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La dissertation juridique,
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de pouvoir par la suite se livrer à son analyse.
Attention : Le sujet peut être formulé de différentes manières. Cela ne doit
pas vous déstabiliser. Ainsi, l’intitulé ne peut mentionner qu’une (ou plu-
sieurs) notion(s) ou institution(s), être une question ou un texte contenant
éventuellement des indices sur la façon dont le sujet doit être abordé.
L’identification de la structure et du contenu du sujet posé
Suite à la lecture du sujet, il s’agit d’en identifier la structure et sommairement
le contenu afin de pouvoir le délimiter. Ce travail préalable indispensable condi-
tionne la réussite des étapes suivantes.
Étapes
• Mettre en évidence (en les soulignant par exemple) les mots-clefs du
sujet.
• Définir succinctement l’ensemble des termes du sujet. S’il existe plu-
sieurs définitions, pour certains d’entre eux, l’ensemble de celles-ci doit
être relevé.
• Mettre en évidence (en les soulignant par exemple) les mots de transi-
tion/coordination qui permettent de déterminer la structure du sujet.
Attention : Soyez attentif à la forme interrogative ou affirmative du sujet ;
à la forme singulière ou plurielle du sujet et à la coordination, l’opposition…
des termes du sujet.
La détermination des connaissances indispensables à la
construction de la dissertation
Il s’agit de déterminer et d’ordonner le matériau qui vous permettra de construire
votre dissertation (v. infra). Celui-ci est composé des connaissances indispen-
sables au traitement du sujet posé dont le contenu a été délimité précédem-
ment.
Étapes
• Lister sans les développer l’ensemble des idées et connaissances que
vous évoque le sujet. Il est possible (souhaitable), à ce stade, d’avoir
une conception large du sujet afin d’être certain de n’oublier aucune de
ses dimensions.
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• Identifier les idées et connaissances qui vous paraissent essentielles
pour le traitement du sujet.
• Identifier les idées et connaissances qui vous paraissent accessoires au
traitement du sujet.
• Regrouper et classer de manière cohérente les éléments essentiels (ex. :
regroupement des connaissances relatives à telle ou telle institution, telle
ou telle condition de validité, etc.).
Attention : Cette étape est fondamentale car elle vous permet, d’une part,
d’éviter le hors sujet (traitement d’une question qui ne relève pas du sujet
posé) et, d’autre part, les oublis (non-traitement d’une question qui relève
du sujet posé).
Les idées et connaissances accessoires ne doivent pas être complètement
éliminées. Elles pourront en effet servir à la construction de l’introduction ou
être évoquées succinctement dans le corps du devoir.
Bonjour
On va poursuivre notre cours et mettre l'accent sur la rédaction de la dissertation juridique.
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votre réponse à la problématique. Il est divisé en deux parties comportant
chacune deux sous-parties annoncées par des chapeaux introductifs et liées
entre elles par des transitions. Chaque partie et sous-partie est matérialisée par
un titre apparent.
La création des titres de parties et de sous-parties
Les titres des parties et des sous-parties sont essentiels à la compréhension de
votre analyse. Leur seule lecture doit permettre de donner au correcteur une idée
précise du contenu de votre dissertation et donc de votre réponse à la probléma-
tique. Ils doivent être apparents, précis et problématisés. Les différentes étapes
de votre analyse, et donc vos arguments, doivent y être clairement présentées.
Étapes
• Identifier l’élément de réponse à votre problématique qui va être présen-
té : votre argument (ce que vous souhaitez démontrer). Déterminer les
connaissances juridiques sur lesquelles il repose et votre appréciation
sur celles-ci.
• Synthétiser vos connaissances et votre appréciation sur celles-ci pour
synthétiser votre argument.
• Combiner les deux aspects que doit contenir le titre : synthèse des
connaissances et de votre appréciation (ex. : la composition controver-
sée de, un rapport déséquilibré entre, etc.).
Attention : Il doit y avoir une parfaite correspondance entre le titre de la
partie ou de la sous-partie et son contenu.
Les titres ne peuvent pas contenir de verbe conjugué.
Les titres ne peuvent pas être formulés sous forme interrogative ou excla-
mative.
Les titres ne doivent pas être ni trop longs, ni trop courts.
Les chapeaux introductifs de partie annonçant le A et B
Les chapeaux introductifs de partie doivent uniquement permettre au lecteur de
savoir quels vont être les développements qui suivent par l’annonce des sous-
parties A et B. Ils servent à faciliter la lecture de la dissertation en explicitant sa
structure. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois phrases au maximum.Attention : Si le
chapeau introductif apparaît comme plus long que le conte-
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nu de l’une des sous-parties, c’est qu’il y a une erreur de construction du
plan ou de contenu des sous-parties.
Il ne doit pas y avoir dans les chapeaux introductifs d’analyse spécifique ou
la présentation de connaissances qui ne seraient pas détaillées dans les
sous-parties.
Les chapeaux introductifs de partie ne doivent pas contenir de citation.
La transition entre les parties et les sous-parties
Les phrases de transition entre les parties I et II et entre les sous-parties A et B
permettent d’expliciter la raison pour laquelle il va être présenté ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède.
Attention : Il s’agit d’une phrase de transition. Si cette dernière apparaît
comme plus longue que le contenu de la sous-partie qui la précède, il y a
une erreur de construction du plan ou de contenu de la sous-partie.
La réalisation d’une sous-partie : l’exposé d’un élément de réponse
à la problématique
Une sous-partie de dissertation doit contenir au moins une étape de votre dé-
monstration. Il est donc nécessaire de présenter votre argument, qui constitue
un des éléments de réponse à la problématique, les fondements juridiques de
celui-ci et un exemple venant illustrer votre argument.
Attention : Les éléments doivent être répétés si plusieurs arguments sont
présentés dans la sous-partie.
Il est indispensable de lier les différents éléments de la sous-partie afin qu’ils
n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indépendants les uns
des autres.
Afin de faciliter la lecture de votre dissertation, matérialiser les points de
l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.
● L’exposé de l’argument
La dissertation n’est pertinente que si elle prend la forme d’une démonstration
autour de différents arguments qui constituent la réponse à la problématique et
composent le contenu des sous-parties. Chaque sous-partie doit donc débuter
par l’exposé d’un argument répondant à la problématique. Le reste de la sous-
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partie vient alors ensuite l’étayer juridiquement.
Attention : Si vous n’exposez aucun argument, vous ne pouvez répondre
à votre problématique et votre dissertation ne devient alors qu’une juxta-
position sans intérêt de connaissances (même si vos connaissances sont
exactes).
