou enregistré dans l’album, l’application
vous propose : soit d’exporter le projet complet au format PDF ; soit de partager ce rouleau avec d’autres utilisateurs d’iPad utilisant Sketch Rolls en leur
expédiant par Mail un fichier SRP « Sketch Rolls Project » qui sera du coup ouvert sur leur tablette avec la même application. Parfait pour un véritable
travail collaboratif.
► Noteshelf
Après avoir essayé nombre de produits, mon choix s’est porté sur Noteshelf même si je ne suis pas un fanatique de l’aspect bois de l’interface. Cette
application propose pratiquement tout ce dont nous avons besoin à la fois pour prendre des notes dessinées mais aussi écrire – très bien – au doigt comme
ou au stylet. Ou encore au clavier. Il faut créer un carnet, lui attribuer un fond de page et une couverture.
Pour ma part, je préfère utiliser le mode paysage… Du coup, les outils sont à gauche de l’écran (mais cela est ajustable) et sont présentés via une série
d’icônes. Facile de choisir un crayon de couleur et sa taille, d’opter pour un surligneur ou pour une saisie au clavier… Et, bien sûr, de dessiner… Pour
écrire, je vous engage à utiliser une option de grossissement qui sera affichée en tapotant sur le signe de la loupe (en haut à gauche). La petite roue dentelée
permet de paramétrer le zoom dans la fenêtre d’écriture mais le principe est très simple : ce que vous écrivez en grand dans la partie basse se retrouve
transcrit en petit au-dessus dans le cadre flottant situé en partie haute. Ce cadre peut être déplacé au doigt sans altérer votre travail, c’est uniquement ce que
vous tracez en bas qui est actif. Côté cadre de saisie du texte au clavier, son bloc est ajustable et positionnable là où vous le souhaitez, à tout moment.
Pour finir, vous pouvez exporter ou dupliquer le carnet entier ou une page, au format image (PNG) ou PDF vers un grand nombre de solutions de stockage
comme iTunes, DropBox, Evernote et, bien sûr, vers l’album de Photos. Noteshelf est l’application à mon avis la plus satisfaisante pour écrire à la main.
► Penultimate
Plus rustique mais très apprécié, Penultimate est un produit dédié au dessin rapide, parfait pour faire des croquis, crobarder, faire des propositions (mode,
architecture intérieure…). Ou prendre des notes… Cette application permet de créer autant de carnets que vous souhaitez (sans les identifier par une
couverture, ici, c’est la page sur laquelle vous vous êtes arrêté qui sert d’identifiant) et de les remplir sans limitation de pages. Les outils de dessin sont
basiques : un crayon en tout et pour tout avec 10 couleurs primaires inamovibles et disponibles en trois épaisseurs ainsi qu’une gomme. Pas de clavier, vous
écrivez et dessinez tout à la main (au doigt !). Seul souci, impossible d’écrire en petits caractères comme avec Noteshelf ou UPAD. Pas de zoom non plus,
la surface de l’écran affiche la taille maximum du document que vous utilisez.
Vous pouvez importer une image de l’album, dupliquer une page, utiliser l’appareil photo de iPad, changer de fond de papier qui restera néanmoins
toujours avec cet aspect sépia qui distingue Penultimate de ses concurrents. Des fonds spécialisés dont des portées musicales sont disponibles via une
boutique intégrée. Vous pouvez envoyer une page ou le carnet complet par Mail mais le format d’export est du PNG.
Pour le stockage de vos carnets, il est possible de les synchroniser avec DropBox, mais aussi vers Evernote et, bien entendu, Photos. Le produit le plus
proche de Penultimate avec gestion de carnets dans un environnement nettement plus lumineux est Bamboo Paper, créé par Wacom pour promouvoir son
excellent stylet Bamboo Wacom.
► Bamboo paper
Des outils de base dont crayon et surligneur qu’il est facile d’utiliser pour acquarelliser son document… DropBox, Evernote, envoi par Mail au format
PDF, cette application ne doit pas être réduite à un simple gadget pour vendre le stylet Wacom, loin de là…
Facile de copier une page (appui long sur une miniature), changer de fond (sur toutes les pages d’un carnet), protéger l’accès à un carnet, elle s’améliore à
chaque version. Enfin, Bamboo Paper peut échanger des documents avec les versions PC et Mac.
► Note Taker HD
Avec une interface qui ne respecte en rien les guidlines d’Apple, cet OVNI de la prise de notes est l’un des produits les plus complets qui soit disponible
sur iPad. Son développeur, Dan Bricklin, est celui qui a inventé, il y a 30 ans, VisiCalc… ! Permet l’annotation des PDF, l’écriture à la main (à la manière
de Noteshelf), le zoom dans les documents, embarque une bibliothèque de formes et objets hétéroclites qu’il est toujours possible de modifier en taille,
couleur, épaisseur, etc. Et bien sûr de saisir des blocs texte, voire d’ajouter des textes dans un grand nombre des formes proposées. Comme l’application est
très (très) puissante, un tutoriel de démarrage ainsi qu’une vidéo (en anglais) sont proposés.
Notes Taker HD exporte au format PDF et ses fichiers sont particulièrement optimisés en termes de poids. Ainsi, toute calligraphie est traduite par une
série de vecteurs. Vous pouvez également définir vos propres modèles (templates) professionnels.

Réaliser et commenter une copie d’écran ou une photo


Après avoir passé en revue ces quelques applications de prise de notes, il existe une application gratuite et fort pratique nommée Skitch. Elle est couplée à
Evernote et vous permet de réaliser par son intermédiaire des copies d’écran à partir d’images déjà incluses dans Photos, directement depuis l’appareil
photo intégré du iPad, mais aussi en cadrant une vue dans le navigateur de Skitch ou encore en affichant une carte dans cette même application.
► Skitch
L’idée est de vous proposer de tout réaliser dans la même application, une copie d’écran et les annotations sur cette dernière. Et, bien entendu, soit
d’enregistrer le résultat dans Photos, de l’expédier vers Mail mais également de vous inciter à employer l’archivage de vos notes en ligne sur Evernote. Et
il faut reconnaître que c’est extrêmement plaisant à l’usage.
De fait, Skitch propose une batterie d’outils très simples et suffisants pour annoter vos notes photographiques, un jeu de couleurs réduit et un outil flèche de
belle facture. Sans oublier les annotations textuelles avec un effet outline pour détacher ces derniers sur un fond qui peut être assez chargé.
Skitch dispose également d’un crayon et de formes géométriques pour entourer une zone. Mais l’idée est bien de vous inciter à prendre goût à
l’enregistrement de ces notes dans Evernote, ce qui est naturel si vous êtes utilisateur de cette application sur iPad.

Traitements de texte
Contrairement aux traitements de texte légers qui ne permettent pas de styler visiblement les paragraphes ni les caractères, de gérer des images dans le flot
du texte, Pages permet tout cela dont récupérer des tableaux et des graphiques de Numbers qui appartient à la même suite, iWork.
► Pages
Pages est un véritable traitement de texte doté de fonctionnalités puissantes de mise en page comme le multicolonage, des formats styles pour les
paragraphes, ou les listes, etc. Vous pouvez de plus personnaliser les en-têtes et les pieds de page. Mais c’est surtout une application dans laquelle vous
pouvez ajouter des figures géométriques, des tableaux issus de Numbers, des graphiques et, bien entendu, des visuels piochés dans Photos. L’emploi de
Pages sur l’iPad est particulièrement adapté si vous disposez de son alter ego sur Macintosh. Selon l’objet sélectionné, le contenu des palettes s’adapte
pour proposer une série d’options adéquate.
La barre des styles se masque à la demande, libérant plus de place pour travailler.
▲ Même sur un long document, Pages s’avère assez efficace.

Souvenez-vous que Pages vous permet de charger un fichier présent dans son dossier iTunes sans avoir besoin de synchroniser votre iPad. Mais,
désormais, c’est surtout iCloud qui permet de sauvegarder sur le nuage vos documents et de les retrouver sur Mac en passant – pour le moment – par
iCloud.com en attendant une version Pages Mac adaptée. Enfin, si vous importez des fichiers Pages utilisant des polices de caractères non présentes sur
votre iPad, vous retrouverez néanmoins ces polices lors du retour du fichier sur votre ordinateur, elles sont juste substituées pendant le traitement de votre
document sur l’iPad.
L’interface pensée par Apple est assez déconcertante car réellement minimal et adaptative… La règle se masque ou se déploie à la demande et seules les
trois icônes en haut de l’écran à gauche permettent de piloter l’ensemble selon le contexte.
La version iPad de Pages permet d’exporter en PDF et .doc pour Word mais non au format ePub comme la version Mac. Par contre, rien ne vous interdit
d’imprimer directement, à condition d’utiliser un produit compatible AirPrint.
Enfin, notez la présence d’une fonction de recherche très efficace. Vous pouvez également définir avec précision les marges de votre document et y
adjoindre des éléments graphiques si besoin est. Dernier point, les fichiers de travail sont volumineux.
Que les choses soient claires, au moment où je rédige ces lignes, il n’y a pas encore de véritable portage de la suite Office sur iPad même si des rumeurs
assez insistantes proviennent de chez Microsoft.
► Office2 HD
Pour rendre le service attendu, lire des fichiers Word, Excel, PowerPoint, Office² HD fonctionne assez bien. En premier lieu, il propose un panel
impressionnent de solutions d’accès à diverses options de stockage en ligne sur le net, de DropBox à box.net. Ensuite, cette application offre une bonne
compatibilité. La seule précaution à prendre est de sauvegarder régulièrement le fichier en cours d’édition après, j’insiste, avoir créé une copie du
document sur lequel vous souhaitez intervenir. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus stable comme traitement de texte.
Par contre, format paragraphe, format caractère, listes, tout y est ainsi que la gestion des notes de bas de page comme l’insertion de tableaux, de photos
mais également de formes géométriques. Ajoutez à ceci une option de recherche et un système de code à 4 chiffres pour sécuriser l’accès à Office² HD…
À l’usage, c’est pratique en consultation de documents de travail et pour ajouter des corrections basiques. Inutile de se lancer dans la création de longs
documents sous peine de très vite déchanter. Néanmoins, tous ces produits évoluent et ce ressenti se fait sur la base des versions disponibles au moment de
la rédaction de cette fiche.
► QuickOffice
Cette application est également un substitut de Microsoft Office qui permet de retraiter des fichiers Word, mais aussi Excel et PowerPoint. Moins puissant
que nombre de points sur l’aspect traitement de texte qu’Office² HD (absence de tableaux et autres géométriques, il ne gère absolument pas les notes et les
appels de note, ces derniers sont remplacées par des signes diacritiques), il offre en revanche un accès à un plus grand nombre de services de stockage en
ligne dont Evernote.
L’interface est agréable, l’application permet de créer ex nihilo des fichiers Office mais avec des fonctionnalités réduites…
La copie qui précède est un montage des options en place dans la partie traitement de texte. Par contre, QuickOffice offre une recherche/remplacement très
efficace et une sécurité d’accès à l’application par code à 4 chiffres.
En résumé : Ces produits sont des pis-aller en attendant mieux. D’aucuns préfèrent Documents to Go. Il convient davantage de les employer comme outils
de lecture de fichiers distants (…toujours avec une première précaution qui consiste à dupliquer le document sur lequel vous allez intervenir). Si vous
devez créer des fichiers Word, ma recommandation est d’utiliser une application stable sur l’iPad aux fonctionnalités complètes. Et donc de partir
naturellement de Pages, réaliser votre document avec tableaux si nécessaire puis, à la fin, d’exporter une copie au format Word. Si vous ne devez
qu’ajouter du texte, compléter un document, prenez le temps de regarder et utiliser les produits qui suivent… Et de copier/coller votre saisie.

