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RÉSUMÉ ET SYNTHÈSE
DES TEXTES

 Module : Techniques d'Expression et de Communication


 Parcours : Cycle Préparatoire
 Semestre I
 Pr OUDIJA Mustapha
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S’exercer à dominer
un texte par une
lecture active
Pourquoi résumé un texte?
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les caractéristiques
du résumé

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Résumé /Synthèse
Les difficultés inhérentes
Qu’est-ce qu’un à la production de résumé
résumé?
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Qu’est-ce qu’un résumé ?

 Dans une production langagière (orale ou écrite), on peut trouver des informations de toutes

sortes : des affirmations, des exemples, des explications, des rappels, des hypothèses, des

conclusions, etc. Toutes ces informations n’auront pas la même importance, la même valeur pour

le noteur selon le but qu’il se fixe.

 Il s’agit d’un texte qui reprend, en moins de mots, l’essentiel des informations d’un autre texte.

Pour ce faire, les étudiants doivent lire et comprendre le texte, en extraire les informations

importantes et témoigner des liens qui unissent ces différentes idées entre elles de manière

neutre et objective. Il s’agit d’un exercice de reformulation (les citations ne sont pas appropriées).
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Qu’est-ce qu’un résumé ?

 Ce type de texte est le fruit de deux opérations : l’analyse qui consiste en la décomposition de la

structure du texte en vue d’identifier les idées importantes et leur organisation et la synthèse

qui consiste en la recomposition de manière abrégée du texte d’origine. Un résumé, c’est un

texte réécrit dans un espace limité.

 C'est reformuler l'essentiel de son sens en un nombre plus réduit de mots, autrement dit, c'est

garder la pertinence communicationnelle d'un texte tout en réduisant sa quantité informative.


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Qu’est-ce qu’un résumé ?

 Tout bon résumé possède quatre qualités :

 il est plus court que le texte de départ;

 il est fidèle au texte de départ;

 il est suffisant (ne possède que les informations essentielles, mais toutes les

informations essentielles);

 il est clair (le lecteur n'a pas besoin de recourir au texte de départ).

 Un résumé n’est pas un complément. Il s’agit d’un document autonome pouvant être compris sans

avoir lu le texte d’origine, qu’il remplace et dont il rend compte le plus exactement possible.
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Qu’est-ce qu’un résumé ?

 Pour des raisons pratiques d'efficacité, d'économie de temps et de moyens, mais aussi pour

améliorer la compréhension et la rétention d'informations, car un texte bien résumé est

mieux conservé en mémoire.

 L'exercice du résumé permet d'améliorer ses habiletés en lecture et en écriture.

 Qu’à partir d'une bonne compréhension, les étudiants pourront mieux en retenir l'essentiel,

se faire une opinion personnelle, développer leur habileté à rédiger des textes précis et

concis.
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Les difficultés inhérentes


à la production de résumés
 La production de résumés de textes est une activité difficile et très exigeante. S'il est vrai que

résumer un texte permet une meilleure compréhension du texte, pour bien résumer un texte il

faut bien le comprendre.

 La compréhension d'un texte n'est jamais totale ni immédiate, de plus elle varie à chaque lecture.

 Le résumé fait appel à des qualités spécifiques de scripteur : capacité d'écrire de façon concise

grâce à la connaissance des structures qui permettent de réduire le nombre de mots,

connaissance poussée du vocabulaire pour remplacer différents mots par un terme générique,

capacité de donner une certaine fluidité et un rythme à un texte concis et dépouillé de ses

artifices stylistiques, etc.


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SURVOL DE LA MÉTHODE
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Survol de la méthode

 La première étape est une lecture approfondie du texte, ligne à ligne, pour en comprendre

tous les éléments et dégager son sens exact. Cette étude locale, consacrée à suivre la pensée

de l’auteur, est suivie dans un deuxième temps par une étude globale du texte qui détermine

comment l’auteur l’a construit.

