Vous êtes sur la page 1sur 21

Université Kadi Merbah Ouargla

Département des Hydrocarbures et d’énergies renouvelles et des Sciences de la Terre et


d’Univers
Niveau : 1ère année master académique
Module : Communication écrite et orale
Enseignante : KORICHI Asma
Chapitre III: Améliorer la capacité d’expression
Cours  :La communication écrite et les techniques de rédaction

Objectifs :

Développer la capacité de rédaction chez l’ étudiant

Savoir organiser ses idées et son texte pour qu’il soit cohérent

Déroulement du cours

Problématique :

*Pour quoi on écrit et pour qui on écrit ?

*Quelles règles il faut suivre pour que nos écrits soient cohérents

1/Communiquer: c’est entrer en relation avec l’autre par un échange verbal ou écrit, c’est lui
transmettre une information, lui exprimer sa pensée ou ses sentiments. La communication
implique un échange entre un émetteur et un récepteur.
La communication verbale permet un échange en temps réel entre deux interlocuteurs. Si le
récepteur ne comprend pas le message qu'on lui transmet, il peut réagir et le faire savoir.
L'émetteur corrigera sa communication en fonction. De plus, le langage verbal s'accompagne
de nombreux autres signes qui accompagne et complète la communication: la position du
corps, la position des bras, le ton, l'expression du visage, le regard…
Pour la communication écrite, il n'y a pas de simultanéité dans le temps et dans l'espace entre
les deux interlocuteurs. L'écrit supporte donc mal les imperfections, car la correction n'est
plus possible en temps réel. De plus, la communication écrite ne s'accompagne d'aucun
métalangage (langage autour du langage), les mots doivent donc se suffire à eux-mêmes, être
autonomes. La communication demande une très grande rigueur car votre lecteur dépendra
de vous pour la compréhension du message. Il en sera d'autant plus exigeant et critique. Les
fautes d'orthographe, de style, de présentation peuvent heurter votre lecteur et vous empêcher
d'atteindre votre objectif de communication.
On n'écrit pas comme on parle, et certaines règles de fond et forme doivent être respectées!

2/LES TECHNIQUES DE RÉDACTION


Rédigez pour le lecteur
Pour qu’un document atteigne son objectif, il doit forcément tenir compte de son
destinataire. Souvenez-vous que rapidité et efficacité sont les exigences du lecteur, en
situation professionnelle. Mais, n’oubliez pas non plus que ce même lecteur, très occupé,
sera sensible à ce qui le touche. Veillez donc à vous interroger à son sujet. Demandez-vous
quelles sont ses motivations, ses contraintes ; prenez en compte son comportement ; analysez
son environnement et le contexte dans lequel vous lui écrivez. Vous parviendrez ainsi à
susciter son intérêt. Facilitez-lui la tâche et votre écrit produira l’impact souhaité.
Adoptez un plan pertinent
Le plan permet d’exprimer de manière cohérente la pensée, de structurer les idées
essentielles selon un ordre logique. Dès lors qu’il a été défini, le travail de rédaction devient
plus facile.
Il n’existe pas de canevas idéal susceptible d’être appliqué en toutes circonstances. La bonne
démarche est celle qui sert le mieux l’objectif fixé. Selon que le rédacteur souhaite informer,
analyser, discuter ou donner son avis, il optera pour la structure la plus pertinente. Un certain
nombre de plans sont à sa disposition. Citons, par exemple, le plan chronologique
(description des faits suivant une évolution dans le temps), le plan thématique (traitement des
différents aspects d’un sujet) ou le plan journalistique (information essentielle privilégiée en
début de texte).
Voici les principales étapes à suivre pour élaborer un plan de rédaction:
- Si vous avez de la difficulté à commencer, exprimez d’abord vos idées oralement, comme
si vous parliez à votre correspondant.
- Notez ces idées spontanément sur papier en prenant soin de vous limiter à l’essentiel, le
principe de concision et de clarté, si important en correspondance commerciale, nous oblige
à éliminer tout ce qui est superflu.
- Classez vos idées en suivant une progression logique (chronologique ou thématique).
- Regroupez toutes les idées qui s'apparentent; vous aurez ainsi formé différentes catégories
d’idées.
- Sélectionnez, pour chaque catégorie, une idée directrice et des idées secondaires. Dans une
lettre, le groupe idée directrice/idées secondaires occupe généralement un paragraphe, alors
que dans un rapport, il peut occuper plusieurs paragraphes ou même tout un chapitre.
- Intégrez ce schéma aux trois parties qui caractérisent tout document écrit: l’introduction, ou
la présentation du sujet traité; le développement, ou l’exposition des idées principales et
secondaires; la conclusion, ou la synthèse des idées analysées dans le développement.
Enchaînez vos idées grâce à des paragraphes clairs
Un paragraphe est un bloc de texte composé d’une ou de plusieurs phrases. Il contient une
seule idée clé. N’hésitez pas { découper votre écrit de manière à regrouper plusieurs notions
autour d’un même thème. Trop de rédacteurs enchaînent des phrases les unes à la suite des
autres sans construction aucune! Évitez cet écueil ! Introduisez également des points de
repère c’est-à-dire des mots de liaison et des formules de transition. Sautez une ligne après
chaque paragraphe. Les différents sujets évoqués, ainsi mis en valeur, frapperont davantage
le lecteur et l’aideront à suivre votre raisonnement.
Ponctuez correctement
La ponctuation permet de marquer des pauses et de structurer le discours. Ses règles sont
rigoureuses : chaque signe a une fonction précise et peut changer considérablement le sens
de la phrase. N’hésitez-pas à couper votre texte et à mettre des points. Vérifiez la position
des virgules : elles sont souvent mal placées quand l’ordre de la phrase est bouleversé.
Quand cela est possible, allégez une expression lourde grâce { l’emploi d’un signe adéquat.
Songez, par exemple, { utiliser les « deux points » pour exprimer la cause ou la conséquence.
Dans tous les cas, conformez-vous strictement aux règles d’usage: toute liberté vous dessert
et nuit à la compréhension du texte.
Rédigez des phrases courtes et fluides
Les phrases qui nous viennent { l’esprit de manière spontanée sont souvent longues. La
syntaxe est parfois empruntée au langage parlé, plus redondant que le langage écrit.
Contrairement au style littéraire, le style professionnel se caractérise par des phrases courtes
et sobres. Les fioritures, c'est-à-dire les ornements syntaxiques et lexicaux, n'y ont pas leur
place car elles peuvent nuire à la compréhension du texte et, par conséquent, à l'efficacité de
la communication. Nous avons, par exemple, tendance à abuser des pronoms relatifs « qui,
que » souvent inutiles, des constructions lourdes « lorsque », « étant donné que ». La
concision est l’une des qualités premières de toute rédaction. Identifiez les lourdeurs lors de
la relecture de votre travail et allégez votre texte. Plutôt que des phrases kilométriques, ayez
le réflexe de couper vos phrases. Trois lignes dactylographiées (26/28 mots) constituent la
limite à ne pas dépasser!
Voici quelques conseils pour un style plus fluide:
- Construire des phrases simples, c'est-à-dire composées d'un seul verbe. Dans ce cas, le
verbe doit obligatoirement être conjugué (un participe ou un infinitif employé seul ne peut
former une phrase complète);
- Juxtaposer deux phrases simples à l'aide d'un point-virgule (;), de deux points (:) ou d'une
conjonction de coordination (et, ou, mais, car, donc, puis, ainsi, cependant);
- Chassez les répétitions et les pléonasmes (utilisation de deux mots qui ont le même sens).

