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II - Équation d’écoulement:
Les principales variables d’écoulement pour le développement d’une
équation de diffusivité dans un milieu poreux sont:
* Types des fluides existants dans le réservoir; (fluide incompressible, peu
compressible, très compressible)
* Le nombre de fluides existants dans le réservoir.
1 – Géométrie du réservoir: (géométrie d’écoulement)
La majorité des tests ne peuvent pas décrire la réponse du réservoir entier
mais une partie plus proche du puits testé, pour cela il est nécessaire de décrire
cette partie du réservoir affectée par la géométrie de l'écoulement possible durant le
test.
a - Écoulement linéaire:
L’écoulement linéaire intervient lorsque les lignes d'écoulement sont
parallèles et l’écoulement suit une seule direction. Cela se produit seulement
lorsque l’aire de l'écoulement est constante, on trouve ce type d'écoulement dans
les puits à fractures naturelles communicantes ou fracture artificielle, les analyses
des données de pression mesurée durant le test suivent les équations de
l'écoulement linéaire.
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b - Écoulement radial:
Dans l'absence des hétérogénéités de réservoir. L’écoulement vers le puits
suit un chemin radial aux alentours de puits et le gradient de pression augmente aux
abords de puits, l’écoulement devient radial, c’est pour cette raison que la géométrie
de l’écoulement radial est applicable dans l'analyse des données de la pression
transitoire.
c - Écoulement elliptique:
L’écoulement des fluides est radial à une distance proche du puits mais dans
les puits fracturés l’écoulement change sa direction et devient elliptique.
F ra c tu re
le s lig n e s is o p o t e n t ie ls
Schem a 3
le s lig n e s d ’ é c o u le m e n t
P u it s
d - Écoulement Sphérique:
Tout dépend de la configuration de la complétion de puits, il est possible
d'avoir un écoulement sphérique ou semi-sphérique aux abords du puits. Par
exemple, dans un puits avec des intervalles limités en perfos, l’écoulement est
sphérique au voisinage des perfos.
Dans le cas d’une pénétration partielle l’écoulement est semi-sphérique et
l’écoulement devient radial tout en s’éloignant du puits.
P u its P erfo s
S p h é r iq u e S e m i S p h é r iq u e s
2 - Régimes d’écoulement:
a - Régime transitoire:
Tant que la zone compressible n’a pas atteint la limite du réservoir ou, n’a pas
perçu l’influence d’un autre puits, le réservoir se comporte au moment du test
comme s’il était infini. Pendant cette période le régime d'écoulement est appelé
régime transitoire.
b - Régime pseudo permanent:
Quand la zone compressible atteint un ensemble de limites à flux nul, le
régime d’écoulement devient pseudo-permanent, c’est le régime d’écoulement
existant dans un réservoir fermé non alimenté, en production.
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c - Régime permanent:
Quand la zone compressible est soumise à l'effet d'un ensemble de limites à
pression constante, le régime d'écoulement devient permanent. C’est le régime
d’écoulement existant en production dans un réservoir soumis à l'influence d’un gas-
cap ou d’un aquifère quand la mobilité de l’eau est grande devant celle de l’huile.
Remarque: Un essai de puits se déroule presque toujours en régime transitoire
même si l’effet de quelques limites se fait sentir.
a - Équation d’état :
Pour un tel fluide, le volume spécifique varie en fonction de la pression
suivant une loi de la forme:
dv 1 d
dP ; c
v dP T
Définit la compressibilité du fluide.
β est petit et indépendant de la pression (acceptable pour les huiles)
b - Loi de DARCY:
Tout écoulement de fluide en milieu poreux s’accompagne d’une perte
d'énergie qui se traduit par une chute de pression.
La loi de DARCY exprime que le débit de fluide (Q) qui traverse un
échantillon de roche est proportionnel.
dP
- Au gradient de pression (faible)
dx
- La section S
k
- Et la mobilité du fluide.
Cette loi ne dépend ni de la porosité du milieu ni de la compressibilité des
fluides ou celle de la roche.
k
* Expression vectorielle: q = - S grade P
* Expression en écoulement permanent linéaire:
dP Q k P1 P2
Q S (Q : constant )
dx k S x1 x 2
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* Expression en écoulement radial circulaire:
La loi de DARCY en écoulement radial circulaire
k dP
s'exprime par: Q 2rh
dr
rw q
re
2kh Pw Pe Pe h
Q
Après intégration, on a: r
Ln w
re
d - L’Équation de diffusivité:
En utilisant l’équation d’état, la loi de DARCY et la loi de conservation de la
masse, nous obtenons une expression en pression:
c t dP
ΔP + Ce (grad p)² - 0
k dt
1 dP k
ΔP - 0 K (Diffusivité hydraulique de milieu)
k dt ct
Avec: Ct = C0 S0 + Cw Sw +Cp
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Les équations qui seront utilisées dans la simulation et l’interprétation des
essais sont l’origine de la combinaison de l’équation d’état, la loi de DARCY et
l’équation de conservation de la masse. Dans ce qui suit, on donne directement
l’équation de diffusivité avec les solutions possibles pour chaque type d’écoulement.