Même s’il s’agit ici d’exposer un argument participant à votre réponse à la
problématique, le style doit demeurer impersonnel. « Je pense que… » est
à exclure !
● La justification juridique de l’argument
Il s’agit ici d’étayer juridiquement l’argument présenté précédemment et donc de
justifier la réponse apportée à la problématique.La justification doit contenir non seulement
l’exposé de la règle de droit sur
laquelle l’argument s’appuie, mais aussi éventuellement son explicitation (ce
qu’elle signifie), sa portée, son historique, son interprétation pratique et doc-
trinale.
Il est possible (même souhaitable) d’avoir un regard critique sur cette justifica-
tion.
Attention : L’exposé de la règle de droit doit contenir ses fondements tex-
tuels et jurisprudentiels en droit positif.
Votre regard critique ne doit pas se traduire par un jugement de valeur per-
sonnel et maladroit (il n’est pas question de savoir si c’est bien ou mal).
● L’exemple
Il s’agit ici d’illustrer vos propos par un ou plusieurs exemples pertinents.
Attention : L’exemple constitue la dernière étape de votre analyse qu’il
vient illustrer. Vous ne pouvez débuter votre sous-partie par un exemple !
LES ÉCUEILS À ÉVITER
– L’oubli du sujet.
– L’oubli de la problématique.
– Les fausses problématiques.
– Un plan qui ne répond pas à la problématique.
– La simple juxtaposition de connaissances.
– La simple récitation de cours.
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– La rédaction d’une conclusion. Il n’y a pas de conclusion dans une disser-
tation juridique. Une telle conception résulte du contenu et de la finalité
généralement attribués à la conclusion. En effet, un résumé de l’analyse
qui vient d’être lue par le correcteur est inutile tout comme une ouverture
sur d’autres sujets, qui doit normalement avoir été déjà réalisée dans le
corps du devoir.
Préparation.concours.sen@gmail.com
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Exemple
Éléments à répéter si plusieurs étapes de réponse à la problématique y sont
présentées. Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant
par un alinéa et séparés par un saut de ligne.
Phrase de transition A au B (expliciter pourquoi l’on va exposer ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède).
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition I au II.
II. Titre de la seconde partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y
apparaître les différents arguments qui répondent à votre problématique)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et
B.
A) Titre de la première sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition A au B.
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Pas de conclusion
NB : « introduction », « corps du devoir » … et les autres noms des subdi-
visions du devoir ne doivent pas apparaître sur la copie.
preparation.concours.sen@gmail.com
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Problématique
Annonce rédigée du plan
Matérialiser les points de l’introduction par des paragraphes débutant par un ali-
néa et séparés par un saut de ligne.
Corps du devoir
I. Titre de la première partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y
apparaître les différents arguments qui répondent à votre problématique)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et
B.
A) Titre de la première sous-partie (règles d’élaboration identiques à celles du
titre des parties)
Contenu de la sous-partie :
Argument (élément de réponse à la problématique que vous démontrez)
Justification juridique de l’argument (contenu de la règle de droit, historique de
celle-ci, interprétation, position de la doctrine, critique)
Exemple
Éléments à répéter si plusieurs étapes de réponse à la problématique y sont
présentées. Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant
par un alinéa et séparés par un saut de ligne.
Phrase de transition A au B (expliciter pourquoi l’on va exposer ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède).
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition I au II.
II. Titre de la seconde partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y
apparaître les différents arguments qui répondent à votre problématique)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et
B.
A) Titre de la première sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition A au B.
B) Titre de la seconde sous-partie
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Contenu de la sous-partie.
Pas de conclusion
NB : « introduction », « corps du devoir » … et les autres noms des subdi-
visions du devoir ne doivent pas apparaître sur la copie.
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Bonjour
Les sujet ou thèmes de droit public que nous aurons à voir sont:
L'indépendance de la justice
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- Le Président de la République
- L’Assemblée nationale
- Le Gouvernement
- Le Haut Conseil des Collectivités territoriales
- Le Conseil économique, social et environnemental
- Le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des Comptes et les Cours
et Tribunaux ».
Nous ne pouvons voir toutes ces différentes institutions mais nous allons en traiter 3 ou 4
ensemble afin d'en tirer des leçons qui vont nous servir.
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constitutionnel.
Les candidatures sont présentées par un parti politique ou par une coalition de partis
politiques légalement constitués ou par une entité regroupant des personnes
indépendantes.
Pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature
d’électeurs représentant, au minimum, 0,8% et, au maximum, 1% du fichier électoral
général.
Ces électeurs doivent être domiciliés dans au moins sept Régions à raison de deux
mille au moins par Région.
Un électeur ne peut parrainer qu’un candidat
Les modalités de contrôle des listes de parrainages sont fixées par la loi.
Les candidats indépendants, comme les partis politiques, sont tenus de se conformer à
l'article 4 de la constitution.
Demain nous allons approfondir les recherches sur le statut ainsi que les pouvoirs du
Président de la République.
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l'intégrité du territoire il est le chef des armées. Président de tous meme de ceux qui
n'ont pas voté pour lui. Il a en charge l'essentiel: l'unité nationale.
Ses pouvoirs sont importants.
Il nomme aux emplois civils et militaires les principaux responsables de l'administration les
ambassadeurs.
Il déterminé la politique de la nation il dirige la politique extérieure . Il intervient dans les
choix économiques , stratégiques et culturels.
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non les projets de révision de la Constitution, lorsqu’il
est réuni en Congrés . Une majorité des trois
cinquièmes des suffrages exprimés est alors nécessaire.
Organiser le débat démocratique
Depuis des décennies , l’Assemblée nationale est le
lieu par excellence d’un débat démocratique organisé et
équitable. La procédure et les usages parlementaires ont
pour objectif avant tout de garantir la qualité de la prise
de décision et celle de la loi commune. Il s’agit d’éviter
une « démocratie d’opinion » souvent nourrie d’émo-
tionnel, de raccourcis approximatifs et d’amalgames.
Sujet à traiter: l'Assemblée nationale sénégalaise est elle dans son rôle?
Aujourd'hui nous allons voir notre deuxième thème qui porte sur les droits et libertés
fondamentaux.
Il convient avant tout de définir la notion de droit de l'homme puis celle de liberté publique
car même si c'est deux notions traduisent à peu près la même idée , elles ne reflètent pas la
même réalité.
Les droits de l'homme sont un ensemble des droits qui conditionnent à la fois la liberté de
l'homme et l'épanouissement global de sa personnalité en tendant vers un idéal sans cesse
enrichi.