Choisissez un vocabulaire précis, concret


Ce sont les mots simples courants, concrets, connus du lecteur qui frappent le plus. Mieux
vaut préférer des termes courts, précis à des mots longs, abstraits ou à des expressions
vagues. Chaque fois que vous êtes tenté d’employer un vocabulaire recherché ou un
« jargon » professionnel, interrogez-vous sur sa pertinence.

Nuancez votre expression


Pour faire passer un message, il est nécessaire de s’exprimer avec « finesse ». Il vous faudra,
selon les cas, réagir avec souplesse, manifester votre compréhension, laisser deviner votre
colère ou montrer de la rigueur et de la fermeté… L’incapacité { trouver « le ton juste » est
une difficulté souvent exprimée par les stagiaires en formation de communication écrite.
Vous devez donner une réponse négative? Rejetez les mots { connotation négative
susceptibles de provoquer l’inquiétude ou de heurter. N’annoncez pas votre refus sans
chercher { atténuer votre propos. Efforcez-vous de trouver l’expression appropriée
susceptible de ne pas blesser votre destinataire. Amenez-le à comprendre vos exigences et
les raisons de votre décision. Certains procédés permettent de traduire votre pensée avec tact
et empathie.
Voici quelques conseils pour un style "courtois":
- Employer le "vous" plutôt que le "nous". Ce qui intéresse notre correspondant, ce n’est pas
« notre » opinion sur tel ou tel sujet, produit ou service, mais bien les avantages qu’il pourra,
lui, retirer de notre lettre. Il est donc important de lui exposer ces avantages en essayant de
nous mettre à sa place et en adoptant « son » point de vue. Remplacer donc "Nous pensons
que…" par "Vous conviendrez que…";
- Utiliser un vocabulaire objectif, neutre et factuel. Même si l’attitude de notre correspondant
nous agace, même s’il a fait une erreur inexcusable, nous ne devons ni manifester notre
mauvaise humeur ni porter des accusations. Remplacer "Votre calcul est faux!" par "Notre
méthode de calcul diffère de la vôtre.";
- Certaines phrases peuvent être adoucies par des adverbes d'apaisement (malheureusement,
peut-être…);
- Adopter une attitude positive: la négation et les formules à connotation restrictive peuvent
susciter chez notre correspondant une réaction négative; elles doivent donc être remplacées
par des tournures positives. Remplacer "Nous n'avons plus ce produit en stock et il ne
rentrera que le mois prochain" par "Ce produit rentrera en stock dès le mois prochain".