4 -1 - L’écoulement transitoire:
4 -1-1 Les hypothèses:
1) L’écoulement est radial circulaire mono-phasique.
2) L’écoulement se fait à une température constante.
3) La formation a une épaisseur constante.
4) Le fluide a une viscosité et une compressibilité constante.
5) La perméabilité de réservoir est constante.
6) Le puits foré en open hole et perpendiculaire à la formation.
1 P P
2 2
P c t P P
2
c Le terme est négligeable.
r r r r k t r
2
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d S0
* L’équation de conservation de masse: Div ρv + =0
dt
1 1 dz
* L’équation d’état: C g
P z dP T
P P dP
Div k grad P c t 0 ------- ( I )
z z dt
La pseudo-pression:
P P
2 dP
P0 z
En effet: grad 2 P gradP et 2 P P
gZ t gZ t
La pseudo pression prend une expression simple dans deux cas limites:
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1 dP k
ΔP - 0 K (Diffusivité hydraulique du milieu)
k dt ct
P2 P
Domaine d’utilisation de P2 Domaine d’utilisation de P
a – Ecoulement radial:
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q 0 B0 2t D
Pwf Pi 141.2 2 ln reD 3
k h reD 4
A partir de bilan matière, la variation de pression de réservoir qui résulte de
volume de fluide produit du volume des pores AhΦ.
qtB0
Pi P 0.2339 P pression moyenne
Ahct
Si on introduit ce terme dans l’équation précédente; on obtient:
q 0 B0 reD
Pwf P r 141.2 ln 0.75
k h rw
b – La géométrie généralisée:
On présente l’équation générale développée par RAMEY et COBB qui est
applicable pour une grande variété des aires de drainage:
162.6qB00 4A 0.2339qB0t
Pwf Pi log
Kh 1.781CArw
2 AhCt
A : L’aire de drainage de puits en ft² .
CA : Facteur de la forme de l’aire de drainage qui tient compte de la forme de
l’aire de drainage et la position de puits dans cette aire.
1 - La définition de Jones:
Le rayon d'investigation est l'endroit de réservoir où l'évolution de la pression
représente 1% de l'évolution observée au puits.
ri 4 k t / Ct (SI)
2 - Le définition de POETTMANN:
Le rayon d'investigation est l'endroit de réservoir traversé par un débit égal à
1% de débit du puits.
ri 4,29 k t / Ct (SI)
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g - Indice de productivité : Ip
1 - Définition: Est un débit de production par unité de chute de pression pour que
ce puits produise.
L’indice de productivité peut être déterminer par des relations mathématiques mais en
général mesuré pendant le test de production, il faut noter que l’indice de productivité est
calculé pendant le régime pseudo- permanent parce que la pression continue à varie jusqu'à
ce que le régime pseudo-permanent commence dans certain puits d’huiles, le régime pseudo-
permanent intervient durant leur vie de production, il est nécessaire de connaître la valeur
Q
pour une prédiction de production en future. I P
P * Pwf
P*: étant la pression moyenne du gisement (dans le cas d’un réservoir infini )
IV - Indice de productivité théorique: Ipth
L'indice de productivité théorique permet d'apprécier le gain de productivité
due à un colmatage à la perforation partielle.
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Considérons trois puits qui commencent la production en même temps dans
la période transitoire. Le principe de superposition s’applique pour le calcul de la
chute de pression comme suit:
(Pi – Pwf) total dans le puits1 = (Pi – Pwf) due au puits1 + (Pi – Pwf) due au puits2 + (Pi – Pwf) due au puits3
Pi Pwf t ; P1 162.6 q1B log kt 2 3.23 70.6 q 2 B Ei 948Ctr12
2
kh Ctrw1 kh kt
q 3 B 948Ctr132
70.6 Ei
kh kt
On a pas utilisé l’approximation logarithmique pour r 12 et r13 puisque r12 et r13 >> r w.
P2
r12 r23
P1 P3
r13
2- Deuxième principe de superposition: (dans le temps)
q1
q3
q2
t1 t2 t
On considère l’historique de production d’un puits comme il est montré dans
le schéma ci dessus.
(Pi – Pwf) total = (DP)q10 +(DP)q2-q1+(DP)q3-q2
Pwf Pi 162.6
q1B kt
3.23 162.6
q 2 q1 B log k t t1 3.23
log
kh Ctrw2
kh Ctrw2
162.6
q 3 q 2 B log k t t 2 3.23
kh Ctrw2
B n K t ti k
Pi Pwf qi log 2 0.809
4kh i 1 rw
avec K
Ct
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2kh k t
P P (SI) tD 2
D qB c t rW
kh 0,000264 k t
P P (US) tD 2
D 141,2 qB c t rW
kh 0,00036 k t
P P (metrique) t D
D 18,67 qB c t rW2
Longueur :
r
rD =
rw
qB r ²
Pi -P (r , t ) = Ei
4kh 4 Kt
u
e
Où : Ei (-x) = dU
x U
qB 948 r ²
Pi -P (r , t ) = 70,6 Ei
kh Kt
Cette équation s’écrit:
1 rD2
PD = E i
2 4t D
D'après Muelleur:
- Cette solution égale à la solution exacte Si:
tD 9,48 104 c t r ²
25 t ( hrs)
rD2 k
- Cette solution approche de la solution exacte tout dépend des valeurs
tD
( tD, rD ): < 25.
