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Cours de techniques d'expression écrite:

1/Le résumé:
Un résumé est un petit écrit, qui consiste à prendre les points essentiels d'un texte pour en faire un (ou
plusieurs) paragraphe(s).
Stratégies de base pour faire un bon résumé
1. Avant de commencer le résumé, soyez sûr de bien comprendre le texte.

Cela implique de l'avoir attentivement lu, et d'avoir cherché à élucider le vocabulaire ou les structures qui
posent problème: si vous ne comprenez pas le texte, votre résumé sera incompréhensible, ou du moins
incohérent.
Attention au «truc» qui consiste à reproduire dans le résumé certaines phrases ou formules du texte que vous ne
saisissez pas, mais dont vous sentez qu'elles doivent être importantes (c'est le «démarquage»), dans l'espoir de
donner au correcteur l'illusion que vous les avez comprises. Non seulement le correcteur détectera assez
facilement votre subterfuge, mais il vous pénalisera lourdement.

Le résumé est donc d'abord un exercice de lecture systématique.


2. Découpez le texte.

Chaque texte contient un nombre limité d'idées principales, qui sont exposées et développées dans une «partie»
que vous pouvez délimiter au crayon sur la page. Idéalement, et surtout dans un texte très court ou très dense,
chaque paragraphe peut correspondre à une idée nouvelle. La plupart du temps, toutefois une même idée est
développée, dans plusieurs paragraphes, notamment à l'aide d'exemples, d'explications, de précisions, voire de
reformulations.
C'est à vous de reconstituer la structure, le plan du texte de départ—travail qui doit suivre immédiatement la
lecture, et précéder la rédaction du résumé. Une excellente stratégie consiste à visualiser ce plan par un schéma
que vous noterez sur une feuille de papier séparée (qui vous servira de référence), en indiquant avec des cadres,
des numéros, des lignes, des flèches, etc. les relations entre les divers éléments dont le texte est composé. Voir
ici un exemple de plan visuel.

Il est indispensable d'avoir dégagé le plan du texte de départ avant de commencer à rédiger votre résumé.
3. Identifiez et (re)formulez les idées principales.

A chaque partie correspond une idée (une notion, un argument, une proposition) qui peut se formuler en une
phrase. Il ne s'agit pas simplement d'extraire du texte une phrase qui exprime exactement telle ou telle idée,
mais de produire vos propres phrases.

Le résumé est aussi un exercice de réécriture

Après avoir ainsi établi le «squelette» du texte, relisez ce dernier pour vérifier que vous en avez bien retenu
toutes les idées principales, mais aussi que les idées que vous avez retenues sont bien les principales. Il faudra
donc aussi identifier les éléments secondaires, qui seront éventuellement à retenir selon le nombre de mots qui
vous sont alloués, et les éléments superflus, qui seront forcément exclus.

C'est à vous de hiérarchiser les éléments qui composent le texte de départ pour ne retenir que ceux qui sont
essentiels
4. Organisez les idées principales.

Si l'auteur est compétent, son texte sera bien organisé et votre travail facilité d'autant! Toutefois, le résumé
exige parfois de réorganiser les idées pour pouvoir les présenter de façon plus efficace, c'est-à-dire aussi sans
répétitions, et en utilisant des connecteurs et des transitions claires et logiques. Une telle réorganisation peut
s'avérer nécessaire même si le texte de départ est bien construit, simplement du fait de la forte réduction que le
résumé implique. Les transitions expliciteront—parfois plus que l'original—les rapports de cause, de
conséquence, de but, de concession, de contraste, de restriction, d'équivalence, etc., qui lient les divers éléments
du texte.

La structure du texte de départ doit parfois être explicitée plus manifestement dans le résumé.
5. Respectez les proportions de l'original.

En lisant le texte, essayez d'attribuer un pourcentage à chaque partie, et faites en sorte que ce pourcentage soit
respecté dans le résumé, ce qui vous aidera également à ne pas omettre l'une des parties.
Attention néanmoins de ne pas opérer une simple réduction paragraphe par paragraphe, puisque certains
passages du texte qui ne couvrent pas de points essentiels (les exemples, les illustrations notamment) ne seront
pas résumés du tout.

Tout en respectant les proportions de l'original, le résumé ne reprend pas forcément la même division en
paragraphes.
6. Evitez les questions.

Une question posée dans le texte de départ, si elle en constitue un élément fondamental, doit se traduire par une
formule au discours indirect («on se demande si...», «il n'est pas certain que», «la question de savoir si... reste
posée», etc.). De préférence, on rendra les questions par une reformulation qui conserve le sens de ce qui est
demandé, mais non la structure interrogative.
7. Limitez soigneusement les citations et les emprunts.

Même si l'auteur a parfaitement résumé ses propres idées dans des formules si condensées et si précises que
toute paraphrase vous semble en dénaturer le contenu, il vous incombe de synthétiser et de récrire le texte. Bien
qu'il soit nécessaire de reprendre certain mots clefs, voire certaines expressions, il ne faut pas chercher à éluder
le problème en citant simplement des propositions ou des phrases entières (effet de «collage» ou de
«démarquage»).
D'ailleurs, hors de leur contexte, certains fragments peuvent n'avoir plus de sens, ou poser des problèmes de
syntaxe lorsqu'on cherche à les insérer dans une phrase différente de celle dont on les a tirés. A moins d'être
absolument certain qu'un fragment fonctionnera de la même façon dans un nouveau contexte, il vaut mieux
reformuler l'idée que de risquer l'incohérence. Ceci est particulièrement vrai lorsque le sens d'un fragment
dépend d'un référent qui ne figure plus dans le nouveau contexte.
La méthode la plus sûre revient à éliminer par principe toute citation, sauf lorsque l'auteur a créé une formule
extrêmement originale dont la forme même constitue un élément inaliénable du sens. C'est aussi le cas pour les
formules passées à la postérité («Je vous ai compris!» de De Gaulle) ou qui sont lexicalisées («Pays ayant en
commun l'usage du français»). Attention aussi aux mots ou expressions employés de manière figurative ou
néologique: s'ils vous semblent absolument indispensables, utilisez-les entre guillemets; sinon, utilisez un
synonyme ou une périphrase.
Ceci dit, ne tombez pas dans le défaut inverse qui consiste, sous prétexte de bannir les emprunts, à utiliser des
synonymes ou à reformuler des séquences de mot qu'il est préférable de reprendre tels quels, tout simplement
parce qu'il n'y a pas de meilleur moyen d'exprimer ce qu'elles expriment.