Corrigez la langue française


Il nous arrive de « trébucher » sur une tournure, une graphie, une concordance des temps. «
Faut-il utiliser le subjonctif ou l’indicatif après tel verbe ? » s’interroge-t-on. Il est vrai que
les nuances de la langue française peuvent dérouter. Pour nous assister, les manuels de
grammaire, les dictionnaires, les sites Internet fiables sont d’un grand secours. Ne négligeons
pas la révision de certaines règles (l’accord du participe passé, par exemple) ; elle s’avère,
pour beaucoup d’entre nous, indispensable. Employons-nous aussi à supprimer de notre
langage les impropriétés (paronymes, barbarismes, pléonasmes…) ainsi que les constructions
verbales incorrectes : elles sont fréquentes dans les écrits professionnels.
Enrichissez votre style
Le style professionnel s’appuie sur la structure de base de la langue française : sobriété,
clarté, concision le caractérisent. Toutefois, veillez à ce que votre langage ne soit pas
dépouillé pour autant. Des phrases trop brèves ou trop simples lassent ; elles peuvent, en
outre, produire un effet de froideur, de sévérité. Donnez du rythme à votre texte. Alternez
des phrases de longueur différente ; rendez-les dynamiques grâce { l’emploi des verbes
d’action. Ceux-ci traduisent votre pensée avec précision et apportent vivacité et énergie à
votre récit. Utilisez des techniques pour varier la forme : vous supprimerez ainsi la
monotonie engendrée par des constructions identiques. Chassez le verbe « polysémique »
("faire", "avoir", "mettre") et traquez les répétitions. Le dictionnaire des synonymes, outil
précieux, vous aidera à enrichir votre lexique.
Soignez la mise en page
Avant de s’attacher { lire, le lecteur perçoit le document dans sa globalité. Il faut donc qu’il
ait envie de découvrir le message. Une présentation aérée facilitera l’identification de l’écrit,
le repérage des points essentiels. Délimitez bien vos paragraphes et privilégiez des titres
motivants. Dans les longs documents, introduisez des éléments visuels (tableaux, schémas,
graphiques, photos) : les faits concrets, chiffrés sont plus convaincants et plus parlants que
du texte. Personnalisez les en-têtes et les pieds de page. Veillez au choix des couleurs, au
nombre de polices et à la taille des caractères. Vous souhaitez que les yeux de votre lecteur
s’attardent sur votre écrit ? Préservez-le de toute fatigue et cherchez des astuces pour retenir
son intérêt.
EXERCICE
Enchaînez vos idées grâce à des paragraphes clairs. Que pensez-vous de la lisibilité des
textes suivants? Indique où tu placerais les paragraphes pour rendre ce texte plus lisible.
Texte
La semaine dernière, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) attirait
l'attention des utilisateurs sur les questions de confidentialité liées { Facebook Lieux. Elle
risque d’avoir d’autres sujets de préoccupation. Le Wall Street Journal (WSJ) a en effet
découvert que de nombreuses applications du site transmettaient des données personnelles à
des sociétés spécialisées dans la publicité ciblée. Une pratique que Facebook interdit aux
développeurs extérieurs d’applications. Par ailleurs, le journal précise bien que le problème
concerne également ceux des membres du réseau social qui ont paramétré leur profil selon le
mode le plus confidentiel qui soit. Le Facebook ID n'est pas nominatif. Ainsi, les jeux en
ligne FarmVille, Texas HoldEm Poker, FrontierVille, Gift Creator, Colorful Butterflies et
d'autres, très prisés sur le réseau, ont communiqué à au moins 25 sociétés de marketing le
Facebook ID des joueurs, c’est-à-dire leur numéro d’identification. Cette donnée n’est pas
nominative, mais, comme l’a constaté le WSJ, il est possible pour les sociétés qui la
récupèrent de procéder { des recoupements avec des fichiers qu’elles détiennent déj{.
Problème : l'opération n’est pas forcément intentionnelle. Et, contrairement { ce que laisse
entendre le WSJ, il ne s’agit pas vraiment d’une faille propre au réseau social, ni même
d’une faille tout court. Plutôt d'une conséquence de l’utilisation d’un standard du Web, le
référer, qui communique à des serveurs l’adresse de la page où se trouve un internaute au
moment où il clique sur un lien. Avec Facebook, la transmission d’une URL peut
s’accompagner de celle de l’identité de l’internaute. Les développeurs hors de cause. En fait,
{ lire l'article, il apparaît que le WSJ s’emmêle un peu les pinceaux entre les responsabilités
de Facebook, celles des développeurs d’applications et les problématiques liées aux réseaux.
Ce qui fait dire au magazine Forbes que le quotidien en fait peut-être un peu trop. Mais le
problème est bien là, et Facebook l'a reconnu. Le site estime que cette récupération de
données va { l’encontre de ses principes en matière de confidentialité. Il explique
effectivement que cette fuite a été rendue possible non pas parce que des développeurs
d’applications ont eu l’intention de transmettre des informations personnelles mais « à cause
des procédés techniques selon lesquels les navigateurs [Internet] fonctionnent ». Le réseau
social dédramatise en expliquant aussi que la presse a « exagéré les implications » de ce
phénomène. « Avoir connaissance de l’ID d’un utilisateur ne permet { personne d’avoir
accès aux données personnelles de cet utilisateur sans son consentement. » En revanche,
Facebook ne dit rien des possibilités de recouper diverses données éparses. Le site est
néanmoins en train de discuter avec ses partenaires et avec la « communauté Internet » pour
trouver une solution. Il a bridé l’accès aux applications concernées durant le week-end, mais
tout est revenu à la normale aujourd’hui.
Université Kadi Merbah Ouargla
Département des Hydrocarbures et d’énergies renouvelles et des Sciences de la Terre et
d’Univers
Niveau : 1ère année master académique
Module : Communication écrite et orale
Enseignante : KORICHI Asma

Chapitre IV :Développer l’autonomie, la capacité d’organisation et de communication


dans le cadre d’une démarche de projet et de communication
Phase d’application : Se situer dans une démarche de projet et de communication (Exposé
d’un compte rendu d’un travail pratique)

I- Le compte rendu objectif d’un texte :

Qu’est- ce qu’un compte-rendu ? Le compte –rendu est plus vaste qu’un résumé, mais
comme celui-ci, il respecte :

1. La fidélité à la source

2. La restitution de l’essentiel (les noyaux d’information)

3. La structure (la logique du texte)

Travail sur le texte source :

1. Lire le texte source plusieurs fois pour en maitriser le sens.

2. Pour vérifier que l’essentiel est retenu, répondre aux questions suivantes :

- Par qui le texte est-il écrit ?

- A qui est-il destiné,(adressé) ?

- Sur quoi porte- t-il ?

- Comment est – il écrit ?

3. Mettre le texte de côté et reformuler soi-même l’idée directrice.

S’impliquer dans une lecture active.

1. Repérer les titres et les sous titres.

2. Examiner les débuts de paragraphe (des indices de sens peuvent y être relevés)

3. Souligner les mots clés (pour les intégrer au résumé)


4. Identifier la progression du texte.

5. Résumer chaque paragraphe en quelques phrases.

Attention.

1. Un compte-rendu s’écrit toujours à la troisième personne.( l’auteur voit …, l’auteur ajoute


…, l’auteur souligne…)

2. Il est aussi long plus que le résumé.

3. Il est soit descriptif, soit critique.

4. Les informations du texte (idée principales et idée secondaire) doivent être reformulées
dans un style personnel.

5. Pour le compte-rendu objectif, on doit se limiter à résumer, la position de l’auteur, son


raisonnement, ses arguments, sa conclusion par rapport au sujet abordé.