Écrire des textes au kilomètre


L’iPad est une superbe machine à écrire. Deux catégories de traitements de texte se bousculent ici : des applications qui restent dans la lignée des grosses
productions bureautiques utilisées en entreprise, Pages ou des clones de Microsoft Office. Puis, en nombre, des applications taillées pour la saisie rapide de
longs fragments de texte, que ce soit pour des conclusions de projet à rédiger, un article. Voir écrire un scénario. Dans ce groupe, pas de styles de
paragraphe, aucun visuel (graphique, image, tableau), rien que du texte nu comme… sur une simple machine à écrire.
Partageant le même format d’enregistrement (format texte), les contenus de ces traitements de texte sont échangeables sans souci. Cette absence de format
propriétaire permet de commencer un document sur une application et de le poursuivre sous une autre, selon l’humeur du moment. Mais cette absence
visible de mise en forme est trompeuse tant que l’on ne prend pas en compte le paramètre Markdown. Ses principes sont à découvrir sur
daringfireball.net/projects/markdown
► Markdown ou MultiMarkdown
Markdown est un ensemble efficace de balises né en 2004 sous l’impulsion de John Gruber et désormais universellement répandu sur Internet. Il propose
tout simplement d’indiquer dans un texte quels sont les termes en italique ou en gras à l’aide de glyphes discrets mais aussi de repérer le niveau des titres
courants tout en restant cantonné à l’emploi d’un simple fichier texte.
Ce dispositif astucieux qui s’apprend en quelques minutes permet de ne pas surcharger le texte d’un code envahissant comme c’est le cas en HTML. Ici,
uniquement des astérisques ou des dièses qui ne perturbent pas la lecture du contenu. L’intérêt est multiple :
utiliser un format de fichier universel (format TXT – même s’il peut porter un autre nom, cela reste du texte) lisible par toute application de traitement
de texte.
maintenir l’emploi de fichiers légers et donc facilement sauvegardables et échangeables par Mail.
employer des balises qui ne perturbent pas la lecture du texte.
exporter à la demande le contenu qui peut être transformé à la volée en HTML, RTP, DOC, PDF, ePub, LaTeX.
MultiMarkdown est une prolongation de Markdown avec, par exemple, des notes en bas de pages – mêmes balises, mêmes principe de base, légèreté et
conversions…
► Daedalus touch
Si vous utilisez ou découvrez Markdown, c’est le moment d’en disposer de manière continue sur l’un des meilleurs traitements de texte disponibles sur
l’iPad. Daedalus touch enregistre nativement au format .txt et propose quelques options d’export (PDF et ePub) fort pratiques. Cette application vous
propose de travailler par dossiers (des piles de feuilles) et de placer dans chacun d’entre eux autant de pages de longueur différente, de les organiser au fur
et à mesure de votre rédaction d’un simple tapotement. Pas de mode Plan mais une très grande souplesse dans l’assemblage. Notez que les pages d’une pile
peuvent être déplacées vers une autre pile.
Daedalus touch se différencie nettement de tous les traitements de texte habituels par une ergonomie adaptée au iPad et à l’écran Multi-Touch. Il dispose
d’une barre additionnelle de dix touches paramétrable par l’utilisateur, chaque touche peut envelopper une sélection de texte des caractères de son choix,
Markdown par exemple…
Les pages multiples d’une même pile, avec ou sans titre, peuvent être exportées in fine en un unique document (stylé en Markdown uniquement). Mais
également en un seul fichier PDF (stylé ou non), voire en un fichier au format ePub immédiatement lisible dans iBooks… Enfin, vous pouvez sauvegarder
via DropBox et en WebDAV…
► Byword
Byword est arrivé sur iPad et iPhone après avoir commencé sa carrière sur Macintosh en mars 2011. Comme Daedalus touch, cette application
extrêmement sobre est dédiée à tous les rédacteurs qui souhaitent saisir du texte au kilomètre et également supporte TextExpander ou de changer de typo à
l’écran. Interface minimale dotée d’une barre additionnelle à plusieurs états, Byword est parfait pour saisir en Markdown mais aussi en MultiMarkdown.
Des touches supplémentaires dans la barre additionnelle permettent d’insérer les balises nécessaires d’un seul tapotement.
En arrivant, le premier écran affiché par ce traitement de texte porte sur le choix du service de sauvegarde en ligne. Trois options allant du ne rien faire (et
donc de conserver les fichiers localement sur l’iPad) au choix de la sauvegarde en ligne via DropBox ou iCloud. Ici, pas de doublement de mode de
sauvegarde comme sur Daedalus touch.
Si vous optez pour DropBox et si l’application DropBox est déjà installée sur votre iPad, il vous restera juste à taper votre code dans cette dernière puis à
valider la synchronisation. Vous allez être ramené immédiatement à Byword. Vous pouvez choisir le dossier de destination mais également désactiver – ou
non – l’option de synchronisation par défaut de vos fichiers. Si vous choisissez iCloud et que vous disposez déjà de ce service, l’accès est immédiat. Si
vous ne faites rien, vous êtes dans l’espace de stockage local de vos fichiers sur votre iPad. Notez enfin que vous pouvez prévisualiser le rendu HTML du
fichier stylé en Markdown, exporter en HTML (en incluant ou non la CSS de Byword), au format texte ou au format RTF, le Markdown étant traduit à la
volée et lu comme tel dans le Mail.
► iA-Writer
Cette application a été l’un des premiers traitements de texte minimaliste disponibles sur iPad. iA-Writer est taillé pour la saisie de texte au long cours sans
se soucier de la mise en forme. Sa police de caractère unique associée à un fond gris le distingue de ses concurrents. TextExpander sera automatiquement
activé si cette application est présente dans vos applications. Deux modes de saisie coexistent.
Un mode classique avec options de correction. En résumé, vous avez la possibilité de quitter la ligne en cours d’écriture pour redémarrer ailleurs
(comme dans tout traitement de texte sur iPad).
Un mode focus restreint qui fonctionne comme une machine à écrire et est concentré sur la phrase en cours de saisie (le reste du texte est grisé). Ici,
impossible de déplacer le curseur d’un tapotement pour corriger une faute entr’aperçue plus haut, pas d’assistance à la frappe. Bref, un mode idéal
pour éviter d’être rétorqué par le correcteur intégré de l’iPad. Les professionnels apprécieront.
Dans tous les modes, iA-Writer dispose d’une barre de touches additionnelle qui propose de déplacer le pointeur de lettre en lettre ou de mot en mot mais
également, d’aider à la saisie des lettres accentuées ainsi que quatre autres touches pratiques et enveloppantes. Ces touches changent selon la langue de
votre clavier (espagnol, italien, russe, allemand, français ou anglais). iA-Writer offre deux options de sauvegarde dans le nuage, iCloud ou DropBox,
même si vous pouvez également sauvegarder vos fichiers exclusivement en local sur l’iPad et donc communiquer avec iTunes.
► Nebulous Notes
Excellent traitement de texte collaborant avec DropBox mais proposant de conserver ses fichiers en local, Nebulous Notes permet de saisir du texte ou de
coder si besoin est. Il dispose d’une barre additionnelle totalement personnalisable. Cette application permet de modifier son ambiance de travail et
d’enregistrer trois configurations au choix comprenant la taille des caractères, la couleur de fond et la couleur du texte. L’interlignage du texte peut être
personnalisé ainsi que la luminosité de l’écran. La taille des caractères affichés peut être modifiée à tout instant par un simple pincement ou écartement des
doigts. L’application supporte TextExpander.
Revenons à la barre additionnelle : celle-ci permet de placer autant de touches que vous le souhaitez (il suffit de faire glisser du doigt de gauche à droite le
contenu de cette barre) mais aussi de créer des touches lançant des macros personnalisées se basant sur les actions propres à Nebulous Notes. Celles-ci
peuvent être à entrée unique ou à double action (enveloppantes). Pratique pour saisir en Markdown, HTML, etc.
Nebulous Notes dispose d’une pré-visualisation du code saisi, ainsi que de deux modes d’export. Il est possible d’associer une CSS externe (via une URL)
pour un rendu précis.
À noter que cette application est l’une des trop rares à proposer, avec Writeroom et Write 2, un contrôle d’accès à l’ouverture par un code personnalisé de 4
chiffres, ce qui n’est pas négligeable dès lors que l’on utilise un accès direct à DropBox. Pensez, dans le cas contraire, à sécuriser l’accès à votre iPad par
un verrouillage automatique en cas d’inactivité (cf. chapitre 1).
► Writing Kit
Orientée Markdown, cette application de traitement de texte dispose d’une barre additionnelle proposant les différentes balises nécessaires sous deux
représentations différentes. L’utilisateur peut choisir sa police de caractères, son ambiance de travail, ainsi que la taille de la typo affichée ou la valeur de
l’espacement entre les lignes, ce qui n’est pas désagréable quand on écrit. Un tapotement dans les marges latérales permet de déplacer le pointeur à l’écran.
Une option de prévisualisation du rendu des balises Markdown est proposée avec vue des images distantes si ces dernières sont placées sur un serveur. Une
aide à la compréhension de Markdown et du balisage Fountain est disponible dans l’application, ce qui est très pratique pour apprendre et appliquer. En
effet, Writing Kit supporte le balisage Fountain, idéal pour écrire des scénarios… Ce produit supporte TextExpander et propose un mode sommaire qui
permet de visualiser la structure des niveaux Markdown employés dans le texte, d’accéder à l’un d’eux d’un simple tapotement.
Par ailleurs, cette application dispose de son propre navigateur pour circuler sur Internet. Cela permet d’aller piocher des URL et de pouvoir les replacer
dans son texte. Notez qu’elle dispose également d’une intégration poussée du dictionnaire Terminology, ce qui est fort pratique pour tous ceux qui doivent
rédiger quotidiennement en anglais. La synchronisation des fichiers s’effectue au moment de la rédaction de cette page uniquement par DropBox. Enfin, il
est possible d’exporter en HTML, au format texte, mais également en Markdown vers des tas de services dans le nuage comme Evernote.
► Phraseology
Cette application supportant Markdown est arrivée récemment sur iPad et a évolué rapidement. Phraseology dispose d’une barre additionnelle mais sans
touches de stylisation du Markdown. Elle est la seule à disposer d’un mode outliner qui permet de réagencer non seulement l’ordre des paragraphes, mais
aussi celui des phrases contenues dans un paragraphe. Sans oublier un outil d’analyse des occurrences contenues dans un texte, fort pratique pour tout
rédacteur. Notez l’interaction avec Terminology, un dictionnaire anglais/anglais du même développeur.
► Writeroom
Traitement de texte traditionnel et minimal. Ici, pas de Markdown mais un produit né sur Macintosh en 2006, déployé ensuite sur iPhone puis sur iPad.
Permet de saisir du texte rapidement avec TextExpander en soutien. Rapide avec la possibilité de choisir son ambiance de travail et protéger l’accès à ses
documents, petite barre additionnelle ajustable à ses besoins (l’utilisateur choisit les 9 caractères qui l’intéressent).
Les fichiers sont automatiquement sauvegardés sur votre compte DropBox, certainement l’un des choix alternatifs les plus efficaces avec Notesy.
Vous pouvez également tester, du même éditeur, PlainText qui offre un nombre nettement plus restreint d’options mais conserve un lien vers DropBox
mais dispose d’une version gratuite de test… Avec l’affichage de publicité.

Préparer une présentation visuelle


► Keynote
Bien que dans le même esprit que Pages et Numbers qui nécessitent d’avoir une version sur son Mac, Keynote s’envisage plus facilement seul car la
présentation peut se faire sur l’iPad lui-même. Vous retrouverez les mêmes outils (formes géométriques, graphiques, tableaux) que sur ces deux autres
applications de la suite iWork. Désormais, vous pouvez utiliser iCloud pour stocker vos fichiers de présentation, ce qui n’est pas inutile. Les utilisateurs
inconditionnels de PowerPoint sur PC ou Mac trouveront dans la dernière version de Keynote une compatibilité fort convenable. Il est possible de lire des
fichiers PowerPoint mais également de sauvegarder sa présentation Keynote directement à ce format ou en PDF. Connecté à un rétroprojecteur, vous
pouvez visualiser vos notes, un chronomètre, une horloge et un aperçu de la page suivante sur votre iPad tandis que la sortie vidéo n’affiche que votre
présentation. Bref, une manière assez simple de préparer un exposé en puisant dans vos propres photographies sur Photos…
▲ 12 modèles de présentation très sobres sont disponibles pour démarrer…

Après avoir sélectionné un modèle, il vous suffit d’ajouter des pages dans la colonne de gauche avec la palette ci-dessus proposant toutes les combinaisons
disponibles. Puis de changer les contenus en tapotant sur les blocs texte et en remplaçant les visuels. Bien sûr, Keynote est nettement plus riche. Vous
pouvez vous entraîner pour votre exposé en lançant le diaporama, ajouter des notes que vous seul pourrez lire lors de la projection depuis l’iPad sur un
autre écran, ajouter des transitions entre pages (pas inutiles pour animer simplement des graphiques avec des overlays), créer des liens dans les pages vers
d’autres pages mais aussi une URL ou une adresse Mail. Et bien entendu, personnaliser comme dans Pages les cadres enveloppant les images.

Dicter ses textes


► Dragon Dictation
Cette application n’est pas un traitement de texte, juste un outil étonnant qui va interpréter votre voix et transformer vos phrases en suite de mots. Il permet
sur un iPad de première ou seconde génération d’approcher le mode dictée de l’iPad 3. Ses fonctionnalités sont limitées en termes d’intégration dans la
mesure où on ne peut utiliser que Dragon Dictation. Pensez à brancher le casque d’un iPod ou d’iPhone sur votre iPad avec son micro pour améliorer
significativement les résultats. En haut à droite de cette application sont disposées trois icônes précédées d’un bouton rouge qui sert à lancer
l’enregistrement. La première est destinée à ajouter des notes qui seront disposées dans la colonne de gauche à l’écran. La seconde sert à supprimer la note
vocale dans son intégralité ou la dernière entrée enregistrée. La troisième permet d’exporter la note sélectionnée par Mail ou vers un réseau social. De
préférence, utilisez un simple copier/coller vers le traitement de texte de votre choix.
Si la dictée ne vous donne pas satisfaction, soit vous l’annulez et vous recommencez ; soit vous corrigez les mots interprétés en utilisant le clavier. Évitez
de fausser les éléments de correction même si vous pouvez réinitialiser l’application. En effet, plus vous dictez et corrigez correctement, plus l’application
va s’améliorer, ayant appris à reconnaître vos inflexions. Restez sur de brèves notes sonores. Considérez ce dispositif comme un simple outil de prise de
notes. Bien sûr, les accords ne seront jamais parfaits. Il vous faudra reprendre l’orthographe et les conjugaisons ultérieurement dans un traitement de texte.
Mais honnêtement, ce type de produit peut vous rendre d’appréciables services.
▲ Écran en cours d’enregistrement, liste de textes à gauche et le travail en cours à droite…

Écrire à la main
► WritePad
En dehors de la dictée, une application comme WritePad propose la reconnaissance de l’écriture manuscrite. Ce dispositif vous permet d’écrire directement
sur l’écran de l’iPad, charge à lui de reconnaître les lettres que vous avez formées. Une grande partie du succès de l’opération dépend de la manière dont
vous avez réglé les préférences de l’application et, surtout, de votre manière de calligraphier. Sur ce plan, que les choses soient claires, nous ne sommes pas
égaux…! Plusieurs types d’écriture sont affichés dans les préférences et charge à vous de définir quels sont les glyphes qui sont les plus proches de votre
propre écriture. Cette option s’effectue lettre par lettre, capitales et minuscules dissociées. Conseil, essayez un Stylet pour former vos lettres.
Ensuite, avec la complétion orthographique, l’application essaye de deviner ce que vous êtes en train d’écrire. Cela demande un peu, beaucoup, d’exercice
et d’attention mais, peu à peu, cela fonctionne honorablement même si cela reste encore assez lent. Tout dépend bien sûr de votre capacité à dessiner
correctement les lettres. Ici, il s’agit de saisie au kilomètre que vous validez dès que la fenêtre au-dessus de votre calligraphie vous a bien compris. Un
grand nombre d’options vous assistent pour arriver à un résultat optimal. Il vous reste ensuite à copier/coller ce texte vers un autre traitement de texte.
Notez que WritePad possède sa propre base de raccourcis à la manière de TextExpander et vous propose de substituer une phrase entière à un groupe de
lettres. Vous pouvez synchroniser cette application avec DropBox, Google et Evernote. Mais aussi expédier vos textes vers Twitter et Facebook.