Les citations et les emprunts du texte de départ sont à proscrire, sauf si leur forme a une valeur particulière qu'il
est indispensable de préserver.
8. Il est inutile de préciser que les idées sont celles de l'auteur.
Ce qui figure dans un résumé est, ipso facto et implicitement, attribuable à l'auteur du texte original. Votre
propre voix doit s'effacer entièrement derrière la sienne, d'autant plus que vous n'êtes pas censé offrir de
commentaire ni votre propre vision des choses, mais seulement refléter du mieux possible ce que l'auteur a dit.

Le résumé ne doit porter aucune trace de votre intervention.


2/Le compte rendu:
Définition

Réaliser ou demander un compte-rendu, c'est réaliser ou demander un


rapport le plus objectif possible sur un événement, une situation, un
ouvrage, une conférence, une rencontre...
C'est demander ou réaliser le rapport, l'exposé de ce que l'on a fait,
entendu, lu, ... etc. pour faire savoir, expliquer, justifier.

2- Pourquoi un compte-rendu ?
- parce qu'un supérieur hiérarchique le demande.
- parce qu'il faut rendre compte à ceux qui nous ont mandatés: famille,
groupe politique ou industriels, groupes d'intérêts économiques et
sociaux...
- parce que le compte-rendu est utile et nécessaire dans la réussite des études scolaires et universitaires.
A- Préparer un examen: les lectures effectuées sont consignées et peuvent être utilisées à la veille d'un examen.
B- Réaliser un exposé/dossier: organisation thématique de C/R de
lectures complémentaires ou diverses à propos d'une problématique.
C- Réaliser un mémoire de fin d'études. Problématisation d'un sujet
grâce aux lectures de différents ouvrages produits autour de la
problématique centrale du sujet.
3- Outre l'effort de lecture à concéder, le C/R exige fidélité et
rigueur dans le rapport des informations contenues dans les différents
textes consultés, présentées dans des conférences... Il ne s'agit pas
seulement de lecture, c'est-à-dire de compréhension momentanée, il
s'agit de lire, de comprendre en dégageant la structure du texte, de le
résumer en donnant systématiquement la parole à l'auteur et ne pas
donner de point de vue personnel. C'est donc l'assimilation qui est
visée.

II- Comment réaliser le C/R ?

La taille d'un C/R diffère selon la demande, la possibilité, la


nécessité... Un C/R est détaillé ou concis selon la demande, son usage
futur. Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de rendre compte d'un texte
ou un ouvrage, les étapes à suivre sont les mêmes.

1. lecture première pour prendre connaissance du contenu, à l'issue de


laquelle des questions, des hypothèses de lecture sont à formuler.
2. 2ème lecture pour répondre aux questions formulées dans la première
lecture: globalement, l'objet d'étude du texte comme ses composantes
(lecture analytique)
3. 3ème lecture: dégager les différentes composantes du texte avec un intitulé nominal (plan)
4. Réaliser le résumé en fonction de la taille du C/R demandé. Lorsque
le C/R est détaillé, le résumé tiendra compte des détails qu'un résumé
pour un compte-rendu éliminera.
5. Elaboration du C/R sur la base du résumé en donnant la parole à
l'auteur et en respectant sa logique, raisonnement, le déroulement des
événements qu'il relate.

3/La dissertation:
La dissertation est une réflexion structurée selon des règles établies. Elle teste la capacité d’un esprit à analyser
un sujet et à émettre un point de vue personnel sur un problème donné. S’il faut être habile et souple dans
l’expression, il faut également savoir mener une disputatio, c’est-à-dire une bataille d’idées.
Une dissertation réussie comprend cinq points-clés. Il est important de n'en négliger aucun. Pour cela, il faut
bien gérer son temps de travail afin de ne pas être pris au dépourvu. Voici quelques conseils méthodologiques
pour y parvenir.
Analyser le sujet

L'analyse du sujet est essentielle. Pourtant, elle est souvent négligée et la précipitation accouche fatalement
d'un hors sujet.

Il faut donc lire et relire le sujet afin de s'en imprégner. Cette lecture peut durer une quinzaine de minutes. On
peut encadrer sur le sujet les liens logiques qui structurent l'énoncé et souligner les mots-clés afin de dégager
une première articulation de la pensée. Il ne faut pas négliger les mots qui paraissent difficiles, car ils abritent
souvent le cœur de la réflexion.
La reformulation du sujet

Reformuler correctement le sujet permet d'en dégager la problématique. Il suffit souvent de reprendre les
termes du sujet et de mettre celui-ci à la forme interrogative. Par exemple, la question de départ du sujet « Le
lecteur participe activement à la construction du sens d'une œuvre » pourrait être formulée ainsi :

« Quel rôle le lecteur joue-t-il dans la construction d'une œuvre, dans l'élaboration de sa signification ?
Comment peut-il agir dans cette entreprise ? »

Cette reformulation doit être rédigée proprement, car elle sera intégrée à l'introduction.
Dégager une problématique

La problématique est une notion essentielle et difficile. Ce n'est pas une simple question, car elle n'admet
aucune réponse péremptoire. C'est au contraire l'ensemble des problèmes que l'on peut dégager d'un énoncé et
auxquels le devoir doit apporter des éléments de réponse. Cette réponse n'est pas définitive et contient au
contraire des termes inconciliables.

Par ailleurs, la problématique comporte, outre l'interrogation, une démarche progressive de discussion. Chaque
partie du plan constitue non pas une réponse, mais un point de vue face au sujet, un angle d'étude différent.

Pour dégager convenablement une problématique, il faut d'abord se demander pourquoi le problème du sujet se
pose et développer des antithèses.
Pourquoi le sujet ?