6. Pour le compte-rendu critique, on résume le document puis on fait ressortir les aspects
positifs et négatifs du texte ; enfin, on rédige une conclusion où nous avons la liberté
d’émettre un jugement personnel pour déterminer la valeur du document, sa cohérence, la
force de l’argumentation etc.

II- La rédaction d’une demande d'emploi (La lettre de motivation)

1-1 Qu’est- ce qu’une demande d’emploi

Il s’agit d’une lettre qui traduit la motivation et les engagements du futur employé en relation
avec le poste de travail qu’il cherche à occuper auprès de son employeur. Le chercheur
d’emploi doit traduire dans sa demande ses motivations, ses compétences, ses objectifs et
son désir à assumer convenablement les responsabilités qui lui seront confiées. Une demande
d’emploi est donc une lettre de motivation dont l'objectif est de créer un intérêt favorable et,
par conséquent, de décrocher un entretien à court ou moyen terme.

1-2 Quelques astuces :

Ne pas se considérer en demandeur d’emploi mais plutôt en offreur de services car vous
disposez d’un savoir-faire et il est question dès les premiers pas de démontrer à votre
partenaire que vous disposez de la vocation et donc seriez capable d’assumer un certain
nombre de responsabilités.

Contenu

• éléments indispensables : en-tête et références, date, adresse, objet, identité du destinataire,


appellation, formule de politesse, signature

• structure APOR
* A : AMORCE : il faut attirer l’attention de l’employeur (introduction soignée et
personnalisée).

* P : POURQUOI : je postule ? Ma motivation, l’objet de la lettre, le motif de ma demande.


La lettre doit donc être accrocheuse. (l’objet de la demande peut être reformulé en tête)

* O : OFFRIR (argumentation) : les éléments que vous avez à offrir à cette entreprise d’une
part. Et d’autre part, l’explication des raisons pour lesquelles vous souhaitez un entretien.
Attention : il ne s’agit pas de recopier votre CV, mais d’illustrer brièvement ces éléments
spécifiques.

* R : RENCONTRE : Prendre rendez-vous pour un entretien plus approfondi. + formule de


politesse.

Longueur

"Une bonne lettre est courte : 15 à 20 lignes maximum, car elle doit pouvoir être lue
rapidement. Montrez votre esprit de synthèse et proscrivez tout verbiage. C'est aussi une
forme de respect pour le recruteur. Et si vraiment tout ce que vous avez à écrire ne tient pas
sur une seule page, continuez sur une deuxième que vous agraferez à la première." (Cette
deuxième hypothèse n’est pas conseillée)

Énonciation

La règle du Vous, Moi, Nous doit s'articuler en 3 parties.

• Vous: commencez par parler de l'entreprise ou du poste.

• Moi: Indiquez au lecteur votre savoir-faire, mentionnez vos "parchemins"; en un mot vos
compétences pour remplir avec succès une fonction donnée, une mission particulière.

• Nous: concluez-la par une formulation polie mais assurée et en aucun cas craintif.

Langue, style

Tous les recruteurs sont formels, il faut un style direct, simple écrit au présent avec des
phrases courtes (15-20 mots !) et claires. Donc n'utilisez que des mots que vous comprenez
parfaitement, remplacez les formes négatives par des affirmatives. Privilégiez les verbes
d'action.

Structurez votre texte en ensembles cohérents qui formeront des paragraphes homogènes de
5 lignes maximum. Au moins trois paragraphes plus une formule de politesse. L'orthographe
doit être impeccable, faites-vous relire par quelqu'un d'autre. Les erreurs à éviter :

• La lettre trop longue, sans paragraphe, sans espaces…

• L’écriture brouillonne

• Des oublies important :


-la signature -l’indication de vos coordonnées (adresse, téléphone…) -la lettre qui répète ce
qui est déjà écrit sur le C.V. -les formules de « demande d’emploi », qui évoquent les
difficultés de la situation, l’angoisse de la recherche. Les expressions négatives : « Je n’ai
pas pu… » « il ne m’a pas été permis… »

III- La lettre officielle (formules classiques)

1) Les formules d’entrée :

 On ne sait pas si la personne qui va lire la lettre est un homme ou une femme :

Messieurs

 On connaît le nom, donc le sexe, de la personne à qui la lettre est adressée :

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

 On connaît le titre ou la fonction d’une personne de rang hiérarchique élevé :

Madame la Directrice, Monsieur le Directeur, Monsieur l’Administrateur,

2) Les formules d’introduction :

- J’ai l’honneur et le plaisir de...

- Votre annonce d’emploi concernant un poste ..

- Dans le dernier numéro du journal ... vous avez fait paraître une annonce relative à un
emploi de ...cet emploi m’intéresse vivement...

- Me référant à l’annonce parue le.... dans ... je sollicite le poste de ... vacant dans votre
entreprise.

- Je suis très intéressé par le poste de... que vous offrez dans l’annonce ...parue le... dans ...

- J’ai pris connaissance de l’offre d’emploi parue dans le journal ... du ... et je pose ma
candidature pour le poste de...

- Je viens de découvrir votre annonce qui a suscité mon intérêt et éveillé ma curiosité sur
plusieurs points.

3) Les formules de politesse :

Formules de politesse et la hiérarchie :

- Lettre, le ton ne se rapproche pas tout à fait du langage parlé. Et bien que le sujet doive être
abordé directement, d’une manière concise et précise, la formule de politesse se distingue par
sa courtoisie. Toutefois, il n’est pas nécessaire d’utiliser des tournures désuètes, la simplicité
est de règle.
Aussi, n’abusez pas des abréviations. Dans une lettre écrite en français, il est recommandé
d’écrire les mots en entier afin d’être compris immédiatement.