rD2
tD
* Si rD 20, l’erreur est 1% pour 0,5.
rD2
Cette solution est applicable généralement dans le régime transitoire
r² 4 kt
Pour x = < 0,01. On a: E (-x) = 0,5772- log 2
4K t c t rW
q kt
D’où: P(r,t) = Pi - log 0,809 (SI)
4 kh ct r²
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- Les méthodes conventionnelles.
- Les méthodes utilisant les courbes types.
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Elles sont apparues dans un premier temps sous la forme de planches de
courbes utilisant des paramètres sans dimension.
L’extension des courbes types est directement liée aux progrès importants de
l’informatique: progrès en terme de réduction considérable des temps calcul sur
des ordinateurs de plus en plus puissants.
Les méthodes courbes types ont été fortement améliorés par l’utilisation
simultanée de la dérivée de la pression à partir de l’année 83.
Les méthodes courbes types ont en commun d’interpréter d’un seul coup la
globalité de l’évolution de pression enregistrée au cours d’un essai de puits.
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La démarche actuellement utilisée est la suivante:
3.3 Validation : l’interprétation est validée en générant une courbe type simulant
au mieux les données à l’aide d’un modèle analytique adapté à la
configuration réservoir puits et à l’historique des débits. Les paramètres
initiaux du modèle sont déterminés lors de la phase d’interprétation.
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Elle consiste à repérer sur l’évolution de pression les différentes périodes
d’écoulement caractéristiques qui se succèdent.
1- Le Test DRAW-DOWN:
C’est un test pour un puits qui produit à un débit constant avec une
continuité d’enregistrement de la pression en face de la formation comme une
fonction de temps de production.
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L’approximation logarithmique de la solution exponentielle intégrale de la
pression de fond Pwf , qui été mesurée durant la période de débit d’un test DRAW-
DOWN est :
qB k t 3.23
Pwf Pi 162.6 log
k h ct rw2
q B q B
Pwf = m log t + b avec m = kh=
kh m
a) détermination de la perméabilité:
Lorsque en trace le plot semi-log en fonction du temps on obtiens une droite
durant la période transitoire ( modèle idéal ). La connaissance de la hauteur de
la formation permet de calculer k:
Pente m
0.1 1 10 102 t
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1-3 La période pseudo permanent:
Si la durée de test DRAW-DOWN est suffisamment longue pour que la
pression se stabilise. La pression durant cette période peut s’écrire selon la
formulation de RAMEY et COBB comme suite:
162.6qB 0 0 4A 0.2339qB 0t
Pwf Pi log 2
Kh 1.781CArw AhCt
CA : Facteur de forme
Cette dernière expression peut s’écrire comme suit:
0.2339qB0t
Pwf mt b avec m
AhCt
a) Test des limites de réservoir:
D’après l’équation précédente, un plot cartésien de P wf en fonction du temps
nous donne une droite pour la pression mesurée durant l’écoulement pseudo-
permanent. Donc la détermination de la pente m', nous permet de calculer le
volume des pores de drainage de puits comme suite:
0.2339qBt
Ah
mCT
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1-4 Le rayon d’investigation:
ri 0.029 kt
Ct
Selon cette équation le rayon d’investigation continue à augmenter avec le
temps, toutefois ce rayon ne peut pas s’étendre au de la des limites de drainage de
puits.
1-6- Le skin:
1-6-1 Définition:
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Le skin traduit la liaison entre réservoir et le puits. On peut dire que le skin
représente une perte de charge supplémentaire localisée aux abords de puits.
Cette perte de charge peut être interprétée de plusieurs façons
- au moyen d’un skin infinitésimal.
- à l’aide d’un skin d'épaisseur finie.
- par la méthode du rayon effectif.
a) skin infinitésimal:
La perte de charge additionnelle due au skin est définie par:
18,66 qB
PS S ---------( I )
kh
Dans l’approche de HURST et Van EVERDINGEN, la perte de charge due au
skin est localisée dans un film infiniment mince autour du puits. Le skin S est
homogène à une perte de charge adimensionnelle.
b) Rayon effectif:
La méthode de rayon effectif consiste à remplacer le puits réel de rayon r w
et de skin S par un Puits fictif de rayon r'w et de skin nul.
Le rayon r'w est déterminé de façon à ce que la perte de charge entre rs et r' w
dans le puits fictif soit égaux à la perte de charge entre rs et r w dans le puits réel:
p (r'w , S= 0) = P (rw , S )
qB r qB rS
Utilisant la loi de DARCY: ln w ln S
2 K h r ' w 2 Kh rW
On obtient: r'w = rw e-S .
