Vous êtes sur la page 1sur 10

ROMANTISME (XIX siècle)

En Europe les bouleversements politique,économique et


sociaux des années passées portent à la naissace d’un
mouvement litteraire et artistique.

LE ROMANTISME
 De l’anglais "romantic”, ce qui est romanesque, plein
d’imagination et pittoresque.
 Dans cette periode le roman devient très populaire
puisque il permet d’exprimer plusieurs thèmes et
idées.

CARACTÉRISTIQUES:

 Opposition à la riguer du classicisme, à la rationalité


des Lumières.
 Abolition des 3 unitées du thèatre de Luis XIV.
 La comedie et la tregedie se melent pour rendre
l’histoire plus vraisemblabe.
 Thèatre, poesie et roman sont unifiés, les romantiques
veulent créer un nouveau genre.

DRAME ROMANTIQUE
 Le dévelopment du culte du moi, de la personalité et
individualité qui portent à l’analyse psicologique de
leur personalité.
 La nature reprèsente l’incarnation de Dieu, miroir de
l’âme. Elle devient un personnage et non seulement
un décor. La nature associé au temps qui passe, le
cicle vitale, volonté d’arreter le temps. L’homme
trouve dans la nature la vie eternelle parce que elle
reste toujours donc un moyen pour rendre eternelle
les sentiments.
 Immagination qui est influencé par l’orient et
l’exotique qui reprèsente ce qui est inconnu.
 MAL DU SIÈCLE = condition humaine provoquée par le
context historique (Revolution française, Empire de
Napoleone). Le poète se sent en exil dans sa patrie, il
s’isole de la societé et il voi le progres avec
indifférence. En outre le mal du siècle comporte
l’incapacité d’agir et d’exprimer l’énergie titanesque
que les romantiques possèdent.

CHATEAUBRIAND

VIE:

 Dix enfant d’une vieille famille noble


 Avec Napoleone il devient ambassadeur à Rome mais
avec Luis XVIII sa carrière politique se fait plus
brillante, en effet il devient ministre de l’Intérieur,
ambassadeur et ministre des Affaire étrangères.

GÉNIE DU CHRISTIANISME

 Cet œuvre est une apologie qui reprèsente


l’incarnation d’une géneration assoiffée des
sentiments religeux qui la Révolution a bafoués.
L’auteur veut rehabiliter le Christianisme qu’ il
considère la religion plus favorable aux lettres.

RENÉ

UN SECRET INSTINCT ME TOURMENTAIT


 Prose poetique.
 il y a métaphores et comparison.
 Sintax complex pour faire comprendre la complessité de
sentiments de l’âme.
 Phrases longs qui donne l’idée des vers en poesie et qui crée
un rythme dynamique.
 Thème du moi, il parle à la 1 ere personne.
 Thème de la nature où il trouve l’esprit de liberté et renvoi à
l’infini, à l’imagination.

" La solitude absolue, le spectacle de la nature, me plongèrent


bientôt dans un état presque impossible à décrire. Sans parents,
sans amis, pour ainsi dire, sur la terre, n'ayant point encore aimé,
j'étais accablé d'une surabondance de vie”.

" Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que


j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les
passions dans le vide d'un coeur solitaire ressemblent au
murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence
d'un désert : on en jouit, mais on ne peut les peindre”.

Ligne 1-8, thème de la solitude et du mal du siècle. Il parle d’un


état impossible à décrire mais il sent aussi une surbondance de
vie, energie titanesque (contraddition du mal des romantiques).

Ligne 6-8, il y a une comparison entre les passions et les elements


naturel qui souligne l’impossibilité de les décrir. En outre la
comparison est construit sur la sensation de la sonorité.

" L'automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j'entrai


avec ravissement dans les mois des tempêtes (le mot se refere
aux sentiments tumulteux du personnage). Tantôt j'aurais voulu
être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et
des fantômes ; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je
voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il
avait allumé au coin d'un bois.

 Parallelisme= meme structure des phrases


 Opposition entre les figures des guerriers (action,courage et
force) et du pâtre (vie tranquille dans la nature)

Il est l’exemple du MAL DU SIÈCLE, René parfois veut être un


guerrier et parfois il veut rester en tranquillité. Il eprouve
des sentiments qui sont en conflit. Donc il soit d’avoir ue
surbodance d’energie mais d’autre côté il veut vivre dans la
nature, avoir une famille et une vie tranquille.