- Toute correspondance et communication nécessite une certaine hiérarchie. Par conséquent,


un subordonné veille à être déférent et un directeur ou un chef, bienveillant. De plus, une
lettre nécessite toujours un respect relatif aux différences d’âge et de sexe. Même entre
égaux, il est nécessaire d’observer une courtoisie polie. Dans une lettre d’affaires, il faut
éviter les tournures familières.

 Formules non formelles :

Veillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de mes sentiments respectueux.

Avec mes remerciements anticipés, je vous prie de trouver ici, Madame, Mademoiselle,
l’expression de mes sentiments distingués.

Recevez, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées. Croyez, Madame, à mes


sentiments, les meilleurs.

Cordialement.

 Formules standards :

Dans l’attente de votre accord, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations
distinguées.

Dans l’attente de votre réponse, je ...... Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes
salutations distinguées.

Je vous prie de recevoir, madame, Monsieur, mes salutations respectueuses. Je vous prie
d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma sincère considération.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués. Dans cette
attente, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

 Formules formelles :

Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma
considération distinguée.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur,
l’expression de ma très haute considération.

Avec toute ma gratitude, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la république,


l’expression de mon profond respect.

Veuillez croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.

Formules de politesse
Elle varie en fonction des rapports hiérarchiques entre l’expéditeur et le destinataire.

Mon profond respect d’inférieur à supérieur

d’agréer l’expression de mon dévouement respectueux

Je vous prie ma parfaite considération de supérieur à inférieur

De recevoir l’assurance de Mes salutations distinguées d’égal Mes sentiments, les meilleurs
à égal

VI- La rédaction d’un Curriculum vitae :

Méthodologie :

Comment rédiger un CV :Créé sur la base de vos expériences et compétences


professionnelles, le CV reflète votre personnalité, c'est votre passeport pour l'emploi. Lu en
quelques minutes, votre CV doit en premier attirer le regard et susciter l'intérêt.

La présentation générale du CV :

La présentation du CV a une importante toute particulière puisque c'est l'impression générale


que vous donnez au recruteur. Voici donc les règles de base à suivre pour une présentation
classique et professionnelle:

- Le CV doit être dactylographié

- Imprimé sur papier A4 de bonne qualité

- Le CV doit être court (1 page voir 2 si vous avez au moins 10 ans d'expérience)

- Il doit suivre une chronologie logique

- Les phrases doivent être courtes (vous pourrez développer dans votre lettre)

- Faire ressortir les points clés de votre parcours

- Quelques couleurs pour égayer

- Évitez les fautes d'orthographe

- Évitez les fantaisies (les informations sans valeurs).

Dans l'ordre d'importance voici les grandes catégories à indiquer sur votre CV.

1. Coordonnées

2. Expériences / objectifs / résultats

3. Formation scolaire / langues

4. Compétences clés / techniques pour le poste


5. Formations professionnelles

6. Divers

Les grandes rubriques du C V :

L'état-civil : votre carte de visite Placée habituellement en haut de votre CV, elle fait office
de carte de visite. Voici l'essentiel des informations à donner: - Nom- Prénom- Age- Adresse
personnelle- Coordonnées téléphoniques (mobile si possible) - Email (pour un premier
contact rapide). La seule obligation est de donner vos prénoms, nom, adresse et téléphone.
Quant aux âges, situation familiale, nationalité : indiquez-les seulement si vous les estimez
être des atouts pour l’emploi que vous cherchez. L'accroche : se place directement sous
l'état-civil. Elle doit sauter aux yeux de votre lecteur. C'est votre message publicitaire, le titre
de votre CV.

Formations : - Le diplôme le plus élevé obtenu et les autres diplômes d’enseignement


supérieur. - La formation continue si elle a été qualifiante. - La liste des établissements
scolaires fréquentés est inutile. De même les stages s’ils ne concernent pas directement
l’emploi recherché.

Expérience professionnelle : Par ordre chronologique si vous voulez surtout montrer


l’évolution de votre parcours professionnel. Vous donnez la liste de vos emplois successifs
dans l’ordre, du plus ancien au plus récent. Si vous avez une expérience encore courte, vous
pouvez utiliser ce type de C.V. Par ordre anti-chronologique, c’est-à-dire de la dernière
expérience à la plus ancienne, si vous voulez un emploi dans le dernier secteur où vous avez
travaillé, si vous avez changé de secteur... Votre dernière expérience, présentée en premier,
sera davantage mise en valeur. Classement fonctionnel ou thématique, si vous avez intérêt à
valoriser de nombreuses compétences différentes. Vous présentez les différentes fonctions
occupées, et pour chacune d’elles, le détail de vos activités et les savoir-faire acquis. Ce type
de C.V. peut être intéressant si vous avez eu de nombreux emplois semblables, de courte
durée, (ex. : en intérim), ou des fonctions semblables mais dans des secteurs d’activité
différents, etc. C.V. mixte : comme dans le C.V. fonctionnel, vous présentez vos domaines
de compétences en détaillant vos activités. Puis, vous indiquez brièvement les entreprises et
les dates de vos emplois.

Informations complémentaires, hobbies Partie libre. Vous pouvez y indiquer vos centres
d'intérêt, vos voyages, vos passions.

Les erreurs à éviter :

Le fouillis, la surcharge, le texte sans titre de rubriques, ni élément mis en valeur.

L’énumération simple d’emplois successifs : Ex. : «de 1993 à 1995 : Secrétaire chez X. »
«de 1995 à 1998 : Secrétaire chez Y. » L’information trop floue : «Anglais» : parlé ? Lu ?
Ecrit ? Quel niveau ? «Comptable» : comptabilité clients ? Fournisseurs ? Dans une équipe ?
Seul ? Bilan inclus ? «Serveur» : de café ? Brasserie ? Restaurant ?... «Contremaître» : avec
quelle équipe ? Quelles responsabilités ?