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Incertaine dans la mesure où aucune définition légale ou jurisprudentielle n'existe, aucune
définition doctrinale n'est unanimement reçue. Il en est de même en ce qui concerne la liste
des libertés publiques .
Une notion courante dans la mesure où elle a depuis longtemps acquis droit de cité en
doctrine, en jurisprudence et en droit positif.
Toutefois nous pouvons convenir de cette définition: une liberté publique est un aspect
particulier de la liberté en général érigé en droit et soumis à un régime juridique de
protection enforcer( cela en raison de son importance pour la liberté en général).
La constitution sénégalaise d'ailleurs dans son titre II intitulé Des libertés publiques et de la
personne humaine, Des Droits Économiques et sociaux et des droits collectifs, énumère un
bon nombre de ces libertés en son article 08 que sont:
- Les libertés civiles et politique : liberté d'opinion, liberté d'expression, liberté de presse,
liberté d'association, liberté de réunion, liberté de déplacement , liberté de manifestation.
- Libertés culturelles
- Libertés religieuses
- Libertés philosophiques
- Libertés syndicales
- Libertés d'entreprendre
- Le droit à l'éducation
- Le droit de propriété
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- Le droit au travail
- Le droit à la santé
Ces différentes libertés sont garanties et protégées par la constitution d'ailleurs en son
article 9 le législateur estimé que Toute atteinte aux libertés et toute entrave volontaire à
l'exercice d'une liberté sont publiés par la loi.
Demain : Les libertés religieuses( occasion de voir un thème d'actualité à savoir la laïcité)
Et la liberté de manifestation.
Bonsoir
Dans la logique des thèmes dégagés hier, aujourd'hui nous allons voir l'un d'entre eux
précisément la liberté religieuse.
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Traiter ce thème nous amènera à voir différent concept et idée qui se rapporte en fait à la
liberté religieuse ( liberté de culte, liberté de croire ou de ne pas croire, la laïcité...)
Comme cela a été dit hier , la liberté religieuse est une liberté fondamentale, consacrée par
la constitution et soumise à un régime de protection stricte.
Toute atteinte ou entrave volontaire à l'exercice même de cette liberté sont publiés par la
loi.
La liberté religieuse présente un double aspect:
- liberté de conscience c'est à dire la liberté de croire ou de ne pas croire
- liberté de culte c'est à dire liberté de professer sa foi extérieurement .
Compte tenu de ce thème le sujet que vous devez traiter est le suivant:
Sujet: l'interdiction du port du voile dans les collèges et universités est ce normale?
Nous allons sans plus tardé voir les recours administratifs plus précisément le recours pour
excès de pouvoir, puis le recours de pleine juridiction à la suite de quoi nous verrons
successivement
La décentralisation, puis la déconcentration
Et puis confronter les deux.
Aux termes de ces cours nous verrons l'organisation judiciaire du Sénégal.
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En effet, par un arrêt en date du 17 février 1950, « Dame Lamotte », le Conseil d’État a eu
l’occasion de consacrer un nouveau principe général du droit selon lequel toute décision
administrative peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir. Et depuis, ce recours,
bien que menacé à de multiples reprises, est toujours utilisé quotidiennement par des
administrés mécontents, des fonctionnaires en conflit avec leur "employeur", ou des
étrangers
frappés d’une mesure restreignant leurs libertés.
Le recours pour excès de pouvoir est un « recours contentieux tendant à l'annulation d'une
décision administrative et fondé sur la violation par cette décision d'une règle de droit ». Il «
est ouvert même sans texte et a pour effet d'assurer, conformément aux principes généraux
du
droit, le respect de la légalité ». Le recours est l'action de demander au juge administratif
(tribunal administratif, cour administrative d'appel, conseil d'État) et même au tribunal du
contentieux de l’incapacité, de prononcer l'annulation d'un acte édicté par une personne
morale de droit public ou une personne morale de droit privé qui s'est vu conférer des
prérogatives de puissance publique. Il s'oppose au recours de plein contentieux (qui
comprend, par exemple, les recours en indemnisation), ainsi qu'aux procédures répressives
(contraventions de grande voirie et sanctions disciplinaires prononcées par des juridictions).
Ainsi pour mieux cerner dans le contexte de ce sujet, nous allons se focaliser sur le régime
de
recours pour excès de pouvoir.
En dépit de toutes ces considérations, il parait alors nécessaire de poser la question de savoir
:
qu’est-ce qu’un recours pour excès au pouvoir ?
Ou encore quelle est le régime d’un recours pour excès au pouvoir ? (pour poser
juridiquement).
Le régime du recours au pouvoir nous interpelle sur les conditions de recevabilité d’un
recours pour excès au pouvoir. Ces conditions sont de deux sortes : conditions de fonds et
conditions de formes. A cote de ces conditions, il est important de souligner qu’il y’a des cas
pour l’ouverture d’un recours pour excès au pouvoir. Ce sont des moyens de légalité qui ont
soulevé pour attaquer un acte ; il s’agit de légalité interne et légalité externe, qui sont des
causes juridiques.
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Sujet à traiter: Qu'est ce que le recours pour excès de pouvoir?
Normalement c'est ce cours qu'on devait vous envoyer hier mais il y a eu une erreur
Bonjour à tous
Dans la logique des thèmes que nous devons traiter
Aujourd'hui nous allons voir le droit de propriété
Rappelons en fait que La constitution sénégalaise dans son titre II intitulé Des libertés
publiques et de la personne humaine, Des Droits Économiques et sociaux et des droits
collectifs, énumère un bon nombre de ces libertés en son article 08 que sont:
- Les libertés civiles et politique : liberté d'opinion, liberté d'expression, liberté de presse,
liberté d'association, liberté de réunion, liberté de déplacement , liberté de manifestation.
- Libertés culturelles
- Libertés religieuses
- Libertés philosophiques
- Libertés syndicales
- Libertés d'entreprendre
- Le droit à l'éducation
- Le droit de propriété
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- Le droit au travail
- Le droit à la santé
Bonjour à tous!
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Le thème dont nous allons traiter aujourd'hui a la particularité de sortir dans tous les
concours administratifs :
Concours de la police
Concours ENA
Concours douane....
La liste est loin d'être exhaustive .
C'est un sujet d'actualité qui mérite qu'on y apporte plus d'attention.
Il s'agit de la centralisation et de la décentralisation.
La centralisation postule l'existence d'un centre unique de décision au sein de l'Etat. Elle
peut être mise en oeuvre à travers deux modalités :
- La concentration
Et
- la déconcentration.