Il faut en quelques sortes interroger le sujet avant d'y répondre. Prenons l'énoncé suivant : « Quel est le rôle des
descriptions dans un roman ? ». Il s'agit de se demander si les descriptions ont véritablement un rôle, si oui
lequel, si celui-ci est différent pour l'auteur et pour le destinataire, comment juger une œuvre qui ne
comporterait aucune description ou au contraire une œuvre sans présence narrative.
Choisir un plan

Le plan est le fil conducteur qui permet de traiter la problématique. Il découle naturellement des éléments
des pistes de réflexion contenues dans la problématique. Le plan en trois parties est à privilégier. Il vaut mieux
toutefois se *******er d'un plan en deux temps plutôt que de s'efforcer de rédiger une troisième partie
artificielle.
Le plan dialectique

C'est le plus courant, mais attention, il ne convient que si le sujet contient une opposition. Il propose dans un
premier temps une réflexion sur la thèse défendue dans le sujet, puis nuance cette thèse dans une deuxième
partie et, dans un troisième temps, tente de développer une synthèse qui consiste généralement à dire qu'il est
impossible de trancher entre les deux thèses (ou mieux, que l'on peut opter pour une troisième voie). C'est le
fameux plan « thèse, antithèse, synthèse ».
Le plan analytique

Il convient lorsque le sujet exige des approfondissements successifs. Il permet de détailler des faits,
d'envisager tous les aspects d'une problématique sans que ceux-ci s'opposent. La première partie est consacrée à
l'analyse de la problématique. La deuxième aborde l'étude de ses causes et de ses motivations. La troisième
traite de ses conséquences et de ses solutions.
Introduire et conclure

L'introduction et la conclusion sont souvent négligées. C'est une erreur, car elles constituent par définition
l'entrée et la sortie du correcteur dans le devoir, donc sa première impression et sa sensation finale.
Contrairement au développement, elles doivent être intégralement rédigées au brouillon afin de ne pas être pris
au dépourvu dans les devoirs en temps limité. Un devoir dont la conclusion est bâclée ou, pire, un devoir sans
conclusion sont en effet particulièrement mal vus par les correcteurs.
L'introduction
 L'entrée en matière doit constituer une « accroche » : qu'il s'agisse d'une référence littéraire, historique
ou culturelle, qu'elle soit un constat, une allusion voire une question, et quel que soit son ton, la
première phrase du devoir doit piquer la curiosité du correcteur. Il faut toutefois éviter toute familiarité
et faire en sorte que l'accroche proposée soit en rapport avec le sujet.
 La problématique doit ensuite être clairement dégagée. Il faut considérer que le lecteur ne connaît pas le
sujet, en citant l'énoncé ou en le reformulant. La forme interrogative constitue la façon la plus simple de
poser la problématique.
 Il faut enfin annoncer le plan. Là, il convient d'éviter la forme interrogative, surtout si on l'a utilisée pour
poser la problématique. Par ailleurs, une phrase clairement construite suffit souvent à mettre en valeur
l'articulation du devoir. On peut donc éviter les tournures un peu lourdes telles que « Dans une première
partie, nous verrons que... ».
La conclusion

 Il faut dresser un bilan sans tomber dans le piège du résumé. La conclusion doit récapituler les
conclusions intermédiaires dégagées à la fin de chacune des grandes parties et surtout, montrer comment
elles s'articulent entre-elles.
 On peut terminer sur une question, mais ce n'est pas une figure imposée. Elle doit être pertinente :
mieux vaut s'en passer que de poser une question qui aurait dû trouver sa réponse dans le corps du
devoir.
 Il est souvent préférable, pour éviter les banalités ou l'effet « problématique à retardement », de terminer
son devoir sur une perspective historique ou encore une citation bien sentie. Il est également habile,
lorsque le sujet s'y prête, de se demander s'il est encore d'actualité, quelles réponses y seraient apportées
aujourd'hui, et, le cas échéant, comment il serait débattu.
Rédiger et présenter

La présentation du devoir est primordiale et pourtant souvent négligée. Il ne faut pas perdre de vue que les
correcteurs corrigent des dizaines de copies et sont donc naturellement mieux disposés à s'intéresser à un devoir
agréable à l'œil.

Il faut absolument aérer son devoir. Cela consiste à séparer clairement l'introduction et la conclusion du reste
du développement. À l'intérieur de celui-ci, un espace marquera la transition entre les étapes de la
réflexion. On peut par exemple opter pour un saut de trois lignes entre l'introduction et le développement, deux
lignes entre chacune des grandes parties et une ligne entre les sous-parties.

Il faut également laisser impérativement une marge conséquente au correcteur (quatre centimètres au
minimum), de même qu'un espace pour les commentaires généraux en en-tête.

Par ailleurs, l'écriture doit être soignée et l'usage de l'effaceur... discret.


4/Prendre des notes:
Selon le dictionnaire, le terme "prendre des notes" se définit par le fait de « sélectionner puis organiser
l’essentiel d’une information et de la présenter de façon claire pour pouvoir la réutiliser. »
Le mot le plus important de cette définition est sans doute le terme « essentiel », en effet, prendre des notes, ce
n’est ni plus ni moins qu’aller à l’essentiel ! Pas de place pour les fioritures et autres broderies
Maintenant que nous avons défini le principal, la séance peut commencer ! Je vais essayer d'être le plus clair et
le plus concis possible afin de ne pas vous submerger d'informations superflues.

Au lycée comme à la fac, la prise de notes est fondamentale! C’est en effet grâce à vos notes que vous pourrez
étudier et réviser vos cours. Celles-ci doivent donc être parfaitement exactes et complètes. Cependant, prendre
des notes est difficile, c’est un exercice qui requiert de la pratique, de la rapidité, du bons sens et beaucoup
d’habilité ! Vous trouverez dans cet article un tas d’astuces qui vous aideront à prendre vos notes le plus
efficacement possible.
Prendre des notes : pour quoi faire ?
Cette question n’est pas aussi idiote que cela. On ne prend pas des notes pour obéir à un professeur, pour lui
faire plaisir ou éviter une réprimande. On prend des notes pour assimiler des idées et s’approprier des savoirs
qui vous aideront à construire progressivement votre autonomie intellectuelle. Prendre des notes, c’est
comprendre, pas seulement copier. Cela met en action toute une série de facultés mentales : concentration (ne
pas se laisser distraire), compréhension, décision (choix des informations), logique (il faut mettre les faits, les
idées en relation les uns avec les autres). C’est la tête qui marche, le stylo n’a qu’à suivre !
Bien sûr, votre objectif est souvent lié à l’évaluation. Vous prenez des notes pour retenir le cours en vue de
l’interrogation. Il est illusoire de compter sur sa seule capacité de mémoire. Selon certains spécialistes nous
retiendrions:
-20% de ce que nous entendons;
-40% de ce que nous voyons;
-60% de ce que nous entendons et voyons en même temps (audiovisuel...)
-80% de ce que nous faisons (parole, écriture…)
La prise de notes est donc la clé de la mémorisation. Plus vous serez efficace au moment de la prise de notes,
plus vous gagnerez de temps chez vous. Il importe aussi de reprendre ses notes le soir même pour faciliter la
mémorisation.