 Elle s’attache au texte dans son ensemble pour identifier les moments clefs, séparer les

arguments des exemples et retrouver le plan suivi par l’auteur, que vous écrivez noir sur

blanc sur une feuille à part. Après ces deux étapes, le travail préliminaire est terminé.
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Survol de la méthode

 La rédaction commence. Vous condensez d’abord chaque partie du plan détaillé pour obtenir

un unique paragraphe, sans chercher encore le bon nombre de mots ni une écriture élégante.

 Lors de cette étape cruciale, vous écartez ce qui doit être éliminé et vous reformulez le reste.

 Enfin, il reste à réécrire entièrement les paragraphes de l’étape précédente en portant une

attention soutenue au nombre de mots et à la qualité de la langue.


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Survol de la méthode
 Caractéristiques du résumé
 Il n’y a ni introduction, ni conclusion.

 Le résumé est plus court que le texte de départ. (L’ampleur de la réduction dépend, entre

autres, du type de texte à résumer et des consignes du destinataire.)

 Le résumé est fidèle au texte en termes d’idées et d’organisation. (Aucun commentaire ou

aucune appréciation d’ordre personnel.)

 Le résumé doit être cohérent et clair. (On ne doit pas recourir au texte original pour pouvoir

interpréter le résumé.)

 Le vocabulaire utilisé doit respecter le sens des idées rapportées, mais aussi le ton et le style de

son auteur.
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Survol de la méthode
 Comment compter les mots ?

 Les concours demandent de résumer un texte en 100 mots, avec une tolérance systématique de

±10%. Un écart supérieur à 10% peut se traduire par une pénalité, ou par un zéro.

 Le comptage des mots est une tâche triviale mais qui ne laisse pas droit à l’erreur, même si elle

est de bonne foi. Il faut en connaître les règles.

 Le principe général est simple : tout ce qui est isolable typographiquement et qui fait sens seul

compte pour un mot. En outre, tous les symboles qui ne sont pas des lettres ou des chiffres

comptent pour rien.


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Survol de la méthode
 Comment compter les mots ?
 Mots courts : le, la, les, un, une, des, du, à, de, par, en, y, leur, mon

Tous ces mots comptent pour 1.

 Mots élidés : c’, d’, j’, l’, m’, n’, s’, t’. L’apostrophe indique qu’avec l’usage, un mot a été raboté pour condenser

deux sonorités en une. On dit bien « c’est ainsi » et non « ce est ainsi ». Mais « c’est » n’est pas devenu pour

autant un mot autonome, il reste composé de deux termes indépendants. Le mot élidé, ici « c’ », compte donc

pour un mot entier, et « c’est ainsi » compte pour trois mots.

 Traits d’union : « après-midi », « c’est-à-dire », « socio-économique », « a-t-il ». Chaque élément d’un mot

composé compte pour un mot, à condition que cet élément constitue un mot en lui-même. Ainsi, « après-

midi», et « grand-mère » comptent chacun pour deux mots, et « c’est-à-dire » compte pour quatre mots,

comme « tout-à-l’égout ».
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Survol de la méthode

 Comment compter les mots ?

 En revanche, puisque « socio » n’existe jamais seul (son emploi comme abrégé de «

sociologie » dans le langage courant ne compte pas), « socio-économique » compte pour

un seul mot.

 Le « t » présent dans « a-t-il » est purement euphonique, il ne sert qu’à rendre compte de

la prononciation sans représenter un mot réel. Il n’est qu’une notation.


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Survol de la méthode

 Je ne suis pas d’accord avec l’auteur !

 Pas de problème, à condition que cela n’apparaisse pas dans le résumé.

 Le résumé doit être fidèle au texte de l’auteur, dont il est un modèle réduit.

 Vous devez être neutre dans cet exercice. Ne donnez en aucun cas votre avis, jamais.