La première( concentration) signifie la prise en charge par les services centraux de l'État de
toutes les questions sur toute l'étendue du territoire autrement dit les problèmes les plus
insignifiants, sur l'espace territorial le plus reculé, se règlent au niveau de la capitale.
Concernant la déconcentration elle a le mérite d'aménager le principe de l'unité qui voudrait
que toutes les décisions soient prises au niveau de la capitale, elle consiste a découper le
territoire national en circonscription administrative à la tête desquelles des autorités sont
nommés , autorités bien que soumises au pouvoir hiérarchique, disposent un véritable
pouvoir de décision.
Pour la décentralisation, elle consiste à avoir une autre personne morale autre que l'Etat au
sein de l'Etat. Des autorités dotées d'une personnalité juridique, de l'autonomie financière et
de gestion des affaires les concernant . Les autorités décentralisées sont nommées par les
habitants de leur localités .
Bien qu'elles soient autonome et dotées de bons nombres de pouvoir
Ces autorités sont soumises au contrôle de l'État. Il existe deux types de décentralisation :
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- la décentralisation technique, fonctionnelle ou par service qui postule la personnalisation
d'un service public
- la décentralisation territoriale qui consiste en la création de collectivités territoriales dotées
de bons nombres de pouvoir.
Demain nous allons plus développé les idées voir leur particularité, leur ressemblance ainsi
que leur dissemblable afin de voir tous les thèmes qui porte sur les collectivités territoriales.
Les contrôles des actes des collectivités territoriales
Les autorités décentralisées ( Maire, conseils municipaux, président de conseil
départemental, conseils départementaux)
L'organisation également de l'administration centrale.
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La déconcentration est seulement une réforme technique interne à une personne publique,
un simple aménagement du pouvoir central. Tandisque la décentralisation est un choix
politique, car elle permet dinstaurer une certaine démocratie.
Dans nos précédents cours , nous avons informé le fait que depuis la loi de 1996 le contrôle
qui s'applique sur les collectivités territoriales est un contrôle à posteriori c'est à dire de
légalité.
Ce même contrôle a été prévu par la loi de 2013 portant code général des collectivités
territoriales.
Toutefois si dans le principe le contrôle à priori sur les actes des CL qui est une modalité de
la tutelle est supprime en même temps que celle ci, dans la pratique ce contrôle reste en
vigueur pour certains actes concernés, ainsi que la rigueur de la procédure peuvent faire
penser à une réelle survivance de la tutelle, objet de notre cours aujourd'hui.
Pour certains actes , l'approbation préalable du représentant est exigé pour qu'ils soient
exécutoires.
Il s'agit des actes prévus à l'article 245 du code général des collectivités territoriales et qui
présentent de grandes importances.
Ces actes sont relatifs :
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À l'analyse on se rend compte que cet article 245 fait persister un contrôle de tutelle et ce
sur les actes les plus essentiels des collectivités territoriales.
Si vous tardez à recevoir les cours au delà de 10h faites nous vite signe pour que nous
puissions régler la situation.
Ceci étant dit nous allons continuer notre cours d'hier et traiter aujourd'hui du contrôle
budgetaire.
Le contrôle budgétaire comprend deux type de contrôle : le contrôle administratif et le
contrôle juridictionnel.
Le contrôle administratif
Il est exercé par le représentant de l'Etat , il consiste surtout au contrôle de l'élaboration du
budget , il est prévu dans 4 cas
--> La non adoption du budget à la date légalement prévue.
La date fixée pour l'adoption du budget est le 31 Mars de l'année à condition que
l'assemblée délibérante puisse avoir l'ensemble des éléments nécessaires au plus tard le 10
Mars.
Si avec toutes les informations l'assemblée ne l'a pas adoptée, elle est provisoirement
desaisie ainsi il appartiendra au représentant de l'Etat de régler et de rendre exécutoire le
budget dans les 15 jours qui suivent cette date.
--> La non adoption du budget en équilibre réel
--> le déficit de l'arrêté de compte
--> le défaut d'inscription au budget de crédit nécessaire au règlement d'une dépense
obligatoire.
Pour toutes ces catégories , le représentant de l'Etat est appeler à se substituer de l'organe
délibérant et de prendre les mesures nécessaire pour régler la situation initiale.
La seconde catégorie du contrôle budgétaire est le contrôle juridictionnel
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Il ya lieu de préciser que le juge des comptes des collectivités locales est la cour des comptes
, qui vérifie sur pièce et si nécessaire sur place la régularité des recettes et dépenses décrites
dans la comptabilité des collectivités locales. Elle assure ainsi l'emploi régulier des crédits ,
fonds et valeurs.
La cour des comptes concourt également au contrôle budgétaire des collectivités locales et
formule des observations tout en assurant , le secret de ses investigations.
La loi de 2013 définit la commune comme un groupement d'habitant d'une même localité
unie par une solidarité résultant d'un voisinage désireux de traiter leurs propres affaires et
capable de trouver des ressources nécessaires à une action qui leur soit particulière au sein
des intérêts de la nation.
La loi précise que les quartiers et les villages constituent les cellules administratives de base
de la commune.
Seules les localités ayant un développement suffisant pour pouvoir disposer de ressource
propre nécessaire à l'équilibre de leur budget et comprenant une population d'au moins
1000habitants peuvent être constituées en commune article 73.
Le conseil Municipal par ses délibérations le maire par ses décisions , par l'instruction des
affaires et l'exécution des délibérations concourent à l'administration de la commune
( article 71).
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Le conseil municipal est élu pour 5 ans au scrutin mixte à un tour , au suffrage universel
direct et sur la base de la parité. Le nombre de conseiller municipaux varie en fonction de
l'importance démographique de la commune.
Des cas d'inéligibilité sont prévus. Le conseil municipal élit en son sein son bureau composé
de façon paritaire du maire et des adjoints qui doivent savoir lire et écrire dans la langue
officielle
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Concernant le contrôle qui s'exerce sur le conseil municipal il faudrait distinguer le contrôle
sur l'organe et le contrôle sur les actes .
Le maire après avis du Conseil Municipal peut déclarer démissionnaire d'office tout
conseiller municipal qui ne répond pas sans motif légitime à trois convocations successives.
Le conseiller qui refuse de remplir une de ces fonctions prévues par la loi peut être déclaré
démissionnaire par le ministre chargé des Collectivités territoriales après avis du conseil
municipal.
L'intéressé peut présenter sa défense et peut recourir devant le juge contre cette décision.
Le conseil municipal peut être dissout après avis de la Cour suprême lorsque son
fonctionnement de révèle durablement impossible .
