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SERIE 02
Chapitre II : le sujet
1- Pourquoi résumer ?
2- Pour qui résumer ?
3- Comment résumer ?
a) La question du style
b) La correction
c) Que gardez – vous du texte ?
d) Comment raccourcir ?
e) L’échelle du résumé
f) Conseils pratiques
- Remarques
-Récapitulation
1- Pourquoi résumer ?
2.3 On résume de plus en plus pour les autres. Lorsqu’on nous confie
un dossier aux pièces multiples, et qu’on nous demande, de nous
débrouiller, on ne fait rien d’autre que de nous demander un résumé.
Attention, il ne s’agit point là de paresse ou de manque de sérieux de
la part du demandeur, mais chaque responsable n’as pas à connaitre
tous les détails d’un dossier : Ce résumé viendra précisément lui
3- Comment résumer ?
Pour répondre à ce qu’on attend de lui, le résumé doit satisfaire
trois exigences :
- Etre fidèle → respecter la pensée du ou des textes ;
- Etre clair → sinon il n’est pas exploitable ;
- Etre bref → sous peine de ne point faire gagner de temps.
Ces trois conditions, dans leur ordre, dictent le plan d’étude de
cette technique. Nous verrons par la suite un exemple d’application
des principes que nous aurons dégagés.
3- Rédaction et réduction :
3.2 La correction :
3.4.2 Vous omettez les références et les allusions qui ne sont pas
indispensables.
3.4.5 Vous éliminez les transitions, les liaisons qui ne servent pas à la
mise en valeur du raisonnement principal. Et vous réduisez à un ou
deux termes indispensables, celles que vous conservez.
La publicité
- Absence de marque :
Exemple : « Elle s’envole, tournoie puis, se pose sur un toit ».
Exemple : « Elles s’envolent tournoient puis se posent sur un
toit ».
L’une ou l’autre des possibilités que nous venons d’énumérer
se réalise selon le temps, le mode ou le groupe auquel appartient le
verbe.
a- L’inversion du sujet :
3- Sémantique :
Nous avons pu constater plus haut que les faits d’accord sont
parfois le seul moyen d’identifier le sujet d’un énoncé contenant
deux syntagmes nominaux susceptibles de remplir cette fonction.
L’une des valeurs sémantiques de la fonction « sujet » peut jouer le
même rôle, lorsque la signification de la fonction est agent. Dans les
exemples suivants seule cette valeur sémantique permet d’identifier
le sujet :
1. « Quels livres lisent les enfants ? ».
2. « Quels romanciers lisent les enfants ? ».
3. « Quel mendiant chassera la princesse ? »
4. « Quel mendiant apitoiera la princesse ? ».
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En 1 « livres » ne saurait sans plus d’explications être agent de
« livre ».
En 2 « romanciers » est pour la même raison moins probable
qu’ « enfants » dans cette même fonction.
En 3 et 4 c’est la valeur sémantique du verbe qui contribue à
déterminer l’agent le plus probable.
Dans les exemples :
5. « Qui choisira le président ? »
6. « Quel enfant embrassera le député ? ».
7. « Quels auteurs français ont lu Mimouni et Dib ? »
Ici nous remarquons que la reconnaissance du sujet reste
impossible sans précisions supplémentaires.
Dans ces exemples le sujet et l’objet ne portent aucune marque
explicite de leur fonction. C’est par recours au sens des éléments en
présence qu’on peut comprendre quel élément est sujet (ex : 1-4).
Là où les deux nominaux sont sémantiquement équiprobables
dans le rôle d’agent ou de patient la phrase reste ambigüe. C’est le
cas dans les exemples 5-7.
La fonction sujet peut avoir diverses valeurs sémantiques, le
sens « agent » n’est pas le signifié constant du sujet.
Suivant le contexte la valeur sémantique peut être :
- Patient :
II- PRATIQUE :
LE SUJET
a) Point de départ :
Exemple :
Quel est cet enfant ?
Que dis – tu ?
Que dit cet homme ?
Futur :
Imparfait :