▲ Pour les irréductibles à l’usage du clavier.

Traduire ses textes


Tout le monde n’est pas bilingue, fluide en anglais comme en espagnol ! Des applications sur l’iPad proposent de vous aider à rédiger dans des langues
étrangères. Plusieurs pistes s’offrent à vous. Ici, nous avons choisi l’exemple de l’anglais mais il n’est, bien entendu, pas le seul…
► Dictionnaire Larousse Français-Anglais
Bien sûr, il reste l’outil habituel de la traduction, le dictionnaire. Le Larousse a été adapté pour l’iPad et cette version propose, en plus, de prononcer les
termes rencontrés. Si l’usage du dictionnaire se fait hors connexion, l’accès à la prononciation nécessite d’être relié à Internet.
Tous les mots d’une définition fonctionnent comme des hyperliens… Un tapotement sur un mot vous permet d’accéder à une autre définition.

▲ Le symbole du haut-parleur vous permet d’entendre la prononciation de l’expression…

D’autres dictionnaires de cet éditeur sont disponibles uniquement au format iPhone – souvenez-vous que toutes les applications sur iPhone sont lisibles
dans une fenêtre réduite dans l’iPad – et devraient, à terme, être portés sur l’iPad. il existe d’ores et déjà une version iPad du Dictionnaire Larousse
Français-Espagnol.
Une autre manière d’approfondir une langue est de disposer en parallèle d’un dictionnaire exclusivement rédigé dans cette langue, l’équivalent du Petit
Robert ou du Dictionnaire Larousse illustré qui sont présentés dans cet ouvrage. Bien entendu, il existe de nombreux dictionnaires anglais mais je tiens à
évoquer Terminology qui fonctionne de concert avec quelques traitements de texte comme Writing Kit ou Phraseology, ce dernier ayant été développé par
le même éditeur. L’idée est simple : proposer au rédacteur qui bute sur un mot d’appeler en cours de saisie ce dictionnaire pour y trouver un synonyme ou
vérifier sa définition, la justesse de son emploi dans un écrit. Pour le moment, je n’ai trouvé ce dispositif que pour des dictionnaires de langue anglaise en
souhaitant utiliser prochainement le même dispositif en français.
► Terminology
Un dictionnaire anglais-anglais élégant fonctionnant également avec quelques applications comme Writing Kit, Instapaper ou Phraseology qui peuvent s’y
référer en cours de saisie ou de consultation. Affichant une ergonomie efficace, il permet de naviguer rapidement entre les définitions. Bien entendu, tout
tapotement sur l’un des mots composant une définition conduit à la définition de ce dernier, mode hypertexte oblige.
▲ Avec un historique des mots recherchés et la possibilité de les placer en favoris…

Mais le plus étonnant est que ce dictionnaire élégant n’est pas une application fermée.

En tapotant sur l’icône stylisée par un engrenage en bas à gauche, vous pouvez accroître les ressources accessibles sur le Web, prolonger vos recherches sur
term.ly, Bing, Google, Merriam-Webster, Wordnik ou encore Wikipedia.

Calculer
Pas de calculatrice fournie par défaut sur l’iPad. Mais un vaste choix sur l’AppStore.
► i41CX+
Pour les utilisateurs des calculatrices à notation polonaise, il existe de véritables répliques des anciennes HP en mode RPN dont l’application i41CX+
Printer qui ressemble étonnamment à la mythique HP 41CV programmable.
Cette dernière disposait bien d’une imprimante annexe à papier photosensible et de quatre emplacements pour recevoir des modules spécialisés enfichables
qu’il est désormais possible de charger directement dans la mémoire de cette calculatrice par Internet via une simple URL. Vous pouvez non seulement
imprimer le suivi de votre calcul mais encore utiliser les programmes et routines de cette ancienne HP, tracer numériquement les courbes ensuite. Ou
exporter les résultats détaillés de vos calculs par Mail. Autre point, vous pouvez changer l’apparence de l’ensemble en puisant dans toute une série de skins
d’époque livrés dans l’application. Cette dernière allie nostalgie et puissance de calcul.
► RPN calc HD
Nettement plus sobre mais tout aussi puissante, cette RPN est parfaitement adaptée au iPad. En mode portrait, les touches sont plus volumineuses et la
bande de calcul disparaît. Pour ma part, je préfère toujours suivre des yeux mon calcul et conserve ma tablette en orientation paysage. Le résultat des
opérations s’exporte également par Mail, ce qui est important lors de discussions financières.
► PCalc Lite
Si vous n’avez pas envie dans un premier temps de vous offrir une calculatrice, James Thomson vous propose d’essayer sa fameuse PCalc qui vous rendra
le service que vous attendez. Et, si vous êtes satisfait de l’ergonomie – PCalc peut fonctionner ou non en RPN –, vous pourrez toujours vous offrir l’un des
packs sur mesure concoctés par ce développeur et adapté à vos besoins.
► Calculatrice HD pour iPad
Avec son ergonomie un peu classique avec « bois » en arrière-plan et un peu de « décoration » qu’il est heureusement possible de ne pas afficher, cette
calculatrice est appréciée pour un usage précis, celui de communiquer par courriel les calculs. Ici pas de RPN mais la possibilité de passer en mode
scientifique ou de disposer d’un espace de prise de notes rapide.

► Soulver
Pensez à Soulver, tant pour les conversions monétaires que pour des opérations du type trouver la différence en pourcentage entre tel chiffre et tel autre…
Tracer des courbes
Si vous avez besoin de visualiser le résultat de vos équations dans votre activité, l’iPad propose quelques outils ad hoc.
► Quick Graph
Cette application est gratuite pour une partie de ses possibilités, mais l’auteur compte sur votre enthousiasme pour acquérir la suite de cette application fort
bien faite. Une bibliothèque d’équations est disponible et permet très rapidement de tester QuickGraph. Paramétrages des couleurs et surtout modélisation
en 3D à faire tourner avec le doigt. Il est possible de visualiser des trèfles à quatre feuilles à défaut de les trouver dans une prairie et même de les exporter
par Mail.
► GraphCalc HD
Dans un autre genre mais sans 3D, cet autre outil de présentation d’équations avec, comme pour l’application précédente, la possibilité d’exporter les
courbes mais sans l’équation, ce qui est dommage.
Ces deux exemples sont juste exposés pour illustrer cette niche d’applications à destination des étudiants comme des scientifiques ou des ingénieurs. Il
existe également une très grande série de produits d’enseignement souvent gratuits comme Graphbook qui sont plus destinés à faire découvrir la magie des
chiffres par le bais d’animations de rendus d’équations.

Utiliser un tableur
Calculer des suites de nombres et les représenter sous forme de graphiques, réaliser des tableaux, tout est disponible dans la suite iWork proposée par
Apple. L’interface est calquée sur les mêmes principes que Pages ou Keynote, des fenêtres contextuelles selon les objets que vous avez sélectionnés.
► Numbers
Numbers n’est pas Microsoft Excel mais remplit parfaitement son rôle de tableur et d’outil à fabriquer des graphiques.
Tout est immédiatement disponible via quelques icônes dans le haut de l’écran…
▲ Rien à dire, une présentation assez exceptionnelle…

La force de cette application est de simplifier la tâche de l’utilisateur en lui proposant également des modèles prêts à l’emploi pour une série de besoins
courants.
Gérer des bases de données
L’accès à des bases de données est essentiel dans une entreprise. Accéder aux bonnes nomenclatures de produits, aux prix, aux données techniques, tout
ceci relève du quotidien. Et ce, depuis un iPad connecté au réseau. FileMaker permet d’accéder à des bases embarquées mais également à des bases
distantes soit via le réseau local, soit via une adresse IP. Ensuite, tout est affaire de login et de mot de passe.
► FileMaker Go 11 for iPad
FileMaker Go est la version iPad d’une application qui tourne sous Windows comme sur Mac. Il existe une application spécifique pour l’iPhone,
l’application n’étant pas universelle Pour mémoire, FileMaker Pro est une base de données relationnelle qui existe depuis plus de 20 ans et qui a été en
permanence améliorée et optimisée pour tourner sur Macintosh dans un premier temps. C’est un produit axé vers les développeurs qui pourront concevoir
de puissantes bases de données sur mesure pour les besoins de leur entreprise ou d’un service et ensuite les déployer sur iPad. Mais aussi pour les
utilisateurs qui ont des besoins modestes. De fait, désormais deux versions de cette application coexistent sur iPad…

▲ Plusieurs bases peuvent être ouvertes en même temps sur votre réseau local…

La version 11 permet de faire tourner des bases écrites depuis la version 7 jusqu’à la version 11. La version 12 vient tout juste de sortir pour prendre en
compte la nouvelle structure de base introduite par cette version 2012. Bien entendu, la souplesse d’utilisation d’une base de données sur un iPad dépend
du nombre de tables reliées, du nombre de champs, de la taille des informations à traiter et enfin, de la qualité du développement. J’ai testé FileMaker Go
avec des bases de données créées il y a quelques années en version 7 et le résultat s’avère très concluant, d’autant que mes mises en forme – l’ergonomie
générale pour parler simplement – n’ont pas bougé. Seules les typographies sont modifiées sur l’iPad.
► FileMaker Go 12 for iPad
▲ Quelques modèles sont disponibles dans la version 12 pour la tester…

Notez qu’une version plus simple de FileMaker est également disponible sur iPad sous le nom Bento avec une cohorte de modèles prêts à l’emploi. Cette
alternative est intéressante pour des petites structures qui n’ont ni le temps ni les capacités (ni l’envie) de développer des solutions sur mesure, et qui
préfèrent employer des modèles éprouvés. Hormis les échanges via iTunes, l’export des bases peut se faire en format natif par Mail mais également par
l’envoi d’un fichier PDF sur les fiches souhaitées.

Dessiner artistiquement
Comme l’affirme David Hockney, dont les œuvres graphiques ont été exposées en 2011 à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent à Paris, à propos
de l’iPad, « c’est un médium lumineux qui se prête très bien au traitement d’objets également lumineux ».
► SketchBook Pro
Cette application très soignée rappellera à certains un très ancien produit de dessin sur Macintosh nommé Painter (avec son cercle chromatique
emblématique). Le mode d’emploi est livré dans l’application et réalisé avec SketchBook bien sûr.
Ce sont des gestes comme la frappe de l’écran à trois doigts qui vont réactiver l’interface de SketchBook, afficher à nouveau les fenêtres et les outils

▲ Bien adapté au dessin, avec une parfaite prise en compte des possibilités de l’iPad…

SketchBook offre un florilège impressionnant d’outils pour dessiner, allant de simples plumes calligraphiques à des aérographes, en passant par des feutres,
des craies. La roue des couleurs très précise vous permet de moduler les teintes que vous pouvez utiliser et il vous est possible de choisir la taille de chaque
brosse, la transparence et le bruit, la texture. Hormis son étonnante réactivité, l’une des forces de cette application est de vous permettre de travailler sur
plusieurs calques, de modifier leur ordre, de les masquer à l’occasion ou de modifier leur opacité.
SketchBook permet également d’aller puiser dans l’application Photos et donc de se servir d’images comme modèles ou fonds pour démarrer des
illustrations. L’ergonomie est particulièrement époustouflante car elle peut être totalement masquée.
Ainsi, l’artiste qui dessine peut employer toute la surface de la tablette. Merci à Vincent Burgeon, graphiste et illustrateur pour l’exemple sur mesure qui
suit…!