En attendant de nouvelles élections, une délégation spéciale de trois à sept membres selon
l'importance démographique de la commune est nommée par le ministre chargé des
collectivités territoriales, avec des compétences limitées.
Pour rappel toute modifications territoriales d'une collectivité locale entraîne la dissolution
d'office du conseil local et la mise en place d'une délégation spéciale.
En cas de guerre le conseil municipal peut pour des motifs d'ordre public et d'intérêt général
être suspendu par décret jusqu'à cessation des hostilités.
Les membres du conseiller municipal peuvent démissionner, les d'émissions sont adressées
au maire avec copie au représentant de l'Etat.
Un conseiller démissionnaire ne peut se représenter à l'élection locale suivante.
L'autre type de contrôle s'exerce sur les actes de ce dernier.
Les délibérations du conseil municipal sont en principe exécutoires de plein droit mais
peuvent faire l'objet d'un contrôle de légalité.
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Selon l'article 98 du code général des collectivités territoriales : Lorsque le conseil municipal
délibéré en dehors de ses réunions légales ou sur un objet étranger à ses compétences , le
représentant de l'Etat prononcé par arrêté motivé la nullité des actes et prend toutes les
mesures nécessaires pour que l'assemblée se sépare immédiatement.
Dans le même sens il est interdit au conseil municipal de délibérer sur un objet étranger à
ses compétences, de publier des proclamations et adresses d'émettre des voeux politiques
menaçant l'intégrité territoriale et de se mettre en communication avec un ou plusieurs
conseillers municipaux en dehors des cas prévus par la loi.
Lorsque ses situations se présentent , le représentant de l'Etat prend un arrêté motivé qu'il
transmet au procureur qui peut engager une procédure pénale.
En cas de condamnation, les membres de la réunion sont exclus du conseil municipal et
inéligible pendant 3ans.
Après le cour sur l'organisation et le fonctionnement du conseil municipal, ainsi que celui sur
le statut et les attributions du maire, aujourd'hui il est question de voir le contrôle du Maire.
Rappelez vous au cours de notre dernier question, nous vous avons affirmé que le maire
exercé une double compétence tantôt en tant qu'agent de la commune, tantôt en tant
qu'agent de l'Etat.
Pour ce qui est du contrôle du Maire, il concerne les activités du Maire en tant qu'agent de la
commune et non en tant qu'agent de l'Etat.
Pourquoi?
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Parce-que simplement en tant qu'agent de l'Etat , le maire est sous la hiérarchie de l'Etat et
donc l'Etat est responsable de tout ce que ce dernier fait directement ou indirectement.
Le Maire ou l'adjoint qui ne remplit plus les conditions requises pour être maire ou qui se
trouve dans des cas d'incompatibilité ou d'inéligibilité doit cesser ses fonctions
immédiatement .
Le ministre saisit par le préfet l'enjoint de transmettre ses fonctions et ses remplacants
En cas de refus de démissionner le ministre prononcé sa suspension pour un mois et il est
mis fin à ses fonctions par décret .
Le maire , nommé à une fonction. Incompatible à son mandat municipal et qui refuse d'opter
dans un délai de 30jours est déclaré démissionnaire par décret.
De même lorsque le Maire commet une faute, infraction prévue par la loi instituant la cour
des comptes, détournement de deniers publics, prêt d'argent sur les recettes de la
commune, spéculation sur les terrains d'y domaine, refus de signer ou de transmettre au
préfet une délibération du conseil municipal, il peut être suspendu pour un mois au plus par
arrêté motivé du Ministre Chargé des Collectivités territoriales et révoqué par décret motivé
( art. 135 du code général des collectivités territoriales).
Demain nous entamerons le dernier cours en droit qui porte sur l'autre exécutif local a savoir
le département .
Ce cours peut être scindé en deux parties.
Aujourd'hui nous allons voir les deux points qui reste que sont : Le président du conseil
départemental et les compétences du département en tant que collectivités territoriales.
29
. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL
Il est élu pour 5 ans au suffrage universel indirect par le conseil départemental au scrutin
majoritaire à trois tours. Si aucun des candidats n'a obtenu la majorité absolue aux deux
premiers tours, au troisième tour la majorité relative suffit pour être élu ( art.42).
Le président doit savoir lire et écrire dans la langue officielle, il peut déléguer une partie de
ses compétences aux membres.
Le président est l'organe exécutif du département .
Il prépare et exécute les délibérations du conseil . Il est l'ordonnateur du budget du
département .
Il est le chef des services administratifs du département et nomme le secrétaire général du
département après avis du représentant de l'Etat.
Le président gère le domaine du département .
Il exerce les pouvoirs de police affairant à cette gestion.
Le président reçoit une indemnité par rapport à l'exécution des mandats qui lui sont
confiées.
Elles sont prévues aux articles 27 à 30 du code général des collectivités territoriales et au
titre 2 du livre 2 du code général des collectivités Locales.
Ainsi l'article 26 précise que:
<< Le Conseil départemental règle par ses délibérations les affaires du département.
Le département a compétence pour promouvoir le développement économique, éducatif,
social, sanitaire, culturel et scientifique, pour réaliser les plans départementaux de
développement et organiser l'aménagement du territoire dans le respect de l'intégrité, de
l'autonomie et des attributions des autres Collectivités Locales .>>
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Le département peut passer des conventions de coopérations décentralisées avec des
Collectivités locales étrangères. Il peut passer avec l'Etat et d'autre collectivités Locales des
collectivités Locales des conventions pour mener avec eux des actions relevant de leur
compétence .
Lorsque le territoire d'un département coïncide avec celui d'une ville, dans ce cas les
compétences du département sont transférées à la ville .
.lorsque le conseil délibéré en dehors de ces réunions légales, le représentant de l'Etat
prend toutes les mesures nécessaires pour que l'assemblée se sépare immédiatement.
Dans le cas où le conseil délibéré sur un objet étranger à ses compétences, , publié des
proclamations, adresses, émet des vœux politiques menaçant l'intégrité territoriale et
nationale, où se met en communication avec un plusieurs conseillers locaux , hors des 4
prévus par la lois les actes pris sont considérés comme inexistants.
Le représentant de l'Etat prend un arrêté motivé qu'il transmet au procureur de la
République.
En cas de condamnation, les membres de la réunion sont exclus et inéligibles pendant les 3
années qui suivent.
Bonjour à tous !
Une semaine c'est le temps qui vous a été accordé pour traiter le sujet qui vous a été
donné. Aujourdhui nous allons poursuivre les cours et traiter un thème d'une très grande
importance à savoir : LE PRINCIPE DE LÉGALITÉ
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Recherche à faire: Quelles sont les différentes sources de la légalité
Bonjour à tous
Hier nous avons parler d'un thème d'une grande importance : le principe de légalité.