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Pi rw rw rs r
PS
ks< k Puits réel
Sd : Skin d’endommagée
Sp : Skin de perforation
St : Skin de turbulence.
Sf : Skin de fracture
Ssw: Skin d’inclinaison.
Sr : skin due au rétrécissement ( pénétration partielle )
1-7-L’écoulement multi-phasique:
Lorsque la pression de gisement est inférieure de la pression de bulle on a
l’existence de deux phases dans le gisement.
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Il est possible dans certain réservoir d’avoir un écoulement de troisième
phase (l’eau).
k0 kg kw
La mobilité totale λt est: t 0 g w
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- Les courbes types de Mc KINLEY.
- Les courbes types de EARLOUGHER et KERSCH.
- Les courbes types de GRINGARTEN et al.
D’après F. DAVIAU les courbes types de GRINGARTEN et al sont les plus
complètes et les plus pratiques à l’usage. Ce sont aussi les plus utilisées dans la
littérature pétrolière.
1-8-2-La planche de courbes types de GRINGARTEN:
Une courbe type représente l’évolution de la pression en fonction du temps
pour une configuration réservoir puits donné.
La courbe type est générée à l’aide d’un modèle analytique.
Elle est représentée à l’aide de grandeurs sans dimension:
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supérieur à 1, la courbe inférieure correspond à celles pour lesquelles C D e 2S est
inférieur à 1.
b) Méthode d’interprétation:
*Mode opératoire: La méthode d’interprétation consiste à:
- Porter sur un papier calque l’évolution de la pression mesurée.
L’échelle log-log de la planche de courbe types est utilisée par
transparence pour tracer les points de mesures.
- Rechercher la portion d’une courbe type sur laquelle se superposeront
les points de mesure.
- Relever le libelle de la courbe type sur laquelle se superposent les
points de mesure: Ce libelle correspond à une valeur de C D e 2S
- Relever un point de référence ( match point ) dont les coordonnées
tD
sont lues à la fois dans le système d’axes de la planche ( PD,) et
CD
dans celui des points de mesure ( ∆P, ∆t). Ce point peut être pris
n’importe ou sur le calque.
* Interprétation:
L’ordonnée du point de référence a mesuré:
Dans le système d ‘axes de la planche: PD
Dans le système d’axes des mesures: ∆P
khP
Or : PD 141.2qB
PD M
Donc : kh 141.2qB
P M
tD
De même façon sur les abscisses on a M et t M
CD
tD 0.000295kh t
Or : CD C
0.000295kh t M
C
Donc : tD
M
CD
Le libellé de la courbe type sur laquelle les points de mesure ont été calés
s’exprime par CD e 2S
0.894C
Or : C D
Ct hrw
2
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- Pour des valeurs de groupe C D e 2S très grandes, on ne peut pas
distinguer une courbe type unique pour l’interprétation, et par la suite
on aura plusieurs h k et S.
1-8-3-Courbes types de RAMEY:
Chaque courbe de la famille de courbes types de RAMEY est un graphique
de pression en fonction du temps ploté sur un papier log-log les deux paramètres
temps et pression sont plotés sous forme addimentionnelle:
kh Pi Pwf
PD , t D 0.00026372 kt ,
141.2qB Ct rw
* Les inconvénients de Courbes types de RAMEY:
- Ils sont valables uniquement pour le cas d’un réservoir homogène
avec limite infinie. (Ils sont applicables dans un régime transitoire;
écoulement radial)
- L’effet de capacité de puits doit être >>0.
L’avantage de Courbes types de RAMEY est de déterminer exactement la
période transitoire, donc on peut avoir facilement la pente correcte dans le plot
semi-log, donc la détermination de la perméabilité et le skin.
1-8-4- Courbes types de Mc KINLEY:
Chaque courbe de la famille de courbes types de Mc KINLEY est un
graphique de temps(min) en fonction du groupe 5.615PqB (ft³ day/RB) ploté sur
un papier log-log.
* Inconvénient des Courbes types de Mc KINLEY:
- Valable pour le cas d’un réservoir homogène avec limite infinie.
- On ne peut pas déterminer le skin (considéré égale à zéro)
- L’effet de capacité de puits doit être >>0.
1-9-1- Représentation:
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La dérivée de la pression, dans la représentation de D. BOURDET, est
calculée par rapport à la fonction temps de l’écoulement radial circulaire en régime
tD
transitoire: dPD/dln( ) en débit.
CD
La dérivée est représentée sur un graphique log-log comme une courbe type.
tD
dimension s’exprime par: PD =
CD
PD dPD tD
La dérivée de la pression s’exprime par: d ln tD = CD
CD
La dérivée, comme la pression, a donc pour asymptote la droite de pente 1
passant par l’origine des coordonnées sur un graphique log-log.
c) Le diagnostic:
La majorité des écoulements visibles au cours d’un essai de puits est traduits
par une évolution de la pression soit linéaire en fonction du logarithme du temps,
soit linéaire en fonction d’une puissance du temps.