 En passant, ne confondez pas un résumé avec un commentaire : les formules de prise de

distance comme « l’auteur dit que » ou « d’après l’auteur » n’ont pas leur place dans un

résumé.
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Survol de la méthode

 Je ne suis pas d’accord avec l’auteur !


 Que faire d’une citation ?

 Les citations incluses dans le texte d’origine suivent les mêmes règles que les exemples:

en règle générale on les élimine, mais lorsqu’elles constituent un élément crucial de la

réflexion, il peut être nécessaire de les reprendre. Par exemple, si un texte à résumer était

un commentaire du célèbre « To be or not to be », il serait absurde de ne pas reprendre

cette citation dans le résumé.

 D’un point de vue typographique, une citation incluse dans le texte et reprise dans le

résumé doit être entourée de guillemets si elle est reprise telle quelle. Mais si elle est elle

aussi résumée, on ne met pas de guillemets.


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S’exercer à dominer
un texte par une lecture active
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S’exercer à dominer
un texte par une lecture active

 La démarche que nous vous proposons consiste à la fois :

 Une méthode de lecture d’information pour explorer avec profit un texte d’idées et en

dégageant tout le contenu ;

 Une préparation indispensable au résumé car avant de résumer un texte il faut : le

comprendre et l’analyser c’est-à-dire dégager avec précision les idées et leur

enchaînement.
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S’exercer à dominer
un texte par une lecture active
 Étape (1): Dégager activement toute la signification du texte

On peut procéder en deux temps :

 S’efforcer d’abord, à travers quelques lectures attentives de bien saisir le sens général du texte ;

 Ensuite, éclairer une à une les difficultés de détail sur lesquelles vous avez peut-être buté (se

heurter devant un problème). Par exemple : vous percevez mal le sens d’un mot ou d’une phrase

dans ce cas :
o Repérez chaque difficulté d’un trait de crayon ;
o Précisez le sens des mots douteux ;
o Traduisez dans votre propre langage tout ce qui vous semble complexe, obscur ou
abstrait.
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S’exercer à dominer
un texte par une lecture active

 Étape (2) : survoler le texte pour en percevoir l’image d’ensemble

 Le texte s’étale sous vos yeux, dans l’espace de la page, comme un paysage inconnu.
 Cherchez d’abord des points de repères matériels (nombres de paragraphes) puis tentez de
découvrir des mots jalons (vocabulaire principal).

 Étape (3) : dégager les idées essentielles


 Dégager une à une les idées essentielles de chaque partie ou de chaque paragraphe : les noter
l’une sous l’autre sous forme, par exemple, d’un titre. Reconstituer l’enchainement des idées sous
forme d’un plan schématique qui révèle, visuellement, l’organisation du texte.
Idée principale Idée complémentaire

- -
- -
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Récapitulations

1) Le résumé est une image concentrée du texte.


 Le résumé doit pouvoir tenir tout l’essentiel ;
 Les détails et les idées accessoires doivent être éliminés ;
 La longueur du résumé vous est souvent précisée par les consignes, sinon, ne dépassez
pas le tires ou la moitié du texte original.

2) Le résumé est une image fidèle du texte.


 Ne modifiez rien, n’ajoutez rien, ni jugement personnel, ni discussion ;
 Rédigez comme si vous étiez l’auteur lui-même : éliminez toutes les phrases du type :
« l’auteur déclare dans ce texte que…. », « ce texte présente… » ;
 Explorez les idées ou les informations dans l’ordre où le texte les présente
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Récapitulations

3) C’est bien construit et parfaitement rédigé.


 Rédigez rigoureusement, sans titres ni sous-titres, en recherchant la clarté et la
logique ;
 Donnez à votre résumé la dimension voulue et à améliorer le style dans le sens de la
clarté et de la concision.