La prise de de notes est aussi très utile dans la vie professionnelle. Lors d’une communication téléphonique,
d’un entretien, d’une réunion de travail, pour préparer une note de synthèse, on a besoin de prendre des notes.

Comment noter ?

1° Soyez concis :
Lorsque le professeur dicte son cours, il est important de ne pas tout noter, *******ez vous de l'idée générale
en l’agrémentant si possible d'arguments et d'exemples qui vous permettront de mieux cerner la situation.
2° Utilisez les abréviations :
Les abréviations constituent un formidable outil pour prendre des notes, en effet, outre le fait qu’elles
permettent de gagner du temps tout en rendant son cours plus clair, elles peuvent aussi servir de moyens
mnémotechnique afin de mieux se rappeler d’une notion au moment opportun.
Si vous voulez une liste variée regardez notre liste d’abréviations, de plus si vous cherchez la signification
d'une abréviation, lancez une recherche !
Les professeurs conseillent aussi d’inventer des abréviations propres à une leçon, par exemple si durant un
cours d'Histoire le mot « démocratie » revient fréquemment il serait bien vu de lui attribuer l'abréviation « D.
».
En outre, je vous suggère de remplacer le son [ion] par le symbole « ° », ou même « ment » par « mt », ainsi
que de ne pas lésiner sur les symboles. Les flèches vous permettront ainsi de définir facilement des liens
cause/conséquence.
Il existe bien sûr d’autres procédés d’abréviations, mais ceux-ci sont tellement nombreux que nous ne pouvons
tous les lister.
Si vous voulez tout de même avoir un aperçu du nombre d'abréviations existantes dans la langue française,
rendez-vous là aussi sur notre liste d’abréviations comme conseillé précédemment.
Pour terminer cette partie voici un exemple qui devrait illustrer mes paroles et finir de vous convaincre si ce
n’est pas déjà fait.
Texte dicté :
« Comme nous le montre le document, les citoyens à Athènes étaient peu nombreux. »
Prise de notes :
« Athènes -> citoyens peu nbx »
Vous voyez ? Extraordinaire, n’est-ce pas ? Vous avez transformé une phrase longue d'une quinzaine de mots
en un petit schéma beaucoup plus clair constitué des principaux mots clefs eux-mêmes écrits à l’aide
d’abréviations !

Comment faire un plan et organiser mon cours :


La chose qui vous ferait sans doute perdre le plus de temps serait de prendre vos notes au brouillon dans l'idée
plus tard de recopier votre cours au propre. Pour éviter cela je vous invite à respecter un plan que vous garderez
tout au long de l’année.
Celui-ci devra être aéré et les informations importantes devront ressortir.
Voici ce que je vous propose :
1. Titre de la leçon (En couleur, au centre de la page.)
2. Les parties : I, II, III, etc. (Souvent écrit en rouge ou en noir.)
3. Les sous-parties : A, B, C, etc.
4. Les paragraphes : 1, 2, 3, etc.
5. Premier argument -> explications, exemples, etc.
Pour des questions de lisibilité, vous devez impérativement indenter chaque partie. Par exemple placez les sous-
parties plus loin de la marge que le titre de la partie. Ce n’est peut-être pas ce à quoi vous vous attendiez, j’ai
essayé de faire dans le standard, c’est pourquoi je vous encourage à imaginer votre propre plan
Et aussi... Notez que si vous avez peur de ne pas vous rappeler de la signification française d'une abréviation,
vous pouvez vous servir de la marge de votre feuille afin d’y noter le mot français
Pour terminer ce cours, je préconise de mettre en valeur les notions importantes, mettez de la couleur surlignez,
soulignez, faites ce que vous voulez, après tout c'est votre cours !

5/Organiser son paragraphe:


Ecrire un texte est une tâche que l'on peut apprendre. Mais pour cela il va falloir de la réflexion, des efforts,
de bonnes méthodes et beaucoup de pratique.
Pour aller plus loin, tu trouveras à la fin de cette fiche différentes manières de mobiliser tes idées et de
développer ton style....

L'essentiel à retenir...
1. Planifier son travail :
o déterminer l'objectif,
o préciser le sujet,
o choisir les destinataires,
o tenir compte du type de texte
o et rechercher les informations
2. Rédiger le brouillon :
o ne pas hésiter à modifier son plan,
o exprimer ce que je pense et ressens,
o utiliser son expérience personnelle,
o prendre du plaisir...
o ne pas chercher à faire de belles phrases,
o ne pas faire attention à l'orthographe.
3. Réviser le texte :
o je vérifie le choix et l’organisation des idées,
o et je vérifie la structure des phrases et le choix des mots
4. Corriger le texte :
o je vérifie la ponctuation,
o je vérifie si les règles de grammaire sont respectées,
o et je vérifie l’orthographe des mots
5. Communiquer le texte : soigner la présentation.
La production d’un texte comprend plusieurs opérations que tu ne peux pas faire en même temps. Il faut savoir
t’organiser pour être efficace. Il faut planifier ton travail, rédiger un brouillon, relire ce brouillon et le
réécrire si nécessaire, puis le réviser et le mettre au propre pour le communiquer. Avant toute chose il faut
choisir entre le texte informatif et le texte narratif. Pour cela, rappelle-toi bien qu’un texte informatif est un
texte qui donne des informations, qui explique un événement par exemple, alors qu’un texte narratif est un texte
qui te raconte une histoire comme par exemple un conte ou un récit d’aventures.
1- Planifier son travail
Il est très important de prendre le temps de bien planifier son travail. Cette étape prend un peu de temps, mais
elle facilitera beaucoup ton travail.
Savais-tu qu'un écrivain passe plus de la moitié de son temps à planifier.
Mais voyons tout de suite comment faire... Cinq étapes sont nécessaires...
Etape n°1 - Déterminer le but du texte : pourquoi j'écris ce texte ? Pour informer ? Captiver mon lecteur ? Lui
faire peur ? Le faire réfléchir ? Pour simplement raconter une histoire ? Pour m'amuser ?
Etape n°2 - Préciser le sujet : Quel sera le sujet de mon texte ? Je réfléchis au contenu de mon texte. Je pense à
ce que je veux communiquer à mes lecteurs.
Etape n°3 - Choisir les destinataires : Pour qui vais-je écrire ? Quel âge ont mes lecteurs ? Comment vais-je les
intéresser ?
Etape n°4 - Tenir compte du type de texte : on n'écrit pas un conte comme on écrit un texte information. Je me
rappelle comment le type de texte que j'ai choisi (conte, roman, article...) est habituellement organisé avant de
commencer. Quels sont les éléments principaux ? Introduction, développement, synthèse, titres, sous-titres, ...
Dénouement, fin heureuse, fin tragique, rebondissement, images, dessins,...
Etape n°5 - Chercher les informations dont j’ai besoin : Je fais la liste des informations dont j'ai besoin puis, je
me demande où trouver les informations. Y a-t-il dans mon entourage quelqu'un qui connait le sujet ? Y a-t-il
des vidéos ou des films qui traitent de mon sujet ? Y a-t-il des ouvrages de référence à la bibliothèque
municipale ou chez moi qui pourraient m'intéresser ou m'aider ? Puis-je trouver des informations intéressantes
sur Internet ?