Un exemple de dessin, les étapes montrées à la suite…


Tous les éléments de l’illustration sont préparés sur des calques séparés… Ensuite, ces calques sont rassemblés avant la mise en couleur…
L’interface n’est visible que lorsque les outils sont sollicités…
► ArtSet
Avec son étonnante modénature des outils de dessin traditionnels, ArtSet offre des textures de fond et un zoom tant pour se rapprocher du grain que pour
prendre du recul. Le tiroir utilisateur conserve les brosses qui ont été utilisées avec leur couleur.
► Paper
Proche également des outils de dessins traditionnels, Paper propose de créer autant de carnets que possible et d’utiliser une palette de plumes et brosses
mais avec un nombre fort réduit de couleurs. La barre de menus se masque et l’option annulation est juste stupéfiante dans la mesure où l’on peut
rembobiner toute la séquence.
Dessiner vectoriellement
Tracer des courbes de Bézier ou agir sur des points d’ancrage sur une application de dessin vectoriel est tout à fait d’actualité. Artistiquement, InkPad est
sorti quelque temps après la première édition de ce livre et il me semble difficile à égaler tant il ressemble à une sorte d’Adobe Illustrator sur iPad même si
iDesign reste une excellente alternative… Professionnellement, les outils de CAD sont de plus en plus nombreux comme AutoCAD WS ou PadCAD.
► InkPad
InkPad est assurément l’un des meilleurs outils de dessin vectoriel. De version en version, il ne cesse de s’améliorer, quitte à modifier radicalement des
points d’interface qui se sont avérés inadaptés au multitouch. Si vous avez besoin de réaliser des illustrations vectorielles compatibles avec Adobe
Illustrator par le biais d’une exportation aux formats SVG ou PDF, voici un outil idéal pour travailler tant au doigt qu’avec un stylet. Vous pouvez
importer des images vers InkPad via DropBox en utilisant le format SVG.
Parmi les fonctions astucieuses, la gomme qui permet de tronçonner sans souci un tracé en construisant les segments dans la continuité. Bien sûr, ceci
fonctionne sur des formes fermées, dotées ou non d’un dégradé. Les graphistes apprécieront le confort de ce produit. Tracer des courbes de Bézier précises
est un régal d’autant que vous pouvez définir une grille au pas souhaité qui sera utilisée sur tout le document. Libre à vous de magnétiser cette dernière ou
les intersections pour contraindre vos tracés.
Changer les paramètres des filets comme des remplissages se fait via une interface limpide. Idem pour les tracés, un double tapotement sur les ancres
permet de passer d’un état à un autre, modifier la position des tangentes. Bien entendu, InkPad permet de bosser avec plusieurs calques, d’isoler le calque
actif, travailler uniquement en tracés, de choisir le format de son plan de travail, etc.
► iDesign
En résumé, si vous avez déjà dessiné avec une application comme Adobe Illustrator, vous ne serez pas trop dépaysé car les concepts restent les mêmes. Par
contre, sur un iPad et en l’absence de souris, dessiner des courbes de Bézier avec son doigt est une épreuve assez troublante une fois les premières erreurs et
le temps d’apprentissage de l’interface passés. La surprise vient d’abord de l’interface qui sait se faire fort discrète (parfois trop) pour laisser le maximum
de surface à l’opérateur pour tracer ses figures. Ensuite, le principe de tapoter à un endroit précis pour appeler les outils ou les modifier vient assez vite.
Minimale, cette interface permet également de se concentrer sur le sujet et de masquer même toutes les palettes à l’écran. Comme son homologue de dessin
pixels, SketchBook, iDesign permet de travailler sur plusieurs calques et donc de verrouiller ou protéger certaines parties de l’illustration en cours. Ne
cherchez pas l’option dupliquer, il faut impérativement passer par un copier-coller. De plus, le nombre de palettes tend à perturber l’utilisateur même si le
système à tiroirs est efficace.
Ces calques peuvent être empilés comme le souhaite le dessinateur et, bien sûr, il est possible d’importer depuis Photos, une illustration qui sera mise en
fond d’écran, histoire de la redessiner par exemple, de la « calquer ». Une fois l’image réalisée et enregistrée, iDesign vous propose de l’exporter comme
une image au format JPEG ou PNG mais, bien plus intéressant pour des fichiers techniques, en vectoriel, c’est-à-dire aux formats PDF ou SVG. Le tout par
courriel. Dernier point et non des moindres, il est franchement nécessaire de maîtriser déjà ce type de produit avant d’envisager de l’utiliser…! Idem pour
l’application qui suit…
► AutoCAD WS
AutoCAD WS est une excellente démonstration des possibilités de l’iPad. Là, on quitte le cadre des applications vectorielles artistiques – même s’il ne faut
pas les sous-estimer, pour aborder l’univers plus lourd de la modélisation en 2D ou 3D. Ainsi, AutoCAD qui est utilisé dans de nombreux secteurs
professionnels, passant allégrement de l’industrie à la gestion de projets urbains tout en passant par l’architecture et la réhabilitation, voire la reconstruction
virtuelle de sites disparus avec des données relevées sur des sites de fouilles archéologiques.
AutoCAD WS propose de télécharger une série d’exemples – via une inscription sur le site d’AutoCAD – pour essayer l’application, un exemple industriel
comme celui qui suit mais également d’architecture ou encore d’urbanisme. Comme cette application ne charge que des données filaires (à partir de fichiers
texte)…

▲ Le choix de l’angle de vision directement disponible via cette palette…

…La vitesse de traitement des faces est époustouflante. Il est facile de visualiser un intérieur en masquant juste le toit ou en visualisant la structure en
filaire.
Cette manipulation de documents du bout des doigts (ou du stylet) pour agrandir, ajouter des éléments, les replacer est très confortable…
Masquer des calques ou simplement faire des mesures.
► PadCAD
En dehors de très puissants produits de dessin signés par des éditeurs prestigieux, il existe une flopée de produits de dessin technique sur l’iPad. En cours
de développement, pas toujours respectueux des Guidelines d’Apple (l’export par Mail est assez significatif), PadCAD permet de croquer rapidement un
plan précis grâce à ses nombreux outils, voire de positionner chaque élément du dessin en cours via un cercle d’ajustement qui déplace à l’unité de mesure
près ou de le faire tourner sur 360°.
▲ Le choix de l’angle de vision directement disponible via cette palette…

Les éléments dessinés peuvent être verrouillés et côtés. Bref, rustique mais efficace. Bonne idée, la possibilité en cours de dessin, d’ajouter des photos de
référence prises avec l’iPad. Ces vues seront utilisées comme des rappels pratiques. Une bibliothèque de portes et fenêtres, d’éléments de salle de bains
comme de cuisine est proposée mais aux normes américaines. Vous pouvez ajouter vos propres éléments.
Comme pour tous ces produits, il n’est jamais inutile de travailler sur une copie des opérations précédentes, plus facile de revenir à l’original que de
corriger des erreurs de positionnement. Mais cela est valable pour pratiquement toutes les applications balayées dans cet ouvrage.

Bâtir et coder des interfaces professionnelles


Avec une application comme iMockups, la création de sites ou de projets nomades devient nettement abordable et, surtout, bien moins consommatrice de
temps. Côté code, les développeurs sont loin d’être oubliés, et Textastic (ou encore Gusto) avec la coloration syntaxique des balises dans les pages de code
permet de développer tranquillement et strictement n’importe où avec un iPad.
► iMockups for iPad
Rien n’est plus compliqué que de bâtir l’interface d’un site Web ou de définir l’ergonomie d’applications pour iPhone ou iPad… S’il est facile de tracer à
grands traits les lignes d’un nouveau site Web sur une application de dessin, le passage à la réalisation est autrement plus complexe. Avec cette application
originale qui possède un éditeur visuel, vous voilà en train de créer un projet en puisant dans une bibliothèque d’objets élémentaires au lieu de dessiner des
éléments. Tous ces derniers peuvent être redimensionnés au pixel près et leurs attributs chromatiques respectifs, ajustés.

▲ Ergonomie très simple et déplacement des éléments d’un simple doigt…

Ainsi, vous montez très vite une maquette d’intention à montrer. Bien sûr, la maquette ne fabrique pas le code en arrière-plan mais juste une image précise
au pixel près de l’interface à venir. Elle peut ensuite être commentée dans la même application (avec des symboles en bibliothèque) puis expédiée par Mail.
► Textastic
Ce puissant traitement de texte est essentiellement dédié au codage et donc aux développeurs ou webmestres. Il permet de distinguer les balises des
différents langages de programmation existants (Perl, Java, PHP, LaTeX, Markdown, etc.) par le biais d’une coloration syntaxique. Textastic dispose d’une
barre additionnelle avec un ensemble de glyphes dédiés à cette programmation. Pour réduire l’encombrement de cette barre et ne pas devoir la faire glisser
latéralement en mode paysage, le développeur a regroupé sur chaque touche visible cinq caractères en étoile. Il faut à l’utilisateur un peu d’attention pour
solliciter tel ou tel caractère au sein d’une même touche et l’insérer dans son code mais cela fonctionne assez bien une fois le principe compris.

À noter que cette application dispose également d’un étonnant cercle de contrôle qui s’affiche à la demande (tapotement à deux doigts sur l’écran)
permettant de déplacer le pointeur de manière très précise et de réaliser des sélections de texte au caractère près. Côté ambiance de travail, plusieurs mises
en forme du texte et ambiance de travail proposées sont empruntées à Textmate, sans oublier le choix de la police de caractères, le nombre de signes par
ligne, etc.
Cette application permet de se connecter directement à différents type de sauvegarde (iCloud n’est pas encore pris en compte) dont un accès FTP aux
serveurs Web pour transférer les fichiers corrigés. Enfin, un code à quatre chiffres permet de protéger l’accès à l’application et donc aux contenus tant
locaux que distants. Bien sûr, la visualisation HTML du code est proposée. Sans oublier, toujours pour les développeurs, l’option (FireBug) pour visualiser
les erreurs de syntaxe dans le code, la recherche des expressions régulières ou la complétion pour saisir plus vite les balises élémentaires.
Naviguer sur les flots
Même si les cartes papier restent les plus sûres, il est possible d’utiliser des cartes marines sur son iPad.
► Navionics
Inutile d’embarquer toute l’Europe, vous pouvez ne charger qu’une portion de la base de données (ici le Morbihan) et, après coup, disposer de cartes assez
complètes remises à jour même si la navigation se fait d’abord en suivant son cap…
L’ergonomie a été totalement remaniée, l’application répond très vite sur un iPad de seconde et troisième générations et offre une foultitude d’informations
pratiques qui vont des horaires des marées en passant par tout ce qui simplifie la vie des marins (canal VHF ou numéro de téléphone de la capitainerie du
port). Notez qu’il existe un calque de communauté qui permet aux utilisateurs de signaler de nouveaux objets.
Bien sûr, il est indispensable d’avoir une bonne application météo en sus avec prévisions actualisées régulièrement et, surtout, de penser à protéger son
iPad dans un étui étanche aux embruns, voire totalement insensible à l’eau de mer… ! Mais même pour des randonnées à pied le long des côtes,
indispensable pour définir avec précision ce que l’on voit au loin et trouver sa position. Côté informations terrestres, vous pouvez opter pour une carte issue
des services de Google, de Bing ou affichant simplement le relief. Voire n’utiliser que le découpage de la côte, ce qui accélère efficacement les
chargements à l’écran.

Prendre une photo


Depuis la version 2, vous pouvez prendre des photos avec un grand nombre d’applications depuis l’iPad. Certes, ces images n’ont pas la résolution d’un
appareil professionnel mais cela dépanne efficacement dans de nombreuses situations.
Les deux capteurs photos intégrés (en façade et surtout sur le dos) ouvrent des perspectives intéressantes car vous pouvez, dans un premier temps, utiliser
votre tablette comme un appareil photo basique, voire comme un Lomo. Puis appliquer à ces images des filtres artistiques préprogrammés pour les rendre
moins banales, cette large gamme de filtres dynamisant sans effort vos images. Vous pouvez même gérer des flous (bokeh) à la manière d’optiques
professionnelles, toute raison gardée… ! Dans un second temps, vous pouvez traiter plus finement ces clichés réalisés avec votre iPad (ou importés d’un
iPhone ou de votre ordinateur) avec des applications plus complètes qui vont vous permettre d’ajuster la colorimétrie, la balance des blancs, jouer sur le
grain de l’image, les textures, redonner du contraste, de la saturation, etc. Et recadrer, ajouter une bordure de votre choix ou d’autres options esthétiques.
Une fois ces images exportées dans l’album des Photos, pourquoi ne pas, dans un troisième temps, les exploiter pour réaliser un petit projet de
communication (flyer, invitation, etc.). Sans oublier que les deux caméras du iPad peuvent également filmer en vidéo. Mais revenons à la prise de vue de
base et démarrons par le plus simple.
► ClassicINSTA
Comme la caméra au dos du iPad est située dans un angle et non au centre, cela vous amènera à faire souvent pivoter l’iPad sur un support fixe pour
optimiser la prise de vue comme dans l’exemple qui suit. ClassicINSTA est un appareil de photo orienté lomophotographie. Quatre boîtiers virtuels aux
caractéristiques différentes sont proposés avec une douzaine de traitements prêts à l’emploi à utiliser tels quels.
Une fois la caméra sélectionnée, il reste à cadrer et déclencher. Le rendu de la photo est fonction de la caméra choisie et s’effectue dans le même espace.
Côté traitement, il vous reste à en choisir un qui vous convient, à ajouter éventuellement une mention (caption) à la dymo puis à exporter l’image.

► ClassicTOY
ClassicTOY est une variante qui propose un format nettement plus allongé et disposant d’une fenêtre de prise de vue plus conventionnelle utilisant tout
l’écran du iPad.