4) L’efficacité.
 Les éléments d’information que vous jugez essentiels, votre destinataire doit pouvoir
les comprendre et les exploiter. Si vous condensez trop, si vous supprimez des
rapports d’idées importants, votre résumé sera peut-être inutilisable et deviendra un
texte mort.
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Consignes

 La consigne de l’exercice précise quel est le nombre de mots exigé et quelle est la tolérance

acceptée. D’ordinaire on accorde une marge de 10% de mots en plus ou en moins du nombre

demandé. Par exemple, pour un résumé en 300 mots, présenter une réponse qui variera de

270 à 330 mots.

 Dépasser ou ne pas atteindre le nombre de mots fixé, c’est changer la nature de l’épreuve et

fausser la règle de la contraction.

 Le correcteur estime qu’un dépassement important trahit un manque de maîtrise de l’exercice

et une incapacité à dominer un texte. Mais un résumé trop court est le signe à la fois d’une

compréhension insuffisante et d’une indigence de l’expression (pauvreté du vocabulaire).


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Consignes

 Évitez d’employer la 1ère personne qui renverrait à vous-même tels : je pense que, j’estime

que, etc. vous rapportez brièvement les idées sans ajouter vos propres interprétations.

 Si le texte lui-même est écrit à la 1ère personne, on transpose habituellement à la troisième

par exemple :

« je crois que notre époque, comme les autres, est relativement explicable, que

notre avenir peut être éclairé d’hypothèses sérieuses… »

sera résumé en :

« le monde actuel peut être compris et le futur imaginé… ».


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Application:
« les voyages à pieds »
Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son
moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se
détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je
une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les
minéraux. (97mots)
Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du
postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un
homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute
la liberté dont un homme peut jouir. (77 mots)
[…] Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager! sans compter la santé
qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces,
rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur
rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table
! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! (84 mots)
Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.
(23mots). Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l'éducation (1762), livre V

Consignes : Résumez en 30 mots le texte ci-dessus. Un écart de 10% en plus ou en moins sera toléré.
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Application:
« les voyages à pieds »

Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à


cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa
volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le
pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous
flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la
côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ;
une carrière, j’examine les minéraux. (97mots)

Les voyages à pieds sont les plus agréables.


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Application:
« les voyages à pieds »

Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en


vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de
choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où
un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir; et, ne
dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme
peut jouir. (77 mots)

Ils nous laissent une liberté totale d’itinéraire et d’observation.


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Application:
« les voyages à pieds »
[…] Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de
voyager! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu
ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants
ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le
cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux !
Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit !
(84 mots)
Ils nous procurent des plaisirs simples
qui nous mettent le cœur en fête.

Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut
voyager, il faut aller à pied. (23mots).
Il faut aller à pieds pour faire un vrai voyage.
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LA SYNTHÈSE
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 Résumé et synthèse condensent les idées essentielles d’un texte tout en respectant la pensée
de l’auteur.

 Leurs points communs sont nombreux mais la différence la plus notable réside dans le
regroupement des idées essentielles.

 Le résumé opère la réorganisation des idées sur un seul document, la synthèse sur plusieurs ;
dès lors le « rassemblement» des idées ne s’effectue pas de la même manière.

 Le résumé opère sur un seul texte. Il comporte un maximum d’informations en un minimum de


termes.

 Le résumé d’un texte reprend généralement le déroulé construit dans le texte initial (ordre
linéaire ou chronologique)
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 La synthèse opère par une recherche des idées communes (ou divergentes) aux différents
documents. Elle les regroupe en un ordre logique.

 La synthèse opère simultanément sur plusieurs textes. Elle déroule le raisonnement tenu par
différents auteurs en un minimum de pages.

 Le regroupement se fait par similitude d’idées (ou divergences) et non par textes.

 La synthèse de plusieurs documents ne retrace pas obligatoirement le déroulement


chronologique des idées mais fait émerger le déroulement de la logique tenue par les
différents auteurs (ordre thématique).
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 Les points communs entre résumé et synthèse

 La sélection des idées essentielles.

 Le regroupement de ces idées.

 L’absence de jugement personnel.

 Les différences entre résumé et synthèse

 Le résumé ne répond à aucune thématique ou problématique spécifique.