2. Rédiger le brouillon
Conseils :
 Si j'ai un plan, je n'hésite pas à le modifier si j'ai de nouvelles idées
 Je cherche surtout à exprimer ce que je pense ou ce que je ressens
 J'utilise mon expérience de lecteur pour organiser mon texte
 je ne pense pas aux fautes d'orthographe ou de grammaire car je ferai cela à la fin
 Je ne cherche pas forcément à faire de belles phrases car je pourrais le faire lors de la réécriture
Quelques idées pour écrire : lorsque j'écris, je peux jouer sur le rythme des phrases, leur musicalité, trouver
des images pour exprimer ma pensée, jouer sur le vocabulaire, être un personnage (un journaliste, un enquêteur,
un médecin,...), ... Prenez du plaisir à écrire et intéressez-vous à ce que vous écrivez et votre lecteur vous
en remerciera...
3. Réviser le texte
a- Je vérifie le choix et l’organisation des idées : Lors de cette étape, je m’assure que le texte respecte mes buts
et mon intention de départ. Je vais me mettre à la place du lecteur et lire le texte en vérifiant s’il produit les
effets attendus et s'il a forme que je voulais au départ.
Voici quelques questions simples que je peux me poser : mon objectif est-il atteint ? Est-ce que l'on comprend
ce que je veux dire ? Est-ce qu'il y a un lien d'une phrase à l'autre ? Y a-t-il des idées à enlever ou à ajouter ?

b- Je vérifie la structure des phrases et le choix des mots : je vérifie si mes phrases sont bien construites et si
j’ai utilisé les mots justes.
4. Corriger le texte
a- Je vérifie la ponctuation : la ponctuation joue un rôle important dans la phrase, car elle te permet de mieux
exprimer tes idées. Il faut considérer le texte comme une partition musicale : la ponctuation permet de mettre de
la pause, du rythme et de la tonalité.

b- Je vérifie si les règles de grammaire sont respectées.

c- Je vérifie l’orthographe des mots : je vérifie les pluriels, l'accord des adjectifs en genre et en nombre, l'accord
du verbe avec le sujet, je vérifie aussi les participes passés employés seuls, avec avoir ou être.
5. Communiquer le texte
Pour être lu, mieux vaut que mon texte soit bien présenté : je soigne mon écriture ou je tape mon texte sur à
l'ordinateur, j'ajoute des images ou des photos, je peux aussi mettre une page de couverture avec une photo ou
une illustration, un dessin.

POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA REDACTION...


Pour écrire, développer mes idées et donner un style à mes écrits, il existe de nombreuses manières de s'y
prendre. En voici quelques-unes :
 Si votre mode d’expression privilégié passe par le son, la musique et le rythme. Orchestrez vos écrits
de manière à faire ressortir votre sensibilité en jouant sur les attaques des phrases, l’harmonie
d’ensemble, la justesse du ton employé… Rédigez de manière à entendre et à faire entendre la
musicalité du texte. Ecrivez en écoutant différents styles de musique pour changer de perspective,
aborder le sujet différemment, trouver d’autres rythmes et faire naître d’autres idées. Faites partager à
vos lecteurs la manière dont vous percevez le monde qui vous entoure. Inspirez-vous du vocabulaire
et des sensations des modèles ayant trait au son : ingénieur du son (équilibre et harmonie, tempo…),
musicien (rythme, ambiance, accord, point d’orgue…), chanteur (paroles, mélodie, refrain,…),…
Attachez-vous à l’aspect musical de votre monde, créez vos leitmotivs, vos hymnes, vos mélopées…