Là également, une série de caméras et de rendus artistiques prêts à l’emploi. Ces exemples illustrent la multitude d’applications disponibles. Deux rendus
pour finir.
► FotoMeter Pro
Petite parenthèse pratique et technique pour photographes, FotoMeter fonctionne comme une véritable cellule à main et mesure la lumière incidente ou
réfléchie. La surprise est que cela fonctionne assez bien et que vous pouvez même compenser la mesure jusqu’à + ou - 2 eV – par pas de 0,5. Pour les
longues expositions manuelles en lumière réduite et mode bulb, l’application sert également de minuterie – avec alerte sonore ou vibration à la fin de
l’exposition.
► TiltShiftGenerator for iPad
Bien sûr, cela n’a rien à voir avec ce que l’on peut réaliser avec un objectif adapté comme un Canon TS-E 17 mm f/4 L, mais cette application est
réellement bluffante par la simplicité de sa mise en œuvre qui vous permet de réaliser ces fameux effets « maquette », ajouter du bokeh en quelques
secondes. Désormais, elle propose d’utiliser son iPad comme un appareil photo de studio. N’hésitez pas à utiliser un réflecteur pour éclairer votre sujet,
voire à inverser la position pour placer la caméra de la manière la plus optimale possible et poser le tout sur un support stable…

L’ergonomie est sobre et efficace. Les trois curseurs de la colonne centrale permettent de corriger saturation, luminosité et contraste… Celui de la colonne
de droite sert à ajouter du vignetage mais c’est essentiellement ce qui se passe dans la colonne de gauche qui mérite notre attention. Deux types de dégradés
sont disponibles, radial ou linéaire. L’ajustement se fait à la fois avec les doigts sur l’écran pour le positionnement et l’orientation et via les curseurs pour
l’amplitude et la force de l’effet…
La photo traitée peut être exportée dans l’album ou expédiée via Twitter ou Mail. Sans oublier le choix de la résolution de l’image en sortie.
► TiltShift
Propose, en résumé, de combiner les mêmes effets que l’application précédente mais avec des options supplémentaires et agit sur des images jusqu’à 18
Megapixels.
De la prise de vue jusqu’à l’image finale en grand format.
► PhotoToaster
Dans le même esprit, prendre une vue aisément et la traiter dans la foulée, je retiens PhotoToaster, plus conventionnel, qui permet de corriger le rendu des
images par une série de filtres prêts à l’emploi en mode basique (on applique simplement un effet en tapotant sur la prévisualisation miniature). Le mode
avancé permet d’intervenir sur les réglages via des potentiomètres.
Ces réglages peuvent être enregistrés, les fonctions d’exportation sont riches.
► Pix Pixel Mixer
À noter également, Pix plus minimaliste et élégant avec une palette d’effets prêts à l’emploi. Mais sans outils de recadrage…
Pas de recadrage, la possibilité de cumuler jusqu’à trois effets, application de texture comprise et choix d’un encadrement. Cela s’exporte ensuite et basta.
Bref, il existe une myriade de très bonnes applications qui proposent de retraiter sans peine des images avec des filtres de bonne qualité, je cite pour
mémoire CameraBag, Pixlromatic dans la gamme des rendus de type lomographie… J’ajoute Grid Lines qui a une spécificité très intéressante, le
photomontage dans une grille…
► Grid Lines
Grid Lens fait partie de ce genre d’utilitaire dont on ne voit pas – a priori – l’intérêt professionnellement… Mais qui s’avère fort pratique pour réaliser,
avec Phoster par exemple, un doc de communication soigné en lui adjoignant un photomontage, une mosaïque créative… Le produit est bien pensé,
amusant, et les options tombent sous les doigts. Il est très facile de faire un photomontage de qualité non seulement avec des vues effectuées à la volée –
optez pour l’option mode Manuel nettement plus pratique que le mode Auto même s’il est possible de changer l’intervalle de temps lors de la prise de vues
– avec des captures rapprochées ou non. Mais, surtout, en puisant dans votre propre bibliothèque d’images. Pratique, ces dernières peuvent être redressées,
zoomées pour en exploiter un simple détail ou la totalité.
Des options permettent de supprimer les bordures et/ou de choisir leur épaisseur comme leur couleur. Si la bibliothèque proposée de cadres ne vous
convient pas, réalisez-en à votre goût et dans le rapport souhaité (quatre disponibles, de 1:1 au 16:9).
Pour finir, cette application propose des filtres en quantité raisonnable mais n’oubliez jamais que vous pouvez importer des images déjà filtrées qui ont déjà
été placées dans Photos. Ou exporter votre photomontage vers Halftone ou une autre application. S’il existe pas mal d’options d’export vers des réseaux
sociaux, pour imprimer, passez par Photos. Attention, le grain de la caméra frontale est très marqué et peu exploitable.
Traiter ses images
Mais traiter des photographies de manière professionnelle sur un iPad n’est plus une idée aberrante ! Avec l’arrivée de l’écran à haute résolution Retina, les
applications se succèdent même si celles citées dans la partie précédente suffisent souvent.
► Filterstorm Pro
Faire du traitement d’images précis avec gestion de masques et post-traitement sur l’iPad est possible avec Filterstorm Pro, une application qui s’avère
redoutable une fois prise en main. Prenez le temps de bien saisir les subtilités de son interface.

Pas de souci pour traiter de très grandes images (ici, des 2 736 par 3 648 pixels issus d’un Canon G11). Si vous êtes un utilisateur de Photoshop, vous ne
serez pas trop dépaysé. Filterstorm Pro permet de retailler, réduire et faire pivoter une image, mais également de la retourner, d’ajouter une bordure ou de
l’incliner.
Hormis ces fonctions triviales, Filterstorm Pro donne sa pleine mesure via ses options qui autorisent de traiter en profondeur une photographie. Si vous
souhaitez durcir ou, au contraire, renforcer le visuel, jouer sur la température. Le plus est la prévisualisation en parallèle de l’image comme le montrent les
deux copies d’écran qui précèdent, sachant que l’on peut inverser les deux zones ou afficher toute l’image…
► Snapseed
Cette application est puissante, très accessible et offre une large palette de filtres et d’options fines de réglages, allant même jusqu’aux effets Tilt-Shift. Une
image de test permet d’assimiler tous les effets disponibles. Snapseed propose de réaliser une prise de vue depuis l’iPad mais également d’ouvrir de
volumineux fichiers puis d’enregistrer une copie optimisée à la même résolution…
Ici également, tout se joue par tapotements successifs, glissés horizontaux ou verticaux d’un doigt sur l’écran pour changer le type d’action réalisée sur
l’image ou la force d’un réglage. Voire action à deux doigts pour élargir un masque. L’organisation se fait par grands thèmes affichés dans la colonne de
gauche puis par sous-thèmes une fois sur l’image en traitement. L’export vers Photos, l’envoi par Mail, l’impression ou le partage avec les réseaux sociaux
est disponible.
Très facile d’appliquer ou annuler le filtre (repentir). Et, bien sûr, de cumuler des effets… Il manque juste un historique pour supprimer une étape
intermédiaire.
► Adobe Photoshop Touch
On attendait Adobe sur l’iPad et après Adobe Photoshop Express, du niveau de Photo Toaster, cet éditeur a sorti une application puissante de traitement
d’images avec une limitation à des images 1 600 x 1 600 pixels au maximum pour l’instant…
Il est possible de prendre une photo ou de démarrer de sources multiples et, surtout, de se perfectionner via un nombre impressionnant de tutoriels.
L’emploi d’une telle application est nettement dédié aux créatifs qui maîtrisent bien les calques et sont familiers d’Adobe Photoshop…
► iPhoto
Avec la sortie du iPad Retina, Apple a sorti sa propre application de traitement d’images, compatible avec l’iPad 2, qui n’a pas grand-chose à voir avec les
options, certes honorables, de Photos. Ce produit fonctionne de concert avec la version Macintosh de iPhoto et permet d’échanger des images via WiFi
avec son alter ego sur iPhone, ce qui est bien pratique pour traiter de très grosses photos dans de meilleures conditions à l’écran…
Ce qu’il faut comprendre, c’est que tout s’effectue au doigt directement sur l’image, tant pour régler les ombres et les tons clairs que pour corriger des tons
couleur chair sur le visage d’un sujet, etc. C’est assez déroutant au départ même si l’on retrouve des sensations proches du tirage argentique à
l’agrandisseur dès que l’on sature ou non une zone au doigt. Souvenez-vous que vous pouvez toujours annuler et relancer votre traitement, l’image source
n’étant jamais affectée. Une fois un réglage trouvé, vous pouvez l’appliquer à une ou plusieurs images sélectionnées. Bref, de la puissance sous les doigts
et un très long mode d’emploi en support.
Vous pouvez modifier la balance des blancs, appliquer des réglages prédéfinis, etc. Si vos images proviennent d’appareils numériques, iPhoto vous
indiquera les conditions de prise de vue (appareil, diaphragme et exposition) mais également la géolocalisation sur une carte de la prise de vue si
l’information est disponible (impossible, en revanche, d’ajouter un lieu). Enfin, vous pouvez organiser vos photographies par albums ou par événements,
créer un journal en particulier (reportage sur une formation, etc.) pour l’imprimer en numérique. Ou lancer un diaporama comme dans Photos.

Gérer ses images


L’iPad est livré avec une application à tout faire, Photos. C’est un gros album utilisé par de nombreuses autres applications, produits de traitement
d’images mais aussi logiciels de dessin ou copies d’écran réalisées si besoin.
► Photos
Ce qu’il faut comprendre immédiatement, c’est le système de rangement réalisé par cette application… A priori, toutes les images contenues dans votre
iPad seront dans le premier onglet à gauche, Photos… Si vous importez des images de votre Mac, ces dernières peuvent être rangées par événements, par
albums ou encore par lieux avec repérage sur une carte. En résumé, ce sont toujours les mêmes images mais ordonnées. Rappel : certaines applications
créent leurs albums dans Photos comme PhotoToaster.
Photos permet de corriger a minima les images et de les recadrer. Vous pouvez lancer un diaporama d’un groupe d’images (album, événement ou lieu), les
images en mode portrait seront adaptées pour rentrer dans l’écran. Le temps de défilement des images est réglable à votre guise dans les Réglages >
Photos…
Enfin, vous disposez de quelques options dont l’affectation d’une image à un contact. À noter que l’application iPhoto voit toutes les images de Photos
mais ne partage pas les siennes… Sauf si vous lancez un export vers Photos depuis l’album sélectionné dans iPhoto. De plus, ce seront des duplicatas,
autant le savoir avant de penser pouvoir regrouper vos images… !

Réaliser un petit document de communication


Besoin d’envoyer un flyer d’une page pour une invitation, une journée portes ouvertes ou des vœux de Nouvel An ? Pensez à Phoster.
► Phoster
Il ne s’agit pas là de réaliser un document très élaboré mais de piocher dans une grande série de templates (modèles) fort bien réalisés, offrant des choix de
mise en page comme de typos. Puis de combiner vos choix avec des visuels contenus dans Photos…
Changez les textes par défaut, les typos, leurs tailles et positions puis, avant l’envoi par Mail ou l’impression, sélectionnez un traitement de surface parmi
un large éventail d’effets (textures, rayures, etc.). Le résultat est de qualité et vous pouvez toujours l’annuler pour revenir à une étape précédente. La
composition sera placée dans une galerie.
Le nombre de modèles s’accroît au fur et à mesure des mises à jour de Phoster, seuls le format et son unique page restent fixes, ainsi que le mode portrait
immuable.
► Halftone
Encore un produit atypique qu’il est facile de détourner pour créer des visuels à insérer dans une présentation Keynote ou pour animer un rapport rédigé
dans Pages, un document de communication ou dans iMovie.
Cette application permet en premier lieu de corriger la chromie d’une image importée ou d’une photographie prise depuis Halftone, de la recadrer, la
saturer ou la basculer en noir et blanc (…et même de la filtrer via une série d’effets prêts à l’emploi que vous pouvez acquérir en sus) mais surtout de
donner un effet bande dessinée en ajoutant un grand nombre de poncifs graphiques du genre.

En effet, cette application permet d’ajouter différents types de bulles (phylactères) avec du texte que vous allez saisir au clavier pour faire dialoguer des
personnes ou objets. Vous pouvez choisir une typo (attention à celles qui ne sont pas accentuées comme dans notre exemple), employer de une à deux
légendes en bord d’image, compléter avec des objets graphiques dynamiques que vous pouvez adapter en taille comme en couleur selon vos envies. Pour
rendre ce visuel encore plus percutant, Halftone permet d’ajouter un faux rendu de trame d’impression mais aussi de choisir une texture de papier, de
dégrader l’image (Process original) pour donner l’illusion d’un vieil illustré imprimé…
Bien sûr, vous pouvez passer outre et conserver une image impeccable avec un fond non texturé selon vos besoins. Enfin, exporter vos images retraitées
vers Photos, Facebook, Twitter, Camera+ mais également vers DropBox…
► iMovie
Ou comment monter un film vidéo pour dynamiser des équipes de vente ou former la comptabilité à une nouvelle procédure interne, expliquer de nouvelles
directives…
Avec iMovie, devenez le réalisateur de courts formats pour votre entreprise ou division. Les plus de cette application, hormis une interface minimale qui se
pilote entièrement du bout des doigts, sont de vous permettre de mixer des bouts de films de taille variable réalisés avec l’iPad ou importés depuis un
iPhone, avec des images fixes extraites de votre album Photos, visuels que vous pouvez animer via un effet Ken Burns – un léger mouvement
panoramique. Le tout accompagné d’une musique de votre choix puisée dans votre bibliothèque Musique. Il est très facile d’allonger ou de réduire une
séquence, d’intervertir l’ordre des éléments visuels par simple tapotement glissé ou de changer de thème musical.
Vous pouvez enregistrer un commentaire vocal pour accompagner le déroulement du film, ajouter des titres graphiques entre deux séquences en important
une série de visuels. Bref, tournez de brèves séquences vidéo, saupoudrez d’images fixes de bonne facture et vous avez les ingrédients de base de votre
film. Ensuite, c’est le travail de découpage qui fera la différence. À la fin de votre montage, après création du générique en remplissant la grille de l’un de
ceux proposés, iMovie exporte le tout en une seule opération. L’encodage est alors pris en compte par iMovie. Attention, pour enregistrer en iFrame 720p,
pensez à cocher cette option dans Réglages > iMovie…
Cuisiner
Il n’y a pas que les activités liées à l’entreprise qui sont à la portée d’un iPad. C’est pourquoi il est agréable de finir sur cette note sucrée avec ce livre
interactif pour cuisiniers amateurs ou professionnels.
► Petit Larousse Pâtissier
Ce vaste et lourd monument du savoir pâtissier édité par Larousse a été converti en une application pour iPad. Il propose plus de 200 recettes dans une mise
en page soignée, avec sommaire, mots-clés et index détaillés, le tout assorti de photos pleine page splendides qui mettent déjà l’eau à la bouche ou de
photos d’étapes comme indiqué sur la copie d’écran qui suit. Du coup, on attend Le Petit Larousse des fruits du verger ou encore Le Petit Larousse des
légumes du potager.
▲ La qualité des photographies rend cette application encore plus séduisante.