L’allure caractéristique prise par la dérivée dans ces deux cas en fait un outil
de diagnostique privilégie.
- Tous les écoulements sont visibles sur le même graphique.
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- Chaque écoulement se traduit soit par une droite horizontale soit par
une droite de pente n.
- Elles ont pour asymptote la droite de pente 1 passant par l’origine des
coordonnées tant que l’effet de capacité de puits est dominant.
a) Méthode d’interprétation:
La méthode d’interprétation est analogue à celle développée sans la dérivée.
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La perméabilité du réservoir, la capacité de puits et le skin peuvent être
déterminés directement à l’aide de la courbe type et de sa dérivée pourvue que la
stabilisation de la dérivée ait été atteinte.
PS
10
PS’
P1
1
10-2 t1 10-1 100 101 tS
a) k h du réservoir:
∆P'ST Correspondant à la stabilisation de la dérivée.
La valeur de cette dérivée exprimée en grandeurs dimension est connue. Elle
vaut 0.5.
141.2.qB
∆P'ST =
k h
b) Capacité de puits:
La capacité du puits peut être calculée en connaissant les coordonnées d’un
point situé sur la droite de pente 1: ∆P1, ∆T1
En effet pendant que l’effet de capacité de puits est dominant:
qB qB t1
P1 t1 d’ou C
24C 24 P1
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162.6 q 2 q1 B kt
Pi Pwf .q 2 q1 ..t01 t log 3.23 0.87 S
kh Ct rw
2
Donc la somme de deux changements de pression donne:
162.6q1 B t1 t q 2 162.6q1B q 2 k
Pi Pwf log log t log 3 .23 0 .87 S
kh t q1 kh q1 C t rw2
Ou encore: Pwf mTR X bTR
Donc en portant le graphique de Pwf en fonction de x dans les coordonnées
cartésiennes on obtient une droite avec une pente m et un intercepte b et on tire par
la suite les résultats suivants:
162.6q1B
k
mTR h
q1 Pwf t 0 P1hr
S 1.151 log k 2 3.23
q1 q2 mTR Ctrw
La pression extrapolée p*,se détermine à partir de l’intercepte de plot de
deux débits comme suit :
q2
P* = bTR q1 q2 Pwf t 0 P1hr
Plot cartésien des données de pression de deux débits lorsque q 2<q1.
Pwf
btr
La pente mtr
Log((t+t)/t)+q2/q1logt
qN j 1 q N
162.6qB
mMR
kh
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bMR mMR log k 2 3.23 0.87S
Ctrw
Les données d’un test multi-rate peuvent apparaître sous forme d’une droit
q j q j 1
log t t j 1
Pi Pwf N
en portant
qN
en fonction de j 1 qN
Et on aura les résultats suivants:
162.6.B
kh
mMR
b
S 1.151 MR log k 2 3.23
mMR Ctrw
Le débit
q1
q3
qn
q4
qn-1
q2
0 t1 t2 t3 tn-2 tn-1 t
L’historique de plusieurs débits
tp t
Les objectifs de ce test sont d'évaluer et analyser:
- La perméabilité effective de réservoir.
- Le taux d'endommagement de la formation.
- La pression moyenne de réservoir.
- Les limites de réservoir.( Les failles )
- Les problèmes d'interprétation ( l’effet de capacité)
P (Psi)
P* P1h (tp=24hrs)
3000
2600
2200
100 101 102 (t+t)/t
Pression extrapolée
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temps de remontée de pression. Ceci revient à négliger pendant la remontée de
pression la chute de pression due à la production qui précède le test.
* Méthode d’interprétation:
En portant PMDH en fonction de t on observe, une fois l’effet de capacité terminé,
une droite semi-log de pente m:
PMDH (psi)
qB q B
m= kh=
kh m
2600
P - P t k
1h wf P
,
S 115 log
m c t rw2 2200
10-1 100 101 t (hrs)
Cette méthode à l'avantage d'être d’un emploi très simple - Elle présente
deux inconvénients majeurs:
- ne permet pas de déterminer de pression extrapolée p*
- n'est utilisable que pour des valeurs de t petits devant tp
1
= = 0,81 = 0,2 P (psi)
4
= 21,5 = 3,10 = 0,88
= 162,6 = 3,23 = 0,87 2600
PAGE - 32 -
La pression à l’intérieur d’une aire de drainage fermée est calculée
analytiquement à l’aide de la méthode des images. Pour une aire de drainage
rectangulaire, il faut considérer quatre familles d’images correspondant aux images
de puits par rapport aux quatre limites de l’aire de drainage.
tp t Ctai2 Ctai2
Pi Pws m ln
2.303 t
Ei Ei
i 1 4Kt 4K tp t
ai; La distance du puits aux images.
m; Pente de la droite semi-log.
Pi P* m F tp
2.303
F(tp) Est une fonction du temps de production, de l’aire de drainage et de
la position du puits.