J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans


tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il
exprime le bonheur. Notre coeur est un instrument incomplet,
une lyre où il manque des cordes et où nous sommes forcés de
rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs”. (le
mal du siècle trasforme l’expression de la joie en souffrance)

Lignes 9-17, thème de la nature, référence à l’automne qui est la


saison aimée par les romantiques

" Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des


forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie ! une feuille séchée
que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée
s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui
tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche
écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! [Champ
lexical de la nature opposant l’idée d’infini (bruyères, forêts) et le
petit (feuille,roche). Cet opposition est une métaphore pour
indiquer que la condition de l’homme par rapport à la nature est
pétite.]
Le clocher (thème de la religion, en effet il se leve vers le ciel qui
renvoie à l’elevation vers l’ideal, de la même manier il y a les
oiseaux qui simbolisent le passage de la vie à la mort) solitaire
s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ;
souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux (ils representent aussi l’idée
du voyage) de passage qui volaient au−dessus de ma tête. Je me
figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ;
j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me
tourmentait ; je sentais que je n'étais moi−même qu'un voyageur,
mais une voix du ciel semblait me dire : " Homme, la saison de ta
migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort
se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que
ton coeur demande."

"Levez−vous vite, désirés qui devez emporter René dans les


espaces d'une autre vie! Ainsi
disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent
sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas,
enchanté, tourmenté et comme possédé par le démon de mon
coeur”.
Lignes 18-33, thème de la nature lié au jour.

" La nuit (est le moment de l’imagination où René peut exprimer


son énergie titanesque. René est dans sa maison et regarde à
travers la fenêtre qui est inplication d’imagination. Il voit la lune
qui devien comparison avec un vasseau dans la mer. Invocation à
Dieu pour exprimer le manque d’une femme, solitude souligné
aussi par les esclamations), lorsque l'aquilon ébranlait ma
chaumière, que les pluies tombaient en torrent sur mon toit, qu'à
travers ma fenêtre je voyais la lune sillonner les nuages
amoncelés, comme un pâle vaisseau qui laboure les vagues, il me
semblait que la vie redoublait au fond de mon coeur, que j'aurais
la puissance de créer des mondes. Ah ! si j'avais pu faire partager
à une autre les transports que j'éprouvais ! O Dieu ! si tu m'avais
donné une femme selon mes désirs ; si, comme à notre premier
père, tu m'eusses amené par la main une Eve tirée de
moi−même... Beauté céleste ! je me serais prosterné devant toi,
puis, te prenant dans mes bras, j'aurais prié l'Eternel de te
donner le reste de ma vie”.

Lignes 34-42, Thème de la nuit (qui est aussi dans le Romantisme


Allemande)

" Hélas ! j'étais seul, seul sur la terre ! Une langueur secrète
s'emparait de mon corps. Ce dégoût de la vie que j'avais ressenti
dès mon enfance revenait avec une force nouvelle. Bientôt mon
coeur ne fournit plus d'aliment à ma pensée, et je ne
m'apercevais de mon existence que par un profond sentiment
d'ennui”.

" Je luttai quelque temps contre mon mal, mais avec indifférence
et sans avoir la ferme résolution de le vaincre. Enfin, ne pouvant
trouver de remède à cette étrange blessure de mon coeur, qui
n'était nulle part et qui était partout, je résolus de quitter la vie”.

Lignes 43-50, encore une fois solitude, mal du siècle: longueur


secrète, dégoût de la vie, ennui, étrange blessure du cœur.

Thème du suicide qui est le seule moyen d’evasion

En conclusion René n’est pas capable de comprendre la raison de


sa souffrance, décor naturelle est le miroir des sentiments.
LE LAC

Le lac fait partie du recueil “Méditation Poétique”, publié en


1820, qui est considéré la date de naissance du Romantisme en
France pour le genre poétique.

STRUCTURE: 16 quatrains, rime ABAB (croissée)


VERS: strophes 1-5, alexandrins et 1 hexasyllabe

Chateaubriand= premier écrivain romantique


Lamartine= premier poète romantique

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,


Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour?

Ô lac! l’année à peine a fini sa carrière,


Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir!

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,


Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il? nous voguions en silence;


On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :

«Ô temps! suspends ton vol, et vous, heures propices!


Suspendez votre cours:
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours!

«Assez de malheureux ici-bas vous implorent,


Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent;
Oubliez les heureux.

«Mais je demande en vain quelques moments encore,


Le temps m’échappe et fuit;
Je dis à cette nuit: Sois plus lente; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

«Aimons donc, aimons donc! de l’heure fugitive,


Hâtons-nous, jouissons!
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive;
Il coule, et nous passons!»

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,


Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur?

Eh quoi! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace?


Quoi! passés pour jamais! quoi! tout entiers perdus!
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus!
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez?
Parlez: nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez?

Ô lac! rochers muets! grottes! forêt obscure!


Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir!

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,


Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,


Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise: Ils ont aimé!

Vous aimerez peut-être aussi