Cette application offre une caractéristique amusante, celle de pouvoir faire tourner les pages en soufflant sur son iPad (…en dirigeant son souffle vers le
microphone intégré). Ceux qui cuisinent le savent, conserver des doigts et des mains propres quand on travaille farine et beurre est impossible !
En cuisine, il faudra juste prendre garde à protéger l’iPad des éclaboussures. Il existe des systèmes de fixation qui permettent de décoller l’iPad du plan de
travail ou mieux encore de le suspendre au mur. Sans oublier la solution proposée par Velcro® qui s’avère universelle et repositionnable.
Chapitre 5

S’organiser

Pour celui qui travaille avec son iPad, le maître mot est souvent organisation…

Suivre son planning


► Calendrier
Comme son nom l’indique, le Calendrier propose une présentation assez esthétique des tâches à réaliser. Cette présentation des tâches, rendez-vous et
autres événements marquants est affichée sur une journée, une semaine ou un mois. Une disposition en liste permet de visualiser toutes les tâches à venir
triées chronologiquement. Cela convient à un indépendant comme à un professionnel devant gérer des missions avec des échéances précises. De plus, avec
iCloud, les informations du Calendrier sont partagées avec Mac et iPhone, ce qui simplifie la synchronisation entre les divers écrans.
Affichage par jour, semaine ou mois, tous calendriers confondus ou pas…!

▲ Une disposition qui se passe d’explications…

La création d’une nouvelle tâche se fait directement dans l’application en définissant une date avec heure de départ et heure de fin (ou toute la journée). Il
est très facile d’y associer des contacts piochés dans Contacts, le carnet d’adresses et, bien entendu, d’y ajouter des alarmes pour un rappel quelques
minutes avant ou la veille. Mieux encore, ces alarmes peuvent être récurrentes, ce qui est pratique pour signaler un anniversaire chaque année ou l’envoi de
la TVA chaque mois à temps. Pratique, vous pouvez également associer une note à chacune des tâches, ou inviter par mail d’autres personnes à ces rendez-
vous. Dès que ces invitations seront acceptées, vous recevrez à votre tour un courriel de confirmation. N’hésitez pas à tester ce mécanisme à blanc pour en
saisir toutes les subtilités avant de vous lancer dans une utilisation effrénée. Enfin, ce calendrier peut être multiple : vous pouvez créer des calendriers
spécifiques pour vos activités professionnelles, sportives ou personnelles, etc. Et, visualiser un seul calendrier ou tous, un code couleur permettant de les
identifier.
► Agenda
À l’opposé du look tout Cuir de Calendrier, il existe une multitude d’applications alternatives nettement plus sobres comme Agenda. Cette dernière
s’appuie sur les briques logicielles de Calendrier, vous avez à disposition une puissance équivalente mais avec des fonctionnalités astucieuses comme des
phrases types à expédier par Mail en cas de retard ou de demande de confirmation de prise de rendez-vous, etc.
▲ Une fenêtre pour choisir la tranche de retard et l’expédier dans la foulée…

Travailler en mode plan


Si vous êtes un adepte du mode plan, c’est-à-dire trier les informations par niveaux, voici deux exemples emblématiques.
► TaskPaper
Il est souvent nécessaire d’organiser nos idées et même de les organiser par projet et par tâche mais sans pour autant utiliser une application complexe, agir
comme nous le faisions avec un bloc papier et un simple crayon. TaskPaper qui existe également sur Mac et iPhone permet de gérer ce type de liste
d’informations de manière efficace mais à condition de prendre le temps de comprendre comment cela fonctionne, l’ergonomie de cette application tirant
partie de l’écran tactile de la tablette. TaskPaper offre peu de niveaux hiérarchiques mais permet d’organiser vos listes de manière intuitive.
Produit très efficace qui nécessite juste un peu d’auto-formation et du doigté…!

▲ À utiliser comme un bloc papier, et donc à raturer dès qu’une tâche est effectuée.

La version sur iPad s’appuie essentiellement sur l’emploi répété de deux touches. La touche Retour sert de bascule entre les trois styles proposés – projet,
tâche et note – au départ de tout nouveau paragraphe, et la touche Effacement, toujours en démarrage de paragraphe, à remonter d’un niveau.
Cette méthode fort simple permet de saisir son texte à la suite sans se poser trop de questions et en alternant tâches et notes généralement. Ensuite, comme
nous sommes sur un écran tactile, la réorganisation des paragraphes et leur déplacement dans l’arborescence se font avec le doigt par un simple glisser…
Comme TaskPaper est également un outil de suivi de tâches, il est possible de barrer d’un simple glissement du doigt vers la droite celles qui sont
terminées. Si vous vous êtes trompé, il suffit de refaire le même geste de glissement du doigt vers la droite pour revenir à l’état précédent. TaskPaper
propose alors d’ajouter une information à votre convenance, comme la date du jour. À l’identique de ce que l’on fait sur un carnet de notes. Notez qu’il fait
appel à TextExpander pour accélérer la saisie mais reste limité en export. Par contre, en mode multiprojets, vous pouvez afficher uniquement celui sur
lequel vous travaillez en masquant temporairement les autres, comme sur n’importe quel outliner…
► Outliner for iPad
Concurrent de TaskPaper, Outliner for iPad fonctionne comme un puissant gestionnaire de plan en offrant plus de liberté en nombre de niveaux et sur
l’organisation de la structure. Il est possible de définir certains niveaux comme des tâches à réaliser avec une série d’actions liées… Du coup, dès qu’une
action liée est achevée et sa case cochée, l’icône de projet est modifiée pour montrer la progression de la tâche jusqu’à sa totale réalisation. À noter que
TextExpander est supporté même s’il n’est pas documenté.
Chaque nouveau fichier peut recevoir des tags pour mieux resserrer les recherches si vous créez beaucoup de documents. Enfin, deux systèmes de
sauvegarde sont disponibles, l’un chez CarbonFin (le serveur du développeur) mais surtout DropBox. Côté export, vous pouvez expédier par Mail le
document au format OPML (Outline Processor Markup Language), un format qu’il récupère d’ailleurs fort bien (cf. iThoughts HD) et qui est adapté à ce
type de document. Ou encore au format texte.

▲ Très sobre avec chemin de fer en bas d’écran pour changer de page…

Gérer ses tâches


Si la méthode traditionnelle associant crayon de bois et bloc-notes de papier reste incontournable, il existe des applications dédiées sur iPad dans le
segment très concurrentiel des gestionnaires de tâches. En tant que professionnel, vous suivez nécessairement des projets dans lesquels vous êtes impliqué
soit comme exécutant, soit comme chef de projet. Or, l’un de vos soucis est justement de ne rien oublier, de réagir à tous les changements en cours de
route, d’informer les autres acteurs de ces variations, de répondre aux questions concernant leur pilotage.
Il est probable qu’un simple outil comme TaskPaper évoqué précédemment suffirait avec son système de surlignement des tâches terminées… Mais dès
que l’on souhaite ajouter une échéance à chaque tâche et essayer de respecter ces dates fixées qui sont souvent modifiées, il est indispensable de changer
d’outil. Bref, de faire du suivi. Le choix d’un gestionnaire de tâches avec alertes et échéancier est une opération délicate car chacun a sa propre approche au
quotidien. Tous les produits qui suivent ont des qualités évidentes, allant d’une redoutable simplicité pour certains à une ergonomie splendide pour
d’autres. Enfin, les forces et bénéfices de ces applications ne seront réellement palpables qu’après un temps d’adaptation. N’hésitez pas à repartir de zéro si
vous pensez avoir mal démarré un premier essai.
► Things
Existant à la fois sur iPhone, Mac et iPad, Things est plébiscité à raison par ses utilisateurs. Parmi ces trois versions disponibles, celle qui tourne sur Mac
reste, pour le moment, une des plus efficaces et se synchronise bien avec l’iPad.
L’interface fonctionne assez bien en général mais mériterait d’être encore épurée.
▲ Modénature du carnet, de l’organiseur papier…

La version iPad ne permet pas pour le moment d’associer ni de conserver des liens vers des équipiers comme sur Mac ni de rendre une tâche récurrente.
Contrairement, à Todo, Things n’affiche pas de calendrier complet mais des rouleaux, ce qui ne rend pas l’entrée des dates très facile. S’il est facile de
créer des tâches à effectuer, il n’est pas possible de transformer une tâche en projet. Il faut impérativement commencer par créer un projet, qui recevra
ensuite les tâches à suivre. La version iPad se synchronise sans problème avec une base installée sur Mac. Cette version de Things sur iPad ne permet pas
d’ajouter des alarmes qui se retrouveront dans le Calendrier mais propose d’envoyer manuellement un courriel depuis une tâche sélectionnée. Par contre, si
vous utilisez en parallèle le couple Mac + tablette (et iPhone accessoirement), l’iPad est parfait pour valider des fins de tâche en mode nomade et ajouter
des nouvelles étapes dans des projets existants.
Le principe de tous ces produits consiste à ouvrir pour chaque mission un dossier auquel on affecte ensuite une série de tâches au fur et à mesure de son
avancement. Ces tâches sont également ouvertes, c’est-à-dire qu’elles démarrent par une boîte à cocher vide. Dès que la tâche est effectuée, il suffit de
tapoter sur la case à cocher pour signaler au programme que l’item a été réalisé. Il est également possible ici d’ajouter des mots-clés et de filtrer les tâches
en fonction de ces derniers.
► Todo
Todo fait partie des meilleurs outils d’organisation sur iPad tant pour des projets professionnels que personnels. Parmi ses plus, soulignons sa
synchronisation avec des serveurs distants sur la Toile dont DropBox et, désormais, iCloud, sa capacité à gérer lui-même des alarmes, donc à vous notifier
vos rendez-vous avec trois alarmes si vous le souhaitez, son aspect très proche d’un véritable agenda organiseur papier dans les moindres détails. Ce rendu
peut agacer l’utilisateur ; aussi l’application propose également un nombre de templates assez beaux pour personnaliser sa version.
Sa prise en main est très simple, d’autant plus si vous jouez le jeu de suivre et d’ouvrir tous les projets et tâches d’exemples proposés au démarrage de
Todo, un moyen efficace pour comprendre comment cette application fonctionne avant de supprimer après découverte ces contenus factices uniquement
destinés à votre propre formation. En cours de saisie, il est toujours agréable de découvrir que TextExpander peut être activé, que l’on peut programmer
bien d’autres choses que de la pure gestion de projets associés à des tâches. En effet, vous pouvez ajouter des choses aussi improbables que penser à passer
un coup de téléphone, envoyer un courriel ou un SMS, consulter un site Web ou aller rendre visite à un contact ou visiter un lieu donné.

▲ La modénature de l’organiseur poussée à l’extrême mais avec talent…

Certes, les autres applications le permettent aussi mais pas de cette manière-là, même si Firetask propose une superbe collection d’icônes à cette fin. Enfin,
j’apprécie de lire le calendrier complet pour choisir une échéance.
Notez que vous pouvez utiliser Corkulous, une autre application développée par l’équipe Todo, pour réfléchir en amont à un projet, jeter et brasser des
idées puis exporter au final les tâches marquées par des cases à cocher dans un nouveau projet Todo.
► Firetask
Pour ma part, après avoir cédé alternativement aux deux applications qui précèdent, j’ai fini par opter pour Firetask qui répond mieux à mes propres
besoins. Il dispose de plus d’une ergonomie épatante dont un tableau de bord idéal à mes yeux, Organize… Firetask est une alternative fort séduisante qui
vous permet de suivre non seulement vos projets individuellement mais également les tâches de ces projets par catégories. Chaque tâche peut être associée
à une catégorie icônique (téléphoner, adresser un courriel, etc.), ce qui permet de ne pas les surcharger d’infos et de les repérer par leur pictogramme. Des
versions Mac (avec une option d’impression des projets de toute beauté) et iPhone sont disponibles tout en proposant une bonne synchronisation via
Bonjour ou un service propriétaire. Cette fenêtre « organisation » est splendide car elle permet de déplacer les tâches en cours par un simple cliquer-glisser,
offrant une capacité de réagencement exceptionnelle. Rien que pour cette aisance de traitement par simple déplacement des fiches, Firetask mérite d’être
essayé d’autant que le développeur de l’application a exploité de façon optimale les options de l’iPad et a fini par porter cette disposition sur Macintosh
après coup.
Dans le panneau Organize, toutes les fiches (tâches) sont réorganisables d’un simple mouvement de doigt… L’essayer, c’est l’adopter !
▲ Une ergonomie superbe que j’aimerais trouver sur Things…