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2.303 P*P
6) Déterminer PDMBH à partir de l’abaque approprié.
m
7) Calculer la pression moyenne à partir de la valeur ci-dessus, de m et de p*
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0.2339qB tp t
- AhCt
On trouve:
162.6qB 162.6qB 4A kt
P Pws logt 3.2275 log1.781CArw2 log Ctrw2
kh kh
Il est possible de déterminer la valeur de t pour laquelle la droite de
M D H est extrapolée pour obtenir P. lorsque
CtA
Pws P t P 3792
hCA
2-5- L’utilisation des courbes types pour l’interprétation des tests de
build up:
Les courbes types peuvent être utilisées pour l’interprétation des tests
de build up ayant un temps de production suffisamment long comparé avec
celle de la fermeture t; c’est à dire log (t p +t ) log t p, le plot log-log se fait
dans la manière conventionnelle c’est à dire (P ws - Pwf(∆t=0)) en fonction de ∆t
Lorsque le temps de production court, l’utilisation des courbes types
dans la manière conventionnelle conduit à des erreurs significatives. dans
cette situation, le plot log-log doit être préparé comme (Pws - Pwf(∆t=0)) en
fonction de ∆te d’AGARWAL:
*Méthode du temps équivalent d’AGARWAL:
Elle consiste à porter chaque mesure non pas en fonction de temps
mais d’un temps équivalent te défini par:
te t
1 t
tp
Pour les valeurs ∆t<<tp; ∆te est très voisin de ∆t.
∆t > tp le ∆te Peut être beaucoup plus petit que ∆t . Les points de
mesures se trouvent concentrés sur une portion de courbe type très limitée.
Le calage perd en fiabilité.
Les points de mesures build up portés en fonction de ∆te sont situés
sur une courbe DRAW DOWN, l’effet d’aplatissement du build up disparaît.
F. DAVIAU indique que la méthode d’AGARWAL est utilisable en
remontée de pression à condition que la droite semi-log soit atteinte au cours
de la période de débit précédente.
PAGE - 35 -
kw k0
Cette hypothèse est vérifiée quand w 0
ri Vi
h Sw Swi
Vi; volume injecté
S wi; est la saturation en eau irréductible
b) Zone lointaine:
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La pression évaluée logarithmiquement en fonction du temps.
141.2qw.Bw.w kw
Pi Pwf logt log 3.23 0.87S
kwh .w.Ctw.rw
2
Le débit d’injection est compté négativement
141.2qBw
kwh avec mw la pente de la première droite semi-log
mw
S 1.151 Pi P1h log kw 3.23 le skin réel du puits
mw w.Ctw.rw
2
Le skin d’un puits injecteur peut être très faible (< à –2)
P bars P bars
199 199
100 101 102 (t+t) /t hrs 100 101 102 (t+t) /t hrs
S 1.151 Pi P1h log k0 3.23
m 0 0C t .rw
2
w w ri
S k0 S k0 1 ln
0 kw 0 kw rw
Le skin composite dû au skin du puits S et à l’effet de l’injection S i
PAGE - 37 -
La pression extrapolée doit être lue sur la droite semi-log correspondant à
l’écoulement radial circulaire dans la zone lointaine.
3-2-2- Courbes types et dérivée:
a - Écoulement radial circulaire dans la zone proche:
Il se traduit par une stabilisation de la dérivée de la pression. Cette
stabilisation s’établit à:
PD
0. 5 k0 w
0 kw
101 La zone proche
kw k0
milieu (passage de wCtw à 0Ct ) correspond au passage de la zone proche à
la zone lointaine.
3-3- Les objectifs du test d’un puits injecteur:
Cinq paramètres peuvent être déterminés par l’interprétation du test d’un
puits injecteur:
- La capacité du puits
- La perméabilité dans la zone d’injection kw.
- La perméabilité dans la zone à huile k0.
- Le skin du puits S.
- Le rayon d’injection ri.
4 - Les tests d'interférence:
4 -1 Introduction:
PAGE - 38 -
Les tests d'interférences concernent plusieurs puits; le puits dont on fait varier
le débit est appelé puits émetteur. Le puits ou les puits dont on effectue les mesures
sont appelées puits d'observation.
4 - 2 Avantages:
- Ces tests permettent d'établir s'il y a ou non-communication entre les deux
puits et de caractériser cette communication.
- Ils sont aussi les seuls tests permettent de déterminer l'anisotropie de
perméabilité horizontale d'un réservoir. (déterminer les perméabilités K x, Ky, Kz en
utilisant le test d’interférence sur trois puits)
Mesurer la pression dans un puits autre que le puits émetteur a deux
conséquences pratiques:
- Le signal mesuré est faible.
- Le signal est observé avec retard.
r
avec rD
rw
Cette solution repose sur les hypothèses suivantes:
- Le rayon de puits est nul.
- L’effet de capacité de chaque puits est négligeable.
- Chaque puits à un skin nul.