Les données inutiles : «BEPC» ou «Brevet des collèges», si vous avez le Bac. «Nationalité
française», sauf si vous postulez à un emploi de service public, ou si vous le jugez utile.
«Marié» ou «Divorcé». L’absence de justification de «trous» dans la chronologie : Si vous
ne travaillez pas depuis 2 ans, parlez de vos activités extra-professionnelles, d’une formation
suivie, de vos enfants. Votre C.V. écrit recto-verso, des photocopies ou du papier de
mauvaise qualité.

Les sept règles d'or

1. Mettez en évidence votre compétence principale ou votre objectif professionnel.

2. Visez la clarté maximum, la lisibilité avant tout.

3. Parlez d’activités et de tâches (plutôt que de statuts, de fonctions...).

4. Soyez précis sur : des missions ou des réalisations concrètes, des résultats obtenus, des
indications de niveau pour les savoir-faire, etc.

5. Soyez synthétique et concis : une page suffit la plupart du temps (en particulier pour un
débutant), deux pages maximum.

6. Soignez autant la forme, la présentation, que le contenu. Sachez qu’un C.V. doit être
dactylographié.

7. Donnez toutes les informations qui vous permettront d’être contacté : prénom et nom, un
ou des numéros de téléphone, répondeur, ou fax, ou téléphone portable, adresse complète,
heures auxquelles vous pouvez être joint à coup sûr.

Modèle de rédaction d’un Curriculum Vitae (CV)

Données personnelles : Nom : Prénom : Date et lieu de naissance : Nationalité : Situation


familiale : Adresse : Téléphone : Email : Etudes secondaires

 Etudes secondaires effectuées au sein du lycée :

Lycée :

Année

Etudes suivies

Diplômes obtenus :

 Baccalauréat, série :

Session : Mention : Moyenne :


 Licence :

Année : Spécialité : Mention :

Etudes universitaires :

 Etudes universitaires effectuées au sein de :

Université …..d………., Algérie.

Année

Etudes suivies

Expérience professionnelle : Connaissances linguistiques :

Lu(e )

Parlé(e)

Ecrit(e)

Français

Anglais

Arabe

Tamazight

Divers :

 Lecture, musique, cinéma, informatique, internet, voyages.

Qualités dominantes :

 Sérieux, autonome, dynamique, sens des responsabilités, esprit de groupe.

V- La rédaction d’un rapport de stage

Le rapport de stage est un document personnalisé qui rend compte de votre expérience en
entreprise. Le stage est considéré par vos évaluateurs comme une étape décisive de votre
formation. Votre rapport devra donc mettre en avant ce que vous avez appris (savoirs et
savoir-faire). Voici quelques astuces pour vous aider à organiser vos idées.

Bonne longueur d'un rapport de stage

En moyenne, un rapport de stage tient sur une trentaine de pages. Pour un stage court (15
jours à un mois), une quinzaine de pages suffit. Le nombre de pages peut varier selon les
organismes d'accueil de formation : il peut aller de 30 à 80 pages parfois. Cette information
est donnée avant votre départ en stage, sinon demandez !
Style et mise en forme d'un rapport de stage

• Style : phrases courtes et simples. Apporter des éléments critiques sur votre expérience en
argumentant. Parfois la rubrique "Préconisations" est exigée en fin de rapport.

• Mise en forme : utiliser une seule police de caractère (Times New Roman taille 12, Arial
11). Les titres des parties sont en gras et en gros caractères (ex : Arial 16). Les titres des
paragraphes/sous-parties sont en gras en caractères intermédiaires (ex : Arial 13)

• Interligne : Une espace interligne de 1,5 cm suffit. Là aussi, les exigences d'un
établissement ou centre de formation à l'autre diffèrent ; renseignez-vous !

• Les conseils de base

• Voici quelques conseils pour avoir un rapport clair et structuré :

- Il est évident que votre rapport doit être dactylographié ;

- N'écrivez que sur le recto des feuilles ;

- Adoptez une mise en page simple, rigoureuse et uniforme ;

- Construisez et structurez votre plan et votre rapport en numérotant et en hiérarchisant les


parties et les paragraphes de façon logique et cohérente.

Votre rapport de stage doit contenir : Page de garde du rapport de stage : 1 page

Cette page doit contenir : - votre nom, prénom - intitulé (titre ou poste) et type de votre
stage - dates / période du stage. - Nom + logo de l'entreprise - Nom + logo de votre
université ou école ou formation + adresses postales. - Le nom de votre maître de stage +
intitulé du poste. - L’éventuelle mention de confidentialité (exigée ou non par l’entreprise
selon les informations contenues dans le rapport).

Le sommaire (ou table des matières) – 1 page :Il s’agit du plan de votre rapport. Attention les
lecteurs les plus pressés ne liront que cette page et la conclusion. Choisissez avec précision
les termes de vos titres pour que très rapidement la structure et le contenu de votre rapport
soient identifiables. En lisant votre plan, il est déjà possible aux enseignants de juger votre
travail ; il traduit la problématique que vous allez développer, c’est-à-dire votre analyse du
sujet. Numérotez les parties, sections, paragraphes afin d’obtenir une bonne lisibilité.
Indiquez la pagination dans le plan

Les remerciements - 1 page : Les remerciements du rapport de stage sont généralement


destinés à votre maître de stage et à une ou deux autres personnes ayant joué un rôle
important dans votre stage. Citez le nom, le poste de chaque personne et la justification de
votre remerciement. "Merci à ma boss pour sa confiance et son respect de ma sieste
hebdomadaire...";)
L'introduction : - 1 à 2 pages : Précisez-ici pourquoi vous avez choisi ce stage, pour quelles
raisons avez-vous choisi ce poste et pourquoi dans cette entreprise ou secteur d’activité.
Présentez ainsi de matières très globale l’entreprise et les missions de votre stage.
Développement :

- Plan type : Voici un exemple de plan utilisable pour votre rapport de stage, faites attention,
la partie présentant vos missions et le bilan de votre stage doit être supérieure en volume à
celle présentant l’entreprise et le secteur. Lorsque vous décrivez vos missions, ne racontez
pas votre quotidien dans l’entreprise mais uniquement les faits majeurs, les objectifs, les
méthodes et moyens employés, les résultats obtenus, les difficultés rencontrées, les solutions
apportées, les personnes avec qui vous étiez en contact, les enjeux de la mission.