Principe au combien important, car permettant de montrer que nul n'est au-dessus de la loi
.
Aujourdhui nous revenons au sujet qui vous a été donné et qui portait sur les sources de la
légalité.
Les nombreux messages reçus à cet effet, nous montre votre volonté et abnégation dans la
préparation des concours et nous ne serons pas en reste du sujet qui vous a été donné,
nous allons en faire un cours aujourdhui car il est vaste et regorge une nécessité dans la
compréhension même du thème en question : le principe de la légalité.
A la question de savoir quelles sont les sources de la légalité, on s'empresse de lister sans
pour autant les catégoriser alors que ceci est une erreur à eviter.
Traiter donc ce sujet reviendrait à voir d'une part les sources administratives de la légalité,
et d'autres part les sources administratives de la légalité.
Mais comme cela peut prendre plusieurs paragraphes
Aujourd'hui nous n'allons voir que quelques sources extra-administratives de la légalité.
Il s'agit des règles juridiques qui sont extérieures à l'administration et dont le respect
s'impose à elle. Ces règles peuvent être des règles écrites ou des règles non ecroted.
Au total, elles sont au nombre de quatre: les traités internationaux, la constitution, les lois
et les règles d'origine jurisprudentielle .
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Aux Termes de l'article 98 de la constitution sénégalaise, les traités ou accords
régulièrement ratifiés ou approuvés ont dès leurs publication, une autorité supérieure à
celle des lois sous réserves pour chaque accord, de son application par l'autre partie.
Ainsi un acte administratif contraire à une règle internationale est illégal.
Il faudrait rappeler également que les traités internationaux, comme source de la légalité
connaissent deux limites :
* première limute: lorsque les dispositions d'un traité international sont obscure . Dans ce
cas , c'est le ministère des affaires étrangères qui procède à l'interprétation des dispositions
du traité . À ce moment là, l'administration peut-être jugé et partie.
* Deuxieme limite: lorsque l'application d'un traité international doit conduire le juge à
une ingerence(immixtion) dans les relations internationales. Dans ce cas, le juge fait une
déclaration d'incompétence. Il y a irrecevabilite contre les actes de l'administration
touchant les relation internationales considérés comme des actes de gouvernement.
Bonjour à tous
Apres avoir traité les traités internationaux hier, aujourdhui nous allons voir la constitution.
Pour rappel, la constitution comporte des règles immédiatement applicables et des règles
qui ne le sont pas.
La constitution peut-être une source directe ou indirecte de toutes les compétences dans
l'Etar.
L'autorité de la constitution comme source de la légalité n'est pas contestable. Il convient
cependant de distinguer le texte de la constitution d'une part, du préambule et des
déclarations de droit d'autre part.
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La constitution est la norme suprême de l'État. Son respect est garanti par le contrôle de
constitutionnalité. Elle a un contenu essentiellement politique: elle organise les pouvoirs
publics et règles leurs rapports. Mais certaines de ces dispositions concernent l'action
administrative. Mais le juge a peu d'occasions de contrôler la conformité des actes
administratifs au contenu de la constitution du fait de la rareté des dispositions s'appliquant
directement à l'administration.
Le préambule de la constitution
1- le contenu de ses dispositions n'est pas toujours précis. Dans ce cas , le juge ne les prends
en considération que lorsqu'elles sont immédiatement applicables.
2- lorsqu'un acte administratif est conforme à une loi. Elle même postérieure à la
constitution. Dans ce cas, même lorsque cette loi est contraire à la constitution. Le juge
ordinaire refuse de contrôler la légalité de cet acte administratif par rapport à la
constitution.
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Bonjour à tous
Aujourdhui les dernières sources extra-administratives de la légalité à savoir la loi et les
règles d'origine jurisprudentielle.
Pour e qui est de loi, elle constitue une des sources les plus importantes de la légalité
administrative. Le respect de la loi s'impose donc dans tous les cas à l'administration. Le
droit public définit la loi à la fois d'un point de vue organique et formel et d'un point de vue
materiel: la loi est l'acte pris par le parlement, élaboré selon la procédure législative prévue
dans la constitution et portant sur des matières déterminées.
A cet égard, on distingue plusieurs catégories de lois. D'un point de vue matériel, on peut
distinguer entre lois ordinaires, lois organiques, lois référendaires, ordonnances prises sur
habilitation législative et qui ont une valeur législative après leur ratification et décisions
du président de la république et qui ont une valeur législative après leur ratification.
Pour ce qui est des règles d'origine juridictionnelle, il faut distinguer entre deux séries de
regles: les principes généraux du droit d'une part, les décisions revêtues de l'autorité de la
chose jugée d'autre part.
On pourrait dénombrer quatre catégories de principes généraux du droit mais cette liste
n'est pas lilitative.
-les principes généraux du droit qui résultent du principe de l'égalité
- les principes généraux qui ont pour objet, la sauvegarde des droits et libertés des citoyens
- les principes généraux relatif à la sécurité des relation juridiques
- les principes relatifs à l'organisation et au fonctionnement de l'administration .
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Il s'agit du dispositif des décisions rendues par les différentes juridictions et qui sont
devenues définitives.
Il s'agit là d'une source de la légalité administrative. Les dispositions contenues dans le
dispositif s'imposent à l'autorité de la chose jugée.
La règle jurisprudentielle n'a pas la même valeur que la règle écrite, parce que le juge n'est
pas formellement investi du pouvoir normatif.
Cependant la jurisprudence s'impose non seulement aux administrés mais aussi aux
autorités administratives.
Bonjour à tous
Aujourdhui nous verrons les sources administratives de la légalité.
Par sources administratives de la légalité il faudrait entendre l'ensemble des actes pris par
l'administration et qui s'imposent à elle-même. Ils constituent en effet une source de la
légalité. Cette situation s'explique par le principe de l'autorité de la chose décidée. Deux
types d'actes pris par l'autorité administrative constituent des sources de la légalité
* les actes administratifs unilatéraux
* les actes administratifs bilatéraux.
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L'administration passe parfois des contrats avec des personnes privées, c'est-à-dire des
personnes qui interviennent en dehors des structures administratives.
Les actes ainsi conclus appartiennent donc à une catégorie intermédiaire entre les sources
administratives et les sources extra-administratives de la légalité. Cependant,
l'administration doit respecter ces actes administratifs bilatéraux qui sont considérés
comme une source particulière de légalité pour deux raisons. La première c'est que le
contrat sert de loi entre les parties. La deuxième raison c'est qu'il n'est pas possible, en
principe d'attaquer un contrat par la voie du recours pour excès de pouvoir ou de se
prévaloir de sa violation à l'appui d'un tel recours , on peut tout au plus attaquer en recours
pour excès de pouvoir les actes détachables du contrat.
