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Le plan de la synthèse :
confronter et classer les idées
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–– aller plus loin ; III. Le plan de la synthèse :
––
––
X souscrit à l’opinion de Y ;
les auteurs s’accordent à penser que… ;
quelques impératifs à respecter
–– les auteurs s’entendent sur… ; A. Les caractéristiques
–– les auteurs partagent le même point de vue d’un plan réussi
concernant…
Quelques fondamentaux à savoir avant de commen-
3. Établir des liens entre les auteurs : cer :
utiliser des connecteurs logiques –– un plan est constitué de deux ou trois grandes
parties ;
Ajouter une idée (complémentaire) : –– chaque partie présente au moins deux sous-parties ;
–– de la même manière (ou façon) ; –– le plan n’apparaît pas sur la copie : aucun titre n’est
–– dans le même ordre d’idées ; apparent.
–– de plus,…
1. Logique
Indiquer une opposition :
–– mais ; Les idées doivent s’enchaîner de façon logique afin de
–– or ; présenter un ensemble cohérent.
–– a contrario ;
–– contrairement à ; Par exemple, on ne peut pas présenter les causes d’un
–– à l’inverse ; fait de société avant de l’avoir expliqué. Le plan doit
–– en opposition à,… donc être progressif : les enchaînements entre les
parties sont logiques.
4. La reformulation des idées
2. Équilibre
Les citations sont interdites, il faut donc reformuler les
idées des auteurs. Le vocabulaire se doit d’être riche Quel que soit le choix du nombre de parties, celles-ci
et varié de façon à éviter les formulations de type doivent être équilibrées. Sans compter préci-sément
« l’auteur dit que… ». La langue française est bien le nombre de lignes de chaque partie, on sera toute-
plus riche ! De plus, le verbe « dire » reste trop neutre fois sensible à l’équilibre général du développement
et n’apporte aucune information quant à la façon de de la synthèse.
penser de l’auteur.
Ainsi, si l’on a opté pour un plan en trois parties, on
Quelques verbes (parmi tant d’autres) à connaître et sera vigilant sur la dernière partie qui, parfois, peut
à utiliser : être assez courte. Si tel est le cas, on réorganisera l’en-
semble en deux parties.
–– pour énoncer une affirmation / une réflexion :
évoquer, penser, expliquer, analyser, montrer, faire 3. Confrontation
apparaître, mettre en évidence, etc.
Nous avions vu plus avant que la confrontation doit
–– pour exprimer une confirmation : souligner, être récurrente tout au long du travail. Ainsi, on veil-
rappeler, confirmer, prouver, insister, etc. lera à s’appuyer sur au moins deux documents par
partie (l’idéal étant de faire référence à au moins deux
–– pour amener une question : se demander, s’inter- documents par sous-partie).
roger, se questionner, s’enquérir, etc.
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Le plan de la synthèse : confronter et classer les idées
Pour mener au mieux la confrontation (qui, rappe- Également appelé « plan par catégorie », ce plan
lons-le, représente un quart des points), il est for-mel- permet de présenter différents points de vue sur une
lement interdit d’affecter une partie du plan à l’étude question donnée. Celle-ci est alors abordée sous
d’un seul document. plusieurs angles : scientifique, économique, poli-
tique, etc. Deux ou trois parties peuvent soutenir
2. Les répétitions d’idées l’ensemble selon les documents proposés.