 Si vous aimez raconter des histoires et que pour vous un mot en entraîne un autre, alors votre
pensée se déroule au fil des idées qui vous viennent. Par conséquent, pour vous, le démarrage est
important, il faut trouver le bon ton, les bonnes métaphores, le style, l’attaque,… (Prenez le temps
nécessaire pour que cela sonne juste à votre oreille). N’hésitez pas à vous parler le texte à haute voix
pour déblayer, réduire et faire rebondir les idées dans votre tête. Les mots, les phrases et les idées
doivent trouver leur place… Les phrases, les mots doivent former petite musique.
 Si votre mode d’expression privilégié passe par le corps. C’est le monde du touché, du ressenti, des
sensations corporelles. Pour traiter ou aborder un sujet donné, il faut que vous essayiez de le
ressentir corporellement et d’exprimer ce que vous avez ressenti. N’hésitez pas à bouger, à mimer
vos sensations et à accompagner du mouvement ce que vous voulez dire. Mettez en scène votre texte,
devenez ce que voulez transmettre et décrivez les choses comme vous les vivez. Utilisez le
vocabulaire du ressenti corporel (lourdeur, légèreté, épaisseur, équilibre, rudesse, douceur,…) et des
mondes utilisant le corps comme moyen d’expression : danse (chorégraphie, arabesque, mime,…), sport
(fatigue, ivresse, robustesse, souplesse,…), chirurgie (finesse, justesse, gestuel,…),…
 Si vous êtes intéressé par les faces cachées et intimes des individus et de vous-même. Le dialogue
intérieur, l’exploration de l’inconscient sont des éléments dont vous pouvez vous servir dans vos écrits
pour emmener vos lecteurs dans votre monde (la vie, les choses telles que je les vis…) ou en vous
mettant dans la peau d’un personnage (explorateur, sportif, …). Invitez vos lecteurs dans les
méandres de votre pensée, instaurez une certaine intimité avec lui. Faites-lui part de vos doutes, de
vos faiblesses, de vos convictions et empruntez le vocabulaire évoquant ce monde intérieur et ce
dialogue permanent qui vous anime : doute, conflit, prise de conscience, valeurs, convictions,
dialectique, ressenti, émotion, humeur, …
 Si vous aimez discuter et partager avec les autres... alors, vous êtes un as dans l’art de déchiffrer
la comédie humaine, pour dénouer les situations épineuses, gérer les ambigüités et diriger les
groupes… Exploitez cette habilité en vous adressant directement à vos lecteurs, en jouant sur leur
petits travers, sollicitez-les, entamez un dialogue avec eux, … N’oubliez pas que si vous connaissez bien
les autres, vous êtes également capable de les manipuler et d’exploiter leurs faiblesses pour brouiller les
pistes, faire rebondir votre texte, prendre à défaut vos lecteurs,…
 Si vous êtes attaché à la logique et au raisonnement, alors traitez le sujet comme un véritable
problème ou une enquête, en posant des hypothèses, en identifiant les éléments qui pourraient les
valider ou les invalider et en hiérarchisant les informations (expériences ou données) permettant
d’étayer vos dires.
 Si les images, les représentations visuelles et l’imagination sont votre moteur… Laissez libre court à
votre imagination… Laissez-vous emporter par le flot des images qui vous viennent à l’esprit et
établissez des relations entre elles pour formaliser un premier plan d’action. Attachez-vous également
à décrire aussi minutieusement que possible les images, les formes, les couleurs, les sentiments et
les émotions qui vous viennent pour étayer les différents éléments de votre plan initial.
 Si vous aimez observer et expliquer les phénomènes naturels et que vous aimez classer et
répertorier, alors identifiez ou lisez les informations que vous avez recueillies, puis listez, regroupez et
rangez les éléments qui vous permettront d’argumenter dans un sens ou dans un autre. Essayez de
trouver et d’utiliser des analogies en lien avec des processus naturels (fonctionnement du corps humain,
comportement des animaux,…). Ecrivez comme si vous meniez une enquête ou comme un botaniste,
en listant les indices, en classifiant les données et en explorant différentes pistes. Tout est sur la table et
votre sens aigu de l’observation, votre capacité à regrouper et faire des typologies vous permettra de
traiter le problème de manière personnelle et singulière. Utilisez le vocabulaire empruntant à la
nature et aux processus naturels qui vous sont familiers : botaniste (classement, type, observation,
…), médecin (circuit, maladie, dysfonctionnement, symptôme,…), écologiste,…
6/les types de textes et leurs caractéristiques:
Il existe 4 sortes de textes. Le texte narratif, explicatif, descriptif, argumentatif.
Le texte narratif: le but de ce type de textes est de raconter une histoire. On y trouve une succession d'actions,
des péripéties. Les verbes sont conjugués au temps du passé. On les rencontre dans des romans, des contes, des
séries (Harry Potter). Il y a des personnages.
Le texte explicatif: Le but de ce type de texte est de faire comprendre quelque chose, d’apporter des
explications. Les verbes sont conjugués au temps du présent. On en trouve dans des revues, des livres de
cuisine, des guides touristiques. Pas de personnage.
Le texte descriptif: Le but de ce type de texte est de présenter en détail une personne, un objet, un lieu. Les
verbes sont le plus souvent conjugués à l'imparfait. Il y a beaucoup de détails. Il ne raconte pas une histoire (il
ne se passe pas grand-chose). On le rencontre dans des contes, des romans.
Le texte argumentatif: Le but de ce type de texte est de convaincre, persuader. On y trouve souvent
des impératifs. On en trouve dans des brochures publicitaires, des petites annonces.
Le texte injonctif : il sert à imposer une opinion ou à conseiller, en usant de consignes ou en donnant des
ordres, des injonctions.

Genres : recette de cuisine, notice de montage, décision de justice...


Le texte dialogué : il rapporte la conversation entre plusieurs personnages.

Genres : interview, dialogue de théâtre, rapport de débat...


Le texte poétique : il s'affranchit des différents types de texte en les détournant dans une grande liberté
créative.

Genres : poème, comptine, chanson, proverbe...


Les genres de textes
On distingue trois principaux genres de textes qui comportent chacun de nombreux sous-genres associés :

- Roman (autobiographie ; journal ; mémoires ; conte ; roman courtois ; roman fantastique...).


- Théâtre (tragédie ; comédie ; drame romantique...).
- Poésie (lyrique ; épique ; élégiaque ; satirique ; didactique...).
7/Préparer une fiche de lecture:
La Fiche de lecture...
Méthodologie de l'exercice