Bonjour à tous
À la suite du cours sur le principe de la légalité avec les différentes sources dont
l'administration est tenue de prendre en compte tout au long de son action, aujourdhui nous
allons commencer le cours sur la portée du principe de légalité.
En effet. L'application rigoureuse su principe de légalité, peut entraîner une paralysie de
l'action administrative. C'est ainsi que des assouplissements et des inflexions ont été
apportés au principe de légalité .
Ces assouplissements doivent être circonscrits dans des limites très étroites et bien définies
pour éviter tout arbitraire de l'administration. Malgré ces assouplissements, lorsque le
principe de légalité est violé. L'acte illégal fait lobjet de sanction.
Ainsi pour ceux qui est des assouplissements deux grandes théorie ont été progressivement
élaborées par la jurisprudence française et dont s'inspire le droit senegalais pour atténuer
les rigueurs du principe de légalité.
Il s'agit d'une part des circonstances exceptionnelles et d'autre part des actes de
gouvernement.
À partir de demain nous commencerons un à un ces deux principes.
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Bonjour à tous
À la suite du cours sur le principe de la légalité, nous allons aujourdhui continuer le cours
d'hier et qui est relatif aux assouplissements du principe de la légalité et qui sont au nombre
de deux:
Les circonstances exceptionnelles et les actes de gouvernement
Pour ce qui est des circonstances exceptionnelles il faudrait distinguer entre la théorie
jurisprudentielle des circonstances exceptionnelles et les régimes d'exception prévus par les
textes( lois, constitution etc.)
La théorie des circonstances exceptionnelles est une construction juridique élaborée par la
jurisprudence du conseil d'État français, selon laquelle, certaines décisions administratives,
qui seraient en temps normal illégales, peuvent devenir légales en certaines circonstances,
parce qu'elles apparaissent alors nécessaires pour assurer l'ordre public. Cette théorie est
fondée sur l'idée que l'administration est parfois obligée d'agir pour faire face à certaines
situations graves ou imprévisibles, mais sans pouvoir respecter les règles classiques de la
légalité
Mais pour que celles ci soient considérées comme telle, la jurisprudence retient souvent
trois conditions
* la première c'est l'existence d'une situation anormale grave et imprévue.
* la deuxième. L'impossibilité pour l'administration d'agir légalement
* et la troisième c'est que la violation de la légalité par l'administration doit nécessaire,
mais aussi proportionnelle à la gravité de la situation.
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La constitution et les lois sénégalaises prévoient des assouplissements au principe de
légalité en cas d'état d'urgence et d'état de siège d'une part et d'autre part lorsque le
président utilise ses pouvoirs exceptionnels en vertu de la constitution.
L'état d'urgence et l'état de siège dont prévus par la constitution et organisés par la loi 69-
29 du 28 avril 1969( cette loi est d'ailleurs présentement en projet de reforme).
Ils sont proclamés par decret.
Le decret proclamant l'état d'urgence ou l'état de siège peut-être prolongé au-delà de
douze jours par le président de la république sur autorisation de l'assemblée nationale.
L'état d'urgence est proclamé dans trois cas
- péril résultant d'atteintes graves à l'ordre public
menées subversives compromettant la sécurité intérieure
-événement présentant le caractère de calamité publique.
Demain nous allons voir les actes de gouvernement qui constituent un assouplissement au
principe de la légalité au même titre que les circonstances exceptionnelles.
Bonjour à tous, comme annoncé hier aujourd'hui nous allons voir les actes de
gouvernement.
On pourrait les définir comme des actes pris par des autorités administratives centrales les
plus élevées et bénéficiant d'immunité juridictionnelle.
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La jurisprudence a évolué sur ce point et il n'existe pas de critère permettant de déterminer
l'acte de gouvernement.
On s'est d'abord fondé sur le mobile politique, mais ce critère a été abandonné en 1875
dans une décision de justice rendue par le conseil d'État français le 19 février 1875 Arrêt
prince napoleon.
Selon le commissaire du gouvernement, il ne suffit pas qu'un acte émanant du
gouvernement ou de l'un de ses representants ait été délibéré en conseil des ministres ou
qu'il ait été dicté par un intérêt politique pour qu'il soit au-dessus de tout contrôle
juridictionnel.
Au senegal, la cours suprême statuant en matière sociale a semblé appliquer la théorie des
actes de gouvernement dans certaines de ces décisions comme celle rendue le 18 mai 1985
Mamadou Traoré/ Société manutention Africaine.
Il y a lieu de rappeler qu'aujourd'hui, la jurisprudence s'attache à deux grandes catégories
d'actes de gouvernement :
La première renferme les actes relatifs aux rapports entre le gouvernement et les autres
pouvoirs constitutionnels. Sont ainsi considérés comme des actes de gouvernement la
participation à l'initiative des lois, la promulgation des lois, la convocation des électeurs aux
élections legislatives...
La deuxième renferme les actes relatifs aux relations internationales.
Sont ainsi considérés comme des actes de gouvernement , les actes relatifs à la conclusion
ou à la dénonciation des traités, les actes relatifs à l'exercice de la fonction diplomatique,
les actes relatifs à la conduite de la guerre .
A partir de demain nous verrons la dualité du régime juridique de l'administration.
Bonjour à tous
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L'administration en fait de distingue des personnes privées de par sa nature et de par sa
mission. À ce titre, elle sera soumise à un droit différent du droit des particuliers à savoir le
droit administratif.
Cependant, l'administration, dans son action quotidienne , se comporte comme les
particuliers et il est naturel, dans ces cas, de lui appliquer le même droit qu'aux particuliers.
C'est ce qu'il faudrait s'entendre par dualité de régime juridique.
Rechercher le droit applicable à l'administration c'est donc déterminer la nature des règles
juridiques qui régissent l'activité et l'organisation administratives. La caractéristique
fondamentale du régime juridique de l'administration c'est l'application du droit
administratif et du droit privé cependant le droit administratif reste le droit commun de
l'administration, même su ce principe connaît des limites.
Demain nous verrons successivement l'application du droit administratif à
l'administration, puis si le temps nous le permet, l'application du droit privé à
l'administration.
Bonjour à tous
Aujourdhui nous allons approfondir le cours sur la dualité du régime juridique de
l'administration, et voir précisément l'application du droit administratif à l'administration.