La première colonne correspond aux tâches non encore classées, justes rentrées dans le désordre. Les deux suivantes à celles de la journée en cours et à
celles du lendemain. La quatrième colonne aux tâches à effectuer dans les 7 jours (mais cette valeur peut être modifiée dans Réglages > Firetask comme
quelques autres…). La plus à droite indique celles dont il faudra bien se préoccuper un jour où qui sont à longue échéance… Mais en bougeant une fiche
(on est bien dans la métaphore du panneau de fiches) d’une rangée à une autre, Firetask affiche selon l’amplitude de ce déplacement une fenêtre
d’avertissement pour que l’on précise la nouvelle échéance de la tâche sélectionnée. Ensuite, la présentation par listes, que ce soit pour les tâches du jour ou
celles qui sont achevées, est parfaite. Notez que toute tâche démarrée peut être convertie en mission, à tout moment, ce qui est très pratique au quotidien.
Enfin, Firetask propose un mode Scratchboard qui permet d’éditer une liste de réflexions qui ne sont rattachées à rien, comme une sorte de to-do list
autonome. Chaque entrée pouvant être ramenée par la suite dans le flot de travail.
► OmniFocus
OmniFocus est disponible sur iPad et synchronisable avec la version Mac. Très prisée des professionnels, puissante et sécurisée, elle mériterait juste d’être
revisitée en termes d’interface, j’y reviendrais sur mon blog prochainement…

▲ Puissant mais pas tellement dans les guidlines d’Apple…

Dessiner des graphiques de présentation


En entreprise, il n’est pas rare de rédiger des rapports, ne fusse que pour présenter un nouveau projet, faire un compte-rendu sur ceux en cours, etc. Si
réaliser un rapport est à la portée de tous, ce qui pose souvent problème, ce sont les illustrations.
► iDesk
iDesk fait partie des applications qui ne cessent de s’améliorer. Au fil des versions, les options de dessin comme de saisie de texte se sont concentrées au
niveau de l’interface pour être plus accessibles. iDesk gagne ainsi en productivité. À noter que cette application est livrée avec quelques typos spécifiques
qui ont le mérite d’être accentuées. Pas de difficulté pour dupliquer un fichier ou le supprimer (en le faisant glisser sur la corbeille). Ou réimporter un
fichier depuis iTunes ou DropBox. Chaque fichier réalisé peut être nommé pour l’identifier et est enregistré avec sa date et son heure de modification.
Enfin, le choix de format de la vue, la couleur de fond, l’emploi d’une grille magnétique, tout est fait pour simplifier le travail du créatif. Le plus épatant est
l’absence d’outils de dessins préformatés… Comme le disait Steve Jobs, le meilleur des outils est son propre doigt. Aussi pour tracer un cercle, dessinez-en
un. Immédiatement iDesk réalise la forme parfaite. Changez les attributs de fond comme de trait, pincez-le pour le réduire et voilà un premier élément que
vous pouvez dupliquer et déplacer sur la page.

▲ Palette d’informations contextuelle…

Il est simple d’attribuer du texte à une forme mais le plus intéressant réside au niveau des connecteurs entre deux figures. Ceux-ci restent aimantés. Si vous
déplacez l’un des objets, le connecteur suit. Vous pouvez changer à tout moment les attributs de tous les objets que vous tracez, ce qui rend la finition du
dessin très agréable. Chaque objet peut être verrouillé sur la page mais également placé en premier ou en arrière-plan. Le fait de verrouiller un objet
verrouille également ses attributs. Il faut juste accepter d’évoluer dans un univers de faux bois numérique et l’absence d’une fonction d’alignement… iDesk
propose d’exporter vos fichiers vers iTunes, DropBox, box.net, Photos. Ou même de poster vos réalisations sur votre mur sur Facebook. L’export par
Mail propose quatre formats : iDesk, JPG, PNG et PDF. Du coup, il est très facile d’ouvrir ce dernier format de fichier sous Adobe Illustrator, chaque objet
créé étant bien placé sur un calque indépendant, ce qui est fort appréciable pour une reprise par votre graphiste.
► OmniGraphSketcher
OmniGraphSketcher est nettement plus limité qu’iDesk en termes de fonctionnalités mais offre néanmoins des capacités assez étonnantes pour construire
très vite un graphique, jouer sur les axes, les intervalles, les légendes. En fait, c’est une application qui va vous proposer une palette de possibilités en
fonction de l’objet sur lequel vous agissez. D’ailleurs, dès que vous créez un nouveau document, OmniGraphSketcher affiche une page avec un système
d’axes (x, y) qu’il vous faut renseigner. À vous ensuite de définir quelle représentation vous souhaitez utiliser. Du coup, bâtir en quelques minutes un
graphique de performance, monter des courbes ou des tendances, les habiller, mettre en avant tel ou tel élément n’est pas un problème d’autant que cette
application semble ne présenter que trois outils… Le premier contient toutes les options disponibles selon l’objet sélectionné ; c’est une palette
contextuelle. Le second est l’outil pour tracer, le dernier pour zoner des surfaces. Mais en tapotant chaque élément sur l’écran, vous découvrirez très vite
que vous pouvez agir encore plus finement sur la sélection.

▲ Palette d’informations contextuelle…


Brasser ses idées pour monter un projet
Nous avons tous vécu des moments où les murs de notre bureau se constellaient de petites notes ; de post-it que nous réorganisions au fur et à mesure dans
le cadre de notre réflexion sur un nouveau projet. Pourquoi ne pas poursuivre sur l’iPad… ?
► Corkulous Pro
Corkulous Pro est une application développée par l’équipe de Todo qui vous propose de réfléchir en amont à un projet, de jeter, brasser et structurer des
idées, des réflexions. Soit un grand panneau de liège virtuel sur lequel déposer des notes mais aussi des photos, des contacts du carnet d’adresses, des
instructions. Bref, mettre sur ce tableau (qui ne se limite pas à la surface de l’écran, loin de là…!) tout ce qui est à prendre en compte dans le projet qui
prend forme.
Le classeur en bas à gauche contient tous les éléments indispensables à placer sur le tableau…

▲ Même si vous n’aimez pas l’effet liège, l’application s’avère efficace.

Corkulous Pro vous propose ensuite d’exporter les tâches marquées par des cases à cocher dans un nouveau projet dans son application compagnon Todo
ou d’exporter au format Corkulous vers un autre utilisateur, au format PNG mais surtout au format PDF (en se limitant aux éléments sur l’écran et non à
l’ensemble du panneau). Bon, le fichier généré est assez lourd car fidèle réplique de ce que vous avez organisé. Si l’interface générale de l’application reste
discutable, le concept est évident. Vous voilà face à un énorme panneau sur lequel vous pouvez rassembler tout ce que vous souhaitez mais également créer
des liens vers d’autres nouveaux panneaux du même logiciel pour éviter que cela ne finisse par tout recouvrir…
► IdeaBook
Dans le même esprit, pour vous aider à prendre des décisions, parfois utiliser une bonne matrice pour croiser, brasser des idées n’est pas inutile d’autant
que l’on a parfois tendance à s’emballer sur certaines qui s’avèrent assez contre-productives à l’arrivée.
C’est ce que propose IdeaBook avec une ergonomie assez simple mais raffinée… L’idée est toujours la même, jeter sur le papier (…le tableau de liège ici,
seule note discutable…) une série de choses/idées/réflexions à faire puis les organiser.
Vous pouvez créer autant de projets que vous souhaitez et attacher ces notes à tel ou tel cadre (topic), ce qui permet de n’afficher que les réflexions liées.
Vous pouvez ajouter à chaque idée une note explicative et même exporter vers une autre application du même développeur, Firetask…
Ensuite, l’intérêt de cette application est de qualifier chaque idée, réflexion selon quatre critères (sur les copies d’écran, les noms anglais ont été conservés
mais vous pouvez les changer via Réglages > IdeaBook).
Il suffit ensuite de définir le poids de ces quatre critères de 1 à 5 pour chaque proposition (ici, innovation dans le sens d’audace, simplicité de mise en
œuvre, particularité ou singularité et enfin, potentiel ou possibilité). Dans mon exemple (juste une illustration), il ressort que la mise en œuvre d’iCloud est
ce qui va s’implémenter le plus vite…!

Organiser ses idées avec le Mind Mapping


Flux, gestion de process et d’idées, le Mind Mapping permet de tracer des liens et des interactions entre opérations, tâches diverses, de réaliser ce que les
spécialistes nomment des « cartes heuristiques »… L’intérêt de tels schémas est multiple, allant du simple brainstorming pour simplement clarifier un
ensemble d’idées à la construction d’un discours, d’un exposé, d’une argumentation commerciale.
► iThoughtsHD
Cette application est celle qui revient le plus souvent dans les propos de mes correspondants. Contrairement à d’autres produits disponibles, elle n’est pas
gratuite et s’avère particulièrement performante. Mais elle est très fréquemment mise à jour.
Comme pour toutes ces applications, un temps d’adaptation est nécessaire pour apprendre à lier les idées.
▲ Chaînage des étapes, ajout des dates de départ et de réalisation…

Au lieu de réaliser des enchaînements de situations au crayon et de devoir effacer régulièrement une partie du schéma, réorganiser son organigramme parce
que deux tâches clés ont été ajoutées en cours de route, iThoughtsHD propose d’assister très efficacement ces moments intenses de réflexion et de mise en
place des étapes d’un projet en réorganisant en permanence le flux, le process. Pour vous aider à saisir et unifier le contenu des tâches, TextExpander est
disponible ainsi que toute une série d’options accessibles via Réglages pour unifier vos textes comme le passage automatique en capitales ou le centrage
dans les bulles, etc.
Chaque boîte est paramétrable individuellement et l’on peut créer des enchaînements d’étapes qu’il est possible de masquer ou de déployer à sa guise
comme dans un mode plan. Cette application permet ainsi de revenir mille fois sur un projet complexe, de retrancher ou d’ajouter des segments, de changer
les interrelations entre les tâches ou les étapes en préservant les derniers cheveux de l’opérateur ! Tout cela, après sélection de la tâche à modifier, par un
simple tapotement du doigt sur l’une des trois icônes dédiées du menu, ceci appelant immédiatement le clavier pour décrire la nouvelle entrée. Plus
intéressant encore, iThoughts propose également de réorganiser votre schéma en optimisant les espacements et en les maintenant groupés si ce dernier part
dans tous les sens. Enfin, apparue récemment et fort pratique à l’usage, la possibilité d’ajouter des notes de travail à chaque tâche et de les masquer très
simplement.
En résumé, il est très facile de déplacer et ordonner d’un doigt toute une branche sur la carte pour ajouter une nouvelle étape, cette souplesse en toutes
circonstances rend l’application incontournable. Bien entendu, iThoughts gère autant de projets que vous le souhaitez et exporte vers iTunes, DropBox,
box.net. Côté formats, pour dialoguer avec Outliner par exemple (voir ci-dessous), vous n’avez que l’embarras du choix : PDF, PNG ou OPML. Pensez à
désactiver les ombres pour un rafraîchissement plus rapide à l’écran, notamment sur le iPad 3.
Pour mémoire, d’autres produits sont disponibles et proposés gratuitement, ce qui vous permettra de tester ce type d’approche… Citons par exemple Total
Recall et Mindjet. Ces applications fonctionnent très simplement mais proposent nettement moins d’options qu’iThoughts. Elles seront amplement
suffisantes pour traiter des projets de faible envergure. Elles offrent néanmoins l’énorme avantage de permettre de vous initier au Mind Mapping et d’en
découvrir les forces comme les limites.
► Total Recall

▲ Un produit sobre avec une option de replacement automatique des branches du schéma.

► Mindjet
▲ Ne jamais perdre de vue que vous pouvez exporter votre projet en mode plan par Mail.

Stocker des informations confidentielles


Que vous administriez de nombreux sites ou aucun, vous brassez nécessairement des données dont les numéros de série des applications qui sont sur vos
machines. Vous avez beau avoir une mémoire éléphantesque, il n’est pas inutile de conserver dans un coin toutes ces informations clés à l’abri des regards
indiscrets.
► 1Password Pro
Cette application permet de conserver à un bon niveau de sécurité les mots de passe de vos sites, serveurs FTP, services divers. 1Password Pro tourne à la
fois sur iPhone et iPad mais aussi sous Windows, Mac, voire Android. Et donc de se synchroniser avec un Mac par exemple. L’intérêt également est de
fournir les mots de passe demandés à la volée sur un navigateur dès lors qu’ils ont été entrés dans 1Password, c’est en tout cas épatant sur Mac. Il existe
des extensions pour Chrome, Firefox et Safari.
Le ton est donné, ici vos informations sont en sécurité…

▲ Pour accéder à l’application, un mot de passe solide est conseillé.

Sur iPad, c’est un peu différent : 1Password sert de sauvegarde en premier lieu, et fournit une information, si besoin est, quand vous êtes en déplacement.
Du coup, si vous devez accéder à un site Web en toute sécurité depuis votre iPad, le mieux est de le faire via le navigateur intégré dans 1Password et donc
de rester dans le cadre strict de l’application. Pour un administrateur système, c’est une application recommandée car la sécurité est le maître mot de son
activité. Ensuite, s’il est nécessaire de conserver des informations sur des centaines de comptes, c’est idéal. La base de données encryptée peut être partagée
via DropBox mais aussi en WiFi entre l’iPad, iPhone et un ordinateur. Enfin, comme le papier reste quand même fort pratique, 1Password vous permet
d’enregistrer et d’imprimer ces codes… Mais depuis votre ordinateur.
Les informations sont triées dans 1Password par grands groupes. Même les informations de vos cartes bancaires peuvent y trouver leur place.