Que vous soyez lycéen(ne) ou étudiant(e), vous aurez à rédiger des "fiches de lecture". L'exercice consiste à
rendre compte (d'où l'expression parfois employée de "compte-rendu de lecture") de
manière concise et synthétique d'un ouvrage. Ce support de cours expose les règles importantes et la méthode
que vous devrez respecter.
Le titre du livre, sa date de publication et de réédition
Rappelez le titre de l'œuvre, la date de première publication. Mentionnez précisément l'édition que vous avez
utilisée pour réaliser votre fiche de lecture. Par exemple :
La Cantatrice chauve (1950)
(Édition Folio Gallimard, 1986)
L'auteur (5 à 10 lignes)
Vous devrez succinctement présenter l'auteur : ne vous perdez pas dans les détails. De fait, il est inutile de
recopier des notices biographiques ou bibliographiques trop longues, qui n'auraient aucun intérêt. Concentrez-
vous sur l'essentiel. Par exemple, les détails biographiques n'ont de valeur que s'ils permettent d'éclairer l'œuvre.
De même, il serait insensé de mentionner l'ensemble des ouvrages rédigés par un écrivain : quatre à cinq
titres représentatifs sont préférables à une liste interminable !
L'histoire (15 à 20 lignes)
(Cette partie n'est évidemment pas à traiter dans le cas d'un essai, d'un ouvrage didactique, etc.)
Vous devez résumer l'histoire en vous concentrant sur l'essentiel. En premier lieu, votre résumé doit être
équilibré : il arrive que des étudiants, ayant consacré trop de place à la première partie d'un roman par exemple,
négligent carrément la deuxième partie. C'est évidemment très maladroit. De même, certains omettent, parfois
volontairement, de résumer la fin ! N'oubliez pas que votre objectif n'est pas de rédiger un texte d'accroche
(comme sur une "quatrième" de couverture) suscitant l'envie de lire un livre mais de vous aider à vous
remémorer l'histoire, du début jusqu'à la fin. Par ailleurs, ne résumez jamais page par page : cela vous
amènerait non seulement à faire de la paraphrase mais à relever des détails certes importants dans un passage
mais insignifiants ou superflus au niveau de l'histoire globale : cherchez plutôt à rendre compte des grandes
étapes du récit. Votre résumé sera dans la mesure du possible au présent de narration.
La structure du récit (2 à 3 lignes)
Inutile de rappeler l'histoire bien sûr. En revanche, mentionnez brièvement sur quelle durée s'étend la narration :
on n'analysera pas de la même façon une nouvelle et un roman, une histoire qui se déroulerait sur une seule
journée (par exemple Cosmo polis de l'écrivain américain Don De Lillo) et un récit qui s'étendrait sur plusieurs
années (ainsi Une Vie de Maupassant qui retrace le destin douloureux de l'héroïne depuis l'âge de dix-sept ans
jusqu'à quarante-six ans).
Le sujet du livre (5 à 10 lignes)
Le sujet n'est surtout pas à confondre avec l'histoire. Il s'agit d'expliquer le problème posé par le livre, c'est-à-
dire ce qui fait l'intérêt, l'enjeu (social, historique, littéraire, politique, etc.) de la narration. Par exemple,
l'histoire des mineurs dans un roman naturaliste comme Germinal amène à s'interroger sur les conditions de vie
et de travail sous le Second Empire, le machinisme et la révolution industrielle, la lutte des classes, les
déterminismes sociaux, etc.
Les thèmes
Mentionnez-les brièvement, sans rentrer dans les détails :
 ...
 ...
 ...
 ...
 ...
Les personnages principaux
Trois à cinq lignes par personnage important : portrait physique et caractéristiques morales, intellectuelles,
évolution de la personnalité, etc. Il est important de relever ces détails pendant la lecture du livre en notant
précisément les numéros de pages, afin de vous y référer facilement lorsque vous rédigerez la fiche de lecture
ou ultérieurement, si vous avez besoin de travailler sur le livre. Ne mentionnez les personnages secondaires que
s'ils présentent un intérêt particulier.
Le décor (5 à 8 lignes)
Le décor dans un roman est évidemment essentiel. La description des lieux peut avoir une fonction référentielle
et documentaire importante permettant de mieux comprendre le fonctionnement de la société, d'une famille, etc.
De même, le décor participe souvent à la construction du personnage, à la structuration de l'histoire.
Dans Germinal par exemple, le décor a une fonction référentielle (informations précises sur les milieux
sociaux, les conditions de travail, etc.) et une forte dynamique symbolique (ainsi la présentation du "Voreux"
(la mine) qui semble littéralement "dévorer" les ouvriers). Là encore, indiquez quelques pages caractéristiques.
La tonalité et l'atmosphère (5 à 8 lignes)
Il s'agit de mettre l'accent sur les registres employés par l'auteur afin de créer une atmosphère particulière, et
donc de produire des effets sur le lecteur : par exemple, une atmosphère réaliste, un registre comique, épique,
merveilleux, fantastique, etc.
Le style (10 à 20 lignes)
Il est important d'étudier le style d'un ouvrage, particulièrement si celui-ci est "littéraire". Relevez les moyens
d'expression employés, les figures de style, intéressez-vous au choix du lexique, aux caractéristiques de la
syntaxe, à la manière spécifique d'écrire de tel ou tel écrivain. Faites évidemment des citations de passages que
vous trouvez représentatifs (en notant les numéros de page). Attention : dans le cas d'un écrit littéraire, c'est
évidemment une partie fondamentale du travail puisqu'elle permet de mieux appréhender les caractéristiques
d'un genre, ou de mieux saisir la dimension esthétique d'une œuvre en la rattachant par exemple à un
mouvement culturel.
La place de l'œuvre (5 à 8 lignes)
Certaines publications ont "marqué" leur temps ou fait débat : il est donc essentiel de mentionner la place de
l'ouvrage, de le situer par rapport à d'autres livres abordant une même problématique (intertextualité), etc. Par
exemple, quand Jean Anouilh réécrit en 1944 le mythe antique d'Antigone, il faut relever la rupture introduite
par la pièce avec la tragédie grecque de Sophocle. De même, il peut être important de replacer le livre dans son
contexte (historique, social) afin de mieux mettre en évidence les enjeux de la publication. Ainsi la série Harry
Potter par exemple est intéressante d'un point de vue sociologique car les publications ont constitué un
phénomène éditorial et marketing sans précédent touchant à la fois les adolescents et les adultes.
Avis personnel et citations (5 à 10 lignes)
Votre appréciation sur l'œuvre, pour être vraiment probante, se doit d'être étayée par un jugement fondé et
objectif. Les avis non motivés, ou purement subjectifs, dénués de nuance n'ont aucun intérêt. Enfin, relevez
impérativement quelques phrases que vous avez particulièrement aimées (en indiquant les numéros de page).
Vous pouvez également mentionner dans cette partie les chapitres les plus essentiels et leur donner un titre afin
de vous en souvenir plus facilement.
La variété des textes est infinie. Pour mieux les lire et les composer, il est essentiel de les différencier en "familles".
Quatre paramètres permettent de distinguer les types de textes oraux ou écrits.
 Un type est une catégorie de classement de textes fondée sur des critères linguistiques observables dans
le texte même. On utilise aussi les termes types de discours ou formes de discours
 Le terme genre désigne plutôt des formes d'expressions codées par la tradition.
L'intention texte informatif, injonctif, persuasif, poétique, fictionnel