 La synthèse regroupe obligatoirement plusieurs documents de sources diverses


alors que le résumé ne se pratique que sur un seul document.

 La synthèse présente une introduction et une conclusion alors que le résumé


en est dispensé.
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Comment faire une synthèse de documents ?

ÉTAPE 1 : ANALYSE DES DOCUMENTS : lecture globale /


observation globale des textes :

 La lecture doit être sélective. Survoler un instant chaque texte (les références, les titres...) pour :

a) repérer les éléments paratextuels, le type de textes (qui parle ? à qui ? dans quelle
situation ? texte informatif ? descriptif ? argumentatif ?, source, etc.).

b) anticiper ainsi le contenu / le thème récurrent dans chaque texte, confirmé en


regardant l’introduction et la conclusion.

Conseil : évitez à ce stade toute lecture linéaire complète ; ce serait non seulement une
perte de temps mais aussi une erreur méthodologique car vous n’iriez pas assez vite vers la
prise en compte globale des idées du dossier.
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Comment faire une synthèse de documents ?

ÉTAPE 1 : ANALYSE DES DOCUMENTS : lecture globale /


observation globale des textes :

c) questionner chaque texte en prenant quelques notes très rapides/tableau sur les points suivants:

 thème central et enjeu exact du débat/problématique.

 mots-clés (en tête de paragraphes surtout, en italique, majuscule, etc.).

 connecteurs logiques (mots qui signalisent les liens entre les parties du
raisonnement/paragraphes).

Conseil : établir un schéma entre ces connecteurs et les principaux mots-clés en


s’interrogeant sur leur rôle dans le raisonnement, donc sur les relations logiques entre eux
afin d’avoir une idée du fonctionnement du raisonnement.
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Comment faire une synthèse de documents ?

ÉTAPE 1 : ANALYSE DES DOCUMENTS : lecture globale /


observation globale des textes :

Attention :

 Au lieu d’aller vers l’étude des liens entre les idées et vers une comparaison
des documents. Établissez plutôt un tableau comparatif où vous noterez le
point important/l’idée. Limitez-vous à l’essentiel car moins vous noterez
d’idées, plus il sera facile de les recombiner dans votre synthèse.

 Cette première étape doit rester rapide et sommaire pour chaque document car le
but n’est pas d’extraire beaucoup d’idées, mais il s’agit au contraire d’en
extraire peu mais assez précisément pour pouvoir les comparer d’un auteur à
l’autre.
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Comment faire une synthèse de documents ?


ÉTAPE 2 : DE L'ANALYSE DES DOCUMENTS AU PLAN
DE LA SYNTHÈSE

 Problématique: Après l’analyse rapide des textes qui vient d’être présentée, il faut
formuler une problématique qui correspond à l’ensemble du corpus et pas seulement à la
moitié des documents.

 L’introduction doit présenter de manière condensée, efficace mais précise : une entrée en
matière (un constat ou un paradoxe), la problématique retenue et les textes, le plan qui sera
suivi.

 Développement : au cours de ce deuxième temps, l’effort doit porter sur les idées qui ont
d’abord servi de base à la confrontation. Les rapports de ressemblance, de différences ou
d’opposition doivent être, selon le cas, atténués ou appuyés, sans oublier de signaler les
caractéristiques de genre, du style et du ton de chaque texte.
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Comment faire une synthèse de documents ?


ÉTAPE 2 : DE L'ANALYSE DES DOCUMENTS AU PLAN
DE LA SYNTHÈSE

 La conclusion doit faire apparaître très brièvement ce qu’il faut retenir de l’ensemble.

 La reformulation doit être objective, d’où une pénalisation des jugements personnels,

des commentaires, des informations supplémentaires, des montages de citations ; être

précise, d’où une pénalisation des contresens, des omissions importantes (mais les

documents doivent être exploités en fonction de la problématique, ce qui implique un

traitement différencié), des formulations trop vagues.

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