Les informations à l’écran peuvent être utilisées de manière discrète ou visible, détaillées, rééditées. Voire supprimées…
Autres points intéressants, la fermeture automatique de 1Password au bout d’une période donnée sur l’iPad ainsi que l’obligation de redemander le mot de
passe si vous avez utilisé une autre application tout en laissant 1Password ouvert.
► Yojimbo
Yojimbo est une application qui existe à la fois sur iPad et sur Mac, ce qui permet d’ailleurs une rapide synchronisation des données entre ces deux écrans.
Elle permet de collecter comme d’organiser au fil de la journée sur votre Macintosh toute une série d’informations de votre vie numérique qui vont de
simples urls de sites Web que vous souhaitez mémoriser à des notes plus personnelles, des références, des confirmations de commandes passées par
Internet, des factures ou autres au format PDF, des numéros de série mais également des informations sensibles comme des mots de passe et des
identifiants pour des accès FTP ou des infos liées à des adresses de messagerie, etc. Toutes ces informations pouvant être protégées par un code d’accès.
Bref, cette application conserve et classe toutes ces notes diffuses que nous brassons avec, ici, la possibilité de les glisser dans une catégorie mais, surtout,
de leur attribuer un ou des mots clés (tags) pour les retrouver plus facilement. Les sites Internet sont d’ailleurs rechargés au sein de l’application qui se
comporte alors comme un simple navigateur. Yojimbo est un produit agréable mais disposant de bien moins d’options en termes de sécurité que 1Password
qui est développé dans les pages précédentes. Néanmoins, ce produit fait correctement les choses, chaque information protégée demande la saisie
immédiate d’un mot de passe général. Idem pour les notes. L’application sous iPad se synchronise en arrière-plan en WiFi et permet ainsi de mettre à jour
les données saisies sur l’une ou l’autre machine de manière transparente. Avec un bémol… Sur iPad, vous ne pouvez que consulter ces infos. Bref, une
application très pratique pour des utilisateurs individuels qui souhaitent retrouver sur leur iPad de grandes masses d’informations tout en sécurisant
quelques données mais sans opter pour un outil dédié très lourd.
▲ Ergonomie simple et agréable.

Scanner des documents


Pourquoi s’encombrer d’un scanner portatif en déplacement alors que vous utilisez un iPad ? Fort de ce constat, vous trouverez pas mal d’applications
adaptées.
► DocScan HD Pro
La preuve en est avec DocScan HD Pro qui s’avère d’une grande simplicité. Soit vous photographiez votre document directement avec la caméra au dos
du iPad (celle du iPad 3 est épatante), soit vous utilisez une photo arrivée dans Photos (et prise ultérieurement).
DocScan HD Pro vous propose d’indiquer les coins du document scanné pour le redresser. Pour ma part, je procède à un simple passage en noir et blanc
suivi de l’enregistrement du fichier au format PDF après l’avoir nommé. Ensuite, envoi direct vers une solution d’archivage comme box.net. L’application
ajoute automatiquement la date et l’heure du scan. Il ne lui manque qu’une option d’OCR mais cela simplifie déjà mon quotidien. Notez que vous pouvez
ajouter plusieurs pages à un même document PDF.
Évaluer le temps de ses missions
Ce type de produit intéressera les entrepreneurs en solo comme les cadres en entreprise qui passent fréquemment d’un dossier à un autre et souhaitent avoir
une idée précise du temps passé sur chaque mission, histoire de facturer en connaissance de cause.
► TimeTag
TimeTag permet de chronométrer le temps passé sur chaque mission et d’additionner tous les moments passés pour une opération sur une semaine, un
mois, mission par mission. Le tableau récapitulatif peut s’exporter au format Texte, HTML ou CVS pour un traitement ultérieur dans un tableur. Cette
application fonctionne en tâche de fond pendant que d’autres sont utilisées par vous sur l’iPad. Ainsi, pendant que j’écris sur Byword, TimeTag continue à
égrener le temps qui passe et me dira ce soir combien de minutes j’ai passé sur telle ou telle mission. Dans le photomontage qui suit, une catégorie regroupe
les opérations de prospection mais également de comptabilité, de sauvegarde des données, l’entretien de la vitrine numérique d’entreprise virtuelle, etc.
Une seconde catégorie pourrait contenir la liste des clients mais tout aussi bien fonctionner sous la forme d’une liste des projets en cours, etc. En résumé,
l’utilisateur place dans les catégories ce qu’il souhaite mesurer. Une fois ce découpage organisé, il reste à lancer l’application et surtout à démarrer le
compteur en attribuant à ce dernier la catégorie souhaitée. Au moment d’appuyer sur le bouton Start, n’oubliez pas de rappeler à l’application sur quelle
mission vous travaillez…! La seule précaution fastidieuse à prendre est, bien entendu, de ne pas oublier de faire un saut sur TimeTag dès que vous changez
de tâche ou de mission. Ou l’arrêter…!
▲ L’interface reste massive et n’est pas encore optimisée pour l’écran Retina.

Se détendre
Pour finir sur une note ludique, avant de passer à une présentation d’envergure, rien ne sert de ressasser ses arguments sans cesse. Retrouver du calme, de
la sérénité en vous focalisant sur un autre enjeu.
► TanZen HD
Le Tangram est un jeu chinois ancien qui consiste à combiner sept pièces de bois – cinq triangles isocèles rectangles, un carré et un parallélogramme (qu’il
faudra parfois penser à retourner) pour former des figures assez poétiques qui vont d’une forme pure à des combinaisons nettement plus complexes. La
réunion de ces sept pièces forme d’ailleurs un carré parfait.
Ce jeu propose deux grands niveaux de complexité. Le premier affiche en arrière-plan sur l’écran la silhouette de la figure à réaliser pour se repérer (cf. la
copie d’écran qui suit). Il est alors assez facile de tester le positionnement des pièces pour arriver à ses fins mais certaines figures compactes vous
donneront du fil à retordre. Le second niveau affiche juste une miniature de la figure à réaliser et vous devrez placer les pièces sans aucun repère sur
l’écran. Dans ce mode, il est indispensable d’ajuster ces dernières parfaitement pour valider la forme. Quant au nombre de figures, cette application propose
plus de 500 combinaisons à construire. Déjà réaliser les 15 figures proposées sur une page n’est pas une mince affaire et, par expérience, on se surprend à
essayer de refaire ce que l’on a eu du mal à réaliser la veille. Notez qu’il est possible d’utiliser GameCenter pour affronter d’autres joueurs.

▲ Avec la silhouette de la forme finie, cela semble facile. Astuce : tapez deux fois sur la figure pour être aidé, la position d’une pièce clé est alors ajoutée.
En guise de conclusion

Voilà, la suite de ce livre va s’écrire en grande partie sur urbanbike.com ou via les tweets annonçant les mises à jour ou informations pratiques qui seront
ajoutées sur le fil @urbanipad… Une simple recherche dans urbanbike.com peut d’ores et déjà faire apparaître des informations supplémentaires sur des
produits mentionnés ici même et développés sur ce blog sans souci de volume d’écriture…

Déployer des iPads avec Apple Configurator…


Si vous devez gérer la mise en place, les droits et le suivi de plusieurs iPads au sein de votre entreprise, société, université, prenez le temps de lire les
spécificités d’Apple Configurator, une application dédiée et gratuite proposée par Apple pour simplifier la vie des administrateurs.

▲ Si vous avez plus de deux ou trois iPads à gérer…

Le peu que j’en ai vu me semble prometteur pour vous aider à accélérer leur déploiement tout en vous proposant d’uniformiser l’installation d’applications
tierces.
Index
1Password Pro [1]
3DVia Mobile HD [1]

A
Acrobat Reader [1]
Adobe Ideas [1], [2]
Adobe Photoshop Touch [1]
AFP [1]
Agenda [1], [2]
Appareil photo [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8]
Apple Configurator [1]
AppShopper [1]
App Store [1], [2], [3]
Arte [1]
ArtSet [1]
AutoCAD WS [1], [2]

B
Bamboo Paper [1], [2]
Bloomberg [1]
Bluetooth [1]
Box [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9]
Byword [1], [2], [3], [4]

C
Calculatrice HD [1]
Calendrier [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11]
ClassicINSTA [1]
ClassicTOY [1]
Connecter un clavier [1]
Contacts [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14]
Copie d’écran (faire une) [1], [2], [3], [4], [5]

D
Daedalus touch [1], [2], [3], [4]
Day One [1], [2], [3], [4]
Dictionnaire Larousse Français-Anglais [1]
Dock [1], [2], [3], [4], [5]
DocScan HD Pro [1]
Dragon Dictation [1], [2]
DropBox [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22], [23], [24]

E
Echofon [1]
Écran additionnel [1], [2]
Effacer le contenu [1]
Essence [1]
Evernote [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10]
Exchange [1], [2]

F
Facebook [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8]
FaceTime [1], [2], [3]
FileMaker Go [1], [2]
Filterstorm Pro [1], [2]
Firetask [1], [2], [3], [4], [5]
Flipboard [1], [2], [3], [4]
Flud News [1]
FotoMeter Pro [1]
France 24 [1]

G
GoodReader [1], [2], [3], [4]
Google Reader [1], [2], [3]
GraphCalc HD [1]
Grid Lines [1]
H
Halftone [1], [2]
HomeDesign 3D [1]
Horaires [1], [2], [3], [4]

I
i41CX+ [1]
iA-Writer [1]
iBooks [1], [2], [3], [4]
iCab Mobile [1]
iCloud [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22]
iDesign [1], [2]
iDesk [1], [2]
iDisplay [1]
i-InfoTerre [1]
IMAP [1], [2], [3]
iMockups for iPad [1]
iMovie [1], [2]
InkPad [1], [2]
Instapaper [1], [2], [3], [4], [5]
Inventor Publisher Mobile Viewer [1]
iPhiGéNie [1]
iPhoto [1], [2]
iThoughtsHD [1]
iTunes [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20]
iTunes U [1]

K
Keynote [1], [2], [3]

L
La Poste [1]
Le Dictionnaire Larousse illustré [1]
Le Dixel [1]
le Monde [1], [2], [3], [4], [5]
Le Petit Robert [1]
Le Robert [1]
Linkedin [1]
Localiser mon iPad [1], [2], [3], [4], [5]

M
Mail [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22], [23], [24], [25], [26], [27], [28], [29], [30], [31], [32], [33], [34], [35], [36], [37], [38], [39],
[40], [41], [42]
Mappy HD pour iPad [1]
Markdown [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7]
Messages [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8]
Mindjet [1], [2]
Mind Mapping [1], [2]
Mise à jour [1], [2], [3], [4], [5]
Mode dictée [1], [2]
Mode paysage [1], [2], [3], [4], [5]
Mode plan [1], [2], [3], [4], [5]
Mode portrait [1], [2], [3], [4], [5]
MultiMarkdown [1], [2]
Musique [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8]

N
Navionics [1]
Nebulous Notes [1]
News Rack [1]
Notes [1], [2]
Noteshelf [1], [2], [3]
Note Taker HD [1]
Numbers [1], [2], [3], [4]

O
Office2 HD [1]
OmniFocus [1], [2]
OmniGraphSketcher [1]
Opera Mini [1], [2]
OPML [1], [2], [3], [4], [5]
Outliner for iPad [1]
P
PadCAD [1], [2]
Pages [1], [2]
Palettes Pro [1], [2]
Paper [1], [2], [3]
PCalc Lite [1]
Penultimate [1], [2], [3]
Petit Larousse Pâtissier [1]
Phoster [1], [2]
Photos [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22], [23], [24], [25], [26], [27]
PhotoToaster [1], [2]
Phraseology [1], [2], [3]
Pix Pixel Mixer [1]
Plans [1], [2], [3], [4]
POP [1], [2], [3]
Projet Voltaire [1]
Pulse News [1]

Q
Quick Graph [1]
QuickOffice [1]

R
Raccourcis [1], [2], [3], [4], [5]
RAR [1]
RATP Pure [1]
Readdle Docs [1]
Readibility [1]
Reeder [1]
Réglages [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22], [23], [24], [25], [26], [27], [28]
Réglez les sons [1]
Remote [1], [2]
Réseaux sociaux [1], [2], [3], [4]
Retrouver mes amis [1]
Retrouver son iPad [1] - [2]
RPN calc HD [1]
RSS [1], [2], [3], [4]

S
Safari [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9]
Screens [1]
Sécurité [1], [2], [3], [4], [5]
SketchBook Pro [1]
SketchRolls [1]
Skitch [1], [2]
Skype [1]
SMS [1], [2], [3], [4], [5], [6]
Snapseed [1]
SNCF Direct [1]
Son d’alerte [1]
Soulver [1]
Spotlight [1]
Spots WiFi [1]

T
TanZen HD [1]
TaskPaper [1], [2]
Terminology [1], [2], [3], [4]
Textastic [1], [2], [3]
TextExpander [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11]
Things [1], [2], [3], [4]
ThinkBook [1]
TiltShift [1]
TiltShiftGenerator for iPad [1]
TimeTag [1]
Todo [1], [2], [3]
TomTom [1], [2]
Total Recall [1], [2]
Touchpad [1], [2]
TrackPad [1]
TV d’Orange [1]
Tweetbot [1]
Twitter pour iPad [1]
V
Vidéo [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8]

W
Weather4D HD Pro [1]
WeatherPro pour iPad [1]
WiFi d’Orange [1]
Wi-Fi Finder [1]
Wikipanion [1]
Windows [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7]
WinZip [1]
Wolfram Alpha [1]
WritePad [1]
Writeroom [1], [2]
Writing Kit [1], [2], [3]

Y
Yojimbo [1]

Z
ZIP [1]
Zite [1], [2], [3]

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