1. l’entreprise et son secteur d’activité 10 pages 11. Le secteur d’activité 12. L’entreprise 2.
Mon stage 21. Les missions 22. Le bilan résultats obtenus (appréciation du maître de stage -
productivité – gestion du temps) difficultés rencontrées et solutions apportées
enseignements/apports du stage (connaissances - compétences)

Conclusion :

La conclusion résume bien sûr, dans une première partie, les principales conclusions de votre
rapport de stage. Mais la conclusion permet aussi dans une deuxième partie de vous
interroger sur la suite, sur l’avenir de l’entreprise, sur le service, et de mettre en perspective
votre stage dans votre formation et dans projet professionnel.

Les annexes / Bibliographie :

Placez-ici les documents, les rapports sur lesquels vous avez travaillé qui permettent de
mieux illustrer les missions ou apports du stage, les ouvrages qui vous ont apportés des
théories applicables durant votre stage.

Attention tous les documents placés en annexe/bibliographie doivent avoir été introduit lors
du développement en faisant référence à l’annexe

VI- Le Mémoire de fin d’étude :

Le mémoire de fin d’étude constitue un travail important demandé de la part de


l’établissement de formation (comme l’université, l’institut,…) en fin de ton cursus
d’apprentissage, il doit être bien structuré selon un certain nombre de normes :
VI-1- Règles typographiques

Présentation : le texte doit être en Times new roman, taille 12, interligne 1,5.
Eventuellement utiliser la police Arial (taille 11) ou Garamond (taille 13).

-Le texte doit être justifié, c’est-à-dire parfaitement aligné à gauche et à droite. Un
paragraphe commence par un alinéa (entre 0,5 et 1cm).

-Les notes de bas de page sont d’une taille inférieure au corps du texte. Par exemple, pour un
texte en Times 12, les notes seront en Times 10.

-Les pages doivent être numérotées. Et le n° de page doit être reporté dans le sommaire.

-Les formats de la page : Dans WORD, vous réglez les marges dans Fichier/Mise en page.
Marge de gauche : 3 Marge de droite : 2,5 Marge du haut : 2,5 Marge du bas : 2,5

-Utilisez la feuille de style (fonction Word et open office) qui permettent de constituer un
réglage automatique pour créer une table des matières.

-Pour un exemple de feuille de style voir le « modèle Lyon 2 » :

http://www.univ-lyon2.fr/bibliotheques/theses-en-ligne-feuille-de-style-lyon-2-453442.kjsp?
RH=WWW88 (consulté le 19 juin 2013

VI-2-Structure du mémoire

1. Page de garde : faire figurer les informations suivantes : lieu des études, année
universitaire, année d’étude (Spécialité choisie), titre du mémoire, vos nom et prénom, ceux
du directeur du mémoire (ainsi que son titre).

2. Page de remerciements (directeur, contacts professionnels, proches…).

3. Liste des acronymes

4. Sommaire :avec pagination (avec uniquement les titres des parties et des chapitres).

5. Introduction : c’est une partie essentielle ! Elle répond à un calibrage délicat et rigoureux
(sa taille peut représenter 10% de la taille du mémoire).

Faites-en un plan précis avant de rédiger puis remaniez-la une fois que vous aurez écrit le
mémoire et donc que vous saurez précisément ce qu’il contient. L’introduction a pour
fonction principale de présenter la problématique et la façon dont vous allez la traiter. Vous
devez y justifier votre démarche (choix des méthodes, du terrain). Votre correcteur connaît
les contraintes de la production de ce mémoire (temps court, faible moyen d’investigation) et
sait que vous ne pouvez pas « tout dire » sur votre sujet. Mais c’est à vous de justifier
pourquoi vous avez privilégié telle manière d’aborder votre thématique, pourquoi vous avez
laissé de côté tel aspect etc. Vous devez annoncer vos choix, les justifier et les assumer.
L’introduction : doit aussi susciter l’intérêt du lecteur (et du correcteur). A sa lecture on
doit comprendre parfaitement de quoi vous allez parler, quelles sont vos hypothèses et quelle
démonstration vous allez suivre.

6. Plan : le mémoire doit être construit de manière logique et continue (pour permettre de
développer l’analyse sur la totalité du plan, et pas seulement la dernière partie…) et
équilibrée en 3 ou 4 parties (ou chapitres). L’ensemble doit être cohérent (ne pas dépasser les
4 parties car vous risquez de perdre le lecteur). Le plan général doit être simple, les titres des
chapitres seront courts et indiqueront le contenu et les enjeux.

7. Conclusion : la fonction de la conclusion est assez simple : il s’agit de conclure... Pour


être explicite, il y a deux étapes.

1) faire le bilan de votre réflexion. Rappelez en une phrase votre problématique ; résumez en
quelques lignes le cheminement de votre démonstration (une phrase par sous partie) et
résumez votre réponse en une formule conclusive.

2)Eventuellement, vous pouvez terminer par un élargissement, soit théorique soit empirique
(un autre terrain qui serait intéressant). La conclusion permet par ailleurs d’ouvrir sur
d’autres recherches.