L'organisatio superstructure narrative, explicative, argumentative, descriptive,


n dialogale

énonciation historique, distanciée, masquée


L'énonciation
ou énonciation discursive, instanciée, marquée

genres littéraires : roman, poésie, théâtre, argumentation


Le genre genres courants: curriculum vitae, exposé, débat, interview, rapport
de réunion, divers genres journalistiques...
Il s'agit évidemment de catégories de classement un peu artificielles. Rares sont les textes "purs", la plupart
jouent avec les limites et se présentent sous une forme composite.
Pas mal de textes sont, du reste, constitués à partir de séquences textuelles de types différents. On peut ainsi
trouver des poésies dont le type est à la fois descriptif, narratif, dialogué et argumentatif (c'est le cas de la
fable). A l'inverse, un texte narratif peut être représenté dans des genres différents : roman, conte, fait divers,
récit de vie...
L'intention du texte
On peut classer un texte en fonction du but poursuivi par celui qui le compose.
intention
nom exemples
poursuivie

la plupart des textes contenus dans les manuels scolaires et les


accroître les
texte informatif encyclopédies, articles de presse, comptes rendus d'expériences, articles
connaissances
scientifiques...

pousser à agir texte injonctif recette, notice de montage, consignes, règlements, règles de jeu...

modifier les publicité, critique de film, de livres, d'œuvres d'art, éditorial, plaidoyer,
texte persuasif
opinions dissertation, essai...

l'accent est mis sur le langage, les images, les sonorités:


t. poétique poème (et ses multiples formes), prose poétique, chanson, comptine,
créer un univers slogan publicitaire, proverbe, dicton, certains textes d'humour...
imaginaire l'accent est mis sur l'intrigue, les événements, le suspens, le mystère,
t. fictionnel l' histoire... :
nouvelle, récit, conte, romans, blague, scénario, ...
Remarques :
1. Un texte peut poursuvre plusieurs intentions.
2. Un auteur peut masquer son intention véritable.

Les cinq superstructures


Ce terme désigne l'organisation globale du texte où des composantes obligatoires sont placées dans un certain
ordre.
type de construction nom exemples

reportage (journalistique), fait divers, récit de vie,


forme du récit (schéma
superstructure narrative récit historique, parabole, conte, légende, roman (et
narratif)
ses nombreux sous-genres), nouvelle, histoire drôle...

la plupart des textes contenus dans les manuels


questionnement /
superstructure explicative scolaires et les encyclopédies, articles de presse,
résolution
comptes rendus d'expériences, articles scientifiques...

thèse / arguments / Superstructure publicité, critique de film, de livres, d'œuvres d'art,


conclusion argumentative éditorial, plaidoyer, dissertation, essai...

"objet" / parties inventaires, catalogues, guide touristique, de la


constituantes / propriétés / superstructure descriptive description utilitaire à la description littéraire
mise en relation (souvent intégrée dans un autre type de texte).

conversation téléphonique, interaction orale


ouverture / transaction/
superstructure dialogale quotidienne, débat, interview, dialogue de roman, de
fermeture
théâtre, de film,...
Lorsque un texte combine plusieurs de ces structures, on parlera d'une structure dominante et de
structures dominées (incluses dans la superstructure plus vaste) .

énonciation
On distingue deux modes d'énonciation :
Le professeur de français a
La situation de communication n'apparait pas.
annoncé qu'à partir du 25 avril
Le sens de la phrase apparaît indépendamment énonciation historique
2011, les élèves de 4e année
de toute référence au contexte. Le texte distanciée, masquée
assisteraient aux cours dans le
est autonome.
local n° 32

La connaissance du contexte : qui, quoi, où, A partir de demain, je vous


énonciation discursive,
quand ? est indispensable pour interpréter la annonce que vous assisterez aux
instanciée, marquée
phrase. Le texte est embrayé, impliqué. cours dans le local d'à côté .

Les genres
Le genre est une catégorie de classement de textes définie par une tradition (par exemple, la pratique scolaire,
le champ littéraire d'une époque donnée) ainsi les quatre genres majeurs: le roman, la poésie, le théâtre, le texte
argumenté.
Ces genres se ramifient selon les théoriciens de la littérature en sous-genres ainsi le roman se décline en
variations : roman policier, roman historique, roman sentimental, roman épistolaire ... Voir un classement de
romans sur le site Magister.
Certains genres sont littéraires on y observe une préoccupation esthétique : fable, conte fantastique, nouvelle
réaliste, sonnet, essai ...
D'autres sont figés par la pratique et obéissent à une fonction d'utilité sociale : curriculum vitae, exposé, débat,
interview, rapport de réunion, divers genres journalistiques...

Quelques indices utiles...


type de
indices
texte
production de significations nouvelles ("écarts") à l'aide de :
 retour d'éléments semblables : son, nombre de syllabes, structure grammaticale, mots, vers
ou groupes de vers (refrain)
texte
 glissements de sens (métaphore...)
poétique
 formulations (associations) inhabituelles, création de mots...
 mise en forme graphique
 reprise ou refonte de textes connus ou d'expressions usuelles

 Discours direct
texte
 Changement d'interlocuteur.
dialogué
 Ponctuation : guillemets, tirets.

 Formes verbales de base : impératif, infinitif, futur simple ou indicatif présent (2e pers.)
texte
 Organisateurs textuels chronologiques.
injonctif
 Supériorité réelle ou usurpée de l'énonciateur.

 Histoire
o Structure particulière
o Personnages : nom, rôle (principal-secondaire, aidant-opposant), caractéristiques
(physiques-morales)...
o Référent réel ou fictif
o Cadre chronologique du récit : durée de l'histoire, moment auquel l'histoire se
déroule, épisodes développés ou simplement mentionnés.
o Lieux du récit : réels ou imaginaires; précis ou imprécis...
 Narration
o Focalisation (point de vue) : qui raconte ?
o Formes verbales de base :
 - présent (et ses deux valeurs fondamentales : "ici-maintenant" -
"historique")
 - passé composé-imparfait (et plus-que-parfait)
 - passé simple-imparfait (et plus-que-parfait)
o Indicateurs chronologiques et pronoms

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