L’équation (I ) est représente sur un graphique log-log l’évolution de la
tD
pression sans dimension PD en fonction du
rD2
4 -3 -1 - mode opératoire:
PAGE - 39 -
L’interprétation suit la démarche suivante:
- Porter des points de mesure sur un papier calque en utilisant par
transparence l’échelle log-log de la planche.
- Rechercher par translation la portion de la courbe type ou se
superpose les points de mesure.
- Relever les coordonnées d’un point ( match point ) à la fois dans le
tD
système d’axes de la planche (PD,
rD2 ) et dans celui des point de
mesure (∆P, ∆t).
4 -3 -2 - L’interprétation:
La méthode d’interprétation suppose le réservoir homogène et isotrope:
kh141.2qB
PD M
P M
0.
tD 0.000264k t M 0.000264k t M
2 2 Ct
rD M Ct r .r 2 tD
CD M
4 -3 -3 - Approximation semi-log:
PD
tD rD2
Ei ln tD2 0.81
rD2 > 100 → 4tD rD
100
tD
D’où: PD 1 ln 2 0.81 10-1
2 rD
Soit en grandeurs réelles on a: 10-2
162.6qB k 10-1 100 101 TD/r2 D
P P
logt log Ct.r 2 3.23
kh
Portant l’évolution de Pi – Pwf en fonction de log t on obtient une droite de
pente m permet de déterminer le HK.
162.6qB
kh
m
La pression mesurée au bout d’une heure permet de déterminer la capacité
du réservoir:
k Pi P1h
Ct exp 3.23
r 2
m
5 - D S T:
Les renseignements que l’on peut obtenir à partir d’un D S T
PAGE - 40 -
5 - 1 - Pression de gisement:
* par la première remontée de pression ( prise de pression vierge ) .
* par la remontée de pression après débit on trace la courbe P en fonction de
log
T dont la partie rectiligne extrapolée jusqu'à T = 1 donnera PG.
5 - 2 - le produit h k:
A partir de la pente de la partie rectiligne, le débit Q f étant pris égal au quotient du
débit cumulé par le temps de débit.
Pf
B C I
B’ E H
G
F’
F
D
A
Les séquences d’un test DST J temps
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CHAPITRE II: LES MODELS PUITS, RESERVOIRS ET FRONTIERES
1 – Les conditions de puits:
PDet PD
1.0 E+00
1.0 E-01
PDet PD
1.0 E-01
pente ½
1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD
PAGE - 42 -
Avec cette solution, les gradients de pression le long de la fracture ne sont
pas négligés. Ce comportement s’observe lorsque la perméabilité de la fracture
n’est pas nettement plus forte que la perméabilité de la formation, particulièrement
lorsque la fracture est longue.
Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage.
- Ecoulement bi-linéaire: droite de pente ¼. Résultat : conductivité de la
fracture kf w.
- Ecoulement linéaire: droite de pente ½. Résultat : demi-longueur de
fracture xf.
- Ecoulement pseudo radial: stabilisation de la dérivée à 0.5.
Résultat : produit perméabilité épaisseur kh et skin géométrique S.
Analyse log-log:
Pente ½
PD et PD
Pente ¼
1.0 E+00
1.0 E-01
1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD
h hw
zw
Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage.
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- Ecoulement radial face à l’intervalle perforé: première stabilisation de la
dérivée à 0.5 h/hw. Résultats: produit perméabilité épaisseur pour
l’intervalle perforé kHhw et skin mécanique (de colmatage) Sw.
- Ecoulement sphérique: droite de pente – ½ sur la dérivée.
Résultat : anisotropie de perméabilité kH/kv et position de l’intervalle
perforé sur l’épaisseur totale.
- Ecoulement radial sur l’épaisseur totale: seconde stabilisation de la
dérivée à 0.5. Résultat : produit perméabilité épaisseur totale kHh et skin
total St.
St = (h/hw)Sw + Spp
Sw : skin mécanique (de colmatage)
Spp : skin de pénétration partielle
Analyse log-log:
PD et PD
Première stabilisation
1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD
1 - 5 Puits horizontal:
Définition:
L
h
zw
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- Ecoulement radial vertical: première stabilisation de la dérivée à 0.5(h/L)
(Kh/kv)1/2. Résultat : anisotropie de perméabilité kH/kv et skin mécanique
Sw
- Ecoulement linéaire entre les épontes: droite de pente ½ sur la dérivée.
Résultat : longueur effective L et position zw du drain horizontal.
- Ecoulement radial sur l’épaisseur totale: seconde stabilisation de la
dérivée à 0.5. Résultat : produit perméabilité épaisseur totale kH h et skin
total St.
Analyse log-log:
PD et PD ligne 0.5
1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD
2 – Les conditions de réservoir:
2 - 1 Les réservoirs fissurés: ( modèle double porosité)
Définition:
Dans un réservoir fissuré on peut considérer que coexistent un réseau
de fissures et un réseau de matrice chaque réseau a son propre caractéristique
géométrique.
La représentation géométrique est celle de WARREN et ROOT
(modèle de W et R).
