Chapitre III- Les connecteurs logiques

Un texte, quel qu’il soit, s’ordonne selon un plan progressif composé de parties
successives qui s’enchaînent selon une logique conforme aux objectifs visés par le
rédacteur.
Mais qui dit « plan » ne dit pas « énumération ». Ni les phrases ni les idées ne
doivent s’accumuler les unes à la suite des autres. Il faut savoir souligner l’ordre et la
cohérence de votre pensée en apportant un soin particulier aux articulations et en
ménageant des transitions entre les différentes parties de votre texte.
Pour passer d’une phrase à l’autre, d’un paragraphe au suivant, pour relier les
différentes parties d’une phrase ou d’un texte, la langue offre une gamme complète
d’outils grammaticaux susceptibles de traduire les moindres nuances de la pensée et
toutes les subtilités de la langue.
Parmi ces outils grammaticaux, on distingue les conjonctions de coordination, les
adverbes, les conjonctions de subordination. Ici, nous étudierons les connecteurs
logiques qui établissent des liens d’addition, de disjonction, d’opposition, de cause,
de conséquence.

2.1-Les conjonctions d’addition

Elles permettent d’ajouter une idée à une autre. Elles servent aussi à une
énumération qui se présente d’après une suite logique, naturelle. On peut citer : en
outre, également, de surcroît, de plus, en plus, il faut ajouter que, comme, ensuite,
enfin, surtout, ainsi que, de même que, d’une part…d’autre part, et…

2.2-Les conjonctions de disjonction

Elles présentent des choix qui s’excluent mutuellement. Nous pouvons citer:
soit…soit, ou, ou bien…

1
2.3-Les conjonctions d’opposition
Elles traduisent un désaccord ostensiblement exprimé. Elles peuvent également faire
apparaître une contradiction entre quelque chose et quelque chose d’autre. Il y a :
en revanche, cependant, mais, néanmoins, quoique, bien que, même si, or, tandis
que, alors que, toutefois, par ailleurs, certes…, mais…

2.4-Les conjonctions de cause

Elles permettent de donner l’origine d’un phénomène, d’expliquer un fait, de
déterminer une situation. De manière générale, dans un exercice littéraire ou
scientifique, elles servent à approfondir sa propre pensée ou plutôt celle de l’auteur.
En effet, elles introduisent très souvent des arguments pour tenter de convaincre le
correcteur. On peut citer quelques conjonctions de cause : étant donné que,
puisque, comme, car, parce que, en effet, sous prétexte que, dans la mesure où, en
raison de…
2.5-Les conjonctions de conséquence
Elles sont utilisées pour exprimer les résultats d’une action, la suite logique d’un
raisonnement. Nous pouvons citer : donc, c’est pourquoi,… si bien que…, c’est pour
cela que, c’est la raison pour laquelle, voilà pourquoi,…de telle sorte que…, aussi,
d’où, en conséquence, par conséquent…

Exercice d’application
Construire des phrases en utilisant des connecteurs logiques.
N.B. : Ici chaque étudiant choisit ses propres connecteurs logiques pour construire
des phrases. Il doit utiliser beaucoup de connecteurs pour se familiariser avec leurs
différents usages.