8. Sources et bibliographies : pour éviter toute forme de plagiat (c’est une faute grave !),
vous devez citer les auteurs et les œuvres dont s’est nourrie votre réflexion. La bibliographie
est établie de manière alphabétique en distinguant les livres des articles scientifiques. Vous
veillerez à respecter les normes pour les références bibliographiques… (Voir annexe 1)

Quelques références journalistiques peuvent être utilisées mais ce n’est pas l’essentiel de vos
sources, même pour un sujet d’actualité.

9. Annexes : de courtes annexes peuvent comporter des documents importants (ce n’est pas
un lieu où l’on met tout ce que l’on n’a pas pu « caser » avant…) et lister (en respectant les
règles de l’anonymat et éventuellement de Chatham House2) les responsables interviewés
(dates et lieux sans trop de précisions si les données sont sensibles). Un sommaire détaillé se
trouve en fin de document. Elles doivent être clairement numérotées et indexées (Titre de
l’annexe).

10. Table des matières : plan détaillé faisant apparaître l’ensemble des parties et sous-
parties (utilisez la fonction feuille de style dans votre logiciel de traitement de texte).

Les mémoires seront impérativement remis sous format papier en 3 exemplaires au


secrétariat de la spécialité.

On peut également vous demander de l’envoyer sous format électronique (Word) aux deux
membres du jury.
Annexe 1. Références bibliographiques en note de bas de page
Dans les notes en bas de page :

Lorsque vous citez pour la première fois un texte, vous en donnez toutes les mentions sans
oublier la page que vous citez.
Pour les deuxièmes citations on ne remet pas l’ensemble mais après le nom de l’auteur on
met uniquement :
Pour les ouvrages : op. cit. et la page
Pour les articles : art. cité. Et la page
Pour les notes qui se suivent et utilisent la même référence : Ibid

Comment citer un ouvrage ?


Prénom AUTEUR, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année de
publication de l’ouvrage référencé (éventuellement année de 1ère publication), numéro de la
page citée.
Exemple :
Daniel GAXIE, La démocratie représentative, Paris : Montchrestien (coll. Clefs politique),
4ème édition, 2003 (1993), p. 114.

Si vous avez déjà cité le livre : Prénom AUTEUR, Titre de l’ouvrage, op. cit., numéro de la
page citée. Si vous l’avez cité
dans la note qui précède directement : Prénom AUTEUR, Ibid., numéro de la page citée.

Comment citer un article ?

Prénom AUTEUR, « Titre de l’article », in NOM Prénom du directeur de l’ouvrage (dir.),


Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition: nom de l’éditeur, année de publication de l’ouvrage
référencé, numéro de la page citée.
Exemples :
*Pierre BOURDIEU, « La représentation politique », in Langage et pouvoir symbolique,
Paris : Seuil, 2001, p. 218.
*Jean-Michel EYMERI, « Frontière ou marches ? De la contribution de la haute
administration à la production du politique », in LAGROYE Jacques (dir.), La politisation,
Paris : Belin, coll. Sociohistoires, 2003, p. 52.
*Prénom AUTEUR, « Titre de l’article », Nom de la revue, Année, tome, n° du fascicule,
numéro de la page citée.
Exemple :
*Daniel GAXIE, «Economie des partis et rétributions du militantisme », Revue française de
science politique,1977, vol. 27, n°1, p. 142.

Comment citer les documents juridiques ?


- les textes juridiques doivent être rigoureusement cités : directives1, lois2, décrets3…
comme la jurisprudence4.

Comment citer des sources internet ?


Pour les sources internet, le non complet de la page et la date de consultation doivent figurer
1/ Directive 2004-18 du 31 mars 2004 relative à la coordination des procédures de
passation des marchés publics de travaux, de fournitures et de services, J.O.U.E. L 134 du
30 mars 2004, p.114.
2 /Loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la
rénovation urbaine, JO du 2 août 2003, p. 13281.
3/ Décret n° 96-1158 du 26 décembre 1996, fixant la liste des zones de redynamisation
urbaine des communes des départements d'outre-mer, JO du 28 décembre 1996p. 19332.
4 /CE 31 juillet 1996, Commune de Sète, req. n° 171086, Rec. 327 ; Dr. adm., n° 8-9, août-
septembre 1996, n° 407, p. 4.
(Sources :Charte des Stages de 5e année à Sciences Po Lille)

Normes pour la bibliographie en fin de mémoire


Si votre bibliographie est particulièrement abondante, vous pouvez séparer les monographies
(livres et mémoire ou thèses) des articles.
Classez par ordre alphabétique du nom d’auteur puis, pour un même auteur, par ordre
chronologique de publication.
Pour un livre
AUTEUR Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année de
publication de l’ouvrage référencé
(éventuellement année de 1ère publication si vous citez un livre réédité), nombre de pages
Exemple : GAXIE Daniel, La démocratie représentative, Paris : Montchrestien (coll. Clefs
politique), 4ème édition, 20031993), 157 pages.
Pour un article
AUTEUR Prénom, « Titre de l’article », in NOM Prénom du directeur de l’ouvrage (dir.),
Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année de publication de l’ouvrage
référencé, pagination de l’article.
Exemples : BOURDIEU Pierre, « La représentation politique », in Langage et pouvoir
symbolique, Paris : Seuil, 2001, pp. 213-258.
EYMERI Jean-Michel, « Frontière ou marches ? De la contribution de la haute
administration à la production du politique, in LAGROYE
Jacques (dir.), La politisation, Paris, Belin, coll. Socio-histoires, 2003, pp. 47-77.
*AUTEUR Prénom, « Titre de l’article », Nom de la revue, Année, tome (ou volume), n° du
fascicule, pagination de l’article.
Exemple : GAXIE Daniel, « ‫ة‬conomie des partis et rétributions du militantisme », Revue
française de science politique, 1977, vol. 27, n°1, pp. 123-154
Charte des Stages de 5e année à Sciences Po Lille
Annexe 2. Sources méthodologiques et ressources numériques
Fin des cours

Vous aimerez peut-être aussi