En effet dans les systèmes juridiques français et sénégalais, le droit administratif est le
droit des personnes publiques en général, le droit commun de l'administration.
La conséquence de ce principe c'est qu'une partie du droit de l'administration se
caractérisera par un certain particularisme nous verrons donc successivement les raisons de
l'application du droit administratif à l'administration puis les conséquences de l'application
du droit administratif à l'administration.
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La première est d'ordre historique : l'existence d'une juridiction administrative autonome
en france a historiquement contribué 1 à développer l'application du droit administratif à
l'admin. Le juge administratif chargé du contrôle de l'administration avait une tendance
naturelle à appliquer à celle-ci le droit administratif. Ainsi, s'est développé
progressivement le caractère autonome du droit appliqué à l'administration.
Cette évolution a été reprise par les pays africains comme le Sénégal.
La deuxième raison est d'ordre pratique. Elle est liée à un souci d'efficacité de l'action
administrative . L'administration nécessite en effet des moyens d'action efficaces or le droit
administratif, par son contenu, permet un tel résultat du fait des privilèges et prérogatives
de puissance publique qu'il accorde à l'administration.
Bonjour à tous
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Aujourd'hui nous allons voir les limites à l'application du droit administratif à
l'administration.
Si le droit administratif est le droit de principe de l'administration, il existe des cas où le
droit privé est appliqué de façon partielle à l'administration. Cela signifie que l'application
du droit administratif à l'administration connaît des limites .
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Et c'est en vertu de ce principe
Que quand l'administration agit en dehors du droit , ou lorsquelle porte atteinte à une
personne qu'on a prevu son controle.
Maintenant il ne serait efficace de dire que l'administration ou plutot l'action
adadministrative est soumise à la légalité sans pour autant contrôler si cette action ne va
pas a l'encontre de la legalite C'est ce qui justifie les contrôles exercés contre
elle(l'administration). Certains de ces controles sont non juridictionnels , d'autres
juridictionnels.
* d'un controle administratif c'est à dire interne à l'appareil administratif chargé d'assurer
l'efficacité de son action.
L'ensemble de ces controles sont dits non juridictionnels qu'ils ne sont pas exercés par des
juridictions et donc par un juge.
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Il existe en droit de façon générale, et en droit administratif de façon particulière, un
principe sacro-saint dit Etat de droit.
Ce principe voudrait que nul ne soit au dessus de la loi. C'est à dire l'administration comme
les administrés(citoyens) devraient respecter la loi et agir dans ce sens.
Pour ce qui est de l'administration elle doit respecter à la fois les règles qu'elle édicte que
les règles qui lui sont exterieures.
Par règles qu'elle édicte, il faudrait entendre ceci: l'administration dans le cadre de son
action est appelée a édicter des normes pour elle mais egalement pour les administrés ce
sont par exemple les actes administratifs unilatéraux que sont les règlements intérieurs etc.
Mais elle doit également respecter les règles qui lui sont extérieures c'est à dire des règles
qu'elle n'a pas édictées et parmi ces règles on peut citer les traités interactions, les
conventions communautaires, la constitution, les lois, les reglements,la jurisprudence, les
PGD etccccccc .
La méconnaissance ou encore l'inobservation d'une de ces règles est sujet de contentieux
c'est pourquoi on contrôle l'action de l'administration , pour savoir si l'administration
respecte ou pas ceci . De même les administrés peuvent saisir les autorités compétentes
pour faire-valoir leur droit. Parmi ces moyens d'action certains sont non juridictionnels
comme ceux qu'on a vu hier, d'autres juridictionnels c'est ce qu'on verra
aujourd'hui.Maintenant pour les contrôles juridictionnels, ils se justifient par le fait que le
principe de légalité ne saurait avoir un contenu effectif que si une autorité juridictionnelle
est chargée de le sanctionner.
Et parmi ces moyens de contrôle celui qui émerge ce sont les recours contentieux C'est à
dire des recours qui ont pour objet soit une demande d'annulation d'un acte, soit une
demande de réparation d'un dommage. On peut définir ces recours contentieux comme
étant des actes de procédures par lesquels une personne saisit au principal une juridiction
de prétention dont elle veut reconnaître le bien fondé. Et ces recours contentieux sont:
Le recours pour excès de pouvoir
Et
Le recours de pleine juriduction(ou de plein contentieux).
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ous allons sans plus tarder voir les recours administratifs plus précisément le recours pour
excès de pouvoir, puis le recours de pleine juridiction à la suite de quoi nous allons
confronter les deux.
Le principe de légalité qui signifierait la soumission de l'administration et des administrés à la
loi( entendez ici par loi l'ensemble des textes et règles juridiques de la constitution aux actes
administratifs) serait insuffisant si la possibilité de vérifier et de sanctionner les dérives et
inobservations n'étaient pas prévue.
Le recours pour excès de pouvoir rentre dans cette possibilité de veiller au respect du
principe de la légalité.
En effet, par un arrêt en date du 17 février 1950, « Dame Lamotte », le Conseil d’État a eu
l’occasion de consacrer un nouveau principe général du droit selon lequel toute décision
administrative peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir. Et depuis, ce recours,
bien que menacé à de multiples reprises, est toujours utilisé quotidiennement par des
Le recours pour excès de pouvoir est un « recours contentieux tendant à l'annulation d'une
décision administrative et fondé sur la violation par cette décision d'une règle de droit ». Il «
est ouvert même sans texte et a pour effet d'assurer, conformément aux principes généraux
du
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(tribunal administratif, cour administrative d'appel, conseil d'État) et même au tribunal du
contentieux de l’incapacité, de prononcer l'annulation d'un acte édicté par une personne
morale de droit public ou une personne morale de droit privé qui s'est vu conférer des
comprend, par exemple, les recours en indemnisation), ainsi qu'aux procédures répressives
Ainsi pour mieux cerner dans le contexte de ce sujet, nous allons se focaliser sur le régime
de
En dépit de toutes ces considérations, il parait alors nécessaire de poser la question de savoir
:
Ou encore quelle est le régime d’un recours pour excès au pouvoir ? (pour poser
juridiquement).
Le régime du recours au pouvoir nous interpelle sur les conditions de recevabilité d’un
recours pour excès au pouvoir. Ces conditions sont de deux sortes : conditions de fonds et
conditions de formes. A cote de ces conditions, il est important de souligner qu’il y’a des cas
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pour l’ouverture d’un recours pour excès au pouvoir. Ce sont des moyens de légalité qui ont
soulevé pour attaquer un acte ; il s’agit de légalité interne et légalité externe, qui sont des
causes juridiques.
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