Les blocs matriciels sont groupés en trois classes:
1- Les blocs cubiques: n = 3
2- Les blocs allumettes: n = 2
3- Les blocs feuillets: n = 1
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* volume relatif des fissures:
- Coefficient d’échange :
Coefficient d’échange dépend de deux facteurs:
- La géométrie des blocs matriciels.
- Le rapport entre km et kfissures
= rw (km/kf) dans le cas 10-8 < < 10-4
Plus est important plus l’échange de fluide entre matrice et fissures est
aisé.
PAGE - 46 -
PD et PD
1.0 E-01
1.0 E-01 1.0 E-02 1.0 E-03 tD/CD
1.0 E+00
0.5
1.0 E-01
1.0 E-01 1.0 E-02 1.0 E-03 tD/CD
PD et PD
1.0 E+00
0.25 0.5
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
M
k / µ1
k / µ 2
F
Ct 1
Ct 2
PD et PD
M=2
M=0.5
0.5
M=0.1
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
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Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir composite linéaire.
Différentes mobilités et capacité constante, blocs en feuillets
PD et PD
0.5
M=0.1
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
PD et PD
1erecouche
2eme couche
1.0 E+00
0.5
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
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2 – 3 - 2 Modèle double perméabilité: (une seule des deux couches produisent au
puits)
PD et PD
0.5/(1-k)
1.0 E+00
0.5
eme
2 couche
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
L L
Régimes caractéristiques:
- Ecoulement radial circulaire.
- Ecoulement semi-radial.
Analyse log-log:
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène limité par
une faille étanche:
PD et PD
1.0 E+01
1.0 E+00 1
0.5
1.0 E-01
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1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
Définition :
L2
Le puits L1
Régimes caractéristiques:
- Ecoulement radial circulaire.
- Ecoulement linéaire.
Analyse log-log:
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène limité par
deux failles parallèle:
PD et PD
1.0 E+01
1.0 E+00
0.5 pente 1/2
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
PAGE - 51 -
Régimes caractéristiques:
- Ecoulement radial circulaire.
- Ecoulement linéaire.
- Fraction de l’écoulement radial.
Analyse log-log:
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène limité par
deux failles sécantes:
Lorsque par exemple l’angle des faille est de 60°, le secteur angulaire
fait 1/6 du plan (2), et la dérivée stabilise à 3
PD et PD
1.0 E+01
1.0 E+00
0.5
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
L L
Analyse log-log:
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Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène avec une
frontière à pression constante:
La dérivée stabilisée s’exprime, en termes sans dimension:
PD = ln(2LD) + S
La dérivée suit une droite de pente –1.
PD et PD
1.0 E+01
1.0 E+00
3000
lf
kf
PD et PD
1.0 E+01
1
1.0 E+00 0.5
0.5
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
CHAPITRE III: LES PROBLEMES D’INTERPRETATION
III -1 Les problèmes d'interprétation d’un test de puits sont:
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L'effet de capacité de puits, l'effet de barrière, la durée de régime transitoire
et la valeur exacte de tp (le temps de production avant la fermeture)
III -1-1 L'effet de capacité de puits:
Est l’un des plus grands problèmes rencontrés pendant l'interprétation de test
build-up.
Les causes:
La théorie suppose que le puits est fermé au fond et qu’au qu’un fluide entre
au puits après la fermeture en pratique malheureusement la majorité des puits sont
fermés à surface et les fluides continues à entrer au puits après fermeture jusqu'à
ce que la pression atteigne certaine valeur pour stopper les venues des fluides.
Cette période est appelée période de l'effet de capacité.
V
La capacité de puits est définie par: C = -
P
v : variation de volume de fluide dans le Puits, dans les conditions du puits.
p : variation de pression appliquée au puits.
c
Capacité sans dimension: CD = (SI)
2 c t h rw2
* Puits éruptif:
C = C Vw (Vw : Volume de puits )
0,89 c
cD
c t h rw2
* Puits en pompage:
Vu
C= (VU:volume de puits par unité de longueur)
g
* Evolution de la pression:
q B t
Pws - Pwg (T = 0 ) = (US )
24 C
C ( bbl /psi )
tD
PD = . Sans dimension:
cD
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24c dP
qf = q +
B dt
dPD
qf = q 1 C D
dt D
( 200.000 + 12.000 S ) C
T=
kh /
TD = 50 CD e0,14 S
0,14 S
170.000 C e
T =
kh /
ct A
t esl t DA esl
0,0002637 k
0,0002637 h t p
t DA
ct A
tDA : Le temps sans dimensions
( tDA )esl = 0,0042 pour tp très long pour toutes les configurations
PAGE - 55 -
ct A
Peut être exprimée: t etf
0,0002637 k
380 c t A
Pour un réservoir circulaire tDA = 0,1 t etf
k
Lorsque la durée de l’écoulement transitoire est petite avec une capacité de
puits importante dans ce cas l’écoulement transitoire peut être maqué par l’effet de
capacité de puits est rendre l’interprétation